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jeudi, 14 avril 2016

Attentats: le maintien en détention d'Abrini et Krayem examiné par la justice belge

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La justice belge s'est penchée jeudi sur la question du maintien en détention de plusieurs inculpés des enquêtes sur les attentats de Paris et Bruxelles, dont Mohamed Abrini et Osama Krayem arrêtés vendredi dernier dans la capitale belge.

 
Mohamed Abrini, Belgo-Marocain de 31 ans, proche de Salah Abdeslam, a reconnu être le troisième homme qui accompagnait les deux kamikazes qui se sont fait exploser le 22 mars à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem.

Osama Krayem, 23 ans, fils d'exilés syriens naturalisé suédois, est soupçonné d'avoir été en contact avec le kamikaze de la station de métro de Maelbeek et d'avoir acheté les sacs utilisés pour les attaques du 22 mars.
Tous deux ont été inculpés pour "assassinats terroristes", tout comme deux complices présumés, samedi au lendemain de leur arrestation.
La prolongation de la détention d'Abrini et Krayem fait peu de doute. "Nous n'avons pas demandé sa remise en liberté", a expliqué devant des journalistes l'avocat du Suédois, Me Vincent Lurquin, à l'issue de l'audience à huis clos à la cour d'appel de Bruxelles.
Il a souligné que son client "assum(ait) une responsabilité" et acceptait de "parler" avec les enquêteurs.
Au total six personnes ont été arrêtées et incarcérées depuis le 9 avril dans l'enquête sur les attentats suicides du 22 mars qui ont fait 32 morts à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles.
Après les quatre inculpations du week-end, le parquet fédéral belge en avait annoncé mardi deux nouvelles, celles de deux frères soupçonnés d'avoir "nettoyé" une des planques des kamikazes du 22 mars située dans la commune bruxelloise d'Etterbeek.
Comme l'exige la loi belge, la prolongation du "mandat d'arrêt" doit être examinée par la chambre du conseil de la cour d'appel dans un délai de cinq jours après le placement en détention provisoire.
Le parquet fédéral doit communiquer les décisions dans la journée.
Mohamed Abrini est également inculpé dans l'enquête sur les attentats du 13 novembre à Paris (130 morts).
Ami d'enfance du suspect-clé Salah Abdeslam (arrêté le 18 mars à Bruxelles), il a été filmé en sa compagnie l'avant-veille des faits dans une station-service de l'Oise (nord de Paris). Les deux hommes circulaient dans une voiture utilisée ensuite pour convoyer des membres des commandos.
Selon les premières révélations de l'enquête, les membres de la cellule jihadiste de Bruxelles -dont les liens avec les commandos ayant frappé Paris ne font plus aucun doute- avaient l'intention de frapper à nouveau la France.
Traqués par les enquêteurs, ils auraient décidé de commettre leurs attaques plutôt à Bruxelles.
Selon des médias belges, Mohamed Abrini aurait minimisé son implication dans les attentats de Bruxelles lors de ses premières déclarations devant les enquêteurs, affirmant avoir été poussé à y participer par les frères El Bakraoui, deux des trois kamikazes morts le 22 mars.

Source : Le Parisien

Attentats de Bruxelles : comparution d'Abrini, Krayem et deux autres suspects

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Le palais de justice de Bruxelles (Belgique) était, depuis l'aube, ce jeudi, sous la très haute surveillance des unités spéciales belges. Mohamed Abrini, Osama Krayem, Bilal el Makhoukhi et Hervé B.

comparaissaient depuis 7 heures du matin, à huis clos, devant la chambre du conseil, qui doit décider de leur maintien en détention préventive.

Les quatre hommes, arrêtés vendredi dernier dans différentes communes de Bruxelles, ont été inculpés et placés sous mandat d'arrêt dans le cadre des attentats du 22 mars, à l'aéroport international de Zaventem et à la station de métro Maelbeek. La prolongation de la détention d'Abrini et Krayem fait peu de doute. « Nous n'avons pas demandé sa remise en liberté », a expliqué devant des journalistes l'avocat de Krayem, Me Vincent Lurquin, à l'issue de l'audience à huis clos à la cour d'appel de Bruxelles.

Abrini « ne ferait pas de mal à une mouche ». Mohamed Abrini est également inculpé d'assassinats terroristes et de participation aux activités d'un groupe terroriste dans le dossier des attentats de Paris, compte-tenu de ses nombreux voyages entre la France et la Belgique les 10, 11 et 12 novembre derniers, en compagnie de Salah Abdeslam. Ce Belgo-Marocain de 30 ans a été arrêté le 8 avril square Albert Ier à Anderlecht. Des éléments de preuve et ses propres aveux ont conduit les enquêteurs à déterminer qu'Abrini était « l'homme au chapeau », le troisième homme qui escortait les deux kamikazes – Ibrahim el-Bakraoui et Najim Laachraoui- dans le hall des départs de l'aérogare le 22 mars.

Selon SudPresse, lors de ses auditions, Abrini s'évertue à minimiser son implication en accusant les frères el-Bakraoui, tous deux décédés, de l'avoir « forcé » à monter dans le taxi qui les a conduits à l'aéroport.

Peu après les attentats, le chauffeur de taxi, qui avait « chargé » ces trois clients, donnait une description différente de l'homme au chapeau, volubile, parlant beaucoup, et notamment de la politique internationale américaine. Un comportement surprenant de la part d'un homme qui, selon lui, aurait été dans la voiture contre sa volonté, avec la mission de se faire exploser. Aux enquêteurs, Abrini soutiendrait avoir décidé « à la dernière minute » de ne pas faire exploser sa bombe, préférant la fuite parce que, aurait-il dit, « je ne ferais pas de mal à une mouche ».

Les bombes devaient initialement exploser devant les comptoirs d'enregistrement des vols à destination des États-Unis, d'Israël et de la Russie.

Sous le coup d'un mandat de recherche depuis la mi-novembre, Abrini aurait passé quatre mois ballotté de planque en planque par les frères el-Bakraoui qui le conduisaient en voiture, coiffé d'une perruque. Il a pu être appréhendé le 8 avril dans un square d'Anderlecht. En tout état de cause, il a dormi à Anderlecht du 5 au 8 avril.

Arrêtée le même jour, Assia B., la quarantaine bien avancée et présentant des antécédents psychiatriques, avait été relâchée le 9 avril après une audition approfondie. Elle avait expliqué aux enquêteurs, puis à RTL, sa rencontre avec Abrini dans un bar trois jours plus tôt, le mardi 5 avril. Le terroriste avait prétendu s'être enfermé hors de chez lui sans clef ni téléphone ni papiers d'identité. Il avait juste, d'après elle, « des liasses de billets » et l'avait dépannée de quelques euros pour payer une bière. Moyennant quoi, Abrini avait dormi sur son canapé pendant trois nuits. Assia affirmait ne pas avoir reconnu son hôte, qui devait s'en aller le vendredi.

Krayem piégé par son téléphone. Le Suédois Osama Krayem, aussi connu sous l'identité de Naim Al Hamed, était présent lors de l'attentat commis dans le métro. Des images de surveillance le montrent discutant avec Khalid el-Bakraoui à la station Pétillon. Il était également présent à City 2, le grand centre commercial de Bruxelles, lors de l'achat des sacs qui ont servi à transporter les explosifs. L'enquête a démontré que Krayem était présent dans la voiture louée par Salah Abdeslam lors d'un contrôle à Ulm (Allemagne), le 3 octobre 2015. Les deux hommes roulaient en compagnie d'Amine Choukri, arrêté en même temps qu'Abdeslam à Bruxelles, et d'un autre compagnon, qui n'est pas identifié.

On savait que le lien entre Naim Al Hamed et son vrai nom Osama Krayem avait été établi grâce à un échange, sur Facebook, avec son petit frère qui vit en Suède, et qui est connu pour ses amitiés dans les milieux radicalisés. Il semblerait que la police fédéral ait pu mettre la main sur lui grâce à son téléphone portable. Peu après les attentats, un conducteur de tram de Bruxelles s'était souvenu avoir entendu l'un de ses passagers dire, au téléphone, « il faut préparer trois sacs pour l'attaque ». Grâce à la vidéosurveillance de la rame et en retraçant cet appel, les enquêteurs ont pu « loger » le Suédois à Laeken.

Bilal El Makhoulhi se dit innocent. Il a combattu un an en Syrie et en a rapporté une blessure mal soignée, qui a conduit à son amputation de la jambe gauche. Arrêté vendredi dernier, vers 22 heures, à Laeken, au domicile de ses parents. Son assignation à résidence avec un bracelet électronique s'était achevée un mois plus tôt. En février 2015, il avait été condamné à de la prison pour son rôle dans Sharia4Belgium, une filière de recrutement très active à Anvers, d'aspirants au djihad pour Daech.

Inculpé de participation aux activités d’un groupe terroriste et de complicité d’assassinats terroristes dans le cadre des attentats de Bruxelles, il est soupçonné d'avoir aidé dans leur fuite Abrini et Krayem. Selon certains médias belges, il aurait aussi été chargé par un contact en Syrie, qui pourrait être le chef d'une cellule unique qui a agi à Paris, Saint-Denis et Bruxelles, de récupérer un « colis » avec les explosions, et de le transmettre à un tiers. Mais le parquet fédéral belge n'a rien dit de cette dernière information. Lui clame son innocence.

Hervé B.M. prétend ne connaître personne. Cet homme, de nationalité rwandaise, a été arrêté avec Osama Krayem. Ami d'enfance de Bilal El Makhoukhi, puisqu'ils habitent le même quartier, il aurait offert un hébergement à Krayem, voire à Mohamed Abrini. Il a été inculpé pour complicité d'assassinats terroristes.

Julie Cloris

Source : Le Parisien

Suède : trois ans de prison pour l'incendie d'une mosquée

Un Suédois de 31 ans a été condamné mercredi à trois ans de prison pour l'incendie volontaire d'une mosquée dans le sud-ouest du pays, le tribunal retenant un motif raciste.

Le 17 janvier vers 02h00 GMT, l'homme avait rempli d'essence un bidon à une station-service de Borås, puis allumé cet incendie depuis la rue en brisant une fenêtre du lieu de culte.

Même si les pompiers avaient pu éteindre le feu rapidement, le bâtiment a été assez endommagé pour nécessiter des travaux qui devraient durer jusqu'à l'été selon l'association musulmane de Borås.

L'homme a été identifié grâce une vidéo de surveillance de la station-service et aux données de téléphonie mobile.

L'enquête a montré qu'il avait "professé des opinions xénophobes", plusieurs mois avant les faits, dans un échange de SMS avec un ami. Dépendant aux anxiolytiques, il était déjà connu pour des délits liés aux stupéfiants et à des vols.

Le condamné niait toute intention criminelle, racontant une histoire que le tribunal a jugée invraisemblable : il voulait soi-disant entrer dans la mosquée pour s'y réchauffer et "sniffer" de l'essence. Il aurait alors renversé le carburant par maladresse, puis mis le feu en voulant vérifier à la lumière de son briquet si c'était le cas...

Le parquet avait requis sept ans de prison.

Source : Ccme

L'UE s'alarme du nombre de candidats à l'immigration en Libye

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, s'est alarmé mercredi du nombre de migrants potentiels se trouvant actuellement en Libye, laissant entendre que l'UE pourrait devoir aider Malte et l'Italie en cas d'afflux massif.

"Le nombre de migrants potentiels en Libye est inquiétant. Cela signifie que nous devons être prêts à aider et montrer notre solidarité à Malte et à l'Italie s'ils le demandent", a déclaré M. Tusk devant le Parlement européen à Strasbourg (est de la France).

Selon lui, depuis le début de cette année, 20.000 migrants irréguliers sont arrivés en Europe par la "route méditerranéenne centrale". "Et le nombre augmente", a-t-il rappelé.

Parmi eux, il n'y a pas de Syriens, a souligné M. Tusk, mais des ressortissants de pays africains, tels que le Nigeria, la Somalie, la Gambie, la Guinée et la Côte d'Ivoire.

D'autres pays que la Grèce et la Bulgarie sont susceptibles d'attendre la coopération et la solidarité de l'UE, a ajouté M. Tusk, qui préside l'instance réunissant les chefs d'Etat et de gouvernement des 28 Etats membres de l'UE.

Déplorant une action trop tardive de l'UE dans les Balkans -- dont la route migratoire est fermée depuis le début mars --, il a appelé à prendre les choses en main dès maintenant en Italie et à Malte.

Il a également remarqué que "les solutions appliquées dans les Balkans ne pourraient pas être tout simplement copiées" car "la Libye n'est pas la Turquie".

"C'est pour cela que notre coopération avec l'Italie et Malte aujourd'hui est la condition pour éviter ce scénario à l'avenir", a plaidé M. Tusk devant les eurodéputés.

Pour la seule journée de mardi, 2.154 migrants ont été secourus dans le canal de Sicile au cours de 17 opérations de sauvetage, s'ajoutant aux 1.850 recueillis la veille, selon les gardes-côtes italiens.

Ces traversées semblent confirmer les craintes de reprise d'arrivées massives vers les côtes italiennes.

Le ministère italien de l'Intérieur a enregistré 13.829 arrivées depuis janvier, 3.800 de plus qu'à la même période en 2015. Mais il est encore trop tôt pour savoir s'il s'agit d'une tendance réelle à la hausse ou juste d'une simple anticipation des grands départs démarrant d'habitude en avril.

Selon les derniers chiffres de l'ONU, ce sont 19.900 personnes qui sont arrivées en Italie par la mer depuis le début de l'année, et 153.000 en Grèce. Plus de 700 personnes sont mortes ou portées disparues dans cette période en Méditerranée.

Source : Ccme

Allemagne: accord sur une série de mesures pour encadrer l'intégration des réfugiés

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La coalition conservateurs/sociaux-démocrates en Allemagne s'est mise d'accord dans la nuit de mercredi à jeudi sur des mesures encadrant l'intégration des réfugiés, avec notamment un refus de droit de séjour durable pour ceux ne faisant pas assez d'efforts.

Ce projet, qui doit encore être validé formellement au sein du gouvernement puis voté par les parlementaires, constitue une première en Allemagne, qui a longtemps refusé de se décrire comme un pays d'immigration : "50 ans après le début de l'immigration, l'Allemagne a désormais une loi sur l'intégration" des étrangers, a salué le patron des députés sociaux-démocrate, Thomas Oppermann, sur Twitter.

A.M avec AFP

Source : Bfmtv

Les seuils d’immigration gelés temporairement

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Québec se retient de hausser les cibles pour l’instant, mais reviendra à la charge

Même si son gouvernement renonce pour l’heure à hausser de 50 000 à 60 000 le nombre d’immigrants admis annuellement au Québec, le premier ministre Philippe Couillard caresse toujours l’objectif de relever les seuils d’immigration.

« On manque de travailleurs qualifiés, on manque de monde pour occuper les emplois disponibles. Il n’y a pas que l’immigration comme réponse, mais c’est une réponse incontournable. Il faudra progressivement augmenter notre accueil au Québec », a déclaré Philippe Couillard à l’Assemblée nationale en réponse à une question du chef de la Coalition avenir Québec, François Legault.

La ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI), Kathleen Weil, a confirmé qu’elle n’avait pas l’intention de proposer de hausser l’an prochain à 60 000 le nombre d’immigrants reçus. S’amorceront à la fin de l’été des consultations sur les seuils d’immigration que le gouvernement fixera pour les prochaines années

« À court terme, c’est impossible d’imaginer un scénario de ce genre et les gens qui ont mis ça en avant ne comprennent pas l’immigration », a affirmé Kathleen Weil.

Le 9 mars dernier, quand un journaliste lui a demandé s’il avait décidé de hausser le nombre d’immigrants reçus à 60 000, Philippe Couillard avait répondu : « C’est notre proposition. » Le 8 mars, à une question du Devoir sur la politique d’immigration qui présentait les avantages d’augmenter le seuil à 60 000 personnes, le premier ministre affirmait : « On a besoin de le faire. » Au congrès du Parti libéral du Québec de juin 2015, le chef libéral avait annoncé que le Québec accueillerait davantage d’immigrants pour contrer « la réalité implacable » de la réduction de la population active.

Mercredi, à l’Assemblée nationale, Kathleen Weil a semblé croire que jamais son chef n’a abordé la question de la hausse de 50 000 à 60 000 du nombre d’immigrants. « Si j’écoute bien la ministre, on a tous rêvé, et les chroniqueurs qui ont écrit là-dessus ont tous rêvé, a lancé François Legault. Il m’a même accusé de souffler sur les braises de l’intolérance. Ce matin, le premier ministre a l’air de se dessouffler. »

Réforme en attente

La ministre a fait valoir qu’une « période de transition » était nécessaire alors que s’amorce une réforme de l’immigration. Cette réforme passe par la création d’une banque de candidats aptes à occuper rapidement un emploi au Québec et l’abandon des listes d’attente ainsi que de la règle du « premier arrivé, premier servi ».

Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, a insisté sur l’importance de former la main-d’oeuvre native et de franciser les immigrants. Il a aussi rappelé « le fléau qui s’appelle le chômage, qui, malheureusement, frappe les nouveaux arrivants ».

Philippe Couillard n’a pas manqué d’accuser la CAQ de vouloir forger une « impression d’assiégés » et de présenter « à mots couverts » l’immigration comme une menace.

Robert Dutrisac

Source : Le Devoir

Manuel Valls va-t-il sauver la France de l’offensive du voile islamique ?

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Michel Onfray, lors d’une récente polémique avec le Premier ministre, avait qualifié Manuel Valls de « crétin ». Dans un autre registre, le regretté Emmanuel Ratier avait parlé des contradictions de l’hôte de Matignon, qualifiant cet homme de « bipolaire ».

Quand on écoute le camarade Manuel, on a parfois envie de l’applaudir. Cet homme a soutenu la directrice de la crèche Baby Loup depuis le début, avec Élisabeth Badinter, quand elle s’opposait à une salariée qui voulait imposer son voile à l’ensemble de la communauté – enfants, parents et nourrices.

Quand il franchit une étape, et demande une loi contre le voile à l’université, comment ne pas avoir envie de prendre ses patins. Je suis, avec des amis, depuis plus de dix ans sur ce dossier. Les prétendus laïques, souvent francs-maçons, nous vendent l’histoire que, les universitaires étant majeures, cela serait une conception soviétoïde de la laïcité que de leur interdire le voile islamique. Cela à quoi nous répondons que l’enseignement public va de la maternelle à l’université. Il est un comble, d’autre part, que le voile soit interdit à l’université dans la Turquie d’Erdoğan (malgré les efforts des islamistes) et qu’il soit autorisé dans le pays de la loi de 1905.

Le Premier ministre se voit contredit par l’ensemble de son camp, Najat Vallaud-Belkacem en tête. Au-delà du désordre d’un ministre qui s’oppose à son chef, cela nous confirme qu’elle se comporte d’abord en musulmane, défendant les droits de sa communauté avant de se conduire en féministe et en républicaine.

Alors, faut-il s’engager derrière Manuel Valls, l’homme qui va sauver la France de l’offensive du voile islamique ?

Seul problème, c’est le même qui, la même journée, nous dit : « J’aimerais que nous soyons capables de faire la démonstration que l’islam, grande religion dans le monde et deuxième religion de France, est fondamentalement compatible avec la République, la démocratie, nos valeurs, l’égalité entre les hommes et les femmes. Cette démonstration n’est donc pas faite ? Certains ne veulent pas y croire, une majorité de nos concitoyens en doute, mais moi, je suis convaincu que c’est possible. »

On a du mal à comprendre que le rôle d’un Premier ministre, dans une République laïque dans laquelle devrait s’incarner la célèbre phrase de Victor Hugo « Je veux l’Église chez elle et l’État chez lui », soit de se comporter en porte-parole d’une religion, ou d’un dogme, et d’avoir pour mission de convaincre le pays que cette idéologie, qui tue partout dans le monde, serait compatible avec nos valeurs. Pourquoi ne pas militer pour la compatibilité des scientologues, des mormons, des Jéhovah ou des cannibales, pendant qu’on y est ?

On est d’autant plus troublé que le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a inauguré, avant d’être Premier ministre, les mosquées de Cergy et Strasbourg, et a accumulé, chez Boubakeur et d’autres imams, les ruptures du jeûne du ramadan.

Le Premier ministre a multiplié, avec son successeur, Bernard Cazeneuve, les actes d’allégeance à l’islam, au détriment de notre modèle laïque.

Ce « crétin » n’a donc pas compris que le voile est l’uniforme de la conquête musulmane, qui permet de faire accepter l’islam dans l’espace public ? Le voile précède l’offensive des mosquées et du halal, afin de mieux islamiser les territoires où on l’impose.

Donc, soit Manuel Valls est vraiment un « crétin », comme le disait Michel Onfray, ou un être bipolaire, comme le disait Emmanuel Ratier… Soit il occupe le terrain, avec la fine équipe du « Printemps républicain », au service d’une certaine gauche qui se vautre dans l’islamo-collaborationnisme depuis des dizaines d’années.

Objectif : ne pas abandonner la laïcité au Front national, qui est plus clair, sans être parfait, sur cette question.

Verdict : le Premier ministre est une planche pourrie pour les patriotes, tout en devenant l’homme à abattre d’une gauche islamo-gauchiste.

Conclusion : traître pour la gauche, islamo-collabo pour les patriotes, Valls n’a plus que des ennemis.

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire

 

Allemagne-Turquie, un humoriste met le feu aux poudres

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Il y a encore quelques mois, tout paraissait sourire à l’Allemande Angela Merkel et à son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan.

La première, avec le consentement tacite de l’Europe en général et de la France en particulier, faisait figure de modèle continental, que ce soit en matière politique ou économique. Puis un leadership de plus en plus voyant, de plus en plus pesant et l’affaire des « réfugiés ».

Pour le second, c’est un peu plus compliqué. Usure du pouvoir, manifestations de la place Taksim réprimées avec tout le discernement d’un autiste flanqué d’un marteau-piqueur, Fethullah Gülen, principale caution religieuse du régime, qui le lâche dans la foulée, politique erratique et double jeu vis-à-vis de Daech : le « néo-sultan » devenait un allié singulièrement encombrant.

Et là, patatras, il aura suffi que la chaîne publique régionale NDR imagine pertinent de diffuser un clip de l’humoriste Jan Böhmermann où est raillé le « Boss du Bosphore » pour que naisse une polémique dont les deux parties en présence se seraient volontiers passées. Pour commencer : récriminations d’usage d’Ankara, défense convenue de la liberté d’expression de Berlin et une Angela Merkel qui, en vacances, ne daigne pas commenter ce qui fait encore figure de non-événement.

Puis, le 31 mars, le même Jan Böhmermann en remet une couche avec une élégance toute teutonne, traitant le président Erdoğan de « pédophile » et « d’enculeur de chèvres ». La chaîne NDR retire ce grand moment d’humour de son site Internet. Trop tard, le mal est fait. Angela Merkel téléphone au Premier ministre turc Ahmet Davutoğlu pour tenter de minimiser l’incident. En vain. Là où tout se complique, c’est que selon le Code pénal allemand, insulter un chef d’État étranger peut être passible d’une peine de trois ans de prison, à condition toutefois que l’État allemand autorise l’État concerné à lancer une procédure pénale, charge ensuite aux autorités judiciaires allemandes de trancher.

De ce côté du Rhin, des chefs d’État tels que le Chilien Augusto Pinochet et l’Iranien Reza Pahlavi avaient pu déclencher pareille procédure dans les années 60 et 70. Et voilà précisément, fort de cette jurisprudence, ce qu’exige aujourd’hui Recep Tayyip Erdoğan, se voulant défenseur de « 78 millions de Turcs offensés », façon pour lui de redorer, en local, un blason objectivement terni.

Du coup, pour Angela Merkel, c’est la quadrature du cercle, surtout en pleine négociation sur le destin de millions de réfugiés dont personne ne sait plus que faire. Ses alliés sociaux-démocrates l’adjurent de rejeter les exigences turques, tandis que les écologistes la somment d’abroger l’article du Code pénal incriminé. Dans le même temps, Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre belge, appelle la chancelière à « défendre la liberté de la presse », car c’est aussi un peu de cela qu’il s’agit.

Il est vrai que, depuis quelque temps, cette dernière ne se porte pas au mieux en Turquie. On aurait pourtant bien tort de pavoiser en nos contrées. Certes, les journaux n’y sont pas fermés d’autorité, pas plus que les journalistes ne sont envoyés en prison : le système est autrement plus subtil. Traiter un Recep Tayyip Erdoğan de « pédophile » ou « d’enculeur de chèvres », c’est du Charlie Hebdo, mais tenter d’alerter son lectorat sur le danger d’une immigration de masse, qu’elle soit ou non le fait de réfugiés, c’est être un salaud. Et ça marche. Enfin, de moins en moins…

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire

Genève : examen des droits des travailleurs migrants

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Ouvert hier à Genève en Suisse, l'examen des conditions de séjour des sénégalais se poursuit ce jeudi au siège du Comité de l'Onu pour la protection des droits des travailleurs migrants.

Pays signataire de la Convention internationale pour la protection des droits des travailleurs migrants et de leur famille, le Sénégal a "l'obligation de soumettre au comité, des rapports périodiques sur la manière dont la convention est mise en œuvre".

L'examen en question porte entre autres sur le respect des droits des travailleurs migrants, la discrimination et la stigmatisation de ceux originaires des pays touchés par le Virus Ebola.

Les conditions et la durée de la détention des personnes ayant enfreint les lois relatives à l'immigration seront aussi abordées.

Le Sénégal est également entendu sur les mesures prises pour protéger les droits de ses ressortissants renvoyés d'Europe et de certains pays nord-africains.

A Genève, Dakar doit aussi présenter les sanctions prévues par le gouvernement pour réprimer l'exploitation des «enfants migrants » à des fins économiques.

Source : Bbc.com

IMMIGRATION - Les Roumains optent pour le Royaume-Uni

Un rapport de l'Observatoire britannique pour les migrations sorti ces jours-ci montre que le nombre d'immigrants en provenance de Roumanie et de Pologne a fortement augmenté ces cinq dernières années. Sur les 700.000 citoyens européens s'étant installé au Royaume-Uni depuis 2011, 49% proviendraient de ces deux pays. Contre 24% qui viendraient d'Espagne, d'Italie ou encore du Portugal. Si en 2011 le Royaume-Uni comptait 80.000 Roumains, ce chiffre dépasse aujourd'hui les 220.000. On sait que la question est plus que sensible chez les Anglais, notamment sur le dossier des aides sociales aux immigrés et alors que se profile le référendum sur l'avenir européen du Royaume-Uni au mois de juin. Plus au sud et dans le même temps, on vient d'apprendre que le marché du travail suisse va s'ouvrir davantage aux Roumains et aux Bulgares à compter du 1er juin prochain avec la levée des restrictions concernant leur installation dans ce pays. Jusqu'à présent, cela n'était possible que de manière transitoire. Cette décision sera réévaluée les 1er juin 2017 et 2018. L'année dernière, ce sont 1.542 travailleurs bulgares et roumains qui ont été admis en Suisse pour un séjour de longue durée, soit une baisse de 22% par rapport à 2014.

Source : le petit journal

Grande-Bretagne: les immigrés attirés par la bonne santé du marché du travail, selon un rapport

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Plus de 3 millions d'immigrés originaires de l'Union européenne se trouvaient au Royaume-Uni en 2015, soit plus de deux fois plus qu'en 2004, une progression qui s'explique notamment par la bonne santé du marché du travail britannique, a indiqué mercredi un rapport.


Selon ce document de l'Observatoire des migrations britannique, les immigrés originaires de Pologne, Roumanie, Espagne, Hongrie, Portugal et Italie représentent à eux seuls 80% de l'augmentation enregistrée entre 2011 et 2015.


"Il n'y a pas un facteur unique qui attire les immigrés européens au Royaume-Uni, mais une combinaison de facteurs économiques et sociaux", explique l'Observatoire, une autorité indépendante basée à l'université d'Oxford.


Le rapport souligne ainsi que, fin 2015, 71% des immigrés provenant de l'UE et s'installant au Royaume-Uni pour au moins un an déclaraient y venir "pour le travail", une majorité d'entre eux (58%) indiquant même avoir déjà une embauche en vue.


De fait, le taux d'emploi pour ces populations est sensiblement supérieur à celui des Britanniques. Il était de 90% pour les hommes immigrés en 2015, contre 78% pour les Britanniques, et de 75% pour les femmes, contre 70% pour les Britanniques.


Outre le faible taux de chômage au Royaume-Uni -- 5,1% en janvier --, les immigrés sont attirés par les salaires.


Les "recherches empiriques ont montré que la différence de salaires entre les pays était un facteur important des migrations", souligne l'Observatoire, notant que les revenus au Royaume-Uni sont 1,8 fois plus élevés qu'en Pologne et 4,2 fois plus qu'en Roumanie.


Si l'attractivité économique du Royaume-Uni explique en grande partie l'immigration, l'anglais, et l'opportunité d'apprendre cette langue utilisée dans le monde entier, joue également un rôle.


L'observatoire relativise en revanche l'attractivité du modèle social britannique en soulignant l'absence de données concrètes sur son impact, alors que le gouvernement conservateur de David Cameron affirme régulièrement qu'il est l'une des raisons principales expliquant les flux migratoires.


Le thème de l'immigration sera l'un des principaux enjeux du référendum du 23 juin lors duquel les Britanniques doivent se prononcer pour ou contre un maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne.

Source : Le Parisien

Le mouvement anti-islamisation Pegida n'a pas le droit de défiler à Liège jeudi: il y a trop de risques d'incidents

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Le mouvement Pegida avait prévu de défiler à Liège jeudi: c'est le message qui circulait sur les réseaux sociaux. Du coup, des associations relayant un message opposé à celui de Pegida voulaient aussi défiler. Face au risque d'incidents, le bourgmestre de la ville Willy Demeyer (PS) a préféré interdire les manifestations Pegida ou anti-Pegida dans sa ville jeudi.

Le mouvement d'extrême-droite Pegida est né en Allemagne mais s'est exporté un peu en Belgique. Des manifestations - autorisées ou non - de ce groupe revendiquant "la fin de l'islamisation de l'Occident" notamment ont déjà eu lieu à Gent ou dernièrement à Anvers. Une autre devait avoir lieu jeudi à Liège si on en croit des messages circulant sur les réseaux sociaux.

Aucune demande officielle n'avait été déposée à la police. Des groupes opposés aux idées véhiculées par Pegida avaient aussi du coup prévu de manifester sous la bannière commune "Pour le droit de se rassembler contre la haine et la terreur". Sauf que tout ce petit monde n'aura pas le droit de se croiser place du Vingt Août.

La police a autre chose à faire

Comme l'expliquent le Soir et la Meuse, le bourgmestre de Liège Willy Demeyer (PS) a interdit tous les rassemblements Pegida ou anti-Pegida dans sa ville jeudi. Il avait déjà pris la même décision en novembre dernier et pour la même raison: le risque d'affrontement entre ces groupes aux idées bien différentes.

Surtout que ce jeudi a aussi lieu à Liège une rencontre sur les questions de migration, organisée au complexe Opéra par le Cedem (Centre d’étude de l’ethnicité et des migrations) et la Maison des sciences de l’homme. Et vu l'avis tranché de Pegida sur la migration, les choses auraient pu dégénérer...

Comme la police a autre chose à gérer, puisque le pays est toujours au niveau d'alerte 3 en raison de la menace terroriste, la décision d'annuler ces rassemblements s'est imposée.

Source : Monkey.be

Jacques-Alain Bénisti : « La mosquée de Villiers-sur-Marne n’a jamais été un repère de djihadistes »

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La mosquée Al-Islah de Villiers-sur-Marne a été citée à plusieurs reprises comme un lieu de radicalisation lors de l’évocation du parcours de djihadistes originaires de Champigny-sur-Marne, cela a été le cas récemment lors du procès d’une filière dont le verdict a été rendu ce mardi 12 avril. Interrogé sur cette question, Jacques-Alain Bénisti, député-maire LR de la ville,  met en garde contre l’amalgame.

« Il y a 800 fidèles qui se rendent chaque vendredi soir à la mosquée de Villiers, ce n’est pas parce qu’il y a eu une personne qui s’est infiltrée et a incité des personnes à partir en Syrie que cela représente l’esprit de cet établissement, dont les prêches sont tout à fait modérés. La personne en question (ndlr Moustafa Amroui) a réussi à s’infiltrer en prenant des contacts et en rappelant les gens ensuite pour assister à ses propres prêches durant la semaine, quand les responsables n’étaient pas là. Cela correspond à une période, 2009-2013,  où il y avait beaucoup de Campinois qui fréquentaient la mosquée de Villiers. Mais ce lieu n’a jamais été salafiste ni un foyer de radicalisation, et l’imam actuel a même un message très dur vis-à-vis des salafistes », explique l’élu. Certes, il arrive que des fidèles soient plus radicaux, et cela n’est pas spécifique à la mosquée de Villiers. Il est vrai qu’il est très difficile pour les gens qui tiennent la mosquée de repérer les personnes qui viennent faire du prosélytisme. Mais nous travaillons main dans la main pour éviter justement les phénomènes de radicalisation. Il y a eu une fois un imam qui a dérapé, Bachir, mais il a été expulsé en Tunisie sans délai« , poursuit l’élu.

Où en est- le projet de transfert-extension de cette mosquée ?

« Le terrain sur le quel se trouve actuellement la mosquée (route de Bry) et celui sur lequel elle devrait être transférée (derrière la zone d’activité commerciale, en bordure des Hautes noues) nous appartiennent tous les deux et l’objectif est de faire un échange. Nous construirons une résidence en place de la mosquée actuelle. Le projet avance bien mais nous prenons le temps afin que toutes nos exigences soient acceptées. Je souhaite par exemple que la mosquée soit exclusivement réservée aux Musulmans villiérains, et aussi que les populations voisines soient respectées en évitant les appels à la prière au micro. Nous avons également des exigences concernant le comportement et l’habillement à l’extérieur de la moquées. En tant maire, je dois être à la fois le garant de la laïcité tout en permettant à chacun d’exercer son culte dans le respect de l’autre », détaille Jacques-Alain Bénisti.

Source : 94.citoyens



Portes ouvertes à la nouvelle mosquée de La Verrière

Depuis le début de l’année, chaque weekend plusieurs mosquées organisent des opérations ouvertes pour accueillir un public essentiellement non musulman. Des initiatives pour l’ouverture, disent les organisateurs.

Ces initiatives se sont multipliées après les attentats du 13 novembre. Début janvier, plus de 150 mosquées ont participé à une opération similaire à l’appel du CFCM.

C’est dans cet esprit d’ouverture que l’Association des Musulmans de La Verrière qui gère cette nouvelle mosquée située près de Trappes a decidé d’ouvrir ses portes à « tous les concitoyens » dimanche 8 mai de 10h à 17h. Au menu : cadeaux de bienvenue, expositions, projections, quizz.

http://www.mosqueedelaverriere.fr

Source : Des domes et des minarets

La Suède double le budget alloué à l’immigration

La Suède adapte son budget à l’immigration record. Du fait de l’arrivée de 160,000 demandeurs d’asile l’an dernier, Stockholm estime que les dépenses liées à leur prise en charge vont plus que doubler à 50 milliards de couronnes suédoises, soit 5,5 milliards d’euros. C’est plus de 5% du budget 2016.

A l’automne déjà, la Suède avait alloué 1 milliard d’euros supplémentaires aux collectivités locales pour les aider à faire face à l’afflux de migrants.

En dépit de la crise migratoire, le déficit budgétaire devrait retomber à 0,4% du PIB, moitié moins que précédemment estimé, et la croissance atteindre 3,8% cette année. Portée par une forte demande intérieure et un boom des exportations, l‘économie suédoise est une des plus dynamiques de l’Union européenne.

Anne Glémarec

Source : Euronews