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dimanche, 03 avril 2016

Syrie: un charnier de 42 victimes de Daesh découvert à Palmyre

Un charnier contenant les cadavres de 42 civils et militaires exécutés par Daesh a été découvert dans la ville syrienne de Palmyre reconquise par l’armée syrienne et l’aviation russe fin mars.

« L’armée a découvert c evendredi un charnier comprenant les restes humains de 24 civils, dont trois enfants, et de 18 militaires », a précisé la source syrienne à l’AFP.

Selon elle, les victimes, « des soldats et miliciens pro-régime ainsi que des membres de leurs familles », ont été soit « décapitées », soit « fusillées » par les jihadistes qui ont contrôlé la ville pendant dix mois.

Leurs dépouilles « ont été transportées vers l’hôpital militaire de Homs et certaines ont été identifiées », a-t-elle ajouté.

La cité, surnommée « la Perle du désert », est connue dans le monde entier pour ses trésors archéologiques inestimables dont une partie ont été détruits par le groupe terroriste.

« Au moins 280 morts durant l’occupation de Daesh »

D’après la source militaire et l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), il s’agit de dépouilles d’officiers et de membres de leurs familles exécutés par le groupe extrémiste après l’entrée en mai 2015 de Daesh dans la ville.

« Daesh a exécuté en totalité au moins 280 personnes durant son occupation de Palmyre », a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.

Malgré les horreurs de la guerre en Syrie qui a fait plus de 270.000 morts depuis mars 2011, les annonces de découvertes de charniers sont rares dans ce pays.

Source : Boulevard Voltaire

Projet d'attentat déjoué en France: un troisième homme inculpé en Belgique

Un troisième homme a été inculpé en Belgique pour « participation aux activités d’un groupe terroriste » dans le cadre de l’enquête sur un projet d’attentat « imminent » déjoué en France, a annoncé samedi le parquet fédéral belge.

« Dans le cadre de l’enquête ayant conduit à l’arrestation du nommé Reda Kriket » le 24 mars en banlieue parisienne, principal suspect dans cette affaire, un juge d’instruction spécialisé en matière de terrorisme a inculpé et incarcéré vendredi « le nommé Y. A., né le 4 mai 1982, de nationalité belge », a indiqué le parquet dans un communiqué, sans autre précision.

Le parquet avait déjà annoncé le 26 mars l’inculpation en Belgique de Rabah N. dans le cadre de cette affaire, distincte des attentats de Bruxelles, puis celle d’Abderamane A., arrêté à Bruxelles le 25 mars. 

Un projet d’attentat « massif » et « imminent »

Reda Kriket, un Français de 34 ans, a été mis en examen mercredi pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste criminelle par un juge parisien, à l’issue de six jours de garde à vue. Déjà condamné en Belgique dans une affaire de terrorisme et soupçonné d’avoir séjourné dans les rangs de Daesh en Syrie, Reda Kriket avait été arrêté le 24 mars en région parisienne.

Dans sa planque, située à Argenteuil, les policiers avaient découvert des fusils d’assaut, des armes de poing et des explosifs, dont du TATP prêt à l’emploi, l’explosif artisanal prisé par les jihadistes de Daesh. Cependant, « aucun cible précise projetée n’a pu être identifiée » à ce stade des investigations, a précisé le procureur François Molins. Jeudi, Manuel Valls a confirmé que ce projet d’attentat sur le sol français était « massif » et « imminent ».

Source : Boulevard Voltaire 

Belgique: heurts entre jeunes manifestants et forces de l'ordre à Molenbeek

Situation tendue ce samedi en fin d’après-midi dans la commune bruxelloise de Molenbeek, en Belgique. De nombreux policiers avaient été déployés sur place en début d’après-midi quand des jeunes s’en sont pris aux forces de l’ordre.

La manifestation à l’appel du groupuscule français d’extrême droite Génération identitaire, qui avait été interdite par les autorités pour des raisons de sécurité, n’a pas eu lieu. Mais c’est une contre-manifestation qui a quelque peu dégénéré en milieu d’après-midi. Plusieurs centaines jeunes du quartier se sont donné rendez-vous au cœur de Molenbeek et certains sont allés au conflit avec les forces de l’ordre, notamment en leur jetant du mobilier urbain.

La situation s’est particulièrement tendue en fin d’après-midi peu après 16h30. Un véhicule de type A1 a délibérément foncé sur les forces de l’ordre. A son bord, entre deux et trois personnes. Les policiers ont tenté d’interpeller ce véhicule lorsqu’il fonçait sur leur barrage, sans succès. Cette voiture a alors continué sa route renversant au passage une femme, grièvement blessée. Elle est ce soir dans un état critique, selon les autorités. Selon nos informations, l’un des occupants, un jeune de Molenbeek, a été interpellé.

« Situation compliquée »

Samedi soir, la police a annoncéavoir procédé à une centaine d’interpellations.

Ces échauffourées qui « témoignent de la situation compliquée depuis les attentats » de Paris et de Bruxelles, a réagi auprès de BFMTV Sarah Turine, l’adjointe au maire de Molenbeek. 

« La police était là en nombre et a permis d’éviter que des fascistes se rendent sur la place communale. Mais il y a eu ce mix entre une présence très importante de policiers, présence très importante de journalistes, et des jeunes qui étaient là et qui voulaient voir si des fascistes allaient arriver ou pas », a-t-elle encore commenté. « Ce mix a quand même créé à un certain moment quelques tensions, mais le principal c’est que les fascistes n’ont pas pu arriver jusqu’ici. »

Source : Boulevard Voltaire

L'aéroport de Bruxelles est-il infiltré par des islamistes?

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Vincent Gilles, le président du syndicat de police belge SLFP, déclare :

« Mes collègues sont formels : dans le personnel bagagiste, pas mal d'agents ont acclamé les attentats (de novembre) de Paris »

Plusieurs membres du personnel ont un passé judiciaire lourd, « souvent pour des faits criminels graves».

Une source policière avance le chiffre de « cinquante sympathisants de l'État islamique [...] disposant d'un badge de sécurité ».

Pour le syndicat SLFP, « il est évident que les terroristes ont bénéficié de l'aide de personnes qui ont fait du repérage avant de passer à l'action ».

Source : Le salon beige

100 Molenbeek en France ?

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Pauvre Patrick Kanner ! Ses amis de gauche Cambadélis ou Dray ont crié haro sur le baudet qui osait, ministre de la Ville, faire un bilan involontairement peu flatteur de la politique clientéliste et communautariste menée notamment par le PS en France depuis des décennies. Il y aurait une centaine de « Molenbeek » potentiels dans notre pays. En fait, le nombre avancé est modéré par rapport à celui des quartiers (751 zones urbaines sensibles, puis 1.300 quartiers prioritaires répartis sur 700 communes) qui font l’objet d’une politique de discrimination positive. Il correspond à peu près aux zones de sécurité prioritaires qui sont 80. L’adjectif « potentiel » est prudent puisqu’il souligne le caractère de constat objectif en évitant, comme on dit, de « stigmatiser ». Un « Molenbeek » potentiel est un ensemble urbain important par la densité de population, qui concentre de la pauvreté et du chômage, est investi par des réseaux mafieux liés à la drogue et où règne un ultra-communautarisme, terreau de l’endoctrinement salafiste. Le ministre conclut de façon positive en affirmant qu’en France, l’État « prend le taureau par les cornes », c’est-à-dire empêche par son action que le potentiel ne devienne réel. Ce discours a été approuvé par Manuel Valls mais aussitôt critiqué par des élus et aussi par des journalistes, comme par hasard. C’est ainsi qu’Hervé Gattegno, chevalier servant de l’aveuglement politiquement correct, n’hésite pas à présenter la comparaison comme « fausse et un peu absurde », qui « agite des fantasmes », « simpliste », pour tout dire. Il est vrai que quand on est chargé d’endormir la population, les doses de soporifique dans le climat actuel doivent être fortement augmentées (BFM, Gattegno/Kanner).

Un vrai politique doit s’abstraire de cette soumission. Il doit être lucide et volontaire. Ainsi, l’existence de quartiers où se concentre une immigration africaine et musulmane ne doit pas seulement être vue sous l’angle du logement, de l’école, du chômage et des services publics. L’ANRU, les ZEP, les zones franches, les équipements publics et l’aide aux associations ont déversé des milliards d’euros. Peut-être cet effort permet-il d’éviter de passer du Molenbeek potentiel au réel. Ces secteurs ont aussi fait l’objet d’une augmentation des moyens en matière de sécurité. Mais l’action publique ne peut nier les deux dangers qui sont souvent très présents et qu’elle est impuissante à éteindre : la drogue dont le trafic joue un rôle économique, et l’intégrisme religieux qui est un poison social. Certains ont pu penser que l’une et l’autre pouvaient contribuer à calmer ces quartiers turbulents à condition de ne pas y regarder de trop près. Le passage de la délinquance au djihadisme montre, au contraire, que le mélange des deux est explosif dès lors qu’un détonateur extérieur existe : le réseau terroriste doté d’un territoire et d’une stratégie.

Il faut donc agir à la source en écrasant les sanctuaires islamistes qui se sont constitués, en Syrie et en Irak, notamment, et en interdisant toute forme d’aide étrangère en hommes ou en argent en faveur des associations salafistes. L’immigration musulmane présente un écart culturel beaucoup plus important que les immigrations européennes qui l’ont précédée. Cette différence crée une séparation et une friction entre les comportements. Elle rend l’assimilation, nécessaire à la cohésion d’une nation, plus difficile. Elle tend à fracturer les codes, et quand s’y ajoute la culture de la repentance coloniale et de la frustration identitaire, elle devient le terreau de l’islamisme, voire du terrorisme. La similitude d’origine des auteurs des attentats de France et de Belgique saute aux yeux. Il est donc plus que jamais nécessaire de limiter l’immigration aux besoins économiques, bien faibles dans notre pays, et de l’encadrer par des quotas. Il est aussi nécessaire de rendre l’acquisition de la nationalité française plus difficile afin de faciliter l’expulsion des indésirables. Poursuivre le rêve d’une intégration à coups de milliards et de démagogie relève, en revanche, d’un aveuglement suicidaire.

Christian Vanneste

Source : Boulevard Voltaire

 

Le hamster : la dernière arme fatale contre la déradicalisation

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Ils ont la haine de l’Occident, vomissent les mécréants ; ils rêvent, quand ils ne s’y sont pas déjà entraînés, de mettre en pratique « tout ce que les universités théologiques enseignent », à savoir « le droit canon appliqué par Daech », comme l’avouait Tareq Oubrou, le 6 novembre 2015 en réponse à Jean-Jacques Bourdin lui demandant si le terrorisme avait quelque chose à voir avec l’islam ; ils sont à des années-lumière de l’angélisme des enfants de chœur; ils espèrent mourir en martyr en tuant le plus de « kouffars » possible. Ce sont les prisonniers radicalisés. Et quelles sont les idées de l’État pour les déradicaliser ?

Les détenus ont été invités à caresser… un hamster ! C’est ce qu’on lit dans le dernier numéro du Canard enchaîné. Mais attention, il faut en même temps le regarder dans les yeux. Qui ça ? Le hamster, pas le canard… Sinon, le but recherché risque de ne pas fonctionner ? Combien de fois par jour, pendant combien de temps ? À la prison, gageons qu’il n’y a pas que les matons qui se tapent sur le bidon. En attendant, Jean-François Forget, un responsable syndical, tempête. Le hamster déradicalisant, faudrait pas prendre les gens pour des c… ! D’ailleurs, stoppée net, l’expérience mamours au hamster. Il a dû mourir d’un trop-plein de caresses. C’est que c’est fragile, ces petites bêtes-là…

Pas banal, non plus : une jeune femme, très inspirée, a proposé aux djihadistes « un travail photographique sur le corps pour [qu’ils] entament une réflexion sur eux-mêmes ». M’aimé-je un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout ? Expérience d’enfer, pour des types qui n’ont qu’une envie : réduire le corps des autres à néant. « On est assez paumé et on navigue à vue », déclare un cadre pénitentiaire. Tu m’étonnes ! D’ailleurs, stoppée net aussi, la séance photo. Un plan de lutte antiterroriste (PLAT) qui prête à la rigolade et tombe, comme son nom l’indique, ça la fiche un peu mal…

Disons-le tout net : déradicaliser, on ne sait pas faire. Parce que les multiples acteurs travaillant dans ce secteur veulent à tout prix utiliser des méthodes complètement inadaptées à l’état d’esprit d’un criminel ou d’un criminel en puissance. Ils s’obstinent à vouloir traiter ces individus sous emprise idéologique comme si leurs désirs relevaient d’une simple passade. Ils les traitent comme eux-mêmes aimeraient l’être dans leur situation. Le problème ? Ils projettent leurs propres émotions au lieu de faire preuve d’empathie. Pire : « Il ne sert à rien d’être normatif avec ce genre de public (sic !). On n’essaie pas de leur fournir une bonne version de l’islam ou de la République », l’expliquait, à Libération, en janvier 2015, le secrétaire de l’Association dialogues citoyens. « Ils ont le droit de penser ce qu’ils pensent […] », dit une autre. Le plus drôle ? « Le problème, c’est que les personne radicalisées ne font confiance ni aux agents de l’Etat, ni aux représentants de l’islam », déclare un universitaire dans Le Canard enchaîné précité. Alors, pensez, à un hamster…

Mais en dépit de toutes les délirantes et dispendieuses expériences constatées et la quasi-nullité de leurs effets, une autre « médiation animale » sera mise en place. Avec quoi, cette fois ? On est pressé de le savoir. Après le hamster, un cochon d’Inde, peut-être…

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Projet de loi antiterroriste

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Alors que l’on s’achemine vers la dernière année d’un quinquennat qui aura été marqué par le recul, sur tous les fronts, de la France, un texte important va occuper la une de nombreux médias. Après celui relatif à la réforme constitutionnelle, projet mort-né d’un président de la République incapable de le porter à son terme, le dispositif « renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement » va être, dans les prochaines semaines, examiné par nos parlementaires. Annoncé comme un axe important de la lutte antiterroriste voulue par le gouvernement, ce projet de loi, pourtant minimaliste s’il s’agit de protéger un pays « en guerre », fait déjà l’objet d’attaques multiples. Mais quels sont les objectifs de cette loi ? Tout d’abord, « renforcer l’efficacité de la lutte contre la criminalité organisée, et notamment le terrorisme ». Ensuite, faciliter « le témoignage, élément clé du démantèlement [des] réseaux criminels ». Enfin, renforcer « l’enquête et les contrôles administratifs en cas de menace terroriste ». Rien de bien choquant finalement, lorsque l’on connaît, comme c’est le cas actuellement, des attaques terroristes meurtrières et de grande ampleur. Pourtant, associations, ONG, certaines personnalités politiques et certaines corporations sont, d’ores et déjà, vent debout contre ce qu’ils appellent « l’émergence d’un État policier ».

Cela a commencé, il y plusieurs semaines, avec l’organisation de manifestations contre les violences policières. Il y a eu ensuite la campagne du Défenseur des droits qui (à l’insu de son plein gré ?) posa le principe d’une police raciste et xénophobe. Il y a maintenant la récupération, par les médias, des violences qui entourent malheureusement certaines manifestations. Médias qui, soit dit en passant, furent bien silencieux lorsqu’il s’agissait des participants à la Manif pour tous, brutalement interpellés et placés en garde à vue. Enfin, il y a maintenant les campagnes médiatiques d’hommes de loi, qui n’ont pas de mots assez durs pour critiquer la future « réforme pénale liberticide ». En tête de ces derniers, le bâtonnier de Paris, qui déclarait récemment : « En l’état actuel du texte, la France peut basculer dans la dictature en une semaine. Ce n’est pas acceptable. » Bien malin, en l’état actuel des choses, qui peut prétendre ce que permettra ou pas ce texte. En revanche, on a pu observer, en quelques heures, le basculement de notre pays dans l’horreur d’une guerre menée à coups de kalachnikov et d’explosifs. Une fois encore va se poser l’éternelle question : jusqu’où est-on prêt à aller pour défendre notre pays des attaques islamistes dont il a fait et fera l’objet ? Sans doute la vision d’un policier n’est-elle pas celle d’un avocat, quoi de plus normal, mais face à la menace, des mesures fortes s’imposent.

Ne donnons pas à Daech, qui a fait de l’Europe un de ses champs de bataille, l’occasion de remporter une nouvelle victoire à cause de nos divisions et de nos atermoiements.

Olivier Damien

Source : Boulevard Voltaire

 

Feu vert du préfet des Alpes-Maritimes pour l’ouverture de l’Institut Niçois Ennour

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Une très bonne nouvelle pour les musulmans de Nice. Le préfet des Alpes-Maritimes Adolphe Colrat vient de donner son feu vert (sous certaines conditions qui semblent être remplies) pour l’ouverture de l’Institut Niçois Ennour située dans le quartier de La Plaine.

«L’ouverture d’un tel équipement, attendu depuis des années, serait à l’évidence un signe de reconnaissance, de valorisation et de fierté pour les Niçois de confession musulmane, dans un contexte reconnu de manque dans l’ouest de la ville de lieux de culte adaptés, modernes et dignes», indique le préfet dans un communiqué.

TANT QUE JE SERAI MAIRE LE CENTRE ENNOUR N’OUVRIRA PAS

Le maire de Nice Christian Estrosi s’était opposé dès 2012 à ce projet. « Tant que je serai maire, le centre Ennour n’ouvrira pas », avait-t-il promis. Un an plus tard, une délibération posant le principe de réalisation d’une crèche dans les locaux du Centre est adoptée par le Conseil Municipal (Déclaration d’Utilité Publique).

Fin février, le commissaire enquêteur, chargé du rapport sur la DUP a émis un avis favorable à la réalisation d’une crèche en lieu et place de la mosquée. Ce rapport ouvrait tout simplement la voie à l’expropriation de la mosquée déjà prête pour accueillir les fidèles.

CHRISTIAN ESTROSI DÉNONCE UNE « MOSQUÉE SAOUDIENNE » A NICE

Le préfet a assorti sa décision de deux conditions, la première que la mosquée «ne dépende en aucune façon d’une influence étrangère,» et «que sa gouvernance s’inscrive clairement dans le cadre de la loi de 1905, en y associant la collégialité représentative du culte musulman à Nice et dans le département». Deux conditions qui semblent être remplies puisque l’association gestionnaire a toujours clamé son indépendance.

Le maire continue cependant d’agiter l’épouvantail du « financement étranger » de la mosquée, allant jusqu’à affirmer », qu’une « mosquée à Nice est sous contrôle saoudien ».

On se réjouit lorsque Christian Estrosi gémit.

Source : Des domes et des minarets

 

Ouverture d’une mosquée dans la Plaine du Var à Nice : Les familles niçoises ont besoin d’une crèche, pas d’une mosquée

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Le Préfet des Alpes-Maritimes a donné son feu vert à l’ouverture d’une mosquée dans la Plaine du Var, projet concurrent de celui soutenu par Christian Estrosi, maire de Nice, qui souhaite ériger au même endroit un pôle petite enfance, dont une crèche, pour offrir un équipement adapté aux besoins des familles attendues dans cet espace en fort développement.

Alors que les Niçois avaient exprimé leur refus de voir s’ouvrir une mosquée, je déplore que le Préfet des Alpes-Maritimes, au nom du gouvernement, n’ait pas pris en compte la voix des habitants.

Je tiens à assurer Christian Estrosi de mon total soutien et je m’oppose fermement à l’ouverture de cette structure située en plein cœur de l’Opération d’Intérêt National. Les familles niçoises ont besoin d’une crèche, pas d’une mosquée.

Alors que la France est en état d’urgence et fait face à une menace terroriste d’une ampleur inégalée, cette affaire témoigne, à nouveau, du double langage tenu par le gouvernement en direction des communautés religieuses et du communautarisme, dans un objectif politicien. En effet, la condition imposée par la décision préfectorale d’une absence d’influence étrangère est un aveuglant trompe-l’œil, lorsque l’on considère l’origine des fonds qui ont servi au financement de cette structure. Comment cette mosquée, érigée grâce à des fonds privés saoudiens, pourrait-elle effectivement s’exonérer de l’influence de son bienveillant donateur ?

Dès lors que les passerelles entre communautarisme et radicalisation s’effectuent de plus en plus naturellement et qu’il existe un risque manifeste d’influence étrangère sur ce projet de mosquée, je demande au Premier ministre, Manuel Valls, de se saisir sans plus attendre de ce dossier préoccupant et de privilégier le projet d’intérêt général porté par la mairie de Nice.

Le combat contre le communautarisme et pour une laïcité exigeante est un défi majeur pour lequel nous ne pouvons plus tolérer aucune faiblesse.

Source : le site d'Eric Ciotti

Manifestations à Molenbeek: 32 interpellations et 2 arrestations

La bourgmestre de Molenbeek a salué le travail des policiers, mais aussi des «éducateurs et des gardiens de la paix» de la commune qui ont bien géré les tensions.

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La police a procédé à 32 interpellation et deux arrestations samedi sur le territoire de Molenbeek-Saint-Jean, a indiqué en soirée la bourgmestre Françoise Schepmans (MR).

Mme Schepmans a salué le travail des policiers, mais aussi des «éducateurs et des gardiens de la paix» de la commune qui ont bien géré la tension grâce à «un excellent travail préventif».

« Un acte scandaleux »

Elle a par contre déploré l’acte «scandaleux» commis par un homme qui a forcé un barrage de police avec sa voiture et percuté une femme rue Fernand Brunfaut. Cette dame a été transportée à l’hôpital dans un état grave, mais ses jours ne seraient désormais plus en danger.

Le véhicule a pu être intercepté peu après et les deux personnes qui se trouvaient à son bord ont été arrêtées.

Tout rassemblement interdit

Le groupuscule d’extrême droite Génération Identitaire avait appelé à manifester sur la place communale de Molenbeek ce samedi. Mercredi après-midi, la bourgmestre avait pris un arrêté de police pour interdire tout rassemblement sur le territoire de la commune.

Dans le courant de l’après-midi, environ 400 personnes, principalement des jeunes et des riverains, se sont retrouvées devant le commissariat de police sur la place communale de Molenbeek et dans les rues avoisinantes. La station de métro Comte de Flandre a notamment été fermée sur ordre de police.

L’atmosphère a été particulièrement tendue, mais il n’y a pas eu «de casse» et les «incidents graves» ont pu être évités, à part celui impliquant un véhicule qui a forcé un barrage de police, a indiqué Mme Schepmans.

La situation était revenue au calme dans la commune vers 18h00.

Source : Lesoir.be

Trois mosquées de Béziers refusent de signer la charte de la mairie leur demandant de se désolidariser des islamistes

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La Charte proposée de bonne conduite signée par deux mosquées de Béziers, a été refusée par trois, dont la plus grande, c’est inquiétant. Les imams et les représentants des mosquées de Béziers doivent à ses yeux s’engager :

« à ne prêcher qu’en français et en toutes circonstances » ;
« à ne faire aucun appel public à la prière, notamment dans la rue, sous quelque forme que ce soit » ;
« à ne pas poursuivre d’activités et à entretenir des liens avec des associations ou des mosquées, en France ou à l’étranger, appartenant aux courants les plus extrêmistes salafiste et Frères musulmans » ;
« à ne pas diffuser les discours ou faire la promotion des cheikhs ou «savants» saoudiens wahhabites, des cheikhs des Frères musulmans de tous les pays » ;
« à ne pas promouvoir les textes et livres qui prescrivent le jihad ou la peine de mort pour, entre autres, les apostats, les athées ou les homosexuels » ;
« à ne recevoir aucun financement d’un Etat étranger, d’une collectivité d’un Etat étranger ou d’une association étrangère ».

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Source : islamisation.fr

 

 

 

Forte opposition à la construction d’une grande mosquée en Italie

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Est en projet dans une ville de 20.000 habitants seulement, Umbertide, sise dans la région de Ombrie, à quelques kilomètres d’Assise, une mosquée qui deviendrait la troisième plus grande mosquée d’Italie après Rome et Turin. Plus de 1000 m2, un minaret pour appeler à la prière, un local culturel, « la population d’Umbertide ne veut pas de cet édifice et une des préoccupations les plus importantes concerne la sécurité. » explique le conseiller régional de la Ligue du Nord, Valerio Mancini.

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Ce projet soutenu par le premier magistrat de la ville, le maire de gauche Marco Locchi, provoque donc de fortes répugnances dans les rangs de l’opposition municipale et régionale. Voulue avec l’excuse que cela constitue « le processus naturel d’intégration lié à un centre récréatif et culturel », cette construction ne reçoit pas l’aval de la population : « C’est une claque à notre culture catholique et à notre histoire, caractérisée par une attitude d’accueil et d’ouverture, mais cette fois-ci la coupe est pleine «  dénonce l’autre opposant au projet, Marco Vinicio Guasticchi, pourtant du même Parti Démocrate que le maire.

Comme quoi, même parmi les beni-oui-oui de la gauche bien-pensante, l’implantation de l’islam dans nos pays d’anciennes civilisations chrétiennes commence à devenir un problème à combattre.

Francesca de Villasmundo