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samedi, 28 mai 2016

Livre : Le Grand rembarquement Emmanuel Albach

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Les Bouquins de Synthèse nationale

390 pages 26 € Sortie 1er juin 2016

En 2019, un président "consensuel" met en œuvre un projet d'une folle audace, qui se veut une solution définitive et magistrale au problème devenu explosif de la cohabitation des communautés : le "Projet SCSE". Mais qui a conçu ce "Projet SCSE" ? Et quel est son véritable but ? Et qu’est-ce qui se cache derrière ces initiales ? Une version inversée de l'exode de 1962 ? Et, si c'est cela, comment se fera cette fois ce grand déplacement de population, ce grand rembarquement ? Quand l’histoire s’emballe et que les hommes politiques en ont perdu le contrôle, tout peut arriver… Même une issue aussi inattendue qu’inespérée !

 

Emmanuel Albach est aussi l'auteur de Beyrouth 1976 Des Français aux côtés des Phalangistes... (Les Bouquins de Synthèse nationale, 2015)

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Bulletin de commande

Un militaire français agressé à Castres

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Il s'agit d'un sous-officier du 8ème RPIMa de Castres :

"Un militaire du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres, dans le Tarn, a été violemment agressé jeudi soir à l’arme blanche. Il faisait une marche d’entraînement, seul et en uniforme, à une trentaine de kilomètres de sa caserne, à Saint-Julien-du-Puy, lorsqu'il a été abordé par deux hommes.

Selon nos informations, ces derniers lui auraient reproché les bombardements français en Syrie, avant de le frapper à coups de poing et de lui asséner deux coups de cutter. Le soldat a été hospitalisé dans un état grave. Ses agresseurs ont pris la fuite et sont activement recherchés."

Source : le salon beige

Des tags anti-islam découverts à la mosquée de La Chapelle-Saint-Luc

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Des tags islamophobes ont été découverts sur les murs du futur centre social et culturel musulman. L’UCMA, association religieuse, a porté plainte.

Vive le porc », « islam hors d’Europe », « terroriste », FAF (« France aux Français ») et même croix gammée : les fidèles ont découvert plusieurs tags islamophobes sur les murs du futur centre social et culturel musulman dont le chantier est adossé à la mosquée chapelaine, alors qu’ils se rendaient à la prière, mercredi midi.

« Des islamophobes maladifs »

« Les gens étaient inquiets, stupéfaits, raconte Abdelkhalak El Harchaoui, secrétaire de l’association qui gère la mosquée, l’UCMA*. Nous avons tenté de les rassurer… Nous ne nous laisserons pas intimider par le geste d’islamophobes maladifs et minoritaires, nous resterons calmes et ne changerons pas nos habitudes. »

C’est la première fois qu’un vandalisme de cette ampleur est constaté par l’association. « Nous avons déjà reçu des courriers d’insultes, mais ça n’est jamais allé aussi loin ! » Une plainte a été déposée. « Plusieurs indices laissent à penser qu’il s’agit d’un acte isolé, de jeunes irréfléchis, mais nous prenons cette affaire au sérieux », explique un enquêteur.

Le gymnase Clemenceau a également été tagué d’une prose identique.

Mélanie LESOIF-KADDAR

* Union de la communauté musulmane de l’Aube.

Source: Lest éclair

Mince alors, l’imam « trouve » des armes dans sa mosquée et il est condamné !

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Le jihad est encouragé et exhorté dans les mosquées par les imams (tous les gens de bonne foi savent ça !). Mais de là à surveiller les mosquées ? Oh non, pas en Occident ! Ce serait de l’islamophobie. Si bien que les jihadistes possèdent des bases opérationnelles fiables que les autorités, ainsi que les imams le savent fort bien, n’oseront pas toucher.

L’imam de Belgorod, Ismailov Faizulla (en photo), qui a « trouvé » une grenade, des explosifs et des armes dans sa mosquée, a été condamné à trois ans de prison, pour les avoir remis illégalement à la police. (Dernières nouvelles de Russie, le 10 mai 2016).

Par décision du juge Themis, Ismailov Faizulla restera trois ans en prison dans un établissement correctionnel de régime général, ainsi que le précise « Interfax ». Cette sentence comptera rétroactivement à partir de la date initiale de sa détention, le 13 décembre 2015.

La défense a fait savoir sa surprise face à la décision du tribunal. « J‘étais convaincu que le verdict serait un acquittement. Le tribunal n’a présenté aucune preuve de délit de mon client, n’a posé aucune question. Ce verdict est un outrage et nous allons, bien entendu, faire appel » a déclaré l’avocat Ismailov Andrey Sotnikov. Il a ajouté que la défense se plaindrait du caractère vindicatif des charges.

L’imam de la mosquée de Belgorod, Faizulla Ismailov, 34 ans, est membre d’organisations religieuses musulmanes telles que « Paix et création ». Au cours d’une recherche dans sa mosquée, il avait trouvé plus de 700 grammes de TNT, une grenade f-1, des fusibles pour grenades, deux pistolets TT, un reévolver sans plaque d’identification et trois balles. Le 12 décembre 2015, il avait aussi trouvé dans la salle de prières de la mosquée de la littérature de contenu extrémiste. (Le curieux de cette affaire est que c’est l’imam qui a « trouvé »(!) ces armes et documents… Aurait-il senti le vent tourner et décidé de prendre les devants en remettant le tout à la police ? Pas de chance, le juge n’est pas tombé dans le piège).

L’imam a été inculpé en vertu de la partie 1 de l’article 222 et de la partie 1 de l’article 222-a du code criminel pour « possession illégale d’armes et de substances explosives ». De plus, il a été accusé de « distribution de documents extrémistes » en vertu de l’article 20.29 du code administratif.

Début février 2016, le tribunal de Belgorod, district de Oktyabrsky, a reconnu l’imam coupable de distribution de documents extrémistes et l’a condamné à une amende de 4 500 roubles. Le tribunal a découvert que la littérature illégale se trouvant dans une armoire de l’imam, à la disposition de tout un chacun. L’un des fidèles a d’ailleurs avoué à la police qu’il avait pris des livres interdits pour les lire….

Source : Résistance républicaine

Saint-Denis : la grande mosquée ouvre enfin ses portes

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« C’est formidable. » La joie intérieure d’Ahmed Jamaleddine est perceptible. Alors que quelques ouvriers s’affairent aux derniers travaux, le trésorier de l’association Amal, qui gère la construction de la grande mosquée de Saint-Denis, contemple les lieux avec satisfaction. Les travaux sont quasiment terminés : fidèles, riverains et curieux pourront les découvrir ce dimanche, lors d’une journée portes ouvertes*.

Ensuite, le nouveau lieu de culte accueillera les fidèles pendant le mois du Ramadan, avant une nouvelle fermeture de quelques mois. « Il reste à installer le chauffage au sol et faire quelques finitions », précise le trésorier. L’inauguration définitive est prévue, enfin, pour la fin de l’année.

« Notre souhait, c’était d’avoir un lieu de culte digne de ce nom. Ce n’était pas totalement le cas jusqu’à présent. Notre mosquée n’est qu’une petite salle de prière, dans la cité Stalingrad et elle date de 1976 », explique Ahmed Jamaleddine.

Ville la plus peuplée du département, et abritant sans doute la plus forte communauté musulmane du 93, Saint-Denis ne disposait pas d’un grand lieu de culte, avec coupole et minaret. « C’est important pour nous d’avoir pignon sur rue, d’être un lieu ouvert à tous, même aux non-musulmans. On ne veut pas prier cachés », continue le responsable. Avec une salle de prière de 1200m2 et 300m2 à l’étage pour les femmes, la nouvelle mosquée peut accueillir deux fois plus de fidèles que l’ancienne, soit 2500 personnes.

L’édifice s’intègre bien dans le voisinage de ce quartier pavillonnaire. Il comporte aussi deux bâtiments attenants d’environ 500 m2 pour les actions éducatives et sociales, un parking souterrain de 3900 m2 et des salles de réunion. A terme, l’association aimerait y ajouter des panneaux photovoltaïques et une terrasse végétalisée, pour en faire la première « mosquée écolo ».

Une énième innovation pour le lieu de culte qui avait déjà lancé un inédit « mosquéethon » pour collecter les 6M€ nécessaires à sa construction (dont 665000€ pour le terrain et 2M€ rien que pour le parking). « L’essentiel des fonds est venu des fidèles. Tout a été fait dans la transparence », assure Ahmed Jamaleddine.

Un financement long à boucler, qui explique la lenteur des travaux, avançant à mesure que l’argent tombait. Le projet est né au début des années 2000, la promesse de vente fut signée en 2004, le permis de construire déposé en 2006, la première pierre en 2007 mais le début des travaux véritable en 2009-2010 ! « On est fiers, on se demande encore comment on a fait, sourit Ahmed Jamaleddine. La main de Dieu est là. »

*Portes ouvertes ce dimanche de 14 h 30 à 17 h 30, 115, rue Henri-Barbusse à Saint-Denis.

Jean-Gabriel Bontinck

Source : Le Parisien

Belgique : un site d’information publie une carte des musulmans commune par commune

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Cartographier les musulmans "commune par commune" en Belgique, telle est l’initiative proposée par le site d’information belge Sudinfo.be. Une carte interactive qui choque de nombreux internautes.

Les critiques pleuvent. "781 887 musulmans vivent en Belgique : découvrez la carte, commune par commune." Tel est le titre d'un article payant publié mercredi sur le site d'information belge Sudinfo.be. Une carte interactive qui répertorie "commune par commune" les "7% de la population musulmane" dans le pays. Et le journal belge d'expliquer que 4,9% de la population musulmane vivent en Wallonie et 23,6% à Bruxelles. Pour parvenir à ce résultat, le site affirme s'être appuyé sur les observations réalisées par un sociologue, Jan Hertogen, la Belgique "n'organisant pas de recensement religieux".

Une méthode douteuse et approximative qui suscite une vive polémique. Dans le détail, Jan Hertogen fonde son calcul sur le nombre d'habitants issus de l'immigration et installés en Belgique depuis 1945, ainsi que le "degré de religiosité" ou "de laïcité" selon l'origine. Mais selon lui, il ne s'agirait que d'un simple comptage à partir des gens issus de l'immigration. Le sociologue "répond à un besoin public qui est celui de savoir avec qui chacun d'entre nous cohabite", a-t-il affirmé à RTBF.

Le malaise sur Twitter

Sur les réseaux sociaux, l’initiative n’a pas tardé à faire réagir. De nombreux internautes ont dénoncé un contenu "honteux", "scandaleux", "raciste", "dangereux" et "illégal" sur Twitter. D’autres ont choisi l’ironie pour tourner en ridicule les chiffres du sociologue. 

Le site parodique Nord Presse a rebondi sur la polémique, y allant de sa propre enquête-Wikipedia. "Alerte : 11 millions de GENS habitent près de chez vous", plaisante le faux journal. Et de conclure : "on le sait, certains GENS sont des voleurs, des pédophiles, des assassins et des psychopathes, attention donc".

Source : Metronews

Pétition : Scandale du halal : mobilisons nous en appelant les professionnels à la vigilance !

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La pétition ici !

Emmanuelle Cosse contre le "sans-abrisme" des migrants

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Jeudi, la ministre du Logement visitait l'ancien lycée Jean-Quarré, réhabilité en centre d'accueil par Emmaüs, après des débuts chaotiques. Reportage.

Un migrant lui tend son smartphone. Emmanuelle Cosse s'approche et observe la photo. Difficile d'identifier l'objet. Le jeune homme tente d'expliquer sa requête à la ministre dans un mélange d'arabe et d'anglais. On comprend vaguement qu'il s'agit de nourriture et que celle-ci ne lui plaît pas… Nous sommes dans la salle à manger de l'ancien lycée Jean-Quarré dans le 19e arrondissement de Paris. Coincé entre une barre HLM et un squat d'artistes, le centre d'hébergement d'urgence accueille aujourd'hui 145 migrants sous l'égide d'Emmaüs.

En face de quelques élus parisiens, le jeune réfugié insiste : « C'est une banane écrasée ! » croit reconnaître le maire de l'arrondissement, François Dagnaud (PS). Quelques rires s'échappent devant le garçon, qui s'obstine avec le plus grand sérieux à se faire entendre. Au lieu de l'ignorer, la ministre du Logement l'interpelle en anglais, et lui fait un peu la leçon. « Nous essayons de vous donner un toit, de vous apprendre le français… » relativise-t-elle. Avant de conclure, un brin ironique : « Je suis sûre qu'on va trouver une solution ! » Malgré l'épreuve qu'elle traverse, l'épouse de Denis Baupin, qui faisait jeudi l'une de ses premières apparitions publiques depuis l'éclatement de l'affaire, n'a pas perdu son aplomb ni son franc-parler.

« Ils veulent de la viande halal »

Il est vrai que les barquettes sous vide servies ici en guise de repas ne sont pas toujours au goût de ces hommes originaires du Soudan, de Somalie, d'Érythrée, d'Afghanistan ou de Libye. Une salariée d'Emmaüs confirme : « Ils veulent en plus de la viande halal, et on ne peut pas leur en fournir. On essaye d'épicer les plats, mais ça ne convient pas toujours. » On est bien loin des revendications d'hier… Du temps où 1 300 personnes s'entassaient ici, se partageant deux toilettes par étage et trois douches au total, et où les bagarres et les nuisances sonores rythmaient le quotidien des occupants.

Emmanuelle Cosse poursuit sa visite dans les locaux entièrement rénovés par Emmaüs (avec le financement de l'État). Elle entre dans une chambre. Ici, avant l'évacuation d'octobre 2015, les matelas s'empilaient et des dizaines de personnes cohabitaient dans une promiscuité parfois malsaine. « Les femmes s'enfermaient à clef dans leur chambre, le soir », raconte une élue parisienne. « Je pense qu'il y a malheureusement eu quelques femmes qui ont été… » La ministre ne finit pas sa phrase, mais on comprend qu'elle évoque des violences sexuelles.

« En France, on peut s'intégrer facilement »

Dorénavant, il n'y a plus que des hommes, tous trentenaires et célibataires. Les chambres sont vastes et accueillent entre deux et quatre personnes uniquement. Un bloc de douches a été créé, ainsi qu'une laverie et des vestiaires. Emmanuelle Cosse discute avec Youssef, un Soudanais venu de Libye. Elle s'intéresse au parcours de cet homme portant une veste kaki et un bonnet sur lequel est écrit « Italia ». Il est passé par l'Italie, donc, puis par Marseille et le campement de la Chapelle, à Paris. Ensuite, elle croise Ibrahim, qui a quitté la Libye, lui aussi. On lui demande l'image qu'il avait de la France avant son exil, il explique en arabe, par l'intermédiaire de la traductrice : « En France, on peut s'intégrer facilement. » Quel est son projet ? « Apprendre des langues et… faire du foot ! » Dans leur pays d'origine, 16 % d'entre eux étaient agriculteurs et 17 %, ouvriers du bâtiment. Un espoir de réinsertion pour l'équipe d'Emmaüs.

En attendant, on tente de les occuper entre deux démarches administratives. Un potager a vu le jour en février, grâce à l'association Vergers urbains et aux habitants du quartier qui ont apporté les premières graines. L'atelier jardinage ne fait pas le plein. Entre cinq et dix personnes seulement s'y rendent, une fois par semaine, pour bêcher et semer afin de récolter blettes et autres courges. Seront-elles plus nombreuses à venir ramasser les œufs dans le futur poulailler ?

Pour la ministre du Logement, la reconversion de ce lycée est une réussite. Elle compte réhabiliter davantage de bâtiments, notamment des bureaux vides. Comme cela a été le cas dans les anciens bureaux de Canal+, dans le 15e arrondissement, qui accueillent aujourd'hui 176 personnes, dont 70 enfants. Face à l'afflux de migrants, l'urgence est de désengorger Paris et l'Ile-de-France pour créer de nouveaux centres en province. Mais comment faire jouer « la solidarité nationale » ? « On motive ou on impose ! prévient la ministre, qui compte utiliser l'arme de la réquisition. Mon objectif, c'est de ne laisser personne à la rue. »

Une détermination que la ministre a immédiatement tweetée dans un message qui n'est pas passé inaperçu.

Émilie Trevert

Source : Le Point

Plus d'une vingtaine de blessés dans des affrontements dans la "jungle" de Calais

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Une vingtaine de migrants, un policier et au moins trois bénévoles ont été blessés jeudi 26 mai en fin d'après-midi dans la "jungle" de Calais lors d'une rixe opposant environ 200 réfugiés afghans et soudanais, a-t-on appris de sources concordantes.

La rixe a éclaté lors de la distribution des repas dans le centre d'accueil de jour Jules-Ferry selon la préfecture, puis s'est étendue au Centre d'accueil provisoire constitué de conteneurs, de source policière. Au sein même de la "jungle" plusieurs cabanes ont été brûlées, a constaté un correspondant de l'AFP. La situation était "stabilisée" vers 18H30 a indiqué la préfecture.

Des feux de tente ont par ailleurs été signalés sur le camp, raconte La Voix du Nord, qui précise que le plan NOVI (plan d’urgence pour porter secours à un nombre important de victimes dans un même lieu) a été mis place.

Source : Le Huffpost

En Suisse, les musulmans doivent faire comme les Suisses

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Les autorités du canton de Bâle-Campagne ont levé la dispense accordée à deux collégiens syriens de ne pas serrer la main de leurs professeurs féminins.

En Suisse, les élèves de confession musulmane devront se plier aux us et coutumes du pays. Les autorités du canton de Bâle-Campagne, au nord de la Suisse, ont décidé, ce mercredi, de supprimer la dispense accordée à deux élèves du collège de Therwil de serrer la main de leurs professeurs féminines [le rétablissement orthographique est de notre rédaction]. L’affaire remonte à avril dernier, lorsque deux syriens âgés de 14 et 16 ans avaient refusé de serrer la main de leur enseignante sous prétexte que ce contact physique entrait en contradiction avec leur pratique de l’islam.

Source : Riposte catholique

Editorial de Bernard Lugan

Deux dangers ont été exagérés : l’Etat islamique en Libye et Boko Haram au Nigeria. Aucun de ces deux périls n’est définitivement écarté, mais le premier est contenu quand le second recule. Tous deux ont initialement profité de situations politiques locales complexes et favorables avant de buter sur de solides définitions ethno-tribales.
 
En Libye, l’Etat islamique s’est implanté à Syrte, dans la zone tampon entre la Cyrénaïque et la Tripolitaine. Interdisant le contact entre les forces du général Haftar et celles de Misrata, sa présence empêcha donc une guerre Cyrénaïque-Tripolitaine, ce qui permit aux deux principales forces militaires de Libye de consolider leur pouvoir sur leurs zones respectives d’influence. En Cyrénaïque, le général Haftar eut ainsi tout le loisir de liquider les dernières poches islamistes, cependant que Misrata apparaissait de plus en plus comme le principal acteur de Tripolitaine.
La présence de l’Etat islamique ne leur étant plus utile, les deux principaux belligérants vont donc se lancer dans une course à celui qui, le premier, reprendra Syrte et les ports pétroliers de la région. Avant de s’affronter directement.
L’Etat islamique qui ne dispose d’aucune base tribale et qui ne peut, comme au Levant, jouer de l’opposition chiites-sunnites, sera éliminé. Sauf naturellement si Misrata, donc la Turquie, a encore intérêt à sa survie. C'est en effet après la fin de l’Etat islamique que les choses sérieuses commenceront entre Misrata et la Cyrénaïque. Misrata, fief des Frères musulmans, est soutenue par la Turquie, le Qatar, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et l’Italie. Le général Haftar est  appuyé par les Emirats arabes, par l’Egypte et dans une certaine mesure par l'Arabie saoudite et la France.
 
Boko Haram fut un temps instrumentalisé à la fois par les politiciens musulmans nordistes et par le président chrétien sudiste. Les premiers voulaient affaiblir le second quand ce dernier espérait, en laissant le mouvement gagner le plus grand territoire possible, écarter des urnes des millions d’électeurs nordistes, ce qui lui aurait assuré la victoire aux élections présidentielles de 2015.
En 2014, quand les sultans nordistes comprirent que leur soutien à Boko Haram allait permettre la victoire électorale du président Goodluck Jonathan, ils changèrent de politique. Boko Haram fut alors isolé et réduit à sa base ethnique, c'est-à-dire le peuplement Kanouri, et se vit ainsi interdire toute expansion à la fois vers l’ouest et le sultanat de Kano et vers le sud et le sultanat de Yola. 
Le mouvement étant contenu, il ne reste plus aujourd’hui qu’à le réduire et c’est ce qui est actuellement en cours. L’éradication totale de Boko Haram ou de ses diverticules peut cependant prendre encore des années. Les actes terroristes ne sont donc pas terminés car il subsistera encore longtemps un foyer de déstabilisation dans le nord-est du Nigeria. Ce dernier pourrait à nouveau se développer si des évènements graves survenaient au Cameroun et au Tchad. 
Désormais, alors qu’au Nigeria, le plus difficile semble être passé, c’est donc sur les pays voisins que doit porter notre attention. Notamment au Cameroun où les élections de 2018 risquent d’avoir des effets dévastateurs dont pourraient profiter Boko Haram ou ses survivances.
 

Brexit : racisme anti-blancs dans une campagne du gouvernement britannique

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Sous prétexte de convaincre les Britanniques de participer au référendum sur la sortie de l'Union Européenne, le gouvernement de David Cameron tombe dans le racisme anti-blancs primaire :

"Un vote est un vote". La photo, lancée par Operation Black Vote, invite tous les Britanniques à participer au vote, quelque soit leur origine. Elle met en scène, sur une balançoire, une femme asiatique âgée et un voyou blanc tatoué et prétend dénoncer "la diabolisation des étrangers et des personnes de couleur". L'homme représente un skinhead, un jeune britannique blond, d'origine sociale modeste et semble très agressif. Face à lui, se tient une femme d'origine asiatique, calme. La balançoire, à l'équilibre, rappelle que le vote de ces deux personnes ont la même importance dans le résultat du référendum."

Source : Le salon beige

Manifestation anti-migrants à Calais : le général Christian Piquemal est relaxé

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La justice a relaxé jeudi le général Piquemal pour avoir participé le 6 février à une manifestation hostile aux migrants, interdite par la préfecture. Lors du procès, le procureur avait réclamé 500 euros d'amende à l'encontre de l'ancien patron de la Légion étrangère.

Le général Christian Piquemal a été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer pour sa participation le 6 février dernier à une manifestation du mouvement islamophobe Pédiga à Calais. Une manifestation contre les migrants pourtant été interdite par la Préfecture. Lors du procès le 12 mai, le Procureur de Boulogne sur Mer avait requis 500 euros d'amende à l'encontre de l'ancien patron de la Légion étrangère. Trois autres participants à la manifestation ont été condamnées à des amendes. Ils vont débourser 400 euros chacun.

Christian Piquemal, 75 ans, désigné comme ayant eu "le rôle principal" dans cette manifestation interdite, était poursuivi pour "participation à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommation" et quatre autres personnes pour "port illégal d'armes". Organisée à Calais à l'appel du mouvement islamophobe Pégida, la manifestation de samedi avait été interdite par les autorités. Elle avait été marquée par des échauffourées entre forces de l'ordre et manifestants, qui avaient scandé des slogans tels que "on est chez nous!", "Etat dictateur" ou "migrants dehors".

Après son interpellation, l'ancien patron de la Légion étrangère avait reçu le soutien de plusieurs politiques d'extrême droite comme la députée Front National Marion Maréchal-Le Pen. Un autre député d'extrême droite, Gilbert Collard, avait exprimé "sa honte".

Eric Turpin

Source : Francebleu

Réfugiés: l'UE entre le marteau et l'enclume

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Les dirigeants européens doivent manœuvrer entre d'une part les populations réfractaires à une politique d'asile accueillante, et d'autre part, les obligations internationales d'offrir la protection aux personnes en besoin

La crise des réfugiés ne frappe l’Europe par surprise. La guerre civile à quelques milliers de kilomètres de ses frontières, ainsi que des bombardements aériens contre les troupes gouvernementales de la part de la coalition internationale dont elle fait partie en Syrie, allaient inexorablement jeter des milliers de personnes sur les routes de l’exil. Vers l’Europe notamment, une destination tout indiquée.

Face à l’afflux migratoire des Syriens, mais aussi les Irakiens, les Afghans et d’autres peuples fuyant la misère ou la répression, qui a été à son apogée au début de l’année avec l’arrivée de dizaines de milliers d’arrivées par jour, les dirigeants européens ont eu un réflexe bien européen. Ils ont ouvert leurs portes et leurs cœurs. Très vite, cette politique généreuse a été désapprouvée par les populations qui ne sont pourtant pas nécessairement racistes ni xénophobes. Ce refus s’est manifesté non seulement dans des dérapages anti-réfugiés, mais aussi dans les urnes.

Parfois, le pouvoir encourage le rejet des migrants

Songeons à dimanche dernier, lors de l’élection présidentielle en Autriche, durant laquelle 50% des électeurs ont sanctionné la politique migratoire de la coalition gouvernementale en donnant leur vote au candidat de l’extrême droite. Quelques semaines plus tôt, les Allemands avaient, lors des scrutins régionaux, donné les mêmes signaux. Dans d’autres Etats, le pouvoir encourage le rejet des migrants. La Hongrie de Viktor Orban invite la population à se dresser contre l’UE qui réclame un partage équitable du fardeau migratoire parmi les Vingt-Huit.

Refus populaires et obligations internationales

Voilà l’UE entre le marteau et l’enclume. D’une part, ses populations refusent une politique migratoire accueillante alors même qu’en chiffres absolus, un million de réfugiés pourrait être absorbé sans grande difficulté au sein d’une entité de 500 millions de personnes. De l’autre, l’obligation internationale d’accueillir les personnes se trouvant en besoin de protection. L’Europe doit respecter la Charte des droits de l’homme ou la Convention des réfugiés de 1951 si elle veut garder le pouvoir d’interpeller les Etats qui ne le font pas. Il y va de sa crédibilité.

Ram Etwareea

Source : Letemps.ch

Adoption définitive du projet de loi contre le crime organisé et le terrorisme

Le Parlement a définitivement adopté ce mercredi, par un vote au Sénat, le projet de loi de réforme pénale prévu pour prendre le relais de l’état d’urgence post-attentats fin juillet.

Les sénateurs ont voté à main levée le texte du gouvernement dans les mêmes termes que les députés la semaine dernière, ce qui rend son adoption définitive.

Source : Boulevard Voltaire

Attentats de Paris: rescapés et familles de victimes du Bataclan reçus par les juges

Entre les parties civiles de la tuerie du Bataclan et les avocats, ce sont plus de 500 personnes qui ont été convoquées ce mercredi à l’Ecole militaire de Paris, première des deux demi-journées consacrées à l’attaque contre la salle de spectacle parisienne, où 90 personnes ont été tuées.

Interroger les magistrats

Le juge Christophe Teissier, entouré des cinq autres magistrats chargés de l’enquête sur la tuerie du Bataclan du 13 novembre et de trois représentants du parquet de Paris, répètera aux parties civiles du Bataclan l’exposé fait la veille aux rescapés et proches de victimes des autres attaques de la soirée du 13 novembre, contre les terrasses de cafés et restaurants parisiens et contre le Stade de France.

Durant plus de deux heures, il détaillera la chronologie de la soirée du 13 novembre grâce à l’exploitation des enregistrements de la police et à un enregistreur retrouvé au Bataclan, puis évoquera la collaboration internationale et les perspectives de l’enquête. Les parties civiles pourront également interroger les magistrats.

Source : Boulevard Voltaire

Belgique: 4 personnes liées à des projets d'attentats terroristes inculpées

Quatre personnes, soupçonnées d’être impliquées dans des projets d’attentats en Belgique, ont été inculpées de « participation aux activités d’un groupe terroriste », a indiqué ce mercredi soir le parquet fédéral belge. « Nous avons trouvé des traces de plans pour une attaque en Belgique », a déclaré à l’AFP le porte-parole du parquet.

Ces quatre personnes sont également suspectées d’avoir voulu recruter des volontaires pour partir combattre en Syrie et en Libye, a précisé le parquet dans un communiqué.

Source : Boulevard Voltaire

Mosquée de Mantes-la-jolie: les magouilles et le clientélisme de LR

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Immigration à Roscoff. « Qu’on ne prenne pas le risque d’avoir un mini Calais ici »

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Depuis quelques semaines (mars 2016), entre vingt et trente immigrés clandestins se trouvent à Roscoff, en Finistère Nord. Leur objectif ? Passer en Angleterre. Roscoff est en effet, avec Saint-Malo, l’un des deux chemins d’accès à la Grande Bretagne, depuis notre région. Un chemin d’accès plus difficile que la région de Calais, mais plus discret aussi. C’est ce qui a poussé ces familles qui se disent pour la plupart Kurdes (d’Irak et de Syrie) à venir s’échouer ici,  derrière un bunker, à quelques centaines de mètres du port du Bloscon.

 

Ces immigrés clandestins – que certains journalistes subventionnés et militants associatifs appellent « migrants » – ont tout d’abord occupé un bâtiment abandonné appartenant au président de la CCI de Morlaix, Jean-Paul Chapalain. Ce dernier a déposé plainte pour se protéger en cas d’accident (l’état du bâtiment laissant à désirer), tout en refusant de réclamer leur expulsion.

 

Par ailleurs, il est à noter que des militants associatifs, soutiens de ces immigrés en situation irrégulière sur le territoire français (ils n’ont pas demandé l’asile) ont raccordé l’installation de fortune à une ligne ErDF appartenant à des particuliers, sans les consulter. Ces derniers s’en sont plaints et ont réussi à obtenir gain de cause. Le Secours Populaire et les Restos du Coeur, à qui de nombreux Bretons donnent de la nourriture en pensant qu’elle ira à leurs compatriotes dans le besoin, s’activent pour aider ces familles à survivre ici, dans la misère.

 

Des familles dont la perspective est très limitée de passer en Angleterre. « A moins de complicité trouvée sur la Brittanny Ferries, ce que je ne peux pas croire, c’est impossible d’embarquer clandestinement ici. Roscoff n’est pas Calais » nous confie un agent portuaire  qui ne souhaite qu’une chose : « qu’on ne prenne pas le risque d’avoir un mini Calais ici». Les contrôles des autorités sont en effet importants, et l’accès à Roscoff n’est pas le plus simple pour des candidats à la grande traversée.

 

Comme plusieurs Roscovites avec qui nous avons pu être mis en contact, Marie-Anne est inquiète que la situation perdure: « c’est bien normal de ne pas les laisser mourir de faim dans l’urgence. Mais la première chose à faire, ça devrait être des les contrôler et de les expulser. Là ça fait un appel d’air ». Elle ne comprend pas : « Pourquoi sont-ils là depuis deux mois maintenant pour certains ? Pourquoi on les laisse dans une telle situation ? Pourquoi la gendarmerie ne fait-t-elle rien hormis les contrôler de temps à autre ? ». Nous n’obtiendrons pas de réponse des autorités, qui n’acceptent manifestement de donner des informations sur ces vagues migratoires qu’à une certaine presse ou à un public bien précis.

 

Dans le pays de Morlaix en tout cas, il n’en aura pas fallu beaucoup plus pour que quelques militants politiques de gauche et d’extrême gauche lancent leur collectif de soutien aux migrants .Des collectifs qui se multiplient dans toute la Bretagne et qui font de l’humanitaire leur « fond de commerce idéologique», selon un processus parfaitement rôdé et accepté par la plupart des élus locaux et collectivités. « Ils aident des personnes qui sont des délinquants aux yeux du droit de la République française, et quand vous protestez, vous êtes forcément un raciste ! » nous adresse Luc, un internaute de Loguivy-Plougras (22) qui insiste : « on devrait expulser les membres des collectifs de soutien aux sans papiers avec leurs protégés, ça nous ferait de l’air ! Si ils en veulent tant, qu’ils partent avec eux» et qui conclut : « La Bretagne est une des régions qui se mobilise le plus en faveur des migrants . C’est pas un honneur, c’est une honte. On aide les mafias là… ».

 

Difficile de savoir si – comme l’affirme Luc – la région est en pointe dans la collaboration avec les réseaux d’immigration clandestine. Le tissu local associatif très développé (et largement subventionné) et particulièrement mobilisé sur la question, ainsi que le souhait affiché d’élus locaux d’accueillir des « réfugiés » ou des « migrants » sont toutefois significatifs.

 

A Séné, petite commune de 8000 habitants dans le Morbihan, un logement municipal a été récemment totalement réhabilité, au terme d’un travail en commun entre militants associatifs et employés communaux (au nombre de 5) , pour accueillir là encore une famille de réfugiés Afghans. Nul doute que des locaux auraient été heureux de pouvoir bénéficier d’une telle solidarité …

Source : Portail humanitaire

23 embarcations chavirent près des côtes libyennes

L’immigration clandestine par la Méditerranée reprend de plus belle avec le retour du beau temps. La Libye constitue le principal pôle de départ après les accords passés avec la Turquie.

Les gardes-côtes italiens ont secouru 5600 immigrés clandestins entre les journées de dimanche et mardi dans détroit de Sicile en Méditerranée. Durant la seule journée de mardi, 23 interventions ont été enregistrées près des côtes libyennes : un record en la matière. Il a fallu que les secours parviennent de toute la flotte dans la région pour accomplir cette opération complexe.

Toutes les embarcations sont parties des côtes libyennes, alors que les migrants proviennent de divers pays africains. Cette recrudescence de l’immigration clandestine rappelle le besoin de mettre fin à ce fléau, insiste la ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti, qui n’a cessé de soulever ce problème durant les six derniers mois. Mais en Libye, il ne semble pas qu’il y ait un pouvoiren place pouvant prendre en charge une telle tâche.

Absence d’autorité

Du côté libyen, s’il est vrai qu’il y a eu quelques rétentions d’embarcations, le compte ne dépasse nullement les doigts de la main, alors que le mouvement est très étendu. Ainsi, le porte-parole des garde-côtes libyens, le colonel-marin Ayoub Kacem, a rapporté que ses unités ont bloqué, lundi dernier, au large de Sabratha dans les eaux territoriales libyennes, 8 bateaux pneumatiques transportant un millier d’immigrés clandestins originaires de plusieurs pays africains.

Ayoub Kacem a révélé que ce sont les Italiens qui leur ont fourni les informations concernant ces embarcations. Les immigrés clandestins ont été dirigés vers le centre de détention situé au nord de Sabratha. Mais, «ils seront libérés dans les 24 heures, faute d’assistance en tous genres», assure un citoyen, présent sur place, à El Watan.

Pour le correspondant de l’agence Dune-voices à Ezzaouia, ces arrestations se font uniquement pour appliquer les requêtes lancées par les services étrangers. Mais il suffit de relever que les garde-côtes italiens et Médecins sans frontières ont participé à une quinzaine d’opérations de sauvetage dimanche 22 mai et à 23 autres opérations, avant-hier, mardi 24 mai pour comprendre que les côtes libyennes sont très poreuses, de Tripoli à Zouara en passant par Ezzaouia, Sormane et Sabratha.

Le journaliste souligne toutefois que les choses ont évolué juste dans la forme. «Aujourd’hui, tu ne peux plus rencontrer des intermédiaires de passeurs dans les cafés, ni des ateliers de réparation de bateaux pneumatiques en pleine rue, comme ce fut le cas il y a une année. Mais, il suffit de demander et d’exprimer de l’intérêt pour cette traversée pour que des gens viennent vers toi. Le tarif varie entre 2500 et 4000 dinars libyens (700 et 1100 euros), selon les départs», explique-t-il. Il insiste sur le fait que «ce trafic est très juteux pour les réseaux qui l’organisent et les milices qui les protègent».

«Opération Sophia»

Cette reprise des traversées interpelle sur l’efficacité de l’opération Sophia (Eunavfor Med), lancée par l’Union européenne durant le deuxième semestre de 2015. Un premier bilan de cette opération signale une légère diminution du nombre de traversées en 2015 (-9%) par rapport aux années précédentes, ainsi qu’une réduction du nombre de morts qui a chuté de presque 2% des passages à moins de 0,1%.

Le même rapport affirme également que la liberté de manœuvre des passeurs est maintenant limitée aux eaux territoriales libyennes. Autre remarque, depuis trois mois, «on n’a pas observé de départs avec des navires en bois, uniquement des dinghis», explique-t-on à Eunavfor. Ainsi, sur les 90 navires détruits par Eunavfor, environ 20 étaient des bateaux en bois. Auparavant, on voyait les navires réutilisés plusieurs fois, remorqués et réparés pour resservir. «Cela ne s’est jamais reproduit après octobre.

Il y a clairement un manque de capacités de bateaux en bois en Libye. Les pêcheurs qui les utilisent les gardent pour leurs propres activités et les protègent davantage contre les vols possibles par les trafiquants.» Mais, il est clair que le fléau d’immigration clandestine reste très fleurissant en raison de l’absence d’arrestation des véritables responsables. Cependant, le rapport souligne que les arrestations restent limitées. Même si l’opération Eunavfor peut se targuer d’avoir contribué à faire arrêter 53 personnes, cela reste assez limité.

Souvent, ce ne sont que de seconds couteaux, des «facilitateurs» c’est-à-dire des migrants à qui on a appris en deux minutes à faire fonctionner un téléphone d’urgence ou à piloter le moteur, plutôt que des trafiquants ou des passeurs. «On n’est pas autorisé pour l’instant à remonter à la source, c’est-à-dire à coincer ceux qui organisent le trafic. On ne peut les arrêter que pris sur le fait, ‘‘la main dans le pot de miel’’», regrette un officier. L’immigration clandestine a encore de beaux jours devant elle en Libye, tant qu’il n’y a toujours pas d’autorité dans ce pays.

Sellami Mourad

Source : Elwatan

Une galerie commerciale de Marseille évacuée pour prêcher le djihâd (témoignage) !

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Le journaliste Alexandre Mendel est interrogé par le journal Algérie Patriotique sur son livre-enquête La France djihadiste (Ring), extrait :

Pouvez-vous nous décrire quelques témoignages qui vous ont paru «surréalistes» ? 
Treizième arrondissement, Marseille, géré par le sénateur-maire FNS téphane Ravier. Le vendredi, jour de prière, des musulmans investissent une galerie commerciale. Ils prient à l’intérieur et sur le toit de cette galerie. Ils ferment les portes de cette galerie aux non-musulmans et ces derniers acceptent. Ils font le prêche avec des haut-parleurs. Un jour, j’y ai assisté et cela s’est mal passé. Il a fallu appeler la police, car ils voulaient me casser la gueule. Dans le prêche que j’ai enregistré, l’imam, qui s’appelle Ismaïl, raconte à ses ouailles que la plus grande récompense au paradis sera accordée à ceux qui font le djihad. Cela s’est passé trois à quatre mois après les derniers attentats. Quand je me suis fait virer de la mosquée, je suis parti en voiture, mais je me suis perdu, me retrouvant dans une rue où des islamistes faisaient un prêche dans un garage. Ils avaient déroulé les tapis et mis des slogans anti-Bachar Al-Assad. Voilà ce qui se passe. Il y a aussi un témoignage avec un djihadiste de Liège, en Belgique, d’origine turque. J’ai trouvé la discussion que j’ai eue avec lui surréaliste et rigolote, car quand je lui ai demandé ce qui se passait à Rakka, en Syrie, ce jeune s’est plaint du prix de la boisson Red Bull, trop chère pour lui.”

Lire l'interview intégrale

Source : islamisation.fr

La construction de la mosquée avance à Alès

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Le président de La Maison des savoirs, Abdelhak Boudache, espère que l'édifice sera opérationnel d'ici à un an.

Au 468, rue de Lajudie, dans le quartier alésien de Tamaris, tout juste à la limite de celui des Cévennes, la construction de la nouvelle mosquée se poursuit. Actuellement, la communauté musulmane se réunit toujours à la mosquée de Rochebelle, bien que celle-ci soit devenue exiguë et inadaptée.

 

Des dons effectués sous forme d'argent, de matériaux ou de main-d'œuvre

L'association La Maison des savoirs, qui gère la mosquée actuelle, a, voilà déjà quelques années, lancé le projet d'édifier un nouveau lieu de culte à Alès. "Une véritable aventure", résume le président de l'association, Abdelhak Boudache. Le financement est assuré principalement par la participation des fidèles, particuliers ou entreprises. Autant de dons effectués sous forme d'argent, de matériaux ou de main-d'œuvre.

L'association a acquis le terrain pour un montant de 100 000 € et, fin 2011, a déposé une demande de permis de construire pour un bâtiment d'une capacité d'accueil de 800 personnes. L'architecte, Ali Bourouina, a élaboré les plans et s'occupe du suivi des travaux de manière bénévole. Pour rappel, les travaux ont débuté en 2013.

Encore 150 000 € pour achever la nouvelle mosquée

À ce jour, la construction a coûté 500 000 €. Mais celle-ci n'est pas achevée. "Nous disposons encore d'un peu de trésorerie, assure Abdelhak Boudache. Donc, les travaux continuent, au goutte-à-goutte." L'association compte ainsi sur la participation active de nombreux bénévoles, maçons, menuisiers ou de personnes issues d'autres corps de métier. Quant à une date de fin des travaux, l'association espère investir les lieux d'ici à un an.

Par le biais de son président, l'association La Maison des savoirs annonce que "toute la communauté alésienne est conviée à un repas, prévu dans le nouveau bâtiment, dimanche 29 mai, à midi. Un repas qui est organisé pour remercier ceux qui ont participé et participent toujours au projet. Et aussi pour présenter aux Alésiens le point d'avancement des travaux et témoigner de notre amitié envers les voisins". La période du ramadan, qui débute le 6 juin, sera l'occasion d'appels aux dons, car il manque 150 000 € pour achever la nouvelle mosquée.

Source : Midilibre