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vendredi, 08 avril 2016

Lyon : démantèlement d'une filière clandestine d'immigration pakistanaise

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La police a démantelé notamment à Bron,Venissieux et Grenoble une filière d'immigration clandestine pakistanaise qui opérait entre Paris et Lyon.Un trafic de blanchiment d'argent sale a également été mis à jour. 6 personnes ont déjà été mises en examen et deux d'entre elles écrouées.

Une trentaine de personnes ont été interpellées depuis mardi dans l'agglomération lyonnaise et en région parisienne dans le cadre du démantèlement d'un réseau de travail clandestin et de blanchiment d'argent au sein de la communauté pakistanaise..

Ce coup de filet opéré sur commission rogatoire d'un juge d'instruction lyonnais, par des enquêteurs de la Police aux frontières, du Groupement d'intervention régional de Rhône-Alpes et de l'Office central de luttre contre le travail illégal, cible des activités frauduleuses dans le secteur du BTP, dont le produit est estimé à dix millions d'euros environ.

La plupart des suspects arrêtés sont de nationalité pakistanaise. Les têtes du réseau les faisaient venir du Pakistan en leur fournissant des faux papiers et un logement, pour les employer ensuite clandestinement sur des chantiers. Un système organisé de fausses factures et de sociétés véhicules permettait ensuite de blanchir l'argent.

Les personnes interpellées sont en cours de présentation devant la justice lyonnaise. 6 personnes ont été mises en examen.Deux d'entre elles ont déjà été écrouées.

Source : Francetvinfos

Aux Pays-Bas, un référendum qui fait mal à l’Europe

Les Néerlandais ont voté à plus de 60 % contre l’accord d’association entre l’Union européenne (UE) et l’Ukraine. Une victoire pour les eurosceptiques qui pourrait faire des émules dans d’autres États membres.

Quel est le sens du rejet de cet accord par les Néerlandais, mercredi 6 avril ?

La question portait sur l’approbation ou le rejet de l’accord d’association entre l’Europe et l’Ukraine. Signé en 2014 et devant être ratifié par les 28 membres de l’UE pour être valable, ce traité très technique prévoit un rapprochement entre Kiev et l’Union européenne – essentiellement par la création d’une zone de libre-échange et la suppression des visas exigés des ressortissants ukrainiens.

Mais les organisateurs du scrutin, des groupes eurosceptiques qui sont parvenus à récolter bien plus que les 300 000 signatures requises, le reconnaissent : en rejetant l’accord d’association avec 61,1 % des voix, les Néerlandais ne se sont pas prononcés contre ce texte, qui ne les concerne qu’indirectement, mais contre l’Europe en général. Ils confirment ainsi la tradition eurosceptique batave, qui s’était déjà exprimée en 2005 avec le rejet par référendum de la Constitution européenne.

Il faut toutefois relativiser la signification du vote. Compte tenu du faible taux de participation, 32,2 % (soit à peine plus que le seuil de 30 % requis pour la validité du référendum), il ne résume pas le sentiment de l’ensemble de la population néerlandaise vis-à-vis de l’UE.

Quelles sont les conséquences pour l’Europe et l’Ukraine, de la victoire du « non » ?

Le résultat place La Haye en porte-à-faux avec l’UE. Occupant jusqu’à juin la présidence tournante du Conseil de l’UE, le gouvernement des Pays-Bas dirige tous les conseils des ministres des Vingt-Huit. Dans le même temps, et même si le vote n’est que consultatif, il ne peut ignorer la voix des urnes. Le premier ministre libéral Mark Rutte a donc prévenu que « l’accord ne peut être ratifié tel qu’il est actuellement ». Le leader de l’extrême droite, Geert Wilders, s’est quant à lui réjoui, voyant dans la victoire du « non » « le début de la fin de l’UE ».

À l’échelle de l’Europe, le « non » néerlandais peut nourrir l’argumentaire des eurosceptiques, qui ont le vent en poupe à l’approche du référendum sur le Brexit, le 23 juin prochain. Ils pourraient demander l’organisation de référendums sur des questions européennes. « Ils pourront aussi dire, « regardez, les Néerlandais ont voté « non » et on ne tient pas compte de leur vote » », explique Yves Bertoncini, directeur de l’Institut Notre Europe-Jacques Delors.

De fait, le vote ne devrait pas remettre en cause le rapprochement entre l’Ukraine et l’UE. Aucun scénario n’est arrêté, mais le plus probable permettrait aux Pays-Bas de se retirer de certaines dispositions de l’accord, qui resterait valable pour les autres États membres. Sur le plan symbolique, le mal est fait.

Marianne Meunier

Source : La Croix

Suisse : Le pays a-t-il besoin d’imams suisses?

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Le père des frères de Therwil (BL) serait un imam controversé. La formation des chefs de prière en Suisse fait débat.

L’affaire des jeunes frères bâlois dispensés de serrer la main de leur enseignante continue de nourrir un débat national. Mercredi, la presse alémanique révélait que non seulement l’un des deux adolescents de Therwil présentait des signes de radicalisation, mais également que son père officiait en tant qu’imam dans la mosquée bâloise du roi Fayçal. Celle-ci s’est fait connaître en 2013 pour avoir affiché sur l’un de ses murs une fatwa légitimant «des crimes de quelque nature qu’ils soient» contre les non-musulmans.

De quoi raviver la crainte que les discours radicaux ne se propagent au sein des mosquées suisses. Une crainte nourrie par plusieurs cas récents, à l’exemple des prêcheurs extrémistes repérés au sein des communautés musulmanes de Genève ou de Winterthour. En mars encore, l’un des quatre accusés d’activités terroristes jugés par le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone était lui aussi soupçonné de dispenser des discours haineux dans des lieux de culte à Zurich, à Lucerne et à Winterthour.

Pas de surveillance

Ces affaires relancent le débat, vieux de quelques années déjà, de la formation des imams en Suisse. L’enseignement permettant de devenir un chef de prière musulman n’existe pas dans notre pays. La grande majorité des prêches sont assurés par des étrangers établis en Suisse. Il arrive également que des mosquées fassent venir des imams de l’étranger. Ceux-ci disposent d’un statut spécial aux yeux du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM), qui décide ou non de leur octroyer une autorisation de séjour – pour une durée plus ou moins limitée – en tant que «personne assurant un encadrement religieux en faveur d’une communauté en Suisse».

Depuis 2010, 84 imams ont reçu une autorisation de séjour. En cinq ans, seuls sept refus ont été prononcés pour divers motifs d’intégration, mais aucun ne concernait des questions sécuritaires. Une fois entrés en Suisse, les imams ne sont pas soumis à une surveillance particulière. «Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) ne dispose d’aucune base légale qui l’autorise à observer les imams et leurs activités en Suisse, indique sa porte-parole Isabelle Graber. Cependant, s’il dispose de preuves concrètes qu’un imam est membre d’un groupe ou d’une organisation terroriste ou qu’il encourage la violence, le SRC peut prendre des mesures préventives.» A savoir une enquête, voire une interdiction d’entrée.

«Pour un islam ouvert»

L’imam Mustafa Memeti, président de l’Association islamique albanaise de Suisse, se dit inquiet. «Certains cas en Suisse représentent selon moi un danger, déclare le Bernois. Ils participent notamment à la création d’une société parallèle.» Pour combattre un phénomène qu’il estime en augmentation, Mustafa Memeti plaide depuis plusieurs années pour une formation théologique suisse. «Nous avons besoin d’imams nés et formés en Suisse, capables de prêcher un islam ouvert et conforme à la culture de notre pays», martèle-t-il.

L’imam concède que la mesure ne peut résoudre à elle seule l’ensemble du problème. «Il revient surtout à la communauté musulmane, mais également à l’ensemble de la société d’être proactifs pour combattre ensemble cette tendance négative.»

Le président de l’Union vaudoise des associations musulmanes, Pascal Gemperli, plaide aussi pour un enseignement suisse. «Un imam formé ici serait plus apte à comprendre le fonctionnement de notre communauté dans le contexte helvétique.» Une reconnaissance des équivalences pourrait être mise en place pour les imams déjà en service depuis longtemps. Il ajoute que, si les mosquées suisses sont plus volontiers appelées «centres», c’est parce qu’elles constituent le nerf de la communauté musulmane. «Nous échangeons avec les autorités, les autres communautés religieuses, nous organisons des fondues pour nos membres… En plus de sa fonction première, un imam est aussi médiateur, travailleur social, «psychologue», expert interreligieux, accompagnateur spirituel en prison, etc. Un imam formé ailleurs aura plus de peine à comprendre ce mode de fonctionnement, même s’il est adepte d’un islam modéré et tolérant.»

Pascal Gemperli doute malgré tout que des imams suisses puissent à eux seuls résoudre le problème de la radicalisation. «Les concernés ne se radicalisent pas à travers les mosquées, mais sur Internet, en petits groupes. Le meilleur imam ne pourrait pas les en empêcher. Les derniers cas d’attentats à Paris ou à Bruxelles le montrent, il s’agit souvent de fratries. Comme dans une secte, ils basculent en petit cercle fermé et isolé. Ils sont théologiquement déconnectés de leur communauté religieuse.» Le Vaudois évoque donc un problème «plus social que théologique. Le meilleur remède contre la radicalisation reste l’intégration.»

Source : 24heures.ch

Cette immigration qui peut faire imploser l'Europe

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Le couple franco-allemand a voulu hier réaffirmer son attachement à l'Europe, au moment où celle-ci reste tiraillée et menacée d'éclatement, notamment autour de la question de l'immigration.

Ainsi, hier, les électeurs néerlandais ont très largement rejeté l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union Européenne. Dans l'état actuel des choses, le gouvernement néerlandais va rejeter une ratification de l'accord, qui vise à renforcer le dialogue politique ainsi que les échanges économiques et commerciaux entre l'UE et l'Ukraine. Les Pays-Bas sont le dernier pays de l'UE à ne pas avoir ratifié l'accord. Il semble qu'au-delà du cas de l'Ukraine, c'est plus généralement l'Europe et Bruxelles que l'électorat néerlandais veut rejeter.

C'est ce qu'avait pressenti le résident de la commission Jean-Claude Junker pour qui un non peut «ouvrir la voie à une crise européenne.»

Va-t-on à terme vers un «Hollandexit» à l'instar d'un Brexit ?

Du côté de la Grande-Bretagne aussi, on sent bien que le sentiment européen est en train de s'effilocher. Pour autant, le Premier ministre David Cameron voulait hier s'appuyer sur les leçons du scrutin hollandais : «Il estime important que les institutions européennes et le gouvernement néerlandais écoutent attentivement ce que disent les électeurs, pour essayer de comprendre et travailler sur ce résultat.»

Et l'on sait qu'en matière d'immigration, le groupe historique de Visegrad réunissant la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie, affirme clairement son opposition farouche à l'accueil de réfugiés dans les pays qui le compose, rejetant notamment l'idée des institutions européennes d'un système de répartition obligatoire des migrants.

Pendant ce temps, la Turquie augmente sa pression sur l'Union européenne pour qu'elle applique ses engagements dans le cadre du plan controversé de retour des migrants

Le président Recep Tayyip Erdogan a prévenu que la Turquie ne remplirait pas sa part du marché si l'UE ne respectait pas elle-même ses promesses, évoquant notamment l'exemption des visas dès juin pour les citoyens turcs voulant se rendre en Europe.

Source : La dépêche du midi

Attentats : les filières djihadistes puisent dans les milieux de la délinquance

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Les enquêtes sur les attentats et les filières djihadistes révèlent les liens entre délinquance, djihadisme et terrorisme. Plus de la moitié des mis en cause ont un passé de voyous.

Vols de Bijoux, cambriolages, agression ultra-violente... Reda Kriket, interpellé le 24 mars à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) par la DGSI car soupçonné de vouloir commettre un attentat imminent, fut d'abord un vulgaire voyou, avec un casier judiciaire long comme le bras et large comme ses épaules.

Le terroriste présumé est loin d'être le seul dans ce cas. Quelques mois avant d'assassiner à Paris de jeunes gens attablés à la terrasse de cafés, les frères Abdeslam, fêtards invétérés, dealeurs de cannabis, s'abrutissaient de rap en boîte de nuit en Belgique. Avant de mourir en kamikazes à Bruxelles le 22 mars dernier, les frères El-Bakraoui, eux, se livraient à des braquages. Des attaques de Paris à celle de Bruxelles, les liens incestueux entre délinquance et djihadisme apparaissent récurrents.

Le phénomène n'est jamais apparu de manière aussi flagrante qu'aujourd'hui. Bernard Cazeneuve rappelle régulièrement la porosité entre les deux univers. Selon un décompte du ministère de l'Intérieur, un peu plus de la moitié des personnes mises en cause dans les affaires liées à l'islam radical ont un passé de délinquant. « Souvent de petits méfaits, comme des outrages et rébellion, des infractions routières ou des vols », détaille un magistrat. « Cela reflète la réalité sociologique de certains quartiers », décrypte un ponte du renseignement.

La rigueur islamique s'accommode de petits arrangements

L'itinéraire de Mohamed Merah en offre une illustration presque caricaturale. Le jeune Toulousain, mort sous les balles du Raid en mars 2012 après avoir assassiné sept personnes, dont des enfants juifs, est qualifié d'« islamo-délinquant » dans le réquisitoire du parquet de Paris. Les enquêteurs ont trouvé dans son appartement dévasté deux livres sur le grand banditisme (« Mesrine : la Dernière Cavale », « le Sang des caïds ») et onze ouvrages sur l'islam. Saisissant raccourci d'une vie.

Quoi de plus éloigné pourtant de la doctrine radicale prônée par ces nouvelles recrues que leur vie de « mécréant » ? Qu'adviendrait-il de ces adeptes de la sainte trinité « fumette/vol/oisiveté » dans un monde régi par la charia, la loi islamique ? Pour le sociologue Farhad Khosrokhavar, la contradiction n'est qu'apparente, la mort en « martyr » étant censée absoudre leurs fautes.

A l'inverse, certains islamistes versent tardivement dans la délinquance ou la grivèlerie, à des fins utilitaires. Prêts à la consommation, voitures louées et non restituées servent à financer un départ vers la zone de combat irako-syrienne. Daech n'a d'ailleurs aucun complexe à abolir les barrières entre spiritualité et criminalité. Sa propagande réduit l'aspect doctrinal de l'engagement à sa plus simple expression, au profit d'une héroïsation de l'action. C'est sans doute ce qui a séduit Amedy Coulibaly, petit voyou originaire de Grigny (Essonne), endoctriné en prison. La prison qui reste le lieu de rencontre privilégié entre ces deux milieux.

Au dehors, pour sa logistique propre, chacun sollicite les mêmes fournisseurs, peu regardants sur le profil du client. L'argent du crime, c'est bien connu, n'a pas d'odeur. D'autant que la rigueur islamique s'accommode de petits arrangements. Ainsi, le précepte de « ghanima » légitime-t-il le vol, à condition de le commettre pour le djihad et au préjudice des mécréants. Un blanc-seing pour de petits voyous qui y trouvent la légitimation de leur propre violence. Le psychiatre auprès des tribunaux Daniel Zagury évoque une « dimension alibi » : « Je ne viole plus puisque les femmes m'appartiennent. Je continue à voler mais pour la cause. Tout ce que je faisais pour moi, je le destine désormais au djihad. » C'est pourquoi selon lui, la plupart du temps, les nouveaux djihadistes « ne s'apparentent ni à des fous ni à des soldats, mais plutôt à des psychopathes. Des voyous de Dieu en quelque sorte... »

Éric Pelletier

Source : Le Parisien

Migrants: l'UE sous la pression de la Turquie pour appliquer l'accord

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Tout l'accord, sinon pas d'accord: la Turquie a mis la pression sur l'UE pour qu'elle applique ses engagements dans le cadre du plan controversé de retour des migrants, grâce auquel la Grèce s'apprêtait à y renvoyer vendredi 50 personnes.

Le président Recep Tayyip Erdogan a prévenu jeudi que la Turquie ne remplirait pas sa part du marché si l'Union européenne ne respectait pas elle-même ses promesses, évoquant notamment l'exemption des visas dès juin pour les citoyens turcs voulant se rendre en Europe.

"Il y a des conditions précises. Si jamais l'Union européenne n'effectue pas les pas nécessaires, ne tient pas ses engagements, alors la Turquie n'appliquera pas l'accord", a déclaré M. Erdogan lors d'un discours à Ankara.

"Tout se passera en fonction de ce qui a été promis", a-t-il insisté.


Cet accord, signé le 18 mars et déjà au ralenti après un démarrage en fanfare lundi, vise à dissuader les passages clandestins en Europe, confrontée à sa pire crise migratoire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.


La Turquie s'y est engagée à accepter le retour sur son sol de tous les migrants entrés illégalement en Grèce depuis le 20 mars. Le plan prévoit en outre que pour chaque réfugié syrien renvoyé en Turquie, un autre sera "réinstallé" dans un pays européen dans la limite de 72.000 places.


En contrepartie, les Européens ont accepté de relancer les discussions d'intégration de la Turquie à l'UE et à accélérer le processus de libéralisation des visas pour les Turcs, mais en soulignant qu'ils ne transigeraient pas sur les critères à remplir.


"La Turquie en est encore loin", a indiqué à l'AFP Marc Pierini, analyste à la fondation Carnegie Europe et ancien ambassadeur de l'UE à Ankara. "Il serait faux de considérer que la Turquie va bénéficier d'un +rabais+ sur les conditions d'entrée dans l'UE juste à cause des réfugiés", a-t-il ajouté.


Sur le plan financier, l'UE a promis une aide pouvant aller jusqu'à six milliards d'euros. "Il y a eu des promesses, mais rien n'en sort pour l'instant", a déploré M. Erdogan.


- Grève de la faim -


L'accord est officiellement appliqué depuis lundi, quand un premier groupe de 202 personnes a été ramené de Grèce en Turquie. Mais le processus s'est depuis embourbé, Athènes faisant face à une explosion des demandes d'asile que ses autorités sont obligées de traiter avant toute expulsion.


La Grèce, qui dit être confrontée à une pénurie de juristes et d'interprètes, a estimé mercredi que le traitement des dossiers entraînerait une "pause" de 15 jours des renvois. Elle s'apprêtait toutefois à renvoyer vendredi 50 migrants en Turquie, sauf demande d'asile de dernière minute, selon des sources policière et du gouvernement.


Dans le "hotspot" de Moria, sur l'île grecque de Lesbos, où restent enfermés au moins 3.000 migrants, un groupe de 70 Pakistanais a commencé jeudi une grève de la faim pour protester contre son éventuel renvoi en Turquie.


Le gouvernement grec a commencé à transférer du camp de Moria vers le camp ouvert de Kara Tepe, sur l'île de Lesbos, des familles avec enfants et des personnes vulnérables, une opération "visant à décharger Moria", selon une source gouvernementale.


Symbole de la crise migratoire que l'Europe affronte depuis l'année dernière, l'île de Lesbos, devenue la principale porte d'entrée des migrants, accueillera le pape François le 16 avril pour une visite, a confirmé jeudi le Vatican.


L'accord signé entre l'UE et Ankara est vivement critiqué par des ONG, qui considèrent notamment que la Turquie ne peut pas être considérée comme un "pays sûr" pour les réfugiés syriens.


Voisine de la Syrie, la Turquie accueille quelque 2,7 millions de réfugiés syriens fuyant leur pays en guerre, dont 250.000 vivent dans des camps, et a déjà dépensé quelque 10 milliards de dollars pour subvenir à leurs besoins, selon M. Erdogan.


"Nous avons reçu beaucoup de remerciements pour notre action pour les réfugiés et contre les terroristes", a déclaré le président turc jeudi. "Nous ne faisons pas cela pour les remerciements"

Source : Le Parisien

François Hollande et le fichage européen des djihadistes : insufffisant

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Dans une interview au quotidien allemand Bild, François Hollande juge « insupportable » le retard pris par l’Europe pour le fichage des djihadistes. « C’est ainsi que nous serons plus efficaces et que nous pourrons convaincre les Européens qu’ils sont réellement protégés », « c’est le problème majeur de l’Europe : elle prend souvent trop de temps pour décider ». Notre Président enfonce ainsi des portes ouvertes sur la passoire européenne et sa légendaire lenteur. Un fichage des djihadistes au niveau européen est, certes, indispensable et son retard très préjudiciable, mais François Hollande aurait dû ajouter que seule une politique européenne d’interdiction du retour des djihadistes serait efficace.

En effet, le risque ne fait que s’amplifier et nous avons maintenant au moins trois filières de terroristes à surveiller :
– les retours du djihad et les candidats au départ en Syrie, Irak, Libye, voire en Afrique ;
– ceux qui pourraient être recrutés et formés sur notre territoire, sans passage par un djihad extérieur, comme l’a montré le démantèlement d’un réseau recruté et formé au Maroc en février, avec la présence d’un Franco-Marocain ;
– et enfin, depuis les menaces d’AQMI et les attentats au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, les djihadistes subsahariens, susceptibles de frapper à la fois les ressortissants et intérêts français en Afrique subsaharienne, mais aussi le territoire français par voie de migration.

Par ailleurs, les attentats de Paris et Bruxelles ont conforté ce que nous savions déjà, à savoir que les réseaux terroristes passent bien par les filières de migration (Balkans et Méditerranée, entre autres), et que l’échange de renseignement antiterroriste au niveau européen pouvait être amélioré (c’est un euphémisme), comme d’ailleurs la coordination au sein même des services spécialisés de chaque pays, y compris la France.

Tout ceci devrait nous conforter à aller plus vite dans un fichage européen des djihadistes, mais aussi à mettre en œuvre des actions communes alternatives de simple bon sens.

En prévention, chaque pays devrait rechercher avec plus de pugnacité et fermeté les réseaux présents sur son territoire. Pour ce qui nous concerne, nous avons nos quartiers sensibles de non-droit (QSN) type « Molenbeek » ou d’autres aussi en zone rurale, qui n’ont pas été assainis alors que nous sommes en période d’état d’urgence. Pour notre malheur, la disparition des RG en 2008 a été une erreur majeure, et la création en 2014 du Renseignement territorial (RT) ne porte pas encore tous ses fruits.

Ensuite, il n’y a pas de politique plus efficace que d’interdire, au niveau européen, le retour des djihadistes. La neutralisation sur place de ceux qui ont pris les armes contre leur patrie ou un autre pays de l’Union européenne s’effectue déjà, en partie, lorsque nous bombardons Daech en Irak ou en Syrie et peut-être bientôt en Libye. À ce niveau, l’appui des services de renseignement syriens avec qui il faut renouer des liens, mais aussi turcs, libyens et africains, est prépondérant.

Des mesures législatives européennes pourraient aussi être prises, comme la déchéance de nationalité des binationaux avec interdiction de séjour dans l’Union européenne, et ce, dès leur départ pour le djihad, mesure qui aurait l’avantage de rendre plus compliqué le retour et engendrer une expulsion immédiate en cas de retour, l’instauration d’une interdiction administrative du territoire européen durant un temps donné pour ce qui concerne les Européens sans autre nationalité, histoire de retarder et compliquer un retour éventuel. À défaut de pouvoir obtenir un accord européen sur ces mesures, faisons-le au moins au niveau national, ce sera toujours mieux que rien.

Les pouvoirs publics semblent tétanisés et attendre le prochain attentat avec angoisse, en se demandant ce que l’on pourrait bien faire de plus. Et bien voilà des propositions.

Philippe Franceschi

Source : Boulevard Voltaire

La crise migratoire est un défi lancé à la civilisation européenne

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C’est en 1973 que Jean Raspail publie Le Camp des saints, un roman dont la portée prophétique apparaît aujourd’hui évidente. Il décrit alors des masses humaines débarquant en Europe dans l’impunité la plus totale, mais analyse surtout les raisons de la paralysie politique qui affecte les États ainsi envahi : la haine de soi, entretenue par la trahison des élites et la mauvaise conscience des peuples européens.

On refuse toujours aujourd’hui de considérer qu’une immigration utile au pays d’accueil et débouchant sur une assimilation réussie implique l’existence de quelques données très simples : les quantités d’immigrants concernés, la durée sur laquelle s‘étale le phénomène, le contexte économique et social des pays d’accueil, enfin la proximité culturelle entre les autochtones et les nouveaux venus. On refuse aussi de voir que les actuelles vagues migratoires seront d’autant plus inassimilables qu’elles se déversent sur des pays où, précisément, assimilation ou « intégration » ont échoué. Des pays fatigués, rongés par le doute, livrés aux dérives communautaristes.

Les enquêtes policières diligentées à la suite des attentats qui ont frappé Bruxelles, après Paris, Londres et Madrid, suffisent à démontrer le lien existant entre immigration, islamisation et terrorisme. Mais la réponse à un tel défi ne relève pas de mesures sécuritaires, ni même strictement politiques. Tout à la fois conséquence et symptôme de nos renoncements antérieurs, ce défi appelle en retour un sursaut d’ordre civilisationnel, une « réforme intellectuelle et morale » seule à même de nous faire redécouvrir ce que nous sommes, ce que nous avons à défendre, et comment.

Tracer les voies du nécessaire réveil européen.

Nous ne surmonterons pas les crises en cours sans remettre en cause l’idéologie mortifère née de la chute du communisme, de la mise en œuvre du système libéral mondialisé et de l’effacement programmé des nations et des frontières. Une idéologie « droit-de-l’hommiste » qui a imposé de fait le principe de libre circulation pour tout le monde et n’importe qui, conformément aux incantations antiracistes formulées pour interdire tout débat.

Il nous faut, contre cette dérive suicidaire, affirmer les identités des patries charnelles et des nations d’Europe, ainsi que notre communauté de civilisation brisée par le sombre XXe siècle. Le nécessaire réveil s’inscrit, pour chacun de nos pays, dans le combat pour sa langue face à l’impérialisme « globish », mais aussi par la réappropriation de son histoire, à un moment où certains historiens, aveuglés par l’idéologie, nous incitent à nous débarrasser du « poison de l’identité » et à renoncer au « roman » national décrit comme une construction idéologique qu’il conviendrait de dépasser.

Il nous faut éveiller les consciences pour dépasser l‘ahurissement général auquel nos peuples sont soumis. Atteindre cet objectif implique la mise en œuvre initiale d’une vaste révolution culturelle seule à même d’en finir avec les illusions, les mensonges et les impasses accumulés au cours des deux derniers siècles.

C’est la vocation de l’Institut Iliade de contribuer à cet immense effort. C’est l’objet de son colloque annuel, organisé le 9 avril prochain à la Maison de la Chimie, à Paris, dont le thème vaut mot d’ordre : « Face à l’assaut migratoire, le réveil de la conscience européenne ! »

Philippe Conrad

Source : Boulevard Voltaire

 

Clermont-Ferrand : deux militaires agressés à l'entrée d'un immeuble

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Ce mardi soir, deux jeunes militaires du 92e RI ont été attaqués par un groupe de huit personnes avenue de l’Union-Soviétique à proximité de la gare de Clermont-Ferrand. Le pronostic vital est engagé pour l’un des deux soldats. Trois personnes ont été interpellées.

C’est à l’entrée d’un immeuble situé avenue de l’Union-Soviétique, à proximité de la gare de Clermont-Ferrand, que deux militaires du 92e RI se sont fait agresser par un groupe de huit personnes. N’étant pas en service, les deux soldats étaient habillés en civil. Leur profession était-elle connue de leurs agresseurs ?

Les deux victimes ont été passées à tabac et dépouillées de leurs effets personnels : portefeuilles, téléphones portables, clés… L’agression a dû être violente puisque le pronostic vital de l’un d’entre eux est engagé. Le second est grièvement blessé.

Ce mercredi, deux suspects âgés de 16 et 17 ans ont été arrêtés. Ce jeudi matin, une nouvelle interpellation a eu lieu au centre-ville de Clermont-Ferrand.

Source : France 3 Auvergne

Saint-Simon. Mirail. La mosquée relance une souscription

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Les travaux ont commencé il y a quelques mois, mais le budget de construction de la grande mosquée de Basso Cambo, au Mirail, n'est pas encore totalement bouclé. Sur les 4 millions d'euros que devrait coûter l'édifice religieux, il en manque encore 700 000 €. C'est encore une somme rondelette que l'association cultuelle et culturelle islamique en France (ACCIF) veut réunir en lançant une nouvelle campagne de souscription auprès des fidèles.

«Il s'agit de donner une nouvelle impulsion à notre financement, explique Ahmad Yahya. C'est pour cela que nous lançons l'opération de parrainage baptisée la brique d'or, pour recruter de nouveau donateurs». L'idée est simple, il s'agit pour les fidèles d'accompagner ses proches pour participer à l'accomplissement du projet de la future mosquée et offrir ainsi aux musulmans toulousains un lieu de culte digne et agréable. «En s'engageant dans l'opération, le fidèle devient un véritable ambassadeur de sa mosquée», souligne l'association. L'opération de financement sera officiellement lancée demain, samedi, de 17 h 30 à 20 heures au 126, route de Seysses où un kit de parrainage sera distribué. L'objectif est d'amener quatre de ses proches à investir 20 euros par mois pendant une année.

Ouverture en juin 2017

«Nous sommes actuellement sur une moyenne de 350 000 euros en récolte annuelle, précise Ahmad Yahya, et nous voulons donner un dernier coup de boost. L'idéal serait de recruter 3 000 donateurs et récolter 720 000 euros dans l'année». Dans le même temps, les travaux de la mosquée continuent.

«Pensé dans une architecture contemporaine sobre propice à la spiritualité musulmane, ce lieu, fait d'équipements durables et fonctionnels intègre les dernières normes environnementales pour procurer aux fidèles un grand confort d'usage», se félicite Ahmad Yahya. Pour l'heure, 65 % du gros œuvre est terminé. «Nous espérons que cette phase sera terminée au mois de juillet prochain», précise-t-il. Si tout se passe bien, la nouvelle mosquée du Mirail devrait ensuite ouvrir ses portes en juin 2017, lors du mois du Ramadan.

Source : La dépêche

En France, aucune loi n’interdit l’appel public à la prière (Adhan)

Vous le savez peut-être pas. En France, aucune loi n’interdit aux mosquées les appels publics à la prière (Adhan) à l’instar des églises qui sonnent le glas au moins une fois par semaine, pour d’autres plusieurs fois par jour. Au nom de l’égalité du traitement des cultes, les mosquées devraient réclamer ce droit en particulier dans les villes et quartiers où se concentre une forte communauté musulmane.

Pour cela, il suffit de formuler une simple demande auprès de la municipalité qui devrait donner ou pas son feu vert suivant l’avis de son conseil municipal, et éventuellement fixer un seuil de décibels à ne pas dépasser pour éviter d’éventuelle gêne pour le voisinage de la mosquée.

A défaut de l’autoriser pour cinq fois par jour, au moins une fois par semaine, le vendredi serait très appréciable auprès des musulmans. Un signe de reconnaissance pour eux.

La France en retard

Plusieurs villes occidentales autorisent déjà l’appel public à la prière comme Glasgow, Londres, Hambourg, Marbella, Gibraltar, Grenade, Sydney, Fittja, Rotterdam, La Haye, Utrecht, New York, Chicago … Le modèle anglo-saxon est très en avance sur le modèle français moins libertaire et « plus laïque ».

Les politiques et les journalistes de notre pays ne cessent de s’en prendre à ce modèle qu’ils jugent trop « communautariste », mais c’est bel et bien le modèle français assimilationniste et ultra-laïque qui a enfanté les monstres de Paris et Bruxelles.

Source : Des dômes et des minarets

500 écoles coraniques encadrant 35 000 enfants en France (EHESS)

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TF1 revient sur l’enquête sociologique de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.

 

Source : islamisation.fr

Valenton : la salle de prière va déménager

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De quelques mètres seulement. Les musulmans de Valenton vont devoir déménager. Depuis plusieurs années, ils prient dans un préfabriqué, en contrebas de l’avenue de la Plage-Bleue, en attendant de construire une mosquée. «L’ensemble de la zone est repensé pour des activités économiques, explique-t-on en mairie.

Le nouveau terrain permettra un accueil plus pertinent pour la mosquée, notamment concernant l’altimétrie ».

Le nouveau site qui vient de leur être proposé se situe non loin, à l’angle de la rue du 11-Novembre. «Nous serons plus visibles et l’accès sera plus facile. De nombreux fidèles se garent au parking de la Plage-Bleue », apprécie le président de l’association des musulmans, Kabir Sadikou. Chaque vendredi, près de 150 fidèles de Valenton mais aussi de Limeil se retrouvent pour la prière. Le déménagement ne devrait pas intervenir avant l’été, de façon à pouvoir faire Ramadan tranquillement.

Pendant ce temps, le projet de centre cultuel et culturel se poursuit. C’est donc sur le nouveau terrain qu’il se fera. D’ores et déjà, 200 000 € ont été récoltés. «Nous avons autant de promesses de dons. Mais nous espérons atteindre les 500 000 € d’ici la fin de l’année pour lancer les travaux », annonce Kabir Sadikou. Le lieu de culte de 2 000 m2 environ pour 500 personnes est estimé à 2 M€. Des activités culturelles, conférences et cours d’arabe sont prévus, si les moyens sont là.

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Le projet de futur lieu de culte à Valenton.

Agnès Vives

Source : Le Parisien

Immigration: Vers une réforme du régime d’asile européen – Africaguinee.com

La Commission européenne a lancé mercredi un processus de réforme du régime d’asile européen commun (RAEC). Elle a notamment présenté des options en vue « d’un système équitable » de répartition des demandeurs d’asile entre les États membres.
« Le régime actuel n’est pas durable. Les différentes approches nationales favorisent la course au droit d’asile et la migration irrégulière, tandis que nous constatons dans la crise actuelle que les règles de Dublin font peser trop de responsabilités sur quelques États membres seulement », a commenté le vice-président de la Commission, Frans Timmermans.

Structure existante

La première option développée par l’organe de l’exécutif européen pour remédier à cette situation s’appuie sur la structure existante, en conservant le système de demande d’asile dans le pays de première entrée du demandeur (règlement de Dublin III).

« Mécanisme d’équité correcteur »

Elle prévoit cependant un « mécanisme d’équité correcteur » en cas de flux migratoire massif comme celui que connaît actuellement l’Europe. Un mécanisme de « relocalisation », similaire à celui négocié dans l’urgence par deux fois en 2015 par les 28 Etats membres, pourrait donc être mis en place dans ces circonstances.

Relocalisation

La relocalisation consiste à transférer des personnes ayant demandé, ou bénéficiant déjà d’une protection internationale d’un Etat membre de l’Union européenne vers un autre Etat membre qui leur accordera une protection similaire. Des relocalisations depuis l’Italie et la Grèce, principaux points d’entrée dans l’Union pour des milliers de réfugiés, sont actuellement en cours au sein de l’UE.

Deuxième solution

La deuxième solution proposée par la Commission consisterait, quant à elle, à l’adoption d’un nouveau système qui serait fondé sur une clé de répartition des demandeurs d’asile entre les Etats, ce qui équivaudrait en quelque sorte à faire de la relocalisation en permanence. M. Timmermans a insisté sur le fait qu’une « solidarité entre les Etats membres » de l’Union était indispensable pour parvenir à mettre en place ces réformes.

Harmonisation

La Commission a par ailleurs l’intention de proposer une harmonisation plus poussée des procédures d’asile. Celle-ci devrait permettre d’assurer un traitement « plus humain et plus uniforme dans l’Union » et conduirait à la réduction des facteurs d’attraction qui amènent les migrants vers un nombre restreint d’États, a-t-elle expliqué.

EASO

Une modification du mandat de l’agence européenne chargée de l’asile (EASO) est également envisagée afin de permettre à celle-ci d’être une actrice de la mise en œuvre des politiques et de renforcer son rôle opérationnel. L’EASO pourrait notamment être responsable du mécanisme de répartition prévu dans le cadre de la réforme du système de Dublin, et contrôler le respect par les Etats membres des règles européennes en matière d’asile.

Migration légale

La Commission entend par ailleurs mettre au point une série de mesures relatives aux voies de migration légale vers l’Europe. La mise en place d’un système structuré de « réinstallation » (le transfert de ressortissants de pays tiers ou d’apatrides, identifiés comme ayant besoin d’une protection internationale, vers un Etat de l’UE) et une réforme de la directive relative à la carte bleue européenne sont envisagées dans ce cadre.

Propositions avant l’été

Sur la base des observations qu’elle recevra concernant sa communication, la Commission formulera « avant l’été des propositions », a précisé Frans Timmermans.

Source : Demain.info

Mehdi Massrour, du PS de Roubaix : « On peut avoir peur de l’islam sans être raciste »

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Le chef de file du PS de Roubaix, Mehdi Massrour, figure parmi les premiers signataires du Printemps républicain, un mouvement lancé le 20 mars et qui vise à défendre une laïcité jugée attaquée. Il s’en explique.

Vous avez participé le 20 mars au lancement du Printemps républicain à Paris. Pourquoi avoir rejoint ce mouvement ?

« Parce qu’on assiste à une radicalisation du débat public. Il y a la radicalisation des jeunes qui partent en Syrie, la radicalisation de l’extrême droite et la radicalisation communautaire. Et le reste de la population assiste à ce spectacle avec angoisse. Il faut réagir, travailler sur ce qui nous rassemble plutôt que ce qui nous divise. »

C’est quoi, ce qui nous rassemble ?

« C’est qu’on appartient à une République laïque et qu’on est citoyens français ! Certains commencent à parler de « franco-musulmans ». Ça veut dire quoi ? Aujourd’hui, on cherche de plus en plus à assigner les gens à une identité, et c’est un vrai danger. Parce que quelqu’un est d’origine maghrébine, il devrait être musulman ? On communautarise de plus en plus le débat. Des gens se regroupent entre eux pour défendre l’intérêt de leur groupe, plutôt que de réfléchir à l’intérêt général. »

Le Printemps républicain parle de menaces sur la laïcité. Quelles sont-elles ?

« Il y a des pressions religieuses qui augmentent. On ne peut pas accepter que certains veuillent imposer leurs conceptions religieuses à l’école, à l’hôpital, dans le domaine public. Je suis aussi très gêné de voir le prosélytisme vestimentaire ou capillaire qui règne dans certains quartiers. C’est une façon de juger les autres. »

Défendez-vous une laïcité offensive ?

« Pour moi, il faut défendre la laïcité tout court. Je ne suis pas favorable au port du voile, mais il faut faire attention avec les interdictions, car si on édicte des normes vestimentaires, on n’est pas mieux que l’Iran ! L’interdiction du voile à l’université, par exemple, je suis contre. Je ne suis pas non plus persuadé que ce soit utile d’interdire les crèches dans les mairies. »

Que répondez-vous à ceux qui accusent le Printemps républicain d’islamophobie ?

« C’est une caricature. Pour provoquer, je dirais que je ne vois pas quel est le problème avec l’islamophobie, au sens littéral du terme. Ce n’est pas très étonnant que le Français moyen ait peur de l’islam, vu ce qu’on voit ! Or ce n’est pas parce qu’on a peur de l’islam qu’on est un raciste. Au lieu de lancer des anathèmes sur les réseaux sociaux, il vaudrait mieux expliquer, débattre. Dès que la parole est bannie et qu’on brandit des accusations de racisme, c’est fini. Pour moi, les musulmans ne doivent pas être traités différemment des autres. Ça veut dire qu’on a aussi le droit de les critiquer ou de se moquer d’eux. »

Le Printemps républicain a soutenu la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, qui a comparé les femmes choisissant de porter le voile aux « nègres américains qui étaient pour l’esclavage ». Vous soutenez aussi ?

« Non. Pour moi, elle a dérapé, c’est clair et net. Un ministre ne peut pas tenir des propos de ce genre. La question du voile est beaucoup plus complexe que cela. Encore une fois, on a besoin de débats nuancés, pas de déclarations à l’emporte-pièce. »

Propos recueillis par Bruno Renoul

Source : Nord Eclair

Angers Qui pour financer la suite de la construction de la mosquée ?

Après les fondations et les piliers de la mosquée d'Angers, voilà que la dalle est coulée.

Omer Méral, patron d’Anjou BTP, et ses ouvriers ont déversé mardi près de 240 m3 de béton pour réaliser ce qui deviendra les 1 000 m2 au sol du lieu de culte attendu depuis 35 ans par les musulmans de la ville.

Pour les murs et le toit, l’Association des Musulmans d’Angers (AMA) compte sur la générosité des fidèles.

Un financement participatif est lancé pour boucler le budget de cet équipement : 3,5 millions d’euros.

Source : Le courier de l'ouest

Yvan Benedetti condamné pour injures publiques visant l’ancien préfet Carenco

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Yvan Benedetti, ex-président de L’Œuvre française dissoute en 2013, avait rédigé en mars 2015 un article calomnieux sur le site internet de Jeune nation à la suite de la nomination de Jean-François Carenco, l’ancien préfet de région et préfet du Rhône, au poste de préfet de police, en pestant contre « l’agent de l’anti-France à Lyon et sa servile obéissance aux ordres d’Israël ».

Ces propos considérés comme des « injures publiques envers un dépositaire de l’autorité par voie électronique », avaient valu à ce militant d’extrême droite nationaliste de comparaître une première fois devant le tribunal correctionnel de Lyon en novembre 2015. Il avait été condamné à une amende de 5 000 €, ainsi qu’à verser à la partie civile 2 500 €. Benedetti avait fait appel et l’affaire était à nouveau jugée le 16 février de cette année. Le délibéré a été rendu hier mardi. Sans surprise, Yvan Benedetti a écopé de la même peine.

A. D.

Source : Le Progrès

 

Tribune libre. Amis des métropoles, le Grand remplacement et l’islamisation, vous l’avez déjà accepté !

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"Non, on ne veut pas d’un nouveau centre pour migrants à Paris " peut-on lire ici ou là sur les réseaux sociaux après l’annonce de l’ouverture possible d’un centre prochainement, dans la capitale de France. Cette annonce semble faire trembler les bourgeois de Paris Intra-Muros, et semble heurter les habitants d’Ille de France, comme si ce centre de migrants aller changer la face de Paris.

Mais, en toute honnêteté, la face de Paris n’est-elle pas déjà à jamais changé ? Comme celle de Marseille, de Lyon, de Lille, de Toulouse …et de toutes les grandes villes en France ?

Un séjour à Paris pour le Breton que je suis permet de constater qu’Intra-Muros, dans les beaux quartiers, déjà une personne sur deux n’est pas de souche européenne.

Dès que l’on passe dans les « arrondissements sensibles », on devient une minorité ethnique.

Et quand on franchit la porte de la banlieue, le Breton que je suis à l’impression d’avoir remporté un séjour à Bamako ou à Marrakech.

Je dois vous avouer avoir du mal à comprendre votre raisonnement, vous, autochtones  de Paris, de sa banlieue, mais aussi de toutes les grandes villes de France devenues des jungles multiculturelles : vous parlez avec rage de Grand remplacement, de colonisation même parfois, d’immigration-invasion, mais dans les faits, vous avec intégré et accepté le fait de vivre « avec ou à côté d’eux ».

Dans le bus ou le métro, dans vos rues, dans vos boulots, dans vos bistrots et dans vos soirées, « ils » sont là, à côté de vous, que vous le vouliez ou non. Et encore une fois, vous l’avez accepté, vous l’avez choisi.

Certains prétexteront – pour rester dans cette jungle urbaine – la carrière professionnelle (« tout se passe à Paris », « il faut aller à la ville ») , quand dans le même temps, ils n’auront de cesse de vociférer contre ces femmes qui délaissent leur instinct maternel pour la même raison …

D’autres, y compris sans logement ou logés dans des chambres de bonnes qui équivalent à trois loyers de campagne, expliqueront sans rire, qu’ils ne peuvent pas faire autrement. C’est à devenir chèvre !

« Hé le  Breton, avec ta région qui vote à gauche, tais toi donc ! »

Oui sûrement. Il n’empêche que dans nos campagnes, dans nos villes moyennes, et même encore (pour peu de temps sans doute) dans nos villes de Bretagne, nous vivons encore « entre nous » , de façon apaisée et détendue, bien que certains furieux idéologues désirent absolument nous faire connaitre les joies de votre quotidien multiculturel.

La France des campagnes, cette « France périphérique » que tant d’urbains prétendent défendre du haut de leur métropole, attend pourtant avec espoir, toute une vague de forces vives désireuses de construire, d’entreprendre, de développer, de créer, pour nous mêmes, et pas pour les autres.

Refuser le Grand remplacement pour les autres, c’est d’abord le refuser pour soi-même, au quotidien !

Julien Dir

Source : Breizhinfo

Mode islamique : ce n'est pas les marques qui sont responsables, mais la politique migratoire

Gabrielle Cluzel, auteur de Adieu Simone ! Les Dernières Heures du féminisme, est interrogée dans Minute à propos de la polémique sur la « mode islamique » ? Extrait :

"Cet appel au boycott est une initiative dérisoire. Les responsables de la situation ne sont pas les marques. Pourquoi irait-on, tout un coup, leur faire la morale ? Non, cette affaire n’est qu’un symptôme de l’immigration. On se trouve d’ailleurs là devant la grande incohérence des féministes qui ont toujours soutenu la gauche. Elles ont couché avec la gauche. Un article de « Marianne » paru en 2010 dénonçait les « indignations sélectives des féministes ». Même Elisabeth Badinter, considérée comme une féministe courageuse contre l’islam, est restée longtemps bien silencieuse sur le voile. Elle se réveille un peu tard. Les indignations des féministes sont dérisoires, tardives et hypocrites."

Source : Le salon beige

La guerre contre l'islam radical : Guillaume de Thieulloy sur TV Libertés

Le 4 avril sur TV Libertés, Jean-Christophe Mounicq recevait Guillaume de Thieulloy, rédacteur en chef des 4 Vérités, et directeur de la publication du Salon beige.

 

Inquiétude sur les écoles musulmanes : un danger pour l'enseignement libre ?

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Le Figaro consacre sa Une aux écoles musulmanes, qui inquiètent le gouvernement français. Quelques chiffres :

  • une cinquantaine d'établissements musulmans,
  • 5000 élèves.
  • Souvent de petites écoles : une ou deux classes et une quinzaine d'élèves. 

Au ministère de l'Éducation nationale, on avoue que cela pose un problème :

«Nous explorons toutes les pistes possibles, y compris celle d'une évolution substantielle du droit».

L'emprise des Frères musulmans, par le biais de leur branche française qu'est l'UOIF, sur l'enseignement musulman est réelle. L'UOIF contrôle les principales écoles sous contrat avec l'État mais aussi, plus ou moins directement, une quarantaine d'écoles hors contrat, le plus souvent dans le primaire.

Depuis plusieurs mois déjà, l'Association des maires de France (AMF) alerte sur la déscolarisation d'enfants musulmans. Les élus, en effet, doivent être informés par les parents qui font le choix de l'instruction à domicile. Le député-maire socialiste de Sarcelles (Val-d'Oise), Francois Pupponi, dénonce la création «d'écoles coraniques, détenues par les salafistes» en France et «en toute légalité».

Le problème est réel, mais il ne faudrait pas se tromper de sujet : le problème ne se situe pas au niveau de la liberté de créer une structure scolaire. Le vrai problème est double : il est posé à la fois par l'immigration et par l'islam. Quand le ministère de l'Education nationale évoque une évolution du droit, il y a des raisons de s'inquiéter puisque cela pourrait retomber sur l'enseignement libre non musulman.

Source : Le salon beige

Alain de Benoist : Évoquer la « mixité sociale » pour ne pas parler de « mixité ethnique »

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Le gouvernement a récemment déclaré vouloir mettre en œuvre un ambitieux programme de « mixité sociale ». Il s’agit, notamment, d’imposer un quota de « logements sociaux » dans toutes les agglomérations. Mais ne s’agit-il pas, surtout, de rendre « invisibles » des populations qui attirent un peu trop les regards ?

Alain de Benoist : La « mixité sociale » dont on nous rebat les oreilles depuis qu’elle est devenue le maître mot des politiques urbaines n’est évidemment qu’un euphémisme pour parler de mixité ethnique. Il s’agit de répartir la population d’origine immigrée pour éviter qu’elle ne se concentre dans certains quartiers (assimilés à des « ghettos »), et de tenter de faire cohabiter un peu partout des gens d’origine différente. En visant à une répartition « plus équilibrée » des populations, la mixité favoriserait la « cohésion sociale ». Ce discours incantatoire, d’autant plus fort qu’il se place dans une perspective universaliste et égalitariste, se heurte en réalité à deux obstacles principaux.

La « concentration », tout d’abord, est-elle mauvaise en soi ? Elle répond, en fait, à un désir d’entre-soi commun à toutes les populations humaines : qui se ressemble s’assemble. Autrefois, il n’y avait aucune mixité sociale : les riches vivaient dans les quartiers riches, les ouvriers dans les quartiers ouvriers, et personne ne s’en plaignait. C’est même le démantèlement des quartiers ouvriers qui a entraîné l’effondrement de la culture ouvrière. Aujourd’hui, les Maliens qui se sont regroupés à Montreuil l’ont fait pour se retrouver entre eux, et n’ont nulle envie d’aller ailleurs. Les catégories supérieures, même sans avoir à s’enfermer dans des « gated communities » (ensembles résidentiels sécurisés), ont déjà les moyens de pratiquer l’évitement résidentiel et scolaire. Les classes populaires, quant à elles, sont avant tout désireuses de ne pas devenir minoritaires dans leurs quartiers. La demande du « droit à la ville » n’est pas une demande de vivre dans un quartier hétérogène, mais la demande de pouvoir choisir librement son lieu de vie. La solidarité redistributive ne passe pas nécessairement par un mélange social imposé.

Toutes les études empiriques dont on dispose montrent, par ailleurs, que dans les quartiers où règne la « mixité sociale » règnent aussi des formes de cloisonnement et de mise à distance, voire de séparatisme, qui reflètent une contradiction profonde entre la valorisation de la mixité et la réalité des modes de vie. Il en résulte, non pas une cohabitation harmonieuse et une résorption des inégalités ou des tensions, mais au contraire un regain de la compétition que se livrent les groupes sociaux pour l’accès aux ressources urbaines. L’erreur est, ici, de croire que la proximité spatiale entraîne automatiquement la proximité sociale. Au lieu de favoriser la production d’un espace commun, la dispersion des populations gênantes peut aussi détruire le lien social, exacerber les marquages et déstabiliser les sociabilités existantes.

On peut aussi se demander si le débat sur la « mixité sociale » ne détourne pas l’attention d’autres formes de paupérisation ou d’exclusion résultant de l’éviction des populations les plus fragiles de leurs zones d’habitation traditionnelles…

Les classes populaires ont, en effet, été doublement expulsées de leur habitat traditionnel, qu’il s’agisse des centres-villes du fait d’une « gentrification » qui a rapidement transformé les paysages urbains au bénéfice des classes aisées et des « bobos », ou des banlieues, que l’arrivée massive des populations immigrées les a poussées à quitter pour s’installer dans les « périphéries », ce qui les condamne le plus souvent à une exclusion culturelle de fait (dont le vote en faveur du FN est l’une des conséquences). Depuis les années 1980, les quartiers de logements sociaux des grandes villes se sont de facto spécialisés dans l’accueil des populations immigrées, avec comme résultat que les non-immigrés tendent désormais à s’exclure de la demande de logements sociaux.

À une époque où près de 90 % des Français vivent dans des villes, cela pose le problème plus général de ce qu’elles doivent devenir ?

Depuis la fin du XIXe siècle, l’évolution de l’urbanisme a étroitement suivi celle du capitalisme (le capital a besoin de s’urbaniser pour mieux se reproduire, rappelait Henri Lefebvre). On est passé successivement du modèle de la ville-atelier, caractéristique de l’ère industrielle, qui existe avant tout comme concentration d’ateliers de production, à la « ville keynésienne » orientée vers la demande, c’est-à-dire fondamentalement dédiée à la consommation et qui va de pair avec l’exode rural (les centres-villes se tertiarisent, l’État investit massivement dans le transport et les logements, le dynamisme urbain se traduit par l’extension des banlieues et l’accession à la propriété privée immobilière), enfin à la « ville néolibérale » actuelle, orientée vers l’offre, qui s’étend à la proche périphérie (« péri-urbanisation »), favorise la circulation et la mobilité, cherche à attirer des entreprises, met l’accent sur les infrastructures favorisant l’innovation, privilégie l’industrie du divertissement, la création de « styles de vie », etc.

La France est marquée depuis des siècles par l’hypertrophie de la région parisienne. La tendance, aujourd’hui, consiste à miser sur le développement d’un nombre très limité de grandes métropoles régionales. Or, comme le fait observer l’urbaniste Pierre Le Vigan, ce n’est pas de mégapoles que la France a besoin, et moins encore d’un nouveau « Grand Paris », mais d’un réseau de villes moyennes (de 50.000 à 100.000 habitants) dont il faudrait renforcer la densité grâce à un urbanisme de proximité pour mettre fin à cette séparation grandissante des lieux de résidence, de loisir et de production qui a abouti à une « mise en morceaux de l’homme moderne ».

propos recueillis par Nicolas Gauthier 

Source : Metamag

Le coup de gueule d'Olivier Falorni contre le "scandale de la mosquée salafiste" de la prison de St-Martin-de-Ré

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Passe d'armes à l'Assemblée nationale entre Olivier Falorni et le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas. Lors des questions au gouvernement, le député radical de gauche de Charente-Maritime a dénoncé "le véritable scandale de la mosquée salafiste" de la maison centrale de St-Martin-de-Ré.

Olivier Falorni a pris l'exemple de la prison de St-Martin réservée aux longues peines, pour dénoncer l'abandon de territoires entiers aux salafistes en abdiquant le principe de laïcité.
Olivier Falorni rappelle qu'il s'était rendu par surprise le 13 octobre dernier dans cette prison et qu'il avait découvert des baraquements que tout le monde appelle des "casinos".

"Mais ces casinos n'appartiennent pas au groupe Partouche. Ils appartiennent au groupe Daech" a lancé le député de Charente-Maritime.

Le "triste jeu de la patate chaude"

Olivier Falorni ajoute que lors de cette visite, il a découvert que "l'un d'entre eux abrite une mosquée clandestine salafiste où se regroupe des détenus particulièrement dangereux et radicalisés". L'élu de Charente-Maritime rappelle qu'il avait obtenu en novembre l'engagement de "Mme taubira de supprimer ces casinos" mais il a ensuite dénoncé le "triste jeu de la patate chaude" et a accusé Jean-Jacques Urvoas d'être mal informé sur ce dossier. Le ministre de la Justice avait affirmé la veille que ce "casino" abritant la mosquée a été fermé. "Ce qui est totalement faux" a rétorqué Olivier Falorni.

Urvoas : "tolérance zéro"

La réponse du garde des Sceaux a été tout aussi cinglante. Il assure avoir appelé hier le directeur de la maison centrale et l'officier chargé des renseignements pénitentiaires et qu'une inspection des services pénitentiaires a eu lieu les 25, 26 et 27 janvier.
"Depuis votre passage, monsieur le député, l'établissement pratique une tolérance zéro. Les deux détenus identifiés, qui sont les deux prosélytes, sont placés à l'isolement depuis fin 2015" a-t-il affirmé en ajoutant "le bâtiment va être détruit. Il va y avoir un gymnase à cet endroit".

"Ce que je dis m'engage" a conclu Jean-Jacques Urvoas.

Il a ensuite invité Olivier Falorni à se rendre sur place "y compris accompagné de journalistes pour vérifier si ce que j'ai dit est faux".

Christine Hinckel

Source : Francetvinfos

 

L'UE envisage une réforme en profondeur de son système d'immigration

L'Union européenne envisage une réforme en profondeur de son système d'immigration, puisque le régime actuel exerce une pression inacceptable sur des pays comme la Grèce et l'Italie après l'arrivée de plus d'un million de migrants au cours de la dernière année.

La Commission européenne a annoncé mercredi qu'elle veut abolir l'obligation pour les migrants de présenter une demande d'asile dans le premier pays où ils posent les pieds. Cette politique, qui se trouve au coeur du système européen, a échoué lamentablement depuis un an, a dit le vice-président de l'Union européenne, Frans Timmermans.

Il a ensuite ajouté que le système actuel est insoutenable.

La Commission propose plutôt que les migrants soient répartis à travers l'UE, ce qui signifie que chaque pays membre serait contraint d'accueillir un nombre de demandeurs d'asile déterminé par le bloc.

Cela étant dit, un système de répartition des demandeurs d'asile qui se trouvent déjà en Europe a généré des frictions importantes entre plusieurs pays européens, et la proposition formulée mercredi par la Commission risque de ne rien y changer dans l'immédiat.

La Commission prévient dans un document transmis aux institutions européennes que le système actuel est criblé de «problèmes structuraux et de défaillances (qui) placent une responsabilité disproportionnée» sur certains pays — tandis que d'autres, surtout les membres d'Europe de l'Est, tentent d'éviter de devoir accueillir un trop grand nombre de réfugiés.

L'incapacité de l'Union européenne à gérer la pire crise de migration à toucher le continent depuis la Deuxième Guerre mondiale renvoie de l'UE l'image d'une institution démodée et inefficace. Même le président français François Hollande, qui compte parmi les plus farouches défenseurs de l'UE, a dû admettre mercredi que le plus gros problème du bloc est la lenteur de son processus décisionnel — qu'il s'agisse d'une crise financière, de la guerre au terrorisme ou d'une réponse commune à cette vague de migrants.

M. Hollande a déclaré au quotidien allemand Bild que «éventuellement, (l'Europe) finit toujours par trouver une solution (...) mais nous payons le fort prix pour le temps perdu».

Plus de 53 000 personnes sont coincées en Grèce depuis que les frontières ont été fermées le long du corridor des Balkans que des milliers de personnes ont emprunté pour rejoindre l'Europe occidentale.

Une entente intervenue entre l'UE et la Turquie prévoit que les migrants qui arrivent après le 20 mars peuvent être arrêtés et déportés, s'ils ne demandent pas l'asile ou si leur demande est jugée inadmissible. Leur dossier doit toutefois être traité par les responsables des demandes d'asile avant leur renvoi. Les premiers migrants déportés sont ceux qui n'ont pas soumis de demande d'asile ou dont la demande a été jugée inadmissible.

Quelque 200 personnes ont été déportées lundi. En échange, des dizaines de Syriens déjà en Turquie ont été envoyés en Allemagne, en Finlande et aux Pays-Bas lundi et mardi.

La Presse Canadienne

Source : Huffpost Québec