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mercredi, 06 avril 2016

Le prisonnier - Liberté pour tous (extrait 1).mov

Des élections libres au Village ? Tout comme dans la vie réelle, tout a été décidé et planifié en amont, vous n'aurez pas le choix ! Votez pour le n°6 ! ^^ (Et bonjour chez vous ! ^^)

Syrie: avion du régime abattu, un groupe proche d'Al-Qaïda revendique

Un groupe rebelle syrien allié à Al-Qaïda a affirmé mardi avoir abattu un avion militaire du régime au-dessus de la localité d’al-Eis, dans le nord de la Syrie, une opération auparavant attribuée aux jihadistes du Front al-Nosra.

Dans un communiqué sur Twitter, le groupe salafiste Ahrar al-Cham qui se bat aux côtés du Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, affirme « avoir abattu un avion qui menait des raids » sur la localité.

Auparavant, une source rebelle et l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) avaient indiqué que l’appareil avait été abattu par les jihadistes d’Al-Nosra près de la localité d’al-Eis, dans la province d’Alep, et que le pilote avait été capturé.

Ce « sont des jihadistes du Front Al-Nosra » qui avaient conquis al-Eis la semaine dernière après en avoir chassé l’armée, avait affirmé l’OSDH.

La source rebelle avait elle précisé que l’avion avait été abattu « au moyen de la DCA » (défense anti-aérienne).

Une vidéo diffusée par les militants sur internet montre une multitude d’hommes armés entourant un corps gisant au sol. « Il est Syrien! il est Syrien! », crient-ils.

OMAR HAJ KADOUR, AFP – Débris d’un avion abattu, une attaque revendiquée par un groupe rebelle allié à Al-Qaïda au dessus de la localité d’al-Eis le 5 avril 2016, dans le nord de la Syrie, une opération auparavant attribué aux jihadistes du Front al-Nosra

Source : Boulevard Voltaire

L’immigration massive produit des djihadistes radicalisés

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Les observateurs du terrorisme sont frappés par l’origine sociale des jeunes gens qui décident, ou sont décidés par d’autres barbus, à se transformer en bombes humaines : une majorité d’entre eux sont nés en Europe, et ont grandi à l’intérieur du système scolaire et médico-social des démocraties occidentales. Leur ascendance culturelle marquée par l’Islam explique t-elle tout ? Ce n’est pas certain.

Le moins qu’on puisse dire est que les démocraties occidentales sont dans le brouillard depuis trop longtemps. Devant la barbarie qui se déchaîne à ciel ouvert, alors que, ne nous cachons pas la face, d’autres barbaries qui nous sont propres, notamment contre les enfants privés de vie ou plus récemment interdits de leurs parents naturels, couvent dans le même berceau. Face aux actes terroristes donc, comment pouvons nous comprendre l’enchaînement des causes ?

Adoptons trois échelles d’observation : tout d’abord l’échelle des individus-terroristes qui sont les acteurs visibles de ces drames. Ces individus, les Merah, les Coulibaly, les Abdeslam, sont-ils réellement des éléments déterminants du système terroriste ? Ont-ils agi sous l’empire aveugle de certains versets du Coran ? ou bien ces jeunes sots ont-ils été simplement instrumentalisés au profit d’un objectif masqué ?

Ensuite, à l’échelle des opinions publiques occidentales. S’il y a manipulation du terrorisme, l’objectif n’est-il pas simplement d’empêcher les opinions publiques occidentales de réagir aux décisions anti-nationales ou liberticides des «élites» politiques dans notre propre pays ? Cela se serait déjà vu, et les décisions à l’emporte-pièce d’une Union Européenne «hors-sol» qui commence à se méfier des peuples récalcitrants à se laisser plumer, tendraient à le suggérer. Les démagogues moqueront une «théorie de complot», mais il serait irresponsable de ne pas l’envisager, au moins comme une hypothèse à explorer, car les attitudes des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et de la Turquie, pays de l’OTAN, apparaissent de plus en plus ambiguës dans le conflit syrien, sans oublier leurs alliés et clients, l’Arabie Saoudite et le Quatar.

Enfin, envisageons l’échelle géopolitique de la carte des États, carte qui mélange des intérêts multiples et indiscernables, idéologiques et religieux, économiques et politiques. La déstabilisation organisée des États du proche-Orient et de l’Afrique du Nord est-elle à l’origine du terrorisme ? ou bien le terrorisme n’est-il pas seulement un des aspects de la grande manipulation géo-stratégique dans laquelle les États-Unis ont entraîné avec eux les pays de l’OTAN ? Le terrorisme ne serait alors qu’un instrument parmi d’autres.

La juste réponse est probablement dans la synthèse de ces trois analyses, mais quelle qu’elle soit, la situation actuelle dans laquelle la démocratie réelle a été confisquée par un super-système d’États européens baptisé «Union Européenne», sous contrôle d’une administration corrompue et d’une Amérique manipulatrice, et pour tout dire «pas claire» dans ses mensonges et revirements multiples, est insupportable.

Or, s’il est un fait indiscutable, parce que démontré par les chiffres de l’immigration depuis les années 1970, c’est bien la corrélation entre l’importation massive de populations culturellement marquées par l’Islam, et l’exportation des djihadistes qui forment aujourd’hui les milices armées et criminelles du terrorisme. Cette semaine, Valeurs Actuelles fait état d’une étude parue aux Pays-Bas, selon laquelle la France est le pays européen qui fournit le plus de combattants à l’État islamique en Syrie et en Irak.

La Belgique, l’Allemagne et le Royaume-Uni suivent, mais la France domine clairement ce classement. Plus de 900 Français ont pris le départ pour la Syrie ou l’Irak selon cette enquête. La statistique permet même de prédire la suite, puisqu’un million d’habitants génère 41 départs pour le djihad chaque année. Faites le comptes. Mais plus démonstratif encore est ce fait indiscutable : la grand majorité de ces combattants ont grandi dans les périphéries des grandes villes européennes, dites «les banlieues». Molenbeek est le parfait archétype de l’usine à djihadistes. La quasi-totalité des terroristes des 13 novembre et 22 mars en sont issus, une quasi-marque de fabrique.

Autrement dit, les démocraties occidentales ont inventé un système à produire des terroristes. Que certains petits malins sachent en tirer profit pour alimenter leur sale guerre, qu’elle soit économique ou hégémonique est une chose, mais que les populations occidentales continuent à le supporter en est une autre. Or, l’Union Européenne ne semble toujours pas comprendre, que les peuples européens ont enfin compris qu’elle est LA source du problème.

Oui, l’Union Européenne est LE problème, parce que le calcul économique fondé sur l’importation massive d’une main d’œuvre bon marché, en plus d’être amoral, ne fonctionne plus. Oui ce système injuste ne fonctionne plus, tout simplement parce qu’après 40 années d’immigration massive, les équilibres sociaux élémentaires des démocraties occidentales sont maintenant rompus par l’insolubilité des cultures, la dissolution du lien social, et les tensions paralysantes qui en découlent. Si les évolutions actuelles durent encore, les tensions ne pourront que s’aggraver. C’est probablement le but recherché par nos ennemis.

Aujourd’hui, Il nous faut de toute urgence démembrer les usines à terroristes que le mercantilisme d’inspiration américaine a installé dans nos territoires. Il nous faut cesser de faire confiance aux technocrates de Bruxelles qui veulent à n’importe quel prix nous imposer encore et toujours la continuation de ce système inique et mortifère. Comme le Chrétiens d’Orient, disons nous bien, sans nous voiler la face : «C’est une question de survie», pour nos enfants.

Source : 24heures.ch

Montpellier : la conférence de Houria Bouteldja dénoncée par la Ligue du Midi

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Manifestation des militants d'extrême droite devant la Cimade, ce mardi 5 avril.

Cible régulière des militants d'extrême droite, la porte-parole du Parti des Indigènes de la République, Houria Bouteldja, a été indirectement prise à partie, mardi 5 avril, en début de soirée, devant les locaux de la Cimade. Une vingtaine de militants du groupuscule extrémiste de la Ligue du Midi se sont rendus devant l'association d'entraide protestante où la militante donnait une conférence dans le cadre de la sortie de son livre Les Blancs, les Juifs et nous.

Les propos tenus ont stupéfait passants et riverains

Face à certains manifestants ayant le visage dissimulé et devant l'hostilité des slogans et discours tenus contre Houria Bouteldja et la Cimade, les organisateurs ont préféré abaisser le rideau de fer du local associatif. L'action de la Ligue du Midi, conduite par son leader, Richard Roudier, et les propos tenus ont stupéfait plusieurs passants et riverains de la rue du Faubourg-Boutonnet, qui ont signalé les faits au commissariat.

Dans la semaine, le groupuscule avait écrit au préfet pour demander... l'interdiction de la conférence de Houria Bouteldja, accusée, selon eux, de pratiquer un "racisme anti-blanc". Un courrier resté sans conséquence. Les militants d'extrême droite reprochent à la militante politique d'avoir utilisé, en 2007, à la télévision, le néologisme de "souchien", pour qualifier les Français de souche. Une polémique close judiciairement par une relaxe de l'intéressée mais qui n'a pas purgé toutes les rancunes.

Source : Midi libre

Le concert de Laibach à Bruxelles (09 02 2016)

Source : Synthèse Nationale

Burkini, transports séparés : accommodements raisonnables ou islamisation ?

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Voile, burkini, dîners et transports où hommes et femmes sont séparés : les manifestations ostentatoires de l’islam se multiplient dans l’espace public.

Pour la journaliste Eloïse Lenesley, les politiques et la société doivent obligatoirement prendre position :

"L’économie musulmane, en plein essor, draine 1,8 milliard de consommateurs. Ils seront 2,4 milliards en 2030, à raison d’une démographie se situant entre 2,5 et 3% par an. Le marché du halal représente entre 5,5 et 7 milliards d’euros en France (premier consommateur d’Europe, avec une progression de 17% dans les grandes surfaces), 700 milliards de dollars dans le monde (2000 milliards de dollars en 2025) ; le marché de la mode musulmane devrait, lui, atteindre 500 milliards de dollars d’ici à 2019. L’Europe devra-t-elle sacrifier ses valeurs, sa culture sur l’autel des intérêts pécuniaires et géopolitiques ?"

Source : Novopress

 

Bangladesh – chrétiens, citoyens de 3ème zone

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La référence à l’islam ajoutée à la constitution fait l’objet de contestations croissantes.

Des responsables des minorités ont déploré l’utilisation faite ces derniers mois de cette religion afin de « justifier » des actes de violence et de discrimination à l’égard des chrétiens, des hindous et des chiites – sans compter les athées. Violences contre les personnes et attaques contre la propriété privée se conjuguent au Bangladesh avec des attentats plus ciblés contre des églises chrétiennes ou des prêtres hindous, au nom de l’islam radical.

Ce dernier point n’a pas entamé la détermination des minorités bangladaises qui voient dans l’islam, religion d’Etat, un danger spécifique qui facilite les atteintes à leurs droits. Peu importe qu’il soit « fondamentaliste » ou non !

La source catholique Asianews.it soulignait ainsi la semaine dernière que les minorités du Bangladesh ont le sentiment d’être « des citoyens de troisième zone, abandonnés par les autorités ». Rosaline Costa, coordonatrice de Hotline Human Rights Bangladesh expliquait alors : « Dans un Etat, une religion ne doit pas prévaloir. Je crois qu’il doit y avoir des droits égaux pour toutes les croyances. Si la Haute Cour se penche sur le fait de savoir s’il faut éliminer l’islam de la constitution, cela signifie que nous pouvons tous demander des droits égaux au gouvernement. Notre peuple ne peut plus être attaqué par des musulmans radicaux et il sera plus facile de rendre justice, car dans ce cas nous serons considérés comme victimes de crimes. »

L’islam, religion d’Etat, c’est la mise en place d’un totalitarisme

Cet aspect des choses ne semble pas soucier les juges de la Haute Cour de Dhaka.

On peut évidemment s’interroger sur la laïcité, voire l’athéisme de l’Etat et sa capacité à garantir les droits des personnes – l’histoire a montré combien cela est illusoire, voyez la France, voyez l’Union soviétique et tant d’autres… On peut aussi parfaitement concevoir un Etat confessionnel qui ne commette ni ne favorise d’injustices à l’égard de ceux qui ne croient pas (car on ne peut obliger personne à adhérer à une foi).

Sur le plan pratique, on comprend cependant le souci de ces chrétiens, hindous, bouddhistes… aux prises avec une religion qui punit de mort l’apostasie, persécute les infidèles et ne reconnaît pas les droits de la conscience, au nom de son totalitarisme radical qui ne distingue pas entre le spirituel et le temporel.

Source : Riposte catholique

Le Bangladesh refuse l’abandon de l’islam comme religion d’Etat

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Il a fallu à peine deux minutes aux juges de la Haute Cour du Bangladesh pour rejeter une pétition vieille de 28 ans contre la définition de l’islam comme religion d’Etat. Trois juges ont enterré l’espoir des minorités de voir imposer l’abandon de la référence à l’islam par un jugement d’illégalité de l’amendement par lequel elle avait fait son entrée dans la constitution bangladaise, en affirmant de manière lapidaire que les pétitionnaires n’avaient pas le droit d’agir.

Source : Reinformationtv

Royaume-Uni : le référendum sur le Brexit oblige le gouvernement à révéler les vrais chiffres de l’immigration

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Le gouvernement britannique s’est engagé à donner les vrais chiffres de l’immigration quelques semaines avant le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, puisqu’il s’agit d’un des thèmes majeurs du débat sur le Brexit. Il faut dire que le décalage abyssal entre les chiffres officiels de l’immigration et les inscriptions réelles au registre de sécurité sociale ont suscité une vive polémique. C’est ainsi qu’en 2014-15, le Gouvernement reconnaissait le chiffre de 53.000 migrants en provenance de Roumanie et de Bulgarie, tandis que le nombre d’inscriptions à l’assurance maladie s’élevait à 214.000…
 
Jonathan Portes, figure de proue du National Institute of Economic and Social Research, s’est servi de ces chiffres pour déposer une requête en Droit à l’Information auprès du gouvernement, pressant celui-ci de vérifier le nombre exact d’assurés sociaux afin de fournir une image précise de l’étendue de l’immigration dans le pays.

Le référendum sur le Brexit se jouera certainement sur l’immigration

Etonnamment, les fonctionnaires de cette administration ont refusé d’obtempérer, « non parce qu’ils ne disposaient pas des chiffres, ni même par crainte de trop de travail » explique Portes, mais parce que cela aurait « interféré » avec certains aspects des renégociations entreprises par David Cameron au sujet de la place du Royaume-Uni dans l’Union européenne.
 
En décembre dernier, Nigel Farage, leader du UKIP (UK Independence Party) commentait : « Il est déjà fort regrettable que le gouvernement accepte une immigration de plus d’un tiers de million de personnes chaque année, mais il est parfaitement honteux qu’il semble couvrir un chiffre qui pourrait se révéler bien supérieur. (…) Le Gouvernement doit maintenant révéler les vrais chiffres en sa possession plutôt que de chercher à masquer ses résultats pitoyables pour permettre à M. Cameron d’apaiser Mme Merkel à Bruxelles… »

Le gouvernement du Royaume-Uni acculé : dira-t-il les vrais chiffres de l’immigration ?

Selon Farage, le gouvernement a laissé l’immigration européenne devenir totalement incontrôlable. Une vision partagée au sein du parti conservateur de David Cameron, les derniers chiffres du Bureau des statistiques nationales faisant état de 919.000 migrants en provenance de l’Europe entre 2010 et 2014, tandis que 2,25 millions de numéros de sécurité sociale était attribués à la même période.


Le gouvernement britannique vient donc d’accepter de saisir le HMRC (Her Majesty’s Revenue and Customs, organisme chargé notamment des cotisations à la sécurité sociale) afin d’obtenir les chiffres nécessaires à l’établissement de statistiques crédibles. David Cameron a enfin décidé de jouer la carte de la transparence plutôt que de laisser enfler une suspicion dévastatrice quelques semaines avant le référendum. Ce faisant, il prend tout de même un risque : que la reconnaissance officielle de l’ampleur migratoire ne pèse lourdement dans la balance, alors qu’entre les partisans du maintien dans l’UE et ceux qui souhaitent la quitter, la victoire se jouera sur le fil du rasoir (51 % contre 49 % actuellement, avec une personne sur cinq encore indécise)…

Source : Réinformationtv

Le Pakistan cède devant les islamistes

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Le gouvernement aurait cédé à sept des dix requêtes présentées par les groupes radicaux islamiques pour mettre fin à leurs manifestations de colère après l’exécution le 29 février dernier d’un de leurs chefs, Mumtaz Qadri qui avait assassiné en 2011 Salman Taseer, le gouverneur du Pendjab, en raison de sa condamnation de la loi pakistanaise sur le blasphème.

Le gouvernement pakistanais a cédé aux islamistes en libérant des manifestants arrêtés durant le sit-in, mais surtout en s’engageant d’abord à ne pas modifier l’article 295 a, b, et c du Code pénal qui porte sur la répression du blasphème et ensuite, à ne pas faire preuve de clémence envers les condamnés pour blasphème.

« Ces concessions mettent en évidence l’incapacité du gouvernement à résister aux pressions des extrémistes et soulèvent des doutes sur son engagement à garantir les droits de l’ensemble des citoyens pakistanais et à mettre un terme aux abus d’usage de la loi sur le blasphème », souligne l’ONG Christian Solidarity Worldwide

Source : Riposte Catholique

M. Boussouf : « l’immigration est une grande chance »

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M. Abdellah Boussouf, Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), a reçu, mardi 5 avril 2016 au siège du Conseil à Rabat, une délégation d’élus bordelais.

Ont pris part à cette délégation des élus de la Mairie de Bordeaux, de la Mairie de Parempuyre, de la Mairie de Bergerac et le Grand Rabbin de Bordeaux.

Mme Anne Brezillon, adjointe au maire de Bordeaux, a indiqué lors de cette réunion que « les associations marocaines à Bordeaux sont une chance pour la ville et ont permis des réalisations précieuses au profit de la communauté bordelaise ».

Le Grand Rabbin de Bordeaux a pour sa part exprimé ses vifs remerciements au CCME, qui a été à l’origine de l’organisation de sa visite à son pays d’origine, le Maroc, auquel il n’est plus revenu depuis 45 ans. Il a en outre affirmé que le Maroc est une terre de fraternité ou musulmans et juifs ont toujours cohabité dans la paix et la tolérance.

M. Abdellah Boussouf a quant à lui exposé à la délégation les différentes missions du CCME et ses réalisations. Il a également mis le point sur les mutations que connait l’immigration marocaine et les attentes des Marocains du monde :

« Le CCME a pour mission d’évaluer les politiques publiques migratoires afin que ces dernières puissent être en phase avec les attentes des Marocains de monde », a-t-il affirmé, ajoutant que « pour ce faire, le CCME adopte une démarche participative, ou il invite les gouvernements du Maroc et des pays d’accueil, les associations au Maroc et à l’étranger et les personnalités des domaines de l’art et du culte à contribuer et à enrichir ses évaluations ».

« L’immigration marocaine est mondialisée, car elle existe dans plus de 108 pays et dans les cinq continents. Elle est principalement existante en Europe, notamment en France ou vivent près 1,5 millions de Marocains. Elle est de plus en féminisée : dans certains pays d’Europe l’immigration féminine représente plus de 50% de la communauté d’origine marocaine, et de plus en plus jeune », a-t-il declaré.

M. Boussouf a par ailleurs indiqué que « l’immigration est une grande chance que ce soit pour les pays d’accueil ou les pays d’origine et que la double culture est une valeur ajoutée pour les sociétés », concluant que « le terrorisme s’est nourri de l’ambiguïté et de l’ignorance et que nous avons assurément les moyens de le vaincre en mettant tous la main dans main et en privilégiant le dialogue, le savoir et l’amour ».

Source : Ccme

Charte des mosquées de Béziers : Robert Ménard inflexible

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Juste après les attentats de novembre, Robert Ménard avait soumis aux représentants des moquées de Béziers une charte visant à clarifier leurs activités. Plutôt que de répéter les mêmes fariboles en boucle, Robert Ménard a décidé d’agir, anticipant les déclarations de Manuel Valls sur la progression fulgurante du salafisme dans les Molenbeek français. Le rôle d’un maire est de tout faire pour éviter que ne prospèrent des zones de Non-France dans sa commune.

Les six points proposés à la signature dans la charte des mosquées de Béziers étaient tous de bon sens et respectueux de la croyance religieuse des principaux concernés. En résumé, les responsables des mosquées devaient s’engager à : donner leurs prêches en français ou assurer une traduction en français ; ne pas faire d’appels à la prière dans la rue ; ne pas établir de liens avec des courants extrémistes ; ne pas diffuser ou faire la promotion d’imams salafistes ; ne pas promouvoir les textes et livres appelant au djihad et demandant, par exemple, la peine de mort pour les homosexuels, les apostats ou les athées ; ne recevoir aucun financement d’une collectivité, d’une association ou d’un État étrangers. Des demandes limpides qui évitaient la novlangue politico-médiatique en vigueur, de nature à apaiser les relations entre les représentants du culte musulman et le reste de la population. Pas de repentance, pas de contorsions intellectuelles stériles, pas de sociétalisme destructeur, pas de discrimination positive. La mairie de Béziers appelait à la responsabilité des musulmans vivant en France.

Deux mosquées biterroises, sur les cinq que compte la ville, ont accepté de signer la charte. Cheik Omar Mamoune, représentant de l’association cultuelle El-Houda, a expliqué son geste au journal Midi libre : « Je n’adhère pas à l’idée de certains musulmans qui entendent que tout le monde partage leur religion. Non, il ne le faut pas pour que nous puissions dialoguer et échanger. »

Comme l’a indiqué Robert Ménard, l’État s’est montré défaillant à discipliner le culte musulman en France, dépassé par les radicaux de l’UOIF avec lesquels Bernard Cazeneuve posait encore récemment sur un « selfie » du plus mauvais effet. Nicolas Sarkozy, versatile politiquement et inculte en matière religieuse, a laissé les clés de l’islam en France aux mains des Frères musulmans. Peut-être faut-il alors tout reprendre à la base, à l’échelon local ? C’est ce que semble proposer l’édile biterrois.

Il est inquiétant de constater que trois mosquées ont refusé de signer une charte qui les enjoignait simplement à respecter les lois de la République et à se détourner clairement des éléments dont les idées sont incompatibles avec notre façon de vivre. Il faut dire qu’ils ont été confortés dans leur point de vue par une campagne de presse mensongère en novembre dernier. Les abonnés de la page Facebook des « Musulmans de Béziers » s’étaient ainsi déchaînés suite à la publication de la charte, parlant de « charte de la honte » et réclamant « l’internement de Robert Ménard ».

Tentant de salir la mairie de Béziers, la chaîne M6 avait donné la parole à Linda Mendy-Hamdani, militante tiers-mondiste appartenant à la gauche radicale, dans l’émission « Enquête exclusive ». Ce petit marigot d’associations anti-France, choyées par le pouvoir, témoigne à sa façon d’une volonté de désintégration, d’un racisme inversé. C’est là que se trouvent aussi les opposants à une charte qui n’avait rien d’indigne. Au contraire. Bravo à Robert Ménard qui ne recule pas !

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

Mosquée clandestine de la prison de Ré : le gouvernement va faire quelque chose

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La dissimulation (en arabe taqiya) semble être parfaitement maîtrisée par le gouvernement socialiste. Interpellé mardi par le député LR Georges Fenech au sujet de la mosquée salafiste clandestine de la maison centrale de l’île de Ré, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement, en l’absence de M. Urvoas, garde des Sceaux, a fait une réponse qui ne manque pas de sel.

Une affaire qui ne date pas d’hier. En novembre 2015, Olivier Falorni, député non inscrit de Charente-Maritime, membre de la commission d’enquête sur les filières djihadistes, avait visité cette prison. Il avait alors découvert qu’un baraquement préfabriqué, pudiquement ou ironiquement appelé « casino », abritait en fait une « mosquée salafiste clandestine », un « centre de formation pour apprentis djihadistes à l’attention de détenus condamnés à de très lourdes peines », selon ses propres mots.

Il avait alors écrit au ministre de la Justice de l’époque, Christiane Taubira, pour lui demander la destruction de ces préfabriqués. Voici ce que fut la réponse du ministre à la question du député, selon le journal Sud-Ouest du 24 novembre 2015 : « L’alarme que vous avez souhaité déclencher a fonctionné. Une autorisation d’engagement a été mise en place afin de supprimer les casinos et de créer des locaux d’activité et d’audience au sein même des bâtiments. » Ou l’art de se foutre du monde avec des mots choisis. Traduisez : « Votre correspondance a fait l’objet de toute l’attention qu’elle méritait ; elle a directement terminé au panier ! »

Cet Olivier Falorni, qui semble être une personne assez obstinée – souvenez-vous, en 2012, il avait refusé de s’effacer devant Mme Royal, qui rêvait de devenir députée de La Rochelle -, avait doublé sa question écrite d’une interpellation à l’Assemblée, le 13 octobre 2015. « Nos prisons ne peuvent pas, ne doivent pas être des pépinières à djihadistes, car c’est la sécurité de tous les Français qui est en jeu », avait-il déclaré. Mme Taubira avait embouché le petit bout de la lorgnette pour répondre au député et avait égrainé quelques mesures, comme par exemple l’acquisition d’un logiciel de détection et de contrôle, la mise en place d’une cellule de veille H24… Évidemment, Mme Taubira se garda bien d’évoquer le devenir du « casino » de l’île de Ré.

Et ce casino revient aujourd’hui sur le tapis, non pas vert mais rouge, de l’Assemblée à travers la question du député du Rhône Georges Fenech. Car, semble-t-il, depuis l’an passé, rien n’a changé, le « casino » serait toujours là et servirait toujours de mosquée. Au moment où Manuel Valls nous fait croire qu’il serait un nouveau Cid Campeador en déclarant que le salafisme est « en train de gagner la bataille », que M. Urvoas veut nous la jouer cartes sur table, quelle a été la réponse de M. Le Guen, jouant les utilités au palais Bourbon ? Devant la consternation et sous les huées de l’opposition : que des crédits avaient été débloqués pour construire de nouveaux bâtiments, ce qui permettra de détruire ces préfabriqués (je cite de mémoire).

Nous voilà donc rassurés…

Georges Michel

Source : Boulevard Voltaire

Un tribunal britannique interdit à un ex-musulman d’amener son fils à l’église

Un jeune enfant britannique s’est retrouvé au cœur d’une bataille juridique entre son père, converti au christianisme, et sa mère, musulmane.

En 2007, la jeune femme d’origine pakistanaise se radicalise. Elle s’inscrit dans une madrasa, école coranique, porte le voile intégral, et refuse de voir ses anciens amis chrétiens. En 2013 elle quitte son mari en emmenant leur fils, et le couple divorce un an plus tard. Le père obtient de voir son fils les week-ends et se convertit au christianisme.

Elle saisit les tribunaux et obtient gain de cause : le père a désormais interdiction d’emmener son fils dans une église ou dans n’importe quel évènement religieux, et doit lui préparer de la cuisine exclusivement halal. 

Bienvenue au Pakistan. Ah non, c'est en Angleterre !

 

Il y aurait jusqu’à 500.000 envahisseurs non-enregistrés en Allemagne

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Traduction de l’article de New Observer.


Selon un rapport secret du gouvernement fuité au journal Bild, il y aura jusqu’à un demi-million d’envahisseurs non-blancs entrés en Allemagne l’an dernier ont été « perdus » et ne se sont jamais enregistrés auprès des autorités sachant que leur demande d’asile bidon serait rejetée.

 

Le rapport poursuit en affirmant qu’il semble que la majorité de ces envahisseurs se « tournent vers la criminalité et les activités illégales » pour subsister, puisqu’ils ne reçoivent pas d’allocations.

Le journal Bild affirme que le document fuité (de) était un rapport intermédiaire du ministère de l’Intérieur et de la Police Criminelle Allemande (BKA).

« Beaucoup de migrants ne s’enregistrent pas auprès des autorités par peur d’être rejetés », indique la part du rapport relevant du ministère de l’Intérieur.

Ces chiffres sont « considérés avec inquiétude parce que les réfugiés [sic] non-officiels ont peu d’opportunités pour gagner de l’argent, et ou bien travailleront illégalement, ou se tourneront vers la criminalité ».

L’article de Bild a été accueilli par des dénégations du ministère de l’Intérieur, Thomas de Maizière, qui a dit qu’il n’avait pas vu le document en question, mais qu’il ne pouvait pas croire qu’il y avait 500.000 « réfugiés » non-enregistrés à travers l’Allemagne.

De Maizière avait admis qu’il y avait eu des « problèmes d’enregistrement » à la fin 2015, quand la « distribution des réfugiés depuis les zones frontalières du pays primait ».

Maintenant cependant, affirme-t-il, beaucoup de « post-enregistrement » ont été réalisés – admettant de facto qu’un grand nombre de « demandeurs d’asile » ne l’avaient pas été lors de leur entrée en Allemagne.

Plus tôt, des chefs de police allemands avaient averti que cela se produisait, mais avaient été ignorés dans la précipitation pour faire entrer autant de non-blancs que possible.

L’Union Européenne a pendadnt ce temps annoncé des projets pour une « coordination » européenne des réfugiés, visant à nier aux États individuels le droit de déterminer leur propre politique à ce sujet.

Cette annonce intervient alors que l’accord « UE-Turquie » a échoué lors de son second jour d’opération, pas un seul « réfugié » n’étant renvoyé en Turquie mardi 5 avril, alors que des centaines d’autres continuaient à débarquer sur les îles grecques.

Les envahisseurs non-blancs ont rapidement trouvé la faille la plus évident dans le plan de l’UE – au lieu d’attendre pour demander l’asile en Allemagne, comme c’était le cas jusqu’alors, ils demandent l’asile directement en Grèce.

Cette ruse force le gouvernement grec à évaluer leur demande – et les exclut d’emblée du circuit d’expulsion.

Source : Blanche Europe

Débat entre un philosophe et un recteur de mosquée à Phalempin

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Andrée Christiann, adjointe à la culture de Phalempin, a organisé un débat autour de la lettre ouverte au monde musulman d’Abdennour Bidar avec la participation du philosophe Armel Richard et du recteur de la mosquée de Lens Abdellah Aarid. Une rencontre qui fait avancer la compréhension.

« Réflexions autour de la lettre ouverte au monde musulman d’Abdennour Bidar ». Le thème de la lecture-débat choisi par l’adjointe à la culture de Phalempin Andrée Christiann aurait pu rebuter. Surtout à la lumière des derniers événements survenus à Bruxelles. Mais le choix des invités, Armel Richard, philosophe et cofondateur de la compagnie du Tire Laine de Lille organisatrice de spectacles populaires, et Abdellah Aarid, recteur de la mosquée de Lens, a eu le mérite de poser la discussion et d’ouvrir les échanges. Fructueux.

Après l’interprétation de trois airs représentant les religions monothéistes (christianisme, judaïsme et islam) par Ellison et Claire, professeurs à l’école de musique de Phalempin, Armel Richard entra en scène. Il lut la lettre d’Abdennour Bidar, philosophe et chargé de mission sur la laïcité auprès de l’Éducation nationale.

Pour le pouvoir...

L’auteur y interpelle et bouscule le monde musulman face aux atrocités commises par Daesh. Le provoque aussi : « Et tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité » ; pour ensuite réaffirmer : « Le terrorisme ce n’est pas l’islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre mais la paix ». Le problème du monde musulman n’est pas l’islam, ni la religion, mais la politique, l’économie, etc., que se sont appropriées certains pour soumettre les musulmans, dit-il avant d’appeler ces derniers à s’éveiller. « Il y a une multitude d’hommes et de femmes qui sont prêts à réformer l’islam, à réinventer son génie… »

Du pain béni pour Armel Richard qui s’engouffra dans un comparatif des religions pour en arriver aux mêmes conclusions : la religion, pour avoir le pouvoir, impose ses lois. Si l’Europe et la France ont su séparer l’Église de l’État (1905 chez nous), les états musulmans ne l’ont pas fait. Les lois religieuses devenant les lois du pays. D’autres, pour s’attribuer le pouvoir, vont encore plus loin par la force ou la terreur (Daesh).

L’importance du contexte

Armel Richard évoqua la lecture du Coran qu’il a étudié, et de sa complexité par les réécritures, ses traductions, et surtout les interprétations différentes. Selon lui, certaines sourates ont été écrites dans un contexte historique précis. Si on l’enlève, on peut leur donner un autre sens.

Le recteur de la mosquée de Lens entra alors dans le débat. Il confirma la nécessité d’expliquer aux musulmans le Coran, de replacer certains préceptes dans leur contexte afin de ne pas les interpréter faussement. Il enfonça le clou en précisant que beaucoup de peuples arabes se laissaient influencer ou soumettre par manque d’enseignement. Il prit en exemple la musique qu’aucun texte coranique n’interdit. Le public a ensuite été très attentif au propos du recteur sur la volonté de donner un souffle nouveau à sa religion.

Liberté de choix

Plus le débat avançait et plus les débatteurs se rapprochaient. Pour finalement conclure que chaque être humain doit être libre de choisir sa religion ou de ne pas croire, en tolérant ceux qui ont pris un autre chemin que le leur.

Le débat s’est poursuivi tard dans la nuit avec le public. Le succès de ce débat amène Andrée Christiann à chercher à transformer l’essai en organisant un rendez-vous avec les jeunes.

D.D.

Source : La Voix du Nord

Les Pays-Bas craignent une poussée eurosceptique

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Un référendum sur l’accord UE-Ukraine est organisé ce mercredi.Imposé par les eurosceptiques, il risque de mettre l’exécutif en difficulté.

Le référendum qui se tient ce mercredi aux Pays-Bas est une aubaine pour les eurosceptiques de tout bord. « Etes-vous pour ou contre l’accord d’association signé entre l’Ukraine et l’Union européenne ? » Telle est la question posée aux électeurs du royaume à l’occasion de ce référendum d’initiative populaire, qui se produit au beau milieu du semestre de présidence des Pays-Bas à la tête du Conseil européen.

Remontées contre Bruxelles, deux associations néerlandaises, Burgercomité EU et GeenStijl, ont regroupé leurs forces pour la circonstance. Elles ont rassemblé près de 430.000 signatures en quelques mois, soit bien plus que les 300.000 exigées par la loi, pour forcer l’organisation d’un scrutin sur cette question.

Certes, ce référendum n’a qu’une valeur consultative. De plus, la validité du scrutin est conditionnée à une participation de 30 % de l’électorat. Reste que, pour ces deux associations hostiles par principe à l’Union européenne, l’objectif est d’ouvrir une brèche pour organiser une sortie des Pays-Bas de l’Eu­rope, à l’instar de ce qui se profile au Royaume-Uni. Dans une interview au quotidien « NRC Handelsblad », l’historien Arjan van Dixhoorn, président du Burgercomité EU, a en effet confié que le traité visant à faciliter le commerce avec l’Ukraine était la dernière de ses préoccupations.

Un « non » qui ferait l’affaire de la Russie

De prime abord, le scrutin de ce mercredi risque donc de s’avérer un ramassis de votes anti-européens. En effet, aussi bien à droite qu’à gauche de l’échiquier politique, seuls les partis europhobes appellent à voter « non ». Ainsi, le parti d’extrême droite de Geert Wilders (PVV) donne cette consigne à ses partisans au même titre que le SP, ex-parti marxiste-léniniste devenu Parti socialiste.

De son côté, le Premier ministre libéral, Mark Rutte, a indiqué que voter « non » ferait l’affaire de la Russie. L’ex-président du Conseil européen Herman Van Rompuy a aussi estimé que « les Pays-Bas perdraient de leur crédibilité au niveau européen en rejetant ce traité d’association avec l’Ukraine ». En janvier dernier, Jean-Claude Juncker, président de la Commission de Bruxelles, avait laissé entendre que si le « nee » l’emportait ce mercredi, cela constituerait une porte ou­verte à une « crise continentale ».

Pour leur part, les milieux d’affaires plaident en faveur des 300 pages de ce traité, favorisant le commerce avec l’Ukraine. « Cet accord est un facteur de stabilité hors des frontières de l’UE », selon la fédération des entreprises VNO-NCW.

Nouvelle claque

Mais, si l’on en croit les sondages, le gouvernement de La Haye tout com­me la construction européenne risquent de prendre une nouvelle claque. Outre une participation pronostiquée entre 35 % et 43 %, le « non » est aussi donné largement gagnant : entre 57 % et 62 %, selon les instituts de sondages.

De fait, la crainte de voir un Etat à nouveau touché par une affaire de corruption – comme les « Panama papers » viennent de s’en faire l’écho – se rapprocher de l’Union européenne apparaît comme un élément catalyseur du scrutin

Didier Burg
 

Béziers: la "charte des mosquées" de Robert Ménard ne passe pas

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Le maire biterrois avait proposé aux mosquées de sa ville une charte de bonne conduite, refusée par la majorité d'entre elles, pour se désolidariser des islamistes.

C'est une ritournelle de l'extrême droite: exiger des Français musulmans qu'ils se "désolidarisent" des islamistes - en les supposant coupables de solidarité a priori. Robert Ménard a toutefois poussé la logique un peu plus loin. Au lendemain des attentats du 13 novembre, le maire de Béziers a dégainé une "charte de bonne conduite" à l'adresse des représentants des cinq mosquées de sa ville, afin de "clarifier (leurs) activités". Le ton est donné.  

La signature de ce document aurait vocation à "rassurer l'ensemble des habitants de la ville", comme l'indique le préambule. Voire, à "garantir une pratique respectueuse de la religion", ainsi que l'affirme dans une allocution, jeudi 31 mars, l'élu biterrois proche du FN. Entre-temps, deux salles de prière ont apposé leur griffe sur la charte.  

 La charte retoquée par une mosquée

Sauf que les trois autres mosquées de la ville font de la résistance. L'imam de la mosquée Ar-Rahma, située en périphérie, a profité de l'allocution pour rappeler via un post Facebook, ce 1er avril, que ses "fidèles ont voté à la majorité absolue de ne pas signer cette charte" lors d'une "assemblée extraordinaire" le 12 décembre dernier. 

Robert Ménard le déplore. Joint par L'Express, il affirme qu'il s'agissait de "faire la différence entre les musulmans qui entendent être des citoyens à part entière, et ceux qui apportent le malheur dans notre pays".  

Ailleurs à Béziers, la réception est moins ferme. Ainsi du théologien Cheik Omar Mamoun, qui représente une association cultuelle biterroise, Elhouda. "J'ai trouvé que le contenu de cette charte était conforme aux prescriptions sacrées de l'islam (...) pour moi, ce document est une preuve de la confiance que l'on peut nous accorder", confie-t-il au quotidien Midi Libre

"Il veut faire du buzz dans notre dos"

"Même si on n'a pas attendu Robert Ménard pour appliquer le contenu de la charte, on ne la signera pas", précise, mardi, un responsable de la mosquée Ar-Rahma à L'Express, évoquant des "pressions" de la mairie, pour hâter leur signature. Peine perdue: "On ne veut pas lui donner l'occasion de casser du sucre ou de faire du buzz sur notre dos. Il ne cherche qu'à se rendre populaire". 

Derrière ce rejet en bloc, il pointe l'exaspération des Biterrois de confession musulmane vis-à-vis du maire: "Il fait de nous des bouc-émissaires. Pour lui, Béziers n'est peuplé que de clandestins et de Maghrébins. Il rejette tous les soucis sur nous. On se sent stigmatisés." Ce responsable assure que la mosquée Ar Rahma lutte "fortement" contre la radicalisation. 

Pour Ménard, ce retoquage révèle "de l'incompréhension de leur part". Un rejet moins équivoque pour d'autres: sur son site, la Ligue de Défense juive (LDJ), groupuscule juif radical, le juge "inquiétant". 

Une charte "irrecevable"

Axée autour de six piliers, la charte des mosquées exhorte les imams biterrois à ne pas "diffuser des discours ou faire la promotion des cheikhs saoudiens (wahabites) ou des Frères musulmans", ou encore à "ne pas promouvoir les textes et livres appelant au jihad et réclamant la peine de mort pour les appostats, les athées ou les homosexuels". "Tous les prêches doivent être faits en Français", réclame la charte. Alors que les prêches du vendredi ont souvent lieu en langue littéraire.  

Outre ses implicites, la charte des mosquées tricote les mailles d'une suspicion généralisée. "Ce type de charte laisse supposer que les mosquées seraient des lieux où se développent des discours qui ont des retombées criminelles", observe pour L'Express l'avocat spécialiste en droit public, Jean-Michel Ducomte.  

Pour cet expert en laïcité, "cette charte a une dimension irrecevable": elle méconnaît des dispositions de la loi de 1905, l'acte fondateur qui sépare les Eglises de l'Etat. "Le maire ne peut intervenir que si, au sein des édifices religieux, il a été constaté une atteinte à l'ordre public. En revanche, il ne peut pas présumer qu'il y a une atteinte, ni présumer que ce qu'il énonce dans cette charte serait de nature à advenir", ajoute l'expert. 

"Il contredit l'article 2 de la loi de 1905"

La République ne reconnaissant aucun culte, "c'est comme si un maire s'arrogeait le droit de définir ce qui doit être dit ou pas au sein de ces édifices. Il contredit l'article 2 de la loi de 1905 en se dotant d'un pouvoir d'encadrement du pouvoir religieux", abonde encore Jean-Michel Ducomte. 

Robert Ménard, lui, se trouve "tout à fait dans (son rôle) de maire, d'assurer la paix sociale et la tranquillité". "J'essaie de faire à partir des communes ce que l'Etat a été incapable de faire. C'est-à-dire réunir les conditions d'une bonne entente entre tous", dit-il. Quitte à outrepasser sciemment ses prérogatives. 

Paul Conge

Source : l'Express

Islamisme, voile: Valls se frotte de nouveau à l'explosif débat identitaire

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Une "bataille idéologique et culturelle" en passe d'être remportée par les salafistes, des propos ambigus sur le voile : en se frottant à l'explosif débat identitaire, en vue de la campagne de 2017, Manuel Valls a de nouveau suscité des crispations.

Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Anouar Kbibech a réagi mardi à ces propos, en mettant en garde contre les prises de position "clivantes" et "anxiogènes". 

La veille, dans un théâtre Déjazet tout entier acquis à la laïcité, le Premier ministre a appelé au "sursaut républicain" contre l'islam radical et lancé plusieurs phrases offensives en clôturant un débat sur l'islamisme et la récupération populiste, avec une intervention largement consacrée au premier thème. 

M. Valls a notamment averti sur "une forme de minorité agissante, des groupes (salafistes) qui sont en train de gagner la bataille idéologique et culturelle", a-t-il averti. "Les salafistes doivent représenter 1% aujourd'hui des musulmans dans notre pays, mais leur message, leurs messages sur les réseaux sociaux, il n'y a qu'eux finalement qu'on entend", a-t-il critiqué. 

Quant au voile, sans soutenir explicitement son interdiction à l'université, il a jugé que la question était "posée". "Ce que représente le voile pour les femmes, non ce n'est pas un phénomène de mode, non, ce n'est pas une couleur qu'on porte, non : c'est un asservissement de la femme", a-t-il lancé.  

Pour le président du CFCM, "on a plus besoin maintenant d'apaisement et de travail de fond, et pas tellement d'effets d'annonce et de prises de position un peu clivantes, qui pourraient être perçues comme stigmatisantes et donneraient du grain à moudre à ces groupuscules". 

"Sur le terrain, nous ne voyons pas de signaux qui confortent cette hypothèse d'un raz-de-marée de la pensée extrémiste et salafiste", a poursuivi Anouar Kbibech, estimant même qu'"on ne peut pas dire que ces groupes ont le monopole de la communication et de l'action sur les réseaux sociaux". 

Le président de l'Observatoire national contre l'islamophobie au CFCM, Abdallah Zekri, a pour sa part dénoncé auprès de l'AFP des propos qui "stigmatisent" en laissant penser "que les musulmans ne veulent pas s'intégrer" alors qu'au contraire "l'islam républicain a gagné du terrain". 

"Qu'on arrête de faire peur aux Français ! Est-ce que la campagne a déjà commencé '", s'est interrogé ce secrétaire général du CFCM, en estimant que "les autres extrémistes, l'extrême droite et les groupes identitaires vont se précipiter dans cette brèche".  

- "Enjeu électoral" - 

A l'Assemblée mardi, le chef du gouvernement a nuancé ses propos: "Ce sont toutes les atteintes à la laïcité qui doivent être bien entendu dénoncées. Ne donnons pas le sentiment que nous visons à travers tel ou tel propos une seule religion", a-t-il expliqué. 

Dans une France chamboulée par les attentats jihadistes, le Premier ministre avait cependant déjà prédit à l'été 2015 que "la question des valeurs et de l'identité sera(it) au coeur de la campagne présidentielle". D'autant, selon lui, que la droite et l'extrême droite n'hésiteraient pas à faire de l'islam un "enjeu électoral" en 2017. 

Le diagnostic livré lundi soir par Manuel Valls, qui a retrouvé le temps d'une soirée son statut de franc-tireur à gauche, contraste avec le discours dans son camp et celui, beaucoup plus policé, d'un François Hollande qui renâcle à s'exprimer sur ces questions. 

Convaincu que les thèmes identitaires, tout autant que l'emploi, seront au coeur de la campagne de l'élection présidentielle de 2017, Manuel Valls n'entend pas les laisser au Front national de Marine Le Pen, qui en a fait son cheval de bataille. 

"Manuel Valls découvre le salafisme: va-t-il annoncer la dissolution de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France, proche des Frères musulmans, ndlr) comme le réclame le FN depuis années", a réagi la leader frontiste sur Twitter. 

"Valls méritera sa carte au FN quand il passera enfin du verbe à l'action: fermer les 100 mosquées salafistes, arrêter l'immigration !", a lancé son lieutenant, Florian Philippot, sur le réseau social. 

L'islam constitue la deuxième religion de France, avec quatre à cinq millions de musulmans, pratiquants ou non, et quelque 2.500 mosquées et salles de prière.

Souirce : Afp via l'Express

Aux sources du djihadisme belge

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Combien de fois, derrière son front mangé par une belle tignasse blanche, Véronique Loute a-t-elle retourné l’histoire ? Des années presque sans sommeil la séparent de son fils, Sammy, 27 ans, parti « comme un voleur » pour la frontière turco-syrienne, le 28 octobre 2012. Après un silence de plusieurs semaines, de rares informations lâchées par les services secrets belges et quelques appels de son « gosse » ont permis à cette retraitée bruxelloise de comprendre que son enfant combattait en Syrie. Daech ou Front al-Nosra, elle ne sait sous quel drapeau, tout comme elle ignore le nom de combattant de Sammy.

La seule certitude de Véronique Loute tient à la date de son dernier contact avec lui, à la fin du mois d’août 2015, par Skype. « Il m’a dit : “Je te répète que je ne peux plus te parler.” », se souvient-elle, la voix rocailleuse, les yeux secs. Depuis, rien, sinon de lancinantes questions et, cette angoisse le 22 mars, quand trois kamikazes ont tué 32 personnes à Bruxelles : « Je me suis dit, pourvu que ce ne soit pas le mien. »

La Belgique, premier fournisseur européen de djihadistes

Converti à l’islam, Sammy fait partie de ces jeunes musulmans de Bruxelles, d’Anvers ou de Gand partis combattre au Levant et dont le nombre impose un sinistre record à la Belgique : celui de premier fournisseur européen de djihadistes en regard de sa population. Une singularité que le Royaume cherche toujours à comprendre, se demandant s’il n’est qu’un concentré des maux qui minent le Vieux Continent ou si son système et son histoire y sont pour quelque chose.

Une partie de l’explication se loge peut-être entre ces murs jaune pâle qui se dressent à la lisière du quartier européen de Bruxelles, dans l’épaisseur des arbres du Parc du Cinquantenaire : ceux de la Grande Mosquée, édifice construit lors d’une Exposition universelle à la fin du XIXe siècle et transformé en mosquée dans les années 1970. Opérée par une ONG saoudienne, la Ligue islamique mondiale, après une alliance scellée entre le Roi Baudouin et Riyad en 1969, elle passe pour être le centre du salafisme outre-Quiévrain.

« Les idées salafistes sont restées en Arabie saoudite »

« C’est la porte d’entrée du salafisme en Belgique, indique Michaël Privot, islamologue à Bruxelles, converti à l’islam à 19 ans. Financés par l’Arabie saoudite, de petits guides gratuits sur le pèlerinage, sur ce qui est licite ou ce qui ne l’est pas, y sont diffusés. L’orthopraxie salafiste habituelle. » Autre canal irrigué par la Grande Mosquée : un « service social » à l’usage des fidèles en quête de conseils sur l’éducation des enfants ou la vie conjugale. « Par ce biais, des positions ultra-normatives ont influencé toute une génération de musulmans en Belgique, sans qu’ils soient nécessairement religieux ou se rendent à la mosquée », poursuit Michaël Privot.

Avec des accents d’auto-défense, un autre discours résonne dans le hall glacial de la Grande Mosquée, sur les portes duquel s’affiche une condamnation des attentats du 22 mars. « Il ne faut pas croire les rumeurs, les idées salafistes sont restées en Arabie saoudite », assure Lhoussaine Ghailani, architecte de passage à la Grande Mosquée en prévision de travaux de réfection. La conversation facile, ce musulman pratiquant tient à se distinguer de ses coreligionnaires partis combattre en Irak ou en Syrie. « Quand je les vois, je me sens sali au plus profond de moi, dit-il. En invoquant l’islam, ils détruisent ce sur quoi j’ai bâti ma vie. »

Quête identitaire plutôt que spirituelle

Fils d’un immigré marocain arrivé, comme tant d’autres, en Belgique dans les années 1960 pour travailler comme ouvrier dans la construction, puis dans une usine de conditionnement de bouteilles d’alcool, Lhoussaine Ghailani, la quarantaine, évoque son enfance comme une belle époque. C’était à Laeken, le quartier populaire de Bruxelles où a grandi Sammy, le fils de Véronique Loute devenu djihadiste. « Il y avait toutes les nationalités dans la rue, et un jardin communautaire, c’était magnifique, l’islam n’était pas un problème », se souvient-il. Il en veut pour preuve ce rituel des fêtes de fin d’année : « On recevait des caisses de l’entreprise de Papa pour Noël. Il y avait plein de choses, dont du jambon et du vin. On les mettait de côté, on mangeait le reste, on ne se posait pas de questions ! »

Débat sur le halal à l’école, généralisation du port du voile, conflits entre identités belge et musulmane… Lhoussaine Ghailani le reconnaît : près de quarante ans après, l’islam n’est plus exactement le même en Belgique. Des positions se sont figées, une quête identitaire a souvent pris le pas sur la spiritualité. « De jeunes musulmans ont assimilé un rejet de la société occidentale sous l’influence d’une pensée exclusiviste selon laquelle l’islam est la seule identité humaine », explique Emilio Platti, dominicain et islamologue, qui a longtemps travaillé au foyer des jeunes de Molenbeek, cette commune dont 80 % de la population est musulmane.

L’exclusion sociale au cœur du problème

La reconnaissance par l’État belge de l’islam comme religion officielle, en 1974, au même titre que le catholicisme ou le judaïsme, n’a pas joué comme un rempart contre la propagation de l’antagonisme entre démocratie et islam, socle du salafisme. Diffusé par Internet, aiguisé par les frustrations arabes nées du conflit israélo-palestinien et l’islamophobie engendrée par les attentats du 11 septembre 2001, il s’est aussi nourri de l’exclusion sociale qui concerne davantage les Belges musulmans que les autres.

Ce discours a eu prise sur les jeunes d’origine marocaine bien plus que sur ceux d’origine turque, absents des listes des djihadistes. Les grands-parents des uns et des autres sont pourtant arrivés en Belgique à la même époque, celle des balbutiements de l’islam dans le pays, et dans le même cadre, celui des conventions de travail signées par Bruxelles avec Rabat et Ankara en 1964. « L’islam maghrébin en Belgique n’est pas centralisé comme l’islam turc, géré depuis Ankara, qui envoie des imams ici », explique Emilio Platti.

À Molenbeek, 75 habitants partis faire le djihad

Un contrôle qui évite peut-être la perméabilité des jeunes esprits à un discours jouant sur la fascination. « Des jeunes viennent me voir et me disent :’’Il paraît que bientôt, le messie va descendre à Damas et qu’il faut y être, est-ce que c’est vrai ?’’ », raconte Abou Youssouf, imam à Molenbeek, qui s’emploie à « déconstruire ces croyances », terreau idéal pour les recruteurs de candidats au djihad.

Chaque mois ou presque, la bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans, reçoit la liste actualisée des habitants de sa commune partis faire le djihad, décédés au front ou rentrés en Belgique. Elle passe en revue la dernière en date, qui compte 75 noms qu’elle ne divulguera pas : « Quinze sont censés être morts », détaille-t-elle. Plus tard, elle essaiera de tempérer : « Il y a aussi des talents et des succès dans la communauté musulmane, mais ceux qui réussissent ne restent pas à Molenbeek. »

l’islam, religion officielle en Belgique

D’après l’islamologue belge Peter Van Ostaeyen, 533 ressortissants belges combattaient en Syrie et en Irak en décembre 2015. Un chiffre qui fait de la Belgique le pays européen comptant le plus grand nombre de djihadistes par rapport à sa population de 11 millions d’habitants.

La Belgique compte environ 640 000 musulmans, dont une majorité originaire du Maghreb et de Turquie (première, deuxième et troisième générations confondues). Religion officielle depuis 1974 (comme le catholicisme ou le judaïsme), l’islam peut faire l’objet de cours de religion à l’école publique et les imams officiant dans des mosquées déclarées peuvent recevoir un salaire de l’État.

D’après le « Monitoring socio-économique » 2015, enquête sur l’emploi réalisée par l’État fédéral, le taux de chômage des personnes « d’origine belge » s’élève à 5,8 %, contre 25,5 % pour celles originaires d’un pays du Maghreb et 23 % pour celles originaires d’un « pays candidat à l’Union européenne » (la Turquie essentiellement).

Marianne Meunier, à Bruxelles

L’évêque de Venise contre la loi anti-mosquée car elle limite la liberté religieuse

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L’évêque de Venise, Francesco Moraglia, est préoccupé. Très préoccupé. Par la déchristianisation de la société ? La décadence morale ? Le vide sidéral des esprits ? Le laïcisme à outrance ? Non…

Mgr Moraglia est préoccupé par la loi anti-mosquée que veut introduire le Conseil régional du territoire de Venise en modifiant « la loi régionale sur le gouvernement du territoire qui vise à introduire une nouvelle normative pour discipliner la réalisation d’édifices et d’équipements d’intérêt public pour les services religieux et à fournir aux administrations municipales des critères homogènes pour une implantation correcte des équipements destinés aux services religieux dans l’urbanisme. »

Mgr Moraglia, le Patriarche de Venise, a exprimé sa crainte religieuse sur Genteveneta.it, le portail d’informations du Diocèse vénitien :

« Je remarque avec tristesse que les modifications proposées présentent encore des éléments de perplexité et de préoccupations pour l’exercice du droit, garanti par la Constitution, de la liberté religieuse sur notre territoire. Ces observations valent non seulement pour les catholiques mais aussi les autres communautés religieuses (…)

Certes, tout le monde comprend combien le contexte actuel est complexe et fragmenté et, pour cela, demande beaucoup d’attention. Que l’on exige aussi des formes justes de tutelle et de garanties, que l’on demande un vrai sens des responsabilités et de respect de la part de tous, même une connaissance plus importante de la légalité, mais que l’on ne cède en rien sur le principe auquel on ne peut renoncer – dans le domaine civile et religieux – qui regarde le bien fondamental de la liberté religieuse.

La liberté religieuse – respectueuse de la conscience des autres et aimante des bonnes règles et du vivre ensemble – doit aujourd’hui plus que jamais être renforcée. N’en limitons pas les frontières ! L’exercice, également public, de la foi est une valeur civile et ecclésiale, qui permet à tous de s’exprimer en respectant les autres convictions.

« Ce n’est donc pas sur une disposition subjective de la personne – je cite le Concile Vatican II, déclaration Dignatis humanae n°2 – mais sur sa nature même, qu’est fondé le droit à la liberté religieuse… et son exercice ne peut être entravé, dès lors que demeure sauf un ordre public juste. »

« J’espère qu’il est encore temps et que ne manquent pas les moyens et surtout la volonté sincère de tous pour réfléchir, avec sérénité et esprit constructif, sur un thème aussi délicat, avant de légiférer sur des aspects aussi vitaux pour tous les Vénitiens et non seulement pour les communautés religieuses.  »

Mgr Moraglia et le monde bisounours !

Ce qui est vital pour les Vénitiens, et d’ailleurs tous les Européens de culture et civilisation chrétiennes, c’est de défendre leur territoire contre l’implantation de l’islam, le nouveau totalitarisme du XXIe siècle. Et donc de revoir le concept erroné de Liberté religieuse énoncé par le funeste concile Vatican II. « Seule la vérité a des droits, l’erreur n’a aucun droit », tel était l’enseignement constant de l’Église pendant des siècles, jusqu’au funeste concile. Enseignement qui protégeait, du prosélytisme des fausses religions, spirituellement les âmes catholiques mais aussi temporellement les sociétés chrétiennes. Soumises aujourd’hui au déferlement islamique sans que leurs pasteurs soient capables de les en protéger. Bien au contraire…

Francesca de Villasmundo

Source : MPI

L’Europe soumise à l’Islam

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Je n’étais pas en Europe au moment des attaques djihadistes à Bruxelles. C’est depuis les rives de l’Océan pacifique que je les ai observées, avec consternation. J’éprouve de la douleur en pensant aux victimes et à leurs familles. J’éprouve de la douleur aussi en pensant aux futures victimes et à leurs familles, car je sais qu’il y aura de futures victimes.

J’éprouve de la tristesse en regardant les réactions de la population. Les réactions sont les mêmes qu’en France au moment des attentats du 13 novembre. Elles seraient les mêmes vraisemblablement ailleurs en Europe. Une anesthésie est en place, et elle fonctionne. Les Européens ont une propension à répondre aux actes de djihad avec des fleurs, des bougies, des petits cœurs roses découpés dans du papier, des larmes – rarement davantage. Il y a longtemps qu’il en est ainsi. Je m’étais demandé, au moment des attentats du 11 septembre de l’année 2001, ce qu’aurait été une réaction européenne à un crime aussi effroyable que celui qui avait frappé à l’époque les tours jumelles du World Trade Center à New York. J’ai eu la réponse un peu plus tard après les attentats contre la gare d’Atocha à Madrid, en voyant des manifestants porteurs de parapluies réclamant « la paix ».

La colère et la détermination à se battre pour rester debout et ne pas se soumettre existent encore en Europe, mais sont désormais des sentiments minoritaires. Un grand lavage de cerveau imprègne le vieux continent d’un esprit de soumission. Ce lavage de cerveau commence à l’école, se prolonge dans les médias où les réactions décrites comme « dignes » sont celles où des gens pardonnent aux assassins et où les bourreaux sont aisément décrits comme étant aussi, et surtout, des victimes. Les dirigeants politiques prolongent le lavage de cerveau et, si l’un ou l’autre parmi eux tient des propos plus clairs et plus nets, il est facilement accusé d’avoir des idées d’« extrême droite ». Le grand lavage de cerveau est présenté comme donnant à l’Europe une « supériorité morale ». Cette « supériorité morale » ressemble fort à mes yeux à une incitation au suicide collectif. Elle crée un désarmement des esprits et des corps. Elle fait que l’Europe apparaît comme une proie facile aux djihadistes. Elle fait que l’Europe est effectivement une proie facile.

Dans la vision du monde inhérente à l’islam, le monde se divise fondamentalement en deux : le dar al islam, territoire déjà conquis par l’islam, et le dar al harb, territoire de la guerre, ou territoire pas encore conquis par l’islam, et que l’islam doit conquérir. Tout territoire qui a été un jour territoire conquis par l’islam est censé, selon l’islam, l’être à jamais. Une part de l’Europe a été un jour territoire conquis par l’islam. Cette part de l’Europe doit, selon l’islam, revenir à l’islam. Le reste de l’Europe est censé être dar al harb. L’islam y mène la guerre pour que cette part de l’Europe rejoigne le dar al islam… Pour que ce soit le cas, les dirigeants de cette part de l’Europe doivent se montrer soumis, et les populations que ces dirigeants régissent doivent elles-mêmes se montrer soumises. Les dirigeants de cette part de l’Europe, dont les deux tiers de la France, la Belgique ou l’Allemagne, font partie, tiennent, fondamentalement, le discours de la soumission. Les populations que ces dirigeants régissent, en leur grande majorité, se montrent soumises.

Les dirigeants de cette partie de l’Europe ont parfois des discours de matamores. Les djihadistes agissent pour montrer que ce ne sont que des discours de matamores. Et les faits leur donnent, hélas, raison. La police belge savait depuis des semaines où vivait Salah Abdeslam, mais, pendant longtemps, n’a rien fait pour l’arrêter. Malgré quelques arrestations, des milliers de djihadistes prêts à passer à l’action sont en Europe et ont le soutien de centaines de milliers de musulmans. Les adeptes de la « supériorité morale » veillent. Tôt ou tard, il y aura des fleurs, des bougies, des petits cœurs roses découpés dans du papier, des larmes… Les propos plus clairs et plus nets resteront minoritaires. Hélas. Comme j’aimerais me tromper !

Guy Millière

Source : Riposte catholique

En passant au halal, des Quick retrouvent un second souffle en France: dernier en date, à Montpellier, où "on se bouscule"

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Depuis leur passage au 100% halal, certaines enseignes de restauration Quick ont retrouvé un nouveau souffle. A Montpellier, le porc a ainsi été remplacé par la dinde et la viande servie est certifiée par la grande mosquée de Lyon.

En France, une trentaine de restaurants de l'enseigne Quick servent exclusivement de la nourriture halal, la seule que peuvent manger les musulmans pratiquants. Le porc est remplacé par la dinde. La viande de boeuf et de poulet est produite dans des abattoirs selon un rituel précis. La viande non halal se limite à un hamburger cuit, préparé et emballé à l'extérieur. Il est seulement réchauffé dans le Quick halal. Cette procédure est nécessaire car la règle interdit que la viande halal entre en contact avec la viande non halal. Il y a deux semaines, un Quick est passé au modèle halal à Montpellier dans le sud de la France. Le restaurant dispose désormais d'un certificat délivré par l'association rituelle de la grande mosquée de Lyon. Comme les autres auparavant (des Quicks se lancent dans le halal depuis 2009), le changement s'est avéré payant avec une fréquentation en hausse. "On se bouscule dans ce fast-food, situé dans une zone ultra-concurrentielle, où Quick, KFC et McDonald's se partagent les clients", rapporte le média 20minutes.fr.

"Enfin, on peut manger comme tout le monde, comme tous les Français. Il y a enfin une offre adaptée à ceux qui mangent halal, je trouve ça tout à fait normal dans un pays comme le nôtre", se réjouit Sofiane. Une autre cliente abonde dans ce sens expliquant qu’avant le passage au tout halal, son choix était cantonné au poisson.

Entamée depuis 2009, la conversion de certains restaurants Quick (ils sont extrêmement minoritaires, environ 10% du parc de restaurants) s'est faite dans des quartiers où une demande forte avait été identifiée. Elle a permis d'augmenter la clientèle et, dans certains cas, peut-être même de sauver l'établissement comme l'affirme une employée d'un Quick de Seine-et-Marne. "Depuis que l'on est passé au halal, le restaurant marche beaucoup mieux. Je pense vraiment que si on n'avait pas choisi de se convertir au halal, le Quick de Chelles aurait été perdu", dit-elle au média 20minutes.fr.

Comment ces restaurants vont-ils évoluer après le rachat de Quick par Burger King en France? Selon le quotidien Le Parisien, ces Quick resteront halal et garderont l'enseigne Quick.

Source : Rtl.be