Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 07 juin 2016

Livre : Dominique Venner, soldat politique : Basile Cérialis

dominique-venner-soldat-politique.jpg

 

Le geste fatal de Dominique Venner avait une dimension politique… Il avait une dimension politique parce que Venner est resté toute sa vie un soldat politique.

Bien sûr son engagement prit des formes différentes au cours des années. Mais l’idéal est toujours resté le même. Venner savait que la fidélité en politique ne consiste pas à toujours faire la même chose, mais de faire des choses qui vont toujours dans le même sens.

Dans cet essais fort bien documenté, Basile Cerialis, étudiant passionné par les idées nationalistes et identitaires, analyse l’engagement politique de Dominique Venner de Jeune Nation, au milieu des années 50, jusqu’à son ultime message du 21 mai 2013, jour de sa mort.

Visionnaire dans bien des domaines, le fondateur d’Europe Action mérite que son combat ne retombe pas dans l’oubli. C’est ce à quoi Basile Cerialis s’est attaché dans cet ouvrage.

L'auteur :

Basile Cérialis est enseignant. D'origines grec, il est passionné par l'histoire des idées politiques en France.

Acheter l'ouvrage ici

La promesse de la victoire finale de la Chrétienté sur l’Islam par la Sainte Vierge

619c69e201bb090a98bc970d-200wi.jpg

Publication par l’ECLJ d’une étude historique sur L’Église catholique et l’Anatolie en ligne et en français dans le ”Journal of the Oxford Centre for the Study of Law & Public Policy”. Conclusion :

"Cette brève présentation des rapports entre l’Église et l’Anatolie serait incomplète sans perspective spirituelle, laquelle, d’un point de vue religieux révèle le sens de l’histoire. Or, l’opposition entre la chrétienté et l’Empire ottoman, a une dimension eschatologique. Dans l’Apocalypse relaté par l’apôtre Jean, est présente une image qui fera l’objet d’une grande vénération : celle de la « Vierge de l’Apocalypse ». Elle présente Marie, la mère de Jésus-Christ, à la fin des temps. Elle est vêtue de bleu et sa tête est couronnée de douze étoiles, préfigurant le drapeau européen. Sous ses pieds sont représentés le croissant de lune, préfigurant le symbole de l’Islam, ainsi que le démon, qu’elle écrase. Les Chrétiens peuvent y voir la promesse de la victoire finale de la Chrétienté sur l’Islam par la Sainte Vierge. Les relations entre l’Église et l’Anatolie ont aussi cette dimension extraordinaire illustrée par les victoires miraculeuses et fondatrices de Constantin au pont Milvius en octobre 312 et de la Sainte Ligue à Lépante en 1571. Dans les deux cas, la Tradition affirme que dans le ciel apparût une croix associée à la promesse : « In hoc signo vinces », signifiant Tu vaincras par ce signe."

Source : Le salon beige

Sainte-Sophie de Constantinople sera transformée en mosquée pendant 30 jours

Le Coran sera entendu à l’intérieur de Sainte-Sophie de Constantinople pendant la durée du ramadan. Il s’agit là d’une décision provocatrice de la chaîne TV de l’État turc TRT Diyanet. Selon l’information publiée par le journal turc Daily Sabah, la chaîne d’État turque retransmettra depuis Sainte-Sophie le programme « sahur », c’est-à-dire la prière matinale avant le jeûne. La transformation de Sainte-Sophie en mosquée durera trente jours, du 6 juin jusqu’au 7 juillet. Cette transformation, tout en étant provisoire, a provoqué le « délire » de la presse pro-gouvernementale turque qui s’est empressée d’applaudir cette décision. Ce n’est pas un hasard si, dès qu’a été connue la retransmission de la prière du matin depuis Sainte-Sophie, le député du pari AKP [le parti de M. Erdoğan] de Constantinople, Samil Tayyar, s’est hâté de déclarer que, puisque les États-Unis « ont embrassé » le PKK et Fethullah Gülen [opposant au régime réfugié aux États-Unis, ndt] et que l’Allemagne « est tombée dans le mensonge du génocide [arménien ndt] », l’amitié n’est plus à l’ordre du jour. Par conséquent, comme il l’a déclaré, la Turquie doit prendre des représailles et Sainte-Sophie doit s’ouvrir au « pèlerinage » c’est-à-dire quelle doit devenir à nouveau une mosquée, ce qui reviendrait à fermer les portes d’un monument de l’héritage culturel mondial et un lieu sacré du monde chrétien.

Source : orthodoxie.com

Le Maroc accusé de vouloir s'ingérer dans la gestion de la Grande mosquée de Strasbourg

n-MOSQUE-DE-STRASBOURG-large570.jpg

C’est un écheveau complexe que le site Rue89 s’est attelé à décortiquer. Une semaine après la démission du président de l’Association de la Grande mosquée de Strasbourg après trois mois de fonction, le site d’informations français indique que le Maroc souhaiterait la mettre sous tutelle.

Selon Rue89, c’est Abdellah Boussouf, le président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) qui tirerait les ficelles. L’homme ferait pression sur les responsables qui se sont succédé à la tête de la Grande mosquée afin qu’ils signent une convention avec le Maroc. Abdellah Boussouf a exigé lors d’une réunion à Rabat, toujours selon le site d'informations français, que les responsables désignent un recteur et une équipe fixe payés par le Maroc. Le président du CCME souhaiterait que la mosquée signent une convention avec le Maroc et que l’équipe de 2013 revienne aux commandes.

Inaugurée en 2012 sur financement à hauteur de 12 millions d’euros dont 4 provenant du Maroc, la mosquée est plongée depuis 2013 dans l’instabilité. Les présidents qui se sont succédé depuis trois ans ont tous démissionné. L’équipe dirigeante de 2013 a laissé derrière elle une dette de 2 millions d’euros en TVA. Une obligation qui rend la mosquée dépendante des subventions du Maroc qui souhaite passer une convention avec la Grande mosquée et intervenir dans la gestion du lieu de culte.

‘’Avec cette dette Abdellah Boussouf tient la Grande mosquée en otage au lieu de traiter avec les présidents. Face à cela, chaque président est mis face à un choix impossible. Soit il accepte les conditions marocaines, ce qui revient à trahir la base des fidèles à Strasbourg et donc d’endosser le rôle du traître ici. Soit il dit non au Maroc, et alors il devient traître à son pays d’origine, avec toutes les conséquences que cela peut avoir. C’est cette pression intenable sur tous les présidents qui fait qu’ils démissionnent’’, confie un proche de la mosquée à Rue89.

Pour rappel, en 2012, le Maroc a signé une convention avec la mosquée de Saint-Etienne dont il est devenu propriétaire. Certains estiment que c’est le même schéma que le Maroc voudrait reproduire avec la mosquée de Strasbourg. Pour d’autres, le désir du Maroc d’avoir plusieurs mosquées en France servirait au royaume à se constituer un lobby pour le soutien de la France à la question du Sahara.

Un responsable du conseil d’administration confie quant à lui que "tout le monde est pour un rapprochement avec le Maroc mais c’est un problème de méthode plus que de principe". Alors que débute le Ramadan, la mosquée devrait tenir une assemblée générale pour prendre sa décision finale. L’affaire de la Grande mosquée de Strasbourg est loin de connaître son épilogue.

Ibrahima Bayo Jr
 

Nîmes : la mosquée de la Miséricorde est sauvée

9628570-15491355.jpg

La mosquée de la Miséricorde avait dû fermer ses portes le 30 mai sur ordre de la municipalité de Nîmes. Le maire LR Jean-Paul Fournier avait alors invoqué des raisons de sécurité, estimant que les risques d’effondrement étaient élevés et que la fréquentation en hausse durant le mois de Ramadan faisait courir un risque trop important.

Un accord a finalement été trouvé dans la soirée du jeudi 2 juin au cours d’une réunion entre le maire, le préfet Didier Lauga et des représentants de l’Association cultuelle islamique. La mairie accepte de vendre la mosquée de la gare aux fidèles, de mettre en œuvre « les procédures judiciaires nécessaires à cette cession dans le respect des délais réglementaires légaux » et, surtout, de sécuriser la façade du bâtiment pour éviter tout effondrement.

Pendant la durée des travaux qui doivent démarrer le 6 juin, après évacuation des lieux, les musulmans pourront prier dans la salle des Costières de Nîmes. L’Association cultuelle islamique s’engage en retour à mettre fin à toutes ses procédures judiciaires engagées contre la mairie. Les fidèles devront également racheter les locaux, estimés à 500 000 euros. Environ 100 00 euros ont déjà été collectés et un appel aux dons a été lancé auprès des musulmans du département.

Source : Saphirnews

Seine-et-Marne : le ramadan débute pour 60 000 musulmans

42b52ca7-1_545x460_autocrop.jpg

Le ramadan a débuté ce lundi pour les quelque 60 000 musulmans qui vivent en Seine-et-Marne, selon des estimations du conseil régional du culte musulman. Un mois placé sous le signe du partage, de l’entraide et de la miséricorde, où les fidèles ne doivent pas s’alimenter ni boire tant que le soleil est levé.

Il devrait durer jusqu’au 6 juillet. « Les journées de jeûne seront donc particulièrement longues, d’environ 4 heures du matin à 22 heures, relève Driss Lachhab, vice-président du conseil régional du culte musulman. La nuit, nous partageons le repas tous ensemble et faisons aussi des prières. Cela peut créer des nuisances liées au bruit et aux voitures pour les voisins. Nous présentons à l’avance toutes nos excuses aux riverains concernés. »

Cette année, l’événement coïncide avec l’ouverture d’une nouvelle mosquée, située à Sénart dans la commune de Moissy-Cramayel. Il s’agit de l’aboutissement d’un projet lancé il y a vingt ans et de quatre années de travaux. Une vraie joie pour les fidèles. « Pour bâtir cette mosquée, nous avons collecté 1,9 M€ de dons, notamment auprès des Moisséens mais aussi à travers la France en allant visiter vingt mosquées par an », explique Abdelaziz Abderrahmane, président de l’association culturelle et éducative des musulmans de Moissy.

Le bâtiment de 950 m² se trouve en lisière de la ville, rue de Noisement, près de la piscine, avec une vue imprenable sur les champs. Il peut recevoir jusqu’à 1 200 personnes, comprend une salle de prière de 350 m² pour les hommes, une autre de 150 m² pour les femmes ainsi que six salles de classe qui serviront aux 250 enfants et adultes suivant les cours de soutien scolaire, les études d’arabe et de sciences islamiques.

Les constructions de mosquées se multiplient

« Jusqu’à présent, on priait dans des préfabriqués mis à disposition par la mairie à côté du chantier. C’était un peu inconfortable, on était serrés, notamment le vendredi où il y a jusqu’à 500 fidèles. Certains étaient contraints de prier dehors », confie Abdelaziz Abderrahmane. « Mais on était juste à côté du chantier et ça nous motivait de voir le bâtiment sortir de terre petit à petit. Nous étions comme les spectateurs regardant un match se dérouler sous nos yeux », sourit Ahmed, un fidèle.

Les constructions de mosquées se multiplient en Seine-et-Marne au fil des ans et au fil des dons. « L’an dernier, nous avons inauguré celle de Coulommiers. Cette année, c’est celle de Moissy. En 2017, peut-être celle de Nemours. Et ensuite celles de Gretz-Armainvilliers et Lieusaint », se réjouit Driss Lachhab, vice-président du conseil régional du culte musulman.

Marine Legrand

Source : Le Parisien

Nice: Le tribunal administratif autorise l'ouverture de la mosquée pour le ramadan

Le maire de Nice Christian Estrosi, qui a cinq jours pour délivrer l’arrêté d’ouverture, annonce se pourvoir en cassation…

nour-nice-ouest-presque-terminee.jpg

Le ramadan débute ce lundi. C’est également ce jour que le tribunal administratif de Nice a choisi pour donner son accord d’ouverture de l’ institut En-Nour, une mosquée à l’ouest de Nice.

« Il est enjoint au maire de Nice d’autoriser dans un délai de cinq jours […] l’ouverture de l’établissement recevant du public », ordonne le tribunal administratif, saisi par l’association Nice La Plaine qui gère l’institut El-Nour. Elle demandait l’ouverture provisoire de l’établissement pendant le ramadan.

500 euros par jour de retard

« C’est une satisfaction pour l’association, estime son avocat Me Ouassini Mebarek. Cette décision fait honneur à la République française. » Le tribunal accompagne son jugement d’une astreinte de 500 euros par jour de retard.

L’accord revient donc au maire de Nice, Christian Estrosi. « Dans ce contexte, la ville a décidé de se pourvoir immédiatement en cassation auprès du Conseil d’Etat, annonce-t-il dans un communiqué. En tout état de cause, je ne ferai courir aucun risque à ma ville et nous n’exécuterons une décision de justice que lorsqu’elle sera devenue définitive. »

L’avocat de la mosquée fait savoir qu’en cas de refus du maire de Nice de signer l’arrêté d’ouverture, « le tribunal administratif sera une nouvelle fois saisi pour le paiement de l’astreinte et pour constater que la décision n’a pas été exécutée. »

Autorisée également par le préfet début avril

Prête à accueillir les fidèles, la mosquée a été autorisée à ouvrir par le préfet en avril. Une ouverture suspendue à ses responsables qui doivent auparavant fournir les conditions fixées par l’Etat (liées au financement et à la gouvernance). La mosquée En-Nour a jusqu’au mois d’août pour fournir les pièces justificatives.

« Dans tous les cas, dans ce secteur stratégique de l’Eco-Vallée voué à la création d’emplois et dans lequel aucun lieu de culte n’a vocation à être construit, et alors que l’Euro 2016 va démarrer, je prendrai tous les arrêtés municipaux nécessaires au maintien de l’ordre public en matière de stationnement et de circulation, insiste Christian Estrosi ce lundi. Je redis solennellement que je ne renoncerai pas. »

Début mai, le maire de Nice avait lancé son propre projet de lieu de culte. Accompagné d’un abattoir, lui aussi prendrait place à Nice-Ouest.

Si, dans sa position, Christian Estrosi trouve un soutien du côté du président du département des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, ce n’est pas le cas de la gauche niçoise. Le conseiller municipal PS Patrick Allemand parle même de triomphe du droit sur « la petite politique politicienne populiste du maire de Nice pour lequel cette décision est une véritable gifle ». Le FN local, lui, rappelle qu'« à plusieurs reprises les responsables de la mosquée, tout comme son ancien premier adjoint Christian Estrosi, a encouragé ce projet à travers plusieurs rencontres. Et c’est sa municipalité qui en a autorisé les travaux », explique Philippe Vardon, membre du bureau départemental FN 06.

Mathilde Frenois

Source : 20 minutes

Mosquée En Nour : la Ville de Nice se pourvoit en cassation

mosuqee.jpg.pagespeed.ic.fSG163AVDD.jpg

Le tribunal administratif de Nice ordonne au maire de Nice d'autoriser, sous cinq jours, l'ouverture du lieu de prières controversé pour les musulmans à l'ouest de Nice, selon l'avocat de l'association cultuelle En Nour. La ville a décidé de se pourvoir immédiatement en cassation.

La juridiction avait été saisi jeudi dernier, en référé liberté, pour non-respect de la liberté de culte en France, par l'association Nice La Plaine En Nour. Elle a donné jusqu'à samedi à la mairie pour autoriser l'accès au lieu de culte, faute de quoi elle devra payer une astreinte quotidienne de 500 euros. La mairie a décidé de se pourvoir immédiatement en cassation, la salle de prière ne sera donc pas ouverte en ce début de ramadan.

Le lieu de culte controversé, situé à l'ouest de la ville, est un bâtiment flambant neuf, propriété d'un Saoudien qui a investi quatre millions d'euros pour réaliser ce centre culturel, avec une grande salle de prières de près de 1000 places.

Selon l'avocat de cette association, Maître Mébarek, il manque 3 500 places pour prier à Nice, où sont rassemblés près de 50 000 musulmans D'après lui, les croyants niçois doivent prier dans des conditions "indignes, les 13 lieux de prières actuels de la ville sont souvent exigus". L'avocat a également insisté, durant l'audience, sur l'affluence à la prière pendant le ramadan, l'un des piliers de l'Islam. Jusqu'au 5 juillet, 70% des Musulmans français vont ainsi observer le jeûne et les cinq prières quotidiennes.

La mairie a décidé de se pourvoir en cassation, c'est donc le Conseil d'Etat qui aura le dernier mot. Christian Estrosi regrette "que le tribunal administratif se pose en juge du nombre de mètres carrés accordés au culte musulman" à Nice. Le maire Les Républicains a refusé à plusieurs reprises de signer l'autorisation d'ouverture, il souhaite y créer une crèche municipale à la place. Il a récemment présenté un contre-projet avec le conseil représentatif du culte musulman (CRCM) pour réaliser un autre lieu de culte dans la même plaine du Var, non loin du stade Allianz Riviera. Selon la municipalité, "les lieux de culte à l'ouest [sont] loin d'être saturés et [permettent] d'accueillir de nombreux fidèles supplémentaires".

Violaine Ill et Lisa Melia

Source : France bleu

"Le ramadan doit se vivre sans bruit": des messages municipaux font polémique dans la Loire

« Avis, le ramadan doit se vivre sans bruit » et « la République se vit à visage découvert ». Ce sont les messages que les habitants de la petite commune de Lorette, dans la Loire, peuvent lire depuis samedi sur les panneaux électroniques d’information de leur municipalité.

Alors que le mois sacré de jeûne dans l’islam commence ce lundi, ces messages du maire sans étiquette de Lorette, Gérard Tardy, ont suscité l’indignation sur les réseaux sociaux.

« Sinon, le Maire de Lorette peut aller le dire lui-même aux gens sans se cacher derrière un panneau! », a déploré un militant PS.

La communauté musulmane inquiète

Omar Blebouad, le nouveau président du conseil théologique musulman de la Loire, ne cache pas ses inquiétudes.

« Cela ne fait que stigmatiser les musulmans », regrette-t-il dans les colonnes du Progrès, qui révèle l’information.

Sans surprise, une formation politique a apporté son soutien à Gérard Tardy: Sophie Robert, secrétaire départementale du Front national dans la Loire, s’est réjouie de l’initiative d’un « maire courageux qui rappelle les règles de l’ordre républicain ».

Source : Boulevard Voltaire

La mosquée de Detroit rend hommage à Mohamed Ali

"The Greatest", triple champion du monde de boxe, est décédé le 3 juin dernier. Les fidèles de la mosquée de Détroit lui ont rendu hommage lundi dans la ville où a été fondée l'organisation Nation of Islam, que Mohamed Ali avait rejointe en 1964.

Source : Lefigaro

Liège: une procédure de fermeture de la mosquée radicale "Markaz Attawhid" lancée pour motifs terroristes!

20160606110733_000_GIA6UPG19.1-0.jpg

La Ville de Liège va-t-elle être un précurseur dans la lutte contre le terrorisme? Il se pourrait bien. Selon nos informations, obtenues auprès de sources concordantes, une procédure a été lancée ce vendredi après-midi en vue de faire fermer définitivement le centre islamiste radical Markaz Attawhid, situé quai Saint-Léonard.

Pour cela, les autorités se basent sur un rapport transmis par le parquet de Liège qui fait état de faits graves. En effet, quatre personnes jugées et condamnées pour activités terroristes ont fréquenté de manière assidue le Markaz. Une cinquième est actuellement en appel de sa condamnation, tandis qu’une sixième est en attente de son procès.

Toujours d’après nos informations, c’est sur base de ces éléments que la Ville de Liège aurait décidé d’agir sous le motif d’atteinte à l’ordre public. Nous parlons, dans le chef des six personnes mentionnées précédemment, de gens qui se sont rendus ou ont voulu se rendre en Syrie pour combattre. Leur est également reproché d’avoir incité d’autres personnes à partir, sans parler des faits d’endoctrinement.

Dans le respect de la procédure, une audition des responsables du centre Markaz Attawhid, les fameux frères Unsal, devrait avoir lieu cette semaine. Si aucune explication satisfaisante n’est apportée par les intéressés, cela débouchera sur une fermeture définitive de cette mosquée radicale, qui abrite également une école coranique clandestine via son ASBL satellite Samaa.

Cette décision pourrait bien créer une nouvelle jurisprudence en la matière en Belgique. Concrètement, les bourgmestres qui ont sur leur territoire une mosquée réputée radicale et qui est ou était fréquentée par des personnes condamnées pour terrorisme pourraient désormais avoir un outil pour la faire fermer.

Gaspard Grosjean

Source: lameuse.be

« Les immigrés sont les Luxembourgeois de demain »

02_06_2016_Editpress_309265-620x330.jpg

Sergio Ferreira, le porte-parole de l’ASTI, revient, un an après, sur l’échec du référendum sur le droit de vote des étrangers et porte un regard sur l’implication de ces derniers dans la démocratie.

Avec le recul, quel regard portez-vous sur le référendum du 7 juin 2015 qui a vu les Luxembourgeois rejeter le droit de vote des étrangers aux élections législatives ?

Sergio Ferreira : Ce n’était pas la forme du référendum que nous défendions avec l’ASTI [Association de soutien aux travailleurs immigrés] et la plateforme Migrations et Intégration pour avoir une participation plus accrue des étrangers. Et les résultats nous ont donné raison. Même si le débat a eu lieu, on a aussi beaucoup discuté de plein de choses à côté de la question elle-même, et ces choses ont déterminé le résultat. Mais l’analyse du résultat est plus que faite, et les organisations qui constituaient la plateforme ont continué à travailler tous les jours sur le terrain pour favoriser l’intégration et, tant bien que mal, la participation politique des étrangers.

La question avait suscité de forts débats, mais depuis elle semble avoir été enterrée…

Il est vrai que mis à part la question de l’accueil des réfugiés, la thématique des étrangers et de leur participation à la vie nationale est toujours présente, mais dans le discours politique, c’est vrai qu’elle a disparue. Il y a une certaine frilosité des dirigeants politiques en la matière, on peut le comprendre après un non aussi massif. Mais au-delà de cette réflexion peut-être tactique et stratégique, il y a des questions qui sont toujours là. On a toujours la moitié de la population qui est non luxembourgeoise, il y a toujours une frange de la population qui n’a pas son mot à dire au niveau national et c’est peut-être pour cela que certaines politiques prennent du temps à changer. Cette population est prise en compte en termes d’infrastructure, mais pour ce qui est de l’éducation ou dans d’autres secteurs on pourrait être proactif et en tenir compte.

Il serait bien que les politiques se répètent devant le miroir tous les matins que nous sommes dans un pays d’immigration. Et cela devrait être au centre de la gouvernance, ce qui n’est pas exactement le cas. On tient compte de la présence de ces personnes, mais elles ne sont pas représentées et cette hétérogénéité de la population luxembourgeoise n’est pas prise en compte dans tous les vecteurs de la politique.

Le non a été massif (78%), comment avez-vous vécu cela ?

Le droit de vote pour les élections législatives est enterré, c’est clair, ça sera le cas pour la prochaine génération. Cela ne veut pas dire que dans quelques années, il ne faudra pas retourner à ce débat. C’est pour cela qu’à mon sens ces 80% étaient un déni de la réalité. Mais on va devoir se réveiller et se confronter à cette réalité. Ce n’est pas simple dans une démocratie. Au Luxembourg, on a tendance à donner des conseils à nos voisins en matière de démocratie, alors que le pays devrait montrer patte blanche. À sa situation particulière, le pays devrait apporter une réponse particulière.

Mais maintenant que c’est non, qu’est-ce qu’on fait concrètement ?

On s’engage. Car il y a aussi des choses qui ont changé dans le monde et dans l’Union européenne cette année et qui n’ont pas de lien avec le référendum. On observe la montée des partis d’extrême droite qui est préoccupante, et même si le Luxembourg est pour le moment à l’abri grâce notamment à sa situation économique. S’il y a une réticence des Luxembourgeois à faire plus pour les non-Luxembourgeois, il y a quand même une culture de l’accueil qui existe. C’est une des caractéristiques du Luxembourg et des Luxembourgeois. Notre histoire le démontre et je pense que l’avenir le démontrera aussi.

Mais il faut créer d’autres mécanismes de participation. Le temps que la société accepte éventuellement de franchir le pas. Ça peut passer par une réforme du Conseil national pour étrangers (CNE) qui pourrait être plus représentatif et éventuellement élu au suffrage universel. Le président de la Ligue des droits de l’homme (NDLR : Claude Weber) l’a suggéré dans une tribune il y a quelques semaines. C’est une piste. Mais on peut aussi donner une capacité d’initiative législative à la Chambre des salariés qui représente les travailleurs résidents et frontaliers. On pourrait penser à d’autres mécanismes de représentation locale, il y a plein de pistes intermédiaires jusqu’à ce que l’on revienne sur la question du droit de vote.

Il y a aussi pas mal de résidents étrangers qui estiment ne pas avoir la légitimité nécessaire pour avoir voix au chapitre. Comment les encourager à s’engager ?

Les étrangers doivent faire des efforts accrus, notamment au niveau de la politique locale. Je ne suis pas du tout à l’aise avec les gens qui me disent qu’ils se fichent de la politique et qui dans la phrase suivante se plaignent d’une décision de tel ou tel politicien. Il faut donc s’engager dans les partis politiques, les associations, les clubs sportifs, au quotidien. Cet engagement citoyen manque, mais pas qu’au Luxembourg.

Les gens doivent comprendre que ce qui est voté au conseil communal, à la Chambre, tout ça nous concerne. C’est vrai qu’il y a une tendance à dire « on n’est pas chez nous, donc on n’a pas à s’en mêler », mais ce n’est pas vrai. On est chez nous, c’est ici qu’on vit, que nos enfants vont à l’école. Le mythe de l’immigré venu dans les années 60 pour se faire de l’argent et repartir ensuite, ce n’est pas vrai. L’histoire du pays le démontre. Les gens qui viennent ici aujourd’hui sont les Luxembourgeois de demain. C’est cela qu’ils doivent intérioriser. Si cette conscience citoyenne est acquise, c’est une victoire.

Entretien avec Audrey Somnard

Source : Lequotidien.lu