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vendredi, 03 juin 2016

Anne Coffinier : « Pour éviter la radicalisation, il faut déjà s’occuper de l’école publique ! »

Le gouvernement veut faire passer en force une réforme des écoles hors contrat, qui sont pourtant déjà très contrôlées…

 

Pour Jamel Debbouze, une sextape se dit « situation sociale de la France »

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Avant même le début de la compétition, l’Euro fait beaucoup parler. Et ça ne vole pas haut ! Après les récentes déclarations dans The Guardian de l’ancien joueur Éric Cantona, accusant Didier Deschamps de racisme, c’est au tour de Jamel Debbouze de mettre son grain de sel. Dans une interview accordée à France Football, l’humoriste revient, sans rire, sur les absences de Karim Benzema et Hatem Ben Arfa de la liste des joueurs retenus par Didier Deschamps pour l’Euro. Il y déclare, notamment, qu’« ils payent la situation sociale de la France aujourd’hui ».

Le ton étant donné, et l’ultima ratio des victimes de la xénophobie et du racisme des Français déclenché, c’est au tour de Benzema lui-même de déclarer, dans le quotidien espagnol Marca, que Deschamps « a cédé à la pression d’une partie raciste de la France »… Et, pour donner de la force à ses propos, de rappeler « les récents succès électoraux en France du Front national ».

Didier Deschamps ayant décidé d’attaquer Cantona en justice pour des propos qu’il considère, à juste titre, comme graves, laissons-en donc la responsabilité à son auteur. Fort de cette nouvelle expérience, il pourra sans doute en tirer une nouvelle série B ou C pour la télé.

Pour ce qui relève des propos de Jamel Debbouze sur les malheurs de ses amis, rappelons à l’amuseur public les informations suivantes. Tout d’abord, la raison pour laquelle le joueur madrilène a été écarté. À savoir son implication dans l’affaire de la sextape pour laquelle – excusez du peu – il a été mis en examen, en novembre 2015, pour « complicité de tentative de chantage » et « participation à une association de malfaiteurs ». Qu’est-ce que ces faits ont à voir avec la situation sociale de la France ? Encore un juge raciste, sans doute ? Par ailleurs, Benzema joue et vit en Espagne, à Madrid, sans doute pas dans un deux-pièces-cuisine. Après avoir été acheté pour la modique somme de 35 millions d’euros, il perçoit un salaire net de 8,5 millions d’euros par an. Dans ce contexte, quelle est sa légitimité a évoquer la situation actuelle d’un pays où il ne vit pas ?

Ben Arfa, pour sa part, après avoir refusé un salaire de 12,5 millions d’euros de la part des Chinois, aurait également refusé un salaire de 6 millions d’euros du club turc d’Antalya. Il joue maintenant à l’OCG Nice, où il ne percevrait (hors primes) que la somme de 120.000 euros par mois !

Alors, simple question : que connaissent ces individus de la situation sociale de la France aujourd’hui ? Rien ! Ils profitent sans vergogne des mannes d’un système inique, qui arrose tout le monde, du haut de la pyramide (cf. Blatter) au dernier des joueurs, pour peu qu’il ait quelque talent pour jouer au ballon.

Manifestement, M. Debbouze, vous et vos amis êtes déconnectés des réalités vécues par les Français qui se lèvent tôt pour aller travailler. Vos propos et attitudes en témoignent, ils sont indignes et honteux et ne peuvent que contribuer à nourrir les extrémismes.

Olivier Damien

Source : Boulevard Voltaire

 

 

Équipe de France de foot, ou le communautarisme érigé en norme

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« Benzema et Ben Arfa sont deux des meilleurs joueurs français et ne seront pas à l’Euro. Et, pour sûr, [ils] ont des origines nord-africaines […] Deschamps, il a un nom très français. Peut-être qu’il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. Personne, dans sa famille, n’est mélangé avec quelqu’un, vous savez. »

C’est par cette déclaration qu’Éric Cantona allumait la première mèche. Il fut un grand joueur, certes ; il sait aligner les sujet-verbe-complément dans le bon ordre, oui ; c’est une grande gueule qui dit ce qu’il pense, peut-être ; mais de celle qui ferait passer BHL pour Spinoza et Musso pour Hugo. Ses propos ne révèlent qu’une chose : sa pauvreté intellectuelle tout juste utile à servir de mètre étalon pour mesurer la bêtise qui l’habite, mais bien inutile dans la dénonciation de l’antiracisme dogmatique.

La sortie, quelques jours plus tard, de Jamel Debbouze est bien plus intéressante :

« N’avoir aucun de nos représentants en équipe de France […]. On leur en voudra toujours d’être ce qu’ils sont. »

Par l’emploi du « nos », l’acteur érige le communautarisme en norme. L’équipe de France, symbole de la nation, n’est plus un effectif de footballeurs français mais un groupe soumis à un contractualisme diversitaire, vidé alors de toute identité commune. Le phénomène n’est pas nouveau. On repense à l’équipe black/black/black que dénonçait Alain Finkielkraut, dont on pouvait objectivement critiquer la dérive idéologique dans laquelle il se laissait entraîner, mais qui n’était qu’une réponse au péché originel de nos chargés de conscience qui, au lendemain de 1998, se félicitaient de l’équipe black/blanc/beur, porte-étendard de notre identité redéfinie habilement par le prisme racialiste.

Taper sur Cantona, Debbouze ou Benzema, qui déclarait tout récemment que « Deschamps a cédé sous la pression d’une partie raciste de la France » (très grande partie puisque 70 % des Français déclaraient, en février, ne pas vouloir voir Karim Benzema en bleu), peut être légitime mais, au-delà du semblant de soulagement cathartique, ce serait accorder bien trop d’importance à ces pions intéressés du multiculturalisme.

Le football ne ment pas. Les prétextes peuvent fleurir mais, cette fois-ci, les Français ne sont pas dupes. Il serait bien dommage de rater cette occasion de désigner les vrais coupables — comme, par exemple, le président de la Fédération française de football qui, au sujet de Benzema, déclarait il y a quelques mois : « Il faudrait dire quoi ? À mort l’Arabe ? » — qui, aujourd’hui, s’indignent des propos de ceux qu’ils ont pourtant biberonnés à leur idéologie. Ces coupables ont désigné la nation comme cible prioritaire à déconstruire, par la création d’une nouvelle sociologie ethnique où même l’enraciné s’auto-communautarise dans un réflexe de repli sur soi artificiel. Il est temps de s’attaquer à la racine du mal, sans tomber dans les codes que cette nouvelle religion tente d’imposer.

Arthur de Watrigant

Source : Boulevard Voltaire

 

Femmes européennes, tremblez : votre avenir n’est pas rose !

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Selon Le Figaro du 27 mai dernier, entre 30 et 85 tribunaux islamiques (ou « conseils de la charia ») existent et rendent la justice sur le sol britannique en parallèle des tribunaux légaux. Ce n’est pas nouveau, plusieurs journaux français s’en sont déjà fait l’écho.

Les autorités britanniques n’en sont pas choquées outre mesure, au nom de la tradition communautariste, allant même jusqu’à en reconnaître le « rôle positif ». Toutefois, elles commencent à s’inquiéter des « discriminations » dont seraient victimes les femmes au nom de la loi islamique, en matière de droit civil, au cours des mariages, divorces ou successions, et ont diligenté une enquête dont les résultats seront connus l’année prochaine.

« Discrimination » est un doux euphémisme pour la régression immense des droits de l’homme qu’elle cache au nom d’une religion importée : mariages forcés contre le gré de filles, jeunes filles ou femmes, divorces contraints ou impossibles au désavantage de la femme, polygynie, polygamie… bientôt les punitions corporelles ?

On nous a expliqué qu’il ne fallait pas faire d’amalgame, que l’islam n’était pas l’islamisme et qu’il existait un islam modéré totalement inoffensif qui pourrait prendre sa place à côté des chrétiens et des juifs, dans le plus grand respect de nos démocraties européennes, avec une effusion toute œcuménique.

Force est de constater que la religion musulmane connaît actuellement beaucoup d’interprétations qui sèment la confusion dans les esprits et, en premier lieu, ceux des musulmans. Cependant, les tribunaux islamiques britanniques étant admis par tous, l’islam, « c’est aussi ça ». Fini les discours : l’islam modéré montre son vrai visage, du moins l’islam pratiqué au Royaume-Uni.

Qu’en est-il de l’islam pratiqué en France ? Tareq Oubrou, imam modéré, donnait une conférence à Bordeaux mercredi dernier, et était interrogé à propos de l’égalité homme/femme dans l’islam.

Selon lui, dans le Coran, la femme est l’égale de l’homme parce que homme et femme auraient été créés en même temps et pas l’un après l’autre, ni l’un issu de l’autre, comme dans la Bible. Et aussi parce que la femme ne serait pas vue en tant que pécheresse dans le Coran, contrairement à la Bible.

Bref, les chrétiens en prennent pour leur grade. Ce genre de discours venant d’un homme au demeurant fort sympathique, plein d’humour et, sésame suprême, menacé par l’État islamique, donc forcément modéré et fréquentable, nous rassure sur l’islam. À tort.

Car pendant ce temps, le risque de son emprise sur nos sociétés augmente, et il n’est plus si délirant d’imaginer qu’un jour, en France, la loi ne soit plus rendue au nom du peuple français, comme auparavant au nom du roi de France, mais au nom d’Allah.

L’islamisation ne serait donc pas qu’un fantasme ou un délire d’une extrême droite islamophobe ?

Le méchant groupuscule PEGIDA pourrait-il avoir raison ?

Femmes européennes, tremblez : votre avenir n’est pas rose !

Emmanuelle Frankl

Source : Boulevard Voltaire

 

En Libye, l’État islamique perd du terrain !

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La motivation a, quelquefois, des effets bénéfiques.

Ainsi, en Libye, les forces armées du gouvernement d’union, présidé par Fayez Al-Assad, et l’armée rivale, aux ordres de l’autre gouvernement, celui de l’Est, et fidèle au général Khalifa Haftar, se sont engagées dans un sprint afin d’être les premières à chasser l’État islamique de sa base opérationnelle de Syrte.

L’armée officielle a repris, mardi, le contrôle de la centrale thermique située à 23 km de Syrte et à 450 km de la capitale Tripoli. Elle a pénétré, dans l’après-midi, jusque dans la localité de Wadi Jaref, au sud-ouest du fief tenu par Daech, accueillie avec joie et soulagement par l’ensemble de la population.

Les combats ont repris dès hier matin et ont permis une nouvelle avancée importante avec de très faibles pertes humaines. De son côté, les forces armées du gouvernement rival, celui de Benghazi, basé dans l’est de la Libye, ont chassé les djihadistes de deux villages et se rapprochent également de Syrte.

Pris en étau, les djihadistes, dont la menace se faisait grandissante depuis quelques semaines, après leur implantation à Syrte depuis fin 2014, résistent très mal et abandonnent du terrain.

Il faut espérer que cette rivalité motivante, entre les deux gouvernements en présence, permette leur rapprochement, leur union, et non pas une nouvelle opposition, activée par leur succès respectifs, pour la conquête d’un pouvoir dont l’absence, jusqu’à ce jour, a placé la Libye au bord du chaos.

La Tunisie et l’Algérie se sont placées en alerte rouge car elles craignent la fuite vers leurs frontières de groupes djihadistes désertant le théatre des opérations. Mardi dans l’après-midi, un groupe de huit terroristes a été intercepté et abattu par l’ANP algérienne (Armée nationale populaire) près de Guelta Zarka, dans la wilaya de Sétif.

En Tunisie, c’est à Mnihla, dans le sud, que deux terroristes ont été abattus ces derniers jours, et les forces sécuritaires mènent une opération de ratissage afin de débusquer les autres membres du groupe.

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

L’Allemagne reconnaît le génocide arménien : vote insultant contre le sultan !

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À quel jeu se prête l’Allemagne, dont le Bundestag (Chambre basse) vient d’adopter une résolution reconnaissant le génocide des Arméniens en 1915 ?

À Ankara, sur un ton mi-loukoum, mi-ciguë, quelques heures avant le vote de ce texte controversé, le Premier ministre Binali Yıldırım prévenait : « ce texte ne veut rien dire pour nous […] et il constituera un véritable test de l’amitié entre les deux pays. […] Trois millions et demi de Turcs vivent en Allemagne et contribuent très activement à l’économie […] Nos amis allemands n’ont pas le droit de décevoir une telle communauté. » Tout le charme rhétorique de l’Orient…

Toujours est-il que la réaction turque ne s’est pas fait attendre, l’ambassadeur ayant été rappelé illico presto par le Premier ministre. Le test a été passé. Tout dépend de savoir s’il le fut avec succès, de part et d’autre du Bosphore.

D’aucuns s’étonneront peut-être que la chancelière Merkel (qui n’était pas présente au moment du vote) ait laissé les députés conservateurs de la CDU/CSU comme ceux du SPD ainsi que ceux des Grünen (Verts) s’aventurer, la fleur au fusil, sur un chemin diplomatique aussi escarpé. D’autant que, depuis des semaines, Berlin ne cesse de donner des gages à Ankara, qui n’en demandait pas tant. Si rapidement. L’on se souviendra de l’activisme particulièrement poussé de l’Allemagne en faveur d’une Turquie subitement transfigurée, apparaissant en sauveur immaculé d’une Europe submergée autant par des vagues migratoires incontinentes que par son inconséquente politique de la main tendue à tous les damnés de la Terre. Et, récemment, Berlin ira même jusqu’à faire condamner un de ses ressortissants pour insultes à Erdoğan, à la demande de ce dernier.

Oui mais… Si la politique intérieure a parfois ses raisons (électorales, notamment) à l’écart desquelles la politique extérieure est soigneusement tenue (et inversement), force est d’admettre que ce n’est nullement le cas en l’espèce. Dans un premier temps, forte de son passé holocaustique, Berlin envisagerait de conduire le Grand Turc sur les voies incertaines de la réconciliation avec Erevan. Ici, la candeur le dispute avec une certaine arrogance.

Dans un second temps, la classe politique ne souhaitant pas désespérer son opinion publique lui concède une prise de distance, fût-elle symbolique, avec l’autocrate de la Sublime Porte.

En 1879, le grand vizir promettait de « faire disparaître à jamais le peuple arménien ». S’inscrivant dans un contexte géopolitique complexe de démantèlement de l’Empire ottoman par l’accession de ses minorités à l’indépendance, ce dernier ne dissimulait pas son intention de supprimer une minorité qui, très tôt dans l’histoire de ce lointain peuple de souche indo-européenne, embrassa le christianisme. On sait ce qu’il en adviendra. Dès 1894, le peuple arménien faisait déjà l’objet d’un processus d’extermination planifié par l’Empire ottoman. D’avril 1915 à l’été 1916, le génocide coûta la vie à environ un million deux cent mille Arméniens d’Anatolie et d’Arménie occidentale, soit les deux tiers de la population arménienne.

Mais Berlin se soucie-t-elle réellement de l’Arménie ?

Aristide Leucate

Source : Boulevard Voltaire

Géraldine Smith : « On ne vit pas ensemble, on coexiste – et pas toujours pacifiquement »

Géraldine Smith est journaliste. Elle est l’auteur de Rue Jean-Pierre Timbaud, Une vie de famille entre bobos et barbus. Elle raconte à Boulevard Voltaire qu’on a beau se bercer d’illusions sur le vivre ensemble, celui-ci n’existe pas. Tout au plus une cohabitation qui « n’a rien de sympa »…

Votre rêve multiculturel n’a pas fonctionné, c’est un peu la conclusion de votre livre. Quel a été votre déclic ?

Qui dit rêve dit réveil… Pour moi, il se produit quand, devant l’école de mes enfants qui jouxte la mosquée de la rue Jean-Pierre-Timbaud, un homme en djellaba m’insulte parce que je suis en survêtement en train de boire un Coca. Du coup, je cesse de nier l’évidence. Vivre au quotidien là où l’islam radical tient le haut du pavé n’a rien de « sympa ». Par la suite, je m’aperçois que nous sommes nombreux dans la rue à partager ce sentiment, sans nous l’avouer, surtout parmi les moins bien lotis, qui ne peuvent pas « racheter » leur liberté en partant ailleurs, et parmi les jeunes, qui se font aborder pour se joindre à la prière ou reçoivent des vidéos et des messages sur Facebook. Mais c’est vrai aussi pour les musulmans modérés, qui sont en fait les plus exposés à la pression des islamistes dans notre espace commun. Je raconte l’histoire de ce pizzaiolo tunisien dont la femme, de guerre lasse, se voile mais qui finit par baisser rideau et par déménager quand on lui enjoint de ne vendre que du « Coca arabe ». Bref, dans une société multiculturelle, le respect doit être mutuel — et non pas à sens unique. Il faut y veiller quand on croit, comme c’est toujours mon cas, à la possibilité d’une vraie convivialité.

On évoque souvent l’échec de notre modèle français d’intégration. Diriez-vous qu’il existe également un manque de volonté de s’intégrer ?

D’abord, ce n’est pas comme si d’autres « modèles », ailleurs, seraient de franches réussites. Moi qui vis aux États-Unis, je vois bien aussi les limites d’un communautarisme « positivé » qui, dans le souci de protéger, érige ses propres barrières à l’intégration. Donc, ce n’est pas facile, nulle part. Ensuite, tout immigré, y compris moi-même en Amérique, se pose constamment la question de ce qui est « à prendre ou à laisser ». C’est normal et, d’ailleurs, c’est toute la différence entre l’assimilation, qui vise l’absorption pure et simple, et l’intégration, qui vise un nouvel ensemble « intégral » dans lequel tout le monde se retrouve.

En France comme ailleurs, l’immense majorité des immigrés ne demandent qu’à s’intégrer dans ce sens, c’est-à-dire en négociant, parfois pied à pied, l’intimité d’une langue maternelle importée, le respect dû aux parents, la longueur des jupes, etc. Dans mon esprit, le modèle français ne demande pas à tout le monde de devenir un « Français moyen » – un être introuvable, inexistant, dans une société comme la nôtre, diverse à tous points de vue. En revanche, il y a un contrat social à respecter, qu’il s’agisse du « rêve américain » inscrit dans leur Constitution ou de nos principes républicains que sont la liberté, l’égalité ou, encore, la laïcité.

C’est là où le bât blesse avec une minorité qui cherche à imposer ses règles, à dicter sa loi divine. Il serait naïf de ne pas voir qu’il s’agit d’un défi et que la « tolérance », au sens médical de ce qui est supportable, n’est pas la bonne façon de le relever. Bien sûr, la crise économique n’aide pas en écrasant la marge de manœuvre. Quand, pendant trop longtemps, l’espoir d’ascension est broyé, de jeunes Français se réinventent facilement une patrie originelle ou s’enferment dans leur minaret pour lancer des foudres. Ils rejettent la France et sont rejetés par elle.

On parle sans cesse de « vivre ensemble ». L’avez-vous constaté concrètement dans votre quartier ?

Non, rue Jean-Pierre-Timbaud, on ne vit pas ensemble, on coexiste – et pas toujours pacifiquement. Les bobos y côtoient les barbus, sans les rencontrer. Les bobos restent entre eux, dans leurs bars, leurs restaurants. Quand ils habitent la rue, ils scolarisent leurs enfants au plus tard à l’entrée en 6e dans d’autres quartiers. Ils se trouvent « cool » et ouverts, sans se rendre compte qu’ils poussent les plus pauvres vers les banlieues du fait de la hausse des loyers et que leur multiculturalisme de façade fait le jeu des barbus. Mais ce n’est pas parce que les bobos s’aveuglent et que les barbus livrent une guerre sainte à tout ce qui ne leur ressemble pas qu’il faut abandonner la poursuite d’un meilleur « vivre ensemble ». Au contraire !

Votre livre est écrit à la première personne, mais vous dites à un moment « On ferme les yeux pour mieux ne rien entendre » : avez-vous l’impression que cet aveuglement est collectif en France ?

Bien sûr, j’ai écrit ce livre parce que je crois que d’autres, comme moi auparavant, se rassurent en se répétant que « c’est quand même calme ici » et que « ça va aller ». Mais mon but n’est pas d’ajouter un anathème – l’aveuglement collectif — à tous ceux qui empêchent déjà un débat lucide. Je voudrais qu’on accepte de regarder les problèmes d’intégration en face tout en sachant qu’on ne les verra jamais tous de la même façon, évidemment. Mais on doit pouvoir les appeler par leur nom sans être excommunié sur la place publique comme « réac » voire « raciste » ou, en face, comme « communautariste » ou « islamo-gauchiste ». Je décris le plus concrètement possible, au jour le jour de ma vie familiale, des problèmes de cohabitation rue Jean-Pierre-Timbaud, des jeunes qui « se prennent pour leur origine » aux classes vertes qui sont supprimées parce que des parents musulmans s’opposent à la mixité entre filles et garçons en voyage. Voilà, commençons par là. Au lieu de nous empoigner au nom de grands principes, reprenons le problème par le bas pour trouver des solutions pragmatiques, vivables. La France d’aujourd’hui est diverse, de toute origine et de toute religion. C’est la seule certitude qui s’impose à tous.

Géraldine Smith

Source : Boulevard Voltaire

Indonésie : une chrétienne bastonnée en application de la sharia

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Une information scandaleuse. Et doublement, car je comprends assez mal l’explication donnée par l’Agence Fides : « Les non musulmans peuvent également choisir [de se] soumettre » à la sharia. Dès lors, en effet, que la charia « est en vigueur dans la province d’Aceh », elle s’applique à tous et n’est pas « réservée aux citoyens musulmans » puisque les non musulmans n’ont pas le droit de vendre et/ou de consommer de l’alcool. À partir du moment où vous n’êtes pas libre de le faire vous êtes évidemment soumis à la sharia, vous n’êtes en fait que “libre” de l’accepter ou de l’enfreindre et si vous l’enfreignez vous devez en supporter les peines telles qu’elles sont déterminées dans le code pénal d’Aceh. La seule “liberté” de cette infortunée chrétienne était donc le bâton ou la prison… Vous parlez d’un choix ! Me trompé-je ? En Iran, les églises (catholique, orthodoxe…) utilisent du vin pour l’Eucharistie. L’État islamique interdit le transport, l’achat, la vente et la consommation de vin aux musulmans iraniens, mais pas aux chrétiens pour l’exercice de leur culte. Cela fait une sacrée différence avec Aceh…

Pour la première fois en Indonésie, un non musulman a été bastonné selon les prescriptions de la charia – la loi islamique – en vigueur dans la province d’Aceh, au nord de l’île de Sumatra.
Ainsi que l’a appris Fides, cela est arrivé à Remita Sinaga, chrétienne protestante de 60 ans, punie de fustigation dans la ville de Takengon, en province d’Aceh. La femme a été reconnue coupable par un tribunal islamique d’avoir vendu des boissons alcoolisées, après que la police eut confisqué 50 bouteilles [de boissons alcoolisées] dans son magasin. Remita Sinaga a été condamnée pour cela à recevoir une bastonnade de 30 coups [d’autres sources parlent de 28 coups appliqués avec une verge de rotin]. À Aceh, la charia est réservée aux citoyens musulmans, mais les non musulmans peuvent également choisir de s’y soumettre. Ainsi que l’ont expliqué des fonctionnaires locaux, la femme a choisi volontairement la fustigation en pensant que la peine alternative – la détention selon la loi en vigueur – aurait été pire. En effet, en 2015, le gouvernement indonésien a interdit la vente de boissons alcoolisées dans les petits magasins. En 2002, pour apaiser les tensions indépendantistes, le gouvernement central indonésien a concédé à la province d’Aceh, dans laquelle vivent 4,7 millions de personnes en large majorité musulmanes, un régime d’autonomie spéciale. Le nouveau Code pénal islamique a été approuvé dans la province en 2014 pour entrer en vigueur en octobre dernier. Le Code punit de fustigation les rapports sexuels en dehors du mariage, la consommation ou la vente d’alcool ainsi que les jeux de hasard. Selon l’ONG indonésienne Kontras, qui défend et promeut les droits fondamentaux, « la fustigation est une pratique inhumaine et une forme de torture qui ne devrait pas être permise en Indonésie »

Source : christianophobie.fr.

Tariq Ramadan: "Il faut poser la question du racisme en France"

Invité sur BFMTV et RMC ce jeudi matin, le professeur et islamologue Tariq Ramadan est revenu sur la polémique entourant les propos tenus par le footballeur Karim Benzema, selon qui l’entraîneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, « a cédé à la pression d’une partie raciste de la France » en ne le sélectionnant pas pour l’Euro 2016. 

« Il y a un vrai problème de racisme dans le milieu du sport, en France », a estimé Tariq Ramadan, tout en jugeant que les reproches formulés par Karim Benzema « ne sont pas justes ». « Je ne connais pas Didier Deschamps, mais je ne pense pas que l’on puisse parler de racisme sur cette affaire. Je pense que c’est maladroit de la part de Karim Benzema, il n’aurait pas dû réagir de cette façon. Il y a quand même un fait qui lui est reproché », a poursuivi Tariq Ramadan. 

« Mais il faut poser la question du racisme en France, vis-à-vis des Noirs, des Arabes, des Roms », a toutefois tempéré l’islamologue.

Source : Boulevard Voltaire

Japon : le boom touristique fait craindre l'immigration illégale

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Les touristes sont toujours plus nombreux à visiter le Japon. Mais cette montée du tourisme n’est pas forcément bien vue du côté de Tokyo qui craint une flambée de l’immigration clandestine. D’après le South China Morning Post 20 ressortissants chinois se seraient déjà « échappés » de leur groupe touristique au cours des dix derniers mois.
La question de l’immigration demeure très sensible au Japon qui craint de connaître une crise migratoire semblable à celle qui touche l’Europe.

 Les autorités nippones ont toutefois assoupli les conditions de délivrance de visas pour les touristes asiatiques depuis janvier 2015. Le South China Morning Post rappelle que le nombre de touristes chinois en visite dans l’archipel s’est multiplié sous l’impulsion d’une classe moyenne plus prospère et plus encline à voyager. En 2015 près de 5 millions de Chinois avaient visité le Japon. C’est le double par rapport à 2014, ce qui fait des visiteurs chinois le plus important contingent étranger au pays du Soleil levant.

Interrogé par le South China Morning Post, Yoichi Shimada, professeur en relations internationales à l’université de Fukui affirme : « la Chine a une population de 1,4 milliard d’habitants. Il suffirait qu’un pour cent de sa population décide de venir au Japon illégalement pour provoquer un important flux de migrants ». Avant d’enjoindre le Japon de prendre des mesures plus strictes pour lutter contre l’immigration illégale.

Source : Asialyst

L’arabe, future langue de la République ?

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Dès la rentrée 2016, Najat Vallaud-Belkacem entend convertir l’enseignement des langues et cultures d’origine (ELCO) « pour la scolarisation des enfants des travailleurs migrants », mis en œuvre par la directive européenne du 25 juillet 1977, en cours de langue étrangère classique, proposé dès le CP.

Si la mesure paraît logique pour les langues italienne et espagnole, qui appartiennent à des pays proches de la France, quid de l’arabe ? La députée républicaine Annie Genevard dénonce « l’introduction des langues communautaires ». La ministre se défend en brandissant le joker de « l’égale dignité des langues ». Elle prétend contrôler la formation académique des professeurs non titulaires en intégrant leur enseignement dans les cadres du système, puisqu’il n’y a pas (encore) d’épreuve d’arabe au CAPES ou à l’agrégation.

De son côté, le journal Libération soutient l’initiative avec un argument imparable : l’arabe est la deuxième langue parlée en France, celle des « jeunes des banlieues » qui se sentent exclus. Les langues anciennes à qui nous devons l’origine de notre lexique, ou encore les langues régionales qui forment notre patrimoine peuvent, quant à elles, tomber dans l’oubli : la République ne les regrettera pas.

Pas un mot, non plus, sur les professeurs de Seine-Saint-Denis incapables d’écrire correctement français.

Rien d’étonnant ! Dans son monde parallèle de cette gauche amnésique, le contraire du « racisme » dont les Blancs se rendent coupables de manière unilatérale envers les « minorités » n’est pas l’absence de racisme mais « l’antiracisme », soit le racisme anti-blanc ; ou encore, la lutte contre les discriminations passe par l’édition revue et augmentée des motifs de discrimination sanctionnés. Il ne semble donc pas surprenant qu’au lieu d’inspirer la fierté et l’amour de sa patrie, elle la rabaisse, au contraire, pour obéir à chaque revendication étrangère : c’est « la diversité ».

Ainsi, le meilleur moyen de lutter contre le sentiment d’exclusion n’est pas l’assimilation, par l’apprentissage de la langue, de l’histoire et de la culture d’un hôte, mais l’abnégation de ses propres racines, afin que les migrants ne se sentent finalement pas trop dépaysés, les pauvres.

Triste vision confirmée par le discours de François Hollande : « Les morts, nous dit-il, [les poilus de Verdun] n’ont plus d’uniformes ni de religions. Nous ne distinguons plus les nationalités, les origines ou les lieux ». En plus de sa bêtise outrecuidante, cette sentence annonce le programme réservé aux vivants dans les années à venir.

Dès sa promulgation, la question de l’éducation des « bons citoyens » est le pilier de la République. Par là passe alors la contre-révolution. Dans son intervention magistrale du 11 mai 2016 au cercle Afl Okkat à Strasbourg, Philippe Conrad nous rappelle que « le combat engagé est une lutte de longue haleine qui doit mobiliser les esprits et les énergies, dans les salles de classe où officient encore d’authentiques professeurs ».

Virginie Vota

Source : Boulevard Voltaire

Bloquer les avoirs du Qatar en France pour financer les camps de réfugiés !

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Un camp humanitaire dans un arrondissement parisien pour accueillir les « réfugiés » déjà parisiens et ceux qui arrivent chaque jour – entre 20 et 60. C’est le projet qui va être réalisé dans les semaines à venir.

Le maire de Paris, Anne hidalgo, l’a annoncé lors d’une conférence de presse ce mardi 31 mai, ajoutant que « ni l’Europe, ni la France n’étaient à la hauteur de leur histoire lorsqu’elles n’accueillent pas dignement les “migrants” ».

Le terrain sera choisi dans un arrondissement du nord de Paris (afin, sans doute, que le trajet de déménagement soit moins long) , et si plusieurs sites sont nécessaires, elle en ouvrira plusieurs pour pouvoir mieux nourrir et aider ces « demandeurs d’asile » en grande difficulté.

Je suggère à Mme Hidalgo de tourner son regard vers un site qui pourrait accueillir immédiatement trois millions de « demandeurs d’asile » musulmans : le village-tentes de Mina, au Qatar, réservé aux pèlerins de La Mecque et actuellement vide de tout occupant.

Ces dizaines de milliers de tentes sont climatisées, ininflammables, dotées de haut-parleurs, télévision, détecteur d’incendie, thermomètre, etc. Trois millions de « réfugiés » musulmans pourraient, ainsi, trouver un refuge.

Pourquoi le Qatar ne pourrait-il pas accueillir trois millions de frères et de sœurs appartenant à la même religion, qu’ils soient alaouites, sunnites ou chiites ? Comment peut-il rester insensible au spectacle de tous ces musulmans qui périssent noyés en Méditerranée, de cette photo d’un enfant mort sur une plage qui a servi à tous les médias pour culpabiliser le monde occidental… mais pas les pays musulmans !

Si le Qatar prenait cette décision – mais ce ne sera pas le cas -, cela permettrait aux pays européens d’accueillir en priorité des réfugiés chrétiens, qui sont les premiers persécutés et méritent véritablement le titre de « demandeurs d’asile ».

Inutile, Madame le maire de Paris, d’espérer une réponse du Qatar. Nous savons parfaitement que les pays arabes ne veulent pas de ces « réfugiés » musulmans, ils nous les offrent bien volontiers !

N’y aurait-il pas une solution pour obliger ces pays arabes (Qatar, Émirats, Arabie saoudite, etc.) à accueillir ces millions de réfugiés musulmans ?

Ne suffirait-il pas, par exemple, de bloquer tous les avoirs en Europe – et plus particulièrement en France – du Qatar (700 milliards investis dans le monde par Qatar Investment Authority), notamment dans l’industrie, l’hôtellerie, l’immobilier de luxe, le PSG, la chaîne télévisée beIN Sports, les groupes Lagardère, Vivendi, Orange, EADS, Vinci, Veolia, Total, LVHM, Le Printemps, les plus grands palaces, etc., et, peut-être demain, le Parce des Princes.

Mais qui aurait ce courage en Europe ? Certainement pas la France !

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

« Grand Remplacement » : même le dalaï-lama s’y met !

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Le 20 avril, une quarantaine de rescapés somaliens, éthiopiens, égyptiens et soudanais, partis de Tobrouk, ont été récupérés sur un mince rafiot. Ils étaient les seuls, disaient-ils, à avoir échappé à la noyade lors d’un transfert au large de la Libye sur un navire déjà plein comme le métro un jour de grève. La ruée des nouveaux embarqués l’aurait fait chavirer : 500 morts de plus à la mer.

C’est le HCR qui le dit : 2016 sera bien pire que 2015. Déjà, depuis le début de cette année, on dénombre 204.000 migrants et réfugiés arrivés dans l’Union européenne en passant par la Méditerranée. « Plus de 2.500 sont morts, dont 880 la semaine dernière », a déploré l’ONU mardi dernier. Et nous ne sommes qu’au début de la saison…

L’ONG allemande Sea-Watch a diffusé, lundi, la photo d’un bébé noyé, tentant de bousculer les consciences comme on l’avait fait avec le jeune Aylan Kurdi. « Ces images tragiques doivent être vues par la société européenne car les tragédies sont la conséquence de la politique étrangère européenne », dit Sea-Watch. Mais neuf mois ont passé, et tant d’autres images, depuis, nous ont choqués… Si bien que la polémique, ce matin, n’est que celle-ci : faut-il ou non « flouter » le visage de l’enfant mort ?

Le flot des réfugiés ressemble à la crue qui monte : impossible à endiguer. Alors, des voix « autorisées » commencent à s’élever, de celles qu’on fait semblant d’écouter, des sagesses incarnées comme ce bon dalaï-Lama, qu’on ne saurait ranger du côté des fachos.

Et que dit-il, ce brave homme ? Qu’il y a trop de réfugiés en Europe :

Il y en a tant que cela devient difficile sur le plan pratique. Et sur le plan moral, je trouve aussi que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L’objectif devrait être qu’ils retournent [dans leur pays] et aident à reconstruire leur pays. »

La presse française n’aurait pas osé lui poser de telles questions, alors le sage tibétain parle au quotidien allemand Frankfuter Allgemeine Zeitung. Et dit ce que personne, chez nous, n’aurait osé imprimer, sauf à voir les antifas grimper au rideau :

L’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe. L’Allemagne est l’Allemagne. »

Tout cela, basique dans le principe, relève certes du bon sens élémentaire, mais par les temps qui courent, ça nous illumine comme le phare de la pensée.

C’est que le dalaï-lama sait de quoi il parle. Il aimerait bien, lui, retourner dans son Tibet natal. C’est le seul souhait terrestre qu’il voudrait voir s’accomplir avant d’entrer dans le Nirvana de l’Illumination. Et si le chef spirituel s’efforce d’épouser les préceptes du Bouddha de Compassion, il sait bien, lui, qu’on n’est pas citoyen du monde mais qu’on appartient corps et âme à la terre de ses ancêtres.

Marie Delarue

Source : Boulevard Voltaire

Annie Genevard : L’enseignement de l’arabe en France renforcera le communautarisme

Annie Genevard, députée du Doubs, chargée des questions d’éducation au parti LR, a interpellé le ministre de l’Éducation nationale la semaine dernière lors des questions au gouvernement. Annie Genevard a dénoncé « l’introduction des langues communautaires », comme l’arabe, qui « encouragera le communautarisme » et défendu l’enseignement du français et des langues anciennes. Elle répond aux questions de Boulevard Voltaire

Source : Boulevard Voltaire

Mantes-la-Ville : La nouvelle mosquée est ouverte malgré l’opposition acharnée du maire FN

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Ses locaux sentent encore la peinture, après plusieurs mois de travaux menés tambour battant. Vendredi dernier, la première vraie mosquée de la commune, située dans l’ancienne trésorerie des impôts du quartier des Merisiers, a ouvert ses portes et reçu des fidèles lors de la prière de 18 h. La guérilla juridique d’opposition au projet menée par Cyril Nauth, le maire FN de la commune élu en 2014, n’aura finalement pas payé.

 

Cette mosquée était portée depuis fin 2013 par l’Association mosquée Mantes Sud (AMMS), présidée par Abdelaziz El Jaouhari. Ce n’est aujourd’hui pas le seul projet en cours, l’association El Fethe, soutenant historiquement la construction d’une salle de prière définitive n’ayant pas renoncé malgré le fait que l’ex-maire PS, Monique Brochot, ait choisi peu avant les élections (et sa défaite, Ndlr) de vendre l’ancienne trésorerie, propriété de la communauté d’agglomération du Mantois aujourd’hui disparue, à l’AMMS et non à El Fethe (voir encadré).

Des deux niveaux du bâtiment qui jouxte le cimetière, seul celui du dessus, sur 475 m², est aménagé pour le moment en deux salles de prière, une terrasse et quelques bureaux. Si la procédure de préemption engagée par le maire Cyril Nauth pour éviter la vente doit toujours être jugée au fond, le président de l’AMMS ne cachait pas son bonheur vendredi, entre des saluts aux habitants du quartier venus voir l’endroit, aider à faire les derniers réglages ou solliciter de menus services.

A l’achat du local pour 600 000 euros s’ajoutent 200 000 euros de travaux, et beaucoup de bénévolat. « Nous avons levé environ 600 000 euros depuis le début du projet, et des fidèles ont contracté des emprunts relativement importants pour couvrir le reste, avance Abdelaziz El Jaouhari. Beaucoup ont aussi participé aux travaux ou fourni des matériaux. Les Mantevillois attendent une mosquée depuis de très longues années. »

Pour le moment, la capacité d’accueil est de 300 personnes. « Nous pouvons accueillir plus du double [de la capacité initiale], mais c’est soumis au permis de construire que le maire a refusé de signer malgré sa validation par les commissions de sécurité », déplore le président de l’AMMS. Alors, pour l’instant, le local municipal du boulevard Salengro, utilisé jusque-là, continuera de servir pour les fêtes religieuses, les prières du vendredi et les cours d’arabe.

L’AMMS est en effet en procès pour forcer le maire a délivrer le permis, mais l’audience a été repoussée pour la troisième fois, la municipalité mantevilloise déposant des éléments complémentaires. « C’est le paradoxe : le maire, responsable des établissements recevant du public, nous contraint à ne pas pouvoir utiliser un équipement aux normes », note Abdelaziz El Jaouhari. Et Cyril Nauth, qui ne voulait pas d’une mosquée, va peut-être devoir vivre avec plusieurs.

Un autre projet (et le conflit d’assos) toujours en cours

Une seconde mosquée, de l’association historique des fidèles mantevillois, pourrait ouvrir bientôt. Son responsable dénonce un acharnement de l’autre association de fidèles pour les en empêcher.

Une autre « vraie » mosquée, propriété des fidèles, pourrait voir le jour dans les prochains mois, également dans le quartier des Merisiers, à proximité du stade. L’association El Fethe n’a en effet pas renoncé : elle est en procès pour obtenir la vente du pavillon sur lequel elle avait jeté son dévolu, mais dont la propriétaire ne s’est pas présentée chez le notaire et refuse désormais la vente. El Fethe a lancé une procédure judiciaire pour la forcer.

L’ambiance est par ailleurs toujours aussi détestable entre El Fethe, l’historique, et l’Association mosquée Mantes Sud (AMMS), la nouvelle. Cette dernière s’est vue confier la veille de sa création, en novembre 2013, la vente de la trésorerie des Merisiers, pourtant intialement destinée à El Fethe, dont Abdelaziz El Jaouhari (président de l’AMMS, Ndlr) était alors un jeune membre. Deux procédures judiciaires croisées sont en cours entre les deux structures, et la détestation est plus vive que jamais entre leurs dirigeants respectifs, qui disent tous deux attendre le verdict de la justice.

« L’AMMS a mis la main sur ce projet, et a réussi, en mettant le maire (Monique Brochot, Ndlr) dans sa poche, à faire expulser El Fethe des locaux qu’elle occupait boulevard Salengro pour l’y installer, indique l’avocat de l’association historique, Philippe Bataille. Avec l’aide de juristes, M. El Jaouhari avait même imaginé qu’El Fethe apporte la totalité de ses fonds à l’AMMS. »

Une procédure contre Abdelaziz El Jaouhari est toujours en cours depuis 2014, avec demande de dommages et intérêts. El Fethe avance « des fautes » de sa part, celui-ci étant en 2013 le mandataire d’El Fethe pour négocier avec la mairie. « On mandate quelqu’un qui fait glisser le projet vers sa propre association, et fait échouer le projet prévu initialement », estime l’avocat.

L’AMMS a également porté plainte contre El Fethe pour détournements de fonds et des statuts. L’association historique et ses responsables sont par ailleurs régulièrement visités par différents services de l’Etat, de l’Urssaf à la police nationale qui a perquisitionné le domicile de Zoher Abbadia et le local de l’association en avril. Le motif ? L’utilisation suspectée de ces locaux prêtés par la mairie pour des prières et non seulement des cours d’arabe.

« Il émane des dénonciations tous azimuts, de fraudes aux cotisations sociales, de travail dissimulé, de malversations financières, et qu’il (Zoher Abbadia, Ndlr) est proche de l’islam rigoriste. C’est du délire ! », s’étrangle Maître Bataille. Il prépare d’ailleurs le dépôt d’une plainte pour dénonciation calomnieuse liée à la perquisition du mois d’avril, qui s’est avérée infructueuse.

« Pourquoi le préfet motive ces perquisitions sur la base d’éléments qui sont ceux utilisés par l’AMMS dans le cadre des procédures en cours (la plainte de 2014 et la défense, par la même avocate, de la vendeuse du pavillon à El Fethe, Ndlr) ?, demande-t-il. Il y a un conflit très profond qui me paraît alimenté par le président de l’AMMS, dont la virulence dépasse toute limite. C’est assez inquiétant. »

Pour Zoher Abbadia, la raison est toute trouvée : « Ce qui intéresse [Abdelaziz El Jaouhari] est l’argent que nous avons, pourtant déjà bloqué chez le notaire pour l’achat du pavillon (pour 220 000 euros, Ndlr). » Il estime que la vendeuse « a été manipulée ». Lui cherche aujourd’hui des locaux temporaires afin de pouvoir continuer les cours d’arabe en attendant sa nouvelle mosquée, la mairie lui ayant indiqué récupérer les salles actuelles de la zone de la Vaucouleurs en septembre.

« Nous sommes la troisième association qui porte ce projet [de mosquée], relativise Abdelaziz El Jaouhari qui dénonce le prêt, selon lui « illégal » de salles par la mairie à El Fethe. Vous avez une coquille vide, que plus personne ne reconnaît et qui n’a plus de personnalité morale. Les donateurs ont voulu récupérer les fonds, ils ont écrit au proclamé président sans obtenir de réponse. D’après nos estimations, il manque de l’argent, et pas de petites sommes, par rapport à ce que prétend M. Abbadia. »

Source : la gazette yvelines

Sion: les habitants du quartier des Collines s'opposent à faire de l'abri PC de la Planta un centre pour requérants

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L'abri PC de la Planta pourrait accueillir des migrants selon le plan d'urgence du Canton. Une solution qui ne convainc pas les riverains.

Les habitants du quartier des Collines de Sion s’inquiètent du possible aménagement de l’abri PC de la Planta en zone d’accueil pour les migrants. Une pétition contre ce projet a été distribuée dans le voisinage. "L’abri est situé à dix mètres seulement de notre immeuble, s’inquiète une mère de famille. Le site est en plein cœur d’un quartier résidentiel et le lieu de passage de plus de 1000 écoliers par jour". Ayant appris la nouvelle par voie de presse, les riverains ont tenté d’obtenir des explications à plusieurs reprises mais leurs questions restent sans réponse. 

Seulement  en cas d'urgence

Le conseiller national UDC Jean-Luc Addor soutient cette initiative citoyenne. "L’endroit ne se prête vraiment pas à ce type d’occupation. Il nous semble que d’autres alternatives seraient plus appropriées." Roger Fontannaz, chef de l’Office de l’Asile, comprend les inquiétudes de la population. "Il est habituel que les gens expriment leurs craintes. Le site de la Planta ne fait cependant que partie d’un plan d’urgence, que nous utiliserons uniquement en cas d’arrivée massive des migrants." Si cette solution venait à être utilisée, une séance d’information serait organisée pour le voisinage. 
 

L’apprentissage de l’arabe : une ruse pour islamiser la France

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Quand la ministre de l’éducation Mme Najat Vallaud-Belkacem déclare sur BFM-TV que « l’enseignement de l’arabe se fera dès le CP », elle ne fait qu’agrandir la porte d’entrée au communautarisme musulman pour malmener davantage la France.
Lorsqu’on sait que l’enseignement du coran est lié à la langue arabe, il n’y a aucun doute à ce que le communautarisme musulman se développe et un jour ou l’autre, il finira par emporter le consensus républicain qui fait la grandeur de la France.
Ce n’est qu’une ruse de plus pour islamiser la France, car la langue arabe est directement liée à l’islam.
Sans islam, pas de langue arabe et vice-versa…
Nier cette évidence criante, c’est ignorer l’histoire islamique et ses conséquences sur l’avenir du pays. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir l’état des pays musulmans pour se rendre compte que cette décision sera néfaste et dangereuse pour la France.
Et si elle se confirme, elle aura de graves conséquences sur la cohésion sociale.
N’est-il pas écrire dans le coran :
« Nous l’avons fait descendre, un Coran en langue arabe afin que vous raisonniez » ( sourate 12 verset 2).

Pour Allah et Mahomet, le coran doit s’apprendre uniquement en langue arabe. D’ailleurs, la prière et les prêches religieux se font dans la langue d’Allah, dans l’ensemble des mosquées du monde musulman, c’est-à-dire l’arabe, jusqu’à preuve du contraire.

Et vouloir à tout prix, enseigner dès le CP, la langue arabe aux petits français, n’est-ce pas là une manœuvre pour mieux leur bourrer le crâne par les valeurs islamiques, c’est-à-dire la haine de l’autre, le rejet de tout ce qui n’est pas musulman…
Et les écoles coraniques qui poussent comme des champignons dans les quartiers fortement islamisés, ne lui suffisent-elles pas ? Peut-être qu’elle crève d’envie d’accélérer l’islamisation de la France ?

Faire croire, comme elle le prétend, que cet enseignement de l’arabe, c’est dans l’intérêt des petits français, n’est qu’une fumisterie diabolique qui ne tient pas la route. Elle n’est pas convaincante et conduira inéluctablement au communautarisme.
Cette décision à l’emporte-pièce est une preuve supplémentaire de l’islamisation de la France, voulue par cette caste mondialisée qui gouverne le pays.

Il est à parier aussi que derrière cette déclaration se cache en réalité les élections présidentielles de 2017.
Cette annonce est un contrat proposé aux français musulmans pour les inciter à voter utile, c’est-à-dire pour la gauche. Et quand on sait pour qui, elle roule, on a tout compris.

Mme Najat Vallaud-Belkacem n’oublie pas ses origines arabo-islamiques mais au lieu d’aider les petits Français issus de l’Afrique du Nord à mieux s’intégrer à la nation française en apprenant le français correctement, au contraire, elle leur propose un avenir qui débouchera sur l’islamisme.

On sait par avance que l’enseignement de l’arabe dès le CP, conduira inéluctablement à l’apprentissage du coran, avec tout que cela comporte comme bourrage de crâne, de préjugés incompatibles avec la liberté et la démocratie. Et bonjour les dégâts…
Enfin, c’est enfermer ces gamins-là dans un monde peuplé de chimères, de rancœur et de haine.

Au lieu de leur montrer le chemin du progrès et de la modernité, elle veut leur inculquer le rejet des valeurs qui ont fait la France depuis des siècles.

En parfaite musulmane qui sait jouer la dissimulation à merveille ( une vraie experte en la matière), elle tient à exaucer les recommandations d’Allah et de son Envoyé, afin que l’islam soit la religion dominante dans le monde. Et pour atteindre ce but sacré, il n’y a pas mieux que d’enseigner dès le CP la langue arabe, la langue d’Allah.
« Certes, la religion acceptée d’Allah, c’est l’islam…. » ( sourate 3 verset 19).
« Et nous savons parfaitement qu’ils disent : « Ce n’est qu’un être humain qui lui enseigne le Coran ». Or la langue de celui auquel ils font allusion est étrangère (non arabe), et celle-ci est une langue arabe bien claire » ( sourate 16 verset 103).
(voir aussi les versets suivants qui prétendent que la langue arabe est celle d’Allah : sourate 13 verset 37, 26 versets 192-193, sourate 41 verset 3, 44, sourate 43 verset 3 et sourate 46 verset 12).

En musulmane convaincue, elle tient à imposer la langue arabe aux Français pour mieux les endoctriner et permettre ainsi à l’islam de se propager en toute inquiétude dans la patrie de Jeanne d’Arc. Ce que les musulmans n’ont pas pu faire par l’épée, elle pense le réaliser par la ruse.

Il est évident qu’elle agit conformément aux enseignements coraniques qui exigent d’elle qu’elle serve les intérêts de ses coreligionnaires avant ceux des mécréants.
« Les croyants et les croyantes sont les alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la prière, acquittent l’aumône et obéissent à Allah et Son Messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage »( sourate 9 verset 71).

Et à l’approche de Sidna Ramadan ( le Seigneur Ramadan) comme le radotent chaque année les musulmans, ne tient-elle pas à leur démontrer que désormais la France s’achemine vers son islamisation complète ?

Par cette annonce mûrement réfléchie, veut-elle proposer une collaboration à l’UOIF qui meurt d’impatience de prendre les rênes du pouvoir en France, face à la démission de l’oligarchie régnante?

Hamdane Ammar

Source : Riposte laïque