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lundi, 04 avril 2016

Feux de voitures en série à Compiègne

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Est-ce un hasard ou un acte intentionnel ? Après l’incendie de la voiture qui a mis le feu à la porte de la salle Tainturier à Compiègne, la voiture de l’adjoint au maire, Nicolas Leday, a été la proie des flammes, ce lundi matin, rue Saint-Joseph.

Il était 6 h 55 quand les riverains ont entendu une première explosion. Plusieurs détonations ont suivi, le réservoir d’essence a explosé, le carburant enflammé se répandant sur la chaussée pour embraser une autre voiture. Le feu a fait fondre deux compteurs de gaz et a fragilisé un poteau téléphonique en bois. En l’espace de deux jours, au total, quatre voitures ont été incendiées : celle de la salle Tainturier, une deuxième dans le quartier du Puy-du-Roy dimanche et celles de la rue Saint-Joseph ce matin.

Source : Le Parisien

Les sept Églises et l’islam conquérant

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L’actualité est aussi liturgique. En ce dimanche de Quasimodo, on a donné lecture de l’Apocalypse de saint Jean où il s’adresse de Patmos à ses frères des sept Églises, dans l’ordre alphabétique Éphèse, Laodicée, Pergame, Philadelphie, Sardes, Smyrne, Thyatire. Elles étaient toutes incluses dans un quadrilatère irrégulier dont le plus grand côté fait à peu près trois cents kilomètres de long. Aujourd’hui, il ne reste rien des Églises d’Asie Mineure, du Maghreb ni de Libye, et celles d’Égypte, de Syrie et de Mésopotamie se vident à vitesse grand V.

L’islam est conquérant et, à terme, éradicateur. Longtemps, le royaume de France fut le protecteur attitré des chrétientés d’Orient, et comme il était puissant, elles furent tolérées tout en étant soumises. Le parti socialiste national Baas théorisé par le chrétien Michel Aflak leur permit de survivre un peu, mais la politique anglo-saxonne favorisant l’islam confessionnel radical, et conquérant à nouveau avec ses confréries, ses fanatiques, ses terroristes, a mis un terme à ce sursis.

La question est maintenant de savoir ce qui va se passer en Europe. Au Kosovo, dans le Sandjak, en Bosnie, en Albanie, partout les États-Unis ont favorisé l’installation de pouvoirs musulmans. L’Union européenne, à la botte des États-Unis et de l’OTAN, s’ouvre à l’invasion des migrants, lesquels – c’est amusant – passent par Smyrne, qui fut l’une des sept Églises, et par Chios, où se perpétra au dix-neuvième siècle l’un des plus retentissants massacres de chrétiens par la Sublime Porte.

On compare souvent l’invasion actuelle de l’Europe aux grandes invasions : à tort. Elles furent beaucoup moins massives et rapides, et les envahisseurs s’acculturèrent à la proie qu’ils convoitaient parce qu’ils étaient assimilables. L’actuelle invasion ressemble beaucoup plus à ce qui se passa au Proche-Orient au septième siècle : le sol et les villes furent peu ravagés, mais la civilisation fut balayée comme par une bombe à neutrons, et les populations soumises et changées de fond en comble. Telles sont les caractéristiques de l’islam conquérant. Et tant pis pour les sept Églises, et pour les autres.

Martin Peltier

Source : Boulevard Voltaire

Les ELCO : écoles d’intégration ou de désintégration ?

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Selon Le Midi libre, Jean-Pierre Grand, sénateur-maire de Castelnau, vient de dénoncer le dispositif ELCO (enseignement de langue et de culture d’origine), notamment en arabe : il refuse d’y allouer des locaux et des moyens. Un article de Boulevard Voltaire (5 mars 2015) avait déjà mis l’accent sur un rapport du Haut Conseil à l’intégration (HCI) de 2013, jeté dans quelque oubliette du ministère : le HCI soulignait les dérives possibles de ces enseignements, « susceptibles de renforcer les références communautaires », ajoutant que certains cours dispensés dans ce cadre s’apparentaient à des « catéchismes islamiques ». Il préconisait la suppression de ce dispositif. Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut le HCI qui creva.

Comme le rappelle le maire de Castelnau, à leur création, en 1970, les ELCO s’adressaient à « des enfants d’immigrés de première génération, censés retourner dans leur pays d’origine ». Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui, puisque ces enseignements concernent aussi des enfants qui ne sont pas locuteurs natifs de la langue concernée. Jean-Pierre Grand fantasme-t-il quand il s’interroge sur le « sérieux » et le « contrôle » de cet enseignement, sur ce « regroupement communautaire qui creuse un fossé entre les enfants » ou sur les « heurts jusque-là inconnus » entre écoliers ? Dans la conjoncture actuelle de migration, cette question devient encore plus brûlante.

La rectrice de l’académie de Montpellier précise que la raison d’être de cet enseignement « est de faire en sorte que les enfants issus de familles immigrées ne soient pas déracinés et puissent se projeter dans la culture française en établissant des passerelles avec leur passé ». Le maire juge, de son côté, que ce programme stigmatise au lieu d’intégrer. C’est tout là le problème : l’État doit-il favoriser la double culture ou l’intégration ? Et pour favoriser l’intégration, la meilleure solution est-elle d’entretenir la culture d’origine ?

Qu’on ne s’y méprenne pas : il ne s’agit pas d’interdire, chez les populations issues de l’immigration, toute référence à leur culture. Mais, si des traditions peuvent subsister quand elles ne sont pas contraires à nos valeurs fondamentales, il appartient à l’État de lever les obstacles à l’intégration. D’autant plus qu’il n’exerce pas de véritable contrôle sur les intervenants. Et pas seulement dans l’enseignement primaire ! Des dizaines de milliers d’élèves passent l’option arabe au baccalauréat, alors que seuls quelques milliers suivent des cours en lycée : faut-il en conclure que l’enseignement public est concurrencé par des mosquées ou des associations islamiques ? Et s’en réjouir ?

L’intégration des populations d’origine étrangère n’est pas chose facile – surtout quand nos dirigeants s’accommodent facilement du multiculturalisme. Il paraît que Najat Vallaud-Belkacem estime que les ELCO placent les élèves dans une « logique d’entre-soi » et envisagerait leur transformation en sections internationales. Ce serait une façon de les développer et de les officialiser. Dans le même temps, elle s’attaque à nos racines en anéantissant l’enseignement des langues anciennes au collège.
La France ne doit pas devenir un pays multiculturel : tous les Français, quelle que soit leur origine, sont avant tout des citoyens français qui doivent partager une même culture. Renoncer à cette ambition, c’est participer à la désintégration de la France.

Jean-Michel Léost

Source : Boulevard Voltaire

Alain Juppé a tort : il y a des dizaines de Molenbeek en France

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Patrick Kanner, ministre de la Ville, déclarait récemment dans un éclair de lucidité tardif : « Il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek. » Molenbeek, quartier bruxellois observé attentivement par l’ensemble des médias mondiaux depuis les attentats de Paris, a envoyé une partie non négligeable de ses jeunes habitants au djihad en Syrie. Le problème ne date d’ailleurs pas d’hier. La ville est scrutée depuis le début des années 2000 par les experts du renseignement. En matière de terrorisme islamiste, tous les chemins mènent à Molenbeek : de l’assassinat du commandant Massoud à l’explosion de la gare d’Atocha en Espagne, en passant par l’attentat raté du Thalys ou bien encore les derniers attentats parisiens et bruxellois.

Laboratoire d’un communautarisme effréné à la sauce wallonne, Molenbeek est aujourd’hui universellement reconnue comme l’ambassade de l’État islamique en Europe. Ils furent nombreux à alerter, à commencer par Arthur van Amerongen. Ils n’ont jamais été entendus. Certains continuent d’ailleurs à ignorer la situation, bouffis d’orgueil par leur supposée supériorité morale qui les conduit à vouloir toujours plus d’immigration et d’islamisation. Ils n’ont que des « valeurs » et pas de racines. Pour eux, point de différences entre la Belgique, la France, l’Espagne, l’Algérie ou le Congo. Nous serions tous des « citoyens du monde ». Ils ne comprennent pas que c’est là le retour de la barbarie des temps protohistoriques, où l’homme ne bâtissait pas et se contentait de vivre au jour le jour.

Sarah Turine, « échevine de la jeunesse, de la cohésion et prévention sociales et du dialogue interculturel à Molenbeek » (ça ne s’invente pas), comme l’indique sa biographie sur le réseau social Twitter, semble être restée bloquée dans une faille spatio-temporelle : les années 1980 en France, quand SOS Racisme était un organisme puissant de lobbying communautariste. Naïve, la jeune socialiste belge l’est. Obsédée par le « vivre ensemble », la jeune femme est fière de la politique menée dans sa ville. Hier, sa seule obsession était de diaboliser les jeunes qui entendaient manifester contre l’islamisme alors qu’au même moment, une « islamo-racaille » du cru renversait une femme au volant d’une voiture de sport, tout entiére convaincue de son impunité.

Molenbeek est un quartier de Non-Belgique, ou de Belgique hors la Belgique. Il existe des dizaines de quartiers de Non-France sur notre territoire national. Si Patrick Kanner commence à s’en apercevoir, sans pour autant en tirer les conclusions qui s’imposent, c’est-à-dire démissionner pour mise en danger du peuple de France, des hommes politiques de « droite » n’en sont même pas arrivés à ce stade.

Ainsi, le favori des sondages pour les élections primaires des Républicains, Alain Juppé, s’est insurgé contre la déclaration de monsieur Kanner. Pour l’édile bordelais, il serait caricatural de compter une centaine de « Molenbeek » potentiels en France. Le Justin Trudeau des maisons de retraite démontre une nouvelle fois qu’il est totalement à côté de la plaque en sous-estimant le danger islamiste en France ; mais aussi son corollaire, et souvent son antichambre, qu’est la vie parallèle mafieuse que mènent de nombreux quartiers. Toulouse, Marseille, Lyon, Nice, Grenoble, Sevran, Roubaix, Tourcoing… la liste est longue. Il existe une France hors la France qui vit de trafics et d’expédients, qui ne respecte pas nos lois et qui privilégie le Coran au Code civil. Après l’explosion de violence de 2005, elle s’est un peu plus repliée sur elle-même. C’est une Cocotte-Minute. Alain Juppé ne le comprend pas. Il n’est pas à la hauteur du Président qu’il aspire à devenir. Mais ça, nous le savions déjà.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

L’Armée syrienne aurait repris la ville de Al-Qaryatayn

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Une information très importante. La ville d’Al-Qaryatayn (gouvernorat de Homs), qui comptait un grand nombre de chrétiens, était tombée aux mains de l’État Islamique le 6 août dernier et soumise à une stricte application de la sharia. Beaucoup de chrétiens avaient pu fuir, d’autres, environ 250, furent fait prisonniers et contraints de payer la djizîa. L’État Islamique y rasa au bulldozer, à la fin du mois, le monastère de Saint-Élian. Militairement parlant, la reprise de Al-Qaryatayn est stratégique puisqu’elle permet de rouvrir les communications entre Damas et Homs. L’aviation russe a contribué à cette victoire des unités d’élite de l’Armée arabe syrienne et de sa propre aviation.

L’armée syrienne s’est emparée dimanche de la ville d’Al-Qaryatayn, l’un des derniers fiefs du groupe djihadiste État islamique (EI) dans le centre du pays, rapporte la télévision d’État […] Selon la télévision d’État, « l’armée, en coopération avec les forces supplétives, rétablit la sécurité dans la totalité de la ville d’Al-Qaryatayn après y avoir écrasé les derniers rassemblements des terroristes de Daech ».

Source : christianophobie.fr

Le Grand Remplacement est aussi à l’œuvre à Lyon

Le Grand Remplacement de la population de la France, une vue de l’esprit ? Un fantasme ? Un mythe ? Hélas pas. Le Grand Remplacement est une réalité. La preuve en images sur le marché forain Saint-Antoine-Célestins à Lyon.

Source : Novopress

L'Afrique Réelle N°76 - Avril 2016

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Numéro spécial : Le jihadisme en Afrique
 
- Les fronts du jihad africain
- Afrique de l’Ouest : islam arabo oriental contre islam africain
- Pourquoi le royaume saoudien soutient-il les fondamentalistes musulmans en Afrique comme ailleurs ?
- La subversion saoudo-wahhabite bute sur l’Algérie
- L’Algérie, cible principale d’Aqmi
- Le Maroc est-il menacé par l'islamisme ?
 
A travers la presse
Les Saoudiens vont-ils détruire le mausolée du prophète Mohamed ?
 
 
Editorial de Bernard Lugan :
 
Connaître le jihadisme africain pour mieux le combattre
 
Le jihadisme contemporain est l’héritier politique, doctrinal et spirituel, à la fois des Frères musulmans et du wahhabisme. Les premiers sont au pouvoir en Turquie, le second l’est en Arabie saoudite et au Qatar.
Depuis qu’ils ont été renversés par l’armée égyptienne, les Frères musulmans ne contrôlent plus en Afrique du Nord que la ville libyenne de Misrata d’où ils entretiennent le chaos avec l’appui de la Turquie. Quant aux wahhabites, ils sont à la manœuvre au sud du Sahara. 
 
Quatre mouvements jihadistes mènent des actions terroristes sur le continent africain. Il s’agit des Shabaab en Somalie, de Boko Haram dans le nord du Nigeria, de Daesh-Etat islamique (EI) dans une partie de la Libye et d’Al-Qaïda qui fédère plusieurs groupes opérant au Maghreb, au Sahara, au Sahel et jusqu’en Côte d’Ivoire.
 
Les Shabaab somaliens et Boko Haram sont ancrés sur des revendications locales ou régionales. Leurs possibilités d’extension sont donc limitées.
Il n’en est pas de même d’Al-Qaïda (Aqmi), et de Daesh qui ont montré de remarquables facultés d’adaptation à divers terrains.
 
Daesh qui, il y a quelques mois a semblé menaçant en Libye, n’a guère progressé depuis. Sa puissance en Irak et en Syrie reposait sur une opposition chiites-sunnites qui n’existe pas en Libye où l’organisation se heurte aux profondes identités tribales.
Pendant que Daesh occupait l’avant-scène, Al-Qaïda-Aqmi refaisait ses forces et redéfinissait sa stratégie en s’efforçant  de ne pas trop s’en prendre directement aux membres de la Umma, tout en se greffant avec opportunisme sur des revendications locales. Si le mouvement a un objectif mondial, il tient en effet compte des aspirations des populations qu’il tente de rallier, qu’il s’agisse des Touareg ou de certaines fractions du monde peul. 
 
Sur le terrain, face à cette entreprise de subversion à grande échelle, la France est militairement seule. Le dispositif Barkhane ayant rendu les espaces nordistes du Mali et du Niger de plus en plus hostiles aux terroristes , ces derniers ont décidé d’opérer plus au sud, à l’abri de la toile wahhabite tissée par l’Arabie saoudite et par le Qatar[1]. La tentation est donc grande chez certains décideurs civils français, de redéployer Barkhane vers le sud. 
L’erreur serait grande car, détourner nos forces en les faisant basculer sur des positions plus sudistes ferait le jeu des jihadistes qui attendent de nous voir relâcher notre étau sur les zones limitrophes de la Libye et de l’Algérie. De plus, cette bascule d’effort ne serait pas suffisamment significative pour interdire des actions terroristes ponctuelles par des groupes jihadistes au sein desquels les Peul semblent jouer un rôle croissant[2] . 
 
Enfin, comment prétendre lutter contre le jihadisme menaçant les équilibres africains sans dénoncer son support idéologique qui est le wahhabisme, la religion d’Etat de l’Arabie saoudite et du Qatar ? Or, la France socialiste est de plus en plus liée à ces deux monarchies…
 
[1] Voir mon communiqué en date du 20 janvier 2016 intitulé « La critique de Barkhane procède d’une erreur d’analyse ».
 
[2] L’attaque de Ouagadougou le 16 janvier 2016 a été menée par le FLM (Front de libération du Macina), un mouvement peul. Sur les trois terroristes  identifiés de Grand Bassam, deux étaient  Peul d’après leurs noms, Hamza al-Fulani et Rahman al-Fulani.
 

Les militants d'Aix-en-Provence en action !

Source : Le Blog de Thomas Joly

Turquie : Manifestation contre l’arrivée des migrants exclus de Grèce

L’accord passé entre l’Union européenne et la Turquie sur la prise en charge des migrants entre en vigueur lundi 4 avril. A Dikili, petit port turc de la mer Egée : c’est ici que devraient arriver les premiers migrants en provenance de Grèce.


Turquie : l'arrivée de migrants mécontente les habitants

L’arrivée de migrants n’est pas vue d’un bon œil par les habitants de Dikili. Ils refusent que leur station balnéaire soit transformée en camp d’accueil pour les réfugiés.

« Nous ne savons pas qui sont ces gens, comment puis-je être sûr qu’ils ne sont pas des terroristes, des violeurs ou des voleurs ?« . En face de Dikili, sur les îles grecques de Chios et Lesbos, les migrants manifestent aussi. Beaucoup ont risqué leur vie pour rallier l’Europe, ils crient leur désespoir d’être expulsés vers la Turquie. « Ni la Turquie, ni la Grèce, nous voulons aller en Autriche, nous demandons à l’Europe de nous accueillir, s’il vous plaît !« , implore l’un d’eux


La Turquie reçoit des migrants renvoyés de Grèce, mais ce n’est pas du goût de tout le monde. Dans la ville côtière turque de Dikili, juste en face de Lesbos, une manifestation a été organisée ce samedi pour dire non à l’arrivée de ces réfugiés dont l’Europe ne veut pas.

« Je n’ai pas à subir les conséquences des sales politiques du gouvernement, déclare cette femme. Nous sommes prêts à payer 300 euros chacun ici pour que l’Europe reprenne ces migrants.«

Source : Fdesouche

Polémique sur la mode islamique : « Une approche colonialiste du problème »


Mode islamique : la polémique - Le Grand 8 du... par legrand8

Aïda Touihri : « Il y a une approche colonialiste du problème, on va penser à la place de ces femmes. En France il y a plus de femmes libres de porter le voile que contraintes de le porter. »

Hapsatou Sy (à propos de la déclaration de Laurence Rossignol) : « De quel droit elle s’octroie le droit d’utiliser le mot nègre ? (…) On ne peut pas parler de nègre quand on est Ministre. »

- Roselyne Bachelot : « Le mot ‘nègre’ était utilisé il y a quelques années sans aucune connotation raciste et il y a eu un basculement qui fait que ce terme ne peut plus être utilisé que par les Noirs eux-mêmes. Quand est-ce qu’un terme devient raciste ? C’est un beau sujet culturel. »
- Hapsatou Sy : »Allez poser la question à tous les Noirs qui ont été blessés par ce terme utilisé par Laurence Rossignol, qui est blanche… »

Source : Fdesouche

D’où sortent les djihadistes ?

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À la prolifération des attentats perpétrés par des djihadistes autoproclamés, s’ajoute la confusion dans l’analyse : la plupart des Européens ignorent la complexité des mondes musulmans. On ne saurait nous le reprocher quand on se souvient que les Américains partis à la conquête de l’Irak en 2003, font à peine la distinction entre le Chiisme et le Sunnisme. Et encore ne s’agit-il là que d’une fracture en Islam, qui est infiniment divers. Si l’on devait comparer avec le monde chrétien, il ressemble plus, dans son absence d’organisation, au protestantisme qu’au catholicisme. L’islam n’a pas de chef spirituel en dehors du Chiisme qui est un héritage de l’Empire Perse autant que de Mahomet.

Évoquer l’islam en général n’a pas de sens et comme l’écrit Jacques Berque, traducteur du Coran en français : « L’islam est ce que les musulmans en font ». Chaque musulman qui se reconnaît comme tel entretient une relation directe avec Dieu par l’intermédiaire du Coran ; il en existe donc autant d’interprétations, car le livre est complexe, que de fidèles. Ceux-ci sont imprégnés, évidemment, par les cultures locales, leur histoire, voire leurs pratiques antérieures à la révélation prophétique.

Il se trouve aussi que pour certain musulmans, l’islam est vécu comme une civilisation, plus qu’une  religion : nombreux  sont les intellectuels turcs qui se déclarent de civilisation islamique et athées. Un récent sondage Gallup International (2012) nous apprend que l’athéisme est avoué dans des pays que l’on imagine confits en dévotion comme l’Arabie Saoudite, l’Afghanistan et l’Égypte. L’athéisme n’est pas le propre du monde chrétien, le christianisme étant lui aussi une civilisation et une religion. Pour qui connaît Le Caire, Dakar, Djakarta ou même Djedda, les mosquées le vendredi sont plus fréquentées que ne le sont  les églises en Europe mais les grands magasins et restaurants le sont tout autant. L’urbanisation et la modernité tendent à désagréger la foi dans les mondes musulmans autant qu’en Occident. Mais la diversité, me semble-t-il, est avant tout culturelle. Un célèbre prédicateur indonésien – L’Indonésie étant le plus grand pays musulman – Abdurrahman Wahid, plus connu  sous le nom de Gus Dur (1940-2009), qui séduisait les foules en racontant des histoires salaces, m’avait dit : « Pauvres Arabes ! Ils vivent dans la nostalgie du passé, de leur Âge d’Or lorsqu’ils dominaient en Occident et n’aspirent qu’à y retourner en regardant dans le rétroviseur. Tandis que nous, Indonésiens, le passé était misérable et païen : nous regardons devant nous ». Tous les Arabes n’approuveront pas, mais le partage entre l’islam arabe et non arabe est essentiel. La version sunnite la plus absolutiste, coïncide avec le peuple arabe et l’aire de sa conquête.

À l’est de l’Indus où les Arabes ne sont pas parvenus, l’islam s’est diffusé non par les armes mais par des prédicateurs et des marchands, fusionnant souvent avec les pratiques locales. Le soufisme, un islam mystique et intériorisé, accompagné de chants et de danses, tel est l’islam dominant en Inde ou au Bangladesh et que l’on connaît peu, vu d’Europe. Ces Musulmans d’Asie ne manquent pas, comme Gus Dur, d’ironiser sur les pratiques radicales venues du monde arabe. Le poète Kabir qui vécut à Bénarès au XVe siècle est l’auteur d’une strophe fameuse « Muezzin, pourquoi cries-tu si fort à l’heure de la prière ? Crois-tu que Dieu est sourd ? » Ce qui vaut pour l’islam en Asie, s’applique aussi à l’Afrique, au sud du Sahara. Plus on s’éloigne de la zone d’influence arabe, plus l’islam se métisse avec des rites locaux. Le propos de Gus Dur éclaire combien les djihadistes poseurs de bombes, sont Arabes autant que musulmans et que, de fait, toutes leurs références empruntent un passé largement imaginaire. Ce n’est donc pas dans le Coran qu’il convient de chercher une explication à la violence néo-Djihadiste mais dans la société contemporaine qui a produit ces fous de Dieu. La colonisation du monde arabe par l’occident, le despotisme des régimes qui lui ont succédé, l’échec économique, en dehors de la manne pétrolière, et pour les immigrés, l’échec de leur intégration en Europe, constituent les conditions objectives du radicalisme islamique.

Pour contenir ce radicalisme qui tue beaucoup plus de musulmans soi-disant apostats que d’occidentaux, il convient de ne pas diaboliser l’islam en soi ce qui ne veut rien dire, mais de le connaître mieux. Il convient ensuite de s’interroger sur le terreau social de ce radicalisme : l’Occident n’a-t-il pas cessé de se tromper, en accueillant une immigration de masse sans par la suite l’éduquer ni l’intégrer, et en soutenant dans le monde arabe le despotisme plutôt que les démocraties ? L’éradication de la terreur  passe par des mesures policières immédiates mais aussi par une réflexion à long terme sur les sources objectives et peu théologiques de ce néo-djihadisme.

Guy Sorman

Source : Contrepoints

Déclin et mort des grandes civilisations

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C’est un truisme que de comparer le déclin de l’Europe occidentale à la chute de l’Empire romain - ce qui est d’ailleurs une fort mauvaise expression, car sa disparition, loin d’être brutale, fut précédée d’une décadence étalée sur trois siècles, entrecoupée de sursauts, hélas peu durables.

On sait depuis les réflexions de Jacob Burckhardt (in Considérations sur l’histoire universelle, de 1868, une œuvre largement rééditée depuis lors) que son apogée précède de peu la chute d’une civilisation.

L’apogée de l’Europe occidentale et centrale fut long, échelonné du XVIIe siècle à 1918. Son déclin, amorcé en 1918, attendit toutefois l’année 1945 pour se révéler pleinement : l’ultra-capitalisme rooseveltien et l’impérialisme marxiste se partagèrent l’Europe, puis ses colonies à mesure de leur soi-disant indépendance. Le camp marxiste se polarisant rapidement entre Moscou et Pékin, le monde subit une tripartition en matière de zones d’influence, jusqu’à l’effondrement du camp marxiste. La domination, peu subtile et source d’aveulissement, des Nord-Américains est contestée, depuis les environs de l’An 2000, par les géants russe et chinois, en pleine renaissance.

Il ne faut pas déployer de trésor d’imagination ni une grande profondeur d’analyse pour comprendre les causes de l’effondrement progressif de la Rome impériale… et ces causes sont exactement les mêmes que celles de notre déclin d’Européens.

Toutes les sociétés antiques furent fondées sur le nationalisme matrimonial et politique. Ce fut le cas à Rome jusqu’à Caius Julius Caesar, qui brisa les tabous en épousant la gréco-égyptienne Cléopâtre VII et surtout en introduisant des Gaulois et des Ibères au Sénat. C’est le fils de Septime-Sévère, le meurtrier débauché Caracalla, qui fit de tous les hommes libres de l’Empire des citoyens romains.

Il est bon de préciser qu’en dépit d’affirmations contraires de pieux chroniqueurs mal renseignés, Saül de Tarse, plus tard saint Paul, ne fut jamais « citoyen romain », mais jouissait du titre de citoyen de la ville de Tarse, ce qui était tout différent. Le seul Juif qui ait jamais obtenu le titre de civis romanus avant l’année 212 fut le traître et renégat Flavius Josèphe, lui-même auteur raciste et menteur, comme chaque lecteur de sa prose peut s’en rendre compte.

Lorsqu’en 212, Caracalla octroie le bénéfice de la prestigieuse appellation et de ses privilèges, ce n’est évidemment pas par l’effet d’une bonté d’âme qui lui fut toujours étrangère, mais pour des raisons fiscales : 10% de la valeur des successions de citoyens romains revenaient automatiquement au Trésor impérial.

En 1976, par leur ignoble décret 76-383 du 29 avril, paru au JO du 2 mai, portant sur le « regroupement familial » des travailleurs immigrés – une décision prise, bien sûr, sans avoir consulté le peuple souverain -, Valéry Giscard et Jacques Chirac ont voulu relancer une consommation intérieure française défaillante pour cause de dénatalité autochtone et de premier choc pétrolier. On retrouve le même souci économique, présenté, bien entendu, comme une mesure humaniste !

Dans les deux cas, les conséquences furent identiques. On introduisit dans l’État des individus issus d’autres races et d’autres cultures que celles des hommes qui avaient créé, façonné, enrichi l’État. La plupart des nouveaux élus se conduisirent en parvenus, prenant les privilèges, sans faire le moindre effort pour s’en montrer dignes… et une grande majorité des intrus de notre époque continuent de le faire.

À l’heure du péril, aux IVe –Ve siècles, les nouveaux promus ne fournirent pas ou très peu de soldat pour défendre l’Empire. De nos jours, deux mille cités de non-droit égaient la France, mais il existe aussi des « quartiers dangereux » en Belgique (ils auraient même tendance à défrayer la chronique en 2016), en Grande-Bretagne (tout le monde se souvient des émeutes raciales qui ont commencé au début des années 1980, sans cesser depuis) et en divers pays scandinaves, tandis que des rejetons de l’immigration musulmane font parler d’eux de curieuse façon : vols, viols et autres agressions physiques, trafic de drogues et d’armes, vandalisme effarant et gratuit, émeutes raciales et, depuis 2014, terrorisme islamiste aveugle.

À l’évidence, il semble fort peu prudent d’admettre des musulmans dans les forces de l’ordre, les armées ou les organismes pénitentiaires des États européens : en d’autres temps, l’on aurait parlé de 5e colonne.

La seconde cause de la décadence romaine antique (et de la nôtre) fut et demeure une extraordinaire flambée de bien-être. Le confort de vie et la sûreté n’ont jamais été plus grands dans l’Empire qu’à son apogée des Ier et IIe siècles ou, chez nous, durant les années 1965-1980, en dépit de quelques remous plus spectaculaires que profonds. En tous temps, l’on a pu constater que les fils de nantis sont rarement prêts à se sacrifier pour protéger le Bien commun, s’ils forment une majorité des politiciens « de gauche » et des manipulateurs d’opinion publique. Trop de bien-être amollit, physiquement et mentalement. Jamais les « bobos » (qui sont de toutes les époques) n’ont été aussi mous et aussi naïvement voués aux slogans humanitaires que de nos jours… ce qui introduit l’item suivant.

La troisième cause de décadence et de chute fut le christianisme. Une religion d’essence féminine, qui prêche l’agapè (l’amour du dieu créateur & père éminent des humains et la pratique de la charité – soit un don total, sans espoir de réciprocité) et le désir d’en finir au plus vite l’existence de cette « vallée de larmes » pour rejoindre le créateur dans son mythique paradis, n’est peut-être pas l’option idéale quand les Barbares sont installés aux frontières - et, de nos jours, ils vivent non seulement au-delà, mais aussi en-deçà des frontières, et même dans la capitale des États ! Ambroise le Milanais le reconnaissait au IVe siècle… à la notable différence des historiens ecclésiastiques actuels qui nient toute responsabilité du christianisme dans l’affaiblissement du recrutement et de la vigueur de l’action militaire.

Encore faut-il signaler qu’aux IVe et Ve siècles, comme par la suite d’ailleurs, les Barbares, s’ils détruisirent l’extraordinaire organisation urbaine des Romains, apportèrent à l’Europe occidentale un capital génétique fort précieux : l’élément nordique de la race européenne. Les populations du Maghreb et du Proche-Orient conservèrent un vernis d’urbanisme romain, mais en revinrent aux rythmes de travail méditerranéens, avant de se soumettre aux « cavaliers d’Allah » : l’Europe actuelle n’a besoin ni des uns ni des autres.    

Introduction massive d’allogènes, mollesse physique et morale, humanitarisme déplacé ou anachronique, tels sont les ingrédients de la décomposition puis de la perte des grandes civilisations (de la romaine antique à la chinoise médiévale). N’y aurait-il pas une leçon à méditer, en notre (triste) époque ?

Docteur Bernard Plouvier

Source : Synthèse Nationale

Renvoi de migrants vers la Turquie: trois bateaux ont quitté Lesbos et Chios

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Trois bateaux turcs avec des dizaines de migrants à leur bord ont quitté lundi les îles grecques de Lesbos et Chios, aux termes de l'accord conclu entre l'Union européenne et Ankara qui a été critiqué par les défenseurs des droits de l'Homme.

Quelques personnes étaient venues manifester leur sympathie, mais l'opération s'est déroulée dans le calme.


A Chios, une autre île de la mer Egée face à la Turquie, un autre bateau turc est parti vers 05h00 GMT avec à bord un nombre non précisé de personnes. Quelques dizaines de militants et de sympathisants ont organisé une manifestation près du bateau, aux cris de "Liberté"


Il s'agit de la première vague de renvois de migrants vers la Turquie, acceptée par celle-ci dans le cadre d'un plan signé avec l'UE le 18 mars, et qui concerne tous les migrants entrés illégalement en Grèce depuis le 20 mars, soit environ 6.000, selon les calculs de l'AFP.
Le plan prévoit que pour chaque Syrien renvoyé, un autre sera admis dans l'UE, dans le cadre d'un plan limité à 72.000 places.


Un premier groupe de 35 Syriens devait ainsi arriver dès lundi à Hanovre, dans le nord de l'Allemagne. Une source gouvernementale allemande a évoqué par ailleurs l'arrivée lundi de quelques dizaines d'autres en France, en Finlande et au Portugal.


L'agence de presse grecque ANA avait annoncé dimanche que 750 migrants seraient renvoyés entre lundi et mercredi, à raison de 250 par jour, majoritairement Pakistanais, Sri-Lankais, et Africains.


"Nous avons dit aux autorités grecques que nous pouvions prendre 500 personnes (lundi) et elles nous ont donné 400 noms. Il est possible que le chiffre change demain", a indiqué à l'agence turque Anatolia le ministre turc de l'Intérieur, Efkan Ala.


- Plus de 2.000 demandes d'asile déposées à Lesbos -


La Turquie a commencé à préparer des centres d'accueil en face des îles de Lesbos et de Chios, et un camp de plus forte capacité à l'intérieur des terres.


L'UE a envoyé pour sa part des forces pour encadrer l'opération. La France a prévu 200 personnes, CRS (forces anti-émeutes), policiers et gendarmes.


Il semble que de nombreux migrants aient choisi de demander l'asile en dernière minute, l'accord prévoyant un examen individuel de chaque cas, et un appel en cas de refus des autorités d'accorder cet asile, ce qui donnait un répit avant les renvois.


Selon Boris Cheshirkov, le porte-parole du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) à Lesbos, "plus de 2.000 personnes ont annoncé leur souhait de demander l'asile et il faut mettre en place un processus crédible de la part des services d'asile grecs".


"Le HCR facilite ce processus (de demande d'asile en Grèce) dans les camps. Il facilite un processus qui aurait en fait dû être fait par la police et d'autres autorités (Frontex)", a de son côté affirmé Vassilis Balas, responsable du camp de Suda à Chios.


L'opération suscite une forte inquiétude des défenseurs des droits de l'Homme. Samedi, Peter Sutherland, conseiller spécial de l'ONU sur les migrations, a redouté des "expulsions collectives sans regard pour les droits individuels de ceux qui affirment être des réfugiés".
Le coordinateur grec pour cette question migratoire, Giorgos Kyritsis, a affirmé néanmoins à l'AFP que l'opération ne concernait "que des personnes qui n'ont pas demandé l'asile".
Amnesty International de son côté a accusé Ankara de forcer une centaine de Syriens par jour à rentrer dans leur pays, accusation rejetée par la Turquie.


L'accord enfin ne résout pas le problème des près de 50.000 autres migrants et réfugiés arrivés en Grèce avant le 20 mars et qui y stagnent depuis la fermeture de la route des Balkans.

Source : Le Parisien

Mali : La construction de mosquée par des individus nantis serait la source de discorde entre fidèles

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Yéréré est un petit village soninké dans le cercle de Nioro (Mali), une région caractérisée par un taux d’émigration considérable. En 2003, la construction d’une mosquée du village financée par un migrant installé au Gabon a déclenché de violentes émeutes.

Dans la poursuite de son projet, le migrant avait suivi les voies juridiques d’usage et obtenu l’autorisation des autorités locales, mais il avait outrepassé le chef traditionnel et la communauté villageoise, qui étaient opposés à la nouvelle mosquée.

Les motifs de leur opposition sont de nature sociale (la famille du migrant était arrivée au village depuis un autre district), personnelle (le migrant avait divorcé d’avec la fille du chef local), religieuse (la mosquée desservait un culte minoritaire) et politique (la famille du migrant et le chef local soutenaient des partis politiques).

Lorsque les travaux de construction commencèrent, l’opposition locale devint violente et les émeutes firent plusieurs victimes (y compris le migrant, qui s’était rendu au village à cette occasion), de nombreux blessés et un grand nombre d’arrestations.

Après les affrontements, les autorités gouvernementales ont vivement appuyé la poursuite du projet et la mosquée est à présent terminée. Au moment où notre équipe passait à Yéréré, la localité comptait huit (08) mosquées pour 23.000 habitants. Outre Yéréré, le village de Trounkoumbé a ses vingt-trois (23) mosquées. Là-bas, toutes les grandes familles en possèdent.

Brin Coulibaly

Source : Niarela

Militants d'extrême droite et antiracistes arrêtés à Bruxelles

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La police belge a interpellé des militants d'extrême droite et des manifestants antiracistes samedi à Bruxelles à la suite d'incidents déclenchés par l'annonce d'un rassemblement nationaliste dans la commune de Molenbeek.

Les autorités avaient interdit cette manifestation ainsi qu'une contre-manifestation à l'appel de groupes antiracistes, mais des militants d'extrême droite se sont néanmoins rendus à Molenbeek. Au moins sept d'entre eux ont été appréhendés.

"Il y avait un rassemblement prévu par l'extrême droite, alors un groupe important de jeunes (du quartier) s'est rassemblé et à un certain point, ils étaient 300 à 400 à encercler le commissariat", a déclaré un porte-parole des forces de l'ordre.

Un face-à-face tendu s'en est suivi entre les habitants et les policiers. Un canon à eau était déployé mais n'a pas été utilisé. Environ 200 policiers antiémeute sont mobilisés à Molenbeek.

Une femme a été heurtée par un véhicule qui a fait demi-tour brusquement après avoir approché les forces de police.

Dans le centre-ville, la police a interpellé une dizaine de militants antiracistes qui s'étaient regroupés place de la Bourse, où des fleurs, des bougies et des drapeaux ont été déposés en mémoire des 32 victimes des attaques du 22 mars.

La télévision a également diffusé les images d'un rassemblement d'une trentaine de militants d'extrême droite à Dilbeek, à l'ouest de Bruxelles.

Plusieurs membres du commando responsable des attentats du 13 novembre dernier à Paris et Saint-Denis étaient originaires de Molenbeek, où Salah Abdeslam a été arrêté le 18 mars après quatre mois de cavale.

(Philip Blenkinsop, Elly Biles; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

Source : Boursorama

Départ d'un premier ferry expulsant les migrants de Grèce vers la Turquie

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Il s'agit de la première vague de renvois. Trois bateaux turcs avec des migrants à leur bord ont quitté ou s'apprêtaient à quitter ce lundi matin les îles grecques de Lesbos et Chios, dans le cadre de l'accord controversé entre l'Union européenne et la Turquie.

Peu après 6 heures, un petit ferry, Lesvos, et un catamaran plus imposant, Nezli Jale, ont embarqué un total de 131 personnes, majoritairement originaires du Pakistan et du Bangladesh, selon une porte-parole de Frontex, l'agence de surveillance des frontières extérieures de l'UE.


Les migrants et l'Europe en 5 questions par leparisien

Pour un Syrien renvoyé, un autre admis

A Chios, une autre île de la mer Egée face à la Turquie, un autre bateau turc continuait vers 06h45 à embarquer des migrants. Il s'agit de la première vague de renvois de migrants vers la Turquie, acceptée par celle-ci dans le cadre d'un plan signé avec l'UE le 18 mars, et qui concerne tous les migrants entrés illégalement en Grèce depuis le 20 mars, soit environ 6000.

Le plan prévoit que pour chaque Syrien renvoyé, un autre sera admis en UE, dans le cadre d'un plan limité à 72 000 places. De premiers Syriens étaient attendus ce lundi, notamment en Allemagne. Toujours à Chios, quelques dizaines d'activistes et de sympathisants ont organisé une manifestation près du bateau, aux cris de «Liberté».

Source : Le Parisien