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lundi, 18 avril 2016

Cologne : misère sexuelle ou choc des barbaries ?

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Un des premiers procès des viols de Cologne commence cette semaine et Thibaut d’Arcy donne une longue liste d’autres viols dans son article « Migrants : l’Europe accueille la misère sexuelle ».

Le djihad sexuel ne s’est pas abattu sur Cologne par hasard. Un prêtre horrifié, défenseur de longue date des personnes prostituées, me le rappelle : dans l’Allemagne où la prostitution est entièrement légalisée, Cologne, c’est le « Pascha », la plus grande usine à f… d’Europe, bordel de dix étages, 1.000 passes par jour.

Choc des civilisations ? Non, choc des barbaries ; l’une payante, l’autre gratuite.

Non, nous ne sommes globalement pas plus civilisés que Mahomet, nous sommes juste plus hypocrites en parlant de « liberté ». Oui, nous vivons toujours sous le « culte des ventres » que dénonçait saint Paul, comme le montrent les propos qui suivent…

Un psychiatre et député (Nicolas Dhuicq, Les Républicains) nous explique que tout le monde peut aller en prison : « un crime passionnel » peut arriver au plus honnête citoyen… Un avocat (Nicolas Gardères, EELV) nous dit que la loi venant d’être votée contre la prostitution serait anticonstitutionnelle. Un antiraciste émérite (Pierre-André Taguieff) accuse les féministes favorables à la condamnation de l’achat de prostitution d’« androphobie ». Une avocate (Brigitte Bogucki) affirme à une députée que le droit actuel reconnaît un droit à l’enfant par la PMA et la GPA (contrats de mères porteuses).

L’homme qui assassine sa femme estime avoir droit à l’amour – et à la vengeance. L’acheteur de prostitution estime avoir droit au sexe. L’acheteur de gamète ou de grossesse estime avoir droit à l’enfant. Avoir le droit de faire prendre à une femme le risque parfois mortel d’une grossesse, avoir le droit d’arracher le nouveau-né à sa mère sans se préoccuper du bouleversement du bébé.

Or, nous n’avons ni droit à l’amour ni droit au sexe ni droit à l’enfant. Si affirmer cette inexistence est moraliste, je suis moraliste. Il faut refuser les réquisitions d’amour, de sexe ou d’enfant. Il faut refuser les termes « crime passionnel » et « misère sexuelle ».

Peut-on vivre sans amour ni sexe ni enfant ? Sans doute. Sans doute bien mal. Mais même à supposer que ces aspirations soient aussi matériellement vitales que l’alimentation ou la chaleur, a-t-on le droit de vivre au prix de la vie d’autrui, le droit de jouir au prix de la santé ou de la souffrance d’autrui ? Non.

Parfois, la vie n’est pas possible. Non, effectivement, parfois elle n’est pas possible. Parfois, on a de la chance : seule la vie sans souffrance terrible n’est pas possible, mais la vie demeure, du moins tant que la souffrance ne l’épuise pas.

À l’extrême, la logique de ma hiérarchie des droits aboutit à dire qu’une femme n’a pas le droit de prendre la vie d’un être pour préserver sa propre santé ou même sa propre vie… mais le raisonnement vaut aussi pour son enfant. Qui est prioritaire : le plus fragile ou le plus souffrant ?

Tous les raisonnements opposés sont des légitimations du cannibalisme. Moussaillon, tu as tiré la plus courte paille et tu seras mangé. L’habillage du droit du plus fort de détruire et tourmenter plus faible que soi. Au fond, qu’il s’agisse de détruire et tourmenter pour conserver sa propre vie ou pour soulager sa propre souffrance ou par pure jouissance, l’acte n’est-il pas identique ? Un être détruit ou tourmente un être plus fragile.

Et par là se détruit, dans sa propre humanité. Définition de l’enfer sur terre.

Elise Elisseievna

Source : Boulevard Voltaire

 

Un colloque tenu à Paris VIII était-il raciste ?

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Un comité autoproclamé non mixte et racialisé a organisé du 11 au 15 avril une série de conférences intitulées « Paroles non blanches » (sic !). Ces réunions se tenaient à l’université Paris VIII dans un bâtiment « occupé » (ce détail a son importance). Les thèmes étaient « Islamophobie au travail et à l’école » (sous-entendu : interdire le voile est raciste ), « S’organiser en non-mixité », « Le racisme institutionnalisé, police et médias » et enfin « Être noir(e) en France ».

Le comité Mwasi à l’origine de ce colloque ne regroupe que des femmes d’origine africaine. Son site spécifie que les hommes et les non-Noirs ont interdiction de participer aux réunions. On ajoute benoîtement qu’on accepte les transsexuelles et que ce comité n’est pas dirigé contre les hommes ou les autres ethnies. Dans Libération, un « intellectuel progressiste » a justifié cette exclusion en sous-entendant sans frémir que si on autorisait les Blancs, les Blanches ou les mâles à se joindre au mouvement, ceux-ci monopoliseraient la direction de la « lutte » au détriment des « dominées ».

Si des « suprémacistes blancs » organisaient une conférence ou un mouvement auquel ne pourraient participer que des mâles caucasiens, ils seraient évidemment poursuivis et condamnés, et avec raison ! En revanche, ne réserver qu’aux femmes d’origine africaine une réunion me semble faire preuve d’un double racisme ! Envers les ethnies non noires et envers les hommes. Une vraie démocratie ne devrait pas tolérer de tels dérapages.

Il est également intolérable de prétendre que les forces de l’ordre et nos médias sont racistes. Il peut exister, ici ou là, des débordements individuels de la part de policiers ou de journalistes. Il faut les condamner, bien sûr, mais affirmer que l’État institue le racisme est un mensonge antidémocratique. Nous ne sommes pas l’Afrique du Sud entre 1948 et 1991 (heureusement) !

Enfin, déclarer que l’interdiction du voile islamique à l’école est raciste est une odieuse contre-vérité car la Cour européenne, si pointilleuse en matière de droits de l’homme, autorise les États à proscrire, sous certaines conditions, le hijab ou la burqua. Non, il n’y a absolument aucun racisme dans l’interdiction du voile.

Le colloque s’est tenu tranquillement. Comme l’amphithéâtre où il s’est tenu était occupé, la direction de l’université n’a sans doute pas donné son accord. Enfin, j’ose l’espérer, sinon la dérive antidémocratique serait effrayante. Le président de Paris VIII avait donc toute latitude et toute légitimité pour faire cesser ces délires choquants mais il ne l’a pas fait.

Nous ne devons plus accepter ces discours issus d’une minorité qui, sous couvert d’antiracisme, est profondément raciste. Et, à en lire l’éditorial de M. Joffrin, paru mardi 12 avril dans Libération et qui reprend exactement ce que beaucoup affirment dans ces colonnes ou ailleurs, même la gauche bien-pensante commence à en convenir !

Christian de Moliner

Source : Boulevard Voltaire

 

 

En 15 ans, 28.146 attaques terroristes mortelles ont été perpétrées par des musulmans de par le monde

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Libération et Le Parisien/Aujourd’hui se sont penchés la semaine dernière sur le casse-tête du salafisme dans nos banlieues. Si Libération, en sélectionnant trois quartiers, a bien voulu admettre que dans l’un d’eux pouvaient se poser des problèmes, c’est pour mieux invoquer les deux autres au titre de règle confirmant l’exception (titre de l’article de Libération du 10 avril : « Les “Molenbeek” français, trois villes derrière les amalgames. Saint-Denis, Roubaix et Lunel »).

L’on apprend que le salafisme est « un courant fondamentaliste prônant un retour à l’islam des origines » (Le Parisien, 12 avril)… Mais qu’était donc cet islam des origines ? Lorsque l’on voit avec quel aplomb l’islam présent passe par pertes et profits ses crimes de 12 siècles d’esclavage arabo-musulman… Depuis les attaques sur les tours jumelles, en 15 ans donc, 28.146 attaques terroristes mortelles ont été perpétrées par des musulmans de par le monde. Tous musulmans, mais aucun n’est représentatif du « véritable » islam. Serge Grouard, député LR du Loiret, a beau affirmer dans sa récente lettre aux musulmans de France que « le terrorisme est le fait de quelques dégénérés », le fait est que cette religion génère plus de 28.000 attentats en 15 ans. De quelque côté sémantique que l’on se tourne, l’islam est donc toujours victime, se tordant si nécessaire de douleur dans la surface de réparation, tel l’attaquant que le défenseur adverse n’a même pas effleuré. C’est ce qui rend cette religion si inquiétante à mon sens.

La lettre de Serge Grouard ne fait qu’illustrer une prise de conscience tardive du politique. Il suffisait de saisir la nature radicalement inédite de la situation dans laquelle se trouve l’espèce humaine : une expansion mondiale de l’islam, majoritairement par voie migratoire. Sa lettre aux musulmans de France pourrait s’adresser dans les mêmes termes aux musulmans de Belgique ou de Grande-Bretagne, d’Australie ou de Papouasie. La première faute incombe aux politiques : leur insondable sottise et leur couardise ont imposé le multiculturalisme. C’est exactement ce contre quoi de Gaulle prévenait dès 1958 : Colombey-les-Deux-Églises deviendrait Colombey-les-Deux-Mosquées. Même lorsque les instances musulmanes se démarquent des violences en avançant que « l’on ne peut tuer des innocents », demandons désormais, et à tout hasard, plus de précisions : qu’est-ce qu’un innocent en islam ? Bien des intellectuels en vue évoquent des différences de degré, mais non pas de nature…

Illustration du niveau de basse-fosse affiché par le politique, ce « tweet » du député PS Mennucci, rapporteur de la commission d’enquête sur les filières djihadistes, suite à l’interpellation de François Hollande par la mère (Véronique Roy) d’un djihadiste mort en Syrie, au cours de l’émission spéciale sur France 2 jeudi soir : « La mère du djihadiste n’a donc aucune responsabilité dans l’évolution de son fils, tout ça est la faute de François Hollande. » Lequel Hollande affirme par ailleurs à tort que la fameuse mosquée de Brest est fermée… Notre sécurité est en de bonnes mains. Gageons, au passage, que si la maman s’était prénommée Fatima et non Véronique, jamais ce pauvre Mennucci n’aurait osé proférer une sottise d’une telle crasse.

Serge Grouard appelle encore les musulmans de France à faire « leur révolution intérieure » : imaginons un article du Code de la route stipulant qu’un automobiliste n’a pas le droit de ne pas s’arrêter à un stop. Exercice : faites une lecture successivement modérée et fondamentaliste de cet article, sachant que Dieu l’a rédigé et qu’à ce titre, il est interdit de le modifier. Bonne chance à tous.

Silvio Molenaar

Source : Boulevard Voltaire

Prostitution, voile, banlieues : c’est du grand n’importe quoi

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Le Président s’est emmuré dans un univers virtuel qui lui fait fonction de carapace, il en a bien besoin, car comment pourrait-il encore supporter l’insupportable, à savoir le mépris total que lui renvoie le peuple français tout entier. Puisque Valls suit le même chemin, c’est donc un exécutif en pleine décomposition qui a la charge du pays. Jamais, depuis 1944, la France n’a connu une telle situation. Avec ses ultras qui alignent les lois les plus ineptes comme on enfile des perles, ce gouvernement Valls en perdition n’est pas sans rappeler les fuyards de Sigmaringen.

Verbaliser les clients des prostituées tout en abrogeant le délit de racolage ? C’est quoi, cette ineptie ? Comment constater la matérialité des faits prohibés ? Va-t-on mettre des agents de police déguisés en péripatéticienne (ou travelo, car il en faut pour tous les goûts) pour attirer le client dans un piège ? Car à part le cas de flagrant délit, je voudrais bien qu’on m’explique comment la maréchaussée va s’y prendre pour verbaliser.

Interdire le voile ? Là aussi, on nage en plein délire. Car de deux choses l’une, ou bien la femme qui porte le voile le fait de son plein gré et, dans ce cas, une interdiction est contraire aux principes les plus élémentaires du droit, sans parler des conventions internationales. Ou bien la femme est contrainte de porter le voile et le résultat inévitable d’une interdiction est que la femme restera cloîtrée chez elle. Je précise ici à l’intention des islamophobes qui liront ces lignes que rendre l’islam invisible est encore le moyen le plus sûr pour arriver au Grand Remplacement.

Le projet de loi Égalité et citoyenneté enfin, présenté la semaine dernière en Conseil des ministres et dont l’ambition est d’apporter une réponse législative à « l’apartheid territorial, social et ethnique » dénoncé par Manuel Valls. Alors là, c’est la saignée finale, celle qui achève le malade. Pas un mot sur la discipline à l’école, pas un mot sur la lutte contre les petits trafics des cités, pas un mot sur les effectifs de police. En revanche, le projet prévoit de durcir le dispositif qui vise à réprimer les actes racistes et les discriminations à l’embauche. Le projet entend user de la contrainte pour forcer des populations qui ne le veulent pas à vivre ensemble. Enfin, il entend renforcer l’action du mouvement associatif en instaurant des congés supplémentaires pour les bénévoles. Une loi dont la tonalité générale oscille entre « Touche pas à mon pote » et « Tout le monde il est bon, tout le monde il est gentil ». Il y a quinze jours, nous avons eu droit au retrait tragi-comique de la révision constitutionnelle. Aujourd’hui, la loi El Khomry – une bonne loi dans l’absolu, mais présentée bien trop tard – est en train d’être vidée de sa substance. En somme, tout ce que ces gens savent faire est inepte ou voué à l’échec.

Tout récemment, lors d’une interview accordée à la chaîne britannique Channel 4 News, Yánis Varoufákis, évoquant les forces centrifuges qui pèsent sur l’Europe, a eu cette phrase que je trouve à la fois drôle et terrible : « Les Grecs détestent les Allemands, les Allemands détestent les Grecs, tout le monde déteste les Français et les Anglais veulent partir. » Je me demande si ce n’est pas encore le meilleur résumé que l’on puisse faire de ce quinquennat. Tous les Français détestent François Hollande et tout le monde a fini par détester les Français !

Christophe Servan

Source : Boulevard Voltaire

Les Livrets de Rachida Dati sur la radicalisation : il manque des mots…

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Rachida Dati a drôlement travaillé. Son rapport intitulé Mon combat contre la radicalisation, au Parlement européen, vient de remporter un franc succès. Adopté à une écrasante majorité de voix, il a de ce pas été envoyé aux autres pays européens qui, d’ailleurs, n’attendaient que lui pour lutter contre la radicalisation.

Un rapport, ça ? Sobrement baptisé les Livrets de Rachida Dati, en fait un insignifiant ospuscule minuscule de douze pages dont six de photos. Rachida au Parlement en train de voter sur le clavier, avec le bras, Rachida en train de s’exprimer. Des bâtiments européens hyper « design », tout en verre et des paysages tout proprets. Et, trop bien, une péniche, avec son toit, en verre, lui aussi. Quelle netteté, quelle transparence, l’Europe ! Comme la définition de la radicalisation de madame Dati.

« Le terme de radicalisation est utilisé aujourd’hui pour désigner l’adhésion de personnes dont les points de vue ou opinions intolérantes et opposées aux droits de l’homme et aux valeurs de la démocratie sont susceptibles de les amener à commettre des actes violents ou dangereux pour eux-mêmes et pour les autres. »

C’est tout ? Les radicalisés ne se réclameraient-ils pas d’Allah ? Ne les appelle-t-on pas des intégristes, des islamistes, des intégristes islamistes, des terroristes islamistes ? Aurait-on mal entendu ? Bon, mais qui rejoignent-ils, ces radicalisés tout court ? L’État islamique, Daech, Al-Qaïda, Boko Haram, AQMI ? D’après les « Livrets de Rachida Dati », ils partent intégrer « des organisations terroristes ». On est bien avancé…

En revanche, les « Livrets » peuvent être précis. Enfin, ça dépend. Ainsi, on apprend que « plus de 5.000 Européens auraient rejoints des organisations terroristes » (la faute d’orthographe est offerte par Rachida ou, tout du moins, par le rédacteur de cette œuvre éponyme). Et, bien sûr, ces 5.000 Européens, 40 % sont des femmes, 20 % des mineurs et 50 % des « convertis ». À quoi ? C’est bête, Rachida ne le mentionne pas. Par souci de ne pas stigmatiser les bouddhistes, peut-être…

Nous en sommes donc là. Entre un président de la République de gauche, dont les termes précédemment cités écorchent la bouche au point de ne pas les prononcer, et un ex-garde des Sceaux de droite prenant soin de ne pas les écrire, le terrorisme islamique a de beaux jours devant lui, et nous… beaucoup de soucis en perspective.

En outre, ce qui est alarmant, dans cette histoire de Livrets d’une médiocrité à pleurer, c’est qu’ils émanent d’un député européen à la double culture marocaine et algérienne d’origine. D’un parlementaire – selon la loi islamique, de religion musulmane -, qui, en réaction au débat sur le port du voile à l’université ou les menus de substitution dans les cantines, lançait, il y a un an, un lapidaire « Il faut arrêter de délirer ». Et, au motif qu’on « allait encore diviser et fracturer les Français », Rachida Dati considérait même que c’était « un non-sujet ». Apparemment, « l’islamisme » aussi.

Bon, pour tout dire, ces Livrets de Rachida Dati, dont le titre évoque un peu « Les Carnets de Julie », manquent non pas de sel mais tout simplement de mots pour nommer les maux…

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Mosquée 2.0: les prêches sur internet se démocratisent

Avec Internet, tout est accessible et encore plus facilement qu’auparavant. Il y a encore quelques années, pour ce qui concerne les mosquées il était difficile de trouver des prêches, des conférences ou cours, encore moins récents, sur leurs sites internet. Ils étaient souvent enregistrés, mais rarement en lignes. Pour ceux qui ont plus de 35 ans, il y avait les cassettes à bandes où les cours et conférences y étaient enregistrés. Internet et YouTube ont balayé les walkmans et ont laissé place au prêche 2.0.

En 2009, au lancement de Trouvetamosquee.fr seulement quelques mosquées diffusaient leurs discours ou les prêches sur leur site internet.

Aujourd’hui, à l’instar de la mosquée de Vigneux-sur-Seine où celle de Clamart, de nombreuses mosquées même les petites n’hésitent plus à diffuser les prêches et les rendre accessibles aux plus grands nombres. Les outils d’enregistrement sonore sont devenus accessibles et les outils de diffusions sont gratuits et facile à utiliser, par exemple YouTube et Soundcloud. Mais pourquoi ces mosquées diffusent-elles les prêches ?

Répondre à la demande des internautes

Il n’y a pas d’offre sans demande, les internautes sont demandeurs du prêche 2.0. Pourquoi ne pas se réécouter le prêche du vendredi dernier tranquillement à la maison ou dans le métro ? Il y a eu empêchement et je n’ai pas pu assister à la conférence de tel ou tel imam ou simplement, je suis curieux et je voudrais écouter ce qui a été dit dans telle ou telle mosquée. Voilà quelques raisons parmi d’autres qui amènent les mosquées à partager leurs conférences, prêches ou autres cours.

Une question de visibilité 

Désormais, les nouvelles mosquées sortent de terre et des sous-sols d’immeuble sans complexes. Elles sont visibles et ont une forte volonté de rayonner sur leurs territoires.

Et c’est pour cette raison que partager ce qui s’y dit à l’intérieur développera l’image et la visibilité de la mosquée.

En plus d’un simple partage, la mise à disposition des audios et vidéos permet d’attirer de nouveaux musulmans, en particulier ceux qui n’ont pas l’habitude de fréquenter les mosquées.

Pour les curieux et ceux qui veulent en savoir plus

Nous disons dans un autre article qu’il était nécessaire de « laisser la lumière sortir des mosquées » et cela nécessite de laisser la porte ouverte. La mise en ligne de ce qui se dit dans les mosquées et le développement de ce service 2.0 prouvent bien que les portes s’ouvrent.  Ainsi, quiconque peut facilement se faire une idée de ce qui se dit sans aucun prisme. Cela permettra peut-être de combattre les préjugées.

Cependant, les mosquées ont une épée de Damoclès au-dessus de leur tête. Chaque publication peut se retourner contre le publicateur. Une mauvaise interprétation peut facilement créer une polémique surtout quand elle est créée et alimentée par l’extrême droite. Des polémiques que la plupart des mosquées n’ont ni le temps ni les compétences pour les gérer.

Source : Trouvetamosquée

Beaucoup de musulmans "ont dansé" après les attentats, affirme un ministre belge


Polémique: Jan Jambon: "De nombreux musulmans... par i24news-fr

Jan Jambon évoque la radicalisation des jeunes musulmans issus des 3è et 4è générations de l'immigration

Le ministre belge de l'Intérieur, le nationaliste flamand Jan Jambon, affirme que la politique d'intégration des étrangers en Belgique a échoué, y voyant pour preuve le fait qu'"une partie significative de la communauté musulmane a dansé à l'occasion des attentats", dans un entretien samedi avec le quotidien flamand De Standaard.

Cette figure de proue de la Nouvelle alliance flamande (N-VA), parti qui est un pilier de la coalition de droite au pouvoir depuis octobre 2014, ne précise pas à quels attentats il fait allusion, ceux de Paris en 2015 (130 morts le 13 novembre) ou ceux de Bruxelles le 22 mars (32 morts).

Et M. Jambon d'enchaîner : "ils ont jeté des pierres et des bouteilles en direction de la police et de la presse au moment de l'arrestation de Salah Abdeslam (le seul survivant des commandos djihadistes du 13 novembre à Paris, interpellé le 18 mars dans sa commune bruxelloise de Molenbeek, ndlr). C'est ça le vrai problème".

"Les terroristes, on peut les arrêter, les écarter de la société. Mais ils ne sont qu'une pustule. En dessous se trouve un cancer beaucoup plus difficile à traiter. Nous pouvons le faire, mais pas du jour au lendemain", assure encore le ministre, qui revendique de dépasser "la pensée politiquement correcte" et d'"appeler un chat un chat".

 

Il explique aussi que le "danger" lié à la radicalisation de jeunes issus des troisième et quatrième générations de l'immigration a désormais "trop profondément pris racine" dans certains quartiers, car la Belgique "a ignoré pendant des années les signaux de détresse".

Après les attentats du 13 novembre, Jan Jambon avait créé la polémique en promettant de "nettoyer Molenbeek", quand il était apparu que plusieurs membres des commandos ayant frappé Paris étaient issus de cette commune qui a désormais la réputation d'être un des principaux foyers du djihadisme en Europe.

La semaine dernière, Jan Jambon avait été également au centre d'une polémique à la suite de propos controversés, faisant une analogie entre les djihadistes cachés et les Juifs traqués pendant l'occupation nazie en Belgique.

Source : i24news

Mosquée 2.0: les prêches sur internet se démocratisent

Avec Internet, tout est accessible et encore plus facilement qu’auparavant. Il y a encore quelques années, pour ce qui concerne les mosquées il était difficile de trouver des prêches, des conférences ou cours, encore moins récents, sur leurs sites internet. Ils étaient souvent enregistrés, mais rarement en lignes. Pour ceux qui ont plus de 35 ans, il y avait les cassettes à bandes où les cours et conférences y étaient enregistrés. Internet et YouTube ont balayé les walkmans et ont laissé place au prêche 2.0.

En 2009, au lancement de Trouvetamosquee.fr seulement quelques mosquées diffusaient leurs discours ou les prêches sur leur site internet.

Aujourd’hui, à l’instar de la mosquée de Vigneux-sur-Seine où celle de Clamart, de nombreuses mosquées même les petites n’hésitent plus à diffuser les prêches et les rendre accessibles aux plus grands nombres. Les outils d’enregistrement sonore sont devenus accessibles et les outils de diffusions sont gratuits et facile à utiliser, par exemple YouTube et Soundcloud. Mais pourquoi ces mosquées diffusent-elles les prêches ?

Répondre à la demande des internautes

Il n’y a pas d’offre sans demande, les internautes sont demandeurs du prêche 2.0. Pourquoi ne pas se réécouter le prêche du vendredi dernier tranquillement à la maison ou dans le métro ? Il y a eu empêchement et je n’ai pas pu assister à la conférence de tel ou tel imam ou simplement, je suis curieux et je voudrais écouter ce qui a été dit dans telle ou telle mosquée. Voilà quelques raisons parmi d’autres qui amènent les mosquées à partager leurs conférences, prêches ou autres cours.

Une question de visibilité 

Désormais, les nouvelles mosquées sortent de terre et des sous-sols d’immeuble sans complexes. Elles sont visibles et ont une forte volonté de rayonner sur leurs territoires.

Et c’est pour cette raison que partager ce qui s’y dit à l’intérieur développera l’image et la visibilité de la mosquée.

En plus d’un simple partage, la mise à disposition des audios et vidéos permet d’attirer de nouveaux musulmans, en particulier ceux qui n’ont pas l’habitude de fréquenter les mosquées.

Pour les curieux et ceux qui veulent en savoir plus

Nous disons dans un autre article qu’il était nécessaire de « laisser la lumière sortir des mosquées » et cela nécessite de laisser la porte ouverte. La mise en ligne de ce qui se dit dans les mosquées et le développement de ce service 2.0 prouvent bien que les portes s’ouvrent.  Ainsi, quiconque peut facilement se faire une idée de ce qui se dit sans aucun prisme. Cela permettra peut-être de combattre les préjugées.

Cependant, les mosquées ont une épée de Damoclès au-dessus de leur tête. Chaque publication peut se retourner contre le publicateur. Une mauvaise interprétation peut facilement créer une polémique surtout quand elle est créée et alimentée par l’extrême droite. Des polémiques que la plupart des mosquées n’ont ni le temps ni les compétences pour les gérer.

Source : Trouvetamosquée

En Allemagne, la coalition présente une loi sur l’intégration

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L’accès à la formation et au marché du travail sera facilité. En échange, la pression augmente sur les demandeurs d’asile.

Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu Angela Merkel, Sigmar Gabriel et Horst Seehofer, sur la même photo, le sourire aux lèvres. Jeudi 14 avril, les leaders des trois partis qui forment la coalition gouvernementale sont apparus satisfaits devant la presse, pour présenter leur future loi sur l’intégration des migrants. Il leur a fallu plusieurs semaines de débats et sept heures de négociations finales pour trouver un accord sur le sujet.

La chancelière Angela Merkel, présidente de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), a qualifié cet accord de « première » dans l’histoire du pays. Le vice-chancelier Sigmar Gabriel, social-démocrate (SPD), parle de texte « historique ». Même le très critique Horst Seehofer, de l’Union chrétienne-sociale (CSU), juge qu’il « existe aujourd’hui une chance que l’intégration réussisse ».

La future loi d’intégration se base sur deux principes : encourager les demandeurs d’asile à s’intégrer et exiger des efforts de leur part. Cela implique que les prestations de l’État seront réduites si la personne ne coopère pas. Le gouvernement prévoit tout d’abord de rendre obligatoire les cours d’intégration.

Un dispositif pour faciliter l’emploi des réfugiés

Les personnes refusant d’apprendre la langue pourront se voir annuler leur permis de séjour. De même, celles qui trouvent une formation obtiendront un permis de séjour de la durée de leurs études mais le perdront si elles abandonnent leur formation. L’accès au marché du travail se voit par ailleurs facilité. Les demandeurs d’asile pourront désormais travailler en tant qu’intérimaires.

Fini aussi la durée de trois ans durant laquelle ils se voient actuellement refuser des postes auxquels peuvent prétendre des citoyens allemands et des ressortissants de l’Union européenne. Berlin souhaite aussi financer 100 000 « opportunités de travail », des jobs payés un euro de l’heure. Actuellement, ce dispositif vise à réintégrer des chômeurs de longue durée.

Enfin, les demandeurs d’asile seront contraints de résider dans des lieux déterminés par les autorités. Le but est d’éviter la formation de ghettos dans les grandes villes et de repeupler certaines communes où, à défaut de travail, se trouvent des logements vacants.

Éviter une « explosion sociale »

Cette mesure est l’une des plus polémiques. Herbert Brücker, économiste à l’Institut de recherche pour le marché du travail et les professions (IAB) prône davantage de mobilité afin que les migrants trouvent un emploi. Günter Burkhardt, président de l’association Pro Asyl, constate « un manque d’offre d’intégration de la part du gouvernement et non un manque de volonté d’intégration de la part des migrants ».

Le Conseil central des musulmans pose, lui, la question des moyens financiers afin que tous les demandeurs d’asile apprennent l’allemand. La coalition gouvernementale n’a pas évoqué le budget nécessaire à la mise en œuvre de cette loi mais certains parlent de 10 milliards d’euros.

Le quotidien conservateur Die Welt estime de son côté que le texte « calmera les mouvements populistes ». L’hebdomadaire social-démocrate Die Zeit juge lui aussi que cette loi « évitera une explosion sociale dont de nombreux citoyens allemands ont si peur », alors que le pays a accueilli un million de demandeurs d’asile l’an dernier.

Die Zeit estime toutefois que l’Allemagne a besoin de beaucoup plus qu’une simple loi d’intégration. Il appelle de ses vœux une loi générale sur l’immigration.

Delphine Nerbollier

Source : La Croix

Les djihadistes restent inscrits au registre national pour le suivi policier

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Les autorités veillent à ce que tous les djihadistes de retour de Syrie soient bien inscrits au registre national, a indiqué dimanche le cabinet du ministre de l'Intérieur Jan Jambon, réagissant à un article de De Zondag.

"Nous veillons précisément à ce que tous les djihadistes (belges) de retour de Syrie soient inscrits dans le registre national. Ce n'est qu'ainsi que nous pouvons les suivre sur le plan policier", selon le porte-parole du ministre, Olivier Van Raemdonck.

"Le fait que ces 'foreign fighters' soient inscrits ne signifie absolument pas qu'ils ont automatiquement droit à des allocations", a rappelé le cabinet. "Il est exact que nous supprimons du registre les personnes qui sont en Syrie. Mais celles qui reviennent, nous voulons précisément qu'elles soient toutes inscrites".

De Zondag faisait état dimanche du fait que seules 21 sur 113 personnes revenues de Syrie avaient été rayées du registre national, selon des chiffres réclamés par Filip Dewinter (Vlaams Belang) au ministre Jambon. Le député d'extrême droite en tirait certaines conclusions - "erronées" selon le cabinet Jambon - en lien avec les allocations.

Source : 7sur7.be

Brice Hortefeux : "Demain il faudra faire baisser l'immigration légale" en France


Brice Hortefeux : "Demain il faudra faire... par ITELE

Source : Itele

À la Grande mosquée de Paris, les musulmans se disent "touchés" par le geste du pape

Le souverain pontife accueille au Vatican douze musulmans immigrés de Syrie. 

Douze musulmans anonymes sont accueillis par le chef de l'Eglise catholique. Le pape François a montré l'exemple samedi, en ramenant dans son avion douze réfugiés syriens qui étaient depuis des semaines enfermés dans un camp de réfugiés sur l'île grecques de Lesbos. Trois familles qui ont fui la guerre et les bombardements, et sont donc depuis samedi soir au Vatican. Cet automne, le pape avait déjà demandé que chaque paroisse d'Europe accueille une famille de réfugiés. Que pense-t-on de ce geste chez les musulmans ? Reportage à la Grande mosquée de Paris.

"Courageux". A la sortie de la Mosquée, le même adjectif revient pour qualifier la sortie du pape : "courageux". "C'est une belle initiative pour rapprocher toutes les religions. Il reste encore un peu d'humanisme dans ce monde de brutes, on va dire ça comme ça!", salue Farid.

A entendre les musulmans présents à la Grande mosquée samedi soir, le personnage du pape François, son charisme, font un tabac. Sous son voile vert, le visage de Zora s'illumine d'un sourire à l'évocation du "Saint Père". Elle se dit encore "touchée" par l'accueil des trois familles musulmanes. "Oui, ça touche. J'oublie qu'il est chrétien, on voit juste qu'il est gentil. C'est un être humain. Je pense que celui-là a un grand cœur".

"Le faire chez nous". Pour Farid, ce geste doit également inciter les musulmans à se poser des questions. "La plupart des musulmans, en fin de compte, doivent se poser la question : 'ce que lui arrive à faire, pourquoi nous n'arrivons pas à le faire chez-nous ? Quand les chrétiens ont des problèmes, les chrétiens agissent. Nous sommes absents là où il faudrait être là".


Le geste du pape ? "Courageux" par Europe1fr

Source : Europe1

Attentats de Paris: comment la France et la Belgique coopèrent?

Equipe commune d’enquêteurs, magistrat de liaison, échange de renseignements… comment la France et la Belgique, base arrière de la cellule jihadiste qui a tué 130 personnes le 13 novembre à Paris, coopèrent dans l’enquête ?

Créée dans les jours qui ont suivi les attentats, une équipe commune d’enquête rassemble l’ensemble des magistrats et policiers saisis de l’enquête dans les deux pays. Concrètement, elle permet à des enquêteurs français de se déplacer en Belgique pour assister à certains actes diligentés par leurs homologues. Ils sont notamment présents lors des auditions de Salah Abdeslam, seul survivant des commandos parisiens, interrogé à au moins deux reprises depuis son interpellation à Bruxelles, le 18 mars.

« Ils ne participent pas aux interrogatoires, ils sont là en tant qu’observateurs », explique Carine Couquelet, avocate d’Hamza Hattou qui a ramené Abdeslam à Bruxelles le lendemain des attaques.

Bientôt un magistrat de liaison

Des Français assistent aussi à des perquisitions, comme le 15 mars dans un appartement bruxellois qui a servi de planque à Salah Abdeslam. La perquisition avait dégénéré et quatre enquêteurs, dont une Française, avaient été blessés au cours d’une fusillade. L’équipe commune permet ainsi aux Français d’avoir accès rapidement aux écoutes téléphoniques, images de vidéosurveillance, ou tout autre scellé saisi par leurs homologues Belges. Des équipes franco-belges travaillent sur quatre autres dossiers terroristes: l’attentat au Musée juif de Bruxelles, l’attaque ratée dans le Thalys, la filière jihadiste démantelée de Verviers en Belgique, et le projet d’attentat déjoué en France après l’arrestation de Reda Kriket.  

Le procureur de Paris, François Molins, s’entretient « plusieurs fois par jour » avec le procureur fédéral belge Frédéric Van Leeuw, assure le député socialiste Sébastien Pietrasanta, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire française sur le 13 novembre. Mais la coopération entre Paris et Bruxelles reste pointée du doigt. Pour faire taire les critiques, les deux gouvernements ont annoncé en février la nomination prochaine d’un magistrat de liaison détaché à l’ambassade de France à Bruxelles. Ce « trait d’union » aura pour mission de « fluidifier l’entraide » et de familiariser les magistrats avec le système judiciaire du pays voisin alors que des différences notables existent, notamment en termes de garde à vue ou de perquisition, ce qui complique le travail des enquêteurs.  

Trois scénarios envisagés

Il dépend de la bonne volonté de chaque Etat. « Cela circule plutôt bien. Mais la culture n’est pas à l’ouverture totale », relève Michaël Dantinne, criminologue à l’université de Liège. « Pour être efficace, il faudrait une plateforme d’échanges au sein des services européens et on en est très loin. » Des spécialistes pointent aussi l’organisation complexe de la collecte de renseignements côté belge: l’existence de 192 forces locales de police et, pour Bruxelles, de 19 communes autonomes, dont Molenbeek, Forest et Schaerbeek au coeur de l’enquête, ne favorise pas le partage des informations.  

De nombreux suspects interpellés en Belgique, aux premiers rangs desquels Salah Abdeslam et Mohamed Abrini, soupçonné d’avoir eu au moins un rôle de logisticien dans les tueries de Paris, intéressent la France. Mais, les attentats du 22 mars à Bruxelles ont compliqué la donne: Abrini a reconnu être « le troisième homme » de l’aéroport de Zaventem et les enquêteurs belges s’interrogent sur le rôle qu’aurait pu jouer Salah Abdeslam s’il n’avait pas été arrêté quatre jours plus tôt.

« On travaille pour savoir qui va récupérer qui », relève une source proche du dossier.

Trois scénarios sont envisagés. D’abord une remise différée comme cela devrait être le cas pour Salah Abdeslam, qui devrait être transféré définitivement en France une fois que les Belges l’auront entendu. Pour les autres suspects, des remises temporaires peuvent être envisagées. « On va les limiter au maximum car des allers-retours entre pays posent des problèmes de sécurité », explique une source proche de l’enquête. Troisième hypothèse, les Belges peuvent également proposer aux juges français de se déplacer chez eux pour les interroger.

Source : Boulevard Voltaire

De la propagande jihadiste retrouvée chez des chauffeurs du Parlement européen

Une découverte inquiétante. Des CD faisant la « propagande » de Daesh ont été découverts dans les effets personnels de deux chauffeurs travaillant pour le Parlement européen, à Bruxelles et à Strasbourg, ce qui leur a valu de perdre leur emploi, affirme ce samedi l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.

Changement de flotte

L’hebdomadaire, qui cite des sources proches du dossier, établit un lien avec la récente décision du Parlement européen de ne plus faire appel à des prestataires de service pour conduire les élus et de se doter de sa propre flotte de chauffeurs. Une résolution en ce sens a été votée cette semaine par les eurodéputés réunis en séance plénière à Strasbourg. Le sujet est controversé parmi les élus car cette flotte « maison » implique le relèvement de 50% de l’enveloppe transports, à environ 10 millions d’euros annuels.

Mais le Parlement européen, qui explique ce changement par des raisons de sécurité, soupçonne, selon Der Spiegel, que les cas de ces deux chauffeurs ne sont pas isolés, d’autres employés de sociétés prestataires étant susceptibles d’être liés à l’organisation jihadiste. « Le Parlement européen ne fait pas de commentaires sur les questions de sécurité », a réagi une porte-parole, à Bruxelles.

Elle a précisé que la création à terme de 110 postes de chauffeurs s’inscrivait pour l’instant dans le cadre des « lignes directrices » du budget 2017, le vote final du budget ne devant intervenir qu’à l’automne prochain. Il y a deux raisons à ce changement, a ajouté la porte-parole: « on veut que les chauffeurs bénéficient d’une meilleure sécurité sociale, et on veut aussi savoir exactement qui travaille pour nous, qui est susceptible d’entrer dans les bâtiments », à Bruxelles et Strasbourg.

« Tissu de mensonges »

Selon un responsable de la société Biribin Limousines, qui s’occupe des chauffeurs du Parlement à Strasbourg et en partie à Bruxelles, « aucun chauffeur n’a été licencié. Il n’y a jamais rien eu de trouvé dans nos voitures ». Les informations du Spiegel sont un « tissu de mensonges », affirme-t-il.

Cette compagnie, dont le siège est à Paris, a 85 voitures à Strasbourg et 35 à Bruxelles. « La phase d’internalisation très récente du Parlement n’a rien à voir » avec un problème de sécurité qui impliquerait un de leurs chauffeurs, a précisé un autre responsable de la société.

Le 6 avril, le Parlement européen avait reconnu que l’un des kamikazes des attentats de Bruxelles -en l’occurrence Najim Laachraoui– avait effectué en 2009 et 2010 des jobs d’été dans ses murs, employé par une entreprise de nettoyage sous contrat avec l’institution.

Source : Boulevard Voltaire

L’islamisation de l’Occident (vidéo)

 

Source : Lesobservateurs.ch

L’ensauvagement de la France : des rixes de migrants du métro parisien au harcèlement scolaire

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Nous assistons à l’ensauvagement progressif de la France. Progressif à l’échelle de nos vies mortelles, fulgurant à l’échelle de l’Histoire. Sous les effets conjugués du laxisme et de l’immigration massive, la tiers-mondisation du pays n’est plus désormais le seul « fantasme » de Jean Raspail et Louis Pauwels, vilipendés en 1985 pour avoir osé jouer les Cassandre avec une certaine prescience, mais un phénomène observable sur lequel nous n’avons, pour lors, aucune influence. Les exemples prouvant cet ensauvagement sont multiples, il faudrait un véritable almanach pour les recenser. Deux d’entre eux ont attiré mon attention cette semaine ; ils sont éminemment révélateurs.

Jeudi soir, deux « rixes » sont survenues sous la station du métro aérien Stalingrad à Paris. Depuis le début du mois de mars, des centaines de « migrants », originaires de plusieurs régions du monde (Érythrée, Soudan ou bien encore Afghanistan), campent à cet endroit. La cohabitation est difficile entre ces migrants aux origines ethnoculturelles variées, mais tout sauf européennes. Inévitablement, des tensions se font fait jour pour le contrôle du territoire, des trafics, la domination d’une communauté.

Comme le disait le philosophe anglais Thomas Hobbes : « À l’état de nature, l’homme est un loup pour l’homme (…) » Livrés à eux-mêmes, sans règles, sans menaces de sanctions ou d’expulsions, les migrants sont revenus à l’état de nature. Au cœur de cet inframonde barbare, la loi est la force. D’où ces bagarres de grande ampleur. Une vidéo diffusée par le journal Le Parisien en témoigne : jets de palettes, hurlements monstrueux, coups de bâtons…

Ces hommes censés fuir la guerre semblent l’importer dans notre pays. La brigade anticriminalité de nuit (BAC N) en a d’ailleurs fait les frais, accueillie par une volée de projectiles lancés par un migrant ivre. Les riverains sont sous le choc, une habitante du quartier déclarait ainsi au Parisien : « Jamais il n’y avait eu de violences, jusqu’à présent. Là, c’était vraiment impressionnant. » La crise migratoire amène au milieu de la capitale ce que les habitants des banlieues perdues connaissaient déjà : la violence, l’arbitraire de la rue, le chaos des ensembles multiculturels qui ne font pas société. Les Parisiens peuvent aussi enfin observer ce que signifie l’impuissance d’un État qui a renoncé à sa souveraineté, à son pouvoir d’agir. En effet, le 30 mars dernier, Bernard Cazeneuve et Anne Hidalgo annonçaient le démantèlement du camp. Quinze jours plus tard, les envahisseurs reprenaient leurs droits, installant matelas et tentes de fortune.

L’autre cas qui a retenu mon attention concerne une jeune fille, une très jeune fille. Sandra, âgée de 12 ans, a été littéralement torturée par des « camarades » à la sortie de son collège à Créteil, en banlieue parisienne. À la sortie des classes, plusieurs jeunes filles de son âge lui ont demandé la somme de 170 euros. Elle n’avait pas cette somme. Un déchaînement de violence d’une intensité sans nom s’est alors abattu sur la collégienne, menacée à l’aide d’un couteau de boucher : brûlures de cigarettes, lacérations, coups de genoux au visage, humiliations (les tortionnaires se sont filmées en train de lui uriner dessus et l’ont forcée à voler dans des magasins)… Laissée pour morte, à moitié nue sous une voiture, il lui restait à peine la force nécessaire pour rentrer au domicile parental.

Ce cas sinistre montre une autre facette de l’ensauvagement généralisé. Quel monde laisserons-nous à notre descendance ? Une France ruinée économiquement, vidée de son peuple, oublieuse de sa culture, envahie ? Notre pays est gouverné de l’extérieur, mais, avant tout, il s’effondre de l’intérieur. Le chronomètre tourne…

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

Belgique : un Franco-Marocain incendie une église

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Le site Internet du quotidien belge La Dernière Heure nous signalait, jeudi dernier, une bien curieuse histoire.

Le tribunal correctionnel a rendu son jugement, jeudi [14 avril], à l’encontre d’un ressortissant français cité à comparaître pour des faits d’incendie volontaire. Agé de 31 ans, A.S., domicilié à Roubaix, a écopé de 15 mois de prison ferme pour avoir bouté le feu à la porte de l’église de Comines. Sans vraiment mesurer les conséquences de son geste passible d’un an de prison, le prévenu espérait attirer l’attention des pouvoirs publics sur sa situation précaire et obtenir gratuitement un billet d’avion qui lui aurait permis de regagner son pays d’origine, à savoir le Maroc. A l’issue du prononcé de la sanction carcérale, le substitut du procureur du Roi a ordonné son arrestation immédiate.

L’information ne précise pas la date de l’incendie ni l’église qui en a été la victime. L’église est celle de Saint-Chrysole dans la commune de Comines-Warneton (province du Hainaut). Choses curieuses, Comines-Warneton n’est séparée de la ville française de Comines (département du Nord) que par la Lys et ces deux villes homonymes possèdent, chacune, une église placé sous le patronage de Saint-Chrysole. En outre, l’église Saint-Chrysole, côté français, a elle aussi été victime d’un incendie de sa porte d’entrée en juin dernier… C’est sans doute cette série vraiment étrange d’homonymies qui fait commettre à Valeurs Actuelles une confusion. Le site Internet de cet hebdomadaire plaçait l’incendie commis par « A. S. » dans le Nord-Pas-de-Calais

Source : christianophobie.fr