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vendredi, 15 avril 2016

Condamné pour fraudes à la CAF, l’imâm Khattabi de Montpellier restera en France

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Outre sa qualité de fraudeur, Khattabi est de plus étranger et musulman radical. Cela fait beaucoup pour le même bonhomme, mais ne semble pas du tout déranger les autorités françaises. Joachim Véliocas s'en indigne à juste titre :

"Condamné à six mois de prison avec sursis en ce 13 avril 2016 pour recel de fraudes aux allocations et “travail dissimulé”, son assignation à résidence avait été levée en décembre comme nous le révélions en exclusivité. Une de ses femmes a été également condamnée pour se prétendre “parent isolé” , technique bien connue dans les familles polygames pour toucher l’allocation liée. L’imâm de la mosquée Aisha est aussi accusé par le parquet de travail dissimulé. Un catalogue à la Prévert que l’on peut lire dans la dépêche du Figaro.

Il est incroyable que malgré ses prises de positions en faveur des moudjahidines et de moult dérapages, il soit encore toléré sur le sol français. Même le Canada -dont il a aussi la nationalité- n’en veut plus. Son titre de séjour en France a été renouvelé vingt fois, il s’en vante, mais sur quels critères?  Manuel Valls qui a surtout le ministère de la parole, ne compte pas l’expulser de notre territoire, ce qui démontre son double discours à l’endroit des imâms radicaux, fussent-ils étrangers."

Joachim Véliocas rappelle les méfaits de cet imam, qu'il a recensés dans plusieurs articles, à lire sur l'Observatoire de l'islamisation. Ne pas expulser cet imam, c'est encourager tous les autres.

Source : Le salon beige

Déradicalisation : avec un Coran et un tapis de prière, ça marche ?

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Parents du monde entier, vous n’êtes pas musulmans du tout, vous vous occupez bien de votre petite Camille, meilleure élève de sa classe avec son amie Sarah la musulmane, vous lui donnez tout votre amour, mais en dépit de tous ces facteurs bénéfiques, elle a basculé dans la radicalisation ? Comment faire, à présent, pour l’aider à se sortir des griffes des djihadistes ? Ainsi, sur France 5, le 7 avril, Dounia Bouzar présente-t-elle son livre Ma meilleure amie s’est fait embrigader.

Parce que les statistiques, c’est les statistiques. Les nouveaux djihadistes ayant « tellement affiné leurs techniques de recrutement », dit la pionnière en Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’islam, créé en 2014, toutes les familles sont concernées. Y compris et surtout celles dans lesquelles on s’y attend le moins. D’ailleurs, même Sarah – « une musulmane vendue », d’après Camille – n’a rien vu venir. Le temps que tout le monde s’aperçoive de l’étrange retranchement de Camille dans son monde intérieur devenu paranoïaque, c’était trop tard : le mal était fait.

Et Dounia Bouzar – qui, soit dit en passant, en février 2016, en protestation de la loi sur la déchéance de nationalité, renonçait finalement à sa mission de déradicalisation auprès du gouvernement – de nous éclairer sur la personnalité du jeune sous emprise islamique. Le radicalisé ne sachant jamais qu’il est radicalisé, il s’avère donc impératif de ne pas chercher à le raisonner. Le radicalisé souffrirait donc d’une pathologie mentale – la folie, par exemple – dont l’anosognosie est l’un des symptômes constamment avérés. Un « déséquilibré », en somme, comme les médias présentent quasi systématiquement l’auteur d’une attaque au couteau. Comment s’y prendre, alors, avec ce type de jeune ? Il faut « lui parler avec le cœur ». Celui-là même qu’il ne ressent déjà plus, puisqu’il a été embrigadé ? Et, par-dessus tout, appréhender la radicalisation comme une désocialisation et non comme une islamisation…

D’ailleurs, la maman de Camille, dans le livre, a une idée de génie : à sa fille rattrapée in extremis sur le chemin du djihad, elle offre… un Coran et un tapis de prière ! « Et ça marche ? », demande, en gros, Anne-Sophie Lapix, un peu sonnée. « Mâme » Bouzar est un peu embêtée. Non, elle « ne pense pas qu’on puisse déradicaliser juste avec le bon islam parce que le jeune pense qu’il détient la vérité ». Bref, l’amour, qu’il vienne des parents ou du Coran, rien n’y fait. C’est gai ! Que reste-t-il, alors, pour éradiquer le mal ?

Les Frères musulmans ? Excellent ! D’accord, « ils ont l’inconvénient de penser que l’islam a inventé beaucoup de choses et ils gèrent les domaines de la vie quotidienne, mais par contre ils incitent les jeunes à se mélanger à des non-croyants », ils vantent nos « valeurs communes », et puis « ils disent qu’une femme doit avoir bac+8 pour être une vraie musulmane ». Si si, « normalement, ils ont énormément évolué », affirme la dame, tout sourire. Sur le plateau, un ange passe… Devinez qui se bouscule au portillon des centres de déradicalisation, d’après Caroline Fourest, récemment ? Vous avez dit islamisation ?

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Un Molenbeek dans votre village ? Remerciez le gouvernement !

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Manuel Valls a déjà utilisé l’expression (choquante, mensongère) d’« apartheid social, territorial et ethnique » pour qualifier la situation vécue par les habitants des quartiers, pudiquement qualifiés de « populaires ». Mensongère ? Disons plutôt que l’expression est partiellement exacte. Si certains quartiers sont devenus, au fil du temps, des zones de Non-France, ce n’est pas parce que l’État ne leur a pas donné la chance de s’intégrer, mais bien parce qu’ils se sont eux-mêmes affranchis de nos lois, parfois avec la complicité bienveillante du pouvoir. Catéchisme officiel de l’excuse, laxisme, repentance permanente, concessions à l’islam et promotion d’une infra-culture anti-française ont entraîné une séparation de fait entre la France issue de l’immigration et la France historique.

Dernier « grand texte du quinquennat » (sic), le projet de loi Égalité et citoyenneté a été conçu pour répondre à l’explosion de la France « façon puzzle » communautaire, comme aurait pu le dire Michel Audiard. Dans un livre dense et exhaustif, intitulé Immigration : la catastrophe. Que faire ?


, Jean-Yves Le Gallou démontre que l’immigration ruine la France à tous points de vue. Les politiques dites de la ville ont été de véritables gouffres financiers, sans autres résultats visibles que l’augmentation de la criminalité. Des populations entières ne se sont pas intégrées, et encore moins assimilées.

Le projet de loi Égalité et citoyenneté ne rompt pas avec l’idéologie qui a contribué à l’immigration de masse et, par voie de conséquence, à la division du pays en deux grands ensembles qui se regardent sans se mélanger, en viennent même à se haïr. En effet, on retrouve la même logique : arroser les quartiers de subventions, discriminer « positivement ». Les mesures imaginées par Patrick Kanner, ministre de la Ville, en collaboration avec le ministre du Logement Emmanuelle Cosse et la secrétaire d’État à l’Égalité réelle (re-sic) Ericka Bareigts, consistent simplement en une série de cadeaux. Tels de mauvais parents, nos gouvernants offrent des cadeaux pour calmer l’enfant colérique. Tout bon pédopsychiatre dirait que l’enfant réclamera alors toujours un peu plus. Le projet compte un volet consacré à l’« Égalité réelle », que signifie cette expression ? Faudra-t-il une fois de plus accorder moins de chances aux classes moyennes pour prolonger une fiction mortifère ?

Les habitations à loyer modéré sont déjà réservées aux populations d’origine extra-européenne, cela sera renforcé. Parmi les réformes proposées, quelques-unes sont purement délirantes : la loi SRU sera considérablement renforcée alors qu’elle est déjà inapplicable, possibilité offerte aux préfets d’attribuer des logements sociaux en dépit des réticences des maires, obligation pour les collectivités territoriales d’octroyer 25 % des logements sociaux aux ménages prioritaires, dont ceux bénéficiant du droit au logement opposable, renforcement de la lutte contre les « discriminations » avec durcissement des sanctions, élargissement de l’accès au 3e concours dans la fonction publique (faux emplois qui continueront d’alourdir le mammouth)… Une véritable tyrannie de la « mixité sociale », pour ne pas dire la mixité ethno-culturelle imposée. Chaque village de France aura son mini-Molenbeek, de gré ou de force.

En Seine-Saint Denis, l’économie de la drogue générerait un chiffre d’affaires annuel d’un milliard d’euros par an. De quoi faire vivre grassement toute une partie de la population, par ailleurs gavée d’aides indues et bénéficiant de logements à loyer modéré. Aucun ministre n’a jugé bon d’analyser ce chiffre. Pourtant, l’économie parallèle ne sert pas qu’à financer des locations de voitures de sport pour flamber sur les Champs-Élysées. L’argent de la criminalité a aussi permis de financer les dernières équipées terroristes islamistes qui ont ensanglanté l’Europe. De cela il ne sera pas question. Pourquoi ? Pour une raison évidente : si les trafics sont coupés, les quartiers exploseront à nouveau, bien plus violemment qu’en 2005.

Rien de ce qui devrait être fait n’est prévu par ce projet de loi. Le gouvernement ne tire pas les conclusions de bon sens qui s’imposent. Les attentats n’auront-ils servi qu’à aggraver un peu plus la dette publique ? Plus de discrimination dite positive, plus d’immigration, plus d’argent public gaspillé, plus de génuflexions. Jusqu’à quand ? Jusqu’à l’explosion !

 

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

Pour le député Grouard, l’islam n’est pas une chance pour la France

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Le 8 avril dernier, Serge Grouard, député LR du Loiret, écrivait sur Facebook une lettre ouverte aux musulmans de France. À ma connaissance, aucun média ne l’a diffusée alors qu’en quelques heures, l’« islamo-dhimmi-sphère » fut déchaînée. Je vous invite donc à découvrir cette lettre qui a la forme d’un réquisitoire bien aiguisé.

Ainsi, Serge Grouard rappelle que la France, c’est deux mille ans d’Histoire, que les musulmans se sont installés, pour la plupart, il y a cinquante ans. Cependant, au lieu de nous enrichir de « chances pour la France », l’immigration musulmane nous a permis de faire connaissance avec le repli identitaire, les revendications communautaires, la victimisation, la violence et, aujourd’hui, le terrorisme.

À la différence de Manuel Valls, Serge Grouard refuse de dénoncer le « salafisme » ou encore, comme Marine Le Pen, à combattre « le fondamentalisme islamique ». Non, pour lui, il ne s’agit là que de « subtiles nuances ». Serge Grouard nous fait donc savoir qu’il n’est plus dupe. Il a compris que l’islam est à la fois une spiritualité ainsi qu’une idéologie juridico-politique. Ne pas le reconnaître, c’est, au final, se battre contre des moulins à vent.

Il appelle donc les musulmans de France à faire une inévitable « révolution interne », qu’ils entament à leur tour une « séparation de la religion et de l’État ». Bref, il les invite à entrer dans la laïcité sans plus tarder, qu’ils rejettent le voile, qu’ils renoncent à imposer dans les cantines scolaires des menus confessionnels, et surtout à chasser l’obscurantisme prêché dans certaines mosquées. En somme, il leur demande de devenir Français. Serge Grouard termine sa lettre sous la forme d’un avertissement. Notre tolérance, socle moral sur lequel est basée notre société moderne, est sur le point de se briser. Si les musulmans ne changent pas, alors « attention, ce peuple tolérant [que sont les Français] est aussi violent et il l’a montré dans son histoire ».

Cette lettre est, à mon sens, importante et j’espère que vous la partagerez. Même si, comme moi, vous n’êtes pas un sympathisant LR, je pense qu’il est nécessaire de faire front commun quand qui que ce soit se décide à franchir le Rubicon afin d’affronter l’islam. À nos dépens, nous avons compris que l’islam n’était pas une religion de paix et d’amour mais un poison qu’on aurait aimé ne jamais découvrir. Nous avons également intégré que chacune de nos concessions n’était, au final, reçue que par plus d’exigences. De nombreux politiques continuent à courtiser l’islam, mais il est nécessaire de leur faire comprendre que pour le peuple, l’islam est aujourd’hui autant le bienvenu qu’un astéroïde. Comme le fait savoir Serge Grouard, nous n’avons plus de tolérance à offrir à l’islam car cette dernière a léché l’assiette sans jamais rien donner en retour. Il est fondamental de montrer qu’on ne se laissera plus intimider, que toute revendication sera désormais rejetée, et cela même si on doit aller jusqu’au point de non-retour.

Xavier Scott

Source : Boulevard Voltaire

 

Le nouveau Forum des Halles : temple des bobos-bios contre « la racaille »

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« La canopée se dévoile », comme dit la presse. Et comme il a été fort bien écrit ici, il faut une forte dose d’imagination pour voir dans cette horreur vaguement verdâtre « l’étage sommital de la forêt tropicale humide » !

Qu’importe, d’ailleurs, puisque la canopée n’est qu’une couverture. Dans tous les sens du mot. Elle ne sert, en effet, qu’à abriter le nouveau temple de la consommation chic, des boutiques branchées destinées à cette gauche qui ne veut plus être caviar mais « bobo-bio ».

Avant que vous n’alliez vous ruiner dans ce trou vaste comme trois halls de gare, je vous livre la description dithyrambique qu’en fait le magazine À nous Paris, l’hebdomadaire du mercredi distribué dans les couloirs du métro. Tout est dans le style :
– un quartier « où l’expérience shopping, food, sport et culture nous embarque dans une nouvelle ère » ;
« des marques inédites, internationales ou esprit “made in Paris” » ;
– « le concept-store en ligne L’Exception ouvre enfin sa première boutique physique » ;
« un spot dédié aux talents de la mode où se refaire un look et un dressing dans l’air du temps » ;
« des sessions de running collectives » ;
« Lego et son premier flagship store à Paris » ;
– le « design innovant » et même « le bar à selfies (sic) » pour une « expérience shopping beauté » ;
– tout cela avant d’aller « déjeuner healthy ».

Déjeuner « healthy » au prix de La Tour d’Argent dans des « concept food » imitant les épiceries de quartier des années cinquante mais où l’on vous vend la boîte de sardines à 10 euros.

Pourquoi pas, me direz-vous, s’il y en a qui veulent bien payer. Sauf que… sauf que le même Premier ministre qui inaugurait la semaine dernière, avec le maire socialiste Anne Hidalgo, ce nouveau Forum voulu par l’ex-maire socialiste Delanoë, ce Premier ministre, donc, était hier à Vaulx-en-Velin pour « lutter contre l’apartheid social ». Il paraît, en effet, que « l’État monte au front contre les inégalités ». La bonne blague.

Sous la bannière socialiste, Paris se transforme. Je ne dis pas « se nettoie » parce que la ville ressemble toujours à une poubelle. Enfin, dans les quartiers où la boîte de sardines est à un prix normal. Ailleurs, on pousse les pauvres et les colorés pour faire place aux CSP+++. L’exemple par le Forum. En effet, comme tous les points de jonction des lignes de RER, les Halles sont le lieu de rencontre de tous les « jeunes » de banlieue. Jusqu’ici, les boutiques du Forum, clients comme personnel, concentraient donc une population qui ne plaît guère à nos édiles. Alors, on a décidé de les chasser par le fric. En leur imposant un nouvel univers, un nouveau monde dont ils n’ont pas les codes.

Le message est clair : qu’ils aillent voir ailleurs. Le Paris des Blancs friqués ne veut plus des « racailles ». C’est, en effet, une façon de « lutter contre l’apartheid social » : en le renforçant encore un peu plus.

Marie Delarue

Source : Boulevard Voltaire

Syrie: Daesh contrôle plusieurs villages près de la frontière turque

La province d’Alep est le théâtre de combats de plus en plus violents sur plusieurs fronts, qui menacent la fragile trêve négociée par la Russie et les Etats-Unis et globalement respectée depuis le 27 février. Ils pourraient également peser sur le nouveau round de pourparlers indirects en vue d’un règlement politique qui se tient à Genève sous l’égide de l’ONU. En attendant Daesh a mis la main sur des villages près de la frontière avec la Turquie.

Six villages sous le joug de Daesh

« De violents combats font rage entre les rebelles et l’EI après une progression des jihadistes qui ont pris le contrôle de six villages près de la frontière turque », indique l’OSDH qui dispose d’un large réseau d’informateurs à travers la Syrie. Le plus important de ces villages est Hiwar Kallis, situé à 1 km environ au sud de la frontière, souligne le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Source : Boulevard Voltaire

Une collégienne de 12 ans rackettée et battue par des adolescentes

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Trois adolescentes âgées de 13 et 15 ans attendaient la collégienne à la sortie de son établissement de Créteil. Elles l'ont frappée, brûlée avec des cigarettes, menacée et humiliée après des mois de racket.

Brûlures de cigarettes sur le visage et le bras, coups sur le corps, mâchoire déplacée... Une élève de 12 ans a subi mardi dernier un déferlement de violences à la sortie de son collège de Créteil, dans le Val-de-Marne, comme le révèle Le Parisien. Des faits par ailleurs filmés par les agresseuses. Cette agression, qui est le fait de trois adolescentes âgées de 13 et 15 ans, est le point culminant de mois de racket.  

"Grand couteau de cuisine"

Le récit que la victime livre est glaçant: "Ces six filles m'attendaient à 17 h 30 à la sortie et m'ont obligée à les suivre à cause du grand couteau de cuisine avec lequel elles m'ont menacée. Je me doutais qu'il allait arriver quelque chose. Elles m'avaient réclamé 170 € que je ne pouvais pas leur donner. Elles m'ont frappée, craché dessus, brûlée avec leur cigarette, fait déshabiller, coupé des mèches de cheveux avec le grand couteau et même uriné dessus. On a changé deux fois de lieux parce qu'elles entendaient des sirènes de police."  

 C'est la mère de la collégienne qui va la retrouver dans la soirée, titubant, en sang, avec des difficultés à respirer, toujours selon Le Parisien. Les policiers ont réussi à retrouver ses trois agresseuses ainsi que le couteau qui a servi aux sévices chez l'une d'entre elles. 

Une enquête a été ouverte pour extorsion de fonds en bande organisée, torture et actes de barbarie sur mineur de moins de 15 ans a été confiée à la sûreté territoriale. La victime s'est vue prescrire trente jours d'arrêt.  

Source : L"Express

Dans la Grèce de l’église craignent une islamisation de la Grèce et de l’Europe entière

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Le primat De l’église orthodoxe , le Métropolite Сервийский et Козанский Paul troublé par l’afflux de réfugiés en Europe.

«Soliman le Magnifique n’a pas pu saisir la Veine, et maintenant, en temps de paix, nous assistons à une tentative de османизировать de l’Europe. Qu’allons-nous faire, après tout, cela se passe à une époque où la Grèce est confrontée à la crise démographique? Suis sûr qu’une grande partie des colons s’installe dans notre pays, sur une base permanente», — cite le portail «Interfax-Religion» énonciation du métropolite, publiée sur le site Agionoros.ru.

Il a appelé à réfléchir sur le fait que les grecs ont combattu en 1821. «Ils sont morts pour la liberté de la Grèce. Et maintenant, nous исламизируем notre pays?» — rhétorique demande metropolitan.

En 1821 commencé Grecque de la révolution — la lutte armée du peuple grec pour l’indépendance de l’empire Ottoman. Elle s’est achevée en 1832, Constantinople le traité de paix.

Le métropolite a raconté que, en 1995, portait le ministère aux états-UNIS et d’entendre les paroles de la politique américaine, Henry Kissinger: «Nous avons besoin de discipliner ce peuple (les grecs), de sorte qu’il n’interfère pas avec nous dans la Méditerranée et le moyen-Orient».

«Maintenant, cette approche est implémentée sous nos yeux. Jusqu’à ce que nous venons en aide aux réfugiés, de notre économie, il meurt. Ils ont bloqué la route et entravé le transport. Nous nous sommes retrouvés coincé au lieu de recevoir de la gratitude pour ce que l’ont partagé avec les migrants à la dernière bouchée de pain», a déclaré l’évêque grec.

Rappelons qu’en septembre 2015 au dimanche sermon prononcé dans l’église des Trois saints hiérarques à Thessalonique, le hiérarque De l’église orthodoxe, le Métropolite de Thessalonique Анфим touché le problème de l’immigration massive de musulmans en Grèce.

«Il faut aider les gens qui viennent dans notre pays, mais nous ne devons pas perdre son identité nationale et de disparaître en tant que peuple», a souligné l’évêque.

«J’ai récemment parlé, que tous ces gens (les immigrés) nous aimons et que nous pouvons les aider. Mais la Grèce n’est pas en mesure d’accueillir de nouveaux visiteurs. Certains mal interprété mon adage… Que dois-je dire? Venez, des millions de personnes en provenance d’Asie? Si vraiment viendront des millions d’ — nous à la fin», a dit le métropolite Анфим.

news4.ru

 

Hollande sur France 2 : «170 Français ont été tués» dans les rangs de Daech

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Cent soixante-dix Français sont morts en Irak et en Syrie. Ils sont quelque 600 à s'y trouver actuellement dont 200 jeunes filles. Près de 2 000 jeunes sont en voie de radicalisation : tels sont les chiffres que François Hollande a égrenés sur France 2, devant Véronique Roy, une mère qui a perdu son fils en Syrie où il avait rejoint Daech.

Le chef de l'Etat l'a remerciée de son témoignage.

«Nous avons expulsé à peu près 80 prêcheurs de haine», a également assuré  le président de la République. «Ils commencent sur un terrain confessionnel, religieux. Très vite, ils arrivent à un terrain politique, puis ensuite, ils mettent en cause nos principes», concernant notamment les relations entre les hommes et les femmes, juge-t-il

Le président  met en garde : «Attention, ne laissons pas penser que ce serait la pauvreté qui induirait la radicalisation». «Beaucoup de familles peuvent être concernées. Il y a eu 9 000 signalements. Votre témoignage est très important», dit-il à Véronique Roy. Le numéro vert, la mère «y croit beaucoup, même s'il ne va pas tout régler. Il faut l'imposer, auprès des préfectures, c'est un devoir. Ça ne doit pas attendre 2017 !»

Source : Le Parisien

François Hollande affirme à tort que la mosquée de Brest est fermée

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Interrogé sur les propos d'un imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, qui prêchait que "la musique est la créature du diable" devant des enfants, le président s'est ému. 

"C’est vrai que quand on entend ces prêches-là, on ne peut pas les accepter. C’est la raison pour laquelle nous avons expulsé environ 80 prêcheurs de haine" a déclaré le chef de l'Etat. 

Après avoir condamné ces propos, François Hollande est allé plus loin, affirmant que la mosquée avait été fermée. 

"Ce lieu de haine a été fermé. Il (l'imam) est dans une procédure judiciaire. Donc nous devons lutter contre ces prêcheurs, ces partisans de la haine qui induisent la radicalisation."

Sauf que comme l'a expliqué L'Express, la mosquée en question n'a pas été fermée, mais seulement perquisitionnée en novembre 2015. Plus embêtant encore pour le président de la République, l'imam en question prêche toujours dans la mosquée Sunna de Brest. 

P.A.

Source : Bfmtv

 

 

 

 

 

Allemagne : vers une loi "historique" sur l'intégration des réfugiés

La coalition gouvernementale allemande a approuvé tôt jeudi une série de mesures encadrant l'intégration des réfugiés, leurs droits et leurs devoirs : une "première" et un accord "historique" pour un pays longtemps réticent à se définir comme une terre d'immigration.

"C'est une première dans l'histoire de la République fédérale d'Allemagne", s'est réjouie la chancelière conservatrice Angela Merkel lors d'une conférence de presse à la mi-journée avec plusieurs ténors de sa coalition conservateurs/sociaux-démocrates.

Cet accord, conclu au bout de sept heures de tractations et qui doit être converti en loi, est "un pas historique" traitant d'un "changement profond de la société", a renchéri le social-démocrate Sigmar Gabriel, vice-chancelier et ministre de l'Economie.

La future loi encadrera les droits et les devoirs des migrants en Allemagne, pays qui a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile en 2015, ce qui a mis la chancelière sous pression, particulièrement dans son camp conservateur.

Entre autres mesures, les autorités attribueront un lieu de résidence aux demandeurs d'asile reconnus en tant que tel, afin de mieux les répartir sur le territoire et d'éviter ainsi les ghettos.

"Une violation de cette attribution exposera les personnes concernées à des conséquences", indique le document.

- Droits et devoirs -

Le document prévoit également de ne pas attribuer de droit de séjour durable aux réfugiés qui ne feraient pas suffisamment d'efforts pour s'intégrer, notamment par l'apprentissage de la langue allemande.

"L'acquisition de la langue est aussi nécessaire pour un séjour provisoire" en Allemagne, stipule le document.

L'accord comporte également un volet dédié à l'emploi des réfugiés afin de faciliter leur embauche. Jusqu'ici, les demandeurs d'asile ou personnes de statut équivalent ne pouvaient occuper un emploi que dans la mesure où il ne trouvait pas preneur parmi les Allemands ou les citoyens de l'UE: cette restriction sera levée durant trois ans.

Les réfugiés en formation se verront attribuer un droit de séjour pour la durée de leur apprentissage, afin qu'ils puissent trouver un emploi. "Celui qui interrompra sa formation se verra retirer son titre de séjour et, par là-même, le droit de rester en Allemagne", a prévenu la chancelière.

Quelque 100.000 offres d'emploi seront proposées aux demandeurs d'asile, dont seront exclu les migrants issus de pays classés sûrs, comme par exemple les pays des Balkans. Les députés allemands votent à partir de jeudi pour classer également l'Algérie, le Maroc et la Tunisie parmi ces pays sûrs.

Résumant la philosophie de la nouvelle législation, M. Merkel y a vu "une offre pour chacun, mais aussi des devoirs pour tous ceux qui arrivent". "Nous voulons des gens intégrés, fiers, pas des personnes assimilées de force", a renchéri M. Gabriel.

- '50 ans après' -

Ce texte sur l'intégration est une première pour l'Allemagne, les conservateurs allemands ayant toujours freiné de peur de créer un appel d'air et de transformer le pays en terre d'immigration. Ironie du sort, c'est une conservatrice, Mme Merkel qui a ouvert la voie à travers sa politique d'accueil massive des migrants en 2015.

"50 ans après le début de l'immigration, l'Allemagne a désormais une loi sur l'intégration", a salué dans un tweet le patron des députés sociaux-démocrate, Thomas Oppermann.

Une référence aux "travailleurs invités", majoritairement turcs, arrivés dans les années 60 pour nourrir le "miracle économique" allemand mais que le pays a longtemps peiné à intégrer faute d'une politique volontariste en la matière.

M. Gabriel a par ailleurs estimé que cette loi ne constituait qu'un premier pas vers une loi plus générale sur l'immigration.

Le mouvement pro-migrants Pro-Asyl a de son côté dénoncé une loi de "désintégration", s'offusquant particulièrement de l'obligation de résidence qui sera introduite. Les populistes de l'AfD, en plein essor depuis le début de la crise migratoire, se sont de leur côté emportés contre une "forme perfide de dumping social".

Autre thème, la coalition s'est aussi entendue sur des mesures destinées à combattre le terrorisme, notamment en autorisant la police fédérale à utiliser des agents infiltrés afin de prévenir des attentats et en renforçant la coopération avec les renseignements étrangers.

Damien Stroka

Source : Tv5monde

L’extrême-droite turque se réveille en Suède

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De gauche à droite, le ministre (Vert) du Logement Mehmet Kaplan, le vice-président de la Fédération des Turcs de Suède, Barbaros Leylani. Au bout de la table, Ilhan Senturk, le président des Loups gris en Suède.

Le vice-président de la Fédération des trente associations turques de Suède, Barbaros Leylani, a appelé ses adhérents à massacrer les Arméniens lors d’une manifestation publique, au centre de Stockholm, le 9 avril 2016, en soutien aux Azéris après les affrontements du Haut-Karabagh.

Sur cette vidéo (en turc), il appelle les Turcs à se réveiller et fait scander par les manifestants : « Mort ! Mort ! à ces chiens d’Arméniens ».

La vidéo, rendue publique par la quatrième chaine, TV4 Nyheterna, a soulevé de vives protestations et poussé M. Leylani à démissionner.

Par ailleurs, le 13 avril, a été diffusée une photographie du ministre (Vert) du Logement, Mehmet Kaplan, participant à un dîner aux côtés de Barbaros Leylani et d’Ilhan Senturk, un leader des Loups gris (voir ci-dessus).

Interrogé par la presse, le ministre a répondu avoir représenté les Verts à une fête de la communauté turque en ignorant la présence d’Ilhan Senturk et son rôle au sein des Loups gris. Cependant, infirmant cette déclaration, l’Aftonbladet a établi que MM. Kaplan et Senturk se connaissaient de longue date.

En mai 2010, M. Kaplan avait participé à l’opération de l’IHH « Flotille de la Liberté », en soutien aux Gazaouites. L’IHH est une association humanitaire turque, contrôlée par les Frères musulmans. Deux rapports de renseignement russes, remis au Conseil de sécurité de l’Onu, attestent que l’IHH sert de couverture à un vaste trafic d’armes pour les jihadistes d’Al-Qaïda et de Daesh en Syrie et en Irak.

Les « Loups gris » sont une organisation suprémaciste laïque turque, liée à l’Otan. En 1981, le numéro 2 de cette organisation, Mehmet Ali Ağca, avait tenté d’assassiner le pape Jean-Paul II pour mettre fin à l’Ostpolitik du cardinal Casaroli.

Le président Recep Tayyip Erdoğan, ancien dirigeant de la Millî Görüş, une organisation suprémaciste turque et islamique, multiplie depuis plusieurs mois les déclarations enflammées sur la supériorité de l’ethnie turque, et niant le génocide des chrétiens pontiques et arméniens. Il a annoncé, en avril 2016, son intention de priver de leur nationalité 5 millions de Turcs qui soutiennent le HDP (parti des minorités) et 1 million d’opposants sunnites qui soutiennent son ancien allié, Fethullah Gülen.

Source : Voltairenet

Allemagne : vers une loi "historique" sur l'intégration des réfugiés

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La coalition gouvernementale allemande a approuvé tôt jeudi une série de mesures encadrant l'intégration des réfugiés, leurs droits et leurs devoirs : une "première" et un accord "historique" pour un pays longtemps réticent à se définir comme une terre d'immigration.

"C'est une première dans l'histoire de la République fédérale d'Allemagne", s'est réjouie la chancelière conservatrice Angela Merkel lors d'une conférence de presse à la mi-journée avec plusieurs ténors de sa coalition conservateurs/sociaux-démocrates.

Cet accord, conclu au bout de sept heures de tractations et qui doit être converti en loi, est "un pas historique" traitant d'un "changement profond de la société", a renchéri le social-démocrate Sigmar Gabriel, vice-chancelier et ministre de l'Economie.

La future loi encadrera les droits et les devoirs des migrants en Allemagne, pays qui a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile en 2015, ce qui a mis la chancelière sous pression, particulièrement dans son camp conservateur.

Entre autres mesures, les autorités attribueront un lieu de résidence aux demandeurs d'asile reconnus en tant que tel, afin de mieux les répartir sur le territoire et d'éviter ainsi les ghettos.

"Une violation de cette attribution exposera les personnes concernées à des conséquences", indique le document.

- Droits et devoirs -

Le document prévoit également de ne pas attribuer de droit de séjour durable aux réfugiés qui ne feraient pas suffisamment d'efforts pour s'intégrer, notamment par l'apprentissage de la langue allemande.

"L'acquisition de la langue est aussi nécessaire pour un séjour provisoire" en Allemagne, stipule le document.

L'accord comporte également un volet dédié à l'emploi des réfugiés afin de faciliter leur embauche. Jusqu'ici, les demandeurs d'asile ou personnes de statut équivalent ne pouvaient occuper un emploi que dans la mesure où il ne trouvait pas preneur parmi les Allemands ou les citoyens de l'UE: cette restriction sera levée durant trois ans.

Les réfugiés en formation se verront attribuer un droit de séjour pour la durée de leur apprentissage, afin qu'ils puissent trouver un emploi. "Celui qui interrompra sa formation se verra retirer son titre de séjour et, par là-même, le droit de rester en Allemagne", a prévenu la chancelière.

Quelque 100.000 offres d'emploi seront proposées aux demandeurs d'asile, dont seront exclu les migrants issus de pays classés sûrs, comme par exemple les pays des Balkans. Les députés allemands votent à partir de jeudi pour classer également l'Algérie, le Maroc et la Tunisie parmi ces pays sûrs.

Résumant la philosophie de la nouvelle législation, M. Merkel y a vu "une offre pour chacun, mais aussi des devoirs pour tous ceux qui arrivent". "Nous voulons des gens intégrés, fiers, pas des personnes assimilées de force", a renchéri M. Gabriel.

- '50 ans après' -

Ce texte sur l'intégration est une première pour l'Allemagne, les conservateurs allemands ayant toujours freiné de peur de créer un appel d'air et de transformer le pays en terre d'immigration. Ironie du sort, c'est une conservatrice, Mme Merkel qui a ouvert la voie à travers sa politique d'accueil massive des migrants en 2015.

"50 ans après le début de l'immigration, l'Allemagne a désormais une loi sur l'intégration", a salué dans un tweet le patron des députés sociaux-démocrate, Thomas Oppermann.

Une référence aux "travailleurs invités", majoritairement turcs, arrivés dans les années 60 pour nourrir le "miracle économique" allemand mais que le pays a longtemps peiné à intégrer faute d'une politique volontariste en la matière.

M. Gabriel a par ailleurs estimé que cette loi ne constituait qu'un premier pas vers une loi plus générale sur l'immigration.

Le mouvement pro-migrants Pro-Asyl a de son côté dénoncé une loi de "désintégration", s'offusquant particulièrement de l'obligation de résidence qui sera introduite. Les populistes de l'AfD, en plein essor depuis le début de la crise migratoire, se sont de leur côté emportés contre une "forme perfide de dumping social".

Autre thème, la coalition s'est aussi entendue sur des mesures destinées à combattre le terrorisme, notamment en autorisant la police fédérale à utiliser des agents infiltrés afin de prévenir des attentats et en renforçant la coopération avec les renseignements étrangers.

Source : Le Point

Arrestation en Espagne d'un complice présumé d'Amédy Coulibaly

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La police espagnole a arrêté un ressortissant français soupçonné d'avoir pu fournir des armes à Amédy Coulibaly, auteur de l'attaque de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes le 9 janvier 2015, a annoncé mercredi le ministère espagnol de l'Intérieur.

Selon des sources judiciaires françaises, Antoine Denive, 27 ans, originaire de Sainte-Catherine, dans le Pas-de-Calais, est visé par un mandat d'arrêt européen lancé par un juge de Lille, qui enquête sur un trafic d'armes.

Dans un communiqué, le ministère espagnol précise que le suspect a été appréhendé mardi à Rincon de la Victoria, une localité proche de Malaga, lors d'une opération conjointe avec la police judiciaire française.

Amédy Coulibaly a tué quatre personnes de confession juive le 9 janvier 2015 au supermarché de la porte de Vincennes, à Paris, et une policière, la veille, à Montrouge. Il a été abattu lors de l'assaut par la police du supermarché.

Cette attaque faisait suite à l'opération commando menée par deux frères, Chérif et Saïd Kouachi, contre le journal satirique Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. Cette opération avait entraîné la mort de 12 personnes.

Amédy Coulibaly et sa femme avaient passé un moment en Espagne avec une troisième personne avant ces attentats, avait précisé la Haute Cour d'Espagne l'an passé.

Le communiqué espagnol précise qu'Antoine Denive avait fui la France quelques semaines après les attentats de Paris.

Il s'était installé à Malaga, ville de la côte sud espagnole, où il continuait de pratiquer le trafic d'armes en utilisant de faux papiers d'identité.

Le ministère espagnol de l'Intérieur n'a pas précisé s'il était soupçonné d'appartenir à un groupe islamiste.

Selon des sources judiciaires françaises, il n'était en fait pas recherché dans le cadre de l'enquête sur l'attaque de la Porte de Vincennes mais en relation avec le trafic d'armes dirigé par une figure de l'extrême droite du Nord de la France, Claude Hermant.

Celui-ci s'approvisionne dans les Balkans et vend des armes en Belgique, où Amédy Coulibaly est soupçonné de s'être équipé.

Deux autres hommes, un Serbe et un Monténégrin, ont été également arrêtés pour trafic d'armes au cours de l'opération policière, a poursuivi le ministère espagnol.

La Haute Cour d'Espagne a précisé mercredi que Denive avait nié avoir vendu des armes à Amédy Coulibaly mais qu'il était d'accord pour une extradition vers la France.

La Haute Cour devrait extrader Denive vers la France sauf s'il est impliqué dans une autre affaire criminelle en Espagne, précise le quotidien El Pais.

(Angus Berwick et Tomas Gonzalez, avec service France,; Pierre Sérisier et Emmanuel Jarry pour le service français)

Source : Capital.fr

Lycéen et musulman, la proie idéale pour les chasseurs de tête du jihad

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Depuis qu'il a été approché par des recruteurs pour le jihad, Yacine, 16 ans, ne traîne plus à la sortie de la mosquée. Nassim et Byllel, 18 ans, se tiennent sur leurs gardes, conscients d'être des cibles privilégiées pour ces "vendeurs de rêve".

C'était après la prière, un soir de semaine en Seine-et-Marne, ils étaient deux. "Ils m'ont direct mis dans le bain, on a parlé de la Syrie, ils essayaient de relativiser les choses, pourquoi ils faisaient la guerre sainte, qu'il fallait mourir en martyr pour aller au paradis." La fois suivante, ils sont trois. Celle d'après, Yacine tente de filer avant la fin de l'office mais ils le coincent. "Je suis resté pour pas avoir de représailles et après je suis plus jamais retourné dans cette mosquée", témoigne l'adolescent, encore traumatisé par cette expérience.

Yacine suppose avoir été pris pour cible en raison de sa pratique assidue de la religion musulmane. Il fréquente désormais une autre mosquée, "pas extrémiste" celle-là. Mais ne s'attarde pas: "Je prie et je pars." Plusieurs de ses copains ont rejoint les rangs de l'organisation État islamique (EI) et posté des photos de leurs aventures sur Facebook ou SnapChat, comme des cartes postales expédiées d'une "colonie de vacances". Paradant "avec des armes de guerre" ou s'affichant "en train de tuer des gens", mais "tout le temps avec un sourire", observe l'adolescent. "Je remercie Dieu, j'ai été bien encadré par mes parents et mon grand frère", affirme cet élève de première, persuadé qu'il aurait "pu devenir comme eux".

  • 'Fête sanglante'

En Terminale, Nassim n'a "heureusement" jamais croisé le chemin de rabatteurs. Mais en mars 2015, son ami d'enfance, qui avait abandonné le lycée, est parti en Syrie avec un autre garçon de la cité. "Ils avaient dit qu'ils allaient au ski. Ça a été un gros choc, on l'avait pas du tout vu venir. Pour moi, c'était plus qu'un ami, c'était comme un grand frère. Sa mère, elle a beaucoup pleuré, son père aussi."

Environ un mois avant les attentats du 13 novembre, le jihadiste a mis en ligne une photo où il pose aux côtés de trois "frères", dans un décor de salon oriental, devant un plateau rempli de victuailles, de bouteilles de soda et une Kalachnikov. Pieds nus, un garçon est allongé sur une banquette, tout sourire, dans une posture décontractée: c'est Bilal Hadfi, 20 ans, futur kamikaze du Stade de France.

"Dans le jihad, c'est pas la dimension théologique qui prime mais l'héroïsme, l'exotisme, le romantisme, la surabondance", explique Farhad Khosrokhavar, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). "Et pour une partie de ces jeunes de banlieue, cette absence de pénurie, de restriction, c'est une incitation énorme au jihad", dit-il. Pas pour Nassim qui dit préférer "être pauvre ici que riche là-bas". Pas non plus pour Byllel, rencontré au MacDo de Rosny-sous-Bois : "Je suis sûr de ne jamais rentrer dans leur jeu parce que j'ai une bonne foi, une belle vie."  Malgré tout, il se tient sur ses gardes : "ils ont les bons mots" et, redoutables "psychologues", sont habiles à détecter les failles et à les exploiter. "Nous, les personnes de 18, 20, 25 ans, du moment qu'on peut tenir une arme, on est les premières cibles." D'autant que le but de l'existence des musulmans pratiquants est d'atteindre le paradis, analyse Byllel.

Les propagandistes de la cause jihadiste le savent, qui "proposent le paradis directement, vendent du rêve tout de suite". Leur camarade de classe Ismaël est moins sûr de lui. "Je sais pas si je suis prêt mentalement parce que ces personnes-là, elles sont très, très fortes : envoyer 1.000 personnes, ce n'est pas rien."

A fin mars, plus de 2.000 Français ou résidents français étaient impliqués dans les filières de recrutement jihadiste et plus de 600 étaient présents en Syrie ou en Irak, dont au moins 85 mineurs.

  • Jeux en réseau

"La menace est réelle mais l'ennemi premier, c'est internet plus que la rue", estime Nadia Dali, conseillère principale d'éducation (CPE) au lycée Olympe-de-Gouges, implanté dans la cité du Londeau à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). A écouter les élèves confier leurs inquiétudes, invités à pousser la porte de son bureau à toute heure de la journée, elle en sait long sur les techniques d'approche des recruteurs. "Un élève qui va +liker+ une page montrant un enfant tué en Syrie ou poster un commentaire un peu virulent sur un site pro-palestinien" peut se faire aborder. Autre cas de figure, confirmé par les lycéens rencontrés, tous férus de jeux en réseau: la prise de contact lors de parties de "Call of Duty", "League of Legends" ou "World of Warcraft". Pour Nadia Dali, 40 ans, l'éducation numérique - "leur apprendre à verrouiller leur mur Facebook, à se protéger" - est fondamental. Mais "ce qu'il faut surtout, c'est être au plus près des familles et des élèves, favoriser leur bien-être". Pour "ne pas laisser la place aux autres" (entendre: les personnes mal-intentionnées), elle fait en sorte de saturer leur temps libre en organisant clubs, ateliers, "espaces de parole". Et le lycée reste ouvert jusqu'à 20 heures pour leur permettre de faire leurs devoirs. "Ils sont chez eux ici", assure Philippe Le Coz, le proviseur. Et s'y sentent tellement en sécurité qu'il est difficile de leur faire quitter l'établissement, le vendredi soir.

Source : Lindépendant