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dimanche, 24 avril 2016

Un militaire de l'opération Sentinelle agressé au cutter à Strasbourg

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Un militaire de l'opération Sentinelle a été agressé samedi soir à la gare de Strasbourg (Alsace), révèle «L'Alsace».

D'après le quotidien régional, le soldat patrouillait sous la verrière lorsqu'un individu a surgi en brandissant un cutter. Le militaire a été blessé légèrement à la joue. Il n'a pas eu besoin d'être conduit à l'hôpital. 

«Au cours d'une patrouille à la gare, deux groupes de deux militaires ont tenu à distance un individu qui s'avançait vers eux avec un cutter et un militaire a reçu une petite estafilade à la joue», a expliqué à l'AFP Dominique-Nicolas Jane, directeur de cabinet du préfet du Bas-Rhin.

 L'agresseur «s'est exprimé en arabe», a précisé une source policière à l'AFP et a pris la fuite rapidement après avoir commis son geste. La police est toujours à sa recherche ce dimanche matin. Ses motivations sont pour le moment inconnues.

L'opération Sentinelle a été lancée par François Hollande à la suite des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher en janvier 2015. 

Source : Le Parisien

Rennes: refusé à l'entrée d'un bar, il égorge le videur

L’homme n’a eu aucune chance de survie. Le videur d’un bar du centre-ville de Rennes, en Ille-et-Vilaine, a été égorgé vendredi soir par un client éconduit.

Le drame s’est déroulé dans la rue Saint-Michel, surnommée « la rue de la soif », très fréquentée et particulièrement animée le week-end. Peu avant minuit, un jeune homme alcoolisé a tenté d’entrer dans un bar où une soirée à thème était organisée, comme le raconte Ouest-France.

Un coup dans la gorge avec un objet tranchant

En état d’ébriété, il s’est vu refuser l’accès par le videur de l’établissement. L’homme éconduit a alors sorti un objet tranchant et a donné un coup dans la gorge du travailleur, âgé de 35 ans.

Ce dernier a titubé et est tombé sur les tables installées en terrasse. Il est mort quelques minutes plus tard. L’agresseur présumé s’est rendu de lui-même au commissariat, précise le quotidien régional.

Source : Boulevard Voltaire

Le coût de l’accueil des réfugiés : les vrais chiffres

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Vous vous souvenez, à l’été 2015, ceux qui osaient parler du coût de l’accueil d’une nouvelle vague de réfugiés étaient systématiquement rabroués, et pour cause : en Europe, et singulièrement dans les médias français, qu’on se le dise, l’immigration est une chance.

Mais demandez combien rapporte un immigré ? Vous ne le saurez jamais. Combien coûte-t-il, alors ? Vous ne le saurez pas plus… en France, du moins. Heureusement, dans d’autres pays européens, on a encore le souci de dire (parfois) la vérité aux électeurs ; c’est justement le cas en Suède.
 
À l’automne dernier, lors du débat budgétaire, le gouvernement (centre gauche) avait prévu une enveloppe de 15 milliards de couronnes (environ 1,6 milliard d’euros) à renouveler chaque année jusqu’en 2020.

Toutefois, au début du mois en cours, le ministre des Finances, Mme Magdalena Andersson, a bien été obligé d’admettre que cette somme serait notoirement insuffisante. De combien ? C’est là que ça devient vraiment intéressant. Le ministre a dû reconnaître devant les députés que l’enveloppe pour 2016 ne serait pas de 15 mais de 56 milliards de couronnes ! Et de rajouter que ce nouveau montant servirait de base aux budgets suivants jusqu’en 2020.
 
Que faut-il comprendre ?
 
Premièrement, avant de nous mettre devant le fait accompli, les gouvernements – même ceux qui passent pour les plus vertueux – avancent des chiffres totalement fantaisistes pour ne pas affoler les électeurs.

Deuxièmement, le coût de l’accueil des réfugiés est littéralement astronomique.

Cinquante-six milliards de couronnes, soit plus de 6 milliards d’euros annuels. Jugez-en ! Rapportée au PIB de la France, cette somme équivaut à un effort budgétaire de 30 milliards d’euros, soit l’équivalent des réductions d’impôts promises par Hollande en 2014 sur trois ans, mais… chaque année !
 
En 2015, la Suède a accueilli 175.000 réfugiés, soit par tête d’habitant le plus gros quota en Europe. En 2016 sont attendus au minimum 75.000 réfugiés supplémentaires. Au total, le SCB (l’INSEE suédois) table sur un flux net de 575.000 nouveaux migrants sur les cinq prochaines années.
 
Certes, cela se passe en Suède, mais cela pourrait bien se passer en France aussi. Pourquoi ? Parce que la route des Balkans désormais fermée, c’est l’Italie qui redevient le point de passage privilégié des candidats au départ. En 2015, le HCR avait dénombré plus de 150.000 traversées entre la Libye et Lampedusa – un peu moins qu’en 2014. Mais sur les deux premiers mois en 2016, plus de 24.000 personnes sont déjà arrivées en Italie et, depuis plusieurs semaines, on observe une nette augmentation du flux au départ de l’Afrique du Nord, notamment favorisée par le retour d’une mer plus calme au printemps.

Certains redoutent même une année 2016 record. La presse italienne n’hésite pas à parler d’un prochain « tsunami » que les services secrets de la péninsule estiment de l’ordre de 500.000 réfugiés.
 
Un citoyen averti en vaut deux. Ce qu’il faut absolument retenir de l’exemple suédois, c’est qu’un réfugié coûte environ 30.000 euros par an. Pendant combien d’années ? Nul ne le sait.

Christophe Servan

Source : Boulevard Voltaire

Pour Libération, l’intégration ne pose pas de problème en Belgique

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Attention, exclusivité Libération du 20 avril 2016 : il n’y a pas de problème musulman en Belgique !

Bien au contraire. Il n’y a pas « ce truc de ghetto qu’il y a en France » et l’intégration est « de plus en plus forte », peut-on lire en titre d’un papier signé de l’envoyée spéciale à Bruxelles, Haydée Sabéran.

Tout le contraire, donc, de ce qu’a déclaré le ministre de l’Intérieur, le « nationaliste flamand Jan Jambon » (cela ne s’invente pas), selon lequel la politique d’intégration des étrangers a échoué.

Las, être nationaliste et s’appeler Jambon… vous n’avez aucune chance contre Libération, malheureux !

La recette du journal ?
1) Se munir de sa boîte à sophismes.
2) Partir du postulat que l’islam n’est jamais coupable de rien en tous temps et en tous lieux, y compris dans les problèmes d’intégration.
3) Corollaire : les musulmans ne peuvent être que parfaitement intégrés, ce qu’ils confirment par ailleurs volontiers et avec empressement dans l’article. Même si certains d’entre eux ont tendance à se désintégrer.
4) Publier le papier le 20 avril.

Exemplaires, donc, ces musulmans posant « par centaines » qui une bougie, qui un bouquet de fleurs place de la Bourse à Bruxelles, au lendemain des attentats.

Et pourquoi ne descendent-ils pas massivement dans la rue ? « Parce que nous sommes en train de conduire des taxis qui ramènent gratuitement la population chez elle, parce que nous sommes en train de soigner les blessés dans les hôpitaux, parce que nous sommes en deuil », explique le metteur en scène Ismaël Saidi, qui s’y connaît donc en cinéma.

« On sait que ça existe, on ne va pas nier l’islamophobie », reconnaît presque à contrecœur, et illustrant ainsi sa grandeur d’âme, Ali, au Pôle jeunesse. Ce qu’Ali, au Pôle jeunesse, ne sait pas – et comment le saurait-il, puisque les sophismes de Libération (et de l’idiotie utile en général) ainsi que sa propre certitude d’appartenir à « la meilleure des communautés » (garanti Coran, 100 % parole de Dieu) le lui dissimulent si soigneusement -, c’est qu’il ne souffre pas d’islamophobie mais de démocratie.

C’est en effet en démocratie que l’on peut clamer publiquement, et sur tous les toits qui vous chantent, son amour ou son aversion pour une religion, ou toutes les religions réunies. Cela s’appelle la liberté d’expression. Nous pensions naïvement qu’Ali avait perçu l’écho des cinq millions de Charlie battant pavé parisien et bêlant cette vérité comme autant de moutons de Panurge, un beau jour de janvier 2015.

Les déclarations de l’archevêque de Mossoul m’inspirent plus que celles de Libération et d’Ali réunies, allez savoir pourquoi, peut-être parce qu’il vit déjà en terre d’islam (propos récents rapportés sur Radio Courtoisie, dimanche 17 avril, Libre Journal de Lumière de l’espérance).

"S’il vous plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux. L’islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas ça rapidement, vous tomberez, victimes d’un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison"

Silvio Molenaar

Source : Boulevard Voltaire

La mosquée de Cergy accueille à bras ouverts

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Découvrir un élément du patrimoine local et mieux connaitre la religion musulmane, c’était l’objectif de la journée portes ouvertes qui se tenait ce samedi à la mosquée de Cergy. « Les gens viennent pour se renseigner, lever certains amalgames», indique Ousmane Gory, le trésorier de la Fédération musulmane de Cergy, l’organisation qui gère ce lieu de culte.

Des gens arrivent au compte-gouttes, se font accompagner par un bénévole à leur arrivée.

«On nous demande parfois d’où vient notre imam » indique Modibo Traoré, le président de l’association. Leur nomination se fait de façon collégiale, car la mosquée a été fondée par dix associations issues de différentes communautés. Marguerite, 93 ans, a beaucoup apprécié cette visite. « On a reçu un accueil chaleureux », souligne-t-elle.

« Ce qu’on voit à la télé, c’est de l’approximation »Marguerite, qui a participé à la journée portes ouvertes de la mosquée

Élisabeth, son accompagnatrice est tout aussi enthousiaste. « On a appris des choses sur les rites, sur comment se passe un enterrement », indique-t-elle. « Ce qu’on voit à la télé, c’est de l’approximation, ajoute Marguerite. Le mieux c’est d’aller à la source. »

Inaugurée en 2012, la mosquée a été construite grâce à une garantie bancaire qui s’est transformée en prêt sur 20 ans. Si les dons s'élevaient à environ 40000€ par mois avant la construction, ils ont chuté après à moins de 15000€, or tous les mois l’association doit réunir 37000 €. « Pour l’instant ça va, car nous avons environ 150 000 € de réserve », indique Modibo Traoré.

Pour améliorer la situation financière une souscription lancée en décembre a permis de récolter 84 000 €. D’autres actions sont prévues comme une brocante qui se tiendra sur place dimanche 1er mai. Une soirée de gala est aussi à l’étude.

Thibault Chaffotte

Source : Le Parisien

Les grands partis menacés dès le 1er tour de la présidentielle autrichienne

Les sociaux-démocrates et les conservateurs autrichiens sont menacés d'être éliminés dès le premier tour de la présidentielle test dimanche. Un écologiste et un candidat d'extrême droite font figure de favoris.

Quelque 6,4 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner un successeur au social-démocrate Heinz Fischer, qui achève son deuxième mandat, qui a vu les sociaux-démocrates et les conservateurs gouverner l'Autriche au sein d'une grande coalition depuis 2008.

L'ancien patron des Verts Alexander Van der Bellen est crédité d'environ 26% des intentions de vote devant le candidat FPÖ Norbert Hofer (24%). Tous deux peuvent espérer accéder au second tour, prévu le 22 mai.

Chancelier et vice-chancelier sur la sellette

Pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale, les deux grands partis traditionnels - le SPÖ social-démocrate et l'ÖVP conservateur- pourraient être écartés de la tête de l'Etat. Une élimination de ces deux partis serait un coup de semonce majeur pour le chancelier Werner Faymann (SPÖ) et le vice-chancelier Reinhold Mitterlehner (ÖVP), dont les mandats courent jusqu'en 2018.

Source : Rts.ch

Condamné à deux ans de prison pour avoir appelé à résister à l’islamisation (Réaction de Boris Le Lay)

 

Source : Breizatao

Présidentielle en Autriche: les grands partis traditionnels écartés?

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Les sociaux-démocrates et les conservateurs qui gouvernent l'Autriche au sein d'une grande coalition depuis 2008 sont menacés d'être éliminés dès le premier tour de l’élection présidentielle ce dimanche 24 avril. Un écologiste et un candidat d'extrême droite font figure de favoris. Plus de six millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner un successeur au social-démocrate Heinz Fischer, qui achève son deuxième mandat.

Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, les deux grands partis traditionnels - les sociaux-démocrates et les conservateurs - pourraient être écartés de la tête de l'Etat. En effet, l'ancien patron des Verts Alexander Van der Bellen et le candidat du parti d’extrême droite, le FPÖ Norbert Hofer, caracolent en tête des sondages. Tous deux peuvent espérer accéder au second tour, le 22 mai. Les candidats des deux partis au pouvoir sont devancés également par une candidate indépendante, Irmgard Griss.

L'usure du pouvoir semble renforcée par le fait que les sociaux-démocrates et les conservateurs gouvernent ensemble depuis huit ans, faisant des Verts et du FPÖ les seules forces d'opposition. Selon des analystes autrichiens, cette usure s'est encore accentuée avec la crise des migrants et la hausse du chômage. Réduit d'ordinaire à un rôle protocolaire et moral, le président autrichien dispose en réalité de pouvoirs formels étendus : il est chef des armées, nomme le chancelier et peut dans certaines circonstances dissoudre le Parlement.

Leonhard Foeger

Source : Rfi.fr

Albert Rösti, nouveau président de l'UDC

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Âgé de 48 ans, le Bernois succède à Toni Brunner. Il a été élu sans surprise à l'unanimité.

Albert Rösti est le nouveau président de l'UDC. L'assemblée des délégués l'a élu samedi à l'unanimité. Âgé de 48 ans, il succède à Toni Brunner (SG). Le Bernois entend maintenir la cadence imprimée par le St-Gallois à la tête du parti conservateur durant huit ans.

Cet agronome diplômé et conseiller national depuis 2011 prend la direction du parti dans une période de réussite. «Il ne faut pas devenir paresseux maintenant; chaque votation et chaque élection doit être gagnée», a déclaré Albert Rösti devant les 520 délégués réunis à Langenthal (BE).

«La boucle est bouclée»

La première épreuve se profile avec la votation sur la révision de la loi sur l'asile le 5 juin. Grâce à une forte présence au Conseil fédéral et au Parlement, l'UDC devra moins souvent recourir aux initiatives et aux référendums, a laissé entrevoir le nouveau président. Ces voies seront empruntées lorsqu'elles seront nécessaires.

Mais il ne dérogera pas à la ligne politique que ses prédécesseurs ont tracée, a-t-il promis. L'UDC s'engagera toujours pour l'indépendance, la liberté et la sécurité. Le Bernois s'est fixé comme principaux objectifs l'opposition à une adhésion à l'Union européenne, une politique d'asile conséquente, une économie libérale et la sécurité.

Avec Albert Rösti, la boucle est bouclée, a déclaré le président sortant Toni Brunner, en se référant à son prédécesseur Adolf Ogi. Les deux Bernois sont en effet originaires de Kandersteg (BE). Albert Rösti a grandi dans une ferme de montagne, mais a quand même osé la voie académique. «Il réussit le grand écart, dont on croit l'UDC incapable», a indiqué Toni Brunner.

Le St-Gallois satisfait

En remettant les clefs du parti son successeur, le St-Gallois s'est dit satisfait de son bilan de huit années passées à la tête de l'UDC. Cela d'autant plus que ce n'était pas gagné d'avance, vu l'époque «turbulente» à laquelle il a repris la présidence.

Après la non-réélection de Christoph Blocher au Conseil fédéral et la scission avec le PBD, l'UDC était dans une «situation difficile», a rappelé Toni Brunner. Durant ces huit ans, son parti a souvent été seul, a-t-il rappelé.

Mais le parti agrarien a aussi pu tirer profit de cette situation en fêtant d'importants succès, a-t-il ajouté citant l'initiative contre l'immigration de masse et celle sur l'expulsion des étrangers criminels. A l'avenir, l'UDC devra s'efforcer de collaborer davantage avec les autres partis bourgeois.

Et quand ces derniers feront fausse route, l'UDC devra continuer le combat toute seule, a réaffirmé Toni Brunner. Tel est par exemple le cas pour la campagne qui s'annonce sur la votation sur la loi sur l'asile.

Trois vice-présidents

Samedi, les délégués de l'UDC ont donné leur aval aux nouveaux statuts du parti. Ainsi, le nouveau président a trois vice-présidents à ses côtés, contre sept jusqu'ici. Le conseiller d'Etat valaisan Oskar Freysinger, le conseiller national Thomas Aeschi (ZG) et Céline Amaudruz (GE) forment la nouvelle vice-présidence.

L'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher, l'ancien conseiller national Walter Frey (ZH) et le conseiller national Thomas Matter (ZH) se sont assuré des postes au bureau de la direction nouvellement formé. Ils seront responsables respectivement de la stratégie, de la communication et des finances.

Des conseillers nationaux éminents du parti rejoignent la direction du parti. Celle-ci est constituée de 28 membres après sa restructuration. Le conseiller national et éditeur de la Weltwoche Roger Köppel (ZH) s'occupera de la politique européenne et la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher (GR) de la politique économique. La commission sera élue ultérieurement.

Source : Lematin.ch

La première mosquée de France entièrement « eco-friendly » en voie d’achèvement

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Les travaux de la mosquée de Massy, première mosquée de France entièrement « eco-friendly » arrivent bientôt à terme. De l’extérieur, on dirait que la mosquée est prête mais des travaux de finition sont encore en cours à l’intérieur de l’édifice religieux.

UNE IDÉE VIEILLE DE TRENTE ANS…

Massy est une ville de 42.000 habitants situé à 15 km de la capitale. Environ 2.000 familles musulmanes y vivent (soit 10.000 personnes). Jusqu’ici, tous les lieux de culte musulmans de Massy étaient des salles de prière, trop vétustes et trop petites pour accueillir l’ensemble des fidèles dans des conditions dignes. La mosquée est une idée vieille de trente ans à une époque où les anciens arrivaient pour travailler où rien n’était prévu pour la pratique de leur religion.

Afin de concrétiser cette idée, l’association «Conseil des Musulmans de Massy» a été créée en 2003 avec comme objectif premier de porter le projet de construction d’une mosquée. L’association compte 450 membres pour 1.500 usagers environ. Les deux grandes fêtes de l’Aïd réunissent chacune plus de 1.600 personnes. Le Conseil des Musulmans de Massy est une structure indépendante de toute entité nationale ou internationale. Elle représente exclusivement les musulmans de Massy.

UNE MOSQUÉE DURABLE

La future mosquée de Massy est l’une des rares mosquées écologiques de France. D’un point de vue environnemental, c’est la première mosquée labellisé du pays. L’édifice se veut économique et respectueux de l’environnement. Depuis septembre 2010, trois projets ont été réalisés en collaboration avec une école d’ingénieurs de Sceaux (EPF) afin de soutenir la démarche environnementale du CMM. L’objectif étant de proposer une solution écologique consistant à réduire la consommation d’énergie et d’eau.

Isolation par l’extérieur. La moitié des échanges thermiques d’une pièce vers l’extérieur de fait par le plafond. L’isolation par l’extérieur permet de limiter les ponts thermiques.

Chauffage/climatisation. À terme, le chauffage sera assuré par la géothermie (système de pompage de la chaleur du sous sol) couvrira 90% des besoins en chauffage. L’installation d’une ventilation double flux permettra le renouvellement de l’air du bâtiment tout en évitant la perte d’énergie. L’installation de ce système coûtera environ 200.000 euros.

Optimisation des luminaires. À éclairage identique, les LEDs peuvent consommer jusqu’à 90% d’électricité en moins que les ampoules classiques.

Économie d’eau. Les 48 robinets de la mosquée seront dotés de régulateurs. Un robinet à régulateur permet d’économiser jusqu’à 70% d’eau. Par ailleurs, les eaux de pluies peuvent être récoltées pour être utilisées pour les sanitaires.

COMPOSITION DE LA FUTURE MOSQUÉE

L’édifice est bâti sur trois niveaux avec un espace cultuel de 1.900 m² comprenant :

– Une salle de prière pour Hommes au premier étage (490 m², capacité : 1.000 personnes)
– Une salle de prière pour Femmes sous forme de mezzanine au deuxième étage (210 m², capacité : 420 personnes)
Et un espace culturel de 800 m² incluant :
– Quatre salles d’enseignement (premier étage)
– Une bibliothèque (premier étage)
– Des locaux administratifs
– Une salle de conférence de 334 m² (rez-de-chaussée)
– Un salon de thé
– Trois espaces commerciaux.

Un parking de plus de 110 places a été aménagé. Un minaret de 12 mètres surmonte la mosquée ainsi qu’un dôme et d’autres structures vitrifiées permettant une illumination naturelle de l’intérieur. Les fidèles massicois(es) peuvent déjà utiliser les salles de prière notamment les jours du vendredi et lors des grands rassemblements de l’Aïd. La livraison complète du bâtiment n’est pas à espérer avant septembre 2016.

Source : Des domes et des minarets

Attentats à Bruxelles: faut-il suivre l'exemple britannique?

Les attentats de 2005 à Londres ont été les plus meurtriers de l'histoire du Royaume-Uni. Le 7 juillet 2005 à 8h50, quatre bombes explosent dans le métro et dans un bus. Cinquante-six personnes y perdent la vie et 700 autres seront blessées. Les kamikazes sont liés à Al-Qaïda, mais ils ont grandi sur le sol britannique. Le pays réalise que la menace vient l'intérieur même de ses frontières.

Aujourd'hui, le Royaume-Uni est toujours à un niveau d'alerte élevé. Les autorités ont mis en place des mesures strictes, qui semblent jusqu'à présent efficaces. Les autorités affirment avoir déjoué plusieurs attaques. Et le pays n'a pas subi d'attentats important depuis 2005. Il y a eu une seule attaque islamiste : un soldat a été décapité en rue par deux radicaux en 2013.

Le plan antiterroriste britannique "Concept" est basé sur quatre piliers : surveillance, répression, exercices d'entrainement et prévention de la radicalisation. Toutes les instances travaillent en étroite collaboration. Un attentat est toujours possible.

Les autorités tentent un maximum de contrôler les jeunes qui veulent rejoindre le groupe terroriste État islamique en Syrie. Selon Margaret Gilmore, spécialiste en sécurité et terrorisme à l’Institut indépendant Rusi (The Royal United Services Institute), la Belgique devrait s’inspirer urgemment du modèle britannique.

"Vos autorités n'ont pas assez empêché les jeunes d'aller rejoindre les terroristes de l'État islamique en Syrie et ainsi apprendre les techniques terroristes, commente-t-elle. Nous, nous le faisons en Grande-Bretagne. De plus, quand ces jeunes sont revenus, ils ont été arrêtés. Ils sont surveillés, les autorités ont analysé s'ils présentaient un danger ou non. Alors qu'en Belgique, ces jeunes vont et viennent librement."

La mosquée de Finsbury Park déradicalisée

Prévenir le danger, c'est la clé. Et en Grande-Bretagne, les citoyens sont aussi impliqués dans la lutte antiterroriste. Le cas de la mosquée de Finsbury Park est emblématique. L'ancien imam radical Abou Hamza y faisait des prêches radicaux, incitant à la violence et au terrorisme. Il a été condamné dans plusieurs dossiers de terrorisme.

Depuis, la mosquée a bien changé. Ses responsables travaillent en étroite collaboration avec la police. C'est devenu une communauté ouverte selon Mohammed Kozbar, le président de la mosquée : "Ici, les jeunes ont un endroit où ils peuvent venir et se sentir bien. On veut les éloigner de l'extrémisme, on ne veut pas que leur cerveau soit lavé par des maniaques qui essayent de leur dire qu'ils ne font pas partie de cette société, de ce pays, et qu'ils doivent aller en Syrie".

Par contre, les membres de la mosquée ne sont pas d'accord avec toutes les mesures prises par le gouvernement. "La stratégie de prévention du gouvernement, c'est de nous demander, à nous, responsables de la mosquée, d'espionner nos fidèles. Et ça, ne va pas."

Prévenir la radicalisation des jeunes

Alors comment prévenir la radicalisation sans stigmatiser la communauté musulmane ? Dans l’association "Active Change Foundation", on y travaille depuis des années avec les jeunes du district de Leyton, dans l’Est londonien.

Zahra Qadir, responsable des médias sociaux explique que dans les locaux du centre, les jeunes peuvent venir exprimer leurs interrogations sur l’extrémisme sans être jugés. Les éducateurs écoutent, puis déconstruisent les techniques d’endoctrinement avec eux.

"Dans un de nos ateliers, on travaille sur le recrutement terroriste, car, dans ce quartier, il y a eu beaucoup de recruteurs extrémistes. Et, ensuite, on discute de leur manière d'utiliser les versets du Coran, et comment ils manipulent les émotions et les esprits pour pousser les jeunes à adhérer à leur idéologie."

Yasin Cetin a 17 ans et vient dans l’association depuis six mois : "Sur Internet, il y a beaucoup de forums où des gens essayent de radicaliser les autres. Et j'avais beaucoup de questions : pourquoi ils font des attaques terroristes ? Pourquoi ils disent que c'est au nom de l'islam, pourquoi ils radicalisent des jeunes pour qu'ils commettent ces actes ? Et ici, j'ai rencontré beaucoup de gens et ils avaient des réponses à mes questions."

Et cela semble fonctionner. L'association affirme qu'elle a pu empêcher près de 120 jeunes de se radicaliser.

Les nouveaux terrains des recruteurs

Les recruteurs ont déserté les mosquées et beaucoup de quartiers londoniens. Ils évoluent sur Internet depuis plusieurs années. Le gouvernement britannique ferme d’ailleurs des sites et forums incitant à la violence islamiste tous les jours.

Les autorités ont aussi lancé des mesures anti-terroristes dans les écoles, centres sportifs ou encore universités. Un récent rapport du tink tank Quilliam fait état de dizaines de discours extrémistes en milieu universitaire. Pour Paul Salahuddin Amstrong, co-directeur de l'Association Britannique des Musulmans, il faut régler le problème rapidement.

"Nous pensons que des prêcheurs radicaux sont sur les campus. Ils ne sont pas nécessairement invités dans des conférences officielles des universités, mais ils font des discours au sein de certains cercles étudiants", explique-t-il.

Les autorités obligent désormais les universités à surveiller les étudiants. Et cela fait polémique.

"La stratégie de prévention du gouvernement est disproportionnée, dénonce Martyn Rush, responsable des affaires politiques du cercle étudiant Oxford University Islamic Society. Il n'y a qu'un seul aspect qui concerne les conférenciers extérieurs. La plus grande partie des mesures visent à surveiller les comportements des étudiants, leur foi et leur engagement dans les débats. Donc c'est un grand système de surveillance."

Le Royaume-Uni va très loin dans la lutte antiterroriste. Le pays est régulièrement dans le viseur de la Cour européenne des droits de l'Homme. Mais, depuis 2005, il n'y a eu aucune attaque terroriste majeure sur le sol britannique.

Aurélie Didier

Source : Rtf.be

En Allemagne, des réfugiés piègent la fachosphère

Des clips pro-réfugiés viennent taper l’incruste avant la diffusion de vidéos xénophobes sur YouTube

Comment fait-on pour s’informer quand on est un identitaire allemand et qu’on ne fait plus confiance à la « Lügenpresse », ces médias menteurs qui à longueur de journée manipulent l’opinion publique en lui faisant croire que le multiculturalisme est une chance et qui taisent la conversion à l’islam d’Angela Merkel (à moins qu’elle ne soit en fait juive) ?

A l’instar de son homologue française, la fachosphère allemande dispose d’un arsenal de sites et de blogs dits de réinformation, auxquels viennent s’ajouter les réseaux sociaux, où l’on peut suivre son prédicateur nationaliste préféré.

Parmi ces plateformes, YouTube reste l’un des moyens les plus simples pour obtenir son shoot de discours contre la pensée 

  • islamo-gauchiste
  • atlantiste
  • pro-européenne
  • judéo-maçonnique (au choix).

Rien de mieux qu’une petite retransmission d’un discours de Pegida à Dresde pour se détendre, fermer les yeux et se laisser transporter par une recommandation de l’algorithme sur une interview du philosophe islamophobe Peter Feist ou un coup de gueule d’une Allemande révoltée.

« Votre leader est aussi un réfugié »

Mais depuis le 19 avril 2016, une petite surprise vient gâcher le plaisir de ces internautes : des réfugiés viennent taper l’incruste avant la diffusion des vidéos anti-immigration.

Et à moins que les identitaires n’aient installé un bloqueur de publicité, ils se retrouvent forcés d’entendre Arif, un réfugié syrien de 31 ans, leur raconter une anecdote véridique à propos de Lutz Bachmann, le leader de Pegida :

« Tout de suite, vous allez entendre Lutz Bachmann vous dire que tous les réfugiés sont des criminels. Je ne suis jamais allé en prison. Mais Lutz Bachmann, oui. Le leader de Pegida a déjà été condamné pour vol, violence, cambriolage et trafic de drogue. Je n’ai jamais enfreint la loi. Mais nous avons une chose en commun : nous avons tous les deux fui.

J’ai fui la guerre pour me rendre en Allemagne. Et Lutz Bachmann a fui la justice pour se rendre en Afrique du Sud. Votre leader est aussi un réfugié. Cliquez ici [il pointe du doigt un onglet “dépasser les préjugés”] et découvrez plus de choses à propos de nous. »

L’onglet renvoie sur le site de l’action « Search Racism, Find Truth » (« Cherchez le racisme, trouvez la vérité » en français) menée par l’association d’aide aux réfugiés « Flüchtlinge Wilkommen ».

Un trolling publicitaire

Neuf réfugiés (parmi lesquels le YouTubeur star Firas Al Shater) participent à ces clips pour démonter les préjugés et rappeler quelques faits, tels que l’augmentation de la criminalité due à l’explosion des violences contre les centres d’accueil pour réfugiés ou encore que Alexander Gauland, un des fondateurs du parti Alternative für Deutschland, est un migrant économique puisqu’il a fui l’Allemagne de l’Est pour pouvoir étudier à l’Ouest. Selon l’association, une centaine de vidéos seraient accompagnées de ces clips.

Pour arriver à interpeller (et troller) les identitaires allemands sur YouTube, Flüchtlinge Wilkommen a tout simplement réservé des espaces publicitaires bien ciblés, comme l’explique Mareike Geiling, porte-parole de l’organisation :

« Nous avons réservé les mots-clés et les chaînes que personne n’a envie de réserver sur YouTube, comme Pegida, AfD, islamisation, “réfugiés dehors”, etc. Ainsi, on a pu atteindre les personnes qui veulent voir des vidéos haineuses et leur donner l’opportunité de changer leur point de vue, mais aussi, bien sûr, de donner l’occasion aux réfugiés de raconter leurs histoires. »

Cette méthode pose quand même un problème : en achetant un espace publicitaire, l’association finance aussi la diffusion des propos xénophobes. Interrogée sur ce point par la Süddeutsche Zeitung, Mareike Geiling reconnaît qu’il s’agit là d’une contradiction, mais estime aussi que ce peut être un moyen pour que ces chaînes cessent de monétiser leurs vidéos et éviter ainsi de diffuser des publicités pro-réfugiés à leur insu.

Problème pas résolu

En octobre 2015, le site d’information du Spiegel avait surpris plusieurs grandes marques, parmi lesquelles la Lufthansa, les supermarchés Edeka ou encore l’association d’aide aux personnes handicapés Aktion Mensch, en leur annonçant que leurs spots publicitaires précédaient aussi des vidéos d’extrême droite sur YouTube.

Toutes avaient fait part de leur incompréhension, puisque leurs annonces écartaient déjà certains mots-clés xénophobes. En attendant de régler ce problème, les marques avaient alors demandé à YouTube de cesser la diffusion de leurs campagnes publicitaires. La plateforme d’hébergement de vidéos avait alors réagi en rappelant les « strictes règles de publicités sur Youtube » :

« Dans le cas où des contenus sont inappropriés pour nos partenaires publicitaires, nous prenons des mesures pour qu’aucune publicité n’apparaisse sur les vidéos, les canaux ou les pages correspondantes. »

Il faut donc que les vidéos soient considérées comme inappropriées pour que la publicité cesse.

Mais le problème ne semble toujours pas avoir été résolu puisque lors de la rédaction de cette article, des publicités pour la Deutsche Bahn, des opérateurs téléphoniques, un célèbre site d’enchère ou des marques de vêtements précédaient toujours les vidéos postées sur la chaîne de Lutz Bachmann en personne.

Une voiture de police incendiée lors d'affrontements avec les forces de l'ordre, cette nuit, place de la République à Paris

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Une voiture de police a été incendiée lors d'affrontements avec les forces de l'ordre, cette nuit, place de la République à Paris. L'incident s'est produit peu après minuit

«La tension est soudain montée très rapidement» près de la rue du Faubourg-du-Temple témoigne le photographe du parisien présent sur place.

Quelques personnes s'en sont prises aux forces de l'ordre.

Des projectiles sont partis et un véhicule de police banalisé, une Mégane break blanche, a été incendié.

Les policiers ont fait usage de lacrymogènes pour disperser la foule et permettre l'intervention des pompiers.

Source : Jean Marc Morandini

Gennevilliers: une jeune fille violemment agressée parce qu'elle portait une jupe

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Une jeune fille mineure a été rouée de coups lundi soir, dans les Hauts-de-Seine, par une majeure de 19 ans au motif qu'elle portait une jupe. D'après les premiers éléments de l'enquête, il n'y aurait pas de motivation religieuse.

Pourquoi Nadia* s'est-elle fait violemment agresser lundi à un arrêt de tram dans les Hauts-de-Seine? D'après les premiers éléments de l'enquête, l'adolescente de 16 ans aurait été prise à partie parce ce qu'elle portait une jupe, révèle vendredi par Le Parisien.

L'agression s'est déroulée à Gennevilliers, peu après 19h. Alors que Nadia attend le tramway, un groupe d'adolescents lui fait des remarques sur sa jupe, puis s'éloigne. À bord du tram, rebelote: un second groupe, constitué cette fois de trois filles, lui fait des remarques sur sa tenue. La situation dégénère rapidement et Nadia est forcée, tirée par les cheveux, de descendre. Traitée de "p***", elle est tabassée à coup de poing, de pieds et de genou qui la mettront KO.  

Selon la procureure de Nanterre, contactée par L'Express, seule l'une des trois filles, la seule majeure, a frappé la victime. 

Plusieurs heures de coma

Prévenus par des passants, les pompiers arriveront rapidement et transporteront la jeune fille à l'hôpital. Les médecins lui délivreront une ITT de trois jours, comme le relate la magistrate. 

Dans la soirée, la principale assaillante, une jeune fille majeure et décrite par Le Parisien comme un véritable "colosse", apprendra que Nadia, qu'elle ne connaissait pas jusque-là, est mal en point. Spontanément, avec une des deux autres filles, elle se rendra au commissariat où elle sera placée en garde à vue, Nadia ayant porté plainte. L'agresseur présumé sera jugée en comparution immédiate le 17 mai prochain. Contacté par L'Express, le maire PCF de la commune Patrice Leclerc n'était pas joignable. 

Le spectre du "bikinigate"

L'affaire rapportée par Le Parisien rappelle une autre agression qui avait défrayé la chronique en juillet dernier, qualifiée de "bikinigate". Au coeur de l'été, le journal l'Union rapportait l'agression dans un parc de Reims d'une jeune fille parce qu'elle portait un haut de maillot de bain. Un fait-divers qui avait été largement récupéré par une partie de la classe politique, notamment à droite et à l'extrême-droite, sur fond d'islamophobie. 

Problème: le quotidien local s'était un peu emballé, en évoquant "un discours aux relents de police religieuse" tenu par l'agresseur qui avait ensuite été la source de conclusions hâtives. Lors du procès, la justice n'a finalement retenu aucun motif religieux ou même moral mais seulement une réflexion sur le physique qui a ensuite dégénéré. 

*Le prénom a été modifié 

Source : L'Express

Norvège: une ministre se jette à l'eau pour comprendre le «point de vue» des migrants

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La ministre norvégienne de l'Immigration s'est jetée à l'eau au large de Lesbos, en Grèce ce mardi, en tenue de survie...pour se mettre dans la peau des migrants. Une initiative largement moquée par ses compatriotes.

Sylvi Listaugh a fait le grand plongeon. La ministre de l'Immigration norvégienne, voulant adopter le point de vue des migrants qui traversent la mer pour rejoindre l'Europe, a décidé mardi 19 avril de se jeter à l'eau au large de l'île de Lesbos, en Grèce. «Vous ne pouvez pas vous mettre dans la même situation que les réfugiés, mais vous pouvez la voir depuis leur point de vue, ce que c'est d'être ainsi dans l'eau» a déclaré à la ministre auprès de la chaîne norvégienne NTB scanpix.

Accompagnée en mer par des sauveteurs norvégiens venus apporter leur aide aux migrants rescapés, la ministre a voulu marquer son voyage par un acte symbolique en se jetant à l'eau, relève l'hebdomadaire Paris Match. La ministre a cependant concédé aux journalistes que les migrants, eux, ne portaient pas de tenue de survie lorsqu'ils tentent d'atteindre la Grèce pour essayer d'atteindre l'Europe et notamment l'Angleterre.

Sylvi Listhaug, issue d'un parti anti-immigration, avait déjà fait parler d'elle en janvier dernier en renvoyant des migrants de la Norvège vers la Russie par -30°. La ministre avait alors défendu sa décision par une remarque quelque peu déroutante, avançant que «quand des personnes n'ayant pas le droit de séjour en Norvège sont renvoyées vers d'autres pays, cela implique dans la plupart des cas qu'elles repartent vers des conditions moins bonnes qu'en Norvège, tout simplement parce que la Norvège est un des pays où il fait le mieux vivre».

Avec son saut à la mer de mardi, la ministre s'est à nouveau assurée les moqueries des internautes, notamment sur le réseau Twitter où une députée socialiste norvégienne, Karin Andersen, est allée jusqu'à proposer à la ministre de l'Immigration «d'ouvrir sa fenêtre pour comprendre le point de vue des sans-abri»... D'autres twittos se sont amusés à parodier la symbolique de ce «plongeon politique» en imaginant la ministre dans un verre d'eau, pour plus de sécurité.

Amaury Peyrach'

Source : Le Figaro

 

Tourisme djihadiste: Bruxelles comme point de départ?

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La commune bruxelloise de Molenbeek, devenue tristement célèbre dans le monde entier à la suite des attentats de Paris et de Bruxelles, est évoquée par plusieurs partisans de Daech comme point de départ vers la Syrie afin de faire le djihad.

Heureusement, le travail de la police est facilité par le fait que certains partisans de l'État islamique ne cachent pas leurs intentions.

Ainsi, un jeune Français s'est rendu mercredi de Paris jusqu'à Molenbeek afin de trouver des individus capables de le conduire jusqu'en Syrie, rapporte le quotidien belge La Dernière heure.

 A peine descendu du train à la gare du Nord, le jeune homme a demandé le chemin pour rejoindre cette commune bruxelloise. Arrivé à Molenbeek, il a sollicité l'aide d'un passant pour que celui-ci l'emmène dans une mosquée.

"Je veux combattre pour la cause en Syrie", lui a confié l'intéressé. "Je suis venu à Molenbeek pour trouver des gens qui peuvent m'y conduire".

Son interlocuteur l'a guidé vers la plus proche mosquée, après quoi il a averti la police de la présence de ce curieux touriste. Interpellé, le jeune Français a été auditionné avant d'être envoyé dans un centre fermé en attendant son rapatriement vers la France où il devrait être poursuivi.

Source : Sputnik

La mosquée de Romilly ouvre ses portes dimanche

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Le centre culturel des musulmans de Romilly fera découvrir ses locaux et ses activités de 9 h à 17 h, pour lever les inquiétudes des habitants.

Pour la première fois dimanche, le centre culturel des musulmans de Romilly invite les habitants à découvrir sa mosquée et à échanger.

Après les attentats, le Conseil français du culte musulman avait appelé les lieux de culte à ouvrir leurs portes. À l’époque, l’association romillonne n’avait pas participé. « Le sens à donner à ses portes ouvertes nécessitait qu’on y réfléchisse, pour savoir pourquoi on le fait et pour qui. On ne voulait pas être seulement dans l’actualité pour être dans l’actualité », explique le président qui souhaite conserver l’anonymat.

Une mosquée « citoyenne »

La réussite des opérations menées ailleurs et les publications sur son projet de déménagement ont finalement incité l’association à organiser cette journée.

Source : L'est éclair