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mardi, 19 avril 2016

Yvan Rioufol : "François ne prend pas la mesure de la crise d’identité qui traverse l’Europe"

Tout comme Bernard Antony, Yvan Rioufol critique l'attitude du pape François dans un billet intitulé "Le pape François s'égare dans la politique":

"Le pape François s’est donné le meilleur rôle, samedi après sa visite éclair sur l’île grecque de Lesbos, en ramenant avec lui trois familles syriennes musulmanes : douze personnes au total, qui seront prises en charge par Le Vatican. Émouvantes ont été les scènes, diffusées sur les télévisions, de réfugiés en larmes aux pieds du Saint Père ou demandant sa bénédiction. Un chrétien ne peut qu’être fier et solidaire, évidemment, de ce geste d’humanité envers des musulmans, qui répond à la barbarie islamiste qui martyrise aussi les minorités religieuses en terres d’islam.

Cependant, cette mise en scène flatteuse trouve vite ses limites, puisque 700.000 migrants (chiffre de Frontex) attendent de pouvoir passer en Europe et que l’immigration de masse est désormais vue comme une menace par une majorité d’Européens (...)

Le pape est bien sûr dans son rôle quand il applique la parole du Christ invitant à accueillir l’étranger comme lui-même le fut. Mais Jésus ne faisait que passer chez ses hôtes. Et il recommandait aussi d’aimer son prochain comme soi-même. Or, François ne prend pas la mesure de la crise d’identité qui traverse l’Europe et qui fragilise sa confiance en ses valeurs. Il ne s’attarde pas non plus sur la montée du totalitarisme salafiste qui, embarqué dans les bagages de l’immigration, ne cache pourtant rien de sa détestation de l’Occident gréco-latin et judéo-chrétien. Le pape a expliqué n’avoir pas choisi parmi les réfugiés, tous "enfants de Dieu". Mais cet oubli du sort des Chrétiens d’Orient, qui font partie des réfugiés, est difficilement acceptable.

Le pape assure ne pas faire de la politique et dit s’exprimer en tant de chef spirituel. En réalité cette subtilité ne tient pas. En parlant de Dieu, il bouscule aussi César. Or ce n’est pas son rôle. "Nous sommes tous des migrants", proclame-t-il, à la plus grande joie de Jean-Luc Mélenchon, l’ancien enfant de choeur. François critique les frontières et les murs, en oubliant que ces moyens sont parfois nécessaires pour protéger les nations affaiblies de leurs ennemis ou du grand Babel. Le pape est un guide spirituel inspiré. Mais ses incursions dans la politique obligent à ne pas le prendre au sérieux."

Les lecteurs du Salon beige me pardonneront de publier trois réactions plutôt critiques vis-à-vis du Pape mais son geste entraîne de nombreux commentaires. Les réactions de ces trois intervenants (Marion Maréchal-Le Pen, Bernard Antony et Yvan Rioufol) restent néanmoins respectueux et relèvent du libre débat politique.

Source : Le salon beige

"Il n'y a pas d'islam démocratique, y compris en Allemagne"

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Toute la bien-pensance leur tombe dessus :

"Le parti populiste allemand Alternative für Deutschland (AfD) a créé la polémique en estimant que l'islam n'était pas compatible avec la Constitution allemande, suscitant lundi critiques nationales et européennes.

"L'islam est en soi une idéologie politique qui n'est pas compatible avec la loi fondamentale", a déclaré dimanche dans le journal Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Beatrix von Storch, une des responsables du parti (...) Et plusieurs autres responsables de l'AfD ont multiplié ce week-end les déclarations concernant l'islam.

"Il n'y a pas d'islam démocratique, y compris en Allemagne", a par exemple affirmé Alexander Gauland, un autre responsable du parti, dans un autre journal, qualifiant l'islam de "corps étranger".

Interrogé lundi à propos de ces déclarations, le porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert, a souligné que la chancelière avait "à maintes reprises" affirmé que l'islam appartenait "indubitablement à l'Allemagne". Il a par ailleurs rappelé que la loi fondamentale allemande garantissait "la liberté de croyance et de conscience" ainsi que le droit de pratiquer sa religion.

Dans un communiqué, le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjørn Jagland, a estimé que les déclarations de l'AfD étaient "contraires aux valeurs européennes, valeurs que l'Allemagne, en tant que membre fondateur du Conseil de l'Europe, a toujours soutenues avec force". "S'il est juste et nécessaire d'avoir un débat sur des questions importantes comme l'intégration et l'éducation, dépeindre l'islam comme une menace pour notre société n'est pas bon et blesse des millions d'Européens musulmans", a-t-il ajouté.

Des représentants de la communauté musulmane allemande ont aussi vivement critiqué le positionnement antimusulman de l'AfD. Le Conseil central des musulmans d'Allemagne a ainsi jugé que c'était "la première fois depuis l'Allemagne d'Hitler qu'il y a un parti qui de nouveau discrédite une communauté religieuse dans son ensemble et la menace dans son existence". L'ensemble des partis politiques allemands ont également dénoncé les propos de l'AfD (...)

En 2015, le pays a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile, principalement de confession musulmane."

L'AfD n'a pourtant rien dit de plus que ce que disait le RPR en France en 1990 :

"L'islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois"

Source : Le salon beige

 

 

L'islamisation est une infiltration insidieuse qui s'inscrit dans le temps long

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Céline Pina est une ex-élue PS (adjointe à la mairie de Jouy-le-Moutier dans le Val-d'Oise et conseillère régionale d'Ile-de-France). Après avoir dénoncé le salon de "la femme musulmane" de Pontoise, elle sort un livre  "Silence coupable" dans lequel elle dénonce le déni de la classe politique face à la progression rampante du salafisme mais aussi le clientélisme des élus locaux vis-à-vis des islamistes. Extrait de son interview édifiant recueilli par Marianne :

Vous dénoncez les élus qui pactisent avec des islamistes en citant des municipalités comme Bagnolet, Cergy-Pontoise ou Aulnay-sous-Bois, mais vous n'accumulez pas de nombreux exemples. Est-ce pour ne pas jeter des noms en pâture ou parce que tout cela reste marginal ?

D'abord, je n'ai pas mené moi-même une enquête : j'ai pris des exemples que j'ai vus ou dont on m'a parlé. Ensuite, ce n'est pas forcément intéressant de livrer des noms car c'est une logique de système. Surtout, c'est dangereux. Certaines personnes vous racontent des choses, mais ne veulent pas témoigner publiquement de peur d'être violemment attaquées. Les accusations d'islamophobie ferment encore la bouche de beaucoup de monde. Quand quelqu'un d'aussi respectable et respecté qu'Elisabeth Badinter subit de telles attaques pour avoir dit qu'il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d'islamophobe, vous imaginez la trouille des gens qui n'ont pas son aura.

Dans votre livre, vous décrivez des salafistes dans une logique permanente de dissimulation…

Ce n'est pas une invasion de barbus, c'est beaucoup plus insidieux. C'est de l'infiltration qui s'inscrit dans le temps long. Or, nous ne savons pas observer ces lentes montées en puissances, et quand elles aboutissent, nous sommes complètement décontenancés. Lorsqu'une association a voulu construire une mosquée dans la ville où j'étais élue, elle a d'abord envoyé trois gugusses sur la liste de gauche et trois autres sur la liste de droite. Ceux qui sont envoyés en première ligne sont de vieux chibanis sympas, pas du tout agressifs. Mais derrière, vous voyez souvent des jeunes, plutôt beaux gosses et sportifs, avec un look à la Tariq Ramadan. Ils ne disent jamais rien tant que les places ne sont pas prises, mais à la fin, vous vous rendez compte que ce sont eux qui tirent les ficelles.

Concrètement, qu'avez-vous observé dans le cas des mosquées ?

D'abord, la mairie accorde un bail emphytéotique, ce qui permet de subventionner sans le dire. Ensuite, les promoteurs de la mosquée vous demandent de construire un parking, en assurant que c'est l'intérêt général puisqu'il servira à tout le monde. Ensuite, on vous explique que ce serait bien de construire la mosquée à côté du lycée, pour que les jeunes puissent y aller au lieu de traîner dans la rue. Ensuite, on vous demande pourquoi on ne la mettrait pas dans le centre-ville. C'est un moyen de montrer sa puissance et de gagner en visibilité. On ne parle jamais de religion dans ces discussions, qui ressemblent plus à des négociations politiques qu'à une revendication légitime de gens qui veulent pratiquer leur religion dans l'enceinte privée.

On distingue en général l'islamisme non violent du terrorisme djihadisme, mais vous écrivez que les courants islamistes quiétistes sont en réalité "les préparateurs du terrain". Pourquoi ?

Parce qu'ils ensemencent des graines de haine, de violences, de rejet de la société et préparent ainsi le passage à l'acte, même si je suis bien consciente que tous ne basculeront pas. Que la prise du pouvoir se fasse par la violence ou la légalité, la société qu'elle installe est la même. Quelle que soit la différence entre les Qataris, l'Arabie saoudite, l'Etat islamique, etc, la finalité est identique : soumission, oppression des femmes, violence envers les homosexuels, refus d'accorder les mêmes droits à ceux qui n'ont pas la même religion… On dériverait alors vers des sociétés claniques, non démocratiques, marquées par une embolie intellectuelle (...)"

Source : Le salon beige

Terrorisme : j’irai danser sur vos tombes

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Le ministre belge de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA, Nieuw-Vlaamse Alliantie/Alliance néo-flamande) vient de lancer un fameux pavé dans la mare en affirmant, dans une interview accordée au Standaard, quotidien flamand, qu’« une partie significative de la communauté musulmane avait dansé à l’occasion des attentats », précisant que ce sont des faits rapportés par les services de renseignement et non de simples spéculations.

On se souvient qu’en 2001, après l’effondrement des tours jumelles à New York, et les 2.977 victimes que le 11 septembre engendra, partout dans le monde arabe, notamment à Gaza, les attentats furent célébrés aussi bruyamment qu’une victoire sportive.

Quinze ans plus tard, c’est en Occident même, dans les territoires perdus de nos pays, que l’on fête les actes barbares de terroristes agissant aujourd’hui au nom de Daech. Faut-il, dans ce contexte, s’étonner qu’il ait fallu plusieurs mois pour retrouver Salah Abseslam dans la commune même d’où il était parti commettre ses méfaits ?

Les pays de la vieille Europe ont donc leurs communes et quartiers au sein desquels la bataille métapolitique est en passe d’être gagnée par les islamistes. Dans son dernier ouvrage, La France djihadiste, Alexandre Mendel explique remarquablement comment Molenbeek est devenue une zone grise dans laquelle un environnement, que l’on qualifiera de halal, fait de boutiques vendant des livres aux titres évocateurs, d’enseignes en arabe ou de voiles, sert de terreau à la guerre sainte.

Pire encore : nous pouvons également affirmer que dans certaines écoles belges, où il n’y a plus beaucoup de têtes blondes, il est désormais interdit de manger des bonbons ou des tartines de jambon sous peine d’insultes et de crachats. N’essayez pas non plus d’y expliquer la théorie de l’évolution et ne vous aventurez pas trop dans un débat sur le terrorisme. Le Premier ministre belge, le libéral Charles Michel, tout en confirmant qu’il y a eu « des expressions de soutien aux auteurs des attentats », a néanmoins recadré son ministre de l’Intérieur, pourtant l’un des meilleurs depuis longtemps, en affirmant qu’il s’agissait « d’actes provenant de personnes minoritaires » et qu’il faut éviter « de faire des généralisations ». En d’autres termes, cachez cette réalité que je ne saurais voir.

Les médias se sont mis au diapason : alors que la Belgique organisait ce dimanche une marche contre la haine et la terreur, organisée et soutenue par le ban et l’arrière-ban de la gauche et de l’extrême gauche – sorte de marche du 11 janvier, mais à la belge -, les médias ont fait tourner en boucle l’image des quelques musulmans et musulmanes voilées présents sur les lieux. L’honneur du multiculturalisme est sauf !

Si l’on peut se féliciter que des musulmans se désolidarisent de la terreur, on ne peut occulter une réalité autrement préoccupante : oui, en Belgique, quand les cadavres jonchent le sol, certains dansent et font la fête à quelques encablures de corps sans vie !

Gregory Vanden Bruel

Source : Boulevard Voltaire

Renaud Camus : « Il faut interrompre le processus du Grand Remplacement »

À l’origine du concept du Grand Remplacement, Renaud Camus réagit aux propos tenus par Marion Maréchal-Le Pen, qui a déclaré que le Grand Remplacement est une vérité sur un certain nombre de territoires en France. Répondant aux questions de Boulevard Voltaire, il rappelle qu’il est important que les Français se dressent contre ce qu’il convient d’appeler un phénomène qui ne s’est encore jamais produit et qui ressemble à une vaste « colonisation ».

Renaud Camus

Source : Boulevard Voltaire

Mensonges d’État

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Alors là, c’est grave ! Vraiment grave. Le président Hollande – j’insiste sur « président » -, interrogé sur le sort de l’imam de Brest – vous vous souvenez, c’est celui qui menace les gamins qui écoutent de la musique d’être transformés en porcs ! -, eh bien, le président a déclaré devant trois millions et demi de téléspectateurs : « Celui-là est français et ne peut pas être expulsé, mais son lieu de prière – je ne veux même pas utiliser ce mot -, ce lieu de haine a été fermé. » À une question de la journaliste demandant s’il ne pouvait pas, quand même, être inquiété, le Président a répondu : « Il est inquiété, il est poursuivi et il est dans une procédure judiciaire. »

Deux affirmations tombent donc du verbe présidentiel, la plus haute autorité de France : un, la mosquée de Brest est fermée, et deux, l’imam est poursuivi.

En réalité, deux mensonges ! La mosquée Al Sunna, là où cet excité – je parle de l’imam – prêche ses diatribes, n’est pas fermée. Ces derniers jours encore, le tenancier faisait de la retape. Il cherche 830.000 euros pour construire son école coranique qui se donne un triple objectif : l’éducation religieuse, l’apprentissage de la langue arabe et la mémorisation du Coran. Le permis de construire, accordé par la mairie socialiste, est actuellement contesté devant le tribunal administratif par des voisins. L’imam, quant à lui, le sinistre Rachid Abou Houdeyfa, contrairement à ce qu’a affirmé Hollande, vit sa vie paisiblement. Son domicile et la mosquée ont bien été un peu perquisitionnés il y a six mois, mais c’est tout : pas de poursuite, pas de procédure judiciaire en cours. Le type est libre comme l’air. Évidemment ! Il se permet même de claquer les bretelles en se fichant ouvertement du Président, un peu à la manière d’une certaine Leonarda ! En effet, selon Libération, il affirme : « L’imam de Brest n’a jamais commis le moindre délit pénal, il n’a jamais enfreint la moindre loi ou a été mis en examen suite à ses discours, contrairement à beaucoup de personnes. »

Trois jours avant la soirée catastrophe sur France 2, tous les médias nous racontaient à longueur d’antenne que François Hollande préparait son intervention avec minutie, que c’était sa dernière chance, qu’il peaufinait ses réponses, etc. Et dans ses petites fiches, rien sur la mosquée de Brest ? Rien sur ce prêcheur en eaux troubles ? Stupeur : il ne connaît pas le sujet. Ou s’il le connaît, il n’a rien compris ! C’est hallucinant de la part d’un président de la République, gardien de l’ordre, de la moralité, de la sécurité, de la cohésion des Français – de la loi, en somme. Ne pas maîtriser un tel sujet lorsque l’on parle à la France entière, qui en a plus que marre de cette islamisation même plus rampante, c’est se moquer ouvertement du monde. Et dire qu’il y a encore 13 % des gens à lui sauver la mise ! On ne tire pas sur une ambulance, d’accord, mais il y a des limites à l’incompétence ou à la fourberie. N’est-ce pas, Dilma ?

Yannik Chauvin

Source : Boulevard Voltaire

L’affaire Benzema, c’est l’antiracisme dans toute sa splendeur

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Il est des semaines où tout va mal. Les adeptes de la France multiculturelle s’apprêtaient, mercredi dernier, à fêter l’inévitable qualification du Paris Saint-Germain pour les demi-finales de la Champions League. Ils imaginaient déjà des centaines de milliers de Parisiens remonter les Champs-Élysées avec un maillot « Fly Emirates ». Peut-être même les communicants de l’Élysée avaient-ils réfléchi à faire défiler Hollande et Hidalgo revêtus du maillot du Qatar, au milieu d’une foule en liesse majoritairement venue du 9-3… Hélas, les « Parisiens » se sont liquéfiés et, pour la quatrième année consécutive, ils sont éliminés en quart de finales. Caramba, encore raté !

Comme un malheur n’arrive jamais seul, une autre bien mauvaise nouvelle tombait, le lendemain. La Fédération française de football annonçait que Karim Benzema ne serait pas retenu en équipe de France, pour le prochain Euro 2016. Le prétexte évoqué étant la volonté de « préserver le groupe ». Belle hypocrisie qui cachait une autre réalité : 70 % des Français, rejoints par Valls et le ministre des Sports, ne voulaient pas de Benzema dans cette équipe. Ces affreux « racistes » ne supportaient plus l’arrogance du joueur, ses frasques judiciaires et surtout son mépris à peine dissimulé pour le maillot tricolore, l’hymne national et notre pays. Et comme d’autre part, en deux matchs, sans « Karim », l’équipe de France avait marqué sept buts et enthousiasmé le public, imposer dans ce contexte aux supporters un joueur aussi détesté devenait périlleux. Exit Benzema, qui avait pourtant pris comme avocats Jakubowicz et Dupond-Moretti, des pointures de l’antiracisme et du politiquement correct !

Coup terrible pour le journal L’Équipe, qui nous avait fait un numéro spécial sur « celui que le monde entier nous envie ». Frustration énorme pour Cambadélis et Askolovitch qui, les rares fois où Benzema (un but tous les trois matchs, c’est peu) marque en équipe de France, tweetent aussitôt pour rappeler aux Français le prénom du buteur.

Dans un autre registre, le chef du service des sports d’Europe 1, François Clauss, osait : « Ne pas prendre Benzema, c’est céder à une certaine France raciste. C’est envoyer un message très négatif aux quartiers. » Donc, par antiracisme, il faudrait sélectionner un joueur à cause de ses origines. Intéressant…

L’ineffable Guy Roux, entraîneur mythique d’Auxerre durant 40 ans, jouera dans le même registre. « S’il s’appelait Jean-Claude et était né à Brest, on ne parlerait pas autant de cette affaire. Mais son problème est de s’appeler Karim. C’est déplorable, mais c’est ainsi. Aux yeux de certains, il paie ses origines. Il faudra un siècle avant que ce genre de préjugés disparaisse. »

Le même Guy Roux n’avait pas eu un mot, en 1998, quand Aimé Jacquet avait choisi de ne pas retenir, pour préserver le groupe, les deux meilleurs joueurs français de l’époque. Mais eux s’appelaient Éric et David, cela n’intéressait donc pas l’entraîneur d’Auxerre.

Rappelons ce que disait « l’antiraciste » Guy Roux, il y a quelque temps, sur le plateau de Ruquier : « À Auxerre, le centre de formation, c’était 80 % d’Africains, 10 % de Maghrébins et 10 % de Gaulois. » Si on applique ces principes à la société française, cela devrait aller plus vite qu’un siècle pour que « ce genre de préjugés disparaisse »…

Faut-il le rappeler, Benzema est juste mouillé jusqu’au cou dans une affaire de chantage à l’encontre d’un coéquipier de l’équipe de France, Valbuena.

Ces bonnes âmes, qui pleurnichent pour « Karim », oublient juste que, dans cette affaire, la véritable victime est celui qui, déstabilisé par cette affaire, ne sera probablement pas sélectionné pour l’Euro. Cela lui apprendra à s’appeler Mathieu, et d’avoir refusé de céder au chantage des amis de Karim…

L’affaire Benzema, c’est l’antiracisme dans toute sa splendeur !

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire

 

Vive la guerre civile ?

Une guerre civile est-elle inévitable ? Faudrait-il l’appeler de nos vœux ? Car une guerre civile aurait le triste mérite de clarifier une fois pour toutes le débat qui se joue en France au lieu de condamner la France à la mort lente par strangulation ou étouffement au travers de l’ inévitable islamisation de notre pays, processus qui est clairement en route et que rien ni personne ne semblent devoir arrêter.

Rappelons qu’à un taux de croissance de 2 % , une population double en 35 ans, à 3 % elle double en 25 ans, à 3,5 % elle double en 20 ans . Ainsi le veut l’inexorable loi des intérêts composés qui commande l’évolution du volume d’une population dans le temps. Il s’agit , bien entendu, du potentiel de croissance de la population musulmane en France. L’islamisation gagne de proche en proche tel un cancer malin, toutes les cellules du corps social français. Et nul ne s’en soucie.

Mais de quoi s’agit-il , comme aurait dit le général Foch ?

On parle beaucoup de guerre civile ici et là devant les attentats répétitifs qui ont secoué la France l’an dernier un peu comme les enfants évoquent avec effroi des malheurs épouvantables pour se faire peur sans risque.

Selon le dictionnaire, une guerre civile est un soulèvement armé qui oppose un État à une partie de la population décidée à prendre le pouvoir ou plus simplement déterminée à s’opposer au reste du pays pour de multiples raisons ethniques, religieuses, politiques, etc. Les motifs ne manquent pas. Tous les prétextes sont bons pour s’entretuer.

Le motif principal est la haine de l’autre, celui d’en face, et la volonté de ne plus vivre paisiblement ensemble au sein d’un même pays, ou d’une même nation, ou d’un même territoire, associées au désir de tuer, de détruire , de faire souffrir.. Exactement l’inverse de la définition d’Ernest Renan sur « le désir de vivre ensemble » qui, selon lui, définissait l’appartenance à une même nation. Cette définition donne un guide pour comprendre le phénomène qui se donne libre cours en France. La communauté musulmane reste encore aujourd’hui un corps étranger au sein de la nation française.

Devant les attentats meurtriers de l’an dernier, peut-on raisonnablement parler de guerre ?

En fait, on voit bien qu’il ne s’agit que d’un abus de langage, comme ceux dont Emmanuel Valls est coutumier. On l’a entendu rouge, les traits crispés et les joues gonflées, parler de guerre pour faire peur et justifier au passage les manquements et les incapacités de son gouvernement en regard des crises spasmodiques meurtrières qui ont secoué le pays en 2015.

En fait, ces attentats sont à la fois beaucoup plus que cela et beaucoup moins qu’une guerre civile. On ne peut pas dire que le pays soit en guerre le moindrement du monde. Le Marathon de Paris vient de prendre place le plus paisiblement du monde avec plus de 54 000 personnes dans les rues sans le moindre incident de parcours . Un climat de guerre civile ? Vous voulez rire.
En revanche, les ingrédients d’une guerre civile larvée, une guerre à venir, sont clairement en place.

En premier lieu , il y a la présence sur le sol national d’une importante communauté musulmane dont une fraction significative a clairement refusé l’assimilation au sens classique du terme (voir sur ce point les lumineuses analyses de Michelle Tribalat- Assimilation : la fin du modèle français, ed. du Toucan,2013) . Il faut entendre par là l’adoption des mœurs des us et coutumes de la plus grande partie de la population d’accueil , qu’il s’agisse du port du voile, de la viande hallal, mais aussi le refus d’attenter à la vie d’autrui, l’acceptation d’une justice égale pour tous, le respect du résultat des élections démocratiquement menées, en fait , tout ce qui fait le propre d’une société civilisée.

C’est par pur aveuglement politique que les gouvernements successifs, depuis Valéry Giscard d’Estaing jusqu’à François Hollande en passant par l’ineffable Nicolas Sarkozy ont laissé se constituer, année après année, cette accumulation de personnes étrangères aux traditions françaises par la religion, l’ethnie , le langage , bref, en tout.

Combien sont-ils ? Nul ne sait avec précision puisque le gouvernement, fidèle à la politique de l’autruche de rigueur dans notre pays, se refuse à autoriser la publication de statistiques ethniques ou religieuses. Mais les estimations se situent dans une fourchette allant de 4 millions (selon Michelle Tribalat) à 6 ou 7 millions selon d’autres sources (Jacques Dupâquier). Mais comment traiter convenablement un problème si l’on n’en connait pas avec précision les dimensions ?

Mais il faut garder à l’esprit que ces communautés ont un taux de fécondité largement supérieur à celui de la population française dite de souche, en fait, presque le double (soit environ 1,6 enfant par femme pour les Français de souche contre de 2,5 à 3 enfant par femme pour les Maghrébins (4,2 pour les femmes d’origine africaine).En outre, les flux migratoires, qui n’ont nullement diminué,  comportent une importante fraction de Musulmans, au moins 50 % , sinon bien davantage. En conclusion, par le seul effet démographique (fécondité plus immigration) , la place relative des Musulmans dans la société française est arithmétiquement appelée à s’élargir, avec les conséquences que l’on peut imaginer à terme.

Comment on en est-on arrivé là ?

La classe politique a totalement manqué de courage et de lucidité en s’abandonnant avec bonheur à des concepts bonasses passe partout comme la « France, terre d’asile », France « terre d’accueil » etc. etc. Elle ne s’est jamais soucié de mettre en question la validité de ces slogans commodes portés largement par les « bobos » du monde diplomatique, de la politique et de la presse résidant pour la plupart dans le 6° et 7° arrondissements pour éviter des voisinages gênants pour eux-mêmes et leur progéniture. Les voisins encombrants, c’est pour la banlieue ou les arrondissements du nord de Paris. En France, la générosité c’est toujours pour le compte d’autrui.

Ces concepts avaient l’immense avantage d’éviter à avoir à se poser des questions gênantes et à prendre des décisions difficiles. Tout est là, dans la lâcheté de la classe politique, de droite comme de gauche. Cette lâcheté a évidemment atteint son apogée avec le présent président de République qui rassemblait sur sa personne rotonde tout ce que la classe politique peut incarner de méprisable.

L’homme qui, le soir même de son élection, allait nuitamment, toutes affaires cessantes, satisfaire ses pulsions avec la petite actrice du moment , puis d’échecs en reculades, qui s’est révélé totalement incapable de faire adopter une mesure de déchéance de la nationalité pour des Français qui assassinent d’autres Français . Et tout cela par manque d’autorité et de prestige. C’est le triomphe du mépris en politique. Malheureux de Gaulle ! Quel successeur pathétique l’histoire lui aura cruellement désigné.

En fait, les candidats au terrorisme ont de beaux jours devant eux. Le seul dispositif efficace et encore pour la prévention est une police, il faut le reconnaître, remarquablement dévouée et motivée . La triste constatation est que le régime ne tient que par la police. Sinon il s’effondrerait sur lui-même. Le Général de Gaulle aura légué aux Français un système institutionnel qui tient debout par lui-même sans que rien de vivant ne vive à l’intérieur, comme dans une armure vide.

Mais le reste ? Des politiciens mous qui ont peur de leur ombre , des institutions molles qui ne permettent pas d‘agir, des politiques molles qui ne règlent rien, des associations caritatives au grand cœur aux aguets du moindre manquement à la pensée unique et des Français , il faut bien le constater, qui sont loin d’être des foudres de guerre. Après ces atroces attentats de l’an dernier le mot d’ordre du jour n’était-il de s’amuser, par patriotisme, bien sûr, et de faire la fête comme si rien de bien grave ne s’était passé ? On ne peut mieux exprimer la médiocrité d’une époque et d’un peuple veule, adonné à la jouissance du moment. Du moment que ce sont les autres qui trinquent …

Les Français sont clairement prêts à tout accepter pourvu qu’on ne touche pas au portefeuille et aux vacances . Ah, j’oubliai l’essentiel : la bouffe. Du reste , il n’y a qu’à voir le nombre d’émissions à la télévision, sur la cuisine, les petit plats, la façon de les préparer, bref, la bouffe. Pour le reste, les grands problèmes de l’heure, c’est l’affaire des autres. Faire une guerre civile dans ces conditions. Monsieur veut rire.

Or c’est à une guerre civile larvée, une guerre à venir que nous avons à faire. Pour l’affronter il faudrait du courage politique et non des accommodements au jour le jour destinés à préparer l’opinion à l’inévitable triomphe de l’Islam sur la terre de France. A cet égard il est permis de considérer que l’islamophobie tant décriée n’ est en fait que le réflexe ultime de survie de la part de Français qui se savent condamnés à disparaître.

Est-ce que le gouvernement actuel est en mesure d’ouvrir ce gigantesque chantier ?

Surement pas , ne serait-ce que parce que le socialisme est, de fait , l’antichambre de l’islamisation, son compagnon de route (Immigration : la droite pourra-elle encore gagner ? Colloque de l’Institut de Géopolitique des Populations,13 avril 2013). Cela est d’ailleurs tout à fait normal car les immigrés musulmans votent massivement socialiste . François Hollande lui-même, cette caricature de président, a été élu avec 2 millions de voix des électeurs musulmans qui ont fait la différence. Les élus socialistes sont les obligés des électeurs musulmans. Cela créé des liens et des rapports de force. Il faudra donc attendre les changements d’équipe à venir.

La bataille peut encore être gagnée à condition de l’engager dès maintenant. Cela passe par la volonté de juguler les sources de l’expansion démographique de l’islam en France. Mais il faut aussi engager la lutte pour la conquête de esprits sur le terrain à l’école, dans les mosquées, dans les cantines, sur les lieux de travail , en fait partout où aujourd’hui l’islamisme , et son frère jumeau, le salafisme, gagnent du terrain. C’est une immense cause nationale qu’ il faut entreprendre avec le concours de tous les Français.

Sinon ce sera effectivement la guerre civile, et cette guerre- là, nous avons toutes les chances de la perdre.

Source : Metamag

Le fondateur de Pegida jugé pour avoir qualifié les réfugiés de « bétail »

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Le fondateur du mouvement islamophobe allemand Pegida va de nouveau devoir faire face à la justice de son pays. Lutz Bachmann comparaît à partir du mardi 19 avril dans son fief de Dresde, dans la Saxe, pour avoir traité les réfugiés de « bétail », dans un contexte de forte poussée de l’extrême droite au niveau national.

Déjà condamné pour braquages, violences et trafic de cocaïne, détenu quatorze mois en Allemagne après s’être enfui en Afrique du Sud, l’homme de 43 ans encourt cette fois trois mois à cinq ans de prison. Il sera jugé sur trois jours jusqu’au 10 mai, sous haute sécurité.

La justice lui reproche des propos postés en septembre 2014 sur sa page Facebook, décrivant les « réfugiés de guerre » comme du « bétail » ou de la « racaille », soit une « incitation à la haine » et une « atteinte à la dignité » aux yeux de l’accusation.

Sursaut du mouvement islamophobe en pleine crise des migrants

Les Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident (Pegida) avaient lancé leur mouvement à l’automne 2014 à Dresde, avec quelques centaines de personnes. Ils ont pris rapidement de l’ampleur avant de culminer après les attentats de janvier 2015 en région parisienne.

Mais le mouvement, après avoir tenté d’essaimer dans toute l’Allemagne et dans les pays voisins, avait subi un coup d’arrêt avec la publication par le journal Bild de photos de Lutz Bachmann grimé en Adolf Hitler puis l’implosion de sa direction, avec le départ des plus modérés.

Malgré un sursaut à l’automne dernier, porté par les inquiétudes suscitées par l’afflux record de demandeurs d’asile en Allemagne, Pegida n’a pas renoué avec ses sommets et reste principalement cantonné à son berceau dans la capitale de l’Etat régional de Saxe, en ex-RDA.

Lundi soir, lors du traditionnel rassemblement hebdomadaire de Pegida, au cœur de Dresde, M. Bachmann n’a fait aucune allusion au procès mais a ironisé sur l’émoi suscité ces derniers jours en Allemagne par la menace de poursuites contre l’humoriste Jan Böhmermann, pour un poème traitant le président turc Recep Tayyip Erdogan de zoophile et de pédophile.

« Imaginez le tollé (…) si ce poème était venu de moi ! On m’aurait arrêté directement devant la scène, placé en détention provisoire », et finalement « exécuté », a raillé Lutz Bachmann face à quelques milliers de manifestants venus réclamer l’expulsion des demandeurs d’asile et conspuer le gouvernement et la « presse mensongère ».

En quête de débouchés politiques, Pegida a multiplié les appels du pied – jusqu’ici en vain – au parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), entré à la mi-mars dans trois nouveaux parlements régionaux. Avant la crise des réfugiés vivaient en Allemagne environ quatre millions de musulmans, majoritairement d’origine turque. En 2015, le pays a accueilli plus d’un million de demandeurs d’asile, principalement venus de pays musulmans.

Source : Le Monde

Allemagne: le fondateur de Pegida au tribunal

Le fondateur du mouvement islamophobe allemand Pegida comparaît à partir d'aujourd'hui dans son fief de Dresde, dans l'est du pays, pour avoir traité les réfugiés de «bétail», dans un contexte de forte poussée de l'extrême droite au niveau national.

Déjà condamné pour braquages, violences et trafic de cocaïne, détenu 14 mois en Allemagne après s'être enfui en Afrique du Sud, Lutz Bachmann, 43 ans, encourt cette fois trois mois à cinq ans de prison. Une manifestation s'inspirant des positions de Pegida avait été organisée le 6 février dernier à Calais pour protester contre la présence des migrants dans la région.

La justice lui reproche des propos postés en septembre 2014 sur sa page Facebook, décrivant les «réfugiés de guerre» comme du «bétail» ou de la «racaille», soit une «incitation à la haine» et une «atteinte à la dignité» aux yeux de l'accusation.

Hier soir, lors du traditionnel rassemblement hebdomadaire de Pegida, au coeur de Dresde, Lutz Bachmann n'a fait aucune allusion au procès mais a ironisé sur l'émoi suscité ces derniers jours en Allemagne par la menace de poursuites contre l'humoriste Jan Böhmermann, pour un poème traitant le président turc Recep Tayyip Erdogan de zoophile et de pédophile.

Source : Le Figaro

Pour la Suisse, le bon étranger est avant tout un étranger utile

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La Suisse, qui est avant tout un pays pragmatique, voudrait introduire des quotas d’immigration au mépris de la libre-circulation préconisée par l'Union européenne, les étrangers y étant les bienvenus pour travailler, mais pas plus.

Plus de deux ans après le vote du 9 février 2014 sur l'initiative populaire "Contre l'immigration de masse", la Suisse ne sait toujours pas comment s’y prendre pour concilier les quotas voulus par le peuple et la libre circulation préconisée par l'Union européenne.

Tout au long de son histoire, les immigrés ont largement contribué à construire la Suisse moderne. Néanmoins, la Suisse est avant tout un pays pragmatique pour lequel le bon étranger est avant tout un étranger utile.

Par tradition, la Suisse n’est pas un pays d’immigration et les étrangers ne peuvent en règle générale y effectuer que des séjours temporaires. Il suffit de rappeler le fameux "statut de saisonnier".

La population, surtout rurale, est opposée à "l’emprise étrangère", estimant que la Suisse offre du travail, et ceux qui veulent le prendre n’ont qu’à s’estimer heureux et rentrer ensuite avec leurs économies se réinstaller dans leur pays d'origine. 

Dans les années 1970, cette vague xénophobe a été contre-attaquée par la gauche avec une proposition de supprimer le statut de saisonnier, qu’elle jugeait inhumain.

Dans ce contexte, il s'agissait pour la Suisse de développer son économie, tout en limitant l’immigration. Telle est sans doute la contradiction majeure de la politique pratiquée par la droite conservatrice qui plaide en faveur des quotas d’immigration au mépris de la libre-circulation.

Il est toutefois évident qu'il n'y a pas de solution miracle pour résoudre la contradiction entre quotas et libre circulation. Les analystes estiment que la Suisse va pourtant essayer de conserver autant de liberté que possible vis à vis de l'Union européenne.

Au cours des 60 dernières années, on estime toutefois à plus de 6 millions le nombre d’immigrants entrés en Suisse. Beaucoup sont repartis, mais la Confédération a connu, proportionnellement à sa taille, une immigration durable largement supérieure à celle de la plupart des pays du monde. Fin 2014, la Suisse comptait près de 2 millions d’étrangers sur 8,2 millions d’habitants.

Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), pour la période 2005-2009, la Suisse se trouve au premier rang des pays d’immigration, avec 16,5 entrées par an pour 1.000 habitants. Elle devance de peu l’Irlande (16,3) et l’Espagne (16), mais de beaucoup l’Autriche (11,1), l’Australie (9), le Canada (7,6), le Royaume-Uni (7,3), l’Allemagne (7), l’Italie (4), les Etats-Unis (3,8) ou la France (2,1).

Si l’on exceptait des cas très particuliers comme les monarchies pétrolières du Golfe, des petits pays d’accueil massif de réfugiés (Jordanie, Liban) ou des cités-Etats comme Singapour ou le Luxembourg, on dirait que la Suisse est la championne du monde de l’immigration.

Source : Sputnik

Allemagne : pour l'AfD, l'islam est incompatible avec la Constitution

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Le parti populiste allemand AfD a créé la polémique outre-Rhin en estimant qu'"il n'y a pas d'islam démocratique, y compris en Allemagne".

Le parti populiste allemand Alternative für Deutschland (AfD) a déclenché de nombreuses réactions lundi en affirmant que l'islam n'était pas compatible avec la Constitution allemande. "L'islam est en soi une idéologie politique qui n'est pas compatible avec la loi fondamentale", a déclaré dimanche dans le journal Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Beatrix von Storch, une des responsables du parti. Ce n'est pas la première fois que la formation politique qui a dernièrement engrangé d'importants succès électoraux lors de scrutins régionaux, suscite la polémique.

En février, sa chef de file, Frauke Petry, avait suggéré que la police pouvait "en dernière instance" "avoir recours aux armes" pour protéger les frontières nationales de l'afflux de migrants. Et plusieurs autres responsables de l'AfD ont multiplié ce week-end les déclarations concernant l'islam. "Il n'y a pas d'islam démocratique, y compris en Allemagne", a par exemple affirmé Alexander Gauland, un autre responsable du parti, dans un autre journal, qualifiant l'islam de "corps étranger". Interrogé lundi à propos de ces déclarations, le porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert, a souligné que la chancelière avait "à maintes reprises" affirmé que l'islam appartenait "indubitablement à l'Allemagne". Il a par ailleurs rappelé que la loi fondamentale allemande garantissait "la liberté de croyance et de conscience" ainsi que le droit de pratiquer sa religion.

Des déclarations "contraires aux valeurs européennes"

Dans un communiqué, le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjørn Jagland, a estimé que les déclarations de l'AfD étaient "contraires aux valeurs européennes, valeurs que l'Allemagne, en tant que membre fondateur du Conseil de l'Europe, a toujours soutenues avec force". "S'il est juste et nécessaire d'avoir un débat sur des questions importantes comme l'intégration et l'éducation, dépeindre l'islam comme une menace pour notre société n'est pas bon et blesse des millions d'Européens musulmans", a-t-il ajouté. Des représentants de la communauté musulmane allemande ont aussi vivement critiqué le positionnement antimusulman de l'AfD.

Le Conseil central des musulmans d'Allemagne a ainsi jugé que c'était "la première fois depuis l'Allemagne d'Hitler qu'il y a un parti qui de nouveau discrédite une communauté religieuse dans son ensemble et la menace dans son existence". L'ensemble des partis politiques allemands ont également dénoncé les propos de l'AfD. Avant la crise des réfugiés, vivaient en Allemagne environ quatre millions de musulmans, majoritairement d'origine turque. En 2015, le pays a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile, principalement de confession musulmane.

Source : Afp via le Point

Finances de la mosquée controversée disséquées

Les bailleurs de fonds du lieu de culte où travaille le père des deux ados dispensés de serrer les mains devront fournir des renseignements aux autorités.

La mosquée du roi Fayçal à Bâle continue de faire les gros titres, après l’affaire du refus de deux frères syriens de serrer la main de leur prof à Therwil (BL), et dont le père n’est autre que l’un des imams du lieu. La Surveillance fédérale des fondations veut en effet examiner de près le flux de trésorerie autour de l’institution qui finance la mosquée. Selon la «NZZ am Sonntag» qui cite une source bien informée, le Ministère public de la Confédération (MPC) mène lui aussi des investigations.

Il est reproché depuis des années à la fondation Fayçal, qui reçoit de l’argent directement d’Arabie saoudite, sa proximité avec des courants de pensée radicaux et avec l’islam fondamentaliste. Le gérant de la mosquée indique de son côté que l’institution n’est plus financée par les fonds du royaume et vit des dons de ses quelque 200 fidèles. Riyad verse pourtant des contributions considérables à d’autres associations musulmanes et à des mosquées en Suisse. A Zurich, les Emirats arabes unis soutiennent également une mosquée, en versant annuellement une contribution pour son fonctionnement.

Par ailleurs, la «Basler Zeitung» rapporte que les deux frangins syriens de Therwil qui refusent de toucher leur enseignante veulent obtenir la nationalité suisse. Leur père a déposé une demande en ce sens pour toute sa famille le 4 janvier dernier. Formellement, ils remplissent tous les critères.

Source : 20min.ch