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jeudi, 07 avril 2016

Grèce : Le gouvernement d’extrême-gauche accélère la construction d’une grande mosquée à Athènes par peur des djihadistes

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Le gouvernement d’extrême-gauche grec a décidé d’accélérer la construction d’une mosquée au cœur d’Athènes de peur de subir des attentats islamistes, rapporte la presse britannique.

 Mail on line (source)

Un officiel du ministère de l’Éducation et des Affaires Religieuses a déclaré que les autorités doivent avancer rapidement sur la construction de la mosquée qui été annoncée en 2006 mais qui a été retardée par des recours.

“C’est précisément en raison des récentes attaques terroristes que nous devons avancer rapidement sur la construction de la mosquée d’Athènes. Chaque jour sans mosquée et imams officiels à Athènes, nous payons pour un risque accru de radicalisation des musulmans agissant dans l’ombre ou dans des lieux non officiels de culte” a t-il déclaré.

Source : Breizatao

Le Japon fait contre mauvaise fortune immigration

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Le nombre de travailleurs étrangers au Japon franchira la barre du million d'individus cette année. Mais à tous égards, l'Archipel demeure extraordinairement strict et circonspect sur la question.

Historique: le nombre de travailleurs étrangers au Japon franchira la barre du million d'individus cette année, a calculé le gouvernement. Depuis 2009 cette population a crû de 49%. Une poussée exponentielle, visible surtout dans le grand Tokyo, où est concentrée 30% de la main d'œuvre étrangère: il suffit de pousser les portes d'un konbini, une des épiceries de proximité qui quadrillent le pays, pour se retrouver devant des caissiers généralement chinois. Serait-ce le signe d'une tolérance nouvelle du Japon à l'immigration? Pas encore. A tous égards, l'Archipel demeure extraordinairement strict et circonspect sur la question. Le Premier ministre ne manque jamais une occasion de rappeler que la troisième économie du monde n'a pas de politique d'immigration, à la grande joie de l'opinion publique et des syndicats nippons, qui n'ont jamais été bercés par l'"Internationale" quand on leur parlait d'ouvriers étrangers. Même si le nombre des étrangers augmente, il est au même niveau qu'en 2008, avant le terrible choc Lehman et la catastrophe de Fukushima, qui ont provoqué énormément de retours aux pays.

Les critères d'obtention de visas professionnels demeurent drastiques.

« Le problème d’accepter des étrangers est qu’ils risquent d’acquérir la nationalité japonaise. Nous ne voulons pas nous retrouver dans la situation de la France », déclare crûment Akira Morita, directeur général de l’institut national de la population IPSS avant d’opposer des arguments définitifs à une ouverture du pays  « le Japon n’est de toute façon pas attirant pour les travailleurs immigrés. Ils peuvent aller partout sur la planète, où ils seront mieux payés qu’au Japon. Et leur propre pays leur offrira bientôt le même salaire que le nôtre ».

Seuls les milieux patronaux se prononcent prudemment en faveur d’une politique d’immigration. Car eux connaissent leurs comptes de résultats. « Il n’y a pas d’alternative: le Japon doit utiliser davantage la main-d’œuvre étrangère », martèle Hiromichi Shirakawa, économiste en chef de Crédit Suisse. Pour répondre à la pénurie actuelle de main-d'œuvre le gouvernement doit soit augmenter la taille de la population active, soit encourager la mobilité professionnelle, rappelle-t-il. Mais aucune de ces options n’est satisfaisante: sur les quatre millions de personnes qui pourraient rejoindre la population active, seul 1,2 million (en majorité des femmes de 45 à 64 ans) pourraient travailler. Quant à la mobilité professionnelle, elle demeure bloquée par un régime du licenciement très strict. « Les seules personnes professionnellement mobiles sont celles qui ont pris leur retraite », résume l'économiste. « À ma grande surprise les bureaucrates du ministère du Travail commencent à parler d’une politique d’immigration. Mais ils sont terrorisés à l’idée d’évoquer le sujet ouvertement. Car s’ils le font, les médias leur tomberont dessus à bras raccourcis », explique le grand démographe japonais Naohiro Ogawa.

Régis Arnaud

Islam : Benoît XVI fut prophétique à Ratisbonne mais il n'est pas suivi

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L'ancien président du Sénat Marcello Pera, proche de Benoît XVI avec qui il avait écrit un livre, dénonce le silence de l'Occident face à l'avancée de l'Islam. Entretien traduit par Benoît-et-moi :

"Président Pera, le pape émérite, dont vous êtes proche, dans le discours désormais historique de Ratisbonne, a lancé l'alarme sur l'Islam. Mais il ne fut pas écouté, au contraire ...

« Vous êtes bien bon, parce que non seulement il n'a pas été écouté, mais il a même été insulté. Ce discours, qui devrait être étudié, fut prophétique. Il a été durement attaqué par le monde musulman, avec des manifestations violentes et c'était prévisible. Mais il y eut un silence honteux de la part de ceux qui comptent en Europe, ils l'ont laissé seul et l'on est déconcerté par un certain profil bas de l'Eglise catholique qui ne l'a pas défendu comme cela aurait été juste. Bref, Ratzinger n'a pas été protégé».

On peut dialoguer avec l'Islam?

« Il faut le faire, ça oui. Mais en restant ferme dans la vérité sans renoncer à nos racines et à notre identité, solides dans nos positions, auxquelles peu à peu, il semble que nous renoncions sans coup férir. Retomber dans le "buonisme" ne sert à rien, et même de nombreux musulmans le prennent pour de la peur ou de la soumission. Bien sûr, tous les musulmans ne sont pas des terroristes et tout l'Islam n'est pas violent, mais après les attentats de Paris et de Bruxelles, je n'ai pas vu de manifestations vives, ni d'indignation réelle des soi-disant musulmans modérés. En un mot, je n'ai pas assisté à des prises de positions qui laissent bien espérer».

Prophétique, Benoît XVI ?

« Il le fut. Il a eu la force de parler clair, chose qu'il a toujours fait et c'est une qualité qui parfois fait défaut aux hommes d'Eglise, dans de nombreuses circonstances. J'ai entendu après Paris et Bruxelles beaucoup de discours d'évêques, et pas seulement d'évêques, dans aucun d'eux le mot Islam n'apparaît, comme si c'était un gros mot. Alors de quoi sont-ils mort à Paris et à Bruxelles? De mort naturelle, ou dans une catastrophe? Ou bien l'Islam est derrière?. Je suis désolé de le dire, mais même le Pape n'a pas mentionné le terrorisme islamique, probablement que c'est un tabou».

L'évêque Polonais Pieronek parle d'islamisation de l'Occident, vous êtes d'accord?

« Je suis d'accord. L'Occident, au nom d'une tolérance feinte et erronée, renonce à défendre ses valeurs et ses principes, alors que nous devrions plutôt faire le contraire et en être fiers. Les musulmans prient, manifestent leur foi, nous sommes timides et absents. L'Eglise s'occupe de forages et d'écologie, mais la doctrine est laissée de côté. Un exemple? L'attitude ambiguë de l'Eglise sur Cirinnà (l'auteur du projet de loi sur les unions gays, ndt). Sauf exceptions louables, et je pense à Bagnasco, l'Eglise catholique italienne a peu parlé, peut-être résignée à la défaite et n'a pas voulu risquer de perdre la face, connaissant le résultat, mais de cette façon, on ne fait pas de témoignage, seulement du calcul. À l'heure actuelle en Europe, je ne vois que l'Eglise polonaise, les paroles de Pieronek le prouvent, courageuse et prophétique, décidée. Mais elle ne plaît pas à (celui/ceux) qui commande(nt)».

Vous êtes en contact avec le pape émérite, il est préoccupé?

« Je lui téléphone souvent, mais je ne peux pas révéler ce qu'il me dit. Il est très lucide et suit tout»

Source : Le Salon Beige

Quel remède pour ces territoires perdus qui font le lit du banditisme… et du terrorisme ?

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À Marseille, les règlements de comptes se succèdent au rythme des rafales de kalachnikov. « 2016 part sous de mauvais auspices », déclare Brice Robin, le procureur de Marseille. Pour qui ? Après les revolvers calibre 38 d’avant-guerre et les pistolets 9 mm ou 11,43 d’après-guerre, place aux fusils d’assaut. Aux tirs ciblés, les truands des quartiers Nord préfèrent maintenant « l’arrosage systématique », et peu importe les victimes collatérales. Quand il s’agit du trafic de drogue et des millions d’euros qu’il génère, l’élimination de masse s’impose. Pas de sentiments. Pas de pitié.

Cependant, pour qui connaît l’histoire criminelle de la cité phocéenne, ces tueries entre bandes rivales ne datent pas d’aujourd’hui. Elles sont le résultat d’une ville laissée entre les mains du « milieu » depuis les années 1930, de politiques urbaines aléatoires, d’une police qui, déjà au début des années 1920, se plaignait de manquer d’effectifs et de moyens dans sa lutte contre le crime. À cela, il convient d’ajouter les comportements, au fil des années, d’élus, de fonctionnaires, d’entrepreneurs, etc., dont les rapports avec le milieu marseillais n’ont pas toujours été très clairs.

Mais ne nous y trompons pas, Marseille n’est que le symptôme révélateur d’une société en pleine dérive. Même si la poudre y parle moins souvent, nombreux sont les quartiers, en France – n’en déplaise à M. Juppé -, où les trafics prospèrent et dont les bandes ont pris le contrôle. Le problème, c’est que la police n’y entrant plus depuis longtemps en vertu du sacro-saint principe de la paix sociale, il est aujourd’hui impossible de mesurer l’effectivité du mal. Tout ce que l’on sait, c’est qu’il est profond.

Une chose est toutefois certaine : des pans entiers du territoire échappent au contrôle de la République. Ils font le lit de la criminalité organisée mais aussi – l’actualité récente le prouve – du terrorisme. Prétendre le contraire relève ou du mensonge éhonté ou de l’incompétence crasse.

Alors quelles sont les solutions ? Envoyer l’armée dans ces quartiers, comme le suggèrent certains élus ? Pour quoi faire ? Avec quelles missions ? Comptent-ils que l’on reprenne le contrôle de nos villes les armes à la main ? Ce n’est pas sérieux.

Des moyens, il y en a. D’abord, dénoncer les narco-États – dont certains sont très proches de la France – et prendre à leur encontre des mesures draconiennes s’ils n’agissent pas pour éradiquer le phénomène. Ensuite, reprendre le contrôle de nos frontières dont on sait qu’elles sont devenues de véritables passoires pour les trafiquants en tous genres (drogue, armes, traite des femmes). Appliquer la loi française dans toute sa rigueur. Criminels et trafiquants doivent être écartés, pour longtemps, des endroits qu’ils gangrènent. Enfin, donner davantage de moyens aux services répressifs et à la justice. Mais dans ce pays où l’on sanctionne plus facilement le policier que le délinquant, qui aura le courage de prendre de telles mesures ?

Olivier Damien

Source : Boulevard Voltaire

 

Condamnation de Riposte Laïque Suisse par le TGI de Paris : vers une police mondiale de la pensée

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Alain-Jean Mairet, citoyen helvétique et directeur de Riposte Laïque Suisse, vient d’être condamné par la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris à verser 8000 euros dont 2000 euros de dommages et intérêts à la LICRA. La 17e Chambre s’était estimée compétente pour juger un citoyen suisse, et a donc admis que la LICRA, association française, avait le droit de traîner un résident suisse devant la justice française, arguant que les textes, publiés sur sur un site suisse, étaient accessibles en France.

Boulevard Voltaire a recueilli les réactions de Maître Jean-Luc Addor, avocat d’Alain-Jean Mairet.

Source : Boulevard Voltaire

 

Le président du CFCM à Valls: attention aux paroles "clivantes" et "anxiogènes"

Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Anouar Kbibech, a mis en garde mardi contre les prises de position « clivantes » et « anxiogènes », après les propos offensifs de Manuel Valls sur le voile et la « bataille identitaire » à mener contre le salafisme. « Je considère que le Premier ministre est dans son rôle quand il s’agit d’alerter sur un certain nombre de risques », a déclaré le dirigeant de l’instance considérée comme représentative de l’islam en France, pays où vivent quatre à cinq millions de musulmans.

Mais « sur le terrain, nous ne voyons pas de signaux qui confortent cette hypothèse d’un raz-de-marée de la pensée extrémiste et salafiste », a poursuivi Anouar Kbibech, estimant même qu' »on ne peut pas dire que ces groupes ont le monopole de la communication et de l’action sur les réseaux sociaux ». 

Le CFCM oppose le « travail de fond » aux « effets d’annonce »

Lundi soir, lors d’une table ronde organisée au théâtre Déjazet, le Premier ministre s’était inquiété d' »une forme de minorité agissante, des groupes (salafistes) qui sont en train de gagner la bataille idéologique et culturelle ». « Les salafistes doivent représenter 1% aujourd’hui des musulmans dans notre pays, mais leur message, leurs messages sur les réseaux sociaux, il n’y a qu’eux finalement qu’on entend », avait-il tranché. Quant au voile, sans soutenir explicitement son interdiction à l’université, il a jugé que la question était « posée ». « Ce que représente le voile pour les femmes, non ce n’est pas un phénomène de mode, non, ce n’est pas une couleur qu’on porte, non : c’est un asservissement de la femme », a-t-il lancé.

Pour Anouar Kbibech, « on a plus besoin maintenant d’apaisement et de travail de fond, et pas tellement d’effets d’annonce et de prises de position un peu clivantes, qui pourraient être perçues comme stigmatisantes et donneraient du grain à moudre à ces groupuscules ». Evoquant la prévention de la radicalisation jihadiste, dans laquelle certains responsables musulmans sont engagés, le président du CFCM, réputé proche de l’ancien maire d’Evry, a fait valoir que « le contexte est déjà assez compliqué pour ne pas véhiculer des thèses anxiogènes qui ajouteraient à la complexité de la situation ».

Source : Boulevard Voltaire

Arabie saoudite: Daesh revendique d'assassinat d'un colonel de police

Un colonel de la police saoudienne a été assassiné par des inconnus ce mardi près de Ryad, a annoncé le ministère de l’Intérieur, une attaque aussitôt revendiquée par le groupe jihadiste Daesh, actif dans le royaume.

Le colonel Kattab Majed al-Hammadi, un officier du département des investigations criminelles, a été tué par des tirs d’inconnus, a déclaré un porte-parole du ministère sans donner plus de précisions sur l’attaque, revendiquée par Daesh dans un communiqué.

Source : Boulevard Voltaire

Salafisme: Florian Philippot "pourrait presque donner la carte du Front national" à Manuel Valls

Florian Philippot, invité ce mardi soir de News & Compagnie sur BFMTV, a réagi aux propos tenus par Manuel Valls lundi sur la mouvance salafiste, qu’il juge comme « en train de gagner la bataille » de l’islam en France.

Pour le vice-président du Front National, le Premier ministre « a parfois des moments de vérité ». « On aurait presque pu lui donner sa carte du Front National », a-t-il plaisanté. Perdant très vite le sens de l’humour, Florian Philippot a reproché à Manuel Valls son manque d’action. « Il y a une centaine de mosquées radicales salafistes en France. Pourquoi sont-elles encore ouvertes? », a-t-il critiqué.

Le député européen a par ailleurs estimé son exaspération de la peur des mots face à la mouvance salafiste. « Maintenant on va créer la ‘salafismophobie’? L »islam-radicalophobie’? Arrêtons d’avoir cette pudeur indécente sur les mots, sur les réalités de ce qu’est aujourd’hui l’horreur qu’est l’islam radical », s’est-il emporté.

Source : Boulevard Voltaire

Migrants: l'Allemagne pourrait lever le contrôle frontalier le 12 mai

L’Allemagne pourrait lever temporairement mi-mai les contrôles frontaliers instaurés en septembre, si le flot de migrants continue de diminuer, a déclaré mardi le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière. « Nous ne prolongerons pas les contrôles frontaliers au-delà du 12 mai si le nombre (de migrants) reste aussi faible », après la fermeture de la « route des Balkans », a déclaré M. de Maizière à la télévision nationale autrichienne ORF.

Source : Boulevard Voltaire

16 avril : formation sur l'islam avec l'abbé Pagès

A Paris de 9h à 17h.

Source : Renseignements ici

Salafisme : le message ambigu de Manuel Valls

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Le salafisme prive le PS de voix décisives pour 2017 ET Manuel Valls, comme d’habitude, en perd ses nerfs.

Selon une étude du corps électoral menée par OpinionWay et Fiducial le 6 mai 2012 pour Le Figaro sur 10 000 votants, 93% des musulmans pratiquants ont glissé un bulletin « François Hollande » dans leur enveloppe. Seuls 7% d’entre eux ont voté pour Nicolas Sarkozy. Ce qui confirmait les recommandations du think Tank Terra Nova, prêt-à-penser du PS tendance : les prolos et les petits-blancs ont abandonné les rivages souriants marxistes pour les sombres côtes couleur bleu-marine-qui-nous-rappellent-les-pires-moments-etc. Il faut envoyer les remplacer par des troupes fraîchement arrivées.

D’où toutes ces Molenbeek français dénoncés, maintenant, par le ministre socialiste de la ville Kanner. Un comble, on est toujours trahis par les siens. La gestion complaisante des populations musulmanes (Jusqu’à Martine qui autorisa la non-mixité dans des piscines lilloises), les pressions pour ne pas déranger les chouffeurs (guetteurs) des cités territoires des djeunes ont abouti aux tirs de loisir en 7,62 kalachnikov qui défraient régulièrement la chronique médiatique parisienne par les cartons regrettables, par exemple, marseillais.

Si le libéral se réjouit de ces volontés forcenées de non-interventions de l’État dans l’exercice du libre-marché, le citoyen s’inquiète de certaines dérives. Ainsi des trekkings organisés dans des pays à risque où, visiblement, les djeunes se laissent aller en ne se rasant plus.

Eh bien, houlà ! Je ne suis pas le seul à m’inquiéter : Manuelito Valls Confetti -non, Galfetti, je confonds toujours- Premier Ministre, vient de déclarer « Le salafisme est en train de gagner la bataille idéologique et culturelle de l’Islam de France ». Hou !

Mais, rassurez-vous les salafistes ne représentent que 1 % des Musulmans de France. Oui, mais ils sont en train de saloper la belle mécanique mise au point pour récupérer le vote communautaire convoité en y agitant pensées et idées – 1 500 volontaires au djihad en Syrie – ce qui n’est pas le fort des socialos, parce que un socialo, ça ne sait pas- mais aussi, à l’autre bout, en confortant les discours du Front qui dénoncent, en gros, la même chose depuis des lustres. Marine Le Pen avait décidé de se faire discrète : ses ennemis politiques tonitruent pour elle. Et les fuites Pampers-Panama ne vont rien arrangé dans la dialectique « tous pourris ».

Le salafisme prive le PS de voix décisives pour 2017 ET Manuelito, comme d’habitude, perd ses nerfs.

Le regard de René Le Honzec.

Source : Contrepoints

Refus de serrer la main à une prof à Therwil: le signe d’une dérive?

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L’un des deux garçons musulmans dispensés de poignée de main partage des vidéos de l’Etat islamique sur son profil Facebook

Deux garçons musulmans vivant en Suisse depuis plusieurs années refusent soudain de serrer la main de leur enseignante. Est-ce le signe d’une interprétation stricte de leur religion, une simple provocation d’adolescent, ou un symptôme de radicalisation?

Cette question s’est posée à la direction de l’école secondaire de Therwil. L’établissement bâlois a accordé une exception à deux jeunes élèves de 14 et 15 ans qui ne veulent plus toucher la main de leur professeure – un salut usuel dans cet établissement – au nom leurs convictions religieuses.

Contacté lundi, le recteur, Jürg Lauener affirmait qu’il avait estimé «très faible» la probabilité que les deux jeunes ne soient concernés par une dérive fanatique. Cette question revient toutefois sur le devant de la scène. Sur son profil Facebook, l’un des deux garçons montre des affinités avec l’univers guerrier de l’Etat islamique.

«Pas de fondamentalistes dans notre mosquée»

Leur père, un Syrien qui travaille dans une entreprise de transport, officie en tant qu’imam les vendredis au centre islamique du roi Fayçal de Bâle. Avant de s’installer en Suisse il y a quatorze ans, il aurait œuvré dans des mosquées aux Emirats Arabes Unis.

D’après l’administrateur du centre Fayçal, Nabil Arab, ce n’est toutefois pas le prédicateur qui aurait dicté à ses enfants le comportement à adopter à l’égard de leur enseignante. «Cet homme n’a rien d’un radical. Ce n’est pas chez nous qu’on enseigne un islam fondamentaliste. Ces jeunes font leurs propres choix», dit-il.

D’où tirent-ils alors leur enseignement religieux? Sur son profil Facebook, l’un des deux Bâlois a publié une vidéo du prédicateur islamiste Pierre Vogel. Star dans les milieux salafistes allemands, il avait été invité en Suisse par le Conseil central islamique de Nicolas Blancho, en 2009. Interpellé à la frontière, il s’était vu notifier une interdiction d’entrée sur le territoire.

A côté des discours de Pierre Vogel et d’images de mangas, le garçon partage aussi des vidéos montrant des soldats rampant dans une rivière ou pointant un kalaschnikov sur le visage d’un ennemi. Pas de violence explicite. Mais un drapeau noir, identique à ceux brandis par le groupe Etat islamique. Simple attirance adolescente pour l’univers martial, ou premier signe d’une dérive? Seule une enquête approfondie permettrait de le dire.

Le responsable de la fondation Fayçal, Nabil Arab, lui, n’a pas cherché à le savoir. Il temporise: «Partager ces vidéos ne signifie rien». Pour Hafid Ouardiri, en revanche, «c’est très grave». «Un jeune qui diffuse ce type d’imagerie doit susciter notre plus grande vigilance». Le Genevois a fondé le centre Fayçal dans les années 1980.

Atterré, Hafid Ouardiri a convoqué une réunion du conseil de fondation de la mosquée pour discuter de cette affaire. «Nous devons prendre ce cas très au sérieux. Que ces jeunes réclament le droit de ne pas serrer la main de leur enseignante au nom de l’islam est inadmissible. En leur accordant une dispense pour avoir la paix, l’école encourage un comportement qui nuit aux musulmans. Notre religion prône avant tout le respect».

Selon le Genevois, il y a bel et bien un problème avec les sermons délivrés au sein de la mosquée bâloise, comme dans d’autres lieux de culte islamique en Suisse: «La majorité des musulmans estiment que les prédicateurs sont en décalage avec leur réalité. Nous devons faire ne sorte que les imams transmettent les valeurs de citoyenneté et de civisme».

Dès lors, pour Hafid Ouardiri, il est urgent de «mettre en place un discours pédagogique qui empêche ce type de comportements». C’est à ses yeux le rôle de tous: mosquées, parents et en premier lieu de l’école.

Avant d’octroyer une dispense au nom du respect de la liberté religieuse, l’établissement de Therwil a-t-il cherché à connaître les motivations de leurs élèves? Nous n’avons pas pu leur poser la question. Hier, un message vocal indiquait que le secrétariat ne répond plus aux appels «pour cause de maladie».

Source : Letemps.ch

Pays-Bas: large victoire des eurosceptiques lors d’un référendum

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Les électeurs néerlandais ont dit massivement non mercredi à l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne après un référendum devenu un vote symbolique sur l’UE, affirme l’agence de presse néerlandaise ANP, dans une projection basée sur plus de 99% des votes.

Le vote a été salué comme une victoire par les mouvements eurosceptiques néerlandais, et la classe politique du pays, dont le Premier ministre libéral Mark Rutte, a rejeté une ratification de l’accord sous sa forme actuelle.

Selon l’ANP, le non l’emporte avec 61,1%, et le taux de participation s’élève finalement à 32,2%. Des estimations initiales le plaçaient sous les 30%, ce qui l’aurait invalidé.

Les résultats définitifs seront publiés mardi par la commission électorale mais si le référendum est bel et bien validé, «l’accord ne peut être ratifié tel qu’il est actuellement», a affirmé M. Rutte.

Les partis politiques, dont ceux qui avaient mené campagne en faveur du oui, ont secondé cette déclaration et rejeté une ratification de l’accord, qui vise à renforcer le dialogue politique ainsi que les échanges économiques et commerciaux entre l’UE et l’Ukraine.

Selon la loi sur le référendum, le texte doit être représenté au Parlement et au Sénat.

«Il semble que les Néerlandais ont dit non à l’élite européenne et non au traité avec l’Ukraine, le début de la fin de l’UE», a réagi le député d’extrême-droite Geert Wilders, qui avait activement mené campagne pour le camp du non.

Il s’agit pour lui d’une «motion de défiance du peuple contre les élites de Bruxelles et de La Haye» (Pays-Bas).

Les résultats de ce référendum, dont les organisateurs admettent qu’il ne concerne pas l’Ukraine mais répond à une animosité plus large envers l’UE, seront examinés à la loupe en Grande-Bretagne, quelques mois avant un vote en juin sur une sortie de l’Union européenne, le «Brexit».

«Ce rejet humiliant de l’accord avec l’Ukraine prouve que les gens n’ont pas besoin de supporter l’Union européenne pour se sentir européens», a affirmé dans un communiqué Brian Monteith, le porte-parole de la campagne en faveur du Brexit.

Les Pays-Bas sont le dernier pays de l’UE à ne pas avoir ratifié l’accord, qui a cependant reçu le feu vert du Parlement. Le vote n’est pas contraignant mais une victoire du non peut «ouvrir la voie à une crise européenne», avait prévenu le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

-«Une chose à la fois»-

Les Européens et Moscou suivent attentivement ce scrutin, tout comme l’Ukraine où la volte-face en 2013 de l’ancien président Viktor Ianoukovitch, qui avait renoncé au dernier moment, sous la pression de Moscou, à signer cet accord, avait provoqué le soulèvement proeuropéen du Maïdan.

Pour Kiev, qui a envoyé des ministres faire campagne aux Pays-Bas, cet accord représente une «nouvelle ère» pour l’Ukraine, tandis que Moscou le considère comme un empiètement des Européens dans sa sphère d’influence.

Des associations eurosceptiques avaient collecté plus de 300.000 signatures pour demander ce vote, sur la base d’une nouvelle loi autorisant les Néerlandais à s’exprimer sur des décisions législatives.

Cet accord n’est qu’un exemple de plus, assure un de ces groupes, d’une UE bureaucratique et technocratique ayant perdu le contact avec ses citoyens.

«Une chose à la fois», a néanmoins tempéré le Premier ministre: «d’abord avoir les résultats définitifs, ensuite en discuter au sein du gouvernement et avec nos partenaires à Bruxelles et au Parlement».

«Cela va prendre des semaines», a-t-il ajouté.

Selon des analystes, le gouvernement, qui assure la présidence tournante de l’UE jusque fin juin, pourrait négocier afin de se désengager de certaines parties du traité.

Le camp du non avait notamment évoqué comme arguments la corruption en Ukraine et la guerre dans l’est du pays. Si ces arguments ont été entendus dans la majorité du pays, Amsterdam a choisi de les ignorer.

Dans la capitale néerlandaise, le oui l’emporte à 52,5%. Alex, chauffeur de taxi, a voté oui: «les Ukrainiens se sont battus pour cet accord, on ne va pas les prendre en otage dans une bataille contre Bruxelles alors qu’on peut les aider».

Nik Tam, 65 ans, a de son côté voté contre l’accord d’association. «L’Ukraine ne peut pas entrer dans l’Union européenne, ça fait trop de monde», a-t-il déclaré.

Source : Libération

Un site d'extrême droite dirigé par un Suisse condamné pour une "diatribe violente" contre les musulmans

Le directeur de la publication du site d'extrême droite Riposte laïque, le Suisse Alain Jean-Mairet, a été condamné mercredi en France à 5.000 euros d'amende pour provocation à la haine envers les musulmans, pour avoir publié en octobre une "diatribe violente" contre les musulmans.

Intitulé "Et si l'islam était le culte de la perversion sexuelle et morale?", le texte avait été signalé au parquet par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).

Signé Salem Bennamar, le texte énumérait en introduction une foule d'abjections, "abuser sexuellement d'enfants pré-pubères", "terroriser, racketter, décapiter" et accusait les "gouvernements occidentaux et musulmans" de silence voire de complicité active.

Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que "sous couvert d'expliquer les faits qu'il dénonce par la supposée déviance morale de l'islam, l'auteur impute ensuite aux musulmans, de manière explicite, sans aucune réserve et sans distinction entre eux, une perversion morale et des comportements abjects".

Pour les juges, le texte procède à une "stigmatisation généralisée et systématisée des musulmans", en évoquant "leurs supposées +pratiques zoophiles, pédophiles, incestueuses et nécrophiles, voire démoniaques+".

Loin de se livrer à une critique de l'islam, son auteur "s'adonne à une diatribe violente contre les musulmans, auxquels il prête des perversions inhérentes à leur seule appartenance religieuse", ont estimé les juges, pour qui "les propos poursuivis ont amplement excédé les limites admises à la liberté d'expression".

Alors que la défense considérait que la justice française n'était pas compétente pour juger M. Jean-Mairet, présenté comme le président de Riposte laïque Suisse, pays où s'est établi le site internet, le tribunal a rejeté cet argument, estimant être compétent dès lors que les propos litigieux étaient accessibles en France.

Le parquet avait estimé que l'établissement du siège social de l'association en Suisse constitue en fait une manœuvre pour tenter d'échapper aux poursuites. Mercredi, le site de l'association renvoyait vers le nom d'un responsable domicilié en Thaïlande, tout en indiquant être basé à Genève.
Riposte laïque s'était fait connaître en voulant organiser en juin 2010 un "apéro saucisson-pinard" dans le quartier multiethnique de la Goutte d'Or à Paris, qui a été interdit.

Source : L'Orient le jour

Prison de Ré (17) : Falorni dénonce encore "le scandale de la mosquée salafiste"

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Interpellé par Olivier Falorni, député de Charente-Maritime, le ministre de la Justice a assuré que la maison centrale pratiquait "une tolérance zéro".

Olivier Falorni, le député de Charente-Maritime, a interpellé, ce mercredi, le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas, sur la situation de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré. Un établissement pénitentiaire où il a découvert, en octobre dernier dans un préfabriqué, une mosquée salafiste clandestine.

Alors qu'il avait déjà prévenu Christiane Taubira sur l'existence d'un tel lieu, un endroit plus connu sous le nom de "casino", il a donc renouvelé son alerte. Et son agacement.

"Le 24 novembre j'avais enfin obtenu de Mme Taubira l'engagement de supprimer ces casinos. Mais depuis, malgré mon harcèlement constant, c'est le triste jeu de la patate chaude. Un jour, on nous renvoie à des travaux lointains, peut-être en 2017. Un autre jour, hier en l'occurrence, un membre du gouvernement mal informé répond (...) que ces casinos ont été fermés par la directrice de l'établissement. Ce qui est totalement faux. Tout cela a assez duré. Il est insupportable qu'une pépinière de jihadistes puisse exister plus longtemps."

En réponse, Jean-Jacques Urvoas lui a assuré que le problème était désormais réglé.  Expliquant qu'"une inspection des services pénitentiaires s'est rendue" à cette maison centrale de St-Martin-de-Ré "les 25,26 et 27 janvier", le ministre de la Justice a indiqué : "Depuis votre passage, l'établissement pratique une tolérance zéro. Les deux détenus identifiés, qui sont les deux prosélytes, ont été placés à l'isolement depuis fin 2015. Les préfabriqués que vous évoquez font l'objet de visites bi-quotidiennes des surveillants."

Et de poursuivre :

"Le bâtiment va être détruit, mais il nous faut un appel d'offres. Je ne peux pas envoyer un pelleteuse comme ça... Il va y avoir un gymnase qui sera construit à la place. Comme vous l'avez demandé il y a un officier a été dédié au renseignement pénitentiaire qui travaille à plein temps depuis janvier 2016 et un certain nombre de détenus font l'objet d'une attenttion particulière."

Pour appuyer son propos, le ministre de la Justice lui a proposé de venir constater par lui-même, accompagné de journalistes, s'il disait vrai. 

Source : Sud Ouest

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