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dimanche, 08 mai 2016

Le Parti de la France a tenu son 3e congrès samedi à Bagnolet près de Paris

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Le Parti de la France a tenu samedi 7 mai à Bagnolet, près de Paris, son troisième congrès national. Plus de 400 délégués venus de toutes les régions ont participé à cet événement.

Il s'agissait, un an avant les échéances électorales de 2017, de définir la ligne et la stratégie du parti qui se revendique fièrement comme étant l'incarnation politique de la Droite nationale, populaire, sociale et européenne. Ce congrès devait aussi renouveler les instances dirigeantes. Carl Lang a bien sûr été réélu à la présidence et Thomas Joly au poste de secrétaire général du parti.

La matinée fut consacrée à l'organisation interne du PdF. Plusieurs cadres locaux ou nationaux, comme Myriam Baeckeroot (Yvelines), Pierre Deplanque (Charente), Christophe Devillers (Haute-Saône), Dominique Morel (Puy-de-Dôme), Dominique Slabolepszy (Nord), Mattieu Mautin (Mayenne), ainsi que notre ami et collaborateur Jean-Claude Rolinat intervinrent lors des tables rondes prévues à cet effet. Notons aussi la passionnante intervention de Franck Timmermans, fin connaisseur des questions électorales, qui vint éclairer les congressistes de sa grande expérience.

L'après-midi, ce sont les questions programmatiques qui furent abordées. De nombreuses interventions de qualité se succédèrent. Nous citerons celles de Martine Lehideux, de Katel Mautin sur la famille, de Christian Baeckeroot, Eric Pinel sur l'écologie, Roger Holeindre, Fernand Le Rachinel qui parla des difficultés des entreprises françaises dans le contexte actuel. Une révélation : Nicolas Goas, le jeune délégué national des étudiants du PdF, qui fit une intervention remarquable sur la nécessité de l'engagement de la jeunesse française. Intervention faisant appel à de nombreuses références allant de Charles Maurras à Dominique Venner. Une vraie synthèse...

Justement Synthèse nationale était aussi invitée à ce congrès. Notre stand reçu un grand nombre de visiteurs qui purent, pour certains d'entre eux, découvrir nos revues et nos éditions. Ce fut aussi l'occasion de retrouver de vieux amis.

Dans son discours de clôture, Carl Lang se livra à un véritable réquisitoire contre la classe politique française, il dénonça aussi les leurres qui mènent notre famille politique dans une impasse et il présenta des propositions concrètes pour reconstruire une France forte dans une Europe libérée. Ce sont ces propositions que la centaine de candidats annoncés du Parti de la France aux élections législatives prévues en juin 2017 défendront.

Après cinq ans d'existence et vue la réussite de ce troisième congrès, force est d'admettre que le Parti de la France devient, petit à petit, une force avec laquelle il faut maintenant compter.

Dans quelques jours, vous pourrez voir sur ce site les différentes interventions filmées.

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Roger Holeindre

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Carl Lang

Source : Synthèse Nationale

Réponse à Nicolas Gauthier

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Monsieur Gauthier vient de publier un papier (1) contre l’islamophobie, en évitant soigneusement d’utiliser le terme, et c’est ce qui le rend très intéressant. Le mot « haine », qu’il n’hésite pas à employer, eût pourtant amplement justifié l’emploi « d’islamophobie », car dans l’esprit de ce concept musulman-iranien, les deux vont de pair. Le titre de l’article me suffit pratiquement pour ouvrir une modeste discussion. « Islam : la nécéssaire minute de haine quotidienne ? » suivi de « Pour les inconsolables de la chute du communisme, le musulman fait office aujourd’hui d’épouvantail de remplacement ».

Je me demande, de mon côté, si les plus inconsolables de la chute du communisme ne restent tout de même pas les communistes eux-même… La haine quotidienne de l’islam, cela porte un nom, c’est l’islamophobie, du moins c’est ainsi que les tenants du concept le vendent : avoir peur de l’islam est injustifié donc illégitime, voire haineux. Que cette islamophobie, de même que le sentiment de danger qui la nourrit, soient imaginaires ou non, c’est un autre débat, ou un débat dans le débat, sachant tout de même que le concept vise insidieusement à étouffer toute velléité de liberté critique à l’égard de la religion de paix et d’amour.

Monsieur Gauthier croit sur parole la religion de paix et d’amour, c’est son droit le plus strict. J’ai tendance à ne pas la croire sur parole, à croire sur parole ou de visu, plutôt, les témoins appartenant aux minorités vivant en terre d’islam (dâr al islâm). C’est également mon droit le plus strict, sans que monsieur Gauthier ne nous brandisse l’anathème d’inconsolable nostalgique de ceci ou de cela à travers la gouverne. Ce que monsieur Gauthier omet simplement est que, pour l’heure, il n’est ni en terre d’islam (encore que certains quartiers de son pays le soient déjà : je lui suggère d’aller y prospecter) ni minoritaire en terre d’islam, ce qui fait de son raisonnement une sorte de pari.

Il parie sur l’absence de danger, exactement comme l’essentiel de nos politiques : pas même par conviction, seulement parce que cela simplifie et facilite leur carrière – je parle de celle des politiques. Car personne ne peut savoir ce que serait une France majoritairement musulmane, personne ne peut le savoir avant d’y être.

Il est donc naturel que mon regard et mon attention se portent sur les régions du monde où l’islam est majoritaire plutôt que sur monsieur Gauthier. Ma seule préoccupation consiste à éviter, de préférence, que la terre sur laquelle nous vivons ne devienne « terre d’islam », au sens « déjà existant ailleurs » du terme. Je m’y réfère donc, de préférence à monsieur Gauthier, dans l’espoir d’éviter, pour paraphraser un célèbre général, que Colombey-les-Deux-Églises (terre de guerre, dâr al harb) ne devienne Colombey-les-Deux-Mosquées (terre d’islam, dâr al islâm). À moins que de Gaulle ne fût lui aussi qu’un anticommuniste primaire doublé d’un islamophobe : après tout, n’a-t-il pas bâti sa légende sur une solide « germanophobie », que dis-je, une haine féroce de l’Allemagne des années 40 ?

Nous aimerions donc pouvoir continuer à bénéficier de la liberté de douter ou de craindre avec le général de Gaulle. Ce qui pose question dans le papier, c’est l’emploi du mot « musulman » à la place « d’islam » pour désigner « l’épouvantail de remplacement » des nostalgiques du communisme. Quelque chose comme : « Tu as peur du communisme, donc les centaines de millions de Russes sont pour toi de potentiels salauds. » « Pour ne plus être xénophobe ou raciste, tu devras ne plus craindre le communisme » ou, mieux, tu devrais l’aimer, le laisser croître tranquillement chez toi : l’essence même du concept d’islamophobie. Nous aimerions simplement que notre avenir ne se décide pas sur un poker menteur politique.

(1)   Lien

Silvio Molenaar

Source : Boulevard Voltaire

 

 

 

Haine de soi et déracinement : les nouveaux repères pour collégiens

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Le 11 mars dernier, Najat Vallaud-Belkacem avait annoncé un projet de réforme pour le collège qui bouleverse le contenu de l’enseignement de toutes les matières et dans toutes les classes : il entrera en vigueur dès la rentrée de septembre 2016. Les premiers manuels ont été publiés, et malgré les critiques reçues de toute part, le ministre défend fièrement son programme, qualifié de « réforme du collage » par Nicole Ferroni sur France Inter, le 4 mai dernier. L’Histoire est, bien entendu, écorchée vive. Selon Madeleine de Jessey, qui s’est penchée sur le contenu de cet enseignement pour Le Figaro Vox, l’école de la République « entend une nouvelle fois enfermer l’élève dans le culte de la culpabilité et de la haine de soi ».

En effet, la lecture des brochures « Histoire – Géographie », téléchargeables sur le site du ministère de l’Éducation nationale, laisse penser que notre pays est associé à tous les maux de l’humanité. Aussi, dès le CM1, le parcours sera balisé en apprenant aux enfants que « le premier empire colonial français, porté par le pouvoir royal […] repose notamment sur le déplacement d’Africains réduits en esclavage ». La Régence sera principalement étudiée sous l’angle des « violences telles que les croisades, les guerres de religion et le régicide ». Naturellement, Saint Louis, François Ier et Henri IV – pour ne citer qu’eux – sont éliminés du programme.

Dès la sixième, prétendant que le christianisme serait seulement « issu du judaïsme », l’on interrogera alors les élèves sur « les fondements de ce nouveau monothéisme qui se réclame de Jésus ». Et pour cause, puisque l’on verra en quatrième que le christianisme est présenté comme responsable d’un régime qui a tant opprimé les campagnes, jusqu’à ce que « l’école, la municipalité, la caserne deviennent des lieux où se construit une culture républicaine progressiste et laïque » grâce à la Révolution. Le lynchage se poursuit en quatrième dès qu’il s’agit d’évoquer la France à l’origine des « traites négrières » ou du « génocide juif et tsigane ». Plus drôle encore, l’invasion migratoire de l’Europe actuelle est implicitement comparée au sort de l’Empire romain « marqué par la diversité des sociétés et des cultures qui le composent ». Lorsque le programme aborde la Première Guerre mondiale, « combattants et civils subissent des violences extrêmes dont témoigne particulièrement le génocide des Arméniens en 1915 » : certes, mais pas un mot sur nos milliers de poilus qui ont sacrifié leur vie dans l’enfer des tranchées.

Au profit d’une culpabilisation morale insensée, le dénigrement de soi et le mépris de ses racines remplacent les figures d’émulation ou les héros dont nos jeunes pourraient s’inspirer pour redresser notre pays. Si l’on en croit Charles Maurras, le passé contient « toute la semence de l’avenir » en ce qu’il constitue « la mise à profit des bonheurs […] que tout esprit bien né souhaite à son pays ». La République ne construit pas ; visiblement, elle détruit.

Virginie Vota

Source : Boulevard Voltaire

God Save the Queen!

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Voilà, c’est fait ! Un musulman d’origine pakistanaise dirige Londres. Pour conquérir cette capitale occidentale, nul besoin de violences, non, juste la soumission confortable d’Occidentaux culpabilisés, lobotomisés et émasculés, pensant (si l’on peut dire) qu’un maire musulman protégera Londres du terrorisme, qu’il n’est pas mauvais pour la City et les affaires d’être du côté des pétrodollars et que, de toute façon, en cas de charia incompatible avec la fête tous azimuts, ils se tireront sous d’autres cieux où ils pourront continuer à brûler leur existence sans avenir, sans valeur et sans dieu, si ce n’est celui du Veau d’or, des plaisirs et de la mort libératrice d’une vie vide.

Et à quand Paris ? Demain, à moins que l’instauration de cette terre d’islam « à deux étapes du Tour de France » comme disait Grand Charles, parvienne à ouvrir les yeux de nos politicos-bobos qui n’ont trouvé, pour résister au terrorisme islamique, qu’à trinquer en terrasse ou planter leurs choux place de la République, monôme grotesque et pitoyable d’adolescents de tous ages en quête de leur Mai 68.

Heureusement, il y a François, pape des temps modernes qui enfourche gaillardement tous les poncifs politiquement écolo-franc-maçon-compatibles, qui veut faire l’ange et qui fait la bête ; qui accepte, lui, le vicaire du Christ et successeur de Pierre, de se pavaner avec un hochet, une décoration européenne baptisée « Charlemagne » récompensant son engagement pro-migratoire ! Quand on pense que cet empereur a combattu vigoureusement les Sarrasins qui menaçaient la chrétienté…

Mais « même le diable porte pierre ». Jamais on a connu le temps où le printemps n’a effacé l’hiver, comme dit la ritournelle ! Jeanne d’Arc, patronne de la France dont la fête officielle est célébrée le 8 mai, Jeanne est venue de nulle part, dans une France encore plus défaite qu’aujourd’hui.

Le désespoir est une absurdité, surtout en politique où l’inconstance et la déraison ne pèsent rien devant la force des choses et la volonté de quelques-uns.

Pierre Lours

Source : Boulevard Voltaire

Quand l'islam bouleverse la gauche

La question de l'islam fracture la gauche, au point d'inverser des identités politiques. Certains de ceux qui s'en réclament ne veulent pas critiquer cette religion, au prétexte qu'elle serait celle de masses exploitées par l'Occident. C'est oublier le contenu doctrinal du Coran, dont l'essentiel est inacceptable et qui nourrit l'aliénation de ceux qui y adhèrent et ne pas être de gauche.

Le Monde a parfaitement eu raison de souligner que la question de l'islam, forme particulièrement violente de la question religieuse aujourd'hui, est en train de fracturer la gauche et d'inverser certaines identités politiques. En particulier, des esprits que l'on croyait à gauche, partisans de l'universalisme des Lumières qui fait abstraction de l'identité ethnique au profit de celle de citoyen, hostiles à l'oppression de l'homme sur la femme, favorables inconditionnellement à l'esprit critque s'exerçant  au moyen de la raison, sont en train de bafouer tout cela en étant complaisants à l'égard de l'islam et ne sauraient donc se dire "de gauche" selon moi, qu'ils soient socialites ou communistes revendiqués - et je précise que je suis pleinement de conviction communiste et fidèle à cette identité en m'exprimant comme je le fais ici.

Quelles sont donc les manifestattions de ce retournement ahurissant et quels en sont les motifs? Quelques éléments factuels, d'abord. On a vu l'écrivain algérien Daoud se faire insulter parce qu'il avait osé, suite aux violences de Cologne, aborder le thème de "la misère sexuelle dans le monde arbo-musulman" et parler de son "rapport malade à la femme". Il aurait pu ajouter: "son rapport insupportable à l'homosexualité" car il faut savoir que les termes qui la qualifient sont particulièrement violents et dégradants chez ses théoriciens. Une poignée d'universitaires lui est tombée dessus d'une manière indigne, provoquant son renoncement au journalisme, et un sociologue qui se prétend de gauche, E. Fassin,  s'est permis de signaler que les musulmans de Cologne s'en étaient pris à des "femmes blanches" et non à des "prostituées"(sic), ce qui traduirait bien "la finalité politique" de cette violence et lui donnerait "du sens" (Le Mondes des idées, p. 12). Comme si la violence, surtout dans cas, avait du sens! Cette remarque est moralement scandaleuse! De même, il aura suffi qu'E; Badinter dénonce le chantage à l'islamophobie, tout  en l'assumant courageusement, pour qu'on soit tout près de la traiter de raciste. Or il faut dénoncer ce chantage accusateur et y voir, avec G. Kepel, un moyen de disqualifier celui qui parle et d'"interdire le débat".  Deux points, ici: 1 Le terme d'islamophobie est maladroit puisqu'il comporte l'idée d'une attitude "phobique", donc irrationnelle et maladive, alors qu'il s'agit tout simplement d'une opposition sytématique mais raisonnée à l'islam, à ses fondements doctrinaux et aux violences qu'ils justifient chez les islamistes (comme il y a eu dans le christianisme d'Eglise, dans le passé, une justification de la guerre aux infidèles). Ainsi compris et rectifié le sens de ce terme, on a parfaitement le droit d'être "islamophobe", comme d'être "judéophobe" ou "christianophobe", dès lors que l'on pense que les religions positives font du mal aux êtres humains ... comme tous les grands penseurs du passé, philosophes des Lumières ou théoriciens du 19ème siécle (Feuerbach, Marx, Nietzsche et, plus tard, Freud) l'ont vigoureusement soutenu. Et l'on peut même ajouter, avec Marcel Conche, le plus grand philosophe français vivant, que toute religion est "une aliénation de la raison", qu'il n'y a rien à retenir du Coran et qu'il faut donc s'y opposer intellectuellement. 2 Là oû cela ne va plus du tout et où surgit la malhonnêteté, c'est quand on glisse de cette opposition raisonnée à des croyances et des pratiques insupportables à l'idée qu'il s'agirait d'un racisme voilé (si j'ose dire). Or cela est rigoureusemen faux, et je peux en témoigner personnelement : je suis fondamentalement anti-raciste. Ce glissement  dans l'accusation est malheureusement fréquent et commode: c'est ainsi que l'on ne peut se déclarer anti-sionniste sans être qualifié d'antisémite ou se dire hostile à l'islam sans être accusé de verser dans un racisme anti-arabe: absurde dans les deux cas!

Je m'arrête là, mais j'aurais aimé développer davantage les formes multiples de cette complaisance a-critique à l'égard de l'islam. Quelques exemples, cependant.. L'apologie du différentialisme, quel qu'il soit, pour justifier des pratiques religieuses qui entravent la laîcité ou portent atteinte à la dignité humaine - le cultuel devenant du culturel qu'il faudrait à tout prix respecter! A quand la justificatin de l'excision? Ou encore la cécité devant des formes religieuses contraires aux droits humains, comme le satut de la femme dominée par l'homme dans l'islam, conformément à ce qu'en dit le Coran ( la Bible affirme aussi l'infériorité de la femme, mais sous une forme moindre, et ce n'est pas une excuse! ) ou le port du voile dont certaines féministes en plein délire nient qu'il résulte d'une contrainte ou d'une aliénation et qu'il en soit le signe fort! Ou encore, cette détestable habitude de débattre en public avec des partisans de l'islam, prosélytes et habiles comme Tarik Ramadan, proche de toute évidence de l'islamisme radical quand il refuse de condamner Daech ou la pratique de la lapidation! Comment Clémentine Autain, du Front de gauche, peut-elle se justifier de l'avoir invité à un débat avec elle? Narcissisme?  Goût de la provocation? Politique de l'égo? Passage sur ce point à droite? Qu'elle s'en explique donc avec les féministes des pays du Magheb qui se battent pour leur émancipation hors d'une religion machiste!

J'aborde donc le second point: pourquoi tout cela, à gauche j'entends, car le rejet de l'islam  à l'extrême-droite ne repose absolument pas sur la même base progressiste? La première explication tient au refus de trouver dans le Coran lui-même (comme dans d'autres textes religieux du passé pour leurs violences potentielles respectives) un fondement doctrinal à ses débordements  guerriers, comme s'il y avait un islam doux et pacifique, authentique lui, et un islam violent qui en serait une trahison ou une exagération. Cette affirmation, répandue scandaleusement par les médias, est théoriquement inexacte, sans la moindre justification. Je ne vais pas en faire à nouveau la démonstration  ici et on la trouvera développée dans mon prochain livre. Disons seulement que toute religion du Livre (d'un Livre) repose sur un corps de doctrine tiré de ce Livre et qu'elle y trouve  la légitimation de ses pratiques de tous ordres, y compris politiques. Et que la doctrine coranique est spécialement  belliqueuse, animée par une haine de l'infidèle, de l'incrédule ou de l'athée, qu'elle voue à la mort. C'est noir sur blanc dans le texte, ce qui a entraîné Adonis, le grand poète d'origine syrienne et de cultue musulmane, devenu athée, à rejeter en bloc le Coran (voir Violence et islam, au Seuil) et le regretté Meddeb à avoir une position plus nuancée de réforme de l'islam, consistant à en éliminer cependant la moitié, tout en proférant ce propos essentiel: "L'islamisme est une maladie de l'islam (peut-être - Y. Q.), mais les germes sont dans le texte". Ceux qui nient ce propos n'ont pas lu le Coran, ou alors avec des oeillières.

La deuxième explication est tout aussi grave et relève de la politique: c'est cette dérive naïve et irresponsable que constitue "l'islamo-gauchisme". Elle consiste, à gauche et spécialement à l'extrême-gauche (toutes tendances confondues), à mettre au premier plan la situation d'exploitées et de dominées  des masses arabes influencées par l'islam, ce qui est, bien entendu, important comme cause des violences actuelles de l'islamisme. Je ne développe pas ce point, mais je le prends totalement en considération. Cependant, à partir de là, on prétend en quelque sorte excuser ou en tout cas banaliser les croyances ou idées qui animent la conscience de ces masses et de leurs leaders extrêmistes, comme si leur valeur intrinsèque ne posait pas problème et comme si elles n'étaient que le reflet passif  de leur situation objective, sans effet actif et, en l'occurrence rétrograde, sur le réel. Et comme on est dans un milieu vaguement marxiste (je dis bien "vaguement"), on fait appel à Marx pour justifier cette attitude en centrant la critique sur la "détresse réelle" qui engendre ces idées (et comportements) et en excluant de s'en prendre à ces idées et à leur efficacité propre - ce qu'on appele l'idéologie. En réalité, cela revient à trahir ce Marx dont on se réclame. C'est lui qui a poutant affirmé que "la critique de la religion est la condition préliminaire de toute critique" (Introduction à la Critique de la philosophie du droit de Hegel)  parce que cette critique nous permet de dépasser les illusions religieuses qui masquent ou justifient cette "détresse réelle" et donc l'entretiennent. Et c'est ce même Marx qui, à la fin de sa vie (Critique du programme de Gotha), affirmait vigoureusement qu'il ne suffisait pas, d'un point de vue communsite, de garantir la liberté de la religion (ce qui était évident pour lui) mais de "libérer les consciences de la fantasmagorie religieuse". Propos que tout progressiste  peut et doit reprendre à son compte: la religion, ici l'islam, n'est pas seuelement un effet de l'aliénation socio-économique et politique, elle est aussi, hélas, une cause d'aliénation. C'est en cela qu'il faut combatrre l'islam sur son terrain: celui des idées, par une lutte idéologique ou culturelle pacifique mais intransigeante. On ne saurait tolérer l'intolérable ou l'intolérance  qu'il contient, dans une socité civilisée! Ce faisant, on réconciliera la gauche avec elle-même et avec ses idéaux émancipateurs.

Yvon Quiniou. A paraître: Pour une approche critique de l'islam, chez H§O.

Source : Mediapart

L'extrême droite défile à Berlin contre Angela Merkel

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Près de 2 000 manifestants d'extrême droite ont manifesté samedi à Berlin pour demander la démission d'Angela Merkel.

La chancelière serait  coupable à leurs yeux d'avoir  autorisé l'entrée en Allemagne de plus d'un million de migrants  et de réfugiés. 

Les manifestants se sont réunis devant la Berlin Hauptbahnhof, la gare centrale de la capitale allemande, brandissant des drapeaux allemands et des pancartes "Islamists not welcome«  et  »Wir sind das Volk«  (Nous sommes le peuple », le slogan adopté en leur temps par les Allemands de l'Est et repris l'année dernière par le mouvement anti-islam Pegida.

Selon la police, le défilé a réuni 1.800 participants, moins de la moitié du nombre attendu par les organisateurs. Une contre-manifestation organisée par des mouvements de gauche a de son côté rassemblé 7.500 personnes.

Source : ouest france

Autriche : Une mosquée et un centre culturel islamique en construction souillés

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Une mosquée et d'un centre culturel islamique en construction ont été souillés jeudi soir à Graz, dans le sud de l'Autriche, a-t-on indiqué vendredi de source policière. Il s'agit d'un homme de 46 ans qui «a déposé les têtes de porc sur le chantier et souillé le minaret avec du sang», a indiqué un porte-parole de la police locale, cité par l'AFP, et alertée par des passants au moment des faits. «Il ne s'agit pas seulement d'une attaque contre notre mosquée mais d'une attaque contre toute notre communauté religieuse, ses fidèles et la liberté de religion», a déploré le Centre islamique de Graz sur sa page Facebook.

La chancelier social-démocrate Werner Faymann a mis en garde contre le «risque d'une polarisation croissante de la population et la propagation des préjugés».Les délits racistes recensés par la police ont augmenté de moitié en Autriche durant l'année 2015, au cours de laquelle le pays a été en première  ligne des flux migratoires, selon un récent bilan du ministère de l'Intérieur.

Source : dknews

Grand remplacement : la preuve par Londres

Un fils de colonisés à la tête de l’ex capitale de Kipling.

Il est présenté comme le futur premier ministre musulman par la presse française. Ce marqueur est moins souligné en Grande-Bretagne où on le fait plutôt le champion de la diversité ethnique, une sorte d’Obama municipal. « Yes we Khan » est un slogan bien trouvé mais une identité peut en cacher une autre.

Ce qui est incontestable, c’est qu’un descendant de colonisés devient maire d’une ville de plus en plus cosmopolite et de moins en moins anglaise. Le symbole est fort. Qu’en aurait dit Kipling ?

Ce qui se passe à Londres se passe partout dans le monde européen et plus largement blanc pour dire les choses comme elles sont. Les peuples colonisés, chez eux hier, sont devenus les immigrés d’aujourd’hui chez nous. La loi de la démographie transforme cette immigration de différentes natures en une immigration de peuplement et de remplacement, de substitution, en tout cas de submersion.

On voit bien dans la réaction des médias en admiration devant le musulman pakistanais que c’est ce que souhaite la caste mondialiste et ses laquais de presse.

Le changement parait irréversible. C’est d’ailleurs le thème du prémonitoire « soumission » de Houellebecq où le président français est un Sadik Khan de chez nous.

Dans les deux cas cependant on remarque qu’on a affaire a des musulmans progressistes, féministes et favorables, du moins pour le britannique, au mariage homosexuel.

Pour Daech et d’autres radicaux, ce Sadik Khan est en fait un apostat et donc une cible pour les vrais musulmans.

En revanche s’ il n’y a eu qu’indirectement un vote religieux, il y a eu de toute évidence un vote ethnique. Tous les « coloured « qui le pouvaient ont voté avec les travaillistes convaincus pour le candidat issu de la diversité et des milieux populaires.

Pour le parti travailliste étrillé par ailleurs dans les législatives, l’électorat étranger devient une carte indispensable. Encore que cette carte reste limitée aux municipales et pas distribuée à tous les étrangers.

La Grande-Bretagne, qui l’a dit, n’a ouvert ce droit qu’aux citoyens du Commonwealth : un Ougandais ou un Indien peuvent donc voter, mais pas un Coréen ou un Sénégalais.

On resté donc dans une perspective municipale et dans un contexte ex impérial. Le droit de vote aux étrangers dans les municipales entraîne la victoire des plus nombreux… les Français le savent bien, ils en ont la preuve par Londres.

Quand aux blancs londoniens, les plus modestes ont voté pour le candidat travailliste sans tenir compte de ses origines pour son programme. Il faut bien voir que le candidat conservateur est une caricature d’une certaine oligarchie d’origine juive, ce qui a d’ ailleurs entraîné dans la campagne, avec des allusions islamophobes, quelques piques antisémites. Pour la dynastie Goldsmith, l’échec est cinglant.

 » Zac », 41 ans, très riche petit-fils de l’autre est passé par la prestigieuse école d’Eton, ce qui n’en fait pas le candidat le plus au fait des problèmes quotidiens des électeurs. Il a d’ailleurs eu du mal à se débarrasser de son image élitiste. Zacharias Goldsmith s’est ainsi montré incapable, pendant la campagne, de répondre à quelques questions simples d’une journaliste de la BBC sur Londres, comme le nom d’une station de métro, d’équipes de foot, ou l’emplacement d’un musée.

On notera enfin que l’ancien maire de Londres est assez proche de Donald Trump par le style et que cela aussi est un enseignement. Boris Johnson ancienne star du football était le roi du dérapage lui aussi et du bras d’honneur au médiatiquement correct.

Le contraire d’un Zacharias. Il a été maire 8 ans, tête de file du brexit et premier ministrable au cas où. Cependant il est remplacé par un travailliste pakistanais musulman. Cherchez l’erreur.

Contre le grand remplacement mieux vaut donc un Johnson qu’un Goldsmith, cela aussi est une leçon de Londres.

Source : Metamag

Cologne, voile: les féministes se déchirent autour de l'islam

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Quatre mois après les agressions subies par des centaines de femmes à Cologne, et au beau milieu d'une nouvelle polémique sur le voile, les féministes se déchirent autour de l'islam et de sa place dans la société.

"Actuellement, la question de la place de l'islam dans les sociétés occidentales divise les féministes de façon radicale", explique à l'AFP Françoise Picq, historienne du féminisme.

Si les deux camps qui s'opposent mettent en avant la défense des femmes musulmanes, en réalité "ils ne défendent pas les mêmes femmes", selon elle.

Quels sont ces deux camps ?

D'un côté, les féministes historiques. Universalistes, elles sont issues de la gauche et des luttes des années 60 pour l'émancipation (contraception, IVG..). Au premier rang, la philosophe Elisabeth Badinter, militante contre le voile intégral.

Beaucoup ont soutenu la ministre, Laurence Rossignol, attaquée sur les réseaux sociaux par des mouvements anti-islamophobie pour avoir critiqué la mode vestimentaire islamique (ou "pudique"), lancée par des marques occidentales.

- "Laïcité, élément d'oppression" -

L'autre point de vue est incarné notamment par le mouvement anti-colonialiste des "Indigènes de la République". Ainsi qu'une pionnière comme la sociologue Christine Delphy, cofondatrice avec Simone de Beauvoir de la revue Nouvelles questions féministes en 1977.

"Pour elles, la priorité est de défendre les femmes en faisant passer leur culture musulmane et la lutte anti-raciste et anti-coloniale, avant leur volonté féministe" souligne Françoise Picq.

Souvent plus jeunes, actives sur les réseaux sociaux, elles militent notamment pour l'accès au marché du travail des femmes voilées, et pour la liberté de porter un voile.

Dans cette sphère, la laïcité est perçue comme "un élément d'oppression", relève Mme Picq.

Un mouvement de "féministes islamiques" revendique en outre une réinterprétation féministe des textes religieux et du Coran, déclare à l'AFP Fatiha Ajbli, sociologue, habitant à Villeneuve d'Ascq (Nord).

"Nous avons des groupes de réflexion aux quatre coins de la France, on travaille sur les textes avec des femmes qui ont des formations en théologie, loin des projecteurs, pour réhabiliter le discours de l'égalité hommes-femmes" ajoute-t-elle.

Femme, musulmane, voilée et titulaire d'un doctorat, Mme Ajbli s'estime "rejetée" par "le féminisme mainstream en France", et "contestée" en sa qualité de "femme émancipée": "En France, le féminisme a grandi sur une contestation du religieux" dit-elle.

Les dissensions ne datent pas d'hier. Et se cristallisent toujours autour du voile depuis 2004, avec la loi interdisant le port de signes religieux ostentatoires à l'école.

Depuis le début de l'année, les clivages se sont accentués. En Allemagne, le parquet de Cologne a reçu près de 1200 plaintes pour des vols et violences survenus la nuit du Nouvel An, attribués à des hommes majoritairement venus du Maroc ou d'Algérie. Moins de la moitié de ces plaintes, soit 492, font référence à des agressions sexuelles.

- "Extrême-droite musulmane" -

La réaction la plus retentissante est venue d'un homme: l'écrivain-journaliste algérien Kamel Daoud qui a dénoncé dans le New York Times, le Monde et la Reppublica le "rapport malade à la femme, au corps et au désir" entretenu selon lui par une bonne partie des hommes du monde arabo-musulman.

"Le sexe est la plus grande misère du monde d'Allah", où la femme est "niée, refusée, tuée, voilée, enfermée ou possédée", a-t-il affirmé.

Pour ces mots, l'écrivain a subi les foudres d'universitaires français, l'accusant "d'alimenter" l'islamophobie, en "essentialisant" tout l'islam autour des seuls islamistes.

Il a aussi reçu des soutiens de l'écrivaine franco-tunisienne Fawzia Zouari, du Premier ministre, Manuel Valls. L'éditorialiste Jean Daniel voit en lui un rappel des luttes des premières féministes.

Le fossé entre féministes correspond aux divisions de la gauche française sur l'islam: Laïcs républicains contre défenseurs d'un modèle communautaire, en vigueur dans les pays anglo-saxons.

Mais, alors que certains voudraient faire de "l'obsession du voile" une affaire purement française, le débat, cette fois-ci, s'est élargi à l'étranger.

Selon la sociologue algérienne Marieme Helie Lucas, les agressions de Cologne doivent être vues comme une "préfiguration de la montée de l'intégrisme musulman, comme une nouvelle forme d'extrême-droite musulmane": "Le lien doit être fait entre les attaques contre les femmes en Algérie, en Tunisie, en Egypte, au Mali et celles qui se sont passées en Europe".

- "La liberté (..) c'est la jouissance" -

Djemila Benhabib, auteure de "Après Charlie, laïques de tous les pays mobilisez-vous" a renvoyé à leurs chères études la poignée d'étudiant(e)s qui ont récemment voulu "démystifier" le voile en lançant un provocateur et très commenté "hijab day" à SciencesPo Paris.

Selon elle, pour obtenir une réelle émancipation des femmes en islam, il faut d'abord ouvrir beaucoup de chantiers qui n'ont rien à voir avec le voile: De l'héritage à la contraception en passant par la polygamie, la répudiation ou la violence conjugale.

Dans un essai, "Sortir du manichéisme" (Editeur Michel de Maule), Martine Storti, présidente de Féminisme et geopolitique, tente de jeter des ponts entre les deux camps:

"L’émancipation des femmes n’est ni une donnée de l’Occident, ni l’autre nom du néo-colonialisme", dit-elle en relevant que la conquête des droits des femmes est le résultat d'une "histoire".

"Les Occidentales aussi ont dû affronter leurs Eglises, leurs partis politiques, leurs pères, leurs frères, leurs camarades. Elles ont dû faire face aux opprobres, aux injures, aux stigmatisations, aux refus déguisés en +plus tard+, en +ce n'est pas le moment+.", pour conquérir leur indépendance, a-t-elle écrit.

"Sur le sujet du voile, ce n'est pas l'enjeu de laïcité qu'il faut mettre en avant, c'est l'enjeu de liberté, et la liberté, c'est le corps, le sexe. La jouissance".

D'autres tentent des méthodes de militantisme plus classiques mais difficiles à mettre en oeuvre dans le climat passionnel autour du voile.

Ainsi Fawzia Baba-Aissa, généticienne et enseignante chercheuse de 56 ans, qui dirige le "Fonds pour les Femmes en Méditerranée" prépare une rencontre ce printemps de responsables d'associations de femmes de banlieue, certaines pro-voile, d'autres anti.

"C'est clair qu'il y a vraiment une profonde division des féministes, et qu'il faut retrouver le débat en toute sérénité" dit-elle à l'AFP.

Elle a l'espoir de trouver un moyen de "réconcilier tout le monde" par la discussion.

Source : La Croix

Blocage de la frontière italienne par l'Autriche: une "catastrophe politique" pour Juncker

Un blocage par l'Autriche de sa frontière avec l'Italie au col du Brenner pour lutter contre l'afflux de migrants serait une "catastrophe politique" pour l'Europe, a prévenu samedi le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker.

L'Autriche menace de mettre en place un dispositif anti-migrants au col du Brenner, si l'Italie ne prend pas de mesures pour mieux contrôler les flux qui transitent par son territoire et utilisent ce tunnel pour quitter le pays.

Mais le passage est un carrefour clé pour les transports européens et une porte entre l'Europe du Nord et celle du Sud, a rappelé M. Juncker, dans une interview aux journaux du groupe allemand de médias Funke Mediengruppe.

"Voilà pourquoi tout ce qui bloquerait le Brenner aurait non seulement des conséquences économiques graves, mais surtout de lourdes conséquences politiques", a-t-il averti.

Le Luxembourgeois s'est également inquiété du comportement de l'Autriche dans la crise des migrants, qui alimente la tentation de la fermeture des frontières et rend les discours d'extrême-droite "présentables" ailleurs en Europe.

"Ce que nous observons en Autriche, nous le voyons aussi malheureusement dans d'autres pays européens, où des partis jouent avec les peurs des gens", a-t-il regretté.

Quelque 2.500 camions et 15.000 voitures transitent en moyenne chaque jour par le tunnel du Brenner, axe économique crucial pour l'Italie et ses entreprises exportant vers le nord de l'Europe.

Le tunnel est aussi emprunté par les centaines de milliers de touristes allemands et d'Europe du Nord qui se rendent chaque été en Italie.

Située au croisement des deux principales routes migratoires en Europe - via les Balkans et via l'Italie - l'Autriche a vu transiter plusieurs centaines de milliers de réfugiés en 2015 et en a accueillis 90.000, soit plus du 1% de sa population.

Pour 2016, Vienne s'est fixée un plafond de 37.500 demandeurs d'asile, et en a déjà enregistré près de la moitié.

Source : Afp via Le Point

Un muslim maire de Londres

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Qu’il soit d’emblée évident pour tout lecteur qu’il ne s’agit nullement de mettre en doute l’honorabilité du nouvel élu, avocat et politicien professionnel (engagé dès l’âge de 15 ans dans le Parti travailliste). Très loin d’être une affaire de personne, le titre de cet article sous-entend une triple réalité : ethnique, religieuse et morale.

Les rues de Londres, de Birmingham et d’une foule d’autres villes britanniques (Irlande du Nord presque exclue) sont aussi pittoresques que les nôtres : on y croise énormément de têtes non-européennes, de voiles islamiques, de souks… et lors de son premier voyage en Grande-Bretagne, l’année 1981, François Mitterrand avait constaté ce qui n’existait pas encore en France à cette époque : une émeute raciale, dominée par les Jamaïcains (pour amateurs, lire Verbatim I, de Jacques Attali, témoin de première main).

Il faut reconnaître que depuis cette époque, nous avons rattrapé le temps perdu, grâce à une immigration massive en provenance d’Afrique noire et maghrébine et à sa natalité exubérante. En Grande-Bretagne, en plus d’Antillais et d’Africains assez émotifs et instables, l’on jouit d’une immigration asiatique, notamment indo-pakistanaise, composée de gens beaucoup plus calmes, talentueux et travailleurs (le nouveau Lord-Maire est un islamo-pakistanais).

Le recensement de l’An 2011 a démontré que le nombre de musulmans (muslims) avait doublé en dix années. Certes, Mohamed est le premier prénom attribué à des nouveau-nés dans la ville de Londres, mais les muslims n’y sont qu’un million sur les 8,4 millions d’habitants. Le problème est donc double.

Tout le monde le sait, il existe un défaut de natalité des Britanniques de souche européenne (c’est, en réalité, le cas de tous les pays d’Europe, occidentale, scandinave, danubienne et orientale) : le différentiel de natalité entre chrétiens (55% des Britanniques), athées déclarés (25%) et les muslims et hindous varie du simple au double ou au triple selon les quartiers des grandes villes.

La seconde partie du problème est évidente : il n’y a pas ou plus de conscience raciale chez les Européens. On avait déjà observé le phénomène aux USA lors des deux élections de Barak-Hussein Obama : il avait récolté 95% des voix de Noirs, mais aussi 40% des voix de Blancs.

Quels que soient ses mérites intrinsèques, le nouveau maire ne pouvait l’emporter par les seules voix musulmanes, même additionnées des voix de sujets non-musulmans provenant de l’immigration asiatique. À Londres, résident encore une majorité d’Européens de souche.

Il ne s’agit pas, dans ces considérations, de racisme : aucune race n’est supérieure à une autre. Il ne s’agit même pas de xénophobie : les non-Européens sont toujours les bienvenus comme étudiants, stagiaires ou touristes. Il s’agit de réfléchir à un simple phénomène de continentalisme : les Européens veulent-ils ou non demeurer les maîtres en Europe ?

Tant que cette question n’aura pas été résolue par l’affirmative, le continent ira dans le sens souhaité par les maîtres du métissage universel. Il est des moments, dans une civilisation, où la bêtise et l’irréflexion peuvent devenir suicidaires.

Docteur Bernard Plouvier

Source : Synthèse Nationale