Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 02 avril 2016

Des organisations juives veulent fêter la Pâque juive à la mosquée al-Aqsa

1344574874.jpg

L’union des organisations du dit Temple a annoncé son intention de présenter  ce qu'elle a appelé  une «Pâque sacrificielle», le 22 avril prochain à la mosquée Al-Aqsa.

L’union comprend 29 organisations a affirmé dans une lettre que son président a adressé à la tête du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu, de travailler avec ses ministres et les différentes institutions de l'occupation, pour garantir  l’organisation de cette célébration à la mosquée Al-Aqs.

La lettre indique  qu’il est du devoir du gouvernement de réaliser ce qu'il appelle « les droits religieux des Juifs » dans la mosquée Al-Aqsa, « y compris la mise en place de ce rite juif important. »
 
Dans le même contexte, les organisations du temple ont indiqué se préparer à une prise d’assaut globale de la mosquée Al-Aqsa, à l'occasion de la Pâque juive, en particulier durant la période du 24 au 28  Avril. Elles ont également annoncé leurs besoins de bénévoles  et de personnels pour  la distribution des dépliants, des affiches et des cadeaux.
 
Pour sa part, l'Organisation des femmes du temple a annoncé qu'elle a préparé une prise d’assaut de la mosquée Al-Aqsa avec des enfants juifs le 14 avril  dans  le but de "participer à débarrasser le temple", comme le prétend la déclaration.
 
 

Le groupe Etat islamique menace l'Allemagne d'attentats

ABC.jpg

L'Allemagne figure parmi les potentielles prochaines cibles de l'organisation terroriste Etat islamique. C'est ce que révèle le groupe de renseignement SITE, dont la spécialité est la veille des activités jihadistes sur la Toile. Selon le quotidien allemand Die Welt, qui relaie les informations de SITE, Daech a appelé les musulmans à commettre des attentats outre-Rhin en publiant cinq photos de lieux allemands.


Le groupe Etat islamique menace l'Allemagne d... par 6MEDIAS

Parmi les cibles désignées, on trouve les bureaux de la chancelière Angela Merkel à Berlin ainsi que l'aéroport de Cologne.

Une photo montre les bâtiments de la chancellerie en proie aux flammes avec le message "L'Allemagne est un champ de bataille". Un deuxième cliché montre un homme en tenue militaire, regardant l'aéroport, avec le message "Ce que nos frères ont fait en Belgique, tu peux le faire aussi". Une référence claire aux attentats perpétrés à Bruxelles le 22 mars.

Les autorités allemandes ont pris connaissance de ces messages inquiétants mais elles ne devraient pas prendre de mesures particulières. En tant que cible du terrorisme, l'Allemagne a déjà renforcé drastiquement son arsenal sécuritaire..

Source : 6medias via Orange

Une centaine de Molenbeek en France ? Une "caricature" selon Juppé

Alors qu’il était invité à réagir aux propos du ministre de la Ville sur une « centaine de Molenbeek » en France, Alain Juppé, invité ce vendredi sur le plateau de France 24, a repris les déclarations de Partick Kanner,   tout en les qualifiant de « caricature permanente ». 

« Nous n’avons pas abandonné les quartiers », a dit le maire de Bordeaux, interrogé sur ces propos et sur le fait de savoir si la gauche et la droite avaient « abandonné » la politique de la ville.

« On caricature toujours en permanence, je pourrais vous citer des exemples de quartiers où la politique de la ville a réussi. Alors ne noircissons pas (…) on n’a pas échoué partout, il faut toujours avoir un jugement équilibré », a-t-il ajouté.

Dimanche, Patrick Kanner, ministre de la Ville, avait déclaré « il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek », en faisant allusion à la commune bruxelloise ayant acquis une réputation de fief jihadiste pour avoir abrité plusieurs auteurs des attentats de Paris et Bruxelles.

Source : Boulevard Voltaire

La menace du "terrorisme nucléaire évolue" sans cesse, selon les dirigeants mondiaux

Une cinquantaine de dirigeants de la planète réunis à Washington autour du président américain Barack Obama se sont alarmés vendredi de la menace que représente le « terrorisme nucléaire », qui est en constante « évolution ».

« La menace du terrorisme nucléaire et radioactif reste l’un des plus grands défis pour la sécurité internationale et la menace évolue sans cesse », ont mis en garde ces dirigeants dans un communiqué final à l’issue d’un sommet international sur la « sûreté nucléaire » orchestré jeudi et vendredi par Barack Obama.

Source : Boulevard Voltaire

Dieppe: les migrants évacués du port

Le tribunal administratif de Rouen a ordonné ce vendredi l’évacuation des migrants installés près du terminal ferries du port de Dieppe, une décision qui a été immédiatement suivie d’effet, a-t-on appris de sources concordantes.

Saisi en référé par le président de la région Normandie Hervé Morin (UDI), en sa qualité de président du syndicat mixte du port de Dieppe, le juge Patrick Minne a enjoint dans l’après-midi « tous les occupants sans droit ni titre d’évacuer sans délai l’ensemble des terrains composant l’avant-port de Dieppe, jusqu’au pied des falaises, cavités comprises », selon le texte du jugement dont l’AFP a obtenu copie. Dès que la décision du juge a été connue, l’évacuation a eu lieu.

« Le périmètre du terminal a été sécurisé mais il n’y avait plus personne », a-t-on indiqué à la préfecture de Seine-maritime à Rouen.

Ils se seraient simplement déplacés

« Quand ils ont eu le signal, des ouvriers d’une entreprise ont utilisé un tractopelle pour enlever des restes de trois campements », les plus proches du terminal, a indiqué à l’AFP un témoin oculaire, Ginette Poullet, membre de l’association humanitaire « Itinérance Dieppe » qui vient en aide aux migrants. « Ils ont enlevé des bouts de tente, des palettes et autres objets puis ont planté des pylônes qui vont servir à installer des grillages », a-t-elle ajouté, précisant que des policiers surveillaient les opérations depuis leurs fourgons.

Depuis plusieurs mois, de 100 à 150 migrants, venant d’Albanie, de pays en guerre du Moyen-Orient ou d’Afrique, logeaient notamment sous des tentes, dans des blockhaus ou dans des cavités de falaises près du terminal d’où partent des ferries pour Newhaven, dans le sud de l’Angleterre. Selon GinettePoullet, des migrants « sont dans la nature » et d’autres sont allés plus loin, sur des terrains qui n’appartiennent pas au port.

A la distribution de nourriture, assurée par la communauté musulmane turque de la ville, près des quais du port de Dieppe, « il y avait soixante à soixante-dix migrants, une moyenne habituelle », a assuré la militante associative pour qui « l’objectif des autorités n’est même pas atteint » puisque ces candidats à la traversée de la Manche se sont simplement déplacés de quelques centaines de mètres.

Source : Boulevard Voltaire

Molenbeek: la police a interpellé des militants d’extrême droite armés

20160402160830_000_G8H6H1SG3.1-0.jpg

Le groupuscule d’extrême droite Génération identitaire avait appelé à manifester. Le rassemblement est interdit.

La police, présente en force ce samedi aux alentours de la place communale de Molenbeek a, semble-t-il, dissuadé la plupart des militants de Génération identitaire de venir manifester. Selon la bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans, «  quelques manifestants s’étaient déplacés et ont été arrêtés  ». La situation reste donc très calme. La présence policière et médiatique est la seule visible ce samedi dans la commune bruxelloise.

Deux personnes militantes d’extrême droite ont été arrêtées samedi dans le bas de Molenbeek à bord de leur véhicule, précise Johan Berckmans. Le porte-parole de la police explique également que cinq personnes ont été arrêtées administrativement près du canal. Ces dernières, également militantes d’extrême droite, se dirigeaient vers la place de la Bourse où se tenait un rassemblement anti-raciste.

En tout, une trentaine de « manifestants » anti-islam ont mené de courtes actions à Dilbeek, Molenbeek-Saint-Jean et Bruxelles samedi matin. Ils protestent contre les attentats du 22 mars à Bruxelles et contre l’interdiction des manifestations samedi et dimanche dans la Région bruxelloise. Un participant, Rob Verreycken, a exprimé son droit à pouvoir s’exprimer.

Banderoles et slogans

Les manifestants anti-islam se sont rassemblés au centre culturel Westrand, dans la commune brabançonne de Dilbeek. Ils se sont ensuite rendus à Molenbeek, où ils ont brandi une banderole et ont scandé des slogans. Après un quart d’heure, le groupe s’est dirigé vers l’Atomium.

Le mouvement Génération identitaire avait lancé un appel à manifester à Molenbeek ce samedi. Mot d’ordre du rassemblement : «  Expulsons les Islamistes !  ». Depuis, la bourgmestre Françoise Schepmans avait interdit toute manifestation dans sa commune. Et, chose inédite, la Région bruxelloise également.

« Une bande de casseurs »

«  Il ne faut pas laisser une bande de casseurs dicter leur loi  », se félicitait un riverain ce samedi. «  Les agents de quartier, les mosquées et la police ont calmé le jeu auprès des jeunes  », précise un gamin sur la place communale. Les autorités craignaient des heurts entre l’extrême droite et des jeunes molenbeekois.

Jeudi, Génération identitaire avait appelé ses militants à ne pas manifester. Mais le groupuscule d’extrême droite demeurait pour le moins ambigu concernant cet appel à manifester. En effet, le communiqué appelant à se rendre dans la commune bruxelloise était toujours présent sur le site officiel de Génération identitaire ce samedi.

Sur les réseaux sociaux, certains militants invitaient à se rendre malgré tout sur le lieu de la manifestation, d’autres se disaient très déçus.

L.Co avec Thomas Casavecchia et Belga

Source : Lesoir.be

Mosquée de Nice : feu vert sous conditions

Le préfet des Alpes-Maritimes, Adolphe Colrat, a donné son feu vert sous conditions à l'ouverture d'une mosquée, dont la construction s'est achevée en novembre, contre un projet du maire de Nice, Christian Estrosi (LR), qui souhaitait la démolir pour ériger une crèche au même endroit.

"L'ouverture d'un tel équipement, attendu depuis des années, serait à l'évidence un signe de reconnaissance, de valorisation et de fierté pour les Niçois de confession musulmane, dans un contexte reconnu de manque dans l'ouest de la ville de lieux de culte adaptés, modernes et dignes", indique le préfet dans un communiqué.

Le représentant de l'Etat souligne "l'antériorité chronologique" du projet de mosquée "de l'Institut En-Nour" dont les travaux ont été engagés en juillet 2012 sur celui de la ville de Nice de créer un pôle petite enfance pour lequel elle avait réalisé une enquête publique.

Toutefois, le préfet assortit sa décision de deux conditions, la première que la mosquée "ne dépende en aucune façon d'une influence étrangère, que ce soit sur le plan de la propriété des locaux, du financement, ou de la doctrine religieuse" et "que sa gouvernance s'inscrive clairement dans le cadre de la loi de 1905, en y associant la collégialité représentative du culte musulman à Nice et dans le département".

La mosquée, entièrement financée par un Saoudien et dont les travaux ont été achevés en novembre 2015, a déjà reçu un avis favorable de la commission de la sécurité pour ouvrir au public.

Le maire de Nice a vivement déploré dans un communiqué "l'attitude de la préfecture des Alpes Maritimes qui ne respecte pas les termes de l'enquête publique, la volonté des Niçois et celle des instances représentatives du culte musulman", évoquant un projet en "parfaite inadéquation" avec les objectifs de l'Opération d'intérêt national de la plaine du Var, où se situe la mosquée.

Le Figaro

Pourquoi la Turquie multiplie les constructions de mosquées à travers le monde

monde-web-tete-021811179616.jpg

Le président turc inaugure samedi une mosquée aux Etats-Unis. Des Balkans à Haïti, des projets similaires se multiplient. L'objectif de cette diplomatie religieuse est clair : étendre l'influence de la Turquie à l'étranger.

L’absence de Barack Obama gâchera certes un peu la fête. Mais l’inauguration, samedi, d’une mosquée flambant neuve dans le Maryland sera l’un des événements phares de la tournée du président turc Recep Tayyip Erdogan aux Etats-Unis.

L’édifice est le joyau du « Diyanet Center of America » : un vaste complexe comptant également un centre culturel et des bains turcs, et dont la mission est « d’éclairer la société au sujet de la religion grâce à des connaissances fondées sur les sources islamiques. »

De quoi provoquer des crispations dans un pays où Donald Trump a fait de la peur de l’islam un de ses arguments de campagne, promettant notamment d’interdire l’entrée des musulmans aux États-Unis s’il accède à la Maison Blanche.

Nostalgie ottomane

Ankara a déboursé 110 millions de dollars pour que cette mosquée, qui compte deux minarets et s’inspire d'un style architectural en vogue sous l’Empire ottoman au XVIe siècle, voit le jour.

A son apogée sous Soliman le Magnifique (règne : 1520-1566), l’Empire ottoman s’étendait sur trois continents – l'Europe, l'Asie et l'Afrique. Depuis leur palais de Topkapi, construit sur les hauteurs d’Istanbul, les sultans ottomans inspiraient un mélange de peur et de respect aux cours royales européennes.

Recep Tayyip Erdogan n’en a jamais fait mystère : il est nostalgique de cette période et veut restaurer la grandeur de la Turquie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières. L’islam fait intégralement partie de son projet politique et culturel.

Diplomatie religieuse

Ainsi, la Turquie multiplie les constructions et rénovations de mosquées à l’étranger depuis 2002, date de l’arrivée au pouvoir des islamo-conservateurs. Au départ, les chantiers ont été lancés dans les anciens territoires contrôlés par l’Empire ottoman, comme les Balkans, où l’héritage turc est encore prégnant.

Après la Bosnie, particulièrement choyée, le président turc a posé en 2015 les fondations d’une mosquée gigantesque à Tirana, la capitale de l'Albanie. « La Turquie estime qu'elle a une responsabilité vis-à-vis des musulmans sunnites, et pas seulement dans les anciens territoires de l’Empire ottoman », analyse Jean-François Pérouse, directeur de l'Institut français d'études anatoliennes (IFEA).

Selon ce spécialiste, co-auteur de « Erdogan, nouveau père de la Turquie ? » , cette diplomatie religieuse relève d’une « logique de soft power » : un concept des relations internationales stipulant que la puissance d’un pays tient autant à son image, sa culture ou l’exemplarité de son comportement qu’à ses moyens militaires et économiques.

Recep Tayyip Erdogan aime vanter le « modèle turc », mélange de libéralisme économique, de démocratie et de conservatisme religieux. Si ce modèle a suscité quelque intérêt à ses débuts, il a pourtant du plomb dans l’aile. La raison ? L'inquiétante dérive autoritaire du président turc jointe à l’ambivalence de sa politique syrienne.

Adrien Lelievre

Source : Les Echos

 

Immigration: le débat est mort, la pensée unique règne

La-Dictature-De-La-Pensee-Unique.jpg

Plus la pression migratoire augmente, plus le débat disparaît. Les médias nous soumettent à une propagande en règle, pratiquent sans complexes un unilatéralisme inflexible, dans l’espoir de nous faire croire que personne, au fond, ne s’oppose à l’accueil de dizaines ou de centaines de milliers d’immigrants.


Ecoutez vos radios et vos télévisions, lisez vos journaux: jamais vous n’entendrez une voix qui dise non à l’immigration massive de requérants d’asile. Les personnes interviewées sont exclusivement et obligatoirement favorables à l’ouverture des frontières; les références uniques et incontournables sont Amnesty International, le HCR ou les politiciens du bon bord.


Au chapitre de la surenchère bien-pensante, une brochette de syndicalistes, d’artistes et d’intellectuels viennent d’exiger que la Suisse accueille d’un coup 50’000 immigrants, car la Suisses «est un pays riche». Et alors ? Il faut quand même prendre l’argent quelque part et, quand on sait que le budget de l’asile va doubler d’ici deux ans, et probablement décupler d’ici cinq ans, on ne peut pas, comme ça, par pur souci de se donner des airs de belle âme, exiger que les contribuables paient sans barguigner. Ni réclamer une augmentation de l’aide au développement, alors même qu’on sait que celle-ci a pour principal effet de stimuler l’émigration dans les pays les plus pauvres.


Et si on prenait les ressources nécessaires sur le budget de la culture ? Si les artistes qui, comme les réfugiés, vivent assez confortablement du travail des imbéciles qui paient des impôts,  faisaient eux aussi preuve de solidarité, et abandonnent leurs subventions au profit de plus pauvres qu’eux ?
Pure provocation, bien entendu, mais qui a le mérite de poser le débat au bon niveau. Les bien-pensants ont trop tendance à être généreux avec l’argent des autres. Or les autres – vous et moi – n’ont aucunement envie de se saigner aux quatre veines pour entretenir une foule profondément allogène, qui ne s’intègre pas, qui peine à travailler – la majorité des réfugiés ne travaillent pas, même après dix ans – et dont les enfants lanceront probablement dans vingt ans un mouvement Sharia for Switzerland, comme ils l’ont fait en Belgique, au Canada et ailleurs.


Nous sommes en guerre. Il est temps d’ouvrir les yeux. Il est temps de réaliser que le 99% des immigrants sont musulmans, et que cela va forcément bouleverser notre société pour toujours – c’est mathématique. Mais l’intelligentsia qui verrouille les médias et le monde politique s’accroche toujours au peace and love des hippies, croyant que c’est par l’amour et la tolérance aveugle que nous convertirons notre ennemi à nos valeurs. Quand donc comprendront-ils que ce sont précisément ces valeurs qui sont visées, et qui doivent être détruites ? Quand comprendront-ils que le but ultime est non pas de vivre en paix parmi nous, mais de nous remplacer, nous et nos maudites libertés, nos insupportables moeurs ?


Cela, vous ne l’entendrez pas sur la radio et la télé d’Etat qui, depuis belle lurette, ne sont plus là pour vous informer, mais pour vous mettre au pas, au cas où vous auriez encore des pensées coupables. Nos voisins français ont la chance de pouvoir encore entendre des dissidents sur les ondes, et c’est rassurant. Mais pas de ça chez nous !

Philippe Barraud

Source : Lesobservateurs.ch

Le terrorisme repose sur la loi du silence

Omerta_Singes.jpg

Les élites ferment les yeux, la classe politique est veule, les intellectuels ne veulent pas voir. Les policiers font une sorte de grève du zèle, sachant que leur hiérarchie les lâchera au premier tournant. L’ex-DST n’a plus véritablement de doctrine et, surtout, de détermination. C’est, en effet, la peur qui domine. Chacun a peur de commettre la gaffe ou l’impair qui, dérogeant au politiquement correct, mettrait sa carrière en jeu.

Le cursus des terroristes indique, primo qu’il n’aurait pas fallu des frontières poreuses avec les « migrants » ; secundo qu’il aurait fallu une application effective des peines de prison ; tertio qu’il aurait fallu des contrôles à caractère discriminatoire, au faciès ou au jugé (cas de l’individu déambulant en bob et lunettes noires dans l’aéroport).

Lors de la précédente vague d’attentats, témoignant sur BFM-TV, le logeur de Saint-Denis déclarait : « On m’a demandé de rendre service et j’ai rendu service. » À Molenbeek et autres enclaves majoritairement peuplées d’immigrés (Courcouronnes, Montreuil, Saint-Denis, Bobigny, Aubervilliers), l’islam fondamentaliste agit comme le parti de l’Inca, dans Le Temple du soleil d’Hergé, où un membre de la confrérie clandestine menace un de ses frères de sang en lui disant : « Tu sais ce qu’il en coûte de désobéir aux ordres de qui tu sais. »

La règle de l’omerta, du clientélisme et des « services » rendus pousse les membres d’une communauté à ne rien voir, ou à considérer la police comme une menaçante force d’occupation d’un territoire déjà acquis à la cause de l’islam. Lors de l’arrestation d’Abdeslam, des jeunes ont jeté des projectiles ou se sont écriés : « Ils l’ont tué ! » Dans les prisons, les islamistes intimident leurs gardiens : « Mes frères savent où habite ta famille… »

Clivage entre Nous et Eux. Eux, les infidèles, les impies, les nantis. Nous, les musulmans bafoués, exploités, humiliés, relégués, victimes d’amalgames et de discriminations. Ceux qui œuvrent pour le royaume d’Allah ne parlent d’ailleurs ni d’islamistes, ni de terroristes, ni de de djihadistes, mais de « radicaux ». Ceux qui radicalisent certains griefs. Les attentats ne sont donc pas liés prioritairement à la situation au Proche-Orient mais à la formation d’enclaves immigrées au cœur de l’Europe.

À la différence des boat-people d’hier, les nouveaux arrivants « ont la haine ». Haine cimentée au nom d’Allah le Tout-Puissant. La confrérie est le bras armé de la communauté des vrais croyants. L’attentat est l’émanation suprême de l’économie parallèle. C’est un avertissement. Une façon de mettre une raclée, d’administrer une vengeance, d’organiser une opération punitive ou de faire corps pour défendre le territoire. Ici, c’est chez Nous. Laissez-nous tranquilles.

Marc Crapez

Source : Boulevard Voltaire

Alain de Benoist : Djihadisme et choc des civilisations ? Une formule fourre-tout

592bfe96545823139a07ac761c088575.jpeg

Le djihadisme à la sauce Daech fait la une des gazettes, non sans raison. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

L’État islamique reste à bien des égards une énigme. Ce n’est pas un État, bien qu’il en ait certaines caractéristiques. Ce n’est pas un mouvement terroriste (il mène avant tout une guerre conventionnelle), mais il a aussi recours au terrorisme. Il se donne pour islamiste, mais quand on examine la liste de ses dirigeants, on ne trouve pratiquement aucun islamiste, mais plutôt des cadres déchus de l’ancien État irakien. Xavier Raufer le décrit comme une « armée mercenaire », ce qui n’est probablement pas faux, mais mercenaire au service de qui ?

Le recours au « choc des civilisations » permet-il de mieux expliquer les choses ?

Le « choc des civilisations » n’est qu’une formule dans laquelle chacun met ce qu’il veut. La principale faiblesse des explications « culturalistes » des conflits est de faire l’impasse sur les logiques politiques qui conduisent à ces conflits, et aussi de faire oublier que l’immense majorité des conflits ont toujours eu lieu (et continuent d’avoir lieu) au sein d’une même civilisation.

Voir dans le djihadisme un phénomène qui s’inscrirait dans la lignée des conquêtes musulmanes ou ottomanes des siècles passés revient à faire abstraction d’un contexte totalement nouveau. Moins qu’un affrontement entre l’Occident et l’islam, j’y vois plutôt la reconstruction conflictuelle de deux imaginaires également travaillés par le déracinement et la mondialisation, ce qui permet de comprendre pourquoi le djihadisme manifeste si souvent une mentalité qui retourne la modernité contre elle-même (les djihadistes sont des modernes malgré eux). J’y vois moins un conflit entre une appartenance universaliste et une identité particulière qu’une lutte entre deux universalismes rivaux.

Il faut aussi faire la part d’une immense frustration – qui n’est pas seulement de l’ordre de la frustration sexuelle. Il y a une envie et un amour frustré d’Occident dans la volonté destructrice (et autodestructrice) de le jeter à bas. La volonté des islamistes de recourir au djihadisme pour condamner sans appel une société par laquelle ils estiment avoir été eux-mêmes condamnés explique le continuum entre violence sociale de droit commun et violence politico-religieuse. La logique du ressentiment, le renversement classique du désir frustré en agressivité, aboutissent très logiquement à ce qu’Alain Badiou décrit comme un « mélange de propositions héroïques mortifères et, en même temps, de corruption occidentale ».

Le père Hervé Benoît a été mis à pied par l’archevêque de Lyon, Mgr Barbarin, pour avoir publié une tribune dans laquelle il mettait en regard ceux qui ont trop de religion et ceux qui n’en ont pas assez. Peut-on placer sur le même plan deux sortes de zombies, les uns en proie à un hédonisme échevelé, les autres cherchant à transcender le vide de leur existence par un idéal religieux, fût-il dévoyé ?

Sans doute, mais il faut aller plus loin. Les membres de Daech ne se présentent ni comme des résistants ni comme des rebelles (il n’y a aucun potentiel émancipatoire dans la violence fondamentaliste), mais comme des soldats d’une armée divine. C’est ce que nous ne parvenons pas à comprendre. Et c’est pour cela que nous nous obstinons à ne voir dans ces jusqu’au-boutistes de la vérité que des paumés ignorants, des barbares, des déséquilibrés ou des fous (d’où l’idée qu’ils n’ont « rien à voir avec l’islam »).

Comme le dit Marcel Gauchet, nous sommes sortis de la religion, non pas au sens où il n’y aurait plus de croyants, mais en ce sens que les valeurs religieuses ne sont plus la clé de voûte de la société, qu’elles ne constituent plus le mode de structuration hétéronome des communautés humaines. La privatisation de la foi, la montée d’une laïcité qui tend à rabattre la croyance sur la sphère privée, sinon sur le for intérieur, sont allées de pair avec un apaisement de la façon dont l’engagement religieux est vécu par les croyants eux-mêmes.

L’Église ne cherche plus à lancer des croisades, et ses fidèles résistent en général très bien à l’appel des sirènes de la violence sacrée. Nous avons oublié les épisodes de fanatisme religieux de notre propre histoire, les époques où l’on trouvait normal de tuer ad majorem Dei gloriam.

Nous avons du mal à comprendre que des hommes veulent tuer et se faire tuer aussi vite que possible parce qu’ils pensent que c’est le moyen le plus sûr d’accéder au paradis. Les chrétiens eux aussi estiment que la mort ouvre la porte de la vie éternelle, mais ils ne sont en général pas très pressés de mourir. Persuadés que la foi est affaire de croyance personnelle, nous ne parvenons pas à imaginer que le religieux puisse être le moteur d’actions meurtrières. Nous avons tendance à y voir un alibi, une légitimation de surface. La force du religieux, le pouvoir de mobilisation de la religion nous échappent. Nous avons oublié le sens profond du théologico-politique.

Une certaine gauche, depuis l’époque des Lumières, s’imagine de son côté que la religion, considérée comme « superstition » ou obscurantisme archaïque (Lénine parlait de « brouillard mystique »), est appelée à s’éteindre du fait des progrès de la science et de la raison – ce qui est absurde puisque la science, par définition, ne s’intéresse pas au pourquoi (elle ne s’occupe que du comment). Cette idée que la croyance est une chimère sans consistance nourrit notre conviction qu’aucun absolu ne mérite qu’on tue en son nom.

C’est ce que dit très bien Jean Birnbaum dans son dernier livre : « Comment la gauche, qui tient pour rien les représentations religieuses, pourrait-elle comprendre la haine funeste de ces hommes vis-à-vis des chrétiens, leur obsession complotiste à l’égard des juifs, mais aussi la guerre à mort qui oppose chiites et sunnites à l’intérieur même de l’islam ? Comment pourrait-elle accepter que le djihadisme constitue désormais la seule cause pour laquelle des milliers de jeunes Européens sont prêts à aller mourir loin de chez eux ? » Plutôt que de répéter des banalités, c’est à cela qu’il faudrait réfléchir.

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire

L’aéroport de Zaventem, nouveau bastion belge du djihadisme

salaf.jpg

Sur le front du terrorisme, chaque jour apporte son lot de nouvelles à faire frémir.

Dans une lettre ouverte publiée dans certains médias flamands, la police belge de l’aéroport s’inquiète de la présence d’une cinquantaine (!) de sympathisants de l’État islamique parmi le personnel de Brussels Airport. Toujours selon les forces de l’ordre, ceux-ci bénéficient d’un badge leur donnant accès… au cockpit d’un avion.

Pour la police aéroportuaire, la gestion de la sécurité à Zaventem est « mauvaise » et indigne d’un aéroport international en 2016. Au vu de la situation actuelle, un tel enseignement n’a rien de rassurant.

Pourtant, l’annonce de la présence de terroristes potentiels, essentiellement parmi les personnels des magasins, du service de nettoyage et des bagages, n’a pas de quoi étonner : dans la longue histoire du terrorisme, les avions ont toujours été des cibles privilégiées (détournement du vol Air France 139 en 1976, prise d’otage du vol Air France en 1994, 11 septembre 2001). Il n’y a qu’en Belgique que, visiblement, on l’ignore !

Selon Vincent Gilles, le sympathique président du SLFP Police, syndicat policier, certains métiers, au recrutement qualifié de « discriminatoire » et « à moindre frais », « aux dépens de la sécurité », ont attiré des personnes enclines à glisser dans le djihadisme. On ne saurait d’ailleurs que conseiller aux responsables de la sécurité collective de passer au crible les transports en commun bruxellois quand l’on sait que certains chauffeurs arrêtent leur bus… pour faire la prière devant des usagers médusés (donnant lieu à une dizaine de plaintes par an).

Venons-en à la seconde information qui glace le sang : peu de temps après les attentats de Paris, tandis que le sang coulait encore, des bagagistes se sont réjouis, ont acclamé et ont applaudi.

Une nouvelle fois, le plus étonnant est, aujourd’hui, que les responsables politiques et les médias s’en étonnent : sans revenir aux attentats du 11 septembre et aux scènes de liesse observées dans certains pays de l’espace arabe, l’attentat dans les locaux de Charlie Hebdo avait donné lieu à des réactions de joie (et au fameux « Ils l’avaient bien cherché ») et, plus récemment, l’arrestation de Salah Abdeslam a suscité des troubles à Molenbeek, où le terroriste bénéficiait visiblement de soutiens.

Après la commune de Molenbeek, Brussels Airport, aéroport international situé à Zaventem, dans la périphérie bruxelloise, est le nouveau bastion « belge » du djihadisme où se côtoient sympathisants de l’État islamique, espions, éclaireurs en repérage, combattants syriens et individus possédant un casier judiciaire « pour faits criminels graves ».

Gregory Vanden Bruel

Source : Boulevard Voltaire

Malgré Paris, Cologne, Bruxelles et Charlie, continuons de célébrer la diversité !

diversite.jpg

Il y a quelque chose qui cloche en Europe. Peut-être est-ce cet élan de générosité, de solidarité, de compassion, de passion même et de tristesse qui anesthésie les Européens. Sans doute est-ce ce côté « Bisounours » qui répond aux bombes par des câlins gratuits dans la rue, aussi éphémères que symboliques. Ou bien ses traces de craie qui jonchent les pavés bruxellois qui partiront à la première pluie… Toutes ces actions étonnent et détonnent !

À une certaine époque, lorsqu’un pays était attaqué en son sein, la priorité était de détruire la nation qui avait provoqué ce drame. C’est le rôle, d’ailleurs, de l’État de protéger, tant activement que passivement, le peuple qui l’a institué, quitte parfois à attaquer. Aujourd’hui, la réponse de l’État n’existe pas, et la réponse du peuple désemparé ressemble à un acte de reddition. « Ne me frappez plus ! » semblent dire ces débauches de bons sentiments. Loin d’être des actes de résistance, ils sont au contraire des actes d’asservissements. En témoigne le jeune Strasbourgeois qui est allé tendre un drapeau blanc tout en haut de la cathédrale de Strasbourg, dans un esprit de communion avec les victimes de Bruxelles. Quel symbole ! « Nous nous rendons : France, chrétienté et Europe, nous abandonnons ! »

Pauvre peuple, nourri au sein du vivre ensemble, du « padamalgam » et de l’accueil à outrance. Pauvre peuple européen rappelé sans cesse à la colonisation, le fascisme et le nazisme pour justifier sa régénérescence par l’immigration d’autres populations. Bouffi jusqu’à l’apathie, il se réfugie dans les hommages fugaces, les tendresses passagères et retourne « continuer à vivre », « faire la fête », célébrer la diversité et oublier…

Pendant ce temps, des braves se battent au front contre l’État islamique, arme au poing et fusil en bandoulière pendant que les peuples européens (en exclure le groupe de Visegrád et quelques autres), dans leur société de dépressifs si caractéristique, se complaisent dans un martyrologue macabre et funeste, chérissant les causes dont ils déplorent les effets. Ainsi, des millions de musulmans arrivent en Europe et bénéficient de l’accueil des personnes qui pleurent les morts bruxellois, car l’islam n’est, malgré Paris, Cologne, Bruxelles et Charlie, toujours pas ça !

Quand la Grande Guerre a éclaté, il y a 102 ans, des milliers de soldats sont partis, la fleur au fusil, pour protéger la patrie. Ce n’était ni des va-t-en-guerre, ni des barbouzes, mais simplement des enfants d’une nation qui avaient une haute opinion de leur mère. Aujourd’hui, quand la majorité des enfants d’un pays sont des enfants du monde et rejettent leur terre natale remplie de collabos et de fascistes, comment voulez-vous qu’ils se lèvent pour la défendre alors qu’ils la haïssent tant ? Dans un monde où l’individu est roi, comment voulez-vous qu’ils défendent leur mère ?

Oui, il y a définitivement quelque chose qui cloche en Europe !

Henri d'Aramis

Source : Boulevard Voltaire

Le grand chambardement : la venue en France d’Abdeslam Salah

danger-160024_960_720-960x660.png

La venue d’Abdeslam Salah, l’une des chevilles ouvrières de l’attentat du Bataclan, suscite d’ores et déjà force inquiétudes quant à la manière de transférer ce barbare en France.

Allons-nous utiliser une compagnie de CRS, le RAID, le GLAM, l’armée ou que sais-je encore pour être en capacité d’assurer son déplacement en toute sécurité ?

Pourtant, la solution est très simple : il suffirait de le mettre dans une bétaillère – et ce serait encore lui faire beaucoup d’honneur – et de le transférer discrètement en pleine nuit. Que nenni ! Les médias sauront exactement l’heure de l’arrivée du terroriste et les photographes iront lui tirer le portrait devant le palais de justice ; le spectacle continue et n’en finit plus de faire des émules.

Par ailleurs, il faudra bien évidemment amener Abdeslam plusieurs fois devant les juges d’instruction en charge du terrorisme, et les Parisiens auront à connaitre bien des embouteillages pour laisser passer le cortège cellulaire à grand renfort de sirènes hurlantes et de gyrophares rotatifs, ayant pour effet de médiatiser plus encore ce barbare, et peut-être bien, même, lui donner la possibilité de s’évader. Et le pire du pire sera le jour de son jugement, où il faudra trouver un palais de justice de la taille d’un stade de foot pour recevoir les familles des victimes, le public, la presse internationale pour que puisse parader le soldat du Prophète.

Alors, je m’interroge ! Pourquoi la justice n’utiliserait-elle pas les techniques modernes de la communication pour interroger des criminels à distance ? Que je sache, les multinationales organisent des vidéoconférences pour échanger des informations avec leurs filiales à l’étranger… De même, les magistrats pourraient très bien, à défaut de se déplacer, interroger les prévenus dangereux en mode « vidéo-interrogatoire ». Il suffirait d’avoir, dans les prisons haute sécurité, une salle destinée à cet effet. Le prévenu, assisté de son avocat, pourrait très bien répondre de ses actes. Et j’ajouterai que la présence « in personam » du prévenu dans le cabinet d’instruction n’apporte rien de plus pour le travail du magistrat.

Ainsi, on faciliterait amplement le travail de la justice et on diminuerait les risques d’attentats lors des transferts.

Et si l’on poussait le raisonnement plus loin, pourquoi ne pas juger sur place ces criminels dangereux en créant des salles de justice dans les prisons où seules les parties civiles et les victimes seraient admises, et prévoir des « fan zones » pour la presse et le public ?

En conclusion, la justice française doit repenser sa manière de fonctionner et faire appel aux moyens modernes de communication. D’ailleurs, force est de constater qu’elle y parvient très bien dans le domaine des contraventions.

Jean-Paul Mounier

Source : Boulevard Voltaire

La douleur et la peine sont perpétuelles !

c86dd53ef01bb07c15a99970d-150wi.jpg

Je me souviens.

Quand la peine de mort a été abolie, on nous avait promis solennellement l'instauration d'une réclusion à perpétuité effective.

Parce qu'on avait compris que l'humanisme, s'il imposait des prohibitions à mon sens légitimes, rendait aussi nécessaires des protections fiables et durables.

Cet engagement n'a pas été tenu par Robert Badinter.

On a vu se développer au contraire, de la part de la gauche naïve et fière de l'être, une tendance qui peu ou prou, après la peine de mort, prétendait nous faire glisser vers la mort de la peine dans ce que celle-ci a d'obligatoirement stigmatisant et traumatisant pour le coupable, avec évidemment la dénonciation corrélative de la prison qui serait la cause de la délinquance et de la criminalité au lieu d'en être, d'abord, le bouclier.

Pierre Méhaignerie qui, comme garde des Sceaux, n'avait pas le centrisme mou, a fait adopter en 1994 une loi, complétée en 2011, permettant une perpétuité incompressible dans deux séries de transgressions gravissimes : meurtre avec viol, tortures ou acte de barbarie d'un mineur de moins de quinze ans et meurtre en bande organisée ou assassinat d'une personne dépositaire de l'autorité publique à l'occasion ou en raison de ses fonctions.

A intervalles réguliers, quand la conscience publique était indignée par des atrocités "ordinaires", sans lien avec un terrorisme aveuglément et cyniquement mortifère, la nostalgie de la peine de mort revenait chez certains en même temps que l'exécution des peines était et demeure le grand fiasco imputable à notre justice. Des libérations conditionnelles imprudentes étaient suivies de tragédies. Mais il y avait toujours de beaux esprits pour nous démontrer que c'était la rançon à payer pour un état de droit digne de ce nom.

Il fallait se persuader que les criminels et les malheurs étaient une fatalité dont il convenait presque de se féliciter.

Puis le terrorisme abject a frappé, tué, massacré en masse. Même les plus compassionnels ont été contraints de regarder la mort des autres en face.

La gauche et la droite unis dans une même indignation, apparemment dans une volonté similaire de sévérité, d'extrême rigueur et d'impossible éradication. Les mêmes qui, sur le plan politique, à l'égard de la délinquance et de la criminalité au quotidien les minimisaient, négligeaient de s'attacher à la misère pénitentiaire et se contentaient d'un verbe creux se campaient dans des postures guerrières parce que l'islamisme semait la dévastation, comme avec l'affaire Merah puis au mois de janvier et de novembre 2015, dans nos villes, dans notre pays, en dissipant pour toujours une tranquillité de vie et de paix.

La lutte contre le terrorisme offrait une bonne conscience répressive à ceux qui étaient détournés, à cause de leur mauvaise conscience, du souci de la lancinante augmentation des crimes et des délits, notamment à l'encontre des personnes, et de ce qu'elle aurait dû imposer de la part d'élus de la Nation.

Et l'exigence de la perpétuité réelle a réapparu avec vigueur dans le débat public parce que les crimes terroristes sont intolérables mais que les autres, s'ils ne sont pas plus supportables, ne méritent tout de même pas une appréhension aussi négative.

On aurait pu penser que sur ce plan, aussi sauvagement spécifique qu'il soit, une concorde se créerait puisque le combat sans concession contre le terrorisme était, paraît-il, une aspiration commune qui dépassait l'esprit partisan.

Mais la gauche ne change pas et sa lutte s'arrête au point précis où elle serait obligée d'abandonner son idéalisme et le peu de catéchisme doctrinaire qui lui reste pour la sauvegarde de tous. Elle veut bien pourfendre les terroristes, qu'ils soient condamnés au plus haut de la sanction mais surtout pas qu'on les maintienne à vie dans un enfermement qui deviendrait inhumain pour eux.

Je ne caricature pas. J'ai bien entendu et lu que par exemple ce serait pire que la peine de mort - une mort à petit feu, en quelque sorte, qui rendrait l'existence insupportable ! - ainsi on a aboli celle-ci mais une autre serait encore plus indigne et de fil en aiguille on aboutira à théoriser l'indulgence comme seule démarche acceptable - et que ces malheureux incarcérés avaient cependant "un droit à l'espoir". Pourquoi ? On ne nous le dit pas. Il aurait été pourtant intéressant de connaître l'argumentation de ces bons apôtres qui, face au désespoir absolu, invoquaient un droit à l'espoir pour ceux qui avaient, en gros ou au détail, suscité et engendré le premier (Mediapart).

Et ce serait, pour Me Michel Tubiana, de la "vengeance" alors que vivants - pour ma part je m'en félicite -, ces terroristes seraient seulement, à la hauteur de leurs crimes sans circonstances pour en atténuer l'implacable responsabilité, jusqu'au bout incarcérés.

Qui peut vraiment frémir d'émotion et de compassion face à une telle perspective ?

A droite, l'approche de la primaire, au lieu de susciter un consensus sur cette question, favorise des clivages artificiels qui sont surtout destinés à montrer qu'on ne pense pas tout à fait comme le voisin (Le Figaro, Le Monde).

Rien pourtant qui distingue profondément, sur la perpétuité incompressible, NKM, Guillaume Larrivé, Xavier Bertrand, François Fillon ou Bruno Le Maire parce que cet extrémisme pénitentiaire de bon sens est naturellement adapté à la gravité du terrorisme et au fait que, pour les terroristes, la liberté est une incitation.

Seule Rachida Dati, pour se singulariser à contre-emploi, a évoqué "les fauves ingérables" qu'ils deviendraient, enfermés à vie. Mais elle néglige que libérés trop tôt, les "fauves" seraient lâchés au détriment de la communauté nationale !

Ce débat, à mon sens, pourrait être utilement élargi en rendant moins rare la perpétuité incompressible dans des situations et pour des existences où le passé et le présent feraient inéluctablement craindre pour le futur et douter de la moindre contrition.

Il n'y a pas que le terrorisme qui fait mal.

Puisque le criminel condamné, terroriste ou non, fait trop vite oublier le criminel odieux qu'il a été, qu'il aurait droit à l'espoir et que la perpétuité réelle décidément serait une violence et une injustice à son égard, je voudrais seulement énoncer cette évidence que, face à lui, contre lui, il y a de la peine et de la douleur.

Et qu'elles seront, elles, perpétuelles. Sans espoir de sortie.

Philippe Bilger

Source : Justice au singulier

Projet de mosquée à Quimper : le permis de construire refusé

quimper-le-permis-de-construire-refuse.jpg

L’association cultuelle turque de Quimper (Finistère) porte le projet de construction d’une mosquée. Il pose des problèmes juridiques.

L’association cultuelle turque de Quimper (Finistère) veut construire une mosquée surmontée de six coupoles à la place de son lieu de culte actuel, route de Douarnenez. L’ensemble disposerait d’un minaret surmonté d’un livre symbolisant Le Coran. Le tout bâti sur une parcelle privée, avec les fonds de la communauté turque, sans subvention publique.

La Ville de Quimper a refusé, vendredi 25 mars, cette deuxième demande de permis de construire. « La Ville n’est pas contre la construction d’une mosquée mais fait face à des difficultés juridiques et d’intégration du projet dans le paysage », estime l’élu en charge de l’urbanisme.

La Ville ne délivrera pas de permis de construire tant que celui du bâtiment situé à proximité immédiate, obtenu en 2004 et porté par l’association culturelle turque, n’aura pas été mis en œuvre de façon aboutie. En gros : la Ville ne veut pas prendre de décision tant qu’elle ne connaît pas l’environnement final dans lequel le projet s’intégrera.

Sans oublier l’intégration dans le paysage : « Ce n’est pas que nous refusions les coupoles et le minaret, développe l’élu. Nous demandons à ce que le minaret soit intégré au bâtiment et ne soit pas proéminent. Les coupoles, elles, ne devraient plus être vertes, mais recouvertes de zinc ou d’ardoises, des matériaux plus locaux. »
 
Nicolas Yquel

Des centaines de migrants en Grèce refusent de repartir en Turquie

Ils refusent de repartir en Turquie : sur l‘île grecque de Chios, plusieurs centaines de migrants se sont enfuis d’un centre de rétention où ils étaient pris en charge.

Des heurts avaient éclaté la nuit dernière, jeudi, faisant plusieurs blessés.

Depuis, ces migrants, qui sont la plupart syriens, errent dans le centre d’un village et sur le port en attente d’un éventuel ferry pour rejoindre Athènes.

Mohamed Al Jazi, réfugié syrien : “Nous renvoyer en Turquie, est une énorme erreur, parce que nous avons tout risqué pour venir jusqu’ici, surtout pendant notre traversée en mer. Nous sommes partis de Turquie, en clandestins. Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Nous referons la même chose, encore et encore, parce que nous voulons sauver nos vies. La Turquie, la Grèce, non. Nous allons en Allemagne, ou en Autriche.”

Ces tensions dans les îles grecques font craindre d’autres résistances face à l’accord du 20 mars, décrié par les ONG.

L’Union Européenne prévoit d’envoyer plusieurs centaines de policiers et de fonctionnaires de l’immigration en Grèce pendant le week-end pour organiser les premiers retours en Turquie.

Ces retours sont censés diminuer le flux des migrants, qui sont estimés à plus d’un million depuis l’an dernier.

Même si le rythme des arrivées a baissé, plus de 1.900 personnes ont franchi la mer entre la Turquie et la Grèce depuis le début de la semaine, portant à 5.622 le nombre de nouveaux arrivants recensés depuis le 20 mars.

Source : Euronews

 

Le permis de construire de la mosquée turque à Quimper refusé pour la deuxième fois

ob_77c16a_2016-04-01-mosquee-008.JPG

Pour la deuxième fois, le permis de construire de la mosquée turque à Quimper a été refusé. Le premier refus avait signé le 28 août 2014.

Depuis plusieurs années il y a deux mosquées à Quimper. L'une au bourg de Penhars, juste à côté de l'église Ste-Claire. L'autre, la mosquée turque, est à la sortie de Quimper, route de Douarnenez. Un ancien site industriel qui a besoin d'être rénové.

La salle de prière actuelle est une ancienne salle d'usine. Le souhait de la communauté est de construire sur le site une vraie mosquée. Après un premier refus du permis de construire, le président Mehmet Ylmaz avait déposé un deuxième projet le 5 mars 2015.

Le 12 octobre 2015, Penhars Infos annonçait que le maire de Quimper, Ludovic Jolivet assurait qu'il signerait ce permis de construire si les règles d'urbanisme étaient respectées. La décision a été prise cette semaine : la réponse est non.

Penhars Infos n'a pas pu prendre connaissance des motifs officiels du refus. Ici on parle des " raisons de sécurité " et là d'intégration paysagère " et refus d'un " dôme en cuivre ". A suivre...

Source : Penhars-info

Grèce: une loi pour renvoyer les migrants

Le Parlement grec a adopté vendredi soir une loi qui ouvre la voie au renvoi vers la Turquie des migrants arrivés en Grèce, dans le cadre de l'accord controversé UE-Turquie visant à endiguer le flux migratoire vers l'Europe. "La loi a été adoptée sur le principe par la majorité de 169 députés sur 276 présents", a indiqué le président de séance, Tassos Kourakis. La plupart des députés de la majorité gouvernementale alliant la gauche Syriza à la droite souverainiste Anel, ainsi que des députés des deux partis d'opposition, le Pasok (socialiste) et le Potami (centriste), ont voté en faveur du texte.

Le principal parti d'opposition, la Nouvelle-Démocratie, a voté contre le principe de la loi mais en faveur des dispositions concernant l'application de l'accord UE-Turquie. Le parti communiste et le parti néonazi Aube doré ont voté contre.
Le texte, comptant 100 pages et comprenant 87 articles, a été adopté en procédure d'urgence à trois jours du premier renvoi en Turquie, lundi, de migrants arrivés en Grèce après le 20 mars, date de la mise en oeuvre de l'accord. Celui-ci prévoit le renvoi de Grèce en Turquie des migrants, y compris les demandeurs d'asile syriens, en échange de la "réinstallation" dans l'UE depuis la Turquie d'un Syrien pour chaque compatriote renvoyé, dans la limite maximale de 72.000 places.

Un renforcement des services d'asile 

"Des préparatifs sont en cours pour assurer que les renvois des personnes dont la demande d'asile avait été jugée irrecevable et pour ceux qui n'ont pas demandé de protection puissent commencer le 4 avril", a indiqué vendredi à Bruxelles Mina Andreeva, porte-parole de la Commission européenne, lors d'un point de presse. L'objectif de la loi est d'une part d'introduire dans le droit grec une directive européenne qui permet, sous certaines conditions, le renvoi des migrants à un pays tiers, en l'occurrence la Turquie.

La loi prévoit d'autre part le renforcement des services d'asile, qui doivent désormais gérer des demandes d'asile de milliers de migrants arrivés sur les îles en Egée après le 20 mars mais aussi de ceux qui étaient bloqués en Grèce avant cette date en raison de la fermeture des frontières par de nombreux pays européens.
La Grèce compte actuellement plus de 52.000 migrants sur son territoire. Face aux critiques sur l'accord formulées par l'ONU et de nombreux défenseurs des droits de l'homme, le ministre de l'Immigration Yannis Mouzalas a indiqué que le texte prévoit une procédure rapide exceptionnelle de 15 jours pour l'examen des demandes, et "respecte la convention internationale de Genève" de 1951 sur la protection de réfugiés.

Source : Le Figaro

Attentats de Bruxelles: l'homme qui aurait fourni des faux papiers sera extradé vers la Belgique

a4be1ed74647ef9fc4c071e-1459523892.jpg

La justice italienne a autorisé vendredi l'extradition vers la Belgique de l'Algérien Djamal Eddine Ouali, arrêté il y a six jours et soupçonné d'appartenir à un réseau de faussaires ayant fabriqué des documents utilisés par certains auteurs présumés des attentats de Paris et probablement aussi de Bruxelles.

La Cour d'appel de Salerne (sud de l'Italie), où l'homme a été arrêté samedi dernier en vertu d'un mandat d'arrêt européen, a décidé qu'il sera extradé vers la Belgique dans un délai de dix jours, selon l'agence AGI.

Le suspect, âgé de 40 ans, a été appréhendé lors d'un raid antiterroriste à Bellizzi. Un mandat d'arrêt européen avait été émis par la Belgique à son encontre pour participation à une organisation criminelle liée à l'immigration clandestine et produisant de faux papiers.

Selon l'agence Ansa, l'homme aurait fourni de faux papiers à Najim Laachroui, l'un des kamikazes de l'aéroport de Bruxelles National, à Salah Abdeslam et à Mohamed Belkaïd, un autre suspect lié aux attentats de Paris et tué à Forest lors de l'opération policière du 15 mars.

Les autorités de Salerne avaient été alertées lorsque Djamal Eddine Ouali a introduit une demande de permis de séjour dans le bureau d'immigration local. Elles ont alors fait le lien avec les recherches belges entamées à son encontre le 6 janvier. Son identité avait également fait surface lors de perquisitions menées dans un repaire de faussaires en octobre 2015 à Saint-Gilles.

Source : Rtbf.be

Gambie: Jammeh accuse l'occident de terroriste et annonce un projet de loi pour l'islamisation de l'État

pix_1459510002e112642_1.jpg

Bientôt L'État gambien portera le nom de République Islamique de la Gambie. Yaya Jammeh Rechercher Yaya Jammeh qui l’avait annoncé il y a quelques semaines à déclaré hier qu'un projet de loi sera déposé bientôt dans ce sens. Le président gambien qui a aussi abordé la question du terrorisme a porté des accusations sur l'occident.

La Gambie Rechercher Gambie va sous peu passer au statut de République islamique. C’est le très puisant président du pays qui la fait savoir Jeudi, lors de la séance d’ouverture du Parlement, le président Gambien.

« La Gambie Rechercher Gambie est une République islamique, et un projet de loi sera bientôt déposé devant l’Assemblée nationale pour commencer le processus de mise en œuvre. (…). Pour cependant nous musulmans, nous serons gouvernés par la loi devinée par « charia », basé sur le Coran « , a déclaré Yaya Jammeh Rechercher Yaya Jammeh devant ses députés. Et d’ajouter que le passage à un Etat islamique est d’autant plus fondé que « la Gambie Rechercher Gambie est le seul pays où vous pouvez trouver le vrai islam ».

Toutefois, Yaya Jammeh Rechercher Yaya Jammeh qui décrit la Gambie Rechercher Gambie « comme le seul pays où l’on peut travailler dans les rues librement sans distinction de religion », précise que « la déclaration (de l’Etat islamique) ne signifie pas que les autres religions seront supprimées, car il n’y a pas de contrainte en religion tel qu’il est consacré dans le Saint Coran».

Mieux, il affirme : « Nous n’interdisons pas d’autres religions, comme l’islam est tolérant et la religion est privée ».

Abordant la question du terrorisme il dira que ce sont les occidentaux qui créent les groupes terroristes.

«L’Occident est responsable de la création des différents groupes terroristes qui font des ravages dans diverses parties du monde. (…). Mais les terroristes savent que la Gambie Rechercher Gambie est une zone interdite pour eux, parce que nous ne croyons pas au terrorisme. Ils ne viendront pas ici car ils savent que nous allons les renvoyer dans leur pays d’origine, où ils sont les plus recherchés.

En rapport avec ces arrestations, la Mission Ahmadiyya au Ghana a pris ses distances d'avec les 13 Pakistanais arrêtés. Ahmed Anderson, le Secrétaire général de la mission musulmane a déclaré à la radio Joy Fm à Accra n’avoir aucune information liée au séjour des personnes qui sont arrêtées dans le pays.

Sidy Djimby Ndao

Source : Koaci.com

 

La Belgique durcit drastiquement ses conditions d’accueil

frontiere_belgecafp.jpg

Après les attentats de Bruxelles, le gouvernement belge a choisi de prendre des mesures pour limiter l’entrée de migrants sur son sol.

Pour de nombreux observateurs, le texte adopté par le gouvernement belge sur la nouvelle politique d’accueil des étrangers pourrait faire du pays un des plus restrictifs en matière d’immigration. Les autorités ont, en effet, choisi d’adopter des mesures drastiques après les attentats qui ont fait 32 morts à Bruxelles.

Tout d’abord, les étrangers qui souhaitent s’installer en Belgique ou renouveler leur titre de séjour devront signer un document attestant de leur volonté de s’intégrer. Le texte comporte notamment une série d’affirmations que l’arrivant devra approuver. Parmi elles, le refus du terrorisme, l’interdiction des mariages forcés, ou encore la nécessité d’élever ses enfants.

 « Je comprends et j’accepte que, dans ce pays, l’usage de la violence contre une autre personne, contre une épouse ou des enfants, soit punissable» pourra par exemple lire le requérant dans le texte qui lui sera présenté. Les conditions d’accès seront également durcies. L’Office des étrangers vérifiera la connaissance d’au moins une des langues nationales, le passé judiciaire, la formation, l’activité, et le suivi ou non d’un parcours d’intégration.

Le demandeur est également encouragé à « pourvoir lui-même à ses besoins » sous peine de voir son titre de séjour retiré. Ces mesures concerneront 80% des étrangers- les étudiants ou les ressortissants de l’UE n’étant pas concernés- et devraient entrer en vigueur à la fin de l’année. 

Source : Valeurs actuelles