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samedi, 04 juin 2016

Après le succès de leur premier album, Les Brigandes récidivent avec un nouveau CD intitulé "France notre Terre"...

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Les Brigandes sortent leur 2e CD avec 14 nouvelles chansons, toujours aussi fortes, mais avec une évolution dans leur thématique. Deux CDs en huit mois, c’est quasiment un exploit. Une partie des chansons est déjà en ligne et si certaines, au lieu de chorégraphie n’ont droit qu’à une simple animation, elles ont toutes des vidéos.

Avec humour et sourire, elles s’en prennent à une génération qui « a fait le vide » avec Les Soixante-huitards, un des titres qui n’a pas encore été mis en ligne : « Ô vous les soixante-huitards/ Je vous vois dans vos beaux costards/ Qui parlez maintenant/ Au nom du gouvernement. »

Jakadi des millions est aussi une découverte. Elle chante l’hypocrisie des vedettes du show-biz qui font la leçon, mais ne veulent surtout pas donner l’exemple. L’inventaire est large et tous en prennent pour leur grade « On en veut des millions, Jakadi des millions/ Mais pas dans ma maison. »

Les Brigandes en veulent aux fossoyeurs, aux révolutionnaires et aux transhumanitaires de tous poils, elles les veulent En Enfer, « les jacobins génocidaires, les bétonneurs de l’équerre, les maîtres des secrets bancaires… en enfer ». Tout cela dit avec gentillesse, accompagné au piano, à la guitare et à la clarinette, les Brigandes sont aussi des musiciennes.

Pas vraiment optimiste mais lucide, leurs jolies voix décrivent le temps de l’Antéchrist : « Si on désire un monde meilleur/ Il faut s’attendre à des malheurs/ Une aggravation de la laideur/ De nos vies. » Nul besoin d’être prophète pour s’en rendre compte, mais trop nombreux sont encore ceux qui ne veulent pas l’envisager.

Elles dézinguent les médias avec Cerveau lavé : « Un journaliste qui prend sa plume, pour écrire/ Se demande avec amertume, comment mentir ». Dommage qu’elles s’en prennent à l’Inquisition, la sainte Inquisition devrait-on dire puisque c’est une œuvre d’Église et qu’elle a introduit la procédure contradictoire dans les procès, ce qui a constitué un progrès avec une réelle prise en compte des droits de la défense. Quand désinformé rime avec télé, ce qui n’est pas assez répété, on ne peut que les approuver.

La Nuit où ils ont serré Jack, fait un rapprochement entre un célèbre assassin londonien du XIXe siècle et les figures médiatiques actuelles. Son sort pourrait être celui qui serait réservé à tous les « juges compromis… psys chabraques… journalistes… flics et complices » qui couvrent les infâmes.

Francis Cabrel serait-il une référence pour les Brigandes ? Pour la musique et le style peut-être, pas pour ses engagements, c’est sûr. Si Une Chanson pour Cabrel est quand même lucide « Mais quand on trime dans le mainstream/ Y’a pas d’erreur, on s’abîme/ Et Francis, n’y échappe pas », elle n’exclut pas une certaine reconnaissance.

L’évolution de leur nouvel album vient dans la place faite aux titres dont le thème se retrouvait précédemment dans Jeanne et France notre terre. C’est-à-dire des titres qui ne se contentent pas de s’en prendre à l’adversaire, mais fournissent des motifs d’espoir ou des modèles positifs comme dans Le Retour des héros qui évoque les figures de Charlotte Corday, Alexandre, Patton et Rommel.

Rêve de reconquête est celui de la reprise d’Algéziras (pour Alger ?) par des hommes venus du Nord : « Nous reviendrons du Nord sauvage/ Comme les loups pour un carnage/ Sonnez trompettes de la reconquête. »

Dans le style musical et poétique des ballades du temps jadis, le Rondeau de France évoque les couleurs de l’ancienne France, quand les chevaliers lançaient Montjoie-Saint-Denis en montant à l’assaut. On en aurait bien besoin. « Quand je vois flotter le drapeau de la France/ Dans l’or et l’azur mon cœur revit/ Par les temps de peine renaît l’espérance. »

Plus ancienne car elle remonte à octobre 2015 et avait été chantée lors du concert de Rungis, France notre terre est un plaidoyer pour l’amour de notre terre ancestrale, « France, notre mère/ On ne peut te laisser humiliée et vaincue. »

On est pas mécontentes d’être des Brigandes fait partie des nouveaux titres. À travers un inventaire de chansons traditionnelles françaises (la Bourgogne, la Paimpolaise, le P’tit Quinquin…), c’est une revendication à s’inscrire dans la continuité des chansonniers populaires anonymes ou célèbres et exprimer la joie de chanter. C’est aussi un appel pour éviter que les anciens répertoires soient remplacés par d’autres venus d’ailleurs : « Ils sont descendus du Nord y’a plus de mille ans/ Pour nous crier haut et fort : « Debout là-dedans ! »/ Ma parole, est-ce qu’ils sont morts, que font les Normands ? »

Seigneur, je ne veux pas devenir Charlie est un appel à se lever pour ne pas sombrer avec ceux qui sont dans le déni de réalité. « Demain l’âme qui vient au monde cherchera cet endroit béni/ Hors des cités nauséabondes où vit la race de Charlie. »

Jèze Society est la réponse des Brigandes aux attaques que le groupe a eues à subir récemment. On peut discuter certaines options des Brigandes, leur fixation sur les jésuites, leurs références au symbolisme ou à l’eschatologie, mais en cela elles sont bien de leur époque, celle du complot, des illuminatis ou du secret des francs-maçons. Et leurs chansons ne font que suivre l’évolution de nos sociétés, d’un certain point de vue de la dissidence. Quoi qu’il en soit de leurs options personnelles, elles savent faire passer avec douceur et poésie des paroles de combat et d’espoir. C’est un beau projet comme il n’y en a pas eu depuis bien longtemps dans la chanson qui défend notre identité.

CD est à 20€ + 3€ de frais de port = 23 €.

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Source : Synthèse Nationale

Apparu ignore-t-il que le multiculturalisme est la cause du communautarisme ?

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Je ne vais pas citer à nouveau cette célèbre phrase attribuée à Bossuet, un peu galvaudée. Vous la connaissez trop bien. Pourtant, cette sentence décrit à merveille les dernières déclarations de Benoist Apparu. Quand le porte-parole d’Alain Juppé affirme que l’« identité heureuse », concept cher à son mentor, paraphrasant trompeusement Alain Finkielkraut, s’accorderait avec le multiculturalisme, tout en refusant le communautarisme, il déplore les conséquences de ce dont il chérit les causes. Il ne fait, en effet, aucun doute que le multiculturalisme, conséquence négative d’une immigration qui ne s’est pas assimilée, est la cause première du communautarisme.
 
À l’origine de tous nos maux, il y a une politique migratoire parfaitement déraisonnable, depuis un peu plus de 40 ans. Cette politique porte un nom : l’immigration massive. D’abord voulue par le patronat pour jouer à la baisse sur les salaires des autochtones, l’immigration répondait aussi à une vision du monde universaliste dévoyée faisant suite aux conflits post-coloniaux. Je ne ferai pas ici l’historique de cette idéologie, mais elle domine désormais la pensée occidentale. Sur le plan politique, elle se traduit par le multiculturalisme, c’est-à-dire le fait de ne pas reconnaître une culture majoritaire, enracinée dans l’Histoire, pour une nation. On supposera donc que la France, État-nation multiséculaire, puisse ne pas procéder intégralement d’une culture française et européenne.
 
En ce sens, les déclarations de Benoist Apparu font écho à l’affirmation du théologien musulman Tariq Ramadan qui voudrait que l’« islam [soit] une religion française ». Il existe un islam en France, c’est un fait. Mais il n’existe pas d’islam de France. Plus précisément : l’islam n’a pas d’enracinement charnel en France. C’est donc à l’islam de s’adapter à la culture française, et non l’inverse. Dès que l’on imagine que la France puisse être multiculturelle, on admet qu’elle puisse accepter la présence de catégories différenciées de Français organisées en communautés d’intérêts selon des affinités le plus souvent ethno-religieuses.
 
Le multiculturalisme est opposé à l’essence de la France, sa substance, mais aussi à son incarnation politique qu’est la République, laquelle distingue les nationaux des étrangers par la citoyenneté. Si le multiculturalisme est officialisé politiquement, il se traduira concrètement par l’apparition d’une multi-citoyenneté. Que voulait dire Benoist Apparu, au fond ? Que la France est une société multiethnique, multiculturelle. Qu’au fond, les pouvoirs politiques agissent sur le réel, et qu’il serait impossible de mettre en place une politique d’assimilation. Plus encore, que notre pays doit accepter toujours plus d’immigration pour répondre aux injonctions de l’ONU et de l’Union européenne, organismes supranationaux sans identités culturelles et politiques, tétanisés par la démographie délirante du Sud.
 
N’étant pas d’une nature défaitiste, et étant attaché à la France historique, présentant une permanence culturelle, je pense qu’il faut refuser farouchement les volontés des juppéistes. Elles sont dangereuses. Oui à la France polyculturelle, de Charlie Maurras à Charlie Hebdo. Non à la France multiculturelle et multiconflictuelle. Voilà l’enjeu des prochaines décennies. Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

Le Bayern Munich va construire une mosquée dans son stade

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Outre Franck Ribéry, plusieurs joueurs du Bayern Munich sont de confession musulmane sans compter également les supporters du célèbre club allemand. Prenant en compte cette réalité, le géant européen du football a décidé de construire une mosquée dans son stade Allianz-Arena (70 000 places), qui comprendra également une bibliothèque islamique. Cette mosquée sera financée à hauteur de 85% par le club lui-même, qui a remporté cette année son 23 ème titre de championd’Allemagne, en attendant de disputer le 24 mai, face au Borussia Dortmund, la finale de la Ligue des Champions 2013.

Source : Djollofactu

Migrants. Daech à l’assaut de l’Europe via les côtes libyennes

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Le groupe terroriste Etat islamique, qui étend son influence sur le littoral libyen, tente d’envoyer dans les pays européens des combattants infiltrés parmi les migrants en provenance de Libye. Le reportage de CNN international.

Après avoir traversé des rues parsemées de détritus, au-delà des carcasses de voitures brûlées, dans une cour où s’amoncellent des bouteilles en plastique vides, on pénètre soudain dans leur chambre sombre et insalubre. Environ 30 migrants africains, plein d’espoir, sont assis, les genoux serrés les uns contre les autres, confrontés à leur nouveau statut de prisonniers de la police de l’immigration libyenne. 
 
Eugene est le premier à s’exprimer. C’est avec des sanglots dans la voix qu’il évoque son frère et son père tués au Nigeria par une bombe déposée par Boko Haram, le groupe ayant fait allégeance à l’Etat islamique.

“Aujourd’hui, une explosion, demain, une explosion”, se lamente-t-il face à sa décision de quitter le Nigeria et d’accepter l’aide des passeurs dans son périple à travers les routes poussiéreuses d’Afrique pour rejoindre la Libye. “Laissez-moi sortir, laissez-moi partir. Ici en Libye, la paix n’existe pas. Nous ne pouvons pas vivre en paix.”
 
Ces hommes ont été arrêtés quelques instants plus tôt lors d’une descente de police dans le petit immeuble situé en front de mer dans lequel ils s’étaient entassés avant d’être renvoyés vers la Méditerranée. Ils font partie du nombre exponentiel de migrants qui cherchent à rejoindre l’Europe par la Libye – approximativement 100 000 cette année, selon les dernières estimations à l’approche des frontières turques –, mais ils font également face à une nouvelle menace.
  
Des représentants de l’autorité libyenne et un passeur nous ont déclaré que le groupe Etat islamique – qui a peu à peu étendu son influence en Libye en prenant le contrôle d’environ un dixième de son littoral – avait tenté de s’infiltrer dans ce trafic humain pour envoyer ses combattants en Europe.

Il y a près d’un mois, un passeur confiait à CNN qu’un “fervent religieux”, qu’il savait appartenir à l’Etat islamique, lui avait demandé de transporter 25 militants par bateau pour 40 000 dollars. Il a refusé mais a ajouté que, quinze jours auparavant, il avait entendu parler d’un bateau sur lequel 40 membres du groupe Etat Islamique avaient embarqué depuis leur bastion de Syrte en compagnie d’un passeur. Le mauvais temps les a contraints à faire demi-tour, et pourtant ils ont réessayé. Il ne sait pas ce qu’il est advenu d’eux, mais il a ajouté que les passeurs n’avaient aucun problème moral à transporter des membres de l’Etat islamique.

 

“La seule chose qui les intéresse c’est le trafic. Qu’il s’agisse de l’Etat islamique ou de quiconque. Peu leur importe. Du melon ou des pastèques… seul l’argent les intéresse.”

 
Ce trafic a commencé à devenir visible ces deux derniers mois, affirme le passeur. Plusieurs militants se rasent la barbe avant de partir et voyagent avec des familles – constituées exprès pour le voyage – afin d’éviter les soupçons.
 
Les propos du passeur ont été corroborés par des agents d’immigration à Tripoli, qui ont affirmé qu’ils avaient retrouvé des membres de l’Etat islamique parmi les migrants qu’ils avaient récemment arrêtés. Un haut responsable du renseignement militaire libyen, le colonel Ismaïl Al-Chukri, a également confirmé ces affirmations en indiquant à CNN sur le port de la ville de Misrata que les membres de l’Etat islamique “peuvent faire partie des migrants illégaux qui remplissent les bateaux. Ils voyagent avec leurs familles, sans armes, comme de simples migrants illégaux. Ils s’habillent comme des Occidentaux et ont des papiers d’identité en anglais afin de n’éveiller aucun soupçon.”  

Nous nous sommes aventurés en mer avec ceux qui représentent la seule ligne de défense que la Libye peut offrir à l’Europe contre cette menace : sa garde côtière. Bien qu’ils n’aient que six petits canots pneumatiques, ils nous ont confié que celui dans lequel nous nous trouvions était le seul qui était en état de marche. On saisit alors l’ampleur du défi auquel ils devront répondre.

Nick Paton Walsh - Correspondant Senior à CNN International

Source : Courrier international

Goussainville : une kermesse pour la future mosquée

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La future mosquée de Goussainville, qui doit ouvrir d’ici à l’été 2017, attend toujours des dons pour financer la poursuite de ses travaux. Ce samedi, l’association Essalam, qui gère le projet, organise une kermesse toute la journée à proximité du futur édifice, sur le stade situé derrière le collège Robespierre.

L’occasion pour l’association, qui tiendra un stand toute la journée, de présenter le chantier et proposer des visites aux fidèles. De nombreux stands d’animations (jeux, structures gonflables…), et de la restauration sont prévus sur place.

Ce samedi, de 11 heures à 20 heures, au stade situé derrière le collège Robespierre.

Source : Le Parisien

Mosquée Bilal : réouverture partielle

La mosquée Bilal, située, rue Thirard à Saint-Fons va enfin pouvoir ouvrir. On se souvient que Nathalie Frier maire de Sains-Fons avait dans un premier temps mis sous le coude l’arrêté de fermeture administrative, en attendant qu’une solution soit trouvée, et après des discussions avec les responsables, le maire avait maintenu et décidé la fermeture et l’arrêté avait été affiché.  A un mois du Ramadan, la décision municipale a été dure pour les personnes qui fréquentent cette mosquée. 

A quelques jour du Ramadan, les responsables de la mosquée de la rue Claudius-Thirard devaient impérativement trouver une solution. Selon l’article du Progrès du vendredi 03 juin 2016

une solution a été trouvée puisque la commission de sécurité a émis un avis favorable remis le 27 mai 2016 qui limite la fréquentation de la mosquée au rez-de-chaussée et restreint l’accueil à 299 personnes.

Pour une ouverture complète de la mosquée, la ville de Saint-Fons, annonce que celle-ci pourra ouvrir quand l’ensemble de l’établissement sera mis en conformité. Donc cela signifie pour les responsables de la mosquée de déposer un nouveau permis de construire modificatif et la commission de sécurité repassera. Ces travaux permettront à la mosquée d’accueillir 900 personnes.

En attendant, les fidèles pourront à nouveau se rendre à la mosquée Bilal pour cette période de Ramadan qui devrait débuter en début de semaine prochaine.

Source : Venissieux info

Les évêques soudanais dénoncent le pilonnage des civils par le président islamiste

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(Information non traitée par les médias français)

Radio Vatican du 2 juin 2016

“Les évêques du Soudan ne cachent pas leur colère : ils condamnent avec la plus grande fermeté les raids aériens incessants dans les Monts Nouba qui tuent et blessent sans discrimination et qui répandent une culture de peur et de mort au sein de la population. Ces jours derniers, une école catholique a été touchée au Kordofan du Sud, entre les deux Soudans, une zone contrôlées par les rebelles, qui contestent le pouvoir du président Omar el-Béchir.

Mgr Macram Max Gassis, évêque émérite d’El-Obeïd, indique que 15 bombes sont tombées le 18 mai à proximité de cette école primaire ; trois d’entre elles à 300 mètres seulement. Le 26 mai, un missile largué par un chasseurs-bombardier a touché le complexe scolaire provoquant des dégâts importants. Le toit de la bibliothèque s’est en partie effondré et les livres ont été endommagés. Heureusement, les enfants  n’étaient pas à l’école.

Depuis cinq ans, les forces du président Omar el-Béchir combattent la branche nord du Mouvement de libération du Soudan dans les Etats du Nil-Bleu et du Kordofan du Sud. L’armée mène une campagne implacables d’attaques aériennes et au sol contre les personnes vivant dans les zones contrôlées par les rebelles, bombardant les logements, les écoles, les hôpitaux et les commerces et y compris dans les endroits éloignés de toute cible militaire. Selon Amnesty international, le bourdonnement caractéristiques des Antonov domine le quotidien, tous le reconnaissent. Issus de tribus arabes nomades et de communautés de cultivateurs africains marginalisés par le gouvernement soudanais, la plupart des habitants du Kordofan du sud soutiennent les rebelles.

Depuis 2011, les bombardements de l’aviation soudanaise ont fait des centaines de victimes et plus de 400 000 déplacés. Le système de santé a été décimé, la crise humanitaire est sans précédent. De plus, Khartoum limite l’accès des régions en guerre la presse et aux humanitaires. La vérification des informations souvent contradictoires est difficile. Du coup le monde semble se désintéresser du problème. Mgr Gassis lance un appel pressant à toutes les parties concernées les invitant à travailler pour trouver une paix durable .

(CV-RF avec Fides)

Source : islamisation.fr

NÎMES Mosquée de la gare : la salle des costières pour le ramadan ?

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Nouvelle réunion de conciliation, hier après-midi, en préfecture entre la mairie et les responsables de l’Association culturelle islamique. 

Depuis lundi, la ville de Nîmes et les responsables de la mosquée de la gare ont entamé un bras de fer. Souvenez-vous : ce lundi, le maire Les Républicains Jean-Paul Fournier a prononcé la fermeture du 8 boulevard Sergent Triaire, pour raison de sécurité . D’une superficie de 2 000 m2, le bâtiment est propriété de la Ville depuis 2002 et n’a jamais été entretenu par les services municipaux. À quelques jours du ramadan, la décision de Jean-Paul Fournier a provoqué l’indignation et l’incompréhension des fidèles qui occupent depuis leur lieu de culte afin d'empêcher cette fermeture.

Apres plusieurs échanges avec la municipalité, un début de solution a été trouvé, ce mercredi : la mairie a accepté de vendre le bâtiment, estimé environ à 500 000 €*. Toutefois, la Ville maintient son arrêté de fermeture. Une situation qui n'arrange pas les fidèles à quelques jours du ramadan. Alors, pour maintenir la pression et poursuivre les négociations, l’Association culturelle islamique a déposé plainte au pénal contre le maire pour mise en danger d’autrui.

Le préfet rédige un protocole d'accord 

Hier après-midi, une réunion de conciliation entre les protagonistes s’est tenue sous la houlette du préfet du Gard. À l'issue, Didier Lauga a rédigé, à travers un protocole d'accord, les engagements de chaque partie.

Ainsi, la municipalité s'engage à "mettre à disposition", dès le 6 juin, la salle des Costières à l’Association culturelle islamique pour la période du ramadan. Facilement accessible et proche du centre-ville, ce lieu peut accueillir près d’un millier de fidèles. Durant cette période d’environ un mois, la mairie réaliserait des travaux de consolidation du bâtiment attenant à la façade. Des travaux nécessaires au retrait de l’arrêté municipal puis, à la vente du bâtiment.

De son côté, l'association s'engage à libérer les locaux pour permettre la réalisation des travaux, mais également, à renoncer à tout contentieux judiciaire. Enfin, comme ils le souhaitent depuis plusieurs mois, les responsables associatifs pourraient se porter acquéreur du bâtiment.

Reste à savoir, à présent, si ce compromis sera accepté par tous.

*Une nouvelle estimation doit être réalisée par France Domaine.

 Coralie Mollaret

Source : objectif gard

 

Un immense campement de migrants s'installe à nouveau dans Paris

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Alors que la semaine dernière, la préfecture faisait état de 300 personnes dans le campement de migrants installé dans le nord de Paris, ils seraient aujourd'hui au moins 1 200. L'insalubrité des lieux s'accroit à mesure que le camp grossit.

Les chiffres varient en fonction des sources, mais le campement installé à Paris dans les jardins d'Eole grossit à une vitesse vertigineuse. "On est à 1 200 au comptage objectif et fiable fait par les travailleurs sociaux de la Ville de Paris" a estimé la mairie de Paris. D'une cinquantaine de personnes il y a une dizaine de jours, on est ainsi passé à 800 mardi et 1 200 jeudi. Quelques jours avant, la ministre du Logement, Emmanuelle Cosse, avait affirmé sur Europe 1 qu'il y avait "en gros aujourd'hui" 2 300 personnes. A la mairie, on explique la raison pour laquelle les migrants se pressent dans ces camps insalubres : "aujourd'hui, un migrant sait que la seule option pour obtenir une mise à l'abri est de venir s'installer sur un campement dans l'attente de son démantèlement".

Source : Valeurs actuelles

Les fidèles trop à l’étroit dans la mosquée de Méru

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De son propre aveu, il n’a jamais été un grand communicant. Nacer Yousfi a pourtant décidé de forcer sa nature en assurant la promotion des activités proposées par l’association culturelle musulmane de Méru qu’il préside depuis 2006.

Objectif : obtenir le feu vert de la ville pour l’acquisition d’une parcelle, et enfin concrétiser le projet de construction d’une annexe à la mosquée.

Le timing de cette opération séduction ne doit évidemment rien au hasard. Lundi marquera le début du Ramadan. Une période pendant laquelle près de 500 fidèles convergeront, chaque jour, vers la mosquée « La Lumière ». « En temps normal, on se sent déjà un peu à l’étroit. Mais là, on va presque devoir pousser les murs, soupire Nacer Yousfi. On manque clairement d’espace, et même si on se débrouille, c’est parfois compliqué d’assurer à la fois l’accueil des fidèles et la bonne tenue de nos activités... »

Car contrairement à ce que beaucoup pensent, la mosquée installée depuis 2006 dans un ancien bâtiment SNCF, à deux pas de la gare de Méru, n’est pas seulement un lieu de culte. « Elle accueille aussi des cours de langue arabe dispensés par des enseignants et suivis par plus de 130 jeunes âgés de 6 à 16 ans, détaille Christian Bertelle, le trésorier de l’association. On y organise également des conférences et des débats sur des thèmes comme l’égalité homme-femme. Ces activités ne s’inscrivent pas du tout dans une logique confessionnelle. Elles sont d’ailleurs ouvertes à absolument tout le monde... »

Ces activités, les membres de l’association rêvent désormais de les transférer dans une annexe. Une annexe qu’ils envisagent de construire sur un terrain acheté en 2011 par la ville de Méru à Réseau ferré de France (RFF). « Cette parcelle devait nous être cédée, affirme aujourd’hui Nacer Yousfi. Nous avions même obtenu une promesse de vente de l’ancien maire... »

Si le dialogue se poursuit aujourd’hui avec la nouvelle municipalité, le projet semble néanmoins être resté au point mort.

D.L.

Source : Le Parisien

Mulhouse: 8 mineurs écroués pour le viol collectif d'une adolescente

Huit mineurs de 13 à 17 ans ont été mis en examen et écroués jeudi pour le viol collectif d’une adolescente de 14 ans, la semaine dernière dans une cave à Mulhouse, dans le Haut-Rhin, selon une source judiciaire à l’AFP jeudi.

Les suspects sont tous poursuivis pour « viol en réunion par violence, menace, contrainte ou surprise », a précisé cette source.

A l’issue de leur audition par le juge de la liberté et de la détention (JLD), les huit adolescents ont été placés en détention provisoire dans différentes prisons du Grand Est. Identifiés grâce à leurs empreintes génétiques et aux images de vidéosurveillance, ils avaient été interpellés mardi matin, à l’aube, au cours d’une vaste opération de police dans le quartier sensible des Coteaux.

Ils sont soupçonnés d’avoir, l’après-midi du 25 mai, emmené de force la jeune fille dans une cave, de l’avoir frappée à plusieurs reprises et obligée à pratiquer des fellations.

Immédiatement après les faits, la victime avait alerté ses parents, qui ont porté plainte. La jeune fille a été hospitalisée en état de choc.

Source : Boulevard Voltaire

Pour les médias il n’y a aucun problème d’immigration en France

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Pour les médias, ni le Grand Remplacement de population, ni le Grand Remplacement civilisationnel n’existent. Et si les médias l’affirment les hommes politiques « convenables »… le répètent comme des perroquets. Juppé, Mélenchon ou Philippot vous le confirmeront. Le Grand Remplacement n’existe pas, foi d’autruche ! Le vice-président du Front national l’a redit sur BFM TV le 30 mai : « Je ne parle pas comme ça [c’est vrai que ce ne serait pas chic pour un petit marquis] parce que c’est flou, je ne sais pas ce qu’on y met derrière. »

C’est sûr, le Grand Remplacement, c’est « flou », c’est un fantasme et même un « fantasme complotiste » (le même Philippot au JDD en 2014).

Alors ne bêlons plus ! Ouvrons les yeux ! Sortons la tête du sable :

  • Il n’y a pas de Grand Remplacement en Angleterre mais le nouveau maire de Londres s’appelle Sadik Khan. Ce musulman pakistanais a été élu à la suite du départ en 10 ans de 600.000 Britanniques de souche, des cockneys, des quartiers de l’est.
  • Il n’y a pas de Grand Remplacement en Belgique : comme chacun sait, les Flamands et les Wallons se partagent toujours Molenbeek.
  • Il n’y a pas de Grand Remplacement Gare du Nord à Paris et il n’y a que Nadine Morano pour s’y croire en Afrique.
  • Il n’y a pas de Grand Remplacement en Seine-Saint-Denis mais on y voit de moins en moins de femmes ne portant pas le voile islamique.
  • Il n’y a pas de Grand Remplacement en France mais, en 2015, le président du CFCM, le Conseil français du culte musulman, a demandé de transformer des églises en mosquées.

Cela ne vous suffit pas ? Vous voulez des statistiques ?

En voici quelques-unes !

  • Oui, il y a Grand Remplacement dans les abattoirs où plus de 50% des animaux de boucherie sont tués dans d’atroces souffrances, sans étourdissement préalable.
  • Oui, il y a Grand Remplacement dans les prisons où plus de 50% des détenus sont musulmans et où les Français de souche représentent moins de 30% des effectifs.
  • Oui, il y a Grand Remplacement dans les maternités. Les statistiques médicales confirment ce qu’on y voit. Les médecins y dépistent la drépanocytose chez les nouveau-nés qui ne sont pas d’origine européenne. Voici les chiffres : 20% des nouveau-nés étaient dépistés en France en 2001, 37% en 2014. Les chiffres montent à 50% en Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur et 66% en Ile-de-France.

Quant à imaginer que cela serait sans conséquences c’est nier le réel : de même qu’il y a des pommes sous les pommiers, les Africains africanisent et les musulmans islamisent.

Les Français sont confrontés à une difficulté majeure : le déni de réalité de la classe médiatique et, à sa remorque, de la classe politique. Tous partis confondus ?

Jean-Yves Le Gallou
 

Solution en vue pour la Croatie mais non pour le frein à l’immigration

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Feu vert ou presque du Parlement à l’extension à la Croatie de l’accord sur la libre circulation des personnes en vigueur entre la Suisse et l’UE. Une entente avec Bruxelles pour appliquer le frein à l’immigration approuvé en 2014 par le peuple semble toutefois encore très lointaine.

L’extension de la libre circulation à la Croatie ne constitue en soi pas un grand changement pour l’immigration en Suisse. Signé en 1999 par la Suisse et l’UE, l’accord sur la libre circulation s’applique déjà à 27 pays membres, comprenant une population de plus de 500 millions d’habitants au total. La Croatie compte à peine 4 millions de personnes. Sur la base du protocole négocié entre Berne et Bruxelles, pendant la première décennie, la Confédération n’accorderait pas plus de 300 permis de séjour à l’année aux citoyens croates. 

Le dossier croate, en gestation depuis trois ans, est toutefois devenu emblématique des dilemmes que le système de démocratie directe crée toujours plus souvent au gouvernement et au parlement; en particulier de la difficulté à concilier les décisions populaires avec les accords internationaux, et dans le cas de la Croatie, de concilier aussi de nouveaux accords internationaux avec de nouvelles normes constitutionnelles. 

Signature du protocole congelée 

Négociée en 2013, l’extension de la libre circulation des personnes à la Croatie apparaissait alors presque comme une simple formalité dans le cadre des rapports complexes entre Berne et Bruxelles. En Suisse, la perspective d’un nouveau référendum annoncé par l’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice) ne semblait même pas devoir faire obstacle à cet accord. Le parti de droite s’était déjà opposé, sans succès, à l’extension de la libre circulation aux 10 nouveaux pays qui avaient adhéré à l’UE en 2004, puis à la Roumanie et à la Bulgarie, entrées dans l’UE en 2007. 

Mais le dossier de la Croatie est devenu tout d’un coup épineux après le 9 février 2014, lorsque le peuple suisse a approuvé l’initiative «Contre l’immigration de masse», lancée par l’UDC. Le texte, inscrit dans l’article 121a de la Constitution fédérale, prescrit que la Suisse gère de manière autonome l’immigration et que le nombre de permis de séjour pour les étrangers est limité par des plafonds et des contingents annuels. En outre, il n’est plus possible de conclure des accords internationaux en contradiction avec cet article. 

Au lendemain du vote, le gouvernement a donc décidé de congeler la signature du protocole additionnel avec l’UE sur la libre circulation, relatif à la Croatie (Protocole III). Aux yeux du Conseil fédéral, un tel protocole devait être considéré comme un nouveau traité international contraire à l’article 121a. La réaction de l’UE a été immédiate: en l’espace de quelques jours seulement, les Vingt-Huit ont suspendu plusieurs dossiers, parmi lesquels la participation de la Suisse au programme européen de recherche Horizon 2020 et au programme d’échange d’étudiants Erasmus +. Des milliards de francs sont en jeu.

Échéance proche

Une décision qui a mis en ébullition non seulement les milieux scientifiques et universitaires, mais aussi le monde économique: le succès des entreprises suisses est lié en bonne partie à la capacité d’innovation et de formation des hautes écoles. Le gouvernement a alors communiqué à Bruxelles qu’il aurait initié la libre circulation avec la Croatie également sans la signature du protocole. Suite à cette déclaration, l’UE a réinséré partiellement la Suisse dans les programmes européens jusqu’à la fin de 2016. 

Une échéance qui se rapproche, comme d’ailleurs aussi celle de l’application de l’article 121a de la Constitution: le frein à l’immigration doit entrer en vigueur au plus tard trois ans après la votation, soit le 9 février 2017. Le 4 mars dernier, le gouvernement a donc signé le Protocole III et immédiatement soumis le texte à l’approbation du Parlement. 

Le Conseil fédéral a motivé cette démarche par le fait que, au cours de l’année 2015, l’UE a manifesté sa disponibilité à chercher une solution commune, afin que la Suisse puisse appliquer l’article constitutionnel sur le frein à l’immigration dans le respect de l’accord sur la libre circulation.  Avec l’approbation du Parlement, le Protocole III pourra être ratifié dans de brefs délais dès qu’un accord avec l’UE sera trouvé. 

Une concession inacceptable

Au cours des débats à la Chambre du peuple, à fin avril, le décret du gouvernement a été sèchement rejeté par l’UDC qui n’a pas épargné la ministre de Justice et Police Simonetta Sommaruga (responsable du dossier) de ses dures critiques. Selon les représentants du parti de droite, la signature du Protocole III représente une concession inacceptable face aux pressions de l’UE et une évidente violation de l’article 121a, qui interdit la «conclusion» de nouveaux traités internationaux. 

Le Protocole III a toutefois été approuvé par une large majorité des députés, nombreux d’entre eux ayant souligné l’énorme importance scientifique et économique d’une participation de la Suisse aux programmes de recherche européens. Selon certains, le Protocole III ne doit même pas être considéré comme un nouveau traité international, mais comme le prolongement d’un accord déjà en vigueur avec l’UE. 

Cet argument n’a pas convaincu la Commission de politique extérieure de la Chambre des Cantons, qui a demandé une expertise à l’Office fédéral de la justice. Selon le rapport des experts, le Protocole III constitue effectivement un nouveau traité international. Le terme «conclusion» d’un traité international doit toutefois être interprété comme sa ratification: la signature de la part du gouvernement et l’approbation de la part du parlement ne violent donc pas l’article 121a. 

Un oui conditionnel 

Jeudi, la Chambre des cantons a également approuvé le Protocole III. Les sénateurs ont toutefois décidé d’ajouter une précision au décret présenté par le gouvernement pour mettre en évidence le fait que l’approbation du Parlement respecte la Constitution: le protocole pourra être ratifié par le Conseil fédéral seulement une fois que sera conclu avec l’UE un accord conforme à l’article constitutionnel sur le frein à l’immigration. 

Cette condition, jugée inutile par une minorité des sénateurs, devrait également obtenir le soutien de la Chambre du peuple. Dans l’un ou l’autre des cas, il est aujourd’hui déjà clair que le protocole recevra le feu vert du Parlement. Il est en revanche beaucoup moins clair s’il entrera un jour en vigueur: de nombreux parlementaires se sont dit sceptiques sur la possibilité d’arriver à un accord avec l’UE sur le frein à l’immigration.

(Traduction de l’italien: Barbara Knopf)

Armando Mombelli

Source : Swissinfo

Grenoble : les recours des riverains rejetés, la mosquée sera construite

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Le tribunal administratif de Grenoble a rejeté deux recours des opposants à la construction d'une mosquée, ouvrant ainsi la voie à la construction de cet établissement pour la plus grande satisfaction de la communauté musulmane, comme l'a relaté France Bleu Pays de Savoie.

"C’est une grande satisfaction tous les musulmans d’Annecy" a réagi le président de l'association "Nouvel avenir", cité par France Bleu pays de Savoie. Les travaux de la construction d'une mosquée à Grenoble vont pouvoir se poursuivre, puisque les deux recours déposés par les opposants au projet de la future mosquée ont été rejetés par le tribunal administratif. La bataille juridique avait été lancé en 2002. Les riverains opposaient notamment des doutes sur la légalité du permis de construire et le manque de places de parking. Les défenseurs de la mosquée estiment qu'ils ont toujours maintenu le dialogue avec les opposants: "On a organisé avec eux une douzaine de réunions. Ils ont même participé à l’esquisse du projet et l’ont même corrigé." La mosquée pourrait être terminée d'ici un an.

Source : Valeurs actuelles

Un fast-food halal a ouvert à Armentières

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Ouvert depuis deux mois, Planet Burger a déjà commencé à séduire les Armentiérois. Sa réussite, il la doit à deux éléments : des prix moins élevés que les grandes chaînes de fast-food et de la viande halal.

Planet Burger est un « nouveau souffle pour la restauration rapide dans la ville ». C’est ce qu’espère Taoufik Rajiallah. À 32 ans, cet ancien négociant dans l’automobile s’est lancé dans une nouvelle aventure. « Le local appartient à un ami, qui était déçu de son ancien locataire qui faisait du snack. » Un local de 160 m², une soixantaine de places assises, un décor épuré et contemporain, du matériel performant récupéré de grandes chaînes de fast-food internationales, des menus pour les petits et les grands : Taoufik Rajiallah a de la suite dans les idées et a sauté sur cette occasion pour innover sur l’Armentiérois.

Une demande sur le secteur

Armentiérois depuis toujours, Taoufik Rajiallah connaît les demandes non assouvies du secteur. Unique en son genre, Planet Burger propose de la viande halal pour ses sandwichs. « Ça ne change rien pour ceux qui ne consomment pas leur viande halal. » Mais ça change tout pour ses coutumiers. « Jusqu’ici, les personnes qui voulaient manger du fast-food halal se déplaçaient jusqu’à Lomme ou Lille. » Une carte que joue pourtant timidement Taoufik. « Je ne veux pas que ça empêche les personnes qui ne mangent pas halal de venir, ce n’est pas le seul atout du restaurant. »

Et pour cause, des burgers en menu à partir de 5,90 €, des portions de frites conséquentes, un fast-food ouvert sept jours sur sept et des livraisons à domicile le week-end : le restaurateur met toutes les chances de son côté pour séduire au maximum.

Au bout de deux mois seulement, Planet Burger est une affaire qui marche. « Je suis agréablement surpris de l’affluence, j’ai des retours très positifs. » Des familles, des ouvriers, mais aussi des étudiants : « Je suis à la sortie des lycées, les lycéens viennent manger le mercredi midi après les cours. »

Seul hic, l’emplacement, niché un peu à l’écart du centre et surtout sans parking, à la différence des chaînes de restauration rapide. « Le problème reste le stationnement aux alentours. J’ai déjà un client qui s’est pris une amende par la police le temps de venir chercher son burger. » Un problème récurrent à Armentières comme dans bon nombre de villes, qui ne devrait pas devenir un frein pour les gourmands.

Planet Burger, 158, rue François-Mitterrand à Armentières ; 03 20 03 13 82 ; ouvert du lundi au vendredi de 11 h 30 à 14 h et de 18 h 30 à 22 h et les samedis et dimanches de 11 h 30 à 14 h et de 18 h 30 à 23 h

Angèle Bayeul

Source : La voix du nord

Grèce: une bagarre entre migrants fait 3 blessés

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Trois migrants ont été hospitalisés après avoir été blessés lors d’une bagarre qui a éclaté pendant la nuit dans un camp de réfugiés de l’île de Lesbos, en Grèce.

Les affrontements ont eu lieu tôt jeudi. Un conteneur transformé en abri a été détruit par le feu.

Il s’agit des plus récentes violences à survenir au camp de Moria, où plus de 2500 personnes sont détenues en attendant d’être expulsées vers la Turquie dans le cadre d’un accord conclu entre Ankara et l’Union européenne.

Les déportations sont toutefois ralenties par de multiples problèmes bureaucratiques et de telles violences ne sont pas rares dans les camps de Lesbos et de l’île voisine de Chios.

Par ailleurs, la police allemande tente de retrouver trois hommes qui ont malmené un réfugié irakien dans la ville de Goerlitz.

Des images captées par des caméras de surveillance montrent trois individus vêtus de chemises noires qui font irruption dans un supermarché, où le réfugié se querelle avec une employée concernant une carte téléphonique défectueuse. Ils l’entraînent alors à l’extérieur par la force et le ligotent à un arbre avant de prendre la fuite.

Le quotidien Bild a mis en ligne ces images qui, dit-il, circulent sur des sites internet d’extrême-droite.

Soource : Journal métro

Un quart des personnes condamnées en France pour vol sont des étrangers

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D'après les statistiques du ministère de la justice, ce taux a doublé en 5 ans. Et dans les malfrats « français », combien sont d'origine étrangère ?

Source : Le blog de Thomas Joly

Canto, Benzema… Des « génies » qui pensent avec leurs pieds !

Et zou maï ! Comme on dit chez nous. Et ça recommence. Qu'est-ce qui recommence ? Les jérémiades victimaires au sujet des maghrébins. Cette fois, la charge pleurnicharde vient de ces enfants gâtés que sont les « génies » qui frappent dans un ballon un peu plus adroitement que d'autres.

C'est d'abord Cantona, pour qui on pouvait avoir beaucoup de sympathie, non pas seulement pour ses coups de tatanes lorsqu'il était foutebaleur, mais aussi pour ses qualités d'acteur sans oublier son flamboyant coup de gueule contre les banques lorsque, il y a quelques années, il avait fait trembler les banskters en mettant le doigt sur cette arme terrible contre ces derniers : si le même jour tous les clients d'une banque viennent retirer leur argent en dépôt, la banque plonge !

Là c'était du bon Canto ! Mais remuer la merde et prétendre que Deschamps serait raciste sous prétexte que son nom sonne bien « souchien », c'est une belle ânerie en plus d'une insupportable calomnie. Il n'est que de voir la composition de l'équipe qu'il a concoctée. Canto, t'as marqué contre ton camp.

 

Et voilà l'autre enfant gâté, Benzema, qui en rajoute une couche. Et allez ! Faites tourner le moulin à jérémiades : les maghrébins sont des victimes, les musulmans sont sans cesse ostracisés. Et voilà que les pseudo intello islamo-gauchistes de service entonnent leur grand air, des sanglots dans la voix : ils pleurnichent encore, eux aussi, sur la pauvre condition des malheureux musulmans en France, et gnan gnan gnan comme dirait Finkel. Il se vautrent dans l’autoflagellation, la haine de soi et du pays, pour eux le Français étant forcément un gros beauf raciste, colonialiste, chauvin et kon. Ils considèrent comme systématiquement victimes celui qui vient d’Afrique, et encore plus du Maghreb. Konnerie...

Les musulmans ? Connait pas. Je connais des citoyens français, c'est tout. Si certains veulent aliéner leur existence à quelque névroses collectives appelées « religions », libre à eux. Qu'ils fassent leurs simagrées chez eux. Dans leur espace privé. La laïcité leur en donne toute latitude. Mais qu'ils ne prétendent pas que leurs « croyances » puissent influer sur la marche de la république, ni surtout que leurs « lois » prétendument « divines » priment sur celles de l'Etat.Tous ceux qui viennent d'ailleurs bénéficient des bienfaits de notre république qui met à leur disposition, imparfaitement bien sûr, mais égalitairement les moyens d'être logés, nourris, soignés, sinon éduqués du moins instruits. A eux de se démerder pour évoluer. Des générations d'Italiens, d'Espagnols, de Polonais, d'Arméniens l'ont fait. Des générations de Vietnamiens, Cambodgiens, Laotiens, Chinois, Indiens le font. Sans faire d'histoire, sans rien vouloir imposer, en s'intégrant harmonieusement dans le pays qui leur ouvre les bras. Et parce qu'ils sont musulmans, certains – je dis bien certains – n'en seraient pas capables ?

Abdelwahab Meddeb, philosophe récemment disparu, considéré comme le Voltaire arabe, déclarait : « Ce n’est pas à l’Europe de s’adapter à l’islam, c’est à l’islam de s’adapter à l’Europe, à l’islam d’apprendre à subir la critique même la plus offensante sans en venir au crime de sang pour se défendre ». On peut hélas douter que les œuvres de ce penseur soit sur la table de chevet de M.Bensema…

Un autre grand penseur de l'islam, Abdenour Bidar, se désole avec lucidité de ce grand corps malade qu'est devenu l'islam : « ...un immense corps malade, dont les maladies chroniques sont les suivantes  : impuissance à instituer des démocraties durables dans lesquelles est reconnue comme droit moral et politique la liberté de conscience vis-à-vis des dogmes de la religion  ; difficultés chroniques à améliorer la condition des femmes dans le sens de l'égalité, de la responsabilité et de la liberté  ; impuissance à séparer suffisamment le pouvoir politique de son contrôle par l'autorité de la religion  ; incapacité à instituer un respect, une tolérance et une véritable reconnaissance du pluralisme religieux et des minorités religieuses. »

Les déluges de massacres, égorgements, assassinats, tortures perpétrés chaque jour au nom de l'islam donne de cette idéologie une image effroyable, bien loin de la doctrine admirable des soufis par exemple. Nous sommes tous concernés par ces exactions puisqu'elles arrivent sur nos terres, même si les musulmans en sont les premières et les plus nombreuses victimes. Chaque jour, à Bagdad, à Karachi, à Kaboul, à Alep, à Homs, à Kobané, à Tripoli, à Beyrouth, en Afrique de l'Ouest, en Somalie des hommes et des femmes meurent dans l’indifférence, assassinés par des terroristes financés par les fortunes du Golfe qui restent pourtant les meilleurs alliés de l’Occident.

Quand nos responsables politiques auront-ils le courage de laisser leur culte du fric de côté pour regarder les choses en face : comment considérer l'Arabie saoudite et le Qatar comme des pays amis alors qu'ils financent et exportent partout dans le monde des « prêcheurs » qui vident l'islam de sa spiritualité pour en faire une machine de mort ?

Prêcheurs du jihad que l'on retrouve dans les mosquées de nos banlieues et qui polluent l'esprit de cette jeunesse pleine de possibilités que la rancœur voire la haine de ces tarés empêchent de s'épanouir bien plus que le prétendu ostracisme de « certaines parties de la France » comme disent ces têtes sinon pensantes du moins frappantes dans une baballe que sont Benzema ou Canto.

Victor

Source : Agoravox

De l'islamisation de la Suède

La Suède et la Suisse sont deux pays différents mais guère éloignés. Qu'il s'agisse de la taille de leur population ou de l'attitude de leurs autorités envers les migrants, les parallèles sont nombreux. Les Suédois ont l'avantage discutable d'avoir poussé plus avant la générosité social-démocrate et le concept d'un pays sans frontière, ce qui, associée à une naïveté soigneusement entretenue par le gouvernement et les médias, les a entraîné à accueillir beaucoup de migrants. Bien plus de migrants que la Suisse n'en accueille de son côté - pour l'instant.

L'expérience suédoise se poursuit donc, désormais animée d'une vie propre. Elle donne un bel aperçu de ce que devient une population exposée à un phénomène migratoire qui la dépasse. Pour en parler, je vous livre donc une traduction d'un article d'Ingrid Carlqvist, journaliste indépendante suédoise du Gatestone Institute.

 

  • Ce n'est pas un secret que la démocratie puisse être utilisée pour abolir la démocratie.
  • Les gens semblent enfin comprendre peu à peu que la Suède suédoise sera bientôt perdue pour toujours, remplacée dans de nombreux domaines par une situation plus proche de celle qui a court au Moyen-Orient où différents groupes d'immigrants (principalement musulmans) se font la guerre les uns aux autres, ainsi qu'aux Suédois.
  • Selon le Dr Peter Hammond dans son livre Slavery, Terrorism and Islam: The Historical Roots and Contemporary Threat [Esclavage, Terrorisme et Islam: les Racines Historiques et la Menace Contemporaine, non traduit en français] le but de l'islam n'est pas de convertir tout le monde, mais plutôt d'étendre la loi de la charia sur le monde entier.
  • Il n'y a pas de pays où l'islam soit dominant qui puisse être considéré comme une démocratie avec liberté d'expression et égalité devant la loi.

Lors du dernier recensement de Suède où les citoyens furent invités à évoquer leurs croyances religieuses, en 1930, quinze personnes répondirent qu'elles étaient musulmanes. Depuis 1975, lorsque la Suède a commencé sa mutation de pays homogène suédois vers un pays multiculturel et multi-religieux, le nombre de musulmans a explosé. Maintenant, environ un million de musulmans vivent ici - sunnites, chiites et ahmadis de tous les coins du monde - et des mosquées sont planifiées et construites dans tout le pays.

Personne, cependant, ne semble poser la question cruciale dont dépend le futur de la Suède: l'islam est-il compatible avec la démocratie?

Les élites suédoise n'ont pas compris que l'islam est plus qu'une foi privée, et défaussent donc toutes les interrogations sur l'islam en répondant que la Suède dispose de la liberté de religion.

Deux faits démontrent que l'islam n'est pas compatible avec la démocratie. Tout d'abord, il n'existe nul pays où l'islam est dominant et qui puisse être considéré comme une démocratie avec liberté d'expression et égalité devant la loi. Certains évoquent la Malaisie et l'Indonésie - deux pays où flagellation et autres châtiments corporels sont infligés, par exemple, à des femmes exposant trop de cheveux ou de peau, ainsi qu'à toute personne qui se moquerait ou critiquerait l'islam. D'autres désignent la Turquie comme un exemple de "démocratie islamique" - un pays qui emprisonne régulièrement des journalistes, des dissidents politiques et des gens au hasard pour avoir prétendument "offensé" le président Erdogan, "l'islam" ou "la nation".

Deuxièmement, les musulmans en Europe votent en bloc. En France, 93% des musulmans votèrent pour l'actuel président, François Hollande, en 2012. En Suède, les sociaux-démocrates rapportent que 75% des musulmans suédois ont voté pour eux lors de l'élection générale de 2006; des études montrent que le segment "rouge-vert" de l'échiquier politique obtient 80-90% du vote musulman.

Ce n'est pas un secret que la démocratie puisse être utilisée pour abolir la démocratie - pourtant, cette question cruciale est complètement taboue en Suède. Les politiciens, les autorités et les journalistes voient tous en l'islam une religion comme une autre. Ils ne semblent avoir aucune idée des autres aspects de l'islam - son idéologie politique, son système de justice (la charia) et une culture spécifique qui a des règles pour pratiquement chaque détail de l'existence de la vie d'une personne: comment s'habiller; qui vos amis devraient être; quel pied doit aller en premier quand vous entrez dans les toilettes. Certes, tous les musulmans ne suivent pas toutes ces règles, mais cela ne change pas le fait que l'islam aspire à contrôler tous les aspects de la vie humaine - la définition même d'une idéologie totalitaire.

Alors que les élites ferment leurs yeux sur les problèmes qui viennent avec une population musulmane en croissance rapide en Suède, les Suédois ordinaires semblent être de plus en plus bouleversés. Le Premier ministre Stefan Löfven, cependant, semble complètement perdu quant aux raisons qui suscitent ce sentiment. Il déclara récemment au journal britannique Financial Times:

"Mais le plus surréaliste est que si tous les chiffres vont dans la bonne direction, l'image du public est que le pays va maintenant dans la mauvaise direction. Il n'est pas seulement question de peur et de la crise des réfugiés; c'est comme si tout allait dans la mauvaise direction."


Ce commentaire en dit long sur la façon dont le Premier Ministre Löfven est déconnecté de la réalité à laquelle les Suédois ordinaires sont confrontés. Les grands médias passent sous silence les informations sur la plupart des violences qui ont lieu dans et autour des centres d'asile dans le pays, et il est peu probable que Stefan Löfven lise les sites des médias alternatifs; lui et les autres au pouvoir les surnomment, à l'unisson, les "sites haineux". Il n'a évidemment aucune idée de la colère et du désespoir que de nombreux Suédois ressentent désormais. Les gens semblent enfin comprendre peu à peu que la Suède suédoise sera bientôt perdue pour toujours, remplacée dans de nombreux domaines par une situation plus proche de celle qui a court au Moyen-Orient où différents groupes d'immigrants (principalement musulmans) se font la guerre les uns aux autres, ainsi qu'aux Suédois.

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Les personnes qui souffrent le plus cruellement de cette "Nouvelle Suède" sont les personnes âgées. Les coûts de l'immigration supportés par l'État-providence ont conduit un quart de million de retraités à vivre en-dessous du seuil de pauvreté défini par l'Union Européenne. Pendant ce temps, le gouvernement a récemment ajouté 30 milliards de couronnes (environ 3,5 milliards de francs suisses) au budget de la migration. Les 70 milliards de couronnes (8,2 milliards de francs suisses) suédoises dépensées pour les demandeurs d'asile en 2016 dépassent le coût total des forces de police et du système judiciaire, celui de la défense nationale, et le double du montant des prestations familiales.

Les 9,5 millions d'habitants de la Suède sont donc obligés de dépenser 70 milliards de couronnes pour laisser entrer des citoyens d'autres pays. En comparaison, les États-Unis, avec leurs 320 millions d'habitants, ont dépensé en tout et pour tout 1,56 milliard de dollars pour les réfugiés en 2015. Le chroniqueur éditorial Peter Magnus Nilsson commenta dans le journal économique Dagens Industri:

"Pour comprendre la portée de l'augmentation des dépenses, une rétrospective historique peut être utile. Lorsque le bloc de droite arriva au pouvoir en 2006, le coût était de 8 milliards [de couronnes] par an. En 2014, il monta à 24 milliards. Cet été-là, le ministre des Finances d'alors Anders Borg parla de cette augmentation comme du changement le plus spectaculaire du budget de l’État qu'il avait jamais vu. L'année suivante, 2015, le coût passa à 35 milliards, et en 2016, il devrait augmenter à 70 milliards."


Pendant de nombreuses années, les politiciens ont réussi à berner le peuple suédois en lui faisant miroiter que même si l'immigration représente un coût initial élevé, les immigrés permettraient bientôt au pays de rentrer dans ses frais et de faire des profits. Maintenant, de plus en plus de travaux de chercheurs indiquent que les immigrés demandeurs d'asile trouvent rarement du travail, voire jamais. Le quotidien Sydsvenskan rapporta en février, par exemple, que 64% des immigrants de Malmö sont toujours au chômage après avoir vécu en Suède pendant dix ans. Le gouvernement calcule ouvertement dans son budget que dans les quatre ans qui viennent, 980'000 personnes vivront en tout ou en partie de prestations d'assurance maladie, de pensions d'invalidité, d'allocations-chômage, de "prestations d'intégration" ou d'assistance sociale.

Les Suédois, qui ont payé sans pleurnicher de nombreuses années durant les impôts les plus élevés du monde, expriment désormais au travers des réseaux sociaux leur colère de voir leur argent bénéficier aux citoyens d'autres pays. De plus en plus de Suédois choisissent d'émigrer de Suède, principalement pour d'autres pays nordiques, mais aussi vers l'Espagne, le Portugal et la Grande-Bretagne, où les taxes sur les pensions de retraite sont beaucoup moins élevées.

Mais il y a des problèmes plus graves que le seul aspect économique. Un sentiment d'insécurité et de peur a saisi les nombreux Suédois qui vivent près des centres d'asile. À un certain niveau, le gouvernement semble avoir compris le danger: dans une récente décision de continuer à maintenir les contrôles aux frontières, le Ministre de l'Intérieur Anders Ygeman écrit:

"L'Agence Suédoise pour les Urgences Civiles, le MSB (Myndigheten för samhällsskydd och Beredskab), relève que le flux des migrants représente encore des défis pour faire respecter la sécurité dans la société, pour maintenir certaines fonctions publiques importantes, entre autres choses. Plusieurs de ces défis devraient persister dans le temps. L'Autorité de police évalue toujours qu'il existe une menace grave pour l'ordre public et la sécurité intérieure. Le service de l'immigration préconise toujours des contrôles aux frontières."


En dépit de ces mots inquiétants, les politiciens ne semblent toujours pas comprendre que beaucoup de Suédois expérimentent déjà "une menace grave pour l'ordre public et la sécurité intérieure" au quotidien. Les nouveaux centres d'asile ouvrent à un rythme alarmant, contre la volonté des personnes qui vivent à proximité. Dans la banlieue de Stockholm de Spånga-Tensta, le 15 avril, les autorités locales tinrent une réunion publique dont le but était de permettre aux résidents locaux de poser des questions aux politiciens et aux fonctionnaires sur un projet de nouveau logement prévu pour 600 migrants - à côté d'une école. La réunion, qui a été filmée, montra un vent de rage dans l'assemblée, beaucoup criant qu'ils allaient se battre "jusqu'à leur dernier souffle" pour empêcher ces plans de se matérialiser.

Certains des commentaires et des questions étaient:

"Nous avons vu combien de problèmes il y a eu avec d'autres centres d'asile - des coups de couteau, des viols et du harcèlement. Comment pouvez-vous garantir la sécurité pour nous autres citoyens? Cela va créer un sentiment de division, qui va créer la haine! Pourquoi ces grandes maisons, pourquoi pas de plus petites avec dix personnes dans chaque? Pourquoi ne demandez-vous pas, à nous qui vivons ici, si nous voulons cela? Comment vivrons-nous en sécurité?"

"Nous avons déjà des problèmes au niveau des centres d'asile existants. Il est irresponsable de créer une situation mettant en péril la santé de nos propres enfants, avec des gens qui ne se sentent pas bien et sont dans le mauvais environnement. Pourquoi cette maison juste à côté d'une école? Quelle est votre analyse?"

"Est-ce que les Suédois sont autorisés à vivre dans ces centres? Nos jeunes n'ont nulle part où aller. Vous autres politiciens, vous devriez résoudre le problème du logement pour les gens qui vivent déjà ici, pas pour toutes les personnes dans le monde."


Lorsque le président de la réunion, le représentant du Parti écologiste Awad Hersi, d'origine somalienne, remercia le public pour ses questions sans donner la moindre réponse, l'ambiance vira quasiment à l'émeute. Les gens criaient: "Répondez! Répondez à nos questions! Nous exigeons des réponses!!"

Tout indique que les Suédois, dociles jusqu'à présent, semblent en avoir assez de la politique d'immigration irresponsable qui a été menée depuis de nombreuses années tant par des gouvernements socialistes que conservateurs.

Les gens sont furieux de la vague de viols qui a donné à la Suède le deuxième taux le plus élevé de viol au monde, seul le Lesotho faisant pire, et qui a récemment forcé la police d'Östersund à émettre un avertissement aux femmes et aux jeunes filles pour leur dire de ne pas aller à l'extérieur seules après la nuit tombée. Les gens ont peur: le nombre de meurtres et d'homicides a grimpé en flèche. Au cours des trois premiers mois de cette année, il y a eu 40 meurtres et 57 tentatives de meurtre, selon les statistiques compilées par la journaliste Elisabeth Höglund.

Les autorités ont longtemps affirmé que la violence létale en Suède est sur le déclin, mais en la comparant avec une année record, 1989, où l'immigration de masse vers la Suède était déjà en plein essor. Si quelqu'un essayait plutôt de comparer le présent aux années 1950 et 1960, alors que la Suède était encore un pays homogène, le taux de meurtres et homicides aurait doublé. Récemment, le Conseil national suédois pour la prévention du crime, le BRÅ (Brottsförebyggande de rådet), dut admettre que la violence meurtrière ne faisait en fait qu'augmenter en 2015, lorsque 112 personnes furent tuées - 25 de plus que l'année précédente. Il a également révélé que la seule catégorie de violence meurtrière à avoir baissé était celle des homicides commis par des Suédois ivres, tandis que le nombre d'assauts façon gangster effectués par des immigrants augmentait de façon spectaculaire. L'amélioration des soins de traumatologie aux blessés aide aussi à tirer vers le bas le décompte des meurtres et des homicides.

Un récent sondage montre que 53% des Suédois pensent que l'immigration est désormais le sujet le plus important pour le pays. L'évolution depuis 2015 est dramatique - l'année dernière, seulement 27% affirmaient que l'immigration était le point le plus important. Un autre sondage montre que 70% des Suédois estiment que le montant de l'immigration en Suède est trop élevé. C'est la quatrième année consécutive de hausse de ce scepticisme quant à l'ampleur de l'immigration.

De plus en plus de gens semblent aussi se soucier de l'avenir de la Suède en tant que démocratie avec le nombre croissant de musulmans - non seulement à cause de l'immigration continuelle, mais aussi à cause de la fécondité supérieure des femmes musulmanes comparée à celle des Suédoises.

Comme les statistiques sur les croyances religieuses ne sont plus maintenues, nul ne sait exactement combien de musulmans résident en Suède. L'année dernière, un sondage montra que les Suédois pensent que 17% de la population est musulmane, tandis que le nombre réel, selon l'institut de sondage Ipsos Mori, serait plus proche des 5%. La société n'explique pas la façon dont elle parvient à ce chiffre, et il est selon toute vraisemblance beaucoup trop faible. Ipsos Mori a probablement compté de combien de membres disposent les congrégations et organisations musulmanes, mais l'islam est aussi une culture, et le pays est également touché par des musulmans qui vivent selon la tradition islamique sans pratiquer leur foi au sein d'une organisation répertoriée.

En 2012, le journal alternatif suédois Dispatch International calcula combien de musulmans furent enregistrés comme résidents de la Suède sur la base du registre des noms suédois. Le nombre était d'environ 574'000, plus ou moins 20'000. Pour des raisons évidentes, les clandestins et les demandeurs d'asile n'étaient pas inclus. Le nombre réel pourrait donc avoir été beaucoup plus élevé.

Depuis lors, près de 300'000 personnes ont demandé l'asile en Suède. Tous n'ont pas vu leur demande approuvée, mais malgré cela, très peu quittent la Suède. Le Service de l'immigration a expliqué au Gatestone Institute que seules 9'700 personnes ont été expulsées l'année dernière. La plupart des demandeurs d'asile étant musulmans, cela signifie que le nombre de musulmans en Suède se rapproche rapidement d'un million, soit 10% de la population.

Selon le Dr Peter Hammond dans son livre Slavery, Terrorism and Islam: The Historical Roots and Contemporary Threat explique ce qui est toujours survenu à travers l'histoire lorsque le nombre de musulmans augmente dans un pays. Ce sont certes des généralités, mais Hammond décrit les paliers suivants:

  •  Tant que les musulmans ne représentent qu'environ 1% de la population, ils sont généralement considérés comme une minorité pacifique qui ne dérange personne.
  • A 2-3%, certains commencent à se livrer au prosélytisme auprès d'autres minorités et de groupes de mécontents, surtout en prison et parmi les gangs des rues.
  • A 5%, les musulmans acquièrent une influence déraisonnable par rapport à leur poids dans la population. Beaucoup demandent que la viande soit abattue selon le rite halal et font pression sur l'industrie alimentaire pour qu'elle la produise et la vende. Ils commencent également à travailler auprès du gouvernement pour qu'il leur accorde l'autonomie en vertu du droit de la charia. Hammond écrit que le but de l'islam n'est pas de convertir le monde entier, mais plutôt d'établir la charia partout dans le monde.
  • Quand les musulmans atteignent 10%, historiquement, le niveau d'anarchie augmente. Certains commencent à se plaindre de leur situation, déclenchent des émeutes et des incendies de voitures, et menacent les gens qu'ils estiment insulter l'islam.
  • A 20%, de violentes émeutes éclatent, des milices djihadistes sont formées, des gens sont assassinés, et des églises et des synagogues sont incendiées.
  • Quand les musulmans atteignent 40% de la population, les massacres sont généralisés, les attaques terroristes constantes et une guerre de milice s'installe.
  • A 60%, la persécution des non-musulmans est désinhibée, le nettoyage ethnique sporadique amène à de possibles génocides, la charia et la jizya (la taxe pour la "protection" que les incroyants doivent payer) sont mises en œuvre.
  • Quand il y a 80% de musulmans dans le pays, ils prennent le contrôle de l'appareil gouvernemental et engagent alors la violence au nom de l'islam ou du pouvoir politique, comme par exemple en Syrie, en Afghanistan, au Pakistan et en Irak.
  • Lorsque 100% des habitants sont musulmans, la paix est censée venir dans la maison de l'islam - d'où l'affirmation que l'islam est "religion de paix". [NdT: mais en fait les massacres continuent entre branches concurrentes de l'islam ou contre les musulmans trop "modérés"...]

Hammond écrit aussi que dans de nombreux pays, comme en France, en Belgique, en Grande-Bretagne et en Suède, la plupart de la population musulmane vit dans des enclaves islamiques - et préfère apparemment ne pas être assimilée dans une société occidentale. Ce détachement renforce le groupe en interne, ce qui permet aux musulmans d'exercer une puissance plus grande que leur proportion au sein de la population pourrait laisser croire.

La description de Hammond de la limite de 10% décrit la Suède avec pertinence. Dans les zones dites d'exclusion, les incendies de véhicules sont quotidiens et des émeutes se produisent dans les villes. (Pour ne citer que quelques exemples, il y eut de graves émeutes à Malmö en 2008, à Göteborg en 2009, à Stockholm en 2013 et à Norrköping et Växjö en 2015.) Parfois, les troubles commencent après qu'un musulman local a été arrêté ou abattu par la police. Les dirigeants musulmans acquiescent alors immédiatement aux réactions de colère de leur peuple. Pendant les émeutes Husby en 2013, Rami Al-Khamisi de l'organisation de la jeunesse Megafonen, écrivit: "Nous pouvons comprendre pourquoi les gens réagissent de cette façon."

L'artiste Lars Vilks, qui dessina le prophète Mahomet comme une statue de chien bricolée, a été la cible de plusieurs tentatives d'assassinat et vit désormais sous protection policière permanente.

Pourtant, quasiment personne en Suède ne semble prêt à évoquer ces problèmes et de la façon dont ils s'articulent. Pendant des mois, le Gatestone Institute appela des politiciens, des fonctionnaires, des organisations et divers groupes minoritaires, pour leur demander ce qu'ils pensaient de l'islam en Suède. Estimaient-ils que l'islam était compatible avec la démocratie, la liberté d'expression et l'égalité devant la loi - et que leur réponse soit oui ou non, de quelle manière?

Les questions semblèrent susciter colère et peur. Certaines des personnes que nous avons appelé répliquèrent que ces simples questions les offensaient, tout en assurant leurs interlocuteurs que l'islam ne posait aucun problème pour la Suède. D'autres semblèrent effrayés et refusèrent de parler. Dans l'espoir d'obtenir au moins quelques réponses honnêtes, nous nous présentâmes alors comme de simples citoyens suédois ordinaires et préoccupés. D'innombrables personnes raccrochèrent alors le téléphone, et en général, de nombreuses réponses illustrèrent une ignorance abyssale de l'islam, des conséquences de l'islamisation d'un pays, ou des difficultés auxquelles la Suède est confrontée.

Le pays ne semble absolument pas préparé à ce qui l'attend.

Ingrid Carlqvist

Et si vous voulez entendre Ingrid Carlqvist, rien de mieux qu'une vidéo qui explique également comment un pays calme et paisible a vu une augmentation annuelle de 1'472% des viols, devenant le deuxième pays du monde à en souffrir, juste derrière le Lesotho, donc.

Source : Le blog de Stéphane Montabert

 

 

Mosquée de Roubaix : le prédicateur radical qui défie la France

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Ramzan al-Hajiri, prédicateur saoudien radical, brave les autorités françaises. Interdit de prêcher sur le territoire, l'imam s'adresse toujours aux fidèles de la mosquée de Roubaix, par téléphone.

La mosquée de Roubaix est réputée pour son accointance avec le salafisme. En 2010, le frère de Farid Gacem, trésorier de la mosquée, s’était déclaré favorable à la lapidation et à l’application de la charia en France. La mosquée a donné un nouvel exemple au mois de mai de sa volonté de délivrer son message extrémiste malgré les interdictions des autorités françaises. Selon la Voix du Nord, l'établissement religieux donne les moyens de prêcher au prédicateur saoudien Mohammed Ramzan al-Hajiri, alors même qu'il est interdit de territoire français. Ainsi pouvait-on lire sur la page Facebook de la mosquée : "La mosquée Abou Bakr Essedik de Roubaix vous informe qu'il y aura un cours en arabe, uniquement pour des raisons pratiques et par téléphone, de cheikh Mohamed Ibn Ramzân sur les règles du jeûne le dimanche 15 mai à 18 h 30".

Cet homme est notamment connu pour des propos sur les femmes ou les mécréants : "Tuer un musulman est moins grave que de le rendre mécréant", ou encore "la femme est comme un bonbon qui doit rester caché pour garder de la valeur". Ses positions extrémistes lui ont valu une fiche "TE" d'opposition à son entrée sur le territoire avant 2050, délivrée par la DGSI. Les autorités le considèrent ainsi comme un "individu susceptible de troubler l'ordre public en raison de ses prêches islamistes radicaux". En 2015, ce salafiste avait déjà prêché dans cette mosquée malgré l'interdiction des autorités, en arabe, devant 1 500 personnes.

Source : Valeurs actuelles

Manifestation antifasciste : 150 personnes défilent sous surveillance policière à Toulouse

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Plus d'une centaine de militants antifascistes ont manifesté dans le calme sous importante surveillance policière, jeudi 2 juin 2016 à 19 h, à Toulouse. Récit.

À l’appel des Alternative libertaire, Union Antifasciste Toulousaine, Coup pour coup, Act up et CNT, 150 personnes ont manifesté, encadrées par un important dispositif policier, jeudi 2 juin 2016, à Toulouse.

Les militants antifascistes souhaitaient rendre hommage à Clément Méric, ce jeune militant qui avait trouvé la mort à Paris, dans une rixe impliquant des groupes nationalistes d’extrême-droite, le 5 juin 2013. Trois ans après sa mort, la mouvance antifasciste n’oublie pas. « Clément, Clément, on t’oublie pas ! », ont scandé les militants au cours de leur marche.

Pas d’incidents

Dans le cortège, les manifestants dénonçaient également contre la banalisation des discours racistes, islamophobes, misogynes, homophobes et sexistes. Et parmi les slogans scandés par la centaine de personnes : « les seuls étrangers dans nos quartiers, ce sont les flics et les fachos ».

Déclarée en préfecture, la manifestation est partie du Monument aux Morts, à François-Verdier, à 19 h 30, pour terminer sa marche sur la place Arnaud-Bernard. Placée sous importante surveillance policière, la manifestation s’est déroulée dans le calme et s’est achevée sans incidents.

Source : actu cote toulouse

 

Attentats de Paris: L'un des «chauffeurs» de Salah Abdeslam pourra être transféré en France

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Dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015, les deux hommes ont reçu un appel de Salah Abdeslam, qui se trouvait à ce moment-là à Paris et leur a demandé de venir le chercher, parce que sa voiture était en panne.  Hamza Attou et Mohammed Amri se sont rendus à Paris puis ont ramené Abdeslam à Bruxelles.

Aujourd'hui, Hamza Attou, suspecté d'avoir aidé Abdeslam dans sa fuite après les attentats du 13 novembre, peut être transféré en France pour y être jugé, selon l'agence de presse belge Belga. Attou s'était opposé à son transfert mais la chambre du conseil de Bruxelles a donné son feu vert, à la condition qu'il purge sa peine éventuelle en Belgique. En France, il est pour l'heure uniquement soupçonné d'avoir aidé Salah Abdeslam, a précisé l'agence Belga.

Inculpés en Belgique

Fin avril dernier, la justice française a émis un mandat d'arrêt européen à son encontre, ainsi qu'à celle de Mohamed Amri, Mohamed Bakkali et d'Ali Oulkadi, trois autres suspects dans le cadre de l'enquête sur les attentats qui ont été arrêtés, puis demandé leur remise à la France.

Hamza Attou et Mohamed Amri, qui avaient été contrôlés à trois reprises par la police française cette nuit-là, mais pas été interpellés, ont finalement été arrêtés le 14 novembre à Molenbeek, dans la banlieue de Bruxelles. Les deux hommes ont été inculpés en Belgique pour participation aux activités d'un groupe terroriste et assassinats dans un cadre terroriste.

Ali Oulkadi, un Français de Molenbeek de 31 ans, avait lui véhiculé Abdeslam dans Bruxelles le lendemain des attentats. Il le connaissait car il était «un des meilleurs amis» de son frère aîné Brahim, qui s'est fait exploser sur la terrasse d'un bar dans l'Est parisien le 13 novembre. On ignore encore quand tombera la décision quant au transfert de Mohamed Amri, Mohamed Bakkali et Ali Oulkadi.

M.C. avec AFP

20 minutes

Turquie : baisse de 87 pc des candidats à l'immigration illégale

Le flux des migrants illégaux de Turquie vers la Grèce a baissé de 87 pc, en mai dernier, après l'entrée en vigueur de l'accord Turquie-UE (20 mars), selon les autorités turques.

Les garde-côtes turcs ont intercepté, durant ce mois, 1.109 candidats à l'immigration clandestine qui tentaient de rejoindre les îles grecques en traversant la mer Egée contre environ 5.000 en mai de l'année écoulée.

L'accord sur la réadmission des migrants illégaux a largement contribué à la réduction de cette immigration clandestine et à éviter de nouvelles tragédies humaines lors des traversées périlleuses pour rallier les îles grecques voisines, porte d'accès vers l'Union européenne.

Le nombre de migrants irréguliers interceptés a été de 8.530 candidats en mars et 1.717 en avril derniers, selon la garde côtière turque.

La Turquie et l'UE ont convenu d'un accord prévoyant la réadmission selon le principe "un contre un", pour chaque Syrien ainsi reconduit en Turquie, un Syrien réfugié en Turquie serait accueilli dans un Etat membre de l'Union. Une mesure destinée à mettre fin aux périlleuses traversées de la mer Egée et au business du trafic d'êtres humains.

Ankara obtiendra en échange de sa contribution à la solution de cette crise migratoire, une aide financière supplémentaire de 3 milliards de dollars, l'accélération de la libéralisation des visas Turcs et du processus d'adhésion à l'UE.

La mer Egée est devenue, en raison des courtes distances entre les côtes turques et les îles grecques, l'une des principales voies d'accès en Europe pour les migrants illégaux après le renforcement des frontières terrestres.

En 2015, les garde-côtes turcs ont arrêté un total de 91.611 migrants illégaux et 190 suspects de trafic d'êtres humains contre 14.961 migrants et 106 trafiquants en 2014.

Source : Ccme

Histoire : Verdun, Black M et musique noire

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Quel fiasco ! La commémoration récente du centenaire de la bataille de Verdun aura donné lieu à une « affaire » pitoyable.

En invitant le rappeur Black M, dont le grand père (Alpha Mamadou Diallo) avait servi la France lors de la seconde guerre mondiale dans les rangs des tirailleurs sénégalais, les autorités officielles entendaient certainement honorer la mémoire de tous les combattants de 1914-18, Français de métropole et des colonies confondus et chanter un hymne à la réconciliation entre les peuples. Une belle occasion de rassembler- la musique adoucit les mœurs, dit-on- et de « célébrer » de manière pacifique la « boucherie » de 1916 -700.000 victimes en dix mois pour les deux camps dont 300.000 tués. Làs, le choix du chanteur n’a guère plu à la droite extrême et à l’extrême droite qui ont exhumé des chansons d’il y a une dizaine d’années contenant des propos homophobes, antisémites sans oublier ses attaques contre la France « pays de mécréants » ?.

Le rap véhicule certes par nature des propos violents et Black M s’exprimait récemment de manière plus fraternelle et consensuelle. Toujours est-il que la vindicte des extrémistes a fait plier le maire (socialiste) de Verdun accablé par (dixit) « ce déferlement de haine et de racisme ». Un représentant du Front National pouvait dès lors plastronner en saluant (je cite) « la victoire du camp patriote sur la musique nègre ». La charge brutale a des relents des années 30 quand les dignitaires nazis qualifiaient le jazz de « musique de dégénérés ».

Ce jazz qui avait alors les faveurs d’un public large et populaire après avoir séduit les intellectuels, de Jean Cocteau à Henri Matisse et Maurice Ravel. Une vogue ayant pris naissance en France dès avant la fin des hostilités de 14-18 avec l’arrivée du premier disque portant le terme jazz, œuvre de l’Original Dixieland Jass (orthographe d’alors) Band, orchestre blanc, gravé à New York en 1917 et qui se vendra à un million d’exemplaires. Mais le facteur déterminant aura été le débarquement de musiciens noirs américains intégrés dans une dizaine de régiments engagés sur le théâtre des opérations avec l’entrée en guerre des Etats-Unis le 6 avril 1917. L’un des plus célèbres, James Reese Europe, qui avait créé son propre orchestre en 1910, s’engage dans le premier régiment noir de la Garde Nationale de New York constitué en 1916 par le gouverneur de l’Etat, le 15 th Infantry Regiment (Colored) of the New York National Guard. En débarquant à Brest le 1er janvier 1918, il joue sur le port en commençant par La Marseillaise. Quelques concerts à diriger en Savoie et James Europe rejoint les tranchées de l’Argonne où « il devient le premier officier noir menant des troupes au combat lors de la Grande guerre » (Une histoire du jazz en France.Tome 1. Laurent Cugny. Ed.Outre Mesure).

Au front, ses camarades se distinguent, reçoivent la Croix de Guerre, sont qualifiés par leurs ennemis allemands de « Noirs assoiffés de sang » et le régiment gagne le surnom de « Harlem Hellfighters » (combattants du diable). Gazé, James Reese Europe retrouvera plus tard son régiment, donnera des concerts à Paris, notamment aux Tuileries pendant l’été 18 et regagne les Etats-Unis avec ses hommes le 1er février 1919. Enfin pas tous, car certains restèrent en France où ils poursuivent leur carrière de musicien et contribuèrent à la propagation du jazz. Ils s’y plurent. Découvrant un pays où ils étaient (bien) accueillis, respectés.

C’est la même impression que ressentira en juin 1944, Jon Hendricks, en débarquant sur les plages de Normandie(le 18 à Utah Beach). Le chanteur noir, membre d’un trio mythique (LHR, Lambert-Hendricks and Ross), ne cachait pas son émotion en se remémorant l’accueil d’un fermier normand dénichant une bouteille de Calvados de derrière les fagots : « j’étais considéré pas comme un noir mais comme un être humain ». En 2004, il recevait la Légion d’Honneur, hommage à la bravoure du soldat et à la contribution artistique de l’homme.

Jean-Louis Lemarchand

Source : Place publique

 

Un écologiste estime que le FN est un "allié objectif" de l'EI

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Opposés dans un débat sur Public Sénat, le frontiste Julien Sanchez et l'écologiste Stéphane Gatignon ont évoqué la "fracturation" de la France. Selon le maire écolo de Sevran, le Front national partage le même intérêt que l'Etat islamique : la division de la société française.

"Il y a un lien évident à la fois entre l'insécurité et l'immigration massive et à la fois entre l'immigration massive et la radicalisation. Certains de ceux qui ont commandité ces attentats (du 13 novembre) sont passés parmi les réfugiés". Le frontiste Julien Sanchez a lancé les hostilités lors d'un débat sur Public Sénat. Maire de Sevran, commune particulièrement touchée par la radicalisation, l'écologiste Stéphane Gatignon a répliqué en établissant un parallèle douteux. "Le but de Daech, et ce qu'ils sont en train de réussir avec des propos comme les vôtres... Finalement vous êtes opposés mais en même temps vous êtes des alliés objectifs quelque part… le but c'est de fracturer la société française. Et la victoire de Daech, c'est cette fracturation de la société française".

Le FN, allié de l'Etat islamique ? "Les alliés objectifs, ce sont les nullités qui gouvernent ce pays et qui n'ont jamais rien fait contre l'islamisation et contre la radicalisation", réplique le délégué national du FN. "Comparer le 1er parti de France à Daech ne vous honore pas, surtout lorsque l'on voit l'état de Sevran" ajoute sur Twitter un conseiller régional FN d'Ile de France. Pour un le député écologiste du Gard Christophe Cavard, le maire de Sevran "a raison en expliquant que Daech espère diviser la France et que les propos de Julien Sanchez participent à cet objectif".


Stéphane Gatignon qualifie le FN « d’allié... par publicsenat

Source : Valeurs actuelles