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jeudi, 26 mai 2016

Allemagne: l'asile religieux, dernier recours de centaines de migrants

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Peshtiwan Nasser Abdal n'a pu éviter l'expulsion d'Allemagne que grâce à l'asile religieux accordé par la paroisse catholique de Tutzing, près de Munich, une pratique tolérée par les autorités mais qui confine cet irakien yazidi aux locaux appartenant à l'église.


Pour tuer la monotonie du quotidien, ce jeune homme de 21 ans trie vêtements et jouets donnés par des fidèles dans une ancienne piscine, convertie en entrepôt, attenante à la propriété de la paroisse.

"Je fais ça presque tous les jours pour m'occuper l'esprit", confie dans un allemand déjà très bon, l'Irakien issu de la communauté yazidie, une religion préislamique persécutée par le groupe jihadiste Etat islamique.

Depuis quatre mois, Peshtiwan n'a guère quitté les dépendances de l'église catholique de cette petite ville aisée, située au bord de l'idyllique lac de Starnberg, et partage avec un autre Yazidi, Suud Yazdin Arab, un petit appartement prêté par la paroisse.

-Quelque 400 cas en Allemagne-

"Ici, c'est vraiment la routine. On s'occupe, avec le tri des habits, les cours d'allemand, par exemple. Mais je ne rencontre presque jamais des gens de l'extérieur. C'est difficile", remarque Suud, 24 ans. Arrivé il y a un mois à Tutzing, il ne parle pas encore l'allemand et c'est son compatriote qui se charge de la traduction.

Comme eux, près de 400 migrants vivent protégés dans des paroisses catholiques ou protestantes pratiquant encore l'asile religieux, une tradition millénaire tombée en désuétude mais qui a repris de l'ampleur en Allemagne avec la crise migratoire européenne.
"Dans la plupart des cas, il s'agit d?empêcher leur renvoi en Hongrie ou en Bulgarie, où les conditions de vie des réfugiés ne respectent pas les droits de l'Homme", justifie le Père Peter Brummer, 58 ans, curé de Tutzing et militant depuis plus de vingt ans pour l?asile religieux.

Une telle expulsion est dictée par les règles européennes qui exigent des migrants qu?ils déposent leur demande d'asile dans le premier pays européen qui les a enregistrés. L'Allemagne a commencé à réappliquer cette procédure largement mise entre parenthèses au pic de la crise migratoire qui a vu arriver sur son territoire plus d'un million de candidats à l'asile en 2015.

Pour Peter Brummer, il s'agit de protéger des gens qui auraient toutes les chances d'obtenir le statut de réfugié en Allemagne en raison de persécutions dans leur pays d'origine.

"Nous acceptons les réfugiés dont la demande d'asile a de bonnes chances d?aboutir et dont nous sommes le dernier recours", explique-t-il.

La religion ne joue aucun rôle dans son choix. "Les chrétiens ne doivent pas faire de différence face aux nécessiteux", martèle le prêtre. À Tutzing, à côté de l?église au clocher en oignon, il arrive donc que des protégés musulmans fassent leur prière.
La nourriture, le logement et les frais médicaux des deux Yazidis sont à la charge de la paroisse qui les abrite. "Nous rendons service aux autorités qui n?ont pas besoin de payer", glisse avec un sourire le curé.

- Zone grise -

Cet asile religieux se situe dans une zone grise au regard de la loi, celui-ci ne figurant pas dans la législation allemande. Son usage, à la discrétion de chaque prêtre ou pasteur, irrite d'ailleurs parfois les autorités.

L?an dernier, le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière l'avait même comparé à l'application de la charia --la loi islamique--, avant de se rétracter.

Dans la pratique, les autorités tolèrent l'asile religieux. "N'importe quelle institution doit respecter le droit allemand. Mais nous respectons aussi, dans le cas de l'asile religieux, la place particulière de l'Église", tempère Stephan Frey, porte-parole du ministère bavarois de l'Intérieur.

"Nous ne sommes pas une zone de non-droit, nous ne nous cachons pas et les autorités sont libres de venir dans nos locaux" assure Peter Brummer. Mais il n'exclut pas, le cas échéant, de s'opposer physiquement à l?expulsion de l'un de ses protégés.

Les deux Yazidis évitent eux, par prudence, de s'aventurer hors du domaine de l'église.
Pour Peshtiwan Nasser Abdal, la longue attente devrait cependant bientôt se terminer. Car toujours selon les règles européennes, passé six mois en Allemagne, il pourra y déposer une demande d'asile en bonne et due forme.

Source : Le Parisien

Saint-Etienne : la mosquée de Montreynaud inaugurée

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La mosquée El-Moustapha, portée par l'Association cultuelle des musulmans de Montreynaud à Saint-Etienne (ACMMSE) devait être inaugurée samedi 21 mai, « dans une ambiance de fête familiale », avait-elle promis. C’est fait. Cette occasion fut l'occasion pour le lieu de culte, située dans le quartier de Montreynaud, d'organiser une journée portes ouvertes, en présence d'élus locaux ou encore du député (PS) Régis Juanico.   

Bien que la mosquée ait ouvert ses portes en juillet 2015, l’ACMMSE a voulu « marquer le coup avec les habitants de Montreynaud et au-delà, avec tous ceux qui ont contribué à ce noble projet par leurs invocations, par leur aide financière, par leur engagement », avait-elle fait savoir. 

Ses responsables ont été particulièrement pris par le projet visant à l’établissement d’un abattoir temporaire lors de l’Aïd al-Adha 2015. Ils avaient fait l'acquisition de leur propre chaîne d’abattage, avec le soutien des pouvoirs publics, des associations musulmanes de la ville et du CRCM Rhône-Alpes, un service qui devrait de nouveau bénéficier à la communauté musulmane locale à la prochaine fête du sacrifice.

Source : pageshallal

Serrer la main à l'école? Une affaire provoquée par une famille particulière

L'affaire de la dispense de serrer la main des enseignantes dans le canton de Bâle-Campagne, depuis annulée, a été provoquée par deux élèves dont la famille n'apparaît pas comme représentative des musulmans de Suisse.

Alors que cette famille a obtenu l'asile en Suisse en 2001 afin de fuir la Syrie, les deux filles aînées et majeures seraient pourtant reparties faire leur vie dans leur pays d'origine. Selon une source proche des Services de renseignements, les deux jeunes femmes auraient été recueillies dans un milieu proche d'une des mouvances djihadistes présentes en Syrie.

Esprit de provocation des deux frères

En ce qui concerne les deux garçons par qui la polémique est arrivée, un proche de leur famille a précisé qu'ils ont commencé à se quereller avec un professeur qui les aurait provoqué sur leur religion et le Prophète. C'est à la suite de ces échanges que serait née chez eux l'idée de riposter en appliquant à la lettre une interprétation du Coran trouvée sur internet: comme le Prophète, un homme ne doit serrer la main d'aucune autre femme que la sienne.

Les deux adolescents auraient donc agi par esprit de provocation, affirme cette source à la RTS. Mais ce qui aurait pu rester une menace en l'air est devenu une véritable affaire de principe avec l'entrée en scène du Conseil central islamique suisse de Nicolas Blancho. Car c'est l'un des membres de ce conseil qui a représenté les deux frères de 14 et 15 ans devant la direction de l'école.

La benjamine réfugiée dans un foyer

D'autres éléments viennent encore questionner l'intégration des membres de cette famille en Suisse. Le plus âgé des deux garçons a par exemple relayé sur son profil Facebook des vidéos du groupe Etat islamique. Son profil a été nettoyé, mais le Service des migrations de Bâle-Campagne s'est saisi de l'affaire. Après enquête, un avertissement a été adressé au mineur en question, mais cet épisode devrait peser négativement dans la demande de naturalisation déposée par la famille.

La benjamine des six enfants a pour sa part fui le domicile et obtenu refuge dans un foyer. Elle se serait plainte de brimades à la maison face notamment à son refus de porter le voile.

Le père proche d'une mosquée sous enquête

Enfin le père officie occasionnellement comme imam à la mosquée du Roi Faysal à Bâle. Une mosquée - financée à la base par des fonds saoudiens - qui est depuis longtemps dans le viseur des Services de renseignements et dont le financement fait actuellement l'objet d'une enquête.

Enfin, présent depuis 15 ans en Suisse, l'homme maîtrise pourtant peu l'allemand et le Baslerdütsch. Ses prêches doivent par conséquent être traduits.

Ludovic Rocchi

Source : Rts.ch

Le mouvement islamophobe Pegida s’insurge contre les paquets de Kinder

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Pegida, le mouvement islamophobe allemand, s’est plaint des nouveaux paquets de barres chocolatées Kinder, qui font figurer des enfants issus de l’immigration. 

C’est par le biais du réseau social Facebook que les membres de Pegida ont choisi de communiquer leur colère à l’encontre des paquets Kinder. En cause, des photos d’enfants non-blancs. Une page Facebook du groupe islamophobe a ainsi affiché les paquets de Kinder en demandant à ses lecteurs s’il s’agissait «d’une blague».

Des photos des joueurs allemands

En réalité, Kinder, dans le cadre de l’Euro 2016, a utilisé des photos des joueurs de l’équipe allemande quand ils étaient enfant. Ainsi, les deux photos dont se plaignait le collectif islamophobe sont celles du défenseur central Jérome Boateng et du milieu de terrain (forfait pour l’Euro) Ilkay Gundogan. N’ayant pas pris conscience de ce détail, un internaute a commenté la publication en se demandant si «les turcs ou les ressortissants d’autres pays» utilisaient des images d’enfants allemands pour des publicités. Avant de répondre à sa propre question d’un «surement pas !» convaincu. 

«Il sera applaudi par tous»

Informés de leur méprise par les commentaires des internautes, les administrateurs de la page Facebook du groupe Pegida ont déclaré avoir «plongé dans un nid de guêpes», surement une manière pour eux de s’excuser … Il faut dire que les internautes ayant commenté la publication n’y étaient pas allé de main morte, accusant les membres de Pegida d’hypocrisie : «si l’un de ces hommes marque un but durant la compétition, il sera applaudi par tous». D’autres préférant leur expliquer les conséquences d’un repli sur soi sur le plan footballistique : «fermez les frontières, stoppez les exportations et l’immigrations. Vous obtiendrez le chômage, et un championnat de football du niveau d’une ligue locale».

De son coté, l’entreprise Ferrero, qui produit les barres chocolatées Kinder, a communiqué une déclaration à la presse allemande : «Nous tenons à nous distancer explicitement de toute espèce de xénophobie et de discrimination. Nous n’acceptons ni ne tolérons ce comportement».  

Source : Directmatin

Le Kosovo laïc devient un véritable vivier pour djihadistes

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Les musulmans du Kosovo, une région balkanique qui fit partie de l’Empire ottoman durant près de cinq siècles, appartiennent au hanafisme, la plus libérale des quatre écoles sunnites. Mais le radicalisme wahhabite importé d’Arabie Saoudite a transformé le pays – qui dispose  pourtant d’une Constitution reposant sur le principe de la laïcité – en véritable vivier pour djihadistes.

D’après un reportage réalisé au Kosovo par le New York Times, les flux financiers venant de l’Arabie saoudite ont permis la pénétration d’un islam wahhabite intolérant. Ces fonds ont contribué à changer le visage de cette société musulmane autrefois connue pour sa tolérance religieuse et ont favorisé l’envoi de combattants djihadistes au Moyen-Orient.

L’Arabie saoudite finance l’extrémisme

Selon le journal américain, quelque 200 Kosovars ont reçu des bourses après la guerre contre la Serbie pour aller étudier l’islam en Arabie saoudite. Nombre d’entre eux sont revenus au pays avec un fort zèle missionnaire, permettant d’implanter le wahhabisme dans le pays.

Des centaines de mosquée ont été construites au Kosovo avec de l’argent venant de Ryad, fourni tant par des organisations caritatives musulmanes, que des ministères et des personnes privées. Ces fonds ont financé la promotion du wahhabisme, l’idéologie conservatrice dominante en Arabie Saoudite, depuis les 17 ans que le Kosovo n’est plus sous domination serbe.

Un véritable “pipeline pour les djihadistes”

Dans ces nouvelles mosquées, les imams formés en Arabie Saoudite propagent une vision très rigoriste de l’islam et développent un discours radical en faveur du djihad.  Des imams critiquant les islamistes radicaux ont été agressés et menacés de mort.

Dans certains cas, des mosquées pluri centenaires ainsi qu’une librairie historique à Gjakovë (Djakovica) ont été rasées au bulldozer, ainsi que des sanctuaires, des tombes et des monastères de derviches, écrit le journal. Ils étaient considérés comme de l’idolâtrie par l’idéologie wahhabite. Quatorze imams ont été arrêtés et dix-neuf associations musulmanes fermées ces deux dernières années pour activités contraires à la Constitution, incitation à la haine et recrutement de terroristes, relève le journal américain.

Une société musulmane autrefois tolérante

Alors que le pays était en grande partie sous la surveillance de fonctionnaires américains, l’argent saoudien et l’influence des monarchies du Golfe ont transformé cette société musulmane autrefois tolérante en un vivier de l’extrémisme islamique et un “pipeline pour les djihadistes”, écrit le New York Times. Ces deux dernières années, 314 Kosovars sont partis rejoindre le soi-disant “Etat islamique”, dont deux kamikazes, 44 femmes et 28 enfants. Cela fait du Kosovo le pays européen qui compte le plus grand nombre de recrues de Daech par tête d’habitants.

Ces recrues ont été radicalisées et recrutées, selon les enquêteurs, par un groupe de religieux extrémistes et des associations secrètes financées par l’Arabie Saoudite et d’autres Etats conservateurs du Golfe, se servant d’un réseau secret pour convoyer des dons d’organisations caritatives, de particuliers et de ministères.

L’illusion de créer une nouvelle démocratie

“Il s’agit d’un tournant étourdissant pour un territoire comptant 1,8 million d’habitants et qui figurait il y a pas longtemps encore parmi les sociétés musulmanes les plus pro-américaines du monde (…). Là où les Américains voyaient la possibilité de créer une nouvelle démocratie, les Saoudiens ont vu un terrain pour propager le wahhabisme”, écrit le New York Times. (cath.ch-apic/nyt/be)

Jacques Berset

Source : cath.ch

Sarcelles : les locaux de la mosquée salafiste préemptés par la mairie

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Le lieu de prière occupé par une association salafiste au 7, rue d’Estienne d’Orves à Sarcelles va être racheté par la mairie. Le conseil municipal a validé ce mardi la préemption de l’immeuble pour un montant de 170 000 €, selon l’estimation fournie par France domaine.

Cette ancienne épicerie reconvertie en mosquée par une association avait été l’objet d’un arrêté de fermeture administrative en janvier, car le local ne respectait pas la réglementation des lieux accueillant du public. Malgré cela, des réunions ont continué à s’y tenir par la suite. La municipalité compte y installer la partie jeune de la future maison de quartier qui doit voir le jour après la rénovation urbaine du secteur.

Source : Le Parisien

Conférence sur l'immigration avec Jean-Yves Le Gallou

 
 Le SIEL a organisé une soirée débat sur l'immigration avec la présence de Jean-Yves Le Gallou à l'occasion de la sortie de son livre "Immigration la catastrophe que faire ?", à Paris le mardi 24 mai 2016.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Grande escroquerie autour de la construction d'une mosquée marocaine en banlieue parisienne

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La brigade de lutte contre les crimes financiers, relevant de la police judiciaire française, vient d’ouvrir une enquête sur le détournement de fonds destinés à la construction d’une mosquée marocaine à Mantes-la-Jolie, en région parisienne.

Une affaire au parfum de scandale, qui vient de secouer le chantier de construction de l’une des plus grandes mosquées de France, voire d’Europe, avec des fonds publics marocains. «La brigade de lutte contre les crimes financiers, relevant de la police judiciaire française, ouvre une enquête sur le détournement de fonds de dizaines de millions d’euros destinés à la construction d’une mosquée marocaine à Mantes-la-Jolie, en banlieue parisienne», dévoile en effet Assabah, dans son éditon de ce mercredi 25 mai.

L’élément déclencheur de cette affaire: une lettre anonyme qui a débarqué sur le bureau du procureur de Paris, mettant en cause des membres d’une association locale baptisée Association Othmane Ibn Affane, révèle encore Assabah.

«Des éléments de la police judiciaire ont procédé à l’audition de plusieurs membres de ladite association au sujet d’un détournement présumé de plusieurs millions d’euros alloués par le ministère des Habous et des affaires islamiques, ainsi que par des mécènes particuliers», indique la publication, précisant que le ministère marocain de tutelle est entré en lice dans cette affaire aux relents de scandale.

Pour précision, la tâche de construction de ce lieu de culte avait été confiée, au mois de juillet 2015, à l’association incriminée, qui n’aurait d’ailleurs pas honoré ses engagements. Et pour cause! Une bonne partie des fonds alloués par le ministère d’Ahmed Toufik, ainsi que ceux octroyés par 5.000 donateurs, s’est évaporée, occasionnant ainsi une perte en termes d’argent et de temps incommensurable.

Ce scandale polarise l’attention des médias français, relève Assabah, qui se fait l’écho d’une rencontre, en janvier dernier, entre une délégation de l’association et des responsables du ministère des Habous, qui s’est engagé à financer la partie restante de la mosquée et à pourvoir le lieu en prédicateurs formés au Maroc.

Seulement, ce n’est pas ainsi que les exécutants l’auront entendu. La tentation de l’argent facile aura été plus forte que le désir de servir la foi du commun des fidèles. Le dernier mot revient dans cette affaire à la justice, appelée à sévir avec d’autant plus de vigueur qu’il s’agit ici d’un lieu de culte.

Source : Actu-Maroc

Jean-Yves Le Gallou : « Le vrai problème c'est l'immigration »

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L’immigration est une catastrophe sur tous les plans et je vais prendre trois exemples.

Les hommes politiques aiment beaucoup parler de la lutte contre l’insécurité, parce qu’elle préoccupe à juste titre les Français, en présentant tout un tas de solutions qui, selon eux, vont régler ce problème – et bien sûr ne le règlent jamais. Ils ne peuvent pas le régler parce qu’ils ne s’attaquent pas à la cause. Pour dire clairement les choses, l’erreur – je dirais même la faute – est de croire qu’il y a juste un problème d’insécurité. Or il n’y a pas de problème d’insécurité : il y a un problème d’immigration ! Quand la quasi-totalité des bandes criminelles sont issues de l’immigration et quand 70 % des détenus sont étrangers ou issus de l’immigration, parler d’insécurité et ne parler que d’insécurité, c’est une manière de ne pas parler de ce sujet qui en est la source : l’immigration.

Deuxième exemple : la communautarisation de la société française, qui alimente le discours d’un certain nombre d’hommes politiques, à droite comme à gauche, avec ce qui est présenté comme son corollaire, le problème de la laïcité. Là encore, il est faux de prétendre qu’il y a un problème avec la laïcité, et de vouloir travailler sur le sens qu’il faut lui donner et sur son champ d’application. Il n’y a pas de problème avec la laïcité : il y a un problème avec l’immigration, et plus précisément avec l’islamisation.

Troisième exemple, avec le chômage et le montant des salaires, particulièrement du salaire minimum. Evidemment qu’il faut l’augmenter. Evidemment que le salaire minimum ne permet pas de vire dans des conditions décentes, notamment en région parisienne. Mais il est impossible d’augmenter le Smic quand, dans le même temps, les frontières sont ouvertes au point de permettre l’arrivée permanente d’une main-d’œuvre abondante et bon marché. Sur le Bon Coin – vous savez, le site que ne connaît pas Nicolas Sarkozy... –, on vous propose des services de ménage pour la moitié du Smic. Quand on parle d’emploi et de salaire, le vrai problème derrière, c’est aussi l’immigration.

Jean-Yves Le Gallou

Source : Le blog de Thomas Joly

Roubaix : Ramzan al-Hajiri, interdit de séjour en France mais reçu à la mosquée

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Le 8 mai, la mosquée Abou Bakr, dans le quartier du Pile à Roubaix, a accueilli pour la troisième fois en deux ans le cheikh Mohammed Ramzan al-Hajiri. Ce cheikh saoudien n’est pourtant, en théorie, pas autorisé à pénétrer sur le territoire français au moins jusqu’en 2050. Il fait en effet l’objet d’une fiche « TE » d’opposition à son entrée sur le territoire, délivrée par la Direction générale de la sécurité intérieure car il serait un « individu susceptible de troubler l’ordre public en raison de ses prêches islamistes radicaux ». Tous les pays de l’espace Schengen en sont informés et ne doivent en principe pas lui laisser franchir leur frontière mais il aurait légèrement modifié son nom en Alhajri sur son visa et les douaniers italiens n’auraient pas détecté le stratagème.

Ainsi, comme en août 2013 et en avril 2014, mais cette fois-ci en plein état d’urgence, ce Saoudien jugé indésirable par la DGSI a passé le week-end prolongé du 8 mai dans la mosquée Abou Bakr Essedik…  

Pierre Olivier

Source : Jeune Nation

Immigration à Roscoff. « Qu’on ne prenne pas le risque d’avoir un mini Calais ici »

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Depuis quelques semaines (mars 2016), entre vingt et trente immigrés clandestins se trouvent à Roscoff, en Finistère Nord. Leur objectif ? Passer en Angleterre. Roscoff est en effet, avec Saint-Malo, l’un des deux chemins d’accès à la Grande Bretagne, depuis notre région. Un chemin d’accès plus difficile que la région de Calais, mais plus discret aussi. C’est ce qui a poussé ces familles qui se disent pour la plupart Kurdes (d’Irak et de Syrie) à venir s’échouer ici,  derrière un bunker, à quelques centaines de mètres du port du Bloscon.

Ces immigrés clandestins – que certains journalistes subventionnés et militants associatifs appellent « migrants » – ont tout d’abord occupé un bâtiment abandonné appartenant au président de la CCI de Morlaix, Jean-Paul Chapalain. Ce dernier a déposé plainte pour se protéger en cas d’accident (l’état du bâtiment laissant à désirer), tout en refusant de réclamer leur expulsion.

Par ailleurs, il est à noter que des militants associatifs, soutiens de ces immigrés en situation irrégulière sur le territoire français (ils n’ont pas demandé l’asile) ont raccordé l’installation de fortune à une ligne ErDF appartenant à des particuliers, sans les consulter. Ces derniers s’en sont plaints et ont réussi à obtenir gain de cause. Le Secours Populaire et les Restos du Coeur, à qui de nombreux Bretons donnent de la nourriture en pensant qu’elle ira à leurs compatriotes dans le besoin, s’activent pour aider ces familles à survivre ici, dans la misère.

Des familles dont la perspective est très limitée de passer en Angleterre. « A moins de complicité trouvée sur la Brittanny Ferries, ce que je ne peux pas croire, c’est impossible d’embarquer clandestinement ici. Roscoff n’est pas Calais » nous confie un agent portuaire  qui ne souhaite qu’une chose : « qu’on ne prenne pas le risque d’avoir un mini Calais ici». Les contrôles des autorités sont en effet importants, et l’accès à Roscoff n’est pas le plus simple pour des candidats à la grande traversée.

Comme plusieurs Roscovites avec qui nous avons pu être mis en contact, Marie-Anne est inquiète que la situation perdure: « c’est bien normal de ne pas les laisser mourir de faim dans l’urgence. Mais la première chose à faire, ça devrait être des les contrôler et de les expulser. Là ça fait un appel d’air ». Elle ne comprend pas : « Pourquoi sont-ils là depuis deux mois maintenant pour certains ? Pourquoi on les laisse dans une telle situation ? Pourquoi la gendarmerie ne fait-t-elle rien hormis les contrôler de temps à autre ? ». Nous n’obtiendrons pas de réponse des autorités, qui n’acceptent manifestement de donner des informations sur ces vagues migratoires qu’à une certaine presse ou à un public bien précis.

Dans le pays de Morlaix en tout cas, il n’en aura pas fallu beaucoup plus pour que quelques militants politiques de gauche et d’extrême gauche lancent leur collectif de soutien aux migrants . Des collectifs qui se multiplient dans toute la Bretagne et qui font de l’humanitaire leur « fond de commerce idéologique», selon un processus parfaitement rôdé et accepté par la plupart des élus locaux et collectivités. « Ils aident des personnes qui sont des délinquants aux yeux du droit de la République française, et quand vous protestez, vous êtes forcément un raciste ! » nous adresse Luc, un internaute de Loguivy-Plougras (22) qui insiste : « on devrait expulser les membres des collectifs de soutien aux sans papiers avec leurs protégés, ça nous ferait de l’air ! Si ils en veulent tant, qu’ils partent avec eux» et qui conclut : « La Bretagne est une des régions qui se mobilise le plus en faveur des migrants . C’est pas un honneur, c’est une honte. On aide les mafias là… ».

Difficile de savoir si – comme l’affirme Luc – la région est en pointe dans la collaboration avec les réseaux d’immigration clandestine. Le tissu local associatif très développé (et largement subventionné) et particulièrement mobilisé sur la question, ainsi que le souhait affiché d’élus locaux d’accueillir des « réfugiés » ou des « migrants » sont toutefois significatifs.

A Séné, petite commune de 8000 habitants dans le Morbihan, un logement municipal a été récemment totalement réhabilité, au terme d’un travail en commun entre militants associatifs et employés communaux (au nombre de 5) , pour accueillir là encore une famille de réfugiés Afghans. Nul doute que des locaux auraient été heureux de pouvoir bénéficier d’une telle solidarité …

Source : Breizh-info