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lundi, 06 juin 2016

Le Conseil européen veut désarmer les peuples

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On croit rêver : une arme à feu autorisée pour le garde du corps de Xavier Bertrand mais saisie de toutes les armes au domicile d’un collectionneur, hospitalisé, âgé de 84 ans.

Faisant l’objet de menaces depuis son élection à la région tout en refusant de se déplacer entouré de « gros bras », selon son cabinet, Xavier Bertrand pourra dorénavant partir tranquille accompagné de son collaborateur de longue date, un ancien policier. Une arme, dont le coût – 800 euros – n’a même pas été prélevé sur ses indemnités puisque le ministère va la rembourser, assure Gérald Darmanin. « Plus discret, moins cher » qu’une armada de RoboCop, dit-on. En effet, mesure plus économe que celle appliquée à d’autres présidents de région, bénéficiant, eux, du Service de la protection des personnalités. Nous vivons une époque formidable : qui aurait imaginé, au XXIe siècle, qu’un simple président de région risquerait sa peau à exercer sa fonction ?

Craignent-elles, ces personnalités, de devenir les cibles des islamistes ? De tomber sous les balles de kalachnikov, d’être victimes d’attaques au couteau, d’être serrées de trop près par un barbu patibulaire ? À lire le rapport du Conseil européen de la présidence hollandaise « pour la lutte contre le terrorisme et le crime organisé » soumis aux 28 États membres, ce n’est pas évident. C’est même renversant. Les premiers visés par ces mesures de durcissement de détention d’armes concernent… les tireurs sportifs et les chasseurs. Et les vieux messieurs gravement malades, dénoncés par des assistantes sociales aussi fouineuses que zélées.

Vous rendez-vous compte ? 90 couteaux de combat et 43 armes à feu découverts au domicile d’un octogénaire, à Orvault. « Un véritable arsenal », explique Ouest-France. Arsenal ? la majorité des armes en question appartenant aux catégories C et D, autrement dit libres d’acquisition et de détention ? Pour les armes de catégorie C, une pièce d’identité et un certificat d’aptitude mentale n’existant d’ailleurs pas au moment où le vieux monsieur l’acheta. Pas de carabine, pas de kalach’, pas d’explosifs. Des armes, cependant, qui, depuis 2013, doivent être démontées ou entreposées dans un coffre. Atteint de la maladie d’Alzheimer, l’octogénaire a dû l’oublier…

Cela leur fait une belle jambe, aux détenteurs et trafiquants d’armes, ces procédures administratives de plus en plus contraignantes à l’encontre des citoyens lambda ! Que craignent donc le plus les technocrates européens pour décider autoritairement de désarmer deux millions de détenteurs d’armes parfaitement légales ? Les terroristes islamistes ou le soulèvement des populations européennes, de plus en plus réfractaires à l’immigration pourvoyeuse de djihadistes sur leurs territoires ? Pourquoi Xavier Bertrand se sent-il gêné aux entournures pour n’avoir informé qu’un très petit nombre d’élus régionaux de sa protection nouvellement armée ? Au conseil régional, en tout cas, tous restent motus et bouche cousue. Auraient-ils, eux, envie d’être protégés eux aussi ?

La morale de cette histoire ? Devant la menace, islamiste et autre guerre civile, des élus s’accordent un droit de protection qui est en passe d’être interdit à la population. Cela ne nous dit rien de bon. Mais vraiment rien.

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

L’État incapable d’assurer la sécurité publique

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Au grand désespoir de nombreux Français, notre pays s’enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos et la violence. Complètement dépassés par des événements qu’ils ont eux-mêmes initiés, MM. Hollande, Valls et Cazeneuve en sont réduits à être les spectateurs impuissants d’une guérilla urbaine qui, sous prétexte de droit à manifester, ravage, au quotidien, les rues de Paris et de nos villes de province. Alors que l’état d’urgence sévit et devrait assurer à tous les citoyens une paix durable, le laxisme et l’incurie de l’État socialiste provoquent exactement le contraire.

Dernier épisode en date, le jeudi 2 juin, en plein après-midi, en marge d’une (nouvelle) manifestation de la CGT, une « horde sauvage » d’environ une centaine de casseurs cagoulés, armés de barres de fer et de haches, ont fait irruption rue de Vaugirard, dans le 15e arrondissement de la capitale, créant un véritable mouvement de panique chez les commerçants et les habitants. Pendant plus d’une heure, ils ont détruit vitrines, véhicules et mobilier urbain sans être inquiétés. Sur les 17 individus finalement interpellés, la plupart ont été libérés, faute de preuves ! Ce énième loupé judiciaire, dû à des cadres juridiques complètement inadaptés aux situations que nous vivons, ne peut que faire regretter la loi anti-casseurs édictée en juin 1970 par le gouvernement de Jacques Chaban-Delmas, suite aux manifestations violentes de mai 1968. Cette loi avait été abrogée en 1981 lors de l’arrivée au pouvoir du gouvernement socialo-communiste de Mitterrand.

Compte tenu de ces événements, le peuple français est en droit de se demander si les notions d’ordre et de sécurité publics ont encore un sens aujourd’hui dans notre pays. Le droit à la sécurité pour chacun et chacune fait partie de ces droits fondamentaux sans le respect duquel l’exercice d’aucun autre n’est possible. Fonction régalienne de l’État, la sécurité intérieure doit être assurée, et tous les moyens mis en œuvre pour que les personnes et les biens puissent voir leur intégrité garantie.

C’est par l’exercice de la violence légitime concédé à l’appareil étatique que cette mission, fondamentale en démocratie, peut être assurée. En laissant se perpétrer dans notre pays de telles agressions, l’État rompt le contrat qu’il a avec le peuple. Dès lors, si ses représentants élus – président de la République, Premier ministre, ministres – sont dans l’incapacité de faire face à leurs missions, ils doivent partir. Or, depuis trop longtemps maintenant, la situation sécuritaire se détériore. Les impacts sont innombrables et touchent tous les secteurs de la vie sociale et économique de notre pays. Déjà fragilisée par des politiques publiques approximatives, hasardeuses, inefficaces et mortifères pour notre société, la coupe est pleine. Les responsables de cette situation, dont la France mettra, à n’en pas douter, des décennies à se remettre, doivent enfin prendre leurs responsabilités, cela même avant que le peuple ne les congédie !

Olivier Damien

Source : Boulevard Voltaire

 

Voile et cagoule, même délit ?

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Rappelez-vous : une loi du 11 avril 2011 édicte l’interdiction de la dissimulation du visage dans l’espace public. Elle précise que tout manquement à ce principe est puni d’une amende de deuxième classe, d’un montant maximum de 150 euros.

On sait ce qu’il est advenu de l’observation de cette loi dans certains lieux, et l’application corrélative de la sanction. Un bienfaiteur, porté par une sollicitude toute confraternelle, acquitte même les amendes de certaines pauvres femmes en infraction, ignorantes de la loi républicaine parce que reléguées dans des quartiers défavorisés. Mais son activité caritative est en diminution par suite du redéploiement des agents verbalisateurs vers d’autres théâtres d’opérations plus menaçants à l’ordre public.

Or, dans ces zones de turbulence avérée que connaît le pays depuis plusieurs semaines maintenant, des individus interviennent masqués en véritables commandos de casseurs. L’anonymat que confèrent les cagoules est donc en contradiction flagrante avec la loi. Les assaillants en nombre échappent assez facilement à la capture et, donc, au flagrant délit, seul arme légale contre eux en la circonstance. Outre les capacités d’attaques surprises et d’esquive en milieu urbain, le zèle des forces de police pour les appréhender semble également plus ou moins nuancé selon les motifs de rassemblement et les raisons « politiques ».

On se rappelle la maîtrise très évidente des unités anti-émeute contre la foule des manifestants particulièrement dangereux lors de la Manif pour tous en 2013. Plus récemment, les Veilleurs, ces stabiles très gênants de la place Vendôme, furent rappelés à l’ordre républicain à la grande satisfaction des voisins importunés ! Visage découvert, ces agitateurs offraient leur identité à la loi, à défaut de ruiner l’espace public ou d’incendier des poubelles et, mieux encore, des voitures de la police…

Alors, lorsqu’une loi est ainsi violée de manière aussi flagrante, publique et répétitive, ne faut-il pas se (re)poser des questions ?

Le législateur, promoteur démocratique de la règle, est bafoué. La justice, arbitre ultime des discordes, est ridiculisée – quand elle n’est pas complice – et l’État, c’est-à-dire nous le peuple, totalement dépité ! Avant d’être révolté ?

Henri Gizardin

Source : Boulevard Voltaire

 

Des « fichés S » pour assurer la sécurité de l’Euro 2016 ?

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Depuis le début de l’année 2015, les Français entendent parler des « fiches S » utilisées par les services de renseignement. Les frères Kouachi, de sinistre mémoire, faisaient l’objet d’une fiche S, de même que leur complice, Amedy Coulibaly, ou bien encore l’assaillant du Thalys El-KHazzani et tous les membres « français » du commando des attaques du Bataclan.

Les fiches S constituent une des vingt et une catégories de fiches comprises dans le fichier des « personnes recherchées », créé en 1969, et regroupant environ 400.000 personnes. Sur ces 400.000 personnes « recherchées », seules 20.000 d’entre elles le seraient pour « atteinte à la sûreté de l’État » et feraient l’objet d’une fiche S. Parmi ces 20.000 personnes, on estime le nombre d’islamistes surveillés à 10.500, plus ou moins dangereux. Ainsi, l’islamologue Romain Caillet, longtemps consulté par de grands médias comme BFM TV, est fiché S. Le fait qu’une personne soit fichée S ne signifie donc pas qu’elle soit terroriste, mais que l’État a estimé nécessaire de la surveiller dans une optique sécuritaire. De nombreux opposants politiques classiques font aussi l’objet d’une fiche S.

Les fiches sont, d’ailleurs, graduées de S1 à S16. La fiche S14 correspond notamment aux djihadistes de retour d’Irak ou de Syrie. L’intérêt de savoir que 10.500 personnes sont fichées S pour islamisme est évident, cela montre que nous sommes confrontés à une menace importante par le nombre d’individus qu’elle fédère. Sans compter tous les sympathisants, les supplétifs, dirais-je, qui ne font pas l’objet d’une fiche. Au-delà de ça, tous les experts savent que ces fiches ne sont qu’indicatives, car les services n’ont pas les moyens de surveiller effectivement ces islamistes.

Peut-on néanmoins imaginer que les personnes fichées S pour islamisme soient interdites d’accès à certaines professions ? Oui, il le faudrait. Il est plus que préoccupant que des personnes fichées S puissent travailler dans des zones sensibles telles que des aéroports, des gares, des métros, des écoles ou des hôpitaux. Ils sont pourtant nombreux, dans les aéroports, à la RATP et récemment parmi les personnels des sociétés privées choisies pour assurer la sécurité de l’Euro de football.

Le Point révélait ainsi que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avait étudié les profils des 3.500 salariés des entreprises de sécurité employées pour le bon déroulement de l’Euro 2016. Ils seraient 82 à être fichés dans la base de données confidentielles « CRISTINA » (Centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et des intérêts nationaux). Est-ce bien rassurant alors que l’Euro est clairement visé par l’organisation État islamique qui cherche à semer la terreur ?

Cette compétition s’annonce sous de mauvais auspices, coincée entre une minorité de manifestants violents anti-loi Travail de plus en plus déterminés et la menace terroriste islamiste, que nous avons appris à évaluer à sa juste mesure. La France n’est plus réellement en paix, ni en guerre. Elle vit dans un état bâtard permanent, un état fébrile causé par des politiques inconscients qui ont affaibli les forces de l’ordre et ont renoncé à la surveillance de nos frontières.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

Des gardes-frontières européens pour répondre à la crise migratoire

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Une initiative audacieuse et cohérente de la Commission européenne devrait être une ébauche de solution au marasme ambiant. Elle consiste à contourner l’incapacité générale de fournir une réponse adaptée à la crise des migrants en communautarisant la protection des frontières extérieures pour préserver Schengen. Encore faudrait-il que les Etats membres consentent à partager leur compétence dans ce domaine.

L’année 2015 et ce début d’année 2016 ne semblent avoir eu de cesse de faire voler en éclat la solidarité européenne. Un flux migratoire mal géré, impulsé par le tourbillon médiatique à la suite de la mort du petit Aylan, met aujourd’hui en péril les fondamentaux de l’Union. La faute à une succession malheureuse d’événements, à la floraison des replis nationalistes, à un lien fantasmé entre immigration et djihad, et peut être également à un manque de courage politique des dirigeants.

On a coutume de reprocher à l’Europe ce pour quoi elle n’a pas compétence. Dans la crise des réfugiés, les critiques se sont mises à pleuvoir quant à l’inaction de « Bruxelles ». Les instances européennes, et non la ville, ne disposent pourtant d’aucune délégation de compétence relative à la surveillance et la protection des frontières extérieures. Tout au plus, l’agence Frontex incarne les réticences des Etats membres à abandonner cette compétence, en ce qu’elle constitue l’arsenal européen dont relève la matière. Et pour cause, ce nain budgétaire d’environ 240 millions d’euros par an, ne dispose que de quelque 400 agents permanents, auxquels s’ajoutent des forces mobilisables sur la base du volontariat des Etats. Chaque Etat soumis à une déficience grave dans la protection de ses frontières extérieures, et mettant par conséquent en péril l’intégrité de l’espace Schengen, a évidemment tout le loisir de refuser toute intervention.

Des contrôles communs, une idée qui ne date pas d’hier

Devant une telle impuissance, la Commission a déterré une vieille idée, autrefois portée par François Mitterrand et Helmut Kohl : la mutualisation des services de contrôle des frontières extérieures. L’avancée se déclinerait en deux volets, l’un technique et l’autre juridique. Le budget de Frontex serait décuplé pour atteindre 322 millions d’euros. Frontex aurait par ailleurs la possibilité d’agir sans l’assentiment des Etats concernés en cas de déficience grave reconnue dans la protection des frontières extérieures. Avec ce plan, le personnel permanent de Frontex passerait de 400 à 1000 hommes. L’institution d’un corps de gardes-frontières européen pourrait ainsi se révéler être le vecteur d’une application uniforme des standards chers à l’Union, ainsi que de la conduite d’une politique cohérente en matière d’immigration et d’asile. On imagine en effet sans peine les « écarts » perpétrés -entre autres- par les agents hongrois de Viktor Orbán et leur interprétation discutable des droits et libertés individuels.

Bien sûr, les forces dépêchées dans les régions concernées seraient tenues de se conformer à la loi du pays d’accueil et d’obéir aux autorités locales. Mais même en ces conditions, le projet se heurte aux égoïsmes nationaux, comme souvent lorsqu’il s’agit de proposer plus d’Europe aux nations européennes. Là où les bonnets d’âne de la fédéralisation dénoncent un processus anti-démocratique, l’Allemagne ou la France restent prudent en envisageant des interventions « à l’initiative de la Commission, en liaison avec les Etats. »

Cette mesure très certainement bénéfique à l’intégrité du territoire, à préserver ce qu’il reste de l’espace Schengen comme à la santé de l’Union pourrait être décidée au cours de l’année par les vingt-huit États membres. Ce sera l’occasion pour eux d’agir en leaders et penseurs long-termistes, plutôt qu’en une piètre génération d’héritiers des fondateurs de l’Europe.

Clément Lefèvre

Source : Taurillon

Hervé Juvin : bientôt en France des persécutions antichrétiennes

À voir et à méditer cette chronique de l’essayiste et de l’économiste Hervé Juvin, à partir d’un fait troublant, sur TV Libertés en mai dernier (merci K. L. pour ce signalement).

Source : christianophobie

Les résidents d’Ahuntsic votent contre l’autorisation d’une mosquée

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La mosquée sur la rue Legendre Ouest, dans Ahuntsic, ne pourra pas poursuivre ses activités: 60,5% des résidents concernés ont voté dimanche par référendum contre l’autorisation du lieu de culte.

Sur les 1117 résidents des rues contiguës à la mosquée, 291 personnes ont voté contre la résolution du conseil d’arrondissement qui permettait l’autorisation d’usage du lieu de culte, alors que 190 se sont montrées favorables.

Au total, 486 personnes se sont présentées au bureau de vote. Le taux de participation a donc été de 43,51%.

La petite mosquée de la rue Legendre a été ouverte il y a un peu plus de deux ans dans un ancien restaurant situé dans une zone résidentielle et commerciale. Pour se mettre en conformité avec la loi, les animateurs du lieu de culte musulman avaient demandé une autorisation d’usage. Depuis, ils faisaient face à la vive opposition du voisinage.

Le processus a abouti à la tenue d’un référendum qui a donné raison aux opposants à la mosquée.

«L’exercice démocratique s’est tenu dans les règles de l’art», a indiqué le conseiller du district Saint-Sulpice et président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Pierre Desrochers, dans un communiqué publié en début de soirée. Il a souligné qu’un groupe de citoyens est aujourd’hui malheureux.

M. Desrochers a appelé les citoyens à mieux se connaître, tout en invitant les animateurs de la mosquée à trouver un emplacement pour leur salle de prière «dans un secteur de l’arrondissement qui le permet de plein droit».

Le référendum s’est tenu toute la journée, au 555, rue Chabanel Ouest, dans la salle du conseil de l’arrondissement.

Source : Journalmetro

Des résidents refusent une mosquée à Ahuntsic-Cartierville

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Les résidents du quartier Ahuntsic-Cartierville ont tranché, et la majorité a voté contre l’usage d’un centre communautaire comme lieu de culte par des musulmans.

«L’islamophobie a gagné» se désole Hassna Laarazi, qui était impliquée dans le camp du «oui» pour le centre communautaire de la rue Legendre, au cœur du référendum de dimanche.

Au total, 291 personnes ont voté contre l’utilisation de l’endroit comme un lieu de culte, contre 190 personnes qui étaient en faveur.

Depuis trois ans, des membres de la communauté musulmane utilisaient le bâtiment comme lieu de rassemblement, mais aussi pour la prière.

Ironiquement, c’est seulement lorsque ceux-ci ont demandé un changement de zonage à leur arrondissement afin de se conformer au règlement municipal que l’endroit a suscité la controverse.

«Nous n’avons absolument pas l’intention d’abandonner et notre plan B sera de trouver un autre endroit avec le bon zonage», poursuit Mme Laazari.

Résidents partagés

Moins de la moitié des citoyens inscrits sur la liste référendaire ont voté, c’est une victoire sans équivoque pour le camp du «non».

«Cet endroit-là se cache depuis trois ans, et c’est illégal», clame Nicole Vermette. Selon cette militante, il était normal de refuser le changement de zonage, «puisque l’arrondissement avait déjà refusé trois églises sous prétexte de zonage commercial».

Rencontrés à la sortie du bureau de vote, certains citoyens trouvaient important de faire valoir leur voix par référendum.

«C’est une liberté pour eux d’avoir un endroit pour exercer leur religion», croit Jessi Menjivar.

Peu importe le résultat, le résident Frédéric Edoukou trouve qu’au moins, le référendum aura permis d’éclaircir la vocation du centre. «Je ne voterai pas contre, mais ça aurait dû être plus explicite de dire que c’est une mosquée qu’on voulait là», souligne-t-il.

Enfin, Guisseppe Fratino, un résident qui vit depuis 50 ans dans le quartier, est choqué que les résidents n'aient pas été consultés avant l'implantation de la mosquée, il y a trois ans.

Cette situation n’est pas sans rappeler celle d’Outremont, où des hassidiques veulent aller en cour contre l’arrondissement ou demander un référendum pour ouvrir de nouveaux lieux sur deux avenues commerciales.

L’arrondissement a dit prendre acte du résultat et compte appliquer les mesures qui s’imposent.

 Hugo Duchaine
 

Le ramadan commence lundi en France

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Le ramadan, mois sacré de jeûne dans l'islam, commencera lundi, a annoncé dimanche le Conseil français du culte musulman (CFCM).

Cette période de jeûne, quatrième pilier de l'islam, interviendra cette année pendant l'Euro-2016 de football (10 juin-10 juillet) et durant les épreuves du baccalauréat, qui débutent le 15 juin.

Réuni dimanche à la grande mosquée de Paris "en présence de dignitaires religieux et de représentants de fédérations musulmanes", le CFCM a fixé au 6 juin le "premier jour du mois sacré du ramadan pour l'an 1437 de l'Hégire" (année utilisée dans le calendrier musulman et qui compte entre 354 et 355 jours), a indiqué son président Anouar Kbibech dans un communiqué.

La grande mosquée de Paris, attachée à l'observation lunaire pour déterminer les dates du calendrier musulman, se réunissait dans le cadre de la traditionnelle "Nuit du doute", la veille ou l'avant-veille du début du ramadan, et suit l'enseignement du Prophète qui aurait prescrit dans un hadith (commentaire oral): "Ne jeûnez que lorsque vous verrez le croissant lunaire et ne rompez le jeûne que lorsque vous le verrez aussi".

Le CFCM "présente ses meilleurs voeux aux musulmans de France et leur souhaite un heureux mois du jeûne, mois de la piété et du partage", et assure "l'ensemble de (ses) concitoyens de toutes confessions, de toutes origines et de toutes conditions, de ses prières fraternelles pour que (leur) Nation vive dans la paix, l'unité et la solidarité".

L'islam est la deuxième religion de France. Le ramadan est un rite massivement suivi par les musulmans français, avec plus de 70%, voire 80% de jeûneurs, selon les études.

Durant ce mois sacré, les musulmans sont invités à s'abstenir de boire, de manger et d'avoir des relations sexuelles, des premières lueurs de l'aube - dès que l'on peut "distinguer un fil blanc d'un fil noir", dit le Coran - jusqu'au coucher du soleil.

Le jeûne est prescrit à tout musulman pubère. Des dispenses appelant des compensations - par un jeûne différé - sont prévues pour les voyageurs, les malades, les personnes âgées, les femmes enceintes ou venant d'accoucher.

L'Aïd el-Fitr, la fête de la rupture du jeûne qui suit le ramadan, aura lieu autour du 5 juillet, chaque mois durant 29 ou 30 jours dans le calendrier musulman.

Source : Le Point

Autriche-Un ministre veut refuser le droit d'asile aux clandestins

Les migrants entrés illégalement sur le territoire européen devraient se voir refuser la 
possibilité d'une demande d'asile et être renvoyés dans leur pays d'origine, estime le ministre autrichien des Affaires 
étrangères, dimanche. 
    "Quiconque s'embarque sur un bateau et tente de pénétrer en Europe illégalement anéantit ses chances d'obtenir l'asile en 
Europe et doit être renvoyé", a déclaré Sebastian Kurz au journal suisse NZZ am Sonntag. 
    Membre du parti conservateur autrichien ÖVP, le ministre rappelle que l'Australie a montré qu'il était possible de porter 
secours à des migrants sans automatiquement les laisser entrer dans le pays. 
    "Il y a un pays qui peut nous apprendre des choses. 
L'Australie a un problème similaire. Mais le pays s'est arrangé pour décider qui est autorisé à venir et n'a pas laissé cette 
décision à des passeurs", a poursuivi le ministre. 
    Les organisations caritatives ont dénoncé la politique de l'Australie qui organise la détention de migrants interceptés en 
mer dans des camps à Papouasie-Nouvelle Guinée et à Nauru et qui tente d'installer les réfugiés dans des pays pauvres comme le 
Cambodge. 
    Le gouvernement autrichien a promis de prendre des mesures plus restrictives sur l'immigration après une élection 
présidentielle qui a vu l'extrême droite échouer de très peu à conquérir la tête de l'Etat il y a deux semaines. 
     
 (Silke Koltrowitz; Pierre Sérisier pour le service français) 

Source : Boursorama

Goussainville : la mosquée vise 500 000 € de dons pour le ramadan

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La communauté musulmane de Goussainville et de ses environs devra encore patienter. Pour le ramadan, qui devrait débuter ce lundi, les fidèles ne pourront pas prier au sein de la nouvelle mosquée, mais dans le gymnase Coubertin, prêté par municipalité.

« Mais on espère bien que cela sera bon pour le ramadan 2017 ! », s’enthousiasme Mohamed Belhaj, le président de l’association Essalam, qui gère le projet de construction. La salle de prière actuelle, située avenue Albert-Sarraut, est aujourd’hui trop exiguë pour accueillir les 6 000 à 7 000 fidèles. Certains sont régulièrement obligés de rester sur le parking pour écouter le prêche et prier.

Environ 4,5 M€ sont encore nécessaires pour finaliser le nouvel édifice, d’une superficie de près de 3 000 m2. La construction est intégralement financée par des donations de fidèles, de Goussainville et d’ailleurs en région parisienne, d’après l’association Essalam. Elle a organisé ce samedi une grande kermesse à proximité de la future mosquée, et espère bien profiter du mois de ramadan pour obtenir de nouveaux dons.

« Le ramadan est un mois où les gens sont généreux », explique Mohamed Belhaj. L’an dernier, environ 280 000 € avaient été récoltés. En 2016, l’association espère atteindre les 500 000 € ! « Il y a un an, le chantier venait tout juste de commencer. » Désormais, les habitants peuvent apercevoir l’édifice grandir de semaines en semaines. « Les fondations sont là, les murs sont montés… Maintenant, on peut même organiser des visites. Et quand les gens voient que le chantier avance, cela les incite à donner », poursuit le président.

Car les travaux se poursuivent à grand train dans la rue Antoine-Demusois, où le coulage du premier étage a été effectué ce vendredi matin. « Le gros œuvre devrait être terminé d’ici à la fin de l’année », assure Abdeulmutalip Deniz, le patron de l’entreprise Adeniz, en charge du chantier. Après les finitions, l’ouverture est donc espérée avant l’été 2017.

Anthony Lieures

Source : Le Parisien

Les partisans du Brexit imposent leurs idées dans le débat politique britannique

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Le référendum offre une plate-forme sans précédent aux ­eurosceptiques pour pousser leurs idées.En quittant l’Union, la GrandeBretagne réduirait ­l’immigration et l’économie ­prospérerait, promettent-ils.

Qu'ils soient victorieux ou défaits le 23 juin, les partisans du Brexit connaissent leur heure de gloire. La campagne en vue du référendum sur l'Union européenne leur offre une plate-forme sans précédent pour défendre leurs idées, abondamment relayées par les médias. Les électeurs britanniques n'y voient pas toujours clair, car les eurosceptiques de gauche ou de droite, regroupés sous la bannière Vote Leave, ne sont pas souvent d'accord entre eux.

Ce flou sur ce que deviendrait la Grande-Bretagne libérée de l'Union est leur principal point faible, que le camp adverse exploite abondamment - le Premier ministre, David Cameron, dit qu'un Brexit serait « un saut dans l'inconnu ». « La campagne Vote Leave n'est pas un gouvernement alternatif », se défend Michael Gove, ministre conservateur de la Justice, l'une des principales figures du camp eurosceptique. Sur certains sujets, comme l'immigration, Vote Leave est malgré tout parvenu à présenter un projet qui a l'adhésion de toutes les sensibilités, des conservateurs aux travaillistes eurosceptiques, en passant par l'Ukip, le parti europhobe de droite.

Contrôler l'immigration

L'immigration est le thème le plus porteur pour les défenseurs du Brexit. Quitter l'UE est « la seule façon » de réduire l'immigration en provenance du continent, qu'ils jugent trop importante et surtout incontrôlée. Depuis que le Royaume-Uni a ouvert ses frontières aux nouveaux Etats membres en 2004, les travailleurs d'Europe de l'Est sont arrivés en masse. Et la crise de la zone euro a renforcé les flux venant d'Italie, d'Espagne, de Grèce.

Les eurosceptiques se défendent de toute xénophobie. Le problème, selon eux, c'est la « pression » que ces immigrés mettraient sur les écoles, le système de santé et le logement. Ils seraient aussi responsables de la faible progression des salaires, un point que beaucoup d'économistes contestent.

En quittant l'Union, Londres pourrait instaurer un « système à points » sur le modèle australien, laissant entrer uniquement ceux dont le pays aurait besoin. Tous les Européens déjà installés outre-Manche pourraient rester et les Irlandais seraient exemptés de toute restriction. Les Européens seraient ainsi sur un pied d'égalité avec les Pakistanais ou les Canadiens, alors que le système actuel est « discriminatoire » pour Michael Gove. Ce système permettrait-il de réduire l'immigration ? Les entreprises ont besoin de cette main-d'oeuvre dans un pays où le chômage est au plus bas. En attendant, la question de l'immigration domine encore plus le débat. Nigel Farage, leader de l'Ukip, s'est félicité que ses idées soient désormais « partagées » par une large partie de la classe politique.

Libérer l'économie

En quittant l'Union, la Grande-Bretagne économiserait plusieurs milliards de livres par an - le chiffre exact fait polémique - en ne contribuant plus au budget européen. Vote Leave annonce que cet argent pourrait être investi dans le système de santé - c'est le slogan mis en avant sur le bus de la campagne qui sillonne le pays. Les conservateurs eurosceptiques disent qu'ils pourraient réduire la TVA sur certains produits comme le fioul domestique, ce que les règles européennes interdisent aujourd'hui, ou encore apporter un soutien à l'industrie sidérurgique en difficulté. Londres pourrait aussi négocier des traités commerciaux avantageux avec « l'Inde, la Chine, les Etats-Unis », assure Michael Gove. « Nous prospérerions comme jamais auparavant », jure l'ex-maire de Londres Boris Johnson.

Rétablir la souveraineté

Les partisans du Brexit jouent sur un thème cher aux Britanniques : la souveraineté du Parlement de Westminster. Ils assurent que « 60 % des lois » viennent de l'UE, un chiffre contesté par leurs adversaires. Les institutions européennes sont dirigées par des « bureaucrates sans visage à Bruxelles », martèle Michael Gove, et les Britanniques ne peuvent pas les « mettre dehors » s'ils ne sont pas contents d'eux. « Nous sommes en train de perdre le contrôle de notre démocratie », assure Boris Johnson. Les eurosceptiques sont particulièrement hostiles à la Cour de justice européenne, qui empêche Londres d'extrader des criminels étrangers et permet aux « terroristes » d'entrer au Royaume-Uni, selon Michael Gove.

Vincent Collen

Source : Les Echos



Les partisans du Brexit imposent leurs idées dans le débat politique britannique

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Le référendum offre une plate-forme sans précédent aux ­eurosceptiques pour pousser leurs idées.En quittant l’Union, la GrandeBretagne réduirait ­l’immigration et l’économie ­prospérerait, promettent-ils.

Qu'ils soient victorieux ou défaits le 23 juin, les partisans du Brexit connaissent leur heure de gloire. La campagne en vue du référendum sur l'Union européenne leur offre une plate-forme sans précédent pour défendre leurs idées, abondamment relayées par les médias. Les électeurs britanniques n'y voient pas toujours clair, car les eurosceptiques de gauche ou de droite, regroupés sous la bannière Vote Leave, ne sont pas souvent d'accord entre eux.

Ce flou sur ce que deviendrait la Grande-Bretagne libérée de l'Union est leur principal point faible, que le camp adverse exploite abondamment - le Premier ministre, David Cameron, dit qu'un Brexit serait « un saut dans l'inconnu ». « La campagne Vote Leave n'est pas un gouvernement alternatif », se défend Michael Gove, ministre conservateur de la Justice, l'une des principales figures du camp eurosceptique. Sur certains sujets, comme l'immigration, Vote Leave est malgré tout parvenu à présenter un projet qui a l'adhésion de toutes les sensibilités, des conservateurs aux travaillistes eurosceptiques, en passant par l'Ukip, le parti europhobe de droite.

Contrôler l'immigration

L'immigration est le thème le plus porteur pour les défenseurs du Brexit. Quitter l'UE est « la seule façon » de réduire l'immigration en provenance du continent, qu'ils jugent trop importante et surtout incontrôlée. Depuis que le Royaume-Uni a ouvert ses frontières aux nouveaux Etats membres en 2004, les travailleurs d'Europe de l'Est sont arrivés en masse. Et la crise de la zone euro a renforcé les flux venant d'Italie, d'Espagne, de Grèce.

Les eurosceptiques se défendent de toute xénophobie. Le problème, selon eux, c'est la « pression » que ces immigrés mettraient sur les écoles, le système de santé et le logement. Ils seraient aussi responsables de la faible progression des salaires, un point que beaucoup d'économistes contestent.

En quittant l'Union, Londres pourrait instaurer un « système à points » sur le modèle australien, laissant entrer uniquement ceux dont le pays aurait besoin. Tous les Européens déjà installés outre-Manche pourraient rester et les Irlandais seraient exemptés de toute restriction. Les Européens seraient ainsi sur un pied d'égalité avec les Pakistanais ou les Canadiens, alors que le système actuel est « discriminatoire » pour Michael Gove. Ce système permettrait-il de réduire l'immigration ? Les entreprises ont besoin de cette main-d'oeuvre dans un pays où le chômage est au plus bas. En attendant, la question de l'immigration domine encore plus le débat. Nigel Farage, leader de l'Ukip, s'est félicité que ses idées soient désormais « partagées » par une large partie de la classe politique.

Libérer l'économie

En quittant l'Union, la Grande-Bretagne économiserait plusieurs milliards de livres par an - le chiffre exact fait polémique - en ne contribuant plus au budget européen. Vote Leave annonce que cet argent pourrait être investi dans le système de santé - c'est le slogan mis en avant sur le bus de la campagne qui sillonne le pays. Les conservateurs eurosceptiques disent qu'ils pourraient réduire la TVA sur certains produits comme le fioul domestique, ce que les règles européennes interdisent aujourd'hui, ou encore apporter un soutien à l'industrie sidérurgique en difficulté. Londres pourrait aussi négocier des traités commerciaux avantageux avec « l'Inde, la Chine, les Etats-Unis », assure Michael Gove. « Nous prospérerions comme jamais auparavant », jure l'ex-maire de Londres Boris Johnson.

Rétablir la souveraineté

Les partisans du Brexit jouent sur un thème cher aux Britanniques : la souveraineté du Parlement de Westminster. Ils assurent que « 60 % des lois » viennent de l'UE, un chiffre contesté par leurs adversaires. Les institutions européennes sont dirigées par des « bureaucrates sans visage à Bruxelles », martèle Michael Gove, et les Britanniques ne peuvent pas les « mettre dehors » s'ils ne sont pas contents d'eux. « Nous sommes en train de perdre le contrôle de notre démocratie », assure Boris Johnson. Les eurosceptiques sont particulièrement hostiles à la Cour de justice européenne, qui empêche Londres d'extrader des criminels étrangers et permet aux « terroristes » d'entrer au Royaume-Uni, selon Michael Gove.

Vincent Collen

Source : Les Echos



Mantes-la-Jolie : y aura-t-il des prières dans la mosquée en chantier ?

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Le ramadan, qui doit débuter lundi ou mardi - la date exacte doit être fixée ce dimanche soir - rime avec angoisse à Mantes-la-Jolie. Les services de l’Etat observent avec une certaine inquiétude les appels lancés par certains membres de la communauté musulmane locale pour prier pendant le mois sacré dans la mosquée Othmane, pourtant encore en chantier dans la cité du Val-Fourré.

Un message a récemment circulé sur les réseaux sociaux. « Salam, nous avons l’autorisation pour prier à la mosquée de radar pour le ramadan, inchallah », peut-on lire dans un communiqué qui circule sur Facebook attribué à un ancien responsable du lieu de culte.

Mais en mairie, on dément toute implication officielle sur ce dossier. « Nous n’avons rien autorisé du tout ! D’ailleurs, juridiquement, nous n’avons ni à autoriser, ni à interdire une occupation de ce lieu privé, indique un proche du maire (LR) Michel Vialay. Mais cela ne nous empêchera pas de faire passer des messages de prévention : nous appelons à ne pas occuper ces lieux. »

Au commissariat de Mantes-la-Jolie, on indique ne pas avoir été sollicité pour empêcher l’accès au site. « Seuls les responsables du chantier peuvent en interdire l’accès, souligne un policier. En cas d’accident, ils seront évidemment poursuivis. »

Un message sur les réseaux sociaux évoque une « autorisation » pour prier à la mosquée Othmane, encore en construction. Personne n’est au courant, ni en mairie, ni au commissariat. (Facebook.)

 Le risque n’est pas inimaginable, au vu des pluies des derniers jours et de la configuration des lieux. « J’y ai déjà prié, confie un fidèle. Quand le rez-de-chaussée est complet, on monte à l’étage où il n’y a pas de rambarde. » Il n’empêche : ce dimanche matin, une prière a bien eu lieu dans la mosquée en chantier.

Source : Le Parisien

Allemagne: Merkel est un "dictateur", pour un leader d'extrême droite

Un leader d'extrême droite allemand a qualifié la chancelière allemande Angela Merkel de "dictateur" qui veut "remplacer le peuple allemand" par des migrants, a rapporté dimanche un journal.

Alexander Gauland, vice-président du parti populiste Alternative pour l'Allemagne (AfD), a accusé la chancelière, lors d'un meeting dans une petite ville proche de Berlin, d'être en train de transformer radicalement l'aspect du pays avec sa politique d'asile très souple, selon le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.

Qualifiant Mme Merkel de "chancelière-dictateur", sous les applaudissements de la foule, il a accusé les grands partis allemands de mener une politique d'"invasion humaine", une "tentative de remplacer progressivement le peuple allemand par des populations venues des quatre coins du monde".

Ces remarques ont ensuite été postées sur YouTube. On y voit également M. Gauland, 75 ans, lire une pancarte tenue par un militant et disant: "Aujourd'hui nous sommes tolérants et demain nous serons des étrangers dans notre propre pays", un slogan utilisé par le parti néonazi NPD.

M. Gauland s'est, ces derniers temps, fait remarquer par ses sorties sur les footballeurs d'origine étrangère de l'équipe allemande, disant que personne ne voudrait pour voisin de Jerome Boateng, dont le père est ghanéen, ou que l'équipe nationale "n'est plus allemande dans le sens classique du terme".

L'AfD, vieux de trois ans, a pris une position de plus en plus anti-immigrants et anti-islamisque alors que l'Allemagne a accepté l'an dernier 1,1 million de demandeurs d'asile. Les sondages lui attribuent environ 15% des intentions de vote.

Source : Lorientlejour