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dimanche, 05 juin 2016

Attentats de Paris: "Si je rentre en France c'est pas pour aller en prison"

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Foued Mohamed-Aggad, 23 ans, est l'un des assaillants du Bataclan. Parti faire le djihad en 2013, ce Strasbourgeois a correspondu avec ses proches depuis la Syrie. Des échanges édifiants révélés par Le Monde.

30 novembre 2015. Deux semaines après les attentats de Paris, Fatima H. reçoit ce SMS lapidaire. "Ton fils est mort en martyr le 13 novembre". Par ce message glacial, cette femme de 48 ans apprend la mort de son fils, Foued Mohamed-Aggad, au Bataclan. 

Dans une longue enquête, Le Monde retrace l'itinéraire de l'un des membres des commandos de Paris. Foued est parti faire le djihad fin 2013 avec plusieurs jeunes de Strasbourg. Après quatre mois en Syrie, tous sont rentrés dans l'hexagone et seront jugés à partir du lundi 30 mai. 

"Tu crois que je suis dans "Koh-Lanta" ou quoi?

Tous, sauf Foued. Durant deux ans, le jeune homme a échangé avec ses proches et leur a décrit la vie au sein du groupe Etat islamique. Cette correspondance qui court jusqu'en juillet 2015 est édifiante. Elle rend compte de la trajectoire fatale du jeune homme happé par le djihad, après avoir cherché sa place en France - il a été recalé à l'armée. 

La correspondance débute en mars 2014. Foued Mohamed-Aggad ne fait pas mystère de ses intentions. Alors qu'il tente de convaincre une femme de le rejoindre en Syrie pour l'épouser, il lui confie: "Si je rentre en France c'est pas pour aller en prison C est pour tout exploser alors me tenter pas trop a rentrer et laisse moi ou je suis je suis très bien". Il ira à la rencontre de sa promise, Hadjira, quelques jours plus tard.  

En parallèle, le jeune homme gravit les échelons de l'EI. Les tentatives de son frère pour le ramener à la raison restent vaines. "Tu crois que je suis dans "Koh-Lanta" ou quoi ? Pourquoi retourner dans un pays ou je sais que jvs tomber dans la dounia [le monde matériel] ?, lance-t-il à Karim, dernier de la bande des Strasbourgeois à quitter la Syrie. 

En mission avec "dix frères"

"Mais ça va pas ! Arrête maintenant. C'est bon là", lui répond Fatima. La mère de Foued espère voir son fils revenir. La détermination de Foued semble sans failles. Le 23 mars 2015, il explique à Fatima. " Si je serais resté en France, j'aurais été malheureux toute ma vie. (...) Allah m'a fermé beaucoup de portes, comme l'armée de terre, la police (...). Toutes les choses qui te font sortir de l'islam pour me préserver et me ramener dans la meilleure armée, celle du khilafa pour combattre tous ces mouchrikines [idolâtres] et mortadins [apostats]... Avoir un martyr dans la famille doit être un honneur et pas une tristesse." 

Foued s'installe alors en Irak à Mossoul en cours d'année 2015. Le 24 août dernier, Fatima reçoit un dernier message de son fils. Il lui affirme être en Irak pour une mission avec "10 frères", sans donner de détails. Le 30 novembre, c'est sa belle-fille Hadjira qui lui annoncera la mort de son fils, à Paris. 

Source : L'Express

Allemagne : Comme en France, la polémique raciale s'installe au sujet d'Özil

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A une semaine du premier match de l'Allemagne à l'Euro, une polémique est née outre-Rhin suite aux propos controversés du parti d'extrême-droite à l'encontre de Mesut Özil.

Depuis quelques jours, l'équipe de France doit faire face à une actualité brûlante. Entre les attaques d'Eric Cantona et de Karim Benzema, qui le soupçonne d'avoir « cédé à la pression d'une partie raciste de la France », Didier Deschamps doit gérer une préparation compliquée pour l'Euro 2016. Mais en Allemagne aussi, le quotidien de la Nationalmannschaft n'est pas de tout repos. Pourtant auréolée d'un titre de champion du monde en titre, l'équipe de Joachim Löw doit faire face aux attaques persistantes du parti d'extrême-droite, Alternative pour l'Allemagne (AfD), dont l'influence grandit grâce à une campagne anti-migrants.

Ce dimanche, dans un entretien au journal Die Welt, la patronne de l'AfD, Frauke Petry, s'attaque à l'une des stars de la sélection, Mesut Özil. Et les reproches vont, en partie, vous rappeler quelque chose. « C'est dommage que Mesut Ozil, une figure à laquelle s'identifient tant d'enfants et d'adolescents, ne chante pas l'hymne national », lance la femme politique, qui s'interroge également sur la photo d'un pèlerinage à La Mecque, publiée en mai par le joueur d'Arsenal. « On pourrait demander à Ozil s'il a voulu ainsi lancer un message politique. (...) En tout cas, les femmes avec lesquelles il se montre ne portent pas le voile », ironise Petry. Des propos navrants qui interviennent quelques jours après ceux du numéro 2 du parti d'extrême-droite. Cette fois, c'est Jerome Boateng qui avait été visé : « Les gens l'apprécient en tant que footballeur. Mais ils ne veulent pas avoir Boateng comme voisin », avait lâché Alexander Gauland.

Source : orange.fr

Une récente fusillade en plein Paris ne semble inquiéter personne

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L’information a été traitée par les médias comme un simple fait divers, et pourtant : la question de l’efficacité des mesures sécuritaires liées au plan Vigipirate alerte-attentat (son plus haut niveau) et de l’état d’urgence est passée sous silence !

Les faits remontent au dimanche 29 mai : à la sortie d’une discothèque située rue de Ponthieu à Paris 8e, à quelques encablures du palais de l’Élysée, un individu armé d’une arme de poing a réglé un différend en faisant feu sur un homme de 32 ans, le blessant grièvement, puis sur un fonctionnaire de police de la brigade anti-criminalité (BAC), le blessant légèrement. L’auteur a réussi à prendre la fuite.

Inévitablement, il convient de se poser la question suivante : quelles leçons ont été tirées de l’attentat du Bataclan pour que, quelques mois plus tard, en plein cœur de la capitale, un homme puisse circuler librement, porteur d’une arme, et s’introduire dans un établissement de nuit ?

Que cette fusillade, au stade actuel de l’enquête, ne puisse être rapprochée d’un éventuel acte de terrorisme ne change rien à l’affaire. Le problème qu’il convient de dénoncer est que, malgré les effets d’annonce de nos dirigeants, la sécurité de nos concitoyens n’est toujours pas assurée par l’État, dont c’est une mission régalienne.

Combien de morts faudra-t-il pour que les préfets imposent une palpation systématique, voire l’installation de portiques de sécurité, à tous les établissements de nuit, sous peine de fermeture administrative ?

Combien de morts faudra-t-il pour que les mesures de bon sens, dont l’urgence n’a d’égale que l’impérieuse nécessité, soient enfin prises afin d’assurer la sécurité de nos concitoyens, en particulier lorsqu’ils souhaitent continuer à vivre le plus normalement possible, comme notre gouvernement les y encourage ?

Autant de questions qui n’ont visiblement pas effleuré l’esprit des journalistes, qui semblent nier la gravité de ce qui se passe en France.

Il est temps, pour nos politiques, de prendre des mesures concrètes et de privilégier, enfin, l’action à la communication.

Sébastien Jallamion

Source : Boulevard Voltaire

 

Rendez-vous de Béziers : pour aller encore plus loin en matière de sécurité

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Comme le propose Robert Ménard et comme je le fais régulièrement sur Boulevard Voltaire, je me crois autorisé à réagir à quelques-unes des propositions de Oz ta droite !.

Déchéance de nationalité pour les terroristes et les apologistes du terrorisme : cette mesure peut être efficace si elle est appliquée, dès le départ du territoire français, du candidat au djihad. Je crois, par contre, que la proposition est trop restrictive. Elle ne touche pas les nationaux qui, pourtant, sont nombreux à partir. La proposition de création d’un crime d’indignité nationale de 30 ans avec perte des droits civiques me paraît complémentaire et juste. J’aurais donc ajouté, après déchéance de nationalité, « et crime d’indignité nationale ».

Installation d’un poste de gendarmerie permanent, couplé à des moyens juridiques spécifiques et conséquents dans une première série de 100 zones de « non-France » jusqu’à complet rétablissement de la présence républicaine et française : cet objectif à atteindre est effectivement primordial, ce n’est pas moi qui dirais le contraire, et il faut un vrai plan national de reconquête. Mais cette proposition n’est pas réaliste sur les moyens humains nécessaires. Une bonne partie des zones à reconquérir est en zone où la police nationale assure la responsabilité de l’ordre public. Sauf à considérer que celle-ci n’est plus en mesure d’assurer ses responsabilités, la gendarmerie aura déjà suffisamment à faire avec ses propres zones de « non-France ». N’oublions pas qu’elle est compétente sur 95 % du territoire national et a en charge 50 % de la population ; c’est déjà pas mal, non ? En revanche, que la gendarmerie apporte ses moyens et ses compétences spécifiques, notamment en véhicules blindés, voire l’armée, oui, évidemment.

Création d’une Garde nationale composée de volontaires sélectionnés, âgés de 25 à 50 ans, sans double nationalité, et constituée sur une base départementale, pour un effectif total de 100.000 hommes et femmes : oui, cette idée fait son chemin, mais j’aurais aussi ajouté « issue d’un service militaire obligatoire ». L’expérience d’interopérabilité entre la gendarmerie et l’armée dans le cadre de l’opération Sentinelle qui vient d’être menée dans l’Isère (test baptisé Minerve) semble très prometteuse et aller dans ce sens.

Autorisation du voile islamique au seul espace privé : j’applaudis à cette proposition car le port du voile n’est pas une prescription coranique mais un marqueur identitaire. Mais il faut aller bien au-delà ! J’aurais ajouté « et appliquer une laïcité stricte dans l’espace public, collectif et politique ». Ainsi que la création d’un consistoire musulman selon la méthode employée par Napoléon par les décrets de 1808 concernant la religion juive.

Philippe Franceschi

Source : Boulevard Voltaire

Affaire Benzema : c’est l’escalade !

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L’affaire Benzema prend désormais des proportions incroyables. L’hystérie est telle qu’une maison appartenant à Didier Deschamps a été vandalisée, recouverte de l’expression « raciste » peinte à la bombe. Il va sans dire que le sélectionneur de l’équipe de France de football est sous le choc. Le mur donnant sur le domaine public, la police n’a pas constaté d’effraction.

La nouvelle tête de Turc de l’antiracisme en phase sénile occupe cette maison de Concarneau (Bretagne) depuis plus de trente ans, son épouse étant originaire de la région. Un Basque et une Bretonne : l’horreur absolue pour Éric Cantona, qui reprochait à Didier Deschamps de porter un nom « trop français », comme on n’en ferait plus. Un Basque et une Bretonne attachés à leurs terroirs respectifs, enracinés : le mal ontologique de l’humanité heureuse.

Mettons fin immédiatement à cette polémique aussi ridicule qu’absurde. Non, Didier Deschamps n’est absolument pas raciste. Pis : il est, en réalité, la victime d’un racisme anti-Blanc qui a pignon sur rue, et d’une présomption de racisme frappant les Français dits de souche. Cette sombre affaire a été ourdie par la gauche sociétaliste et tous ses supplétifs. L’inénarrable Éric Dupond-Moretti, avocat people de son état, s’en cache à peine lorsque, défendant son protégé, il affirme : « Karim incarne la banlieue et tous ses travers. Et, au fond, ce que l’on reproche à ce gamin, c’est de ne pas s’exprimer dans un français académique. Et de là où il vient, vers là où il est allé, il n’y a pas de viaduc possible. »

La mauvaise foi de Maître Dupond-Moretti est édifiante. Ce qui est reproché à Karim Benzema est d’abord d’avoir été mis en examen dans une affaire qui impliquait aussi Mathieu Valbuena, victime d’un chantage par un groupe de racailles dont les responsabilités précises restent encore à déterminer. S’est rajoutée à ce triste tableau la déclaration incroyable de Karim Benzema qui, à la suite de ses amis Éric Cantona et Jamel Debbouze, s’est permis d’accuser Didier Deschamps d’avoir cédé à des pressions d’une « partie raciste de la France » en ne le sélectionnant pas.

Je n’irai pas jusqu’à dire, comme monsieur Boudjelal, que Karim Benzema « fait le jeu de l’État islamique », mais je crois qu’il est directement responsable de l’escalade de violence que subit actuellement l’ancien champion du monde de football. Vraiment, cette sombre affaire fait office de nouveau révélateur de l’écrasante tyrannie de l’antiracisme politique, qui a transformé les minorités ethniques en victimes automatiques et les Français européens en coupables permanents.

On peut observer un phénomène similaire aux États-Unis en ce moment. Les militants pro-Donald Trump sont visés par des agressions physiques systématiques, après les meetings du candidat désigné par les primaires des Républicains, sans que cela ne semble émouvoir qui que ce soit. « Selon que vous serez puissant ou misérable/Les Jugements de cour vous rendront blanc ou noir » (extrait du poème de Jean de La Fontaine Les Animaux malades de la peste, qui n’a jamais été autant d’actualité).

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

La marche turque

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Le Bundestag a voté cette semaine, à la quasi-unanimité, une résolution reconnaissant le génocide arménien. Le texte est intitulé « Souvenir et commémoration du génocide des Arméniens et d’autres minorités chrétiennes il y a 101 ans ». Cette résolution a certainement dû embarrasser la chancelière, interlocuteur privilégié, jusque-là, du président turc Erdoğan.

Des députés allemands ont fait l’objet de menaces de mort. Rappelons, tout de même, que trois millions de citoyens allemands sont d’origine turque. Bien évidemment, cette résolution a provoqué la colère du sultan d’Ankara, qui a estimé qu’elle était « une erreur historique ». Il vient, d’ailleurs, de rappeler pour consultation son ambassadeur à Berlin.

Il est vrai que M. Erdoğan s’y connaît en matière de définition de crime contre l’humanité. Ainsi, en 2008, s’adressant à la communauté turque d’Allemagne, alors qu’il était encore Premier ministre, il avait tout simplement déclaré que « l’assimilation est un crime contre l’humanité ». Provocation ? Peut-être, mais cela avait au moins le mérite d’être clair. Provocation, toujours, cette fois-ci en France. En juin 2014, à Lyon, Erdoğan renouvela cette injonction à ne pas s’assimiler. Injonction qui tombe à pic au pays de Hollande et de Vallaud-Belkacem. En octobre 2015, toujours en France, c’est à Strasbourg qu’Erdoğan, cette fois-ci président, était venu galvaniser la diaspora européenne turque : entre 12.000 et 15.000 personnes rassemblées au Zénith pour cette « grand-messe », hommes et femmes chacun de leur côté. Grandiose, il avait notamment présenté la Turquie comme le défenseur de la vraie civilisation, face à une Europe affectée par la xénophobie, l’islamophobie et le racisme. Marine Le Pen, face à la soumission du gouvernement français devant une telle provocation, avait d’ailleurs tweeté « Erdoğan en meeting à Strasbourg : “Vous êtes des Turcs d’Europe.” Plus personne ne pourra dire qu’il ne savait pas. Désassimilation. »

Ironie du sort : c’est dans la même semaine où le président Erdoğan se fâche – sans doute provisoirement – avec l’Allemagne qu’il se permet de critiquer les violences policières dans notre pays à l’occasion des manifestations anti-loi Travail. La Turquie fait la leçon à la France. Et que répond la France ? Rien. Ou alors, si elle l’a fait, cela l’a été dans la plus grande disette médiatique, sous le voile, non pas islamique mais discret, de la diplomatie policée de notre vieille nation. Il est vrai que François Hollande ne peut pas être partout : d’un côté distribuer des milliards qu’il n’a pas en vue de 2017, assister aux matchs de foot et contempler les eaux qui baissent – comme le chômage ? – sous le pont de l’Alma et, de l’autre, demander réparation des insultes faites à notre pays.

Au fait, savez-vous sous quel gouvernement fut votée, en France, la reconnaissance du génocide arménien ? Sous le gouvernement Jospin en janvier 2001. Une loi moins compliquée que la loi Travail. Un seul article : « La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915. » Par qui ? La loi ne le dit pas. Superflu ? Peut-être. Mais révélateur.

La Turquie peut continuer sa marche.

Georges Michel

Source : Boulevard Voltaire

Douze propositions pour le collectif Horizon

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Lundi 23 mai a eu lieu, au siège des Républicains, le meeting de lancement du collectif Horizon. Ce collectif rassemble le mouvement Sens commun, l’ancien courant sarkozyste La Droite forte et le syndicat étudiant UNI.

L’organisation du meeting était assurée par les jeunes militants de l’UNI, tandis que la salle était essentiellement remplie des adhérents de Sens commun. On peinait à trouver des membres de La Droite forte, qui semble devenue une coquille vide, bien qu’elle reste auréolée du prestige de premier mouvement de l’UMP, acquis aux élections internes de 2012.

Ces trois mouvements se sont réunis à l’approche des primaires de la droite. Leur but ? Non pas soutenir un candidat précis, mais promouvoir certaines idées. Pour cela, ils ont émis 12 propositions, qu’ils entendent bien soumettre aux différents candidats de la primaire. Une démarche qui n’est pas très éloignée de celle de Robert Ménard, si ce n’est qu’elle se cantonne aux cadres d’un seul parti.

D’ailleurs, un signe ne trompe pas : l’invité vedette du collectif Horizon, l’écrivain Denis Tillinac, s’est rendu quelques jours après au Rendez-vous de Béziers pour y présenter sa vision de la droite.

Les propositions du collectif Horizon n’ont pas la radicalité que certains pourraient espérer. Mais cela n’est pas dû au hasard. En effet, formulées en vue du programme présidentiel du parti pour 2017, ces propositions se doivent d’être acceptables par l’establishment des Républicains. On remarquera ainsi que le collectif renonce à abroger le mariage homosexuel, pour se concentrer sur l’interdiction de l’adoption (et de la PMA) aux homosexuels.

De même, il ne prévoit pas de remettre en cause les conditions actuelles de l’immigration légale, mais il entend supprimer « l’acquisition automatique de la nationalité française » (probablement via une limitation du droit du sol) et « systématiser les expulsions de clandestins ». Ce dernier point n’est pas sans faire penser à la promesse du candidat Hollande en 2012 de « lutter implacablement contre l’immigration illégale »

Plus curieusement, on notera l’absence de toute proposition sur les questions d’islam et de laïcité.

Ces questions sont pourtant sur le devant de la scène de la primaire, Jean-François Copé voulant interdire le voile à l’université, tandis qu’Alain Juppé souhaite créer un délit d’entrave à la laïcité dans les services publics.

Qui plus est, on se souvient que Guillaume Peltier, fondateur de La Droite forte, fut un temps partisan de l’interdiction totale du voile islamique dans l’espace public. Mais les conservateurs de Sens commun, plus attachés à la liberté religieuse, semblent avoir mis leur veto à toute mesure de ce type.

Émilien Halard

Source : Boulevard Voltaire

Xavier Raufer : Délinquance : « À cause de Schengen, il n’y a plus de filtre »

L’essayiste et politologue Xavier Raufer ne s’étonne pas de la montée de la délinquance et son internationalisation. Pointant notamment les mafias albanaises, les clans roumains et bulgares et les défaillances de Schengen, il enfonce le clou : « Il fallait être naïf ou idiot pour penser que ces individus n’allaient pas se répandre dans toute l’Europe. »

Source : Boulevard Voltaire

Ouganda : un musulman étrangle son épouse convertie au christianisme

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Awali Kakaire, un musulman de 34 ans, a étranglé son épouse, Mariam Nakirya, 30 ans, car il avait découvert qu’elle s’était convertie au christianisme. Le meurtre s’est déroulé le 8 mai au matin dans le village de Mbaale, district de Mayuge dans l’est de l’Ouganda. C’est l’imam du village qui a éveillé les soupçons de Kakaire en lui demandant pourquoi on ne voyait jamais son épouse à la mosquée et leurs enfants à la madrassa. Non content d’avoir étranglé sa femme, Kakaire obligea ses cinq enfants, âgés de 5 à 12 ans, à descendre dans une fosse qu’il avait creusée sans doute dans l’intention de les y enterrer vivants. Ce sont les cris des enfants qui ont alerté le voisinage lequel est intervenu pour empêcher ces nouveaux homicides. L’assassin a réussi à s’enfuir.

Source : christianophobie.fr

Ouverture de la mosquée Essalam de Gennevilliers

Une nouvelle mosquée pour les musulmans de Gennevilliers. Après la mosquée Ennour qui a ouvert ses portes en 2009 rue Paul-Vaillant Couturier, c’est au tour de la mosquée Essalam sise Place Voltaire d’accueillir les fidèles ce dimanche à la veille du début du mois de Ramadan.

A Gennevilliers comme partout ailleurs en France, les lieux de culte existant sont saturés. Et la fermeture par les autorités en novembre 2015, de la mosquée El Houda du Port dans le cadre de l’état d’urgence n’a fait qu’empirer cette situation.

Source : des domes et des minarets

L’universitaire droitier Jörg Baberowski réclame plus de répression contre les réfugiés

Le professeur d’histoire de l’université Humboldt de Berlin Jörg Baberowski devient de plus en plus ouvertement un idéologue de l’extrême droite. Il avait déjà acquis une certaine notoriété en banalisant les crimes nazis, en défendant l’apologiste d’Hitler Ernst Nolte et en se déclarant publiquement contre l’accueil des réfugiés. Actuellement, il exhorte à la création d’un Etat fort et autoritaire.

 

Lors du récent congrès Phil.Cologne, il a affirmé que les « hommes en Allemagne » étaient restés impuissants face à la violence venant des migrants parce qu’ils ne savaient plus se battre. On l’avait vu à la Saint-Sylvestre à Cologne où les hommes, a-t-il dit, n’avaient pas pris la défense des femmes victimes d’agressions. « Nous voyons qu’en Allemagne les hommes ne savent plus comment s’y prendre avec la violence, » aurait dit Baberowski à l’agence de presse DPA.

Sa propre alternative à la loi de la jungle est un Etat fort et autoritaire qui outrepasserait les procédures constitutionnelles et les droits démocratiques tels la présomption d’innocence. « Ces gens auraient dû être immédiatement jetés en prison, ce qui leur aurait servi de leçon pour la vie, » a-t-il précisé.

En avril, durant un débat sur la violence et la religion à l’Académie des sciences de Berlin-Brandenbourg, Baberowski était intervenu contre un examen des « motivations des auteurs, » autrement dit, des raisons de la violence. Il s’opposa à une politique sociale à but préventif et préconisa que l’Etat soit mieux équipé pour lui permettre de conserver son monopole de l’usage de la force. Il résuma ainsi son point de vue réactionnaire: « Les énormes sommes d’argent gaspillées en programmes sociaux pour civiliser les gens pourraient tout aussi bien être jetées dans la Spree ».

Ce n’est pas par hasard que Baberowski intervient à présent dans le débat sur les événements de la Saint-Sylvestre à Cologne. Ces incidents ont été délibérément gonflés par les médias dans le but de créer une atmosphère anti-réfugiés, ceux-ci jouissant à l’époque d’une immense vague de solidarité dans la population.

Bien que plus de quatre mois se soient passés depuis les faits, aucun des onze hommes accusés d’y être impliqués n’a été reconnu coupables d’une agression sexuelle. Beaucoup des affirmations de violence excessive se sont volatilisées en cours d’enquête. Il n’y a aucune preuve qu’il se soit passé plus que des vols à la tire et des prises à parties verbales, qui sont malheureusement chose courante dans ce genre d’événements de masse.

En dépit de tout cela, Baberowski a ajouté au Phil.Cologne une nouvelle fable à celles nombreuses qui circulent déjà sur les événements de la Saint Sylvestre. Sans citer la moindre preuve, il proclama que la cause de la violence était la situation dans les camps de réfugiés. Là, l’Etat était absent et de petits groupes d’hommes y avaient pris le commandement. Lorsque ces groupes étaient arrivés sur le parvis de la cathédrale cette nuit-là, ils l’avaient vu comme un autre espace de non droit.

Le professeur de Humboldt pense-t-il vraiment que ses auditeurs ne suivent pas l’actualité? Au plus tard depuis les mauvais traitements aux réfugiés dans le camp de Burbach en Rhénanie-du-Nord/Westphalie et au Lageso (administration chargée des questions sociales) de Berlin, il est bien connu qu’une zone de non droit existe dans les camps, pour l’Etat et les sociétés de sécurité privées qu’il recrute, pas pour les réfugiés qui sont intimidés, maltraités et réprimés.

De plus, l’opposition entre les « hommes en Allemagne » qui ont oublié comment se battre et les étrangers criminels et violents est un stéréotype raciste qui n’a rien à voir avec la réalité.

Baberowski sait que le nombre d’attaques contre des camps de réfugiés a connu l’an dernier un essor fulgurant. Selon les chiffres officiels, ils sont passés à 1.031, c’est-à-dire cinq fois plus que l’année précédente. Mais il minimise ces chiffres. Dans une interview à la chaîne de télévision 3Sat, il a dit, « Je crois que compte tenu des problèmes que nous avons avec l’immigration en Allemagne en ce moment, c’est plutôt bénin. »

L’augmentation de la criminalité concernant les étrangers, que montrent également les statistiques, est par contre presque exclusivement liée à des infractions à la législation sur les étrangers, telles les entrées illégales sur le territoire ou les contraventions à l’obligation de résidence, donc des « délits » que seuls des ressortissants étrangers peuvent commettre. « Ce n’est pas la violence qui est arrivée en Allemagne l’année dernière avec les réfugiés, mais la pauvreté, » a fait remarqué Christian Pfeiffer, l’ancien directeur de l’Institut de criminologie de Basse-Saxe.

Baberowski, professeur d’histoire de l’Europe orientale à l’université Humboldt, est maintenant régulièrement qualifié dans la presse de droite de « chercheur sur la violence ». Mais ses propos en public n’ont rien à voir avec la recherche ou la science. Dès qu’on les examine ou les regarde de façon critique, ils s’avèrent sans fondement. Baberowski ne répand pas un savoir scientifique mais des préjugés idéologiques liés auparavant aux milieux les plus à droite.

Dans sa vision bornée de la violence et de la société telle qu’elle apparaît dans son tout récent livre Räume der Gewalt (Espaces de violence) il y a soit la loi de la jungle soit l’Etat autoritaire. Il n’y a pas de place pour des structures démocratiques.

A la base, il y a une image de l’homme connue pour être celle des milieux conservateurs et anti-démocratiques de la République de Weimar. Selon celle-ci, les êtres humains ne sont pas doués de raison, ni capables de s’organiser en société mais plutôt des prédateurs incurables qu’il faut enfermer et réprimer.

« Aucun ordre n’est concevable qui ne soit fondé sur des hiérarchies et l’inégalité sociale parce que les chances dans la vie et les capacités sont inégalement réparties, » déclare Baberowski dans ce livre. Cet ordre doit donc être défendu contre la résistance au moyen du pouvoir d’Etat.

Baberowski justifie avec la même théorie de la violence la brutalité des guerres. Dans le journal Esslinger Zeitung il avait déclaré en novembre dernier que le principe « œil pour œil, dent pour dent » devait être appliqué avec les terroristes. Avant cela, lors d’un débat au Musée historique allemand, il avait conseillé de « prendre des otages, brûler des villages, pendre les gens et semer la peur et la terreur, » afin de battre les terroristes.

Les dernières déclarations de Baberowski correspondent à cette argumentation. Ces deux dernières années, le professeur de Humboldt s’est vu hissé au rang de premier porte-parole d’un nouveau mouvement d’extrême-droite allemand qui promeut le militarisme, cultive le nationalisme et le racisme et soutient le renforcement de l’appareil d’Etat. Les attaques menées contre les membres les plus faibles de la société vont de pair avec une haine farouche de la classe ouvrière et de toute opposition sociale. L’Etat autoritaire est le garant de l’ordre.

Ce développement confirme la justesse de l’offensive menée par les Etudiants et jeunes internationalistes pour l’égalité sociale (EJIEE/IYSSE) et le Partei für Soziale Gleichheit (Parti de l’Egalité sociale, PSG) à l’université Humboldt contre les points de vue d’extrême-droite de Baberowski. L’IYSSE a démontré dans une série de réunions et d’articles comment Baberowski avait relativisé les crimes du national-socialisme et pris fait et cause pour l’apologiste nazi Ernst Nolte. « Hitler n’était pas un psychopathe, il n’était pas cruel, » avait déclaré Baberowski en 2014 au magazine Der Spiegel.

Le livre « Science ou propagande de guerre » publié par le PSG, documente cette controverse et montre comment ces révisions de l’histoire sont liées au retour du militarisme allemand et à l’accroissement de l’inégalité. Pour mener de nouvelles guerres un nouveau narratif est requis, « une falsification de l’histoire dissimulant et justifiant les crimes de l’impérialisme allemand, » peut-on lire dans la préface.

La critique par l’IYSSE de Baberowski a suscité de fortes réactions dans les médias. Le rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), Jürgen Kaube, a vitupéré contre l’IYSSE dans un article intitulé « Harcèlement, façon trotskyste. » Friederike Haupt a, dans le même journal, mis sur le même plan les critiques visant Baberowski et son collègue Herfried Münkler et les « bombes et les appels au meurtre ». Des articles identiques étaient apparus dans le magazine Der Spiegel, dans le Süddeutsche Zeitung et plusieurs autres publications.

Dans des déclarations publiques, l’Institut d’histoire et la direction de l’université Humboldt avaient accusé l’IYSSE de diffamation et d’atteinte à la réputation. Baberowski lui-même a exclu de ses cours les étudiants critiques en leur interdisant toute prise de parole et en réclamant des mesures juridiques à leur encontre.

Il ne fait désormais aucun doute que Jörg Baberowski est un idéologue d’extrême-droite. Ses points de vue sont ouvertement xénophobes et autoritaires au point d’avoir été repris et sévèrement critiqués par certains journaux.

Baberowski fait comme si « la violence avait pu éviter les événements de la Saint-Sylvestre à Cologne et comme si les femmes souhaitaient se faire escorter par des cogneurs en guise de protecteurs, » écrit le magazine Focus. Le journal Kölner Stadtanzeiger fait état de nombreuses bagarres et actes de violence de la part d’« hommes en Allemagne » qui contredisent les thèses du professeur. Une vague d’indignation s’est déchaînée sur Twitter contre Baberowski et le journal Kölner Express a évoqué le fait qu’en 2014, le professeur s’était déjà « exprimé pour banaliser Hitler ».

Christoph Vandreier

Source : wsws

État d’urgence : les casseurs sont protégés, les islamistes courent toujours

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Manifestement résolus à interpeller François Hollande, porte de Versailles, au Salon des maires, d’où ils furent refoulés par la police, une centaine de casseurs vexés s’en sont pris au mobilier urbain, aux devantures des boutiques, aux distributeurs automatiques de banques, jusqu’à la mairie du XVe arrondissement, dont la porte fut attaquée à coups de hache.

Selon Le Parisien (3 juin), il s’agirait officiellement de bandes infiltrées dans « une manifestation non autorisée de cheminots anti-loi El Khomri ». Soit. Mais ce n’est pas le premier incident de ce genre que l’on peut déplorer depuis la mise en débat du projet gouvernemental de réforme du Code du travail à l’Assemblée nationale. Le 12 mai dernier, des casseurs, visages masqués et encagoulés, s’en sont pris violemment, battes de baseball au poing, aux membres du service d’ordre mis en place par les organisateurs des manifs anti-loi El Khomri. À Paris, à Nantes, à Toulouse (source : BFM TV). Idem, le 18 mai, quand les mêmes sauvages montèrent à l’assaut des grilles du musée de l’Armée, à l’hôtel des Invalides.

Manifestement, le gouvernement n’a guère pris l’entière mesure de ces scènes d’anarchie qui sont bien plus que des débordements : des actes de pure guérilla. Décrété à la suite des attentats du 13 novembre 2015, l’état d’urgence n’en finit pas d’être reconduit, la dernière prolongation s’étendant jusqu’au 26 juillet. On se perd en conjectures. Soit cet état d’exception légal (qui n’a rigoureusement rien à voir avec la « situation d’exception » théorisée par Carl Schmitt, en dépit de similitudes apparentes qu’il convient de nuancer) est proprement insuffisant, ce qui le rend inutile, soit il est prétexte à de viles et inavouables manœuvres destinées à profiter des pouvoirs élargis conférés provisoirement par la loi pour procéder à des enquêtes ou investigations totalement étrangères à la lutte contre le terrorisme islamique.

Les forces de l’ordre sont visiblement débordées et, pis, elles sont contraintes de retenir leurs coups en cas d’interpellations ou d’affrontements avec les manifestants et les voyous. Le spectre de Malik Oussekine plane tel un nuage funeste au-dessus de la préfecture de police où les avancements de carrières surplombent depuis longtemps la sauvegarde de l’ordre public.

Le Premier ministre Valls et son ministre de l’Intérieur gèrent la « chienlit » (et donc, d’une certaine façon, par leur nonchalance coupable, l’entretiennent) sur le dos des Français, espérant gagner du temps, jusqu’à l’adoption de la loi Travail, par des opérations de diversions dont la société du spectacle a le secret : le Festival de Cannes, les Internationaux de Roland-Garros, l’Euro 2016, le Tour de France, sans oublier les grands déplacements migratoires du tourisme industriel.

Pendant ce temps, notre bateau ivre hexagonal poursuit sa longue errance à vau-l’eau, son capitaine ayant préféré le suivre, de loin, sur un frêle pédalo mieux taillé à l’armature efflanquée de ses capacités. Il se donne du courage en ânonnant « Ça va mieux », tandis que, sur cet océan d’angoisse, affleurent les ailerons menaçants des requins islamistes…

Aristide Leucate

Source : Boulevard Voltaire

Nicolas Dupont-Aignan : Arrêtons la substitution de médecins français par des médecins étrangers

Le conseil de l’Ordre vient de sortir son Atlas de la démographie médicale. Le nombre de généralistes a diminué de 8,4 %. Pour Nicolas Dupont-Aignan, il faut absolument réagir.

Source : Boulevard Voltaire

Nouvelles agressions sexuelles en Allemagne : les gouvernements sont complices

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Dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 mai, lors d’un festival de musique Open-Air Fest à Darmstadt, trois jeunes femmes ont signalé aux policiers présents sur les lieux qu’elles avaient été victimes d’agression sexuelle. Trois suspects ont immédiatement été arrêtés, des hommes âgés de 28 à 31 ans, demandeurs d’asile d’origine pakistanaise. Peu de temps après, quinze autres victimes se seraient manifestées auprès du commissariat. Décrites comme « majoritairement jeunes », elles racontent toutes le même scénario, un lugubre écho aux événements de Cologne : entourées par de « petits groupes » d’hommes, elles auraient subi des attouchements sexuels.

Grâce à sa politique migratoire, le pays d’Angel Merkel a accueilli plus d’un million de migrants en 2015. Un véritable « parcours d’intégration » attend les réfugiés. Ainsi, quelques semaines après la vague de viols et d’agressions sexuelles du Nouvel An, un site Internet Zanzu.de (« Mon corps et mes mots en image ») rappelait les règles de bonne conduite sexuelle. En avril, sous prétexte de « lutter contre le harcèlement sexuel dans les transports », une compagnie ferroviaire allemande avait créé des wagons exclusivement réservés aux femmes à Cologne. Au Danemark, les incidents se multiplient dans les bars et les boîtes de nuit. La Suède, en deuxième position du palmarès mondial des pays recensant le plus de viols, est bien partie pour en devenir lauréate. En Autriche, la police trouve des solutions ingénieuses : elle conseille à une jeune femme agressée de se « teindre en brune ». En France, la République de gauche reste étonnamment muette sur le sujet.

Pourtant, la délinquance n’a jamais été aussi élevée. Le nord de Calais est défiguré par ce que l’on nomme, à juste titre, la « jungle ». Dans le XVIIIe arrondissement de Paris, 900 migrants s’abritent sous des bâches : Anne Hidalgo a donc annoncé qu’un camp humanitaire serait installé dans la ville. Des milliers de témoignages viennent corroborer le sondage de Boulevard Voltaire, interrogeant plusieurs femmes d’âges et d’origines variés sur leur sentiment de sécurité dans les transports en commun parisiens : la majorité évitait de les emprunter le soir, une déclarait ne pas porter de jupes parce qu’il faut « s’habiller correctement ». On en conclut qu’il faut s’adapter à l’envahisseur. Ce n’est pas le gouvernement complice qui nous protégera ! D’ailleurs, ce week-end, un sondage du Figaro annonçait que 83 % des votants (plus de 10.000) ne font pas « confiance aux autorités pour assurer la sécurité des fan-zones durant l’Euro 2016 ». Alea jacta est.

Virginie Vota

Source : Boulevard Voltaire

Ils ont le culot d’accabler Benzema !

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Karim Benzema provoque un tollé, y compris à gauche, et bien au-delà de la planète du ballon rond.

Mais qu’a-t-il fait de mal, au juste ? Il a seulement diagnostiqué chez le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, une tendance raciste, influencé qu’il serait par la montée de ce sentiment – que dis-je : de cette maladie honteuse – dans notre pays.

Moi, personnellement, je ne vois pas en quoi Karim a failli en s’exprimant publiquement.

Depuis sa plus tendre enfance, il rencontre des éducateurs, des enseignants, des journalistes, des faiseurs d’opinion, du genre donneurs de leçons du show-biz comme Cantona ou Djamel Debbouze (le dernier se récuse ?), qui ne cessent de lui expliquer que notre pays est raciste, que les Français, entre autres défauts ataviques, sont xénophobes, et même quand ils ne se déclarent pas comme tels, au fond d’eux-mêmes, comme descendants de colonialistes, esclavagistes, ils sont atteints par cette pathologie exclusivement réservée aux Blancs.

Le fait est que de nombreux Français et Européens vivent assez mal un afflux massif d’immigrants dans nos contrées. Ils ne disent pas qu’ils sont inférieurs, ils ne parlent pas de « white power » mais observent que certains apportent avec eux leur cortège de violence et d’insécurité, et que ce sont surtout les plus humbles qui subissent cette nouvelle pression.

Cela suffit à nos instituts de statistiques, relayés par la presse, pour décrire une montée du racisme. Par exemple, si vous répondez à un questionnaire « oui » quand on vous demande « Trouvez-vous qu’il y a trop d’étrangers en France ? », vous entrez dans la colonne des racistes et xénophobes. À ce train-là, et sur ces critères, les chiffres ne peuvent que s’emballer.

Donc, le riche footballeur n’a fait que réciter la leçon qu’on lui a toujours apprise : « Si t’as des problèmes, c’est jamais ta faute, c’est la faute des racistes… »

Et pourtant la gauche hypocrite est gênée. Il est vrai que, depuis les attentats de Paris, on note une méfiance accrue, bien compréhensible, de nos compatriotes à l’égard des nouveaux venus, issus le plus souvent de la mouvance musulmane, lesquels ne semblent pas montrer avec excès une reconnaissance, même discrète, pour notre communauté nationale.

Et puis, il a sauté aux yeux de tous que la déclaration du sportif était un peu déplacée, compte tenu de sa réputation de petit caïd et de maître-chanteur accessoirement, et aussi de la composition pour le moins cosmopolite de l’équipe de France de foot.
L’homme qui refuse obstinément de chanter « La Marseillaise » avant les matchs internationaux a bien affirmé qu’il n’était chez nous que pour le « business ». Son cœur est en Algérie.

Pour ma part, je trouve que cette déclaration vient parfaitement illustrer l’ambiance suffocante dans lequel notre pays est plongé. À force de surenchère de la LICRA, de SOS Racisme et de tous les ténors de l’idéologie victimaire, il fallait bien s’attendre à ce qu’un « naïf », cupide, inculte (et millionnaire) finisse par déraper.

Et si la classe politique ne fait pas chorus derrière l’outrance de Karim, c’est qu’elle est consciente qu’aux yeux de la majorité des Français, la coupe est pleine, et que l’opinion ne suivrait pas. Marine Le Pen recevrait là, en effet, le petit coup de pouce qui pourrait bien faire la différence en 2017.

Voilà un signe prudentiel qui montre bien que nous sommes en campagne électorale.

Olivier Perceval

Source : Boulevard Voltaire

 

 

 

Une nouvelle mosquée en projet au centre-ville de Villeurbanne

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Bientôt une mosquée plus grande au centre-ville de Villeurbanne (Rhône). L’Association Mosquée Errahma qui existe depuis 1981 prévoit d’agrandir ses locaux actuels rue Songieu pour mieux accueillir les fidèles. Un projet dont le coût est estimé à 3 millions d’euros (pour une durée de réalisation de 14 mois). Une étape a été franchie en février 2015 avec l’obtention du permis de construire.

Outre les prières quotidiennes, les salles de prière accueillent plus de 700 personnes chaque vendredi. Actuellement, elle occupe plus de 500 m² au sol. L’école ERRAHMA occupe le premier étage du bâtiment actuel. Elle accueille 400 enfants répartis en plusieurs niveaux d’études.

Chaque mois, ce sont ainsi plus de 1200 heures d’enseignement et d’éducation qui sont donnés par ERRAHMA aux enfants comme aux adultes, hommes et femmes. Plus de 500 demandes d’inscription sont enregistrées chaque année. La réalisation de la nouvelle ERRAHMA permettra de répondre au plus grand nombre d’entre elles.

Outre sa capacité d’accueil, la nouvelle ERRAHMA doit offrir à ses élèves, nombreux, une école digne d’eux, des attentes de leurs familles et des espoirs qu’elles forment pour leurs enfants et dont ERRAHMA se fait un honneur à réussir. L’importance prise par ERRAHMA, mosquée et école a mené à l’acquisition en 2011 d’une parcelle attenante. Portant la propriété d’ERRAHMA à 500 m² au centre de Villeurbanne.

Le nouveau bâtiment occupera une surface au sol totale de 500 m² se développant à partir d’une façade de 30 mètres sur la rue Songieu

 

La superficie totale est de 1200 mètres carrés répartie sur 4 niveaux.

1. Sous-sol : Parking, Salles d’ablutions et locaux techniques.
2. Rez-de-chaussée : Hall, salle de prière, bureau, accueil.
3. 1er étage : Salle de prière femmes, Ablutions, Bureaux, salle de réunion.
4. 2ème étage : Salles de cours, Bureaux, sanitaires.

Une cagnotte a été lancée sur la plateforme Leetchi pour permettre de récolter des dons au profit de ce noble projet. Vous êtes priés d’y laisser votre empreinte en effectuant un don, même minime.

Contacts

Adresse : 15, rue Songieu 69100 Villeurbanne
Tél : 06 11 89 57 94 ou 06 85 13 96 63
Email : jamarahma@hotmail.fr

Source : Des domes et des minarets

De nombreux terroristes parmi les réfugiés immigrés

Le 1er février, un Syrien de 28 ans, originaire de Raqqa, a affirmé être à la tête d’une cellule dormante de l’Etat islamique, qui prépare un attentat suicide en Allemagne. Une vingtaine d’hommes dispersés entre Düsseldorf et un camp de réfugiés dans une ville des Pays-Bas, frontalière de l’Allemagne. Son arrestation est à l’origine de l’interpellation en Allemagne de trois individus suspectés de préparer un attentat suicide à Düsseldorf. 

Les trois hommes sont tous de nationalité syrienne. Selon le parquet allemand, ils ont pris leurs ordres auprès de l’Etat islamique en Syrie. Les deux hommes ont ensuite rallié la Turquie, en 2014, puis l’Allemagne par la route des Balkans, en 2015. La route des migrants...

Par ailleurs, selon le général de l’armée irakienne Yahya Rassoul, des terroristes du groupe Etat islamique, qui occupent la ville de Falloujah, que les forces irakiennes sont en train, de reprendre, tentent de quitter la ville en se faisant passer pour des réfugiés.

Source : Le salon beige

Pour le dalaï-lama, il y a trop de réfugiés en Europe

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Le chef spirituel tibétain, lui-même un exilé, juge qu’il y a actuellement trop de réfugiés sur le sol européen, tout en exprimant son empathie pour les migrants.

Dans un entretien accordé à des journalistes de la Frankfurter Allgemeine Zeitung, depuis Dharamsala (Inde), la capitale des Tibétains ayant fui leur région sous gouvernance chinoise, le dalaï-lama s’est exprimé ainsi sur la crise migratoire que traverse l’Europe : « Quand nous regardons le visage de chaque réfugié, surtout ceux des enfants et des femmes, nous ressentons leur souffrance, et un être humain qui a de meilleures conditions de vie a la responsabilité de les aider. Mais, d’un autre côté, il y en a trop à présent », déclare ainsi Tenzin Gyatso le mardi 31 mai.

Le Prix Nobel de la paix 1989 juge donc simultanément que le continent européen accueille trop de migrants. « L’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe, l’Allemagne est l’Allemagne », juge le quatorzième dalaï-lama. Il constate que leur nombre présente une difficulté sur le plan pratique, et que leur accueil ne devrait être que provisoire, l’objectif devant être pour eux de rentrer à terme dans leur pays, pour contribuer à la reconstruction.

Au passage, le chef religieux réitère son souhait de remettre un jour le pied sur sa terre natale, dont il a franchi la frontière en 1959 après quinze jours de marche dans l’Himalaya. « Si les conditions de mon retour sont réunies, à tout le moins une courte visite, cela serait pour moi une joie », a confié celui que la propagande chinoise qualifie parfois de « loup en robe de moine »
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Le dalaï-lama a renoncé en 2011 à ses fonctions politiques. A l’issue d’un premier mandat de cinq ans, le « sikyong », ou premier ministre, qui a pris sa suite à la tête du gouvernement de Dharamsala, a été réélu le 20 mars 2016. Fortement sollicité par les journalistes, l’homme de 80 ans a eu à plusieurs reprises, ces dernières années, des réponses maladroites. En 2015, sur la BBC, il jugeait que, du fait de leur compassion, les femmes devraient jouer un rôle plus important dans la gestion des affaires du monde, ajoutant qu’une femme pourrait lui succéder à condition qu’elle soit « très, très séduisante ».

Harold Thibault

Source : Metamag