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samedi, 16 avril 2016

L'Afrique Réelle N°76 - Avril 2016

Numéro spécial : Le jihadisme en Afrique

 

- Les fronts du jihad africain

- Afrique de l’Ouest : islam arabo oriental contre islam africain

- Pourquoi le royaume saoudien soutient-il les fondamentalistes musulmans en Afrique comme ailleurs ?

- La subversion saoudo-wahhabite bute sur l’Algérie

- L’Algérie, cible principale d’Aqmi

- Le Maroc est-il menacé par l'islamisme ?

 

A travers la presse

Les Saoudiens vont-ils détruire le mausolée du prophète Mohamed ?

Editorial de Bernard Lugan :

Connaître le jihadisme africain pour mieux le combattre

 

Le jihadisme contemporain est l’héritier politique, doctrinal et spirituel, à la fois des Frères musulmans et du wahhabisme. Les premiers sont au pouvoir en Turquie, le second l’est en Arabie saoudite et au Qatar.

Depuis qu’ils ont été renversés par l’armée égyptienne, les Frères musulmans ne contrôlent plus en Afrique du Nord que la ville libyenne de Misrata d’où ils entretiennent le chaos avec l’appui de la Turquie. Quant aux wahhabites, ils sont à la manœuvre au sud du Sahara. 

Quatre mouvements jihadistes mènent des actions terroristes sur le continent africain. Il s’agit des Shabaab en Somalie, de Boko Haram dans le nord du Nigeria, de Daesh-Etat islamique (EI) dans une partie de la Libye et d’Al-Qaïda qui fédère plusieurs groupes opérant au Maghreb, au Sahara, au Sahel et jusqu’en Côte d’Ivoire.

Les Shabaab somaliens et Boko Haram sont ancrés sur des revendications locales ou régionales. Leurs possibilités d’extension sont donc limitées.

Il n’en est pas de même d’Al-Qaïda (Aqmi), et de Daesh qui ont montré de remarquables facultés d’adaptation à divers terrains.

Daesh qui, il y a quelques mois a semblé menaçant en Libye, n’a guère progressé depuis. Sa puissance en Irak et en Syrie reposait sur une opposition chiites-sunnites qui n’existe pas en Libye où l’organisation se heurte aux profondes identités tribales.

Pendant que Daesh occupait l’avant-scène, Al-Qaïda-Aqmi refaisait ses forces et redéfinissait sa stratégie en s’efforçant  de ne pas trop s’en prendre directement aux membres de la Umma, tout en se greffant avec opportunisme sur des revendications locales. Si le mouvement a un objectif mondial, il tient en effet compte des aspirations des populations qu’il tente de rallier, qu’il s’agisse des Touareg ou de certaines fractions du monde peul. 

Sur le terrain, face à cette entreprise de subversion à grande échelle, la France est militairement seule. Le dispositif Barkhane ayant rendu les espaces nordistes du Mali et du Niger de plus en plus hostiles aux terroristes , ces derniers ont décidé d’opérer plus au sud, à l’abri de la toile wahhabite tissée par l’Arabie saoudite et par le Qatar[1]. La tentation est donc grande chez certains décideurs civils français, de redéployer Barkhane vers le sud. 

L’erreur serait grande car, détourner nos forces en les faisant basculer sur des positions plus sudistes ferait le jeu des jihadistes qui attendent de nous voir relâcher notre étau sur les zones limitrophes de la Libye et de l’Algérie. De plus, cette bascule d’effort ne serait pas suffisamment significative pour interdire des actions terroristes ponctuelles par des groupes jihadistes au sein desquels les Peul semblent jouer un rôle croissant[2] . 

Enfin, comment prétendre lutter contre le jihadisme menaçant les équilibres africains sans dénoncer son support idéologique qui est le wahhabisme, la religion d’Etat de l’Arabie saoudite et du Qatar ? Or, la France socialiste est de plus en plus liée à ces deux monarchies…

[1] Voir mon communiqué en date du 20 janvier 2016 intitulé « La critique de Barkhane procède d’une erreur d’analyse ».

[2] L’attaque de Ouagadougou le 16 janvier 2016 a été menée par le FLM (Front de libération du Macina), un mouvement peul. Sur les trois terroristes  identifiés de Grand Bassam, deux étaient  Peul d’après leurs noms, Hamza al-Fulani et Rahman al-Fulani.

Bernard Lugan

Source : Le blog officiel de Bernard Lugan

Guingamp. Une conférence sur la radicalisation islamiste et …le Ku Klux Klan

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Six étudiantes en licence de psychologie organisent une conférence, lundi 18 avril 2016 autour de la radicalisation. Elle se déroulera dans l’amphithéâtre de l’UCO (l’université catholique de l’Ouest) et sera animée par Michel Botbol, psychanaliste de l’enfant.

Cette conférence et l’exposition qui va avec son réalisées dans le cadre de leur troisième année de licence de psychologie. Les étudiantes déclarent à un quotidien de la presse subventionnée : « L’actualité en a même été le déclencheur ! Le 13 novembre 2015 nous a choquées, soulignent les étudiantes. Un sentiment de peur, de révolte mais aussi d’incompréhension est né. »
Mais hors de question de faire des amalgames ! Ainsi, les islamistes ne sont pas les seuls dans le collimateur de ces jeunes femmes. L’exposition pointera également du doigt, le nazisme, le Ku Klux Klan, et des sectes … « Tout le monde sait que la menace nazie est forte en Bretagne » remarque  ironiquement un observateur de la vie politique locale. « Les Renseignements Généraux surveillent de prêt la montée en puissance de sections bretonnes du Ku Klux Klan, et la crainte, c’est de les voir mener des actions de terreur à l’encontre des populations immigrées en Bretagne » poursuit-il, espérant « que des boîtes de Padamalgam 75mg seront distribuées par celles qui sont peut être de futures psychiatres à l’entrée de l’amphithéâtre, afin de prévenir de toute focalisation sur le terrorisme islamiste ».

Des étudiantes qui manifestement peu au fait de l’actualité, n’ont pas encore cerné que l’intégralité des attentats terroristes en France depuis quelques années est le fait exclusif des islamistes se revendiquant d’une religion et d’une seule.  La padamalgamite aiguë, prochain sujet d’étude en psychanalyse pour Michel Botbol ?

Conférence le lundi 18 avril, de 15 h à 17 h, amphithéâtre de l’UCO, campus de la Tour-d’Auvergne, rue Maréchal-Foch. Entrée libre.

Source : Breizh-info

Autriche: une pièce jouée par des réfugiés perturbée par l'extrême droite

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Des militants d'extrême droite ont perturbé à Vienne la représentation d'une pièce de théâtre jouée par des réfugiés, en montant sur scène et en aspergeant le public de faux sang, rapporte l’agence Reuters.

L'incident s'est produit jeudi soir peu après le début de la pièce "Die Schutzbefohlenen" ("Les Suppliants"), une œuvre de l'Autrichienne Elfriede Jelinek, lauréate du prix Nobel de littérature en 2004, jouée par une troupe amateur composée de demandeurs d'asile de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan.

Selon la police, une trentaine de manifestants ont envahi la scène pendant quelques minutes agitant des drapeaux et déployant une banderole proclamant: "Hypocrites. Notre résistance à votre décadence!"

Ils ont également jeté des tracts affirmant que "le multiculturalisme tue" et du faux sang sur les 700 spectateurs réunis dans une salle de l'Université de Vienne, a précisé un porte-parole de la police à l'agence autrichienne APA.

 Une courte rixe a opposé des spectateurs aux extrémistes se revendiquant, sur leur site Internet, du groupuscule d'extrême droite "les identitaires". Ils ont finalement été chassés de la salle et la représentation a pu reprendre.

Huit plaintes pour blessures ont été déposées, selon la police.

Le ministre autrichien de la Culture, Josef Ostermayer, a jugé vendredi cet épisode "choquant", dernier incident en date d'une série de provocations imputées à ce groupuscule, rapporte l'AFP.

Cette pièce de Jelinek, montée pour la première fois en Allemagne en 2014, est une critique acerbe du traitement jugé inhumain réservé aux demandeurs d'asile en Europe.

L'Autriche a été l'un des principaux pays d'accueil des demandeurs d'asile lors de la vague migratoire de 2015.

 L'Europe est confrontée à un véritable exode en provenance des pays du Proche-Orient, d'Afrique et même de la partie balkanique du continent. Il ne s'agit pas de travailleurs immigrés, mais de gens persécutés par la guerre et la famine, dont les problèmes sont aggravés par l'attitude méfiante, voire hostile des Européens à leur égard. Les forces d'extrême droite profitent de ces sentiments négatifs pendant que l'Union européenne se divise sur la question migratoire.

Source : Sputniks

Des cas de radicalisation au sein de l'armée allemande

Il ne s'agit pas de nostalgiques de la Waffen SS mais bien de soldats musulmans préparant le djihad :

"L'Allemagne est confrontée à des cas de radicalisation dans son armée. Les services du contre-espionnage ont rendu public un rapport inquiétant sur une infiltration d'éléments radicalisés. Parmi ces 29 soldats identifiés, il y a même des anciens sous-officiers. Ce ne sont pas des déserteurs, mais ils sont partis au Moyen-Orient une fois leur service terminé, ou bien, dans plus d'une quinzaine de cas, après avoir été renvoyés de l'armée, justement pour cause d'extrémisme religieux.

Au total, au cours des dix dernières années, les services de la direction allemande des renseignements militaires ont placé sous surveillance 320 soldats, soupçonnés de basculer dans l'islamisme. Des jeunes hommes et des jeunes femmes, qui par exemple, tout à coup, se mettent à refuser les douches ou les vestiaires collectifs. Pour 65 d'entre eux, l'enquête se poursuit toujours. On veut notamment éviter qu'ils deviennent des recruteurs de Daech à l'intérieur même des casernes allemandes. D'après les experts, le but n'est pas d'infiltrer la Bundeswehr proprement dit, mais bien de faire de l'armée allemande une base arrière de la formation des djihadistes."

L'armée du pays d'accueil pour se former au combat ? Ce serait surprenant qu'aucun islamiste n'y ait également pensé en France...

Source : Le salon beige

Après le Cahuzac, le cas Mandon…

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Où il est démontré, sur l’air de « Tout va très bien, Madame la Marquise », que Manuel Valls, lui aussi, comme Nicolas Sarkozy en son temps, travaille entouré de « collaborateurs ».

« Il n’y a pas de “contagion du foulard” », assure Thierry Mandon qui, de toute évidence, n’a jamais sorti la tête de ses cartons… ou bien se fout de celle du monde avec un aplomb, une détermination qui forcent l’admiration.

Sur les ondes de la radio RTL, répondant ce mercredi 13 avril 2016 aux questions d’Olivier Mazerolle, le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche poursuit, toujours évoquant le « problème » soulevé quelques jours auparavant par le Premier ministre, son « patron » au sein du gouvernement, problème de l’irruption des femmes voilées dans les universités, de leur prolifération, de l’inquiétude grandissante, relayée par le journaliste qui l’interroge, de beaucoup de professeurs devant « l’affluence de plus en plus importante de jeunes femmes, d’étudiantes, avec un foulard sur la tête ».

Derrière son micro, le petit homme n’est pas disposé à s’en laisser conter. Il proteste, il s’insurge, il se rebelle, il pense à la postérité : « Il n’y a pas de problème ! C’est pas utile de créer un problème là où y en a pas ! » (sic).

Comment ne pas penser à l’un de ses anciens et célèbres collègues, alors ministre du Budget de son état, chargé entre autres de la lutte contre la fraude fiscale ?

Les yeux dans les yeux, la main sur le cœur : il n’y a pas, il n’y a jamais eu, Mesdames et Messieurs qui m’écoutez, de problème avec le voile… ni à l’université, ni ailleurs !

Ainsi, se dégageant jour après jour de l’actualité, se dessine dans l’idéal ce que pourrait donner, en sa composition, la future équipe gouvernementale de ce bon Président Mohammed Ben Abbes, cher à Michel Houellebecq, avec, pourquoi pas, une promotion pour le sieur Thierry Mandon (qui n’aura pas démérité), un bel avancement au titre de gratification pour service rendu à « La Fraternité musulmane » et, par-delà le parti de ses nouveaux maîtres, à l’islamisation de la France et de l’Europe : « ministre du Renoncement et de la Haute Trahison » !

Maxime Sentence

Source : Boulevard Voltaire

Intégriste et fraudeur, mais pas expulsé ?

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« Il n’y a pas un prêcheur de haine en France qui a vocation à rester en France », déclarait solennellement Bernard Cazeneuve, en juin 2015. Eh bien, si : Mohamed Khattabi ! Qui est aussi un « fraudeur et un tricheur », comme le dénonçait le préfet de l’Hérault, en décembre 2015, dans Le Figaro.

Non seulement cet imam destitué, en 2014, au bout de dix ans, de ses fonctions à la mosquée La Paillade de Montpellier pour cause de discours incompatible avec les « valeurs républicaines » continue de prêcher dans un hangar connu pour s’appeler « mosquée Aïcha », mais il vient juste d’être requis, contre lui, six mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve pour « recel de fraude aux allocations, travail dissimulé et blanchiment ». Pour sa femme et mère de quatre de ses enfants, c’est trois mois avec sursis pour « fausse qualité de parent isolé ». Un petit air de polygamie dans l’air, chez Khattabi ?

Faux, ils ne vivent pas sous le même toit ! Nadia Mallem, « elle vient, elle s’installe, elle repart, c’est très irrégulier », témoigne Mohamed. Un imam venu au tribunal en djellaba adepte de modernité, qui l’eût cru ? Pas la Caisse d’allocations familiales (CAF), en tout cas, qui a évalué les sommes indûment perçues à 20.000 euros. En outre, le préfet Pierre de Bourquet l’accusait aussi de percevoir l’allocation « adulte handicapé, alors qu’il ne l’est pas ». La raison pour laquelle, sans doute, à l’audience, ce sombre personnage de 53 printemps s’appuyait ostensiblement sur une canne… Sentence sera rendue le 18 mai 2018.

Et le clou : il n’est pas français ! Monsieur Khattabi est canado-marocain. Ah, il peut l’exhiber, sa carte de séjour renouvelée vingt fois depuis vingt ans par la France, cette bonne mère, alors qu’il est persona non grata au Canada ! Pour quelle raison le gouvernement n’a-t-il pas déjà expulsé manu militari cet imam étranger fraudeur qui « symbolise l’islam dont on ne veut pas dans ce pays », dont « les paroles de haine contre notre mode de vie » risquent d’influencer les jeunes, toujours selon le préfet sus-nommé ?

À cause de l’amitié, peut-être. À tu et à toi avec Philippe Saurel, le maire de Montpellier, qui lui doit une partie de sa victoire, en mars 2014. Très reconnaissant, le maire : Khattabi – interdit de prêche à celle de la Paillade – l’aura, sa grande mosquée. La preuve : 45.000 euros ont déjà été récoltés. Quoi d’autre ? L’amitié, peut-être encore, entre Manuel Valls et le maire en question, décoré par ses soins de la Légion d’honneur,en décembre 2014, soit neuf mois plus tard…

Récapitulons : l’État garde sur son territoire un étranger condamné pour l’avoir volé ; l’État héberge un imam, étranger qui, le 13 novembre 2015, jour des attentats, dans son prêche à la mosquée soutient « les moudjahidines ». Enfin, l’État ne trouve rien à redire à ce qu’un fraudeur, imam, étranger, déclame, enflammé : « Le Coran est notre identité, notre hymne, notre Constitution. ».

« Nous avons décidé d’être intransigeants » [envers les imams radicaux], déclarait Manuel Valls, en 2012. « S’il est étranger, il sera expulsé, je le fais systématiquement », renchérissait Bernard Cazeneuve, en 2015. Et depuis, combien d’autres spécimens comme Mohamed, à être toujours là ? Hein, combien ? On n’ose pas le savoir..

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Thibault de Montbrial : Sécurité et Justice : « Nous sommes à l’aube de ruptures majeures »

Thibault de Montbrial participera le 28 mai prochain au Rendez-vous de Béziers. Il siégera à la table ronde « Sécurité/justice : comment faire en cinq ans ce que ni Chirac ni Sarkozy n’ont fait depuis trente ans ? ». Dans une interview accordée à Boulevard Voltaire, il explique notamment sa vision de l’élection présidentielle de 2017 et comment les politiques développées jusqu’à présent sur la sécurité et la défense ont, pour la plupart, abouti à un échec.

Source : Boulevard Voltaire

Écraser la dissidence : l’exemple de Pierre Cassen

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« Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres », écrivait Orwell dans sa célèbre fable, La Ferme des animaux. Il en est de même pour l’actuel gouvernement socialiste, qui use et abuse de son pouvoir discrétionnaire.

Ainsi, des bandes de casseurs – agglomérat d’antifas et de « jeunes » des banlieues – sèment allègrement la terreur dans la capitale et quelques autres villes de province sans que cela émeuve outre mesure les pouvoirs publics. La réaction est même très molle.

Par contre, alors que tous les services de police et de justice devraient converger vers un seul but – vaincre le terrorisme, depuis son financement par les trafics, les prêches fielleux dans les mosquées salafistes jusqu’aux cellules prêtes à passer à l’acte -, il semblerait que la priorité soit tout autre : écraser la dissidence et ce, par des moyens qui ne sont pas sans rappeler certains régimes autrefois encensés par une bonne partie de la gauche intellectuelle. Souvenons-nous de l’« Ode à Staline » de Paul Éluard – pourtant immense poète -, par exemple !

Cette dissidence dérangeante est incarnée, entre autres, par Riposte laïque, dont le fondateur, Pierre Cassen, vient de subir l’ire des gardiens du temple de la rose, le jour même où François Hollande s’apprêtait à remuer du vide à la télévision.

Qu’a donc fait Pierre Cassen pour être convoqué à la brigade de répression de la délinquance à la personne, suivi d’une perquisition chez lui – avec confiscation de ses ordinateur et téléphone portable – sur ordre du parquet ? Il aurait adressé un tweet jugé injurieux à l’égard d’Anne Hidalgo – une femme très pointilleuse ! – et serait reconnu comme le vrai responsable de Riposte laïque Suisse. Avouez qu’à côté, Salah Abdeslam, c’est de la roupie de sansonnet ! Et pourquoi, au fait, une partie de Riposte laïque se trouve-t-elle en Suisse ? Mais pour éviter les affres d’une censure infatigable, mon capitaine ! Car en France, aujourd’hui, il y a effectivement ce qu’on a le droit de dire et faire – « sous-chiens », pour désigner les Français de souche ; dévaster des églises – et ce que l’on n’a pas le droit de dire et faire : lutter contre un dogme religieux mortifère dont l’histoire nous montre qu’il n’est compatible qu’avec lui-même. Cet interdit justifie qu’une commission rogatoire ait été délivrée à l’encontre de Pierre Cassen, aux avant-postes de la lutte contre les dangers réels de l’islam. Paraphrasant librement Stendhal, je constate que tout est ignoble en fait de résistance patriote aux yeux de nos délicats socialistes !

Pendant ce temps, notre pays est devenu un géant aux pieds d’argile qui s’enfonce dans une vase malodorante composée de mondialisme frénétique, d’invasions barbares et de négation de son passé. Pierre Cassen et beaucoup d’autres tentent, quant à eux, de réveiller les consciences, mais ce n’est pas lorsque nous aurons la tête immergée qu’il faudra réagir : c’est maintenant, comme le changement, le vrai !

Charles Demassieux

Source : Boulevard Voltaire

« Radicalisation » : citée dans « Enquête Exclusive », la mosquée de Givors menace de poursuivre l’émission

Pour les dix ans de l’émission « Enquête Exclusive » de M6, Bernard de Lavillardière a consacré la soirée du dimanche 10 avril à « lutte anti-terroriste ». Des mosquées décrites comme « salafistes » ou « radicales » ont été citées dans cette émission dont la grande mosquée de Givors.

« L’évolution » de la deuxième plus grande mosquée du Rhône « inquiète » selon l’émission.

Son recteur a tenu à réagir aux accusations de l’émission, regrettant l’image renvoyée aux téléspectateurs.

« L’image de la Grande Mosquée a été dégradée malgré un travail de plusieurs années sur l’esprit d’ouverture, le respect et la fraternité ». Et de conclure « Nous nous réservons le droit de poursuivre l’émission devant les juridictions compétentes afin de rétablir la vérité ».

COMMUNIQUÉ DU RECTEUR DE LA MOSQUÉE Mr. NACER SAADIA

Suite au reportage diffusé sur M6 dimanche 10 avril 2016, sur l’islamisme radical et notamment sur la mouvance salafiste, des informations erronées ont été diffusées.

Nous tenons à apporter des précisions en ce qui concerne l’ancien Président. En aucun cas il y a eu d’éviction le concernant. Il y a bien eu démission de sa part, documents à l’appui attestant cette dernière. Ils peuvent être mis à votre disposition, le cas échéant.

La Grande Mosquée de Givors n’a pas été reprise par deux Imams. L’Imam actuel est présent depuis 23 ans. Les membres actuels sont majoritairement les mêmes qu’à sa création.

Au départ, ce reportage avait pour sujet « le travail de terrain des renseignements territoriaux ».

Notre avis ne nous a pas été demandé et aucun droit à l’image n’a été cédé à M6.

L’image de la Grande Mosquée a été dégradée malgré un travail de plusieurs années sur l’esprit d’ouverture, le respect et la fraternité.

Nous nous réservons le droit de poursuivre l’émission devant les juridictions compétentes afin de rétablir la vérité.

Source : Des domes et des minarets

 

L'Italie refuse de se faire coincer entre le conflit libyen et les murs anti-migrants

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La décision unilatérale de Vienne  (et donc très grave en matière de droit international) de procéder depuis lundi à l'aménagement de structures visant à filtrer, voire à fermer, sa frontière avec l'Italie sur le Col du Brenner suscite une vive émotion à Rome. Le gouvernement italien estime depuis le début que la crise migratoire est une crise qui ne peut être gérée qu'au niveau européen, et que laisser seuls Athènes et Rome est non seulement un acte de lâcheté et un manque de solidarité, mais aussi un calcul à courte vue. Selon les autorités italiennes, 6 000 migrants sont arrivés cette semaine. Soit plus de 25% d'augmentation par rapport à une année 2015 déjà fortement marquée par une croissance des flux migratoires.

Immigration Compact après le Fiscal Compact

Dans la presse italienne de ce vendredi, comme tous ces jours derniers, les commentaires sont nombreux. Face à ce que l'éditorialiste du quotidien IlSole24Ore appelait l'autre jour "l'Orbanisation de l'Europe", tous les journaux lancent l'alarme. La Repubblica, estime que l'UE " ne peut pas nous abandonner dans la gestion de la vague venant de Libye’’, et précise que "l’Italie est en train de préparer une lettre à l’attention de l’UE, appelée ‘’immigration compact’’ à l’instar du ‘’fiscal compact’’ imposé par l’Allemagne en 2012 en matière économique. L’Italie demandera que l’Europe accélère sur les accords avec les pays de transit et d’origine des migrants. Et un fonds aux pays de transit pour arrêter les flux de l’urgence migratoire ».

« L’Europe des Nations revient » 

Dans son éditorial, le quotidien La Stampa évoque le retour d'une Europe des Nations: «L’Autriche pourrait fermer ses frontières pour se sauver, les murs pourraient surgir pour se sauver aussi. L’été qui approche va porter une autre vague de migrants, après la fermeture de la ‘’route des Balkans’’, ils arriveront surtout en Italie. L’installation du nouveau gouvernement d’Al-Sarraj à Tripoli ouvre une possibilité de stabilisation, mais il faudra beaucoup de temps pour arriver à contrôler tout le territoire. Le Président italien Sergio Mattarella a parfaitement raison, les murs seraient le suicide de l’Europe, toutefois ses mots risquent de ne pas être pris au sérieux si les officiers ainsi que l’équipage du navire Europe ne sont pas capables de rassurer les passagers que ce bateau ne finira pas comme le Titanic. »

Soutien de Bruxelles contre Vienne

Dimitris Avramopoulos, commissaire UE pour les Affaires Intérieures, déclare dans un entretien à La Stampa.  « Nous enverrons une lettre formelle, l’Italie a notre soutien total et nous sommes prêts à renforcer Frontex sur les côtes. L’Italie et la Grèce ont été surprises par l’afflux extraordinaire de migrants, mais maintenant elles sont  fortement engagées à faire ce qu’elles ont promis. »

Source : Ouest France

Lagny : la municipalité se bat pour que les musulmans aient un nouveau lieu de culte

À Lagny-sur-Marne, la situation dégénère. Il devient crucial de trouver un nouveau lieu de culte pour les musulmans.

Il y a quelques jours, Manuel Valls s'inquiétait de la montée du salafisme. La France compte une centaine de mosquées salafistes dont trois ont été fermées depuis les attentats du 13 novembre. À Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), pour empêcher les prières de rue, le maire plaide pour la réouverture d'une de ses mosquées.

Avant le ramadan

Depuis quatre mois, cinq fois par jour, des musulmans prient en plein air. De l'autre côté de la rue : la cour de récréation d'une école primaire. De sources policières, certains de ces hommes ont leurs avoirs gelés par la justice française, d'autres sont interdits de sortie du territoire ou assignés à résidence. L'ancien lieu de culte musulman de Lagny a été fermé après novembre 2015. Avec l'État d'urgence, les forces de l'ordre ont pu perquisitionner cette mosquée. Les enquêteurs y ont découvert un disque dur, des documents sur le jihad et une école coranique non déclarée. L'ancien imam, Mohamed Hammoumi, est accusé de prêches antisémites et d'endoctrinement de jeunes en vue du jihad. La municipalité se bat désormais pour que les musulmans aient un lieu de culte avant le ramadan, qui débute début juin.
 

Allemagne : vers une loi sur l’intégration des réfugiés

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La coalition gouvernementale allemande a approuvé tôt jeudi une série de mesures encadrant l’intégration des réfugiés, leurs droits et leurs devoirs : une «première» et un accord «historique» pour un pays longtemps réticent à se définir comme une terre d’immigration.

«C’est une première dans l’histoire de la République fédérale d’Allemagne», s’est réjouie la chancelière conservatrice Angela Merkel lors d’une conférence de presse à la mi-journée avec plusieurs ténors de sa coalition conservateurs/sociaux-démocrates. Cet accord, conclu au bout de sept heures de tractations et qui doit être converti en loi, est «un pas historique» traitant d’un «changement profond de la société», a renchéri le social-démocrate Sigmar Gabriel, vice-chancelier et ministre de l’Économie.

La future loi encadrera les droits et les devoirs des migrants en Allemagne, pays qui a accueilli plus d’un million de demandeurs d’asile en 2015, ce qui a mis la chancelière sous pression, particulièrement dans son camp conservateur. Entre autres mesures, les autorités attribueront un lieu de résidence aux demandeurs d’asile reconnus en tant que tel, afin de mieux les répartir sur le territoire et d’éviter ainsi les ghettos. «Une violation de cette attribution exposera les personnes concernées à des conséquences», indique le document.

Droits et devoirs

Le document prévoit également de ne pas attribuer de droit de séjour durable aux réfugiés qui ne feraient pas suffisamment d’efforts pour s’intégrer, notamment par l’apprentissage de la langue allemande. «L’acquisition de la langue est aussi nécessaire pour un séjour provisoire» en Allemagne, stipule le document.

L’accord comporte également un volet dédié à l’emploi des réfugiés afin de faciliter leur embauche. Jusqu’ici, les demandeurs d’asile ou personnes de statut équivalent ne pouvaient occuper un emploi que dans la mesure où il ne trouvait pas preneur parmi les Allemands ou les citoyens de l’UE : cette restriction sera levée durant trois ans. Les réfugiés en formation se verront attribuer un droit de séjour pour la durée de leur apprentissage, afin qu’ils puissent trouver un emploi. «Celui qui interrompra sa formation se verra retirer son titre de séjour et, par là-même, le droit de rester en Allemagne», a prévenu la chancelière.

Quelque 100 000 offres d’emploi seront proposées aux demandeurs d’asile, dont seront exclu les migrants issus de pays classés sûrs, comme par exemple les pays des Balkans. Les députés allemands votent à partir de jeudi pour classer également l’Algérie, le Maroc et la Tunisie parmi ces pays sûrs. Résumant la philosophie de la nouvelle législation, M. Merkel y a vu «une offre pour chacun, mais aussi des devoirs pour tous ceux qui arrivent». «Nous voulons des gens intégrés, fiers, pas des personnes assimilées de force», a renchéri Sigmar Gabriel.

« 50 ans après »

Ce texte sur l’intégration est une première pour l’Allemagne, les conservateurs allemands ayant toujours freiné de peur de créer un appel d’air et de transformer le pays en terre d’immigration. Ironie du sort, c’est une conservatrice, Mme Merkel qui a ouvert la voie à travers sa politique d’accueil massive des migrants en 2015. «50 ans après le début de l’immigration, l’Allemagne a désormais une loi sur l’intégration», a salué dans un tweet le patron des députés sociaux-démocrate, Thomas Oppermann.

Une référence aux «travailleurs invités», majoritairement turcs, arrivés dans les années 60 pour nourrir le «miracle économique» allemand mais que le pays a longtemps peiné à intégrer faute d’une politique volontariste en la matière. Sigmar Gabriel a par ailleurs estimé que cette loi ne constituait qu’un premier pas vers une loi plus générale sur l’immigration. Le mouvement pro-migrants Pro-Asyl a de son côté dénoncé une loi de «désintégration», s’offusquant particulièrement de l’obligation de résidence qui sera introduite. Les populistes de l’AfD, en plein essor depuis le début de la crise migratoire, se sont de leur côté emportés contre une «forme perfide de dumping social».

Autre thème, la coalition s’est aussi entendue sur des mesures destinées à combattre le terrorisme, notamment en autorisant la police fédérale à utiliser des agents infiltrés afin de prévenir des attentats et en renforçant la coopération avec les renseignements étrangers.

Source : Lequotidien.lu

Une commission souhaite la préférence nationale

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Le plan B du Conseil fédéral pour appliquer l'initiative contre l'immigration de masse ne convainc pas.

La commission des institutions politiques veut approfondir le dossier, notamment sur la question de la préférence nationale. Le plénum ne tranchera qu'à l'automne.

Le gouvernement mise sur une clause de sauvegarde consensuelle avec Bruxelles. Mais en attendant que les discussions aboutissent et vu que l'initiative doit être mise en oeuvre d'ici février 2017, il a présenté une solution unilatérale au Parlement.

La clause de sauvegarde permettrait une limitation temporaire et ciblée des autorisations de séjour des ressortissants de l'Union européenne. Un seuil d'immigration serait fixé au-delà duquel des contingents devraient être définis.

La commission est entrée en matière sans opposition sur cette proposition. Elle n'a pas l'intention de la refuser sans autre forme de procès, mais elle a des doutes et se demande si des alternatives ne seraient pas meilleures, a indiqué son président Heinz Brand (UDC/GR) devant la presse vendredi. A titre personnel, il n'exclut pas que la commission revoie complètement le projet.

Eclaircissements

En attendant, la commission a décidé de demander des éclaircissements à l'administration. Confrontée à une vingtaine de propositions, elle a préféré se concentrer sur les questions relevant de la préférence nationale. Il s'agira de définir clairement le concept et quelles en sont les implications.

Le PLR a notamment plaidé en ce sens. Le modèle présenté par le canton du Tessin devrait être étudié dans ce cadre. Celui-ci est basé sur une approche ascendante. Partant du niveau le plus bas, à savoir les branches économiques régionales, il envisage ensuite les régions et en dernier lieu seulement le pays entier.

La commission va d'ailleurs auditionner l'ancien secrétaire d'Etat Michael Ambühl, auteur d'une étude dans ce sens. Un employeur devrait par exemple prouver qu'il a d'abord cherché à engager de la main-d'oeuvre indigène avant de recruter un frontalier. La commission va aussi entendre une délégation de la Conférence des gouvernementaux cantonaux, qui serait intéressée par une telle solution. D'autres personnes pourraient être invitées.

Foule de propositions

L'idée de renvoyer le projet au Conseil fédéral, en lui demandant de trouver une solution qui soit en tout cas compatible avec les bilatérales, a été rejetée par 18 voix contre 8.

La commission a également écarté toute une série d'éclaircissements allant d'une meilleure intégration des requérants d'asile sur le marché du travail à l'inscription de limites quantitatives dans la loi en passant par un traitement séparé par le Parlement des dispositions concernant les ressortissants de l'UE et ceux des pays tiers.

Décision à l'automne

Pour pouvoir mener avec sérieux ses travaux, la commission n'entend pas rendre sa copie avant la session d'automne. La tenue d'un référendum de la Grande-Bretagne sur la sortie de l'UE le 23 juin n'a eu aucune influence, a assuré Heinz Brand, affirmant que ce scrutin ne concernait pas les relations entre la Suisse et Bruxelles.

De toute façon, il devrait y avoir référendum en Suisse sur la loi d'application de l'initiative sur l'immigration, la votation ne pourra pas se tenir avant mai 2017, a-t-il ajouté. «Ca ne sert donc à rien de presser le pas.» Et le Conseil fédéral pourra toujours appliquer l'initiative par voie d'ordonnance en février 2017 si la loi ne peut pas encore entrer en vigueur.

Source : Tdg.ch

Chelles : la mosquée rachète un terrain à la ville pour agrandir son parking

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Un pas de plus a été franchi mardi soir vers l’extension de la mosquée des Coudreaux, gérée par l’association Aboubaker Essadik. Le conseil municipal de Chelles a en effet voté le déclassement du domaine public et décidé la cession d’une parcelle de 3254m² située derrière l’emplacement actuel de la mosquée au prix de 75 000 € à cette association, dans le but d’y réaliser un parking de 120 places.

A terme, ces nouvelles places de stationnement seront ouvertes à tous, et pas uniquement réservées aux fidèles. Sur un temps plus long, l’association Aboubaker Essadik souhaite agrandir la mosquée et y développer des activités culturelles. Disposer d’un nombre de places de parking suffisant est un préalable indispensable à l’obtention d’un permis de construire.

Source : Le Parisien