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vendredi, 27 mai 2016

Léon Degrelle raconté par Francis Bergeron sur TV Libertés

 

Le "Qui suis-je ?" de Francis Bergeron

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A propos de Léon Degrelle, rappelons le Cahier d'Histoire du nationalisme n°1 qui lui est consacré cliquez là

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Le double CD Léon Degrelle raconte cliquez ici

 

Trois Conseils théologiques musulmans en France : bientôt un schisme ?

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Après les attentats du 7 janvier 2015, le gouvernement a voulu relancer le dialogue avec l’islam en mettant en place une nouvelle instance élargie, bien au-delà du Conseil français du culte musulman (CFCM).

Sans attendre la mise en place de cette nouvelle instance, un Conseil théologique musulman de France (CTMF) a été créé le 25 mai 2015 et une grande partie de ses membres sont membres ou proches de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères musulmans.

La nouvelle instance de dialogue, réunie en avril 2016, a pris acte de la demande de l’État d’axer ses efforts sur la recherche d’un discours de contre-radicalisation et d’un renouveau théologique de l’islam en France ou « ijtihad », qui signifie le pouvoir de créer la règle destinée à devenir une norme juridique.

C’est ainsi que le CFCM, cherchant à reprendre la main, a annoncé le 8 mai 2016 la création de son propre Conseil religieux de l’islam de France qui interviendra sur trois axes : les problématiques liées à la « contextualisation » du culte musulman en France, la position du Conseil sur les questions de société et la prévention de la radicalisation. En matière théologique, il y a donc bien compétition entre le CFCM et l’UOIF. Enfin, et pour ne pas être en reste, la mosquée de Paris a annoncé aussi, le 23 mai, la création de son Conseil théologique.

Aucun des trois Conseils ne peut se prévaloir d’une légitimité absolue ou plus grande que l’autre au regard de la construction du droit musulman. Qui peut s’arroger, aujourd’hui, le pouvoir de désigner les savants capables de rouvrir la porte de l’ijtihad, c’est-à-dire la création juridique ?

Le CTMF est composé de plusieurs imams et théologiens médiatiques tels que Tareq Oubrou (recteur de la mosquée de Bordeaux) et Ahmed Jaballah, cofondateur de l’UOIF. De son côté, le Conseil religieux de l’islam de France du CFCM est composé des représentants désignés par les fédérations et les grandes mosquées. En pratique, il s’agit de militants associatifs qui s’occupent du culte musulman, mais pas de grands noms de la théologie.

Selon Malek Chebel, « si le CFCM ne peut pas opposer aux radicaux des théologiens crédibles, notamment pour déconstruire les discours fondamentalistes, l’initiative n’aura aucun intérêt et échouera ». D’ailleurs, l’Union des mosquées de France (UMF), proche du Maroc, a immédiatement mis en cause la capacité du CFCM à désigner les « savants théologiens habilités à faire de l’ijtihad ». Le Conseil religieux de la mosquée de Paris regroupe, pour sa part, les imams de France liés à son Institut musulman.

Au moment où les pouvoirs publics implorent la communauté musulmane de se réformer et de mettre en place un discours de contre-radicalisation, nous voilà donc avec trois Conseils théologiques musulmans en France. Cela promet une belle cacophonie, en particulier au sujet de la formation religieuse des imams.

Des islamologues non religieux présents dans nos universités auraient pu êtres associés à ce travail qui ne doit pas rester uniquement entre les mains des religieux. Il n’en a rien été ! Cette situation pourrait, à terme, entraîner un véritable schisme au sein de la communauté musulmane. Dans le même temps, les pouvoirs publics ont établi un constat du déclin de l’islamologie, mis en place un Conseil scientifique et pris des mesures de soutien à la recherche en islamologie ainsi que sur l’islam de France.

Cela en dit long sur son embarras.

Philippe Franceschi

Source : Boulevard Voltaire

Mosquée et siège du Parti socialiste tagués à Quimper

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Les murs de la mosquée et ceux du siège du PS à Quimper (Finistère) ont été tagués dans la nuit de mardi à mercredi 25 février. Deux plaintes ont été déposées.

Des propos insultants, en rouge et noir, ont été peints sur les murs de la mosquée de Quimper(Finistère), dans le quartier de Penhars, ainsi que sur le siège du Parti socialiste (PS), rue Aristide-Briand, dans la nuit de mardi à mercredi.

Deux plaintes ont été enregistrées, mercredi soir, au commissariat de police de Quimper. 

RDC : attaques meurtrières d’un nouveau groupe islamiste antichrétien

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Après Boko Aram, AQMI et Al Shabaab, un nouveau groupe terroriste islamiste s’en prend aux chrétiens en Afrique Noire : Défense Musulmane Internationale (Muslim Defense International). On n’en sait pas grand-chose sinon qu’il tue des chrétiens en République démocratique du Congo et qu’il pourrait venir de l’Ouganda …

Le 6 mai dans la soirée, l’Église du Rocher située dans la province d’Ituri, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo a été attaquée par des islamistes. L’attaque qui s’est déroulée de nuit a duré moins d’une heure. Entre 9 et 15 personnes ont été tuées, dont la femme qui conduisait la louange et une diaconesse qui laissent toutes les deux cinq enfants derrière elles. Le pasteur a pris la fuite avec deux de ses enfants. Avec d’autres personnes, il a passé la nuit dans la jungle sous une pluie battante sans savoir où étaient sa femme et ses 3 autres enfants. Le lendemain matin il les a retrouvés sains et saufs.

« Notre cœur est brisé, nous sommes ébranlés dans notre foi, effrayés mais déterminés à aller de l’avant » témoigne cependant Mike Anticoli, fondateur de l’Église du Rocher. « Nous sommes une petite organisation d’églises fondée en 2005 et qui compte aujourd’hui 13 églises et 3 centres de formation dans cette zone dangereuse qu’est le Nord Kivu. Si nous sommes pris pour cible, c’est sûrement parce que nous formons des responsables et de futurs missionnaires de différentes églises et dénominations », continue-il.

Un représentant de la société civile de Beni a demandé une commission d’enquête parlementaire sur cette attaque car elle a eu lieu à 300 mètres d’une base de l’armée congolaise et à 500 mètres d’une base de l’ONU et qu’aucun militaire ne s’est manifesté pour protéger les chrétiens alors qu’une première attaque, le 3 mai dernier, avait déjà fait entre 20 et 40 morts.

Pour la population locale, cette attaque est le fait de la Défense Musulmane Internationale, un groupe islamiste, même si l’organisation n’a encore rien revendiqué. « Il est évident que le but de cet acte terroriste est de chasser les chrétiens d’un énorme territoire à l’Est du Congo. Une immense zone au Sud d’Eringeti a déjà été abandonnée ; aujourd’hui les habitants de la région située au Nord d’Eringeti fuient en masse. Ces gens sont quasiment tous chrétiens », affirme une source locale anonyme. En effet, cette région est chrétienne à 95,8 %.

Source : christianophobie.fr

Les migrants vont déferler sur l'Europe via l'Egypte

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Les côtes égyptiennes pourraient devenir une plaque tournante de la migration proche-orientale vers l'Europe, toute l’Afrique devenant une source de nouveaux flux migratoires, signale le Centre arabe de recherches et d'analyses politiques et sociales (Caraps).

Les départs de Libye et d'Egypte enregistrent une forte progression depuis quelques semaines, et les politiciens européens tirent la sonnette d’alarme, en se demandant si l'Egypte pourrait devenir un important point de transit pour les migrants, à l'instar de la Libye, déjà sous surveillance de la mission anti-passeurs "Sophia". 

"En Afrique aussi, l’anarchie règne depuis la chute de l’Etat libyen. Bandits, voyous, terroristes et trafiquants de tout bord y trouvent leur place. La même chose en Erythrée et en Somalie, qui sont en guerre civile permanente, favorisant de facto l’émigration. Ajoutez à cela la misère et la famine. Tous ces facteurs s’accumulent et poussent certaines catégories de la population, surtout les jeunes, vers l’émigration clandestine", a déclaré à Sputnik Riadh Sidaoui, directeur du Centre arabe de recherches et d'analyses politiques et sociales (Caraps), basé à Genève.  

Et d'ajouter que les migrants s’engageaient dans un dangereux périple, jusqu’à 50% des migrants décédant sur le chemin vers le "paradis européen". 

Selon M.Sidaoui, le renforcement de la mission Sophia n'est sans doute pas une solution, car il s'agit d'une opération complexe, coûteuse et qui, en définitive, ne résout pas le problème de fond de l'Union européenne. 

"L'Union européenne est tombée dans le piège de la stratégie américaine au Proche-Orient et dans le monde arabe, parce qu’on assiste à une déstabilisation de la région. Si l’UE continue à aider les Américains à déstabiliser les régimes forts, le résultat sera l’anarchie et l’immigration clandestine", prévient l'expert.

Source : Sputniks

Trois mosquées fermées par les autorités à Saint-Fons, Le Bourget et Sarcelles

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Des mauvaises nouvelles qui tombent à quelques jours du mois de Ramadan. Depuis le début du mois de mai, trois mosquées ont été ou sont en cours de fermeture, chacune pour une raison différente.

Dernière en date, on apprend que les locaux d’une mosquée suspectée d’être « salafiste » a été préemptée par la mairie de Sarcelles dans la Val d’Oise. Cette ancienne épicerie reconvertie en mosquée par une association avait avait été l’objet d’un arrêté de fermeture administrative en janvier pour « non respect de la réglementation des lieux accueillant du public », selon Le Parisien.

Au Bourget, la mosquée Al Imane, considérée comme « radicale » par le maire de la ville, a été fermée par les policiers, sur ordre du préfet, mardi matin. En fait, le hangar occupé doit être détruit pour laisser la place à une future gare du « Grand Paris Express ». « la construction du métro règle le problème d’une mosquée salafiste », ironie l’Express.

Le 10 mai, c’est la mosquée de Saint-Fons (Rhône) qui a reçu un arrêté de fermeture administrative de la mairie. L’arrêté souligne que «L’état de cet établissement compromet la sécurité du public et l’expose à un risque grave et imminent… La réouverture des locaux au public ne pourra intervenir qu’après la mise en conformité. Cette dernière consiste à déposer un permis de construire modificatif en mairie».

Source : des domes et des minarets

Pays-Bas: Les propos anti-marocains de Geert Wilders étaient ''prémédités''

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Les propos discriminatoires tenus contre les Marocains des Pays-Bas par le chef du Parti pour la liberté (PVV/extrême-droite), Geert Wilders, poursuivi pour incitation à la haine, avaient été ''préparés avec soin'', rapporte jeudi la chaine de télévision RTL, se basant sur des déclarations de témoins.

Floris van Zonneveld, un employé du PVV a déclaré à la police qu’il y avait un débat au sujet du choix des mots utilisés par le chef du PVV, ce qui signifie, selon RTL, que Wilders était conscient que son discours, écrit par son conseiller Martin Bosma, allait provoquer la polémique.

Un autre membre du parti, Tim Vermeer, a été chargé de mettre le public en situation et garantir que sa réaction approuve les propos tenus par Wilders, indique la même source.

Le chef du PVV, qui a tenu des propos haineux contre la communauté marocaine établie aux Pays-Bas lors de la campagne électorale pour les Communales de mars 2014, est accusé d'avoir ''insulté délibérément un groupe de personnes pour leur race'', selon l'acte d'accusation.

Il est également poursuivi pour complicité et incitation à la haine et à la discrimination contre la communauté marocaine.

Fin 2014, le parquet néerlandais avait annoncé que le député néerlandais serait jugé pour discrimination et incitation à la haine, suite aux propos haineux qu'il avait tenus quelques mois plutôt contre les Marocains des Pays-Bas, lors de la campagne de son parti pour les élections communales.

Le parquet a estimé que ''les hommes politiques peuvent aller loin dans leurs déclarations, grâce à la liberté d'expression, mais cette liberté s'arrête avec l'interdiction de discriminer''.

Plus de 6.000 plaintes ont été déposées contre Wilders connu pour son hostilité aux migrants et à l'Islam, notamment. Le procès de Wilders est prévu en octobre prochain.

Source : Le Huffpost

Dépôt de plainte contre les insultes sur la mosquée

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Le président de l'association des musulmans de Quimper a déposé plainte contre les tags inscrits sur la mosquée de Penhars, dans la nuit de mardi à mercredi.

Redouane Zouine , le président de l’association des musulmans de Quimper, a déposé plainte mercredi soir. Des propos insultants ont été inscrits sur le mur d’enceinte de la mosquée de Penhars, dans la nuit de mardi à mercredi.

Ils ont été rapidement effacés par les services de la mairie.

La permanence du parti socialiste, rue Le Déan, a également été prise pour cible. Matthieu Stervinou, secrétaire de la section a réagi à ces tags :

"Le Parti Socialiste quimpérois dénonce fermement ces actes graves, irresponsables et absurdes. Notre territoire n’est malheureusement pas épargné par la haine et la bêtise."
"Il importe de résister aux peurs et de refuser les provocations d’une minorité de perturbateurs aux idées incompatibles avec les valeurs républicaines que nous défendons. Nous sommes particulièrement attachés aux libertés publiques, dont la liberté de culte fait partie."
Adele Leberre
Source : cotequimper

«Jungle» de Calais : une rixe entre migrants fait quarante blessés

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Selon la police, c'est l'incendie d'une mosquée qui a déclenché l'altercation entre quelque 200 migrants, qui se sont battus à mains nues, à l'arme blanche et à l'aide de barres de fer. Plusieurs cabanes ont été brûlées.

Des incidents communautaires seraient à l'origine d'une violente rixe qui a fait une quarantaine de blessés jeudi après-midi dans la «jungle» de Calais. Selon une source policière, l'incendie d'une mosquée soudanaise par des ressortissants irakiens a déclenché un pugilat généralisé opposant quelque 200 migrants. Rassemblés vers 16 heures pour la distribution des repas, les protagonistes se sont battus à mains nues, à l'arme blanche et à l'aide de barres de fer. Appelés au secours par les bénévoles, les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour séparer les migrants.

La bagarre, qui a d'abord éclaté dans le centre d'accueil de jour Jules-Ferry, s'est ensuite étendue au centre d'accueil provisoire constitué de conteneurs. Les affrontements se sont poursuivis au sein même de la «jungle» où plusieurs cabanes ont été brûlées. Au total, une trentaine de candidats à l'exil ont été blessés, dont plusieurs à l'arme blanche et un dernier par un pistolet à plomb. Pendant l'intervention, cinq bénévoles ont aussi essuyé des coups et des jets de projectiles.

4 000 migrants vivent toujours dans la «jungle»

Un CRS, touché par un pavé dans la poitrine, a été transporté, conscient, à l'hôpital. Un de ses collègues présente une plaie ouverte au mollet. Une quinzaine de camions de pompiers et une vingtaine de camions de la gendarmerie ont été déployés sur place. Aucun pronostic vital n'était engagé parmi les victimes.

Quelque 4 000 migrants, selon la préfecture, 5 000 selon les associations, vivent actuellement dans la «jungle» de Calais et ses alentours. Les tensions sont fréquentes et plusieurs rixes ont déjà éclaté dans ce camp où cohabitent des réfugiés d'origines diverses, la plupart en provenance de Syrie, Afghanistan ou Soudan.

Christophe Cornevin

Source : Le Figaro

Yvelines : le président du département achète des voix à une mosquée salafiste

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Comme l'a révélé le Canard enchaîné, le parquet de Versailles a ouvert une enquête sur le financement d'une mosquée d'inspiration salafiste à Mantes-la-Jolie. L'ancien maire et président du Conseil départemental, Pierre Bédier (LR), a offert à prix d'ami le terrain de construction de l'édifice religieux et embauché le recteur rigoriste comme "agent de médiation". En échange, ce dernier invite ses fidèles à voter de la "bonne manière".

Le parquet de Versailles estime le dossier "très sensible". Il a donc ouvert une enquête pour déterminer la destination réelle des fonds récoltés pour la construction de ce lieu de culte musulman. Comme le raconte le Canard enchaîné, cette mosquée de Mantes-la-Jolie, d'inspiration salafiste, pourrait accueillir au moins 4 000 fidèles, mais sa construction traîne depuis une dizaine d'années. Au centre de l'enquête, le recteur Mohamed Rabitti, un religieux rigoriste. Interrogé par l'hebdomadaire satirique, il promet qu'il s'est éloigné des extrémistes et qu'il n'y a aucun problème dans les comptes de sa mosquée.

Selon le Canard, l'enquête sur le financement de ce lieu de culte mène directement au président Les Républicains du conseil départemental des Yvelines, Pierre Bédier. L'ancien maire de la ville décrit le recteur comme "un homme dont l'intégrité n'a jamais été prise en défaut". Tellement fréquentable que la mairie lui a offert à un prix défiant toute concurrence le terrain pour construire sa mosquée. L'homme a même été embauché comme "agent de médiation". En échange, il prêchait la bonne parole de l'élu LR auprès de ses nombreux fidèles.

Source : Valeurs actuelles

Autriche : soupçons d’irrégularités sur l‘élection présidentielle

En Autriche, une enquête a été ouverte pour irrégularités trois jours après la victoire à l‘élection présidentielle du candidat écologiste, Alexander van der Bellen, sur le candidat nationaliste Norbert Hofer. 
Dans cinq bureaux de votes, le dépouillement des votes par correspondance aurait commencé trop tôt et sans la présence d’une commission de contrôle. Le FPÖ, le parti d’extrême-droite, exclut pour l’instant toute contestation des résultats.

“Les résultats démocratiques doivent être respectés, a affirmé le chef du parti, Heinz Christian Strache. Il y a de nombreux soupçons de la part de la population, ils doivent être vérifiés par des juristes et des gens indépendants. Le peuple n’aime pas ce genre de choses, il veut avoir confiance en la démocratie et l’Etat de droit et nous devons nous en assurer.”

Les bureaux concernés sont situés principalement dans la région de Carinthie, un bastion de l’extrême-droite.

Mais même si les bulletins étaient invalidés, cela serait sans conséquence sur le résultat de l‘élection présidentielle : le candidat vert Alexander Van der Bellen a engrangé plus de 31 000 voix d’avance sur son adversaire Norbert Hofer.

Le nouveau président de l’Autriche doit prendre officiellement ses fonctions le 8 juillet prochain.

Source : Euronews

Les partisans du Brexit misent sur le thème de l’immigration pour l’emporter

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L’immigration européenne vers le Royaume-Uni est au plus haut.Le camp du Brexit veut « reprendre le contrôle » des frontières.

Ce sont les dernières statistiques sur l'immigration en Grande-Bretagne, et elles sont ultrasensibles à quatre semaines du référendum sur l'Europe. L'an dernier, l'immigration nette (les arrivées moins les départs) vers le Royaume-Uni a atteint 333.000 personnes. Un afflux aussi important n'avait été atteint qu'une seule fois dans l'histoire du pays. L'immigration en provenance de l'Union européenne, qui représente désormais près de la moitié du total, est elle aussi proche de ses plus-hauts. La semaine dernière, d'autres statistiques avaient montré une hausse de 11 % en un an du nombre de travailleurs européens en Grande-Bretagne. Ils sont maintenant 2,1 millions, un record, dont 1,2 million issu des pays de l'ancien bloc soviétique, Pologne en tête.

Ces données confirment que le Royaume-Uni est devenu un pays d'immigration européenne massive depuis l'élargissement de l'UE en 2004. Elles sont une aubaine pour les partisans du Brexit. A les entendre, la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union serait la seule façon d'échapper au principe de libre circulation des travailleurs au sein du groupe des Vingt-Huit. « Si vous votez pour rester (membre de l'UE) le 23 juin, vous dîtes adieu de façon permanente au contrôle de l'immigration », a lancé jeudi l'ex-maire conservateur de Londres Boris Johnson. « L'immigration de masse est toujours hors de contrôle et elle va s'aggraver si nous restons dans l'UE », a dit Nigel Farage , leader du parti europhobe Ukip.

Jouer sur les peurs

Sur ce terrain, le camp pro-européen est sur la défensive. Le Premier ministre David Cameron avait promis de réduire l'immigration vers le Royaume-Uni à moins de 100.000 par an, un objectif qui paraît hors d'atteinte aujourd'hui. Le secrétaire d'Etat chargé de l'Immigration, James Brokenshire, n'a pu qu'admettre que les chiffres étaient « décevants ». « Mais quitter l'UE n'est pas la solution », a-t-il argumenté. Pour le camp proeuropéen, la Grande-Bretagne serait contrainte d'accepter une certaine liberté de circulation, même en sortant de l'Union si elle voulait préserver son accès au marché unique, au même titre que la Suisse et la Norvège. « Si les gens viennent ici, c'est parce que le Royaume-Uni est l'une des économies les plus performantes d'Europe et que les entreprises créent des d'emplois », a souligné l'Institute of Directors, une organisation patronale.

Mais ce discours passe mal auprès d'une partie de la population qui accuse les nouveaux arrivants de surcharger les services publics et d'aggraver la pénurie de logements. Migration Watch, un think tank qui milite pour la réduction de l'immigration, joue sur ces peurs : l'Angleterre est déjà « trois fois plus dense que la France », il faudrait construire « un nouveau logement toutes les six minutes pendant vingt ans » pour répondre à la demande... « Le thème de l'immigration va devenir dominant dans les dernières semaines de la campagne », prédit John Curtice, politologue à l'université de Strathclyde. « Le camp européen est en train de gagner le débat sur l'économie. Si les partisans du Brexit veulent l'emporter, leur seule option est de parler d'immigration, d'immigration et encore d'immigration », explique Matthew Goodwin, de l'université du Kent.

Vincent Collen

Les Echos