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dimanche, 22 mai 2016

Un jeune homme poignardé à mort dans le RER C

Un homme de 22 ans a été poignardé à mort dans une rame du RER C à la suite d’une altercation, a-t-on appris samedi de source judiciaire, confirmant une information du Parisien. L’auteur présumé du coup mortel, un homme de 64 ans, a été arrêté et placé en garde à vue. Les faits sont survenus samedi vers 6h20 dans un RER entrant en gare de Juvisy-sur-Orge, au sud de Paris.

Une altercation a éclaté entre le sexagénaire et un groupe d’une dizaine de jeunes qui étaient « apparemment en train de fumer », a indiqué la source judiciaire. « L’homme leur demande d’arrêter et reçoit des coups. Il s’empare d’un couteau suisse qu’il portait sur lui et frappe l’un des garçons du groupe », a-t-elle ajouté. Le jeune homme est décédé à son admission à l’hôpital. L’auteur, qui était resté sur les lieux, a reconnu les faits. Il n’est pas connu des services de police.

Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte par le parquet d’Evry et confiée à la brigade des réseaux ferrés de Paris.

Source : Boulevard Voltaire

France Culture s’islamise ?

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Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, la station radiophonique France Culture occupe une place à part dans le paysage audiovisuel français. La qualité de ses émissions, la compétence de ses équipes, son haut degré d’exigence intellectuelle lui valent un prestige qui va bien au-delà des frontières hexagonales. Une fierté pour la France. Mais, n’est-ce pas, il faut bien « vivre ensemble ».

Prenez, par exemple, les émissions religieuses du dimanche matin : une heure pour les spiritualités du monde, une demi-heure pour l’orthodoxie, une demi-heure pour le protestantisme, une demi-heure pour le judaïsme, vingt minutes pour la libre pensée, une heure pour la messe. À titre personnel, j’avais pris le pli d’écouter « religieusement », de 7 à 8, la première de ces émissions, intitulée « Les Racines du Ciel », et superbement animée par Leili Anvar.

Aussi, quelle ne fut pas ma surprise, le dimanche 8 mai, lorsque j’allumai ma radio et qu’au lieu de la voix douce et mélodieuse de Leili, j’entendis les intonations aussi pieuses que mielleuses de je ne sais quel barbu qui me vantait à l’envi les mérites inégalables, incomparables, insurpassables du livre saint des musulmans. Incrédule, je crus d’abord que Leili recevait des invités, mais je dus rapidement me rendre à l’évidence : l’émission tout entière avait changé de main et, en guise de spiritualités du monde, on nous servirait désormais « Cultures d’islam ». Oui, monsieur. Tous les dimanches. Sans moi.

Vous habitez un quartier sans histoires, un quartier lambda de notre cher pays de France. Vous y êtes né, vous y avez toujours vécu. Mais peu à peu, et comme à votre insu, la population s’est mise à changer, les commerces se sont transformés, la boucherie est devenue halal et, de plus en plus souvent, il vous est arrivé de croiser d’étranges figures voilées de noir. Enfin, un beau matin, un édifice appelé mosquée s’est dressé devant vos yeux et vous vous êtes soudain rendu compte qu’être un Français de souche était devenu, en ces lieux, quelque chose d’incongru, de presque offensant. Vous vous frottez les yeux, et puis vous comprenez qu’il va falloir changer vos habitudes. Ou alors déménager.

C’est ce qui s’est passé en ce dimanche 8 mai sur France Culture. Jusqu’ici, vous vous mettiez paisiblement à l’écoute de votre émission préférée, sûr de ne faire de mal à personne, sûr de votre légitimité. Eh bien, non, vous n’étiez pas légitime. La grille de France Culture était une grille coupable, qui excluait scandaleusement l’islam de ses émissions religieuses. Alors, l’islam a réclamé sa place, rien que sa place, mais toute sa place. Celle de deuxième religion de France. Demain la première ?

Rassurez-vous, « Les Racines du Ciel » n’ont pas été supprimées, elles ont juste été reléguées à une heure de moindre écoute.

Jean-Yves Maleuvre

Source : Boulevard Voltaire

En 2016, combattons l’esclavage plutôt que de construire un musée !

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On parle de construire, en France, un musée afin d’expier le « crime » de l’esclavage. Cette pratique était, bien entendu, odieuse. Mais c’est l’Occident qui, le premier, l’a abolie pour des raisons morales. Or, en 2016, l’esclavage est encore une triste réalité pour des millions de personnes !

Les « États » esclavagistes les plus médiatisés sont les califats autoproclamés de l’État islamique et de Boko Haram, mais ils sont réprouvés et combattus par le monde entier ou presque. Le Soudan, quant à lui, pratique « officieusement » l’esclavage de chrétiens. Il existe un tarif quasi officiel. En Mauritanie, l’esclavage est régulièrement aboli mais concerne encore 4 % de la population.

L’association des ulémas de Mauritanie a émis une fatwa en 2015 pour le désapprouver et on a adopté une loi (la quatrième !) punissant sévèrement les esclavagistes. La première condamnation depuis 50 ans vient de tomber. Mais on a emprisonné les leaders des mouvements anti-esclavagistes pour blasphème (ils ont brûlé des hadiths justifiant l’esclavage). Heureusement, la Cour suprême a ordonné, le 17 mai 2016, leur libération. Mais le vice-président du CRAN a constaté, lors d’une visite officielle en Mauritanie, que chaque fois qu’il était invité à boire du thé, le breuvage était servi par un Mauritanien à peau foncée systématiquement vêtu de haillons, preuve qu’il n’est pas perçu comme l’égal des Maures à peau blanche.

En Mauritanie, on a plutôt affaire à un système de castes qui perdure (comme en Inde) car quelques Noirs (très peu nombreux !) ont des esclaves. L’islam apporte des arguments religieux à ceux qui ne veulent rien changer.

L’esclavage ravage encore les pays du Golfe. En 2011, une « féministe », membre du Parlement koweïtien, a exigé l’instauration d’agences pour vendre des femmes esclaves afin de lutter contre l’adultère. Si le maître couche avec une employée qu’il rétribue, il commet un grave péché. S’il l’a achetée, sa relation est « halal » et conforme au Coran. Le Koweït n’a pas légalisé l’esclavage mais beaucoup, dans ce pays et dans les États voisins, font comme si la loi était passée. Ils justifient leur conduite par l’application de l’islam. Pour être honnête, des expatriés chrétiens agissent de même (l’occasion fait le larron !)…

Même en France l’esclavage existe ! Il ne touche que quelques milliers de personnes. Enfants obligés de mendier, femmes de se prostituer, marginaux exploités par des employeurs sans scrupules constituent une part importante de ces esclaves. Mais on trouve aussi des familles qui viennent en France avec une domestique qu’ils exploitent sans la rétribuer. La kafala, l’adoption musulmane, sert parfois de paravent à cette odieuse pratique. En plus, grâce à Mme Taubira, elle permet de toucher les allocations familiales : le jackpot !

Si on trouve, parmi les esclavagistes de 2016, quelques chrétiens, force est de constater que la majorité d’entre eux sont musulmans car l’islam est la seule religion codifiant l’esclavage…

Christian de Moliner

Source : Boulevard Voltaire

Black M congédié, Youl prend la relève

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Ce n’est pas parce qu’il est noir que nous nous sommes indignés de la venue du rappeur Black M. Ce n’est pas parce qu’il est musulman. Ce n’est pas seulement parce qu’il s’agit d’un rappeur, quoi que nous ne soyons pas tout à fait dupes des affinités du monde rappant avec l’indigénat de la République et ce que nous pourrions appeler (pour rester polis) une certaine rancune militante à l’égard du « sous-chien ». Ce n’est pas seulement parce que le rappeur noir Black M. sacrifie, plus que d’autres, à la mode « racailleuse » et à sa somptueuse phraséologie : « youpins », « pédés », « kouffars »… Non, pas seulement.

Aussi pourrions-nous parfaitement demander au maire de Verdun de déprogrammer également son rappeur local, face de craie on ne peut plus crayeuse dénommé Youl, dont le nom a remplacé celui de son homologue francilien sur la liste des invités du centenaire. Je dis que tout réactionnaire conséquent devrait exiger aussi cette seconde annulation (ainsi que celle des deux groupes de rock et d’« electro pop » par la même occasion). Pourquoi nous arrêter en si bon chemin ? Il serait d’autant plus nécessaire de revoir cette calamiteuse programmation que Daniel Barenboim, hélas, a été décommandé – pour d’obscurs motifs logistiques – et qu’on menace, sérieusement, de faire résonner les tambours du Bronx autour de l’Ossuaire.

Ce Youl verdunois, sauf l’attachement – relatif – qu’on peut lui supposer à sa ville, a-t-il davantage sa place que Black M., petit-fils du tirailleur inconnu (je taquine), est-il donc mieux armé pour la grande commémoration nationale de 1916 ? A-t-il le cœur mieux disposé et le verbe plus délicat ? À vrai dire, j’ignorais tout de ce chanteur jusqu’à aujourd’hui, comme la plupart d’entre nous, je suppose. Il faudrait demander son avis à mademoiselle Maréchal-Le Pen.

Pour ce que j’ai pu entendre de lui, d’une oreille peu enthousiaste, je l’admets, les paroles ni la musique de ses chansons ne m’ont semblé totalement dénuées d’inspiration, et pas non plus de cette poésie de quartier très sensible si caractéristique : « musique de pédé », « fais pas ta tapette » (une distribution d’Homophobiol est-elle prévue à l’entrée du concert ?), « et que dire des forces de l’ordre, tous des abrutis congénitaux qu’on devrait sortir des commissariats pour enfermer dans des hôpitaux », etc. Mais ailleurs, il suggère des « lectures de Novalis à la télévision », au beau milieu d’une assommante logorrhée…

C’est un peu en raison de ces « dérapages » que nous désapprouvons le choix de ces mitrailleurs de variété ; mais c’est surtout, en dernière analyse, parce que nous ressentons la même chose que Renaud Camus, quelque part dans son immense Journal, face à une représentation « moderne » d’Agamemnon : « Si je n’aime pas cela, ce n’est pas parce que c’est arabe, juif, portugais, indien ou japonais ; mais parce que c’est culturellement, dramatiquement, tragiquement inapproprié. »

Thibaut d'Arcy

Source : Boulevard Voltaire

Collard : "Nous avons un problème avec un type d'immigration"

Invité de LCI pour la revue de presse politique ce samedi, le député et secrétaire général du rassemblement Bleu Marine Gilbert Collard s'est exprimé concernant la possible victoire de l’extrême droite en Autriche. Selon lui, "le peuple prend conscience d'un problème, l'immigration". "Nous avons un problème avec un type d'immigration. Ce n'est pas mettre en cause les immigrés, c'est mettre en cause la manière dont on traite l'immigration" a-t-il ajouté.

Source : lci-tf1

L’inexorable montée en puissance du populisme en Europe

Les politiciens européens d'extrême-droite, radicaux et populistes, profitent de la déception des électeurs pour promouvoir leurs idées, estime le Wall Street Journal.

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A l'instar des Etats-Unis, où Donald Trump doit son succès à un discours radical, toujours plus d'Européens rejettent les principes fondamentaux des centristes de droite et de gauche, lit-on sous la plume de l'observateur du Wall Street Journal Anton Troïanovski. 

"Ces électeurs veulent obtenir quelque chose que les partis traditionnellement populaires peuvent à peine leur procurer: une attitude plus dure par rapport aux migrants, un affaiblissement des liens avec l'UE et souvent un rapprochement avec la Russie. Ils n'ont plus confiance dans les élites au pouvoir qu'ils considèrent comme aliénées, corrompues et éloignées de la vie du peuple", estime le journaliste.

Pendant des décennies, les plus grands partis d'Europe continentale ont été unanimes à l'égard des valeurs fondamentales de l'intégration européenne qui prévoient l'ouverture des frontières, le commerce sans barrières et une devise commune.  

 Leur attitude envers ces valeurs n'était pas partagée par tous les Européens. Nombreux étaient ceux qui ont émis des doutes à ce sujet lors de référendums qui ont eu lieu en France, aux Pays Bas, en Irlande et dans d'autres pays. Cependant, le ferme attachement des partis centristes  à l'intégration européenne a influencé les eurosceptiques.

Sur fond de déception globale actuelle face aux idées d'intégration, les nationalistes et les populistes arrivent à réunir sous leurs bannières tant de personnes que même les plus grands partis, soucieux de ne pas perdre leurs électeurs, commencent à "parler un langage eurosceptique", écrit l'observateur.      

"Le Wall Street Journal a examiné le phénomène européen populiste dans plusieurs pays, allant des régions industrielles de l'Allemagne orientale et des banlieues ouvrières de Vienne à la Pologne industrielle et la Slovaquie agricole. Nous avons recueilli divers portraits d’électeurs qui sont liés par leur opposition au concept selon lequel l'intégration européenne serait une condition nécessaire de la prospérité et de la paix", poursuit le journaliste.

Ces électeurs parlent d'une souveraineté cédée à Washington, à Wall Street ou à Berlin. Ils citent des nouvelles transmises via Facebook ou Youtube en niant celles rapportées par des chaînes d'information traditionnelles, considérant ces dernières comme des "agents du gouvernement ou du grand business". Ils avouent craindre que l'afflux de migrants en Europe n'entraîne une recrudescence de la criminalité ou des bouleversements culturels. Beaucoup, mécontents des politiciens comme tels, déclarent vouloir des changements.

 "La montée en puissance de ces groupes (populistes, ndlr) oblige les politiciens à réagir, particulièrement à satisfaire certaines demandes qu'ils présentent. Les crises, allant des accords visant à sauver des Etats particuliers de la zone euro à la menace terroriste, ont affaibli les élites politiques ce qui, selon les analystes, a renforcé les positions du populisme d'aujourd'hui comparé à ses versions d'hier", conclut Anton Troïanovski.    

Source : Sputniknews

Limiter enfin l'immigration

Le groupe UDC s'est réuni aujourd'hui à Berne pour préparer la session d'été des Chambres fédérales. Les chiffres du chômage publiés hier ont fortement inquiété les parlementaires UDC. Le chômage ne cesse en effet d'augmenter en Suisse. Il atteint presque 10% chez les étrangers alors que l'immigration reste à un niveau élevé. C'est une raison de plus d'appliquer rapidement l'article constitutionnel sur la gestion et la limitation de l'immigration que le peuple et les cantons ont approuvé. Le groupe invite par ailleurs le Conseil des Etats à respecter la Constitution fédérale en examinant le projet d'extension de la libre circulation des personnes à la Croatie. Cette mesure est en effet exclue par les dispositions constitutionnelles en vigueur.

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Le Conseil fédéral et le Conseil national ayant accepté tout simplement et contre la volonté de l'UDC l'extension de la libre circulation des personnes à la Croatie, la Commission de politique extérieure du Conseil des Etats semble avoir des doutes face à cette décision. La situation est claire: une extension de la libre circulation des personnes viole de manière éclatante l'article constitutionnel sur la gestion et la limitation de l'immigration que le peuple et les cantons ont approuvé. L'UDC invite le Conseil des Etats à faire preuve de rigueur et à respecter la Constitution fédérale. L'insouciance que le Conseil fédéral et le Conseil national manifestent à l'égard de l'Etat de droit suisse ne peut pas être acceptée. 

Ne pas étatiser les enfants et les adolescents


L'initiative parlementaire exigeant une base constitutionnelle pour une loi sur la promotion et la protection de l'enfance et de la jeunesse vise à donner au Conseil fédéral la compétence constitutionnelle d'édicter des prescriptions supplémentaires pour encourager et protéger l'enfance et la jeunesse. Il n'existe pourtant aucune nécessité d'agir à ce niveau. Les bases légales en vigueur suffisent. Pour la promotion et la protection de l'enfance et de la jeunesse, la Confédération a dépensé en 2013 un montant estimé à quelque 100 millions de francs dans les domaines de J+S, des programmes UE pour la jeunesse ainsi que de la protection et la promotion de la jeunesse. Entrée en vigueur en 2013, la loi fédérale sur l'encouragement des activités extrascolaires des enfants et des jeunes (LEEJ) permet au Conseil fédéral de réagir à des besoins supplémentaires. Les dépenses des cantons pour la famille, la jeunesse, le sport, la culture et les loisirs sont estimées à environ un milliard de francs par an. Enfin, le volume du travail bénévole effectué notamment dans les associations et société de jeunesse indique l'importance de la contribution que la société apporte à ce domaine. La Confédération doit donc faire preuve de retenue en légiférant en politique de l'enfance et de la jeunesse. D'où la conclusion évidente du groupe UDC: l'Etat doit cesser de se mêler de ce domaine. 

Source : Udc.ch

Un défi de taille pour la Suisse après le référendum sur le Brexit

Il faut donc trouver une solution avec l'UE dans le courant de l'été afin de permettre au Conseil fédéral de soumettre un projet avant fin août, a souligné le négociateur en chef de la Suisse, qui a parlé samedi d'un "énorme défi".


Il y a environ un mois, le ministre des affaires étrangères Didier Burkhalter avait évoqué un calendrier serré après une réunion avec la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini. Une solution d'ici juillet sera "très difficile, mais pas impossible" à trouver, avait-il reconnu à Bruxelles.


A peine deux semaines


Jacques de Watteville n'a pas donné de détail samedi au Rathaus à Berne sur le calendrier. Selon les recherches menées par le "Tages-Anzeiger" et le "Bund", M. de Watteville et son équipe se sont donnés 13 jours après le 23 juin pour trouver une solution avec l'UE qui permette à la fois de sauver les accords bilatéraux et d'appliquer l'initiative contre l'immigration de masse.


Le secrétaire d'Etat aux migrations Mario Gattiker devrait rencontrer son homologue européen Richard Szostak le 6 juillet. En outre, une rencontre devrait être agendée entre Jacques de Watteville et Christian Leffler, le négociateur européen, pour fin juin ou début juillet.


Les négociations sont bloquées jusqu'au référendum sur le Brexit, un scrutin prioritaire pour Bruxelles. Une solution que l'UE pourrait trouver avec la Suisse ne doit pas fournir des munitions aux opposants britanniques à l'UE.


En mars, le Conseil fédéral a proposé une clause de sauvegarde pour mettre en ½uvre l'initiative contre l'immigration de masse, une solution provisoire. Après le vote au Royaume-Uni, les négociations devront se poursuivre pour trouver une solution acceptée par la Suisse et l'UE.

Source : Romandie.com

"Molenbeek sur Seine" : la nouvelle Une choc du Figaro Magazine

Le Figaro Magazine sort samedi une nouvelle Une choc "Molenbeek sur Seine", qui illustre une enquête sur l'islamisation de la ville de Saint-Denis dans le 93.


"Molenbeek sur Seine" : la nouvelle Une choc du... par Europe1fr

Reportage nécessaire ou stigmatisation blessante ? La nouvelle Une du Figaro Magazine "Molenbeek sur Seine" à paraître samedi 21 mai crée la polémique. Le reportage de l'hebdomadaire dénonce "l'islamisme du quotidien" en Seine-Saint-Denis. A l'intérieur du journal, des photos de femmes intégralement voilées et de prières de rue sont publiées pour illustrer le sujet. 

"Une stigmatisation permanente". Invité d'Europe 1, le rappeur Rost, président du Collectif Banlieues actives est outré : "On en a ras-le-bol. Quand j'ai vu l'article, je venais de rentrer de Rouen, où j'ai projeté mon court-métrage 'Et si on s'en sortait', écrit au lendemain des attentats. On fait des projections dans les quartiers, dans les écoles, pour leur expliquer qu'ils ne sont pas condamnés à l'échec. Or, l'image que l'on donne de ces jeunes, ils en parlent, ça a des conséquences graves sur leur psychologie, sur leur construction. On continue en permanence à les renvoyer à cette stigmatisation permanente, ça suffit !" a-t-il dénoncé.

"Faire du nettoyage là où il faut". "Je ne dis pas qu'il ne faut pas montrer les réalités mais on n'a pas à payer pour une petite poignée de gens", poursuit-il. Ces médias doivent prendre leur sens des responsabilités. Il faut faire du nettoyage, là où il y a du nettoyage à faire, mais qu'on arrête de stigmatiser une partie de cette population qui a déjà du mal." a-t-il renchéri. 

"Le piège de ne pas montrer". Invitée de Jean-Marc Morandini pour débattre face au rappeur, Lydia Guirous, membre du bureau politique Les Républicains, s'est opposée radicalement au rappeur : "Il ne faut pas mettre les problèmes sous le tapis en disant 'tout va bien, circulez, y'a rien à voir ce n'est qu'une minorité' a-t-elle affirmé. "Le problème aujourd'hui, c'est que ce n'est plus une minorité. Pendant longtemps on a caché ça, résultat ? Ils gagnent du terrain. Il y a 20 ans on ne voyaient pas des filles aller en jilbeb à l'université. Il ne faut, justement, plus tomber dans le piège de ne pas montrer", a-t-elle encore plaidé.

Le rappeur Rost a fortement réagi à ces propos : "à force d'enfermer les gens là dedans, ils deviennent ce qu'ils voudraient qu'ils soient. Le problème est là. La conséquence, c'est que quand vous habitez à Saint-Denis et que vous envoyez un CV, vous avez une chance sur 1 million qu'on vous réponde" a déploré Rost, pointant du doigt, ce qui pour lui, constitue une stigmatisation grandissante des habitants de Seine-Saint-Denis.

La réaction du maire de Saint-Denis, elle, ne s'est pas fait attendre. Dans un communiqué, Dider Paillard, a accusé le Figaro Magazine "d'alimenter les clivages extrémistes pour doper les ventes" et n'a pas exclu de porter plainte contre l'hebdomadaire.

Source : Europe1