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mercredi, 08 juin 2016

Une serveuse agressée à Nice, parce qu'elle servait de l'alcool lors du ramadan?

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Une serveuse de Nice a porté plainte pour violences volontaires. Elle dit avoir été insultée et frappée, lundi, par des hommes qui lui reprochaient de servir de l'alcool au premier jour du ramadan.

Il est midi, lundi, dans le centre-ville de Nice. Une serveuse d'une trentaine d'années sert de l'alcool à des clients, quand deux hommes seraient entrés dans le bar en pointant les bouteilles du doigt et l'auraient invectivée.  

La jeune femme d'origine tunisienne a relaté à l'Obs, ce mardi, les propos qu'ils auraient tenu: "L'un d'entre eux m'a dit en arabe: 'Tu devrais avoir honte de servir de l'alcool en période de ramadan'. Puis, il a ajouté: 'Si j'étais Dieu, je t'aurais pendue'."  

"Tu n'es pas Dieu pour me juger"

La jeune femme qui pratique le ramadan dit ne pas s'être démontée. "Tu n'es pas Dieu pour me juger", aurait-elle répliqué à ses interlocuteurs. Les deux hommes ne se seraient pas arrêtés là puisque avant de quitter les lieux, ils l'auraient traitée de "sale pute" et de "prostituée" et l'un des deux l'aurait frappée. La trentenaire dit être tombée à terre.  

C'est son patron, qui n'était pas présent lors des faits, mais qu'elle a appelé immédiatement, qui aurait prévenu la police. Nice-Matin relate qu'il aurait confié aux enquêteurs les bandes de vidéo-surveillance de l'établissement, qui ont enregistré la scène et que l'Obs assure avoir pu consulter.  

"Si je le fais, c'est parce que je suis serveuse"

"J'ai eu tellement peur. J'ai du mal à comprendre. Pourquoi m'ont-ils insultée? Pourquoi cette gifle? Je me suis sentie rabaissée, humiliée, salie. Je ne veux pas que d'autres femmes puissent être victimes d'une telle agression", a réagi la victime auprès de l'Obs. Elle dit ne pas comprendre cette haine envers elle. "Ce n'est pas parce que je sers de l'alcool que je n'accomplis pas mon devoir. Si je le fais, c'est parce que je suis serveuse. En Tunisie, j'exerçais le même métier et je n'ai jamais eu le moindre problème. Je ne pensais pas qu'en France, pays de libertés, je puisse être agressée pour ça", déplore la jeune femme.  

La serveuse, a tenu à terminer sa journée de travail, mais a porté plainte pour violences volontaires, comme l'a confirmé à L'Express la préfecture des Alpes-Maritimes. "Une division de la police de Nice s'occupe de cette enquête", précise cette source. 

Source : L'Express

Deux grandes mosquées à Nice, ou comment se prendre les pieds dans le tapis…

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De longue date, Christian Estrosi voulait une grande mosquée à Nice. En 2006, lorsqu’il n’était pas encore maire mais président du conseil général des Alpes-Maritimes, il avait défendu cette idée avec ferveur. Il risque, aujourd’hui, d’être satisfait bien au-delà de ses espérances !

Nice, qui compte déjà 18 lieux de prière musulmans (selon le site trouvetamosquee.fr), pourrait bientôt s’appeler Nice-les-Deux-Grandes-Mosquées.

En effet, un bâtiment, situé à Nice-Ouest et appartenant à un sujet saoudien qui a investi 4 millions d’euros, a fait l’objet de travaux pour être aménagé en grande mosquée. Christian Estrosi, depuis plusieurs mois, tente en apparence de s’opposer à cette construction. Mais l’association culturelle et cultuelle En-Nour, en charge du projet, a déposé la semaine dernière un référé auprès du tribunal administratif de Nice. La décision est tombée le 6 juin : sous cinq jours – avant le début du ramadan -, cette mosquée devra ouvrir ses portes aux fidèles. La ville de Nice s’est immédiatement pourvue en cassation auprès du Conseil d’État.

Christian Estrosi en pointe face à l’islam radical ? Voir. Car comme le faisait remarquer, le 23 avril dernier dans Nice-Matin, Olivier Bettati, conseiller régional Front national et conseiller municipal de Nice, « qui peut imaginer une seconde qu’une mosquée de cette taille soit construite dans la circo du maire sans qu’il ne se soit occupé de rien ? » Et Benoît Kandel, ancien premier adjoint d’Estrosi, de préciser que c’est le maire qui a signé les autorisations de travaux en ajoutant : « Aujourd’hui, le maire veut apparaître comme le sauveur d’une situation qu’il a lui-même créée… C’est lui qui a fabriqué la mosquée. »

Ces déclarations venaient à la veille d’un conseil municipal extraordinaire autour de ce sujet, conseil au cours duquel Christian Estrosi montra ses gros bras pour faire face au fondamentalisme. Marie-Christine Arnautu, conseillère municipale Front national, avait alors dénoncé cette gesticulation inscrite dans un plan com’ bien huilé.

Et lorsqu’on prend connaissance des remarques faites par le tribunal administratif, on ne peut que se ranger à cette appréciation. En effet, le tribunal a relevé que le maire de Nice ne s’opposait pas à l’ouverture de cette mosquée pour des motifs relatifs au respect de la législation mais pour ses doutes sur l’origine du financement des travaux et sa crainte de prêches dangereux, arguments qui ne pouvaient à l’évidence être retenus par la justice administrative. En outre, le tribunal a souligné le fait que la commission d’accessibilité et la commission de sécurité communales avaient rendu des avis favorables à l’ouverture au public. Devant qui ces commissions sont-elles responsables ? Sans préjuger de la décision du Conseil d’État et sans être derviche tourneur, on peut imaginer comment se terminera cette affaire…

Mais le plus fort, c’est que pour contrer ce projet de grande mosquée, Christian Estrosi a eu l’idée géniale d’en soutenir un autre, non loin de l’autre mosquée. Un terrain communal a été attribué par bail emphytéotique à l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Cette UOIF dont Estrosi envisageait la dissolution le 25 mars dernier au micro d’Europe 1. Cette même UOIF à qui le même Estrosi, deux semaines après, sur Public Sénat, concédait un brevet de républicanisme en déclarant qu’elle appartenait « aux 90 % des musulmans qui se reconnaissent dans les valeurs de la République française ». Il est vrai qu’entre-temps, le groupe FN au conseil régional de PACA avait proposé d’adresser un vœu au gouvernement pour prononcer la dissolution de cette association…

Difficile de suivre les arabesques de M. Estrosi. Ce que l’on voit, c’est que pour le prix d’un Estrosi, Nice aura droit à deux grandes mosquées.

PS : on lira avec intérêt le livre de Philippe Vardon L’imam Estrosi. Demain à Nice, 20 mosquées?

paru en 2014.

Georges Michel

Source : Boulevard Voltaire

Philippe Vardon : Christian Estrosi et les mosquées, c’est le double langage permanent !

Christian Estrosi a attaqué en justice le préfet des Alpes-Maritimes pour empêcher l’ouverture d’une mosquée à Nice, financée par l’Arabie saoudite. Le tribunal administratif vient de lui demander de signer l’arrêté d’ouverture. Philippe Vardon, auteur de « L’imam Estrosi. Demain à Nice, 20 mosquées?« , réagit au micro de Boulevard Voltaire.

Source : Boulevard Voltaire

La grande mosquée de Genève, repaire de radicaux

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Accusée d’abriter régulièrement des djihadistes en son sein, la grande mosquée du Petit-Saconnex à Genève revient sur le devant de la scène pour avoir accueilli deux imams français, fichés S, et deux autres fidèles partis combattre en Syrie.

Repaire notoire de djihadistes, la grande mosquée du Petit Saconnex à Genève, financée par l’Arabie saoudite, s’est encore (tristement) distinguée. En cause, comme le révèle Le Point, la présence de deux imams fichés S, faisant donc l’objet d’une surveillance accrue de la part des services français. En l’occurrence, le numéro de téléphone de l’un d’entre eux figurerait « au moins à sept reprises » dans la liste des appels entrants et sortants du portable de Mohamed Merah.

Par ailleurs, selon une note de la Direction départementale de la police aux frontières de l'Ain dévoilée par l’hebdomadaire, ce Français converti serait soupçonné d'être « l'un des personnages-clés dans l'organisation d'une filière djihadiste »

Deux imams dans le collimateur des services de renseignement

Le second imam, également surveillé de près par les services, a étudié la théologie en Arabie saoudite, chantre du Wahhabisme, avant de revenir s’établir en Suisse, un parcours à première vue plus « classique » mais singulièrement entaché par une apparition à la télévision suisse où, invité à se prononcer sur la question de la question de la lapidation des femmes, il a répondu par un inquiétant et lapidaire « joker ».

Outre ces deux personnages peu recommandables, deux jeunes, un Suisse converti et un Tunisien, étroitement liés à un groupe de jeunes radicalisés de la mosquée, ont plié bagage, direction la Syrie et les contingents de l’Etat islamique.  

« Décidément, rien ne change ! »

Fort de constat accablant, la Ligue islamique mondiale, organisme saoudien fondé à La Mecque en 1962 pour « propager l'islam et lutter contre les fausses allégations visant à détruire l'unité des musulmans » a été appelée à la rescousse pour « remettre de l’ordre dans la maison ». Toutefois, les représentants de cette institution ont catégoriquement refusé de s’entretenir avec la presse, pour rendre compte de leurs investigations.

« Ces gens descendent dans les palaces, mais ne cherchent même pas à dialoguer avec ceux qui fréquentent la mosquée ! Décidément, rien ne change », déplore, toujours dans Le Point, Hafid Ouardiri, porte-parole de la Fondation culturelle islamique de l'Entre-Connaissance. En effet, les représentants de la ligue islamique mondiale n’ont pas davantage prévu de s’entretenir avec la communauté musulmane de Suisse, ne semblant pas particulièrement enclin à redorer le blason de la plus ancienne grande mosquée d’Europe.

Source : Valeurs actuelles

Liège: la mosquée "Markaz Attawhid" fermée aussi pour terrorisme par le bourgmestre

A Liège, huit jours après avoir fait fermer le centre culturel islamique Markaz Attawhid pour des infractions urbanistiques, le bourgmestre Willy Demeyer a lancé une autre procédure de fermeture contre ce centre qui abrite une mosquée réputée être un lieu de prêches radicaux.

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Des condamnations pour terrorisme

Cette fois, ce ne sont plus des raisons de sécurité dans le bâtiment qui justifient la procédure administrative lancée par le bourgmestre de Liège mais bien des motifs terroristes. La procédure administrative visant à la fermeture du centre Markaz Attawhid, le bourgmestre Willy Demeyer l'a lancée suite à un courrier du Procureur du Roi de Liège.

"Ce courrier m’informe du fait que 4 personnes qui ont fréquenté, ou fréquente toujours la mosquée, ont fait l’objet de condamnations définitives pour des faits de terrorisme. D’autres personnes sont également concernées par ces procédures. Sur base de cette information, j’ai entamé cette procédure pour éviter des troubles à l’ordre public. Elle prévoit que les responsables des lieux soient entendus avant que je prenne une décision définitive" explique Willy Demeyer.

Jurisprudence

Le bourgmestre de Liège use donc de ses pouvoirs de police administrative, mais sur base d'un dossier judiciaire lui faisant craindre des troubles à l'ordre public.

"Il ne faut pas préjuger de l’issue du dossier mais il est clair que quand une décision est prise, toutes les situations de même nature pourraient connaitre la même issue" poursuit-il.

Autrement dit, la procédure lancée à Liège pour faire jurisprudence. L'issue de cette procédure administrative sera sans doute observée avec intérêt par d'autres bourgmestres confrontés à des situations comparables qui pourraient ainsi trouver un moyen d'action contre des mosquées radicales. 

Martial Giot
 

Strasbourg (67) : le Maroc veut s’emparer de la grande mosquée

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C’était réunion de crise ce week-end à la grande mosquée de Strasbourg à la veille de l’ouverture du Ramadan. Le président de l’association qui gère l’institution vient de démissionner, comme trois autres présidents avant lui depuis 2013. À l’origine de ce dernier retournement, une visite à Rabat début mai lors de laquelle le Maroc a menacé de cesser de financer la mosquée si elle ne suivait pas ses conditions.

L’ouverture de la grande mosquée de Strasbourg en 2012 avait le goût d’une promesse, celle d’un Islam de France en émergence. La mosquée qui réunirait toute la communauté musulmane par-delà les origines diverses des fidèles. La vitrine et l’animatrice d’un « Islam du juste milieu », financée à 25% par l’argent public alsacien (Ville, Département, Région) grâce au droit local et à la volonté politique. Mais quatre ans plus tard, son bilan est amer. En pleine crise de l’image de l’Islam, l’institution est rongée par des conflits internes et sa voix reste donc inaudible. Quant à son indépendance, il n’en est plus question, le Maroc veut la récupérer dans son giron et c’est lui qui tient les cordons de la bourse.(…)

D’après des informations qui ont fuité sur cette visite, Abdellah Boussouf a posé un ultimatum aux administrateurs de la grande mosquée : soit ils acceptent de passer une convention avec le Maroc et de mettre en place un recteur et une équipe salariée fixe à la tête de la mosquée, payés grâce à des subventions marocaines, soit ils ne pourront à l’avenir plus compter sur le soutien financier du royaume chérifien. Une autre condition est posée : que la mosquée de la Robertsau soit rattachée juridiquement à la grande mosquée et passe donc elle aussi sous le contrôle de l’équipe marocaine. Au poste clé de recteur, Abdellah Boussouf exige l’ancien président de la GMS, Saïd Aalla. (…)

« Si le Maroc veut avoir le maximum de mosquées en France, c’est d’abord pour avoir un lobby qui défend sa domination sur le Sahara Occidental afin que la France ne lâche pas le Maroc sur ce dossier. » (…)

Source : Fdesouche

Jean Reno se défend d'avoir critiqué l'intégration des musulmans

Jean Reno a apporté un démenti à la suite de la publication de son interview dans le quotidien espagnol El Mundo dans laquelle il explique que les immigrants qui s'intègrent aujourd'hui en Europe sont des non-musulmans. Selon une attachée de presse, les propos de l'acteur auraient été déformés.

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Ses propos ont fait le (bad) buzz. Au cours d'une interview accordée au quotidien espagnol El Mundo, Jean Reno a été invité à s'exprimer sur l'immigration alors qu'il a lui-même connu cette situation. Né à Casablanca de parents espagnols, qui avaient fui le franquisme, la star des Visiteurs est, en effet, arrivé en 1970 en France.

Le média ibérique a ainsi rapporté cette déclaration : "Si on regarde les gens qui arrivent en Europe, on voit que ceux qui s'intègrent sont des non-musulmans. Ceux qui mettent les lois avant la religion peuvent y arriver mais ceux qui décident de rester dans une culture dont la base est la religion auront des problèmes. A l'école et dans d'autres institutions de la République".

"M. Reno regrette la déformation de ses propos"


Mais ce mardi matin, une attachée de presse de l'acteur a apporté un démenti. Jean Reno n'aurait "d'aucune façon" livré cette opinion. "M. Reno regrette la déformation de ses propos de la part du quotidien", peut-on lire dans un communiqué. Jean Reno aurait simplement exprimé que : "l’intégration pouvait être plus difficile lorsque la religion était placée au-dessus des lois de la République."

"Jean Reno n’a donc d’aucune manière exprimé l’incompatibilité de la religion et des lois de la République", précise le communiqué sorti à la suite de la publication de plusieurs articles sur ce sujet et des très nombreuses critiques lancées sur Twitter.

Source : Metronews

Brève – Ramadan – 5000 personnes chaque nuit à la mosquée de Gennevilliers

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Alors qu’une polémique voit le jour autour des nuisances sonores qui peuvent être occasionnées par le Ramadan, le Parisien donne une idée des chiffres concernant la pratique du ramadan à Gennevilliers.

 

L’importante communauté musulmane de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine : « Trois mille fidèles viennent pour la prière du vendredi, et presque 5 000 personnes la nuit pendant le ramadan, comptabilise Mohammed Benali, le président de l’association qui gère la mosquée Enour.

Source : Riposte catholique

La grande mosquée de Genève, nid de djihadistes ?

Deux des imams de la grande mosquée de Genève, financée par les Saoudiens, sont des Français convertis, fichés "S" par les services de renseignements.

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La Ligue islamique mondiale, fondée à La Mecque en 1962 pour propager l'islam et lutter contre les fausses allégations visant à détruire l'unité des musulmans, prend son temps. Elle n'est arrivée que la semaine dernière à Genève, alors que depuis plusieurs années déjà la grande mosquée du Petit-Saconnex, financée par l'Arabie saoudite, est accusée de propager une vision de la religion parmi les plus rétrogrades. Plus embarrassant, deux de ses fidèles sont partis se battre en Syrie et deux de ses imams font l'objet d'une surveillance accrue de la part des services de renseignements français.

Le numéro de portable de l'un des deux imams, un Toulousain, figurerait au moins à sept reprises dans la liste des appels entrants et sortants du téléphone de Mohamed Merah, emprunté à sa mère. Les domiciles des deux imams, des Français convertis, domiciliés à Ferney-Voltaire, dans le département de l'Ain, juste de l'autre côté de la frontière, ont été perquisitionnés en novembre 2015. Répondant à une interview dans Le Matin Dimanche, J. A., l'imam toulousain, affirme, parlant de Toulouse, « Mohamed Merah venait d'un autre quartier. Nous ne fréquentions pas la même mosquée. [...] Je n'ai aucun souvenir de l'avoir jamais rencontré. » Par ailleurs, selon une note de la Direction départementale de la police aux frontières de l'Ain, ce Français converti serait soupçonné d'être « l'un des personnages-clés dans l'organisation d'une filière djihadiste ». Une accusation que J. A. dément.

« Partir en Syrie ? Ce n'est pas son problème »

Quant à l'autre imam, F. T., qui fait également l'objet d'une fiche « S », il a fait ses études en Arabie saoudite, avant de travailler pour la grande mosquée de Genève en 2008. Parti un temps en Jordanie, il est revenu ensuite en Suisse officier dans ce lieu de culte appartenant à la Ligue islamique mondiale. Interrogé par la télévision suisse pour savoir s'il était pour ou contre la lapidation, il a préféré répondre « joker ». Plus grave, au printemps 2015, deux jeunes, un Suisse converti et un Tunisien, liés à « un groupe de jeunes radicalisés fréquentant la mosquée du Petit-Saconnex », sont partis en Syrie.

Lorsque la mère du Suisse converti appelle un imam de la mosquée pour lui demander de l'aide, celui-ci lui répond « [qu']il ne le connai[t] pas, [que] ce n'[es]t pas [s]on problème ». « Il m'a mal répondu », raconte la mère dans La Tribune de Genève, en août 2015. Saïd Ramadan, le gendre d'Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans égyptiens, et père d'Hani et de Tariq, a bien participé à la création de la Ligue islamique mondiale en 1962. En revanche, il a coupé les ponts avec l'Arabie saoudite quelques années plus tard. Le centre islamique de la famille Ramadan, installé au bord du lac Léman, n'a officiellement pas de relations avec la grande mosquée établie au Petit-Saconnex. Hani Ramadan, son directeur, a toujours manifesté son hostilité quant à l'envoi de djihadistes en Irak ou en Syrie.

Une direction imposée par les Saoudiens

Les « dysfonctionnements » de la grande mosquée ont donc contraint la Ligue islamique mondiale à venir la semaine dernière remettre de l'ordre dans la ville du bout du lac. À l'origine, le déplacement devait demeurer confidentiel. Les représentants de l'Arabie saoudite ont refusé de rencontrer la presse et « de s'entretenir avec la communauté musulmane de Suisse ». « Ces gens descendent dans les palaces, mais ne cherchent même pas à dialoguer avec ceux qui fréquentent la mosquée ! Décidément, rien ne change », déplore Hafid Ouardiri, porte-parole de la Fondation culturelle islamique de l'Entre-Connaissance. Ancien porte-parole de la grande mosquée, il a été licencié en 2007 pour avoir demandé la nomination d'une direction issue de la communauté locale, et non imposée par l'ambassade d'Arabie saoudite.

Pour l'Arabie saoudite, qui entend tordre le cou à toutes les accusations évoquant ses liens avec le terrorisme, la grande mosquée, la première construite en Europe en 1978, fait incontestablement désordre. Car elle « est devenue la plus polémique d'Europe », constate Hasni Abidi, politologue d'origine algérienne. Mais de là à démocratiser son fonctionnement…

Ian Hamel

Source : Le Point

Roubaix : une mosquée ouvre une cagnotte sur Leetchi pour financer son chantier

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La mosquée du Pile a lancé une cagnotte sur internet pour « rembourser ses dettes » liées au chantier d’agrandissement du lieu de culte.

Ce n’est pas un hasard si cet appel aux dons a été lancé ce lundi, premier jour du ramadan : les musulmans sont traditionnellement invités à davantage de générosité pendant leur mois sacré. La mosquée Abou Bakr de Roubaix a donc lancé un appel à la contribution visant à «  rembourser les dettes  » de l’association, liées à son chantier d’agrandissement.

La cagnotte vise un objectif de 100 000 €. «  Nous avons terminé la salle de prière, la sonorisation, les tapis, le chauffage au sol, le tout-à-l’égout, le portail, toute la partie sécurité avec entre autres le système de vidéosurveillance et les portes automatiques  », précise l’association cultuelle. Le 10 mai, la commission de sécurité avait donné son avis favorable à l’ouverture de la nouvelle mosquée. Le budget total des travaux est estimé à 2,6 millions d’euros.

Sur les six mosquées de Roubaix, quatre ont achevé ou lancé des vastes chantiers permettant d’augmenter la capacité d’accueil du lieu de culte et d’améliorer le confort des fidèles. Outre la mosquée Abou Bakr, la mosquée Bilal est quasi terminée à l’Épeule. Le chantier de la mosquée turque avance à Oran-Cartigny, et la mosquée Arrahma en est encore au stade du dépôt du permis de construire.

Bruno Renoul

Surce : Nord éclair

Benzema, Ben Arfa, Black M, même combat ?

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Footballeurs sur la touche et rappeur au chômage, la faute au racisme, à la bêtise ou au nationalisme exagéré ?

L’intelligence obscurcie par son idéologie, le maire de Verdun n’a pas compris trois choses essentielles. Premièrement, quand un chanteur prend comme nom de scène le nom d’un tueur,  ennemi public n° 1 (Black M, c’est l’abréviation de Black Mesrine), pour le porter comme un étendard, il n’est peut-être pas le mieux placé pour chanter la piété nationale et la réconciliation des peuples, surtout devant la jeunesse.

Une tragique erreur de casting

Deuxièmement, dans une cérémonie de commémoration, on recherche autant que possible un genre musical digne et consensuel, témoin d’un haut degré de civilisation. Or le rap est tout sauf cela : même s’il relève souvent d’un authentique art poétique et musical, il est marqué comme agressif et barbare. De plus il est souvent primaire, d’une extrême vulgarité et polémique au dernier degré. Enfin, il divise puisqu’une majorité de citoyens le trouve inécoutable, voire odieux. Ajoutons qu’en l’espèce, il est arrivé à Black M de chanter des paroles antifrançaises et antichrétiennes explicites. Il a aussi été accusé d’homophobie et d’antisémitisme. Bref, aussi bon artiste que l’on puisse considérer Black M (et il l’est), n’importe quel imbécile aurait compris que pour la célébration du centenaire de la bataille de Verdun, il n’était pas l’homme de la situation.

Pourquoi ne pas organiser des « teufs d’enfer » dans les cimetières ?

Monsieur le maire de Verdun est-il un imbécile ? Quoi qu’il en soit, il fait partie de ces élus qui n’ont de cesse que d’avilir ce qu’ils ont mission d’élever. Peut-il imaginer seulement que des « jeunes » puissent aspirer à se voir initiés à la splendeur des chefs d’œuvre consensuels de la civilisation ? Qu’ils puissent être élevés, à tous les sens du terme, par la beauté dans la communion de beaux sentiments exprimés avec grandeur ? Qu’ils puissent être saisis par le sublime d’une célébration digne, recueillie, émouvante, solennelle ; et, à partir de là, qu’ils puissent comprendre que tout ce qui divise les hommes, tout ce qui les pousse à se dresser les uns contre les autres, a conduit et conduira toujours aux tragédies les plus sanglantes ?

À cet égard, la réaction de M. Hollande est révélatrice : « Cette initiative était prévue après la cérémonie, pour que des jeunes puissent avoir un moment festif. » Quand on est obligé d’expliquer au Président de la République qu’un ossuaire sacré, haut-lieu de la mémoire nationale, n’est pas une boite de nuit, il ne reste plus beaucoup d’espoir… Bientôt, pour former la jeunesse, l’État organisera-t-il des « teufs d’enfer » dans les cimetières après les cérémonies d’enterrements ? Nos grands esprits pensent que tous les jeunes doivent être rendus aussi nuls, vulgaires et pervertis qu’eux-mêmes sont nuls, vulgaires et pervertis. Sentiment trop inavouable, qui fit dire à M. le maire de Verdun – avec le renfort de madame le ministre de la Culture – qu’il avait annulé le concert à cause « d’un déferlement de haine et de racisme ».

La réaction contre Black M n’a pas été motivée par le racisme

Si le maire de Verdun avait invité, par exemple, Pretty Yende et Lawrence Brownlee, chanteurs noirs l’une et l’autre, étrangers de surcroît, à chanter des pièces du répertoire adaptées aux circonstances, il n’y aurait pas eu la moindre protestation ni la moindre crainte de déferlements à avoir, hormis ceux de l’émotion vraie et des applaudissements. Les réactions suscitées par l’annonce du concert de black M n’ont donc pas été motivées par le racisme. Elle traduisent une indignation nationale, compréhensible (bien qu’elle ait parfois trahi un nationalisme exagéré), qui se lève contre l’imbécilité foncière d’un maire et son besoin irrépressible d’abaisser tout ce qui est élevé et de pervertir tout ce qui est beau.

Le football a donné leur chance a MM. Benzema et Ben Arfa

Karim Benzema et Hatem Ben Arfa sont des jeunes gens très doués, virtuoses dans leur spécialité. Ils ont des qualités et des défauts, comme nous tous. Ils ont grandi dans des circonstances et un environnement difficile, au cœur de ghettos de banlieue, soumis à des influences contradictoires et parfois délétères : islam radical ou islam modéré ; amour de l’Algérie ou désir d’intégration en France ; école ou errance au quartier ; bonne conduite ou trafics et deals ; chômage endémique ou vedettariat. Il n’est pas étonnant que leur personnalité reflète ces contradictions qui ont du être difficiles à gérer pour l’enfant, puis l’adolescent qu’ils ont été. Le football et précisément le centre de formation de l’Olympique lyonnais leur ont donné leur chance. Ils l’ont saisie et bien saisie, en dépit de complications, comme les complications furent le cadre de leur maturation humaine.

La décision contre M. Benzema est une décision disciplinaire légitime

Karim Benzema est toujours apparu comme un bon élève et un garçon sympathique, sauf que depuis peu, quelques histoires sordides viennent ternir cette réputation. M. Ben Arfa est toujours apparu comme antipathique et ingérable, sauf qu’en moins d’un an, il s’est brillamment racheté une conduite. Les deux compères gagnent énormément d’argent (58 millions d’euros par an pour le premier). Benzema, promis aux avant-postes de l’équipe de France, a commis une sordide et impardonnable bêtise (et peut-être pas qu’une). Si bien que le Président de la Fédération française de football s’est vu obligé de prononcer sa « non-sélectionnabilité » dans l’Équipe de France. Ledit Président a pris là une décision disciplinaire qu’il était habilité à prendre, conformément à la charte éthique signée par le joueur lui-même. Sa décision, prise à regret car il apprécie M. Benzema, est incontestable. Le sélectionneur, Didier Deschamps, n’y est strictement pour rien et il est obligé de s’y soumettre. C’est donc tout-à-fait à tort que M. Benzema parle de sa non-sélection en disant : « Didier Deschamps a cédé à une partie raciste de la France ».

Le premier devoir d’un sélectionneur est précisément de sélectionner

Ben Arfa, lui, a été présélectionné comme doublure, pour éventuellement remplacer un titulaire qui se serait blessé pendant la préparation. Comme tel ne fut pas le cas, il a dû quitter l’équipe de France avant le commencement de la compétition. Ne pas retenir M. Ben Arfa comme titulaire a été la décision souveraine du sélectionneur, qui est à ce poste précisément pour sélectionner. Cette décision, sur le plan purement sportif, n’est pas sérieusement contestée.

Seulement voilà : du fait des non-sélections de MM. Benzema et Ben Arfa, plus aucun joueur originaire du Maghreb ne figure dans le groupe des vingt-trois joueurs sélectionnés. Immédiatement, des professionnels de l’indignation unilatérale ont crié au complot raciste. Sans aucune vraisemblance mais qu’importe : l’antiracisme est une arme de disqualification médiatique et sociale des adversaires, qui frappe tous azimuts, sans la moindre préoccupation de vraisemblance et encore moins de culpabilité. Là encore, la bêtise joue un grand rôle, dont Eric Cantona remporte la palme, lui dont la vitrine est déjà bien pleine de trophées de même nature. Cantona n’a pas craint de déclarer : « […] Deschamp raciste ? Peut-être non, peut-être oui. Pourquoi pas ? Une chose est sûre, Benzema et Ben Arfa sont les deux meilleurs joueurs français et ils ne seront pas à l’Euro. Et pour sûr, Benzema et Ben Arfa ont des origines nord-africaines ».

Ce qui est en cause n’est pas le racisme mais le nationalisme

Mais des gens comme Jamel Debbouze ou Karim Benzema ne sont pas des idiots. Et ce qu’ils disent ne relève pas de l’anti-racisme idéologique mais du nationalisme. Jamel Debbouze dit notamment : « Ça me fait mal […] de n’avoir aucun de nos représentants en équipe de France ». De qui parle M. Debbouze ? Des « jeunes de banlieue » d’origine maghrébine et plus précisément d’origine algérienne. En vérité, le conflit n’oppose pas tant les races que les nationalismes algériens et français (l’islam interfère aussi, mais ce serait trop long de traiter cette question ici et nous en reparlerons).

Souvenez-vous du match France-Algérie au stade de France, où la Marseillaise a été copieusement sifflée par la grande majorité des spectateurs présents, lesquels agitaient le drapeau algérien, au point que le Président Chirac a dû quitter le stade ! Qui étaient ces spectateurs ? De jeunes français. Voyez-vous aujourd’hui les hésitations des jeunes sportifs français d’origine algérienne, quand il s’agit de choisir entre l’équipe de France et l’équipe d’Algérie ? Demain Jamel Debbouze n’aura pas de représentants en équipe de France, non parce qu’ils n’y auront pas été sélectionnés mais parce qu’ils auront choisi l’équipe d’Algérie.

Karim Benzema est de la génération précédente, moins radical, plus foncièrement conciliant. Et grâce à son père spirituel, Zinédine Zidane, il a appris à aimer l’équipe de France. En 2006, il parlait de son choix final de jouer pour l’équipe de France, éclairant bien la problématique actuelle : « Moi je dis l’Algérie, voilà… C’est le pays de mes parents, c’est dans le cœur. Mais bon après sportivement, c’est vrai que je jouerai en équipe de France. Je serai là toujours présent pour l’équipe de France ». Ajoutant : « C’est plus pour le côté sportif, parce que l’Algérie c’est mon pays, voilà, mes parents ils viennent de là-bas. Après, la France… C’est plus sportif, voilà ». Karim Benzema a une patrie de cœur et une patrie sportive. Il s’agit là encore d’une question relevant du nationalisme.

Quel chrétien peut, sans problème de conscience, chanter La Marseillaise ?

Et il s’agit tout autant de nationalisme chez tous ceux qui voudraient voir Benzema exclu de l’équipe de France pour d’autres raisons que sportives ou disciplinaires. Par exemple ceux qui lui reprochent de ne pas chanter La Marseillaise. Celui-ci leur répond : « […] il faut se calmer. J’aime bien l’équipe de France, comme je l’ai dit c’est un rêve pour moi de jouer pour l’équipe de France. On ne va pas me forcer à chanter La Marseillaise… » Réponse aussi intelligente que franche. En équipe de France, Benzema se considère comme un mercenaire au bon sens du terme. Depuis les Suisses de l’Ancien Régime, ce sont souvent les meilleurs soldats. Et tous les grands clubs, Real et Barça en tête triomphent avec des mercenaires. Alors, s’il est loyal et fidèle à l’équipe de France, pourquoi forcerait-on M. Benzema à chanter La Marseillaise ? D’autant que même pour un bon chrétien, il est difficile de faire sien cet hymne hérité d’une Révolution sanglante, prototype de tous les régimes totalitaires et génocidaires. Quel chrétien peut, sans problème de conscience, formuler ce vœu à l’égard d’autres êtres humains : « Qu’un sang impur abreuve nos sillons » ?

A Verdun, nos sillons ont été, ô combien, abreuvés. Était-ce par « un sang impur » ?

Nous revoici à Verdun, où La Marseillaise a retenti lors des célébrations comme elle retentissait pendant le carnage. Si j’avais été présent, à l’instar de Benzema, je ne l’aurais pas chantée : qui peut encore laisser croire qu’à Verdun le sang impur de 337.000 soldats allemands a abreuvé nos sillons ? Se mêlant au sang, sans doute pur celui-là, de 378.000 soldats français ? J’aurais gardé un silence de profond recueillement, en méditant Ad beatissimi, l’encyclique du pape Benoît XV publiée à la Toussaint 1914. « Ils semblent vraiment être arrivés ces jours dont Jésus-Christ a dit : ‘Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres… Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des horreurs en tous lieux.‘ De tous côtés domine la triste image de la guerre, et il n’y a pour ainsi dire pas d’autre pensée, qui occupe les esprits. Des nations – les plus puissantes et les plus considérables – sont aux prises : faut-il s’étonner si, munis d’engins épouvantables, dus aux derniers progrès de l’art militaire, elles visent pour ainsi dire à s’entre-détruire avec des raffinements de barbarie ? Plus de limites aux ruines et au carnage : chaque jour la terre, inondée par de nouveaux ruisseaux de sang, se couvre de morts et de blessés… À voir ces peuples armés les uns contre les autres, se douterait-on qu’ils descendent d’un même Père, qu’ils ont la même nature et font partie de la même société humaine ? Les reconnaîtrait-on pour les fils d’un même Père qui est aux Cieux ? »

Ne pas dépasser la dose prescrite 

Aujourd’hui, Dieu merci, en Europe, on ne se fait plus guère la guerre (il serait trop long ici d’aborder la question du terrorisme). Alors, en France, le nationalisme s’est reporté sur l’économie, sur la construction européenne, et sur ces petites batailles organisées, disciplinées et de plus en plus civilisées que sont les matchs de football. C’est heureux car à faible dose le nationalisme renforce le dynamisme des peuples par l’esprit de concurrence et sauvegarde le génie propre de chaque culture. Et en sport, il rend les compétitions passionnées et passionnantes. Mais au-delà de la dose prescrite, le nationalisme rend bête et empoisonne tout ceux qu’il infeste. Heureusement, dans le sport les conséquences seront toujours moins graves qu’à Verdun. Cependant, on voit bien que les polémiques dans le football révèlent une véritable fracture dans la société française. Alors, prions pour que les expressions exagérées du nationalisme restent toujours circonscrites aux rubriques sportives.

Ramadan : la surenchère des grandes surfaces.

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Paradoxalement le ramadan, période de jeûne, est celle où les musulmans consomment le plus, car pour tenir la journée, ils mangent davantage la nuit, parfois à grand bruit, d’où l’expression populaire « faire du ram dam« .
Les grandes surfaces l’ont bien compris et elles rivalisent pour attirer le chaland.
Un de nos amis a pu le constater tôt ce matin chez Auchan à Vineuil, où tout un rayon, garanti « halal » est proposé au consommateur.
Le développement de cette offre est bien le signe tangible que l’islam progresse dans notre pays.
Et comme chaque année, alors que le carême est volontairement passé sous silence dans l’actualité, le ramadan est annoncé en boucle dans tous les médias.
On peut s’étonner d’une telle publicité, alors que l’on supprime progressivement le porc des cantines scolaires au nom de la « laïcité ».

Source : Fn 41

Belgique : un "camp salafiste" organisé par Halal Events

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Le bourgmestre du village de Saint-Jacques, en Belgique, est inquiet alors que l'association néerlandaise "Halal Events" a organisé pour la troisième année un camp salafiste avec des simulations de combats et des prêches d'imams radicaux, raconte le journal Le Soir. L'élu dénonce l'absence de surveillance des autorités fédérales.

A première vue, l'événement ressemble à un comité d'entreprise, mais la réalisé est différente. Du 27 au 29 mai, l'association néerlandaise Halal Events a organisé pour la troisième fois un camp, dans le village de Saint-Jacques, sur la commune de Trois-Ponts en Belgique, raconte le journal Le Soir. Réputée salafiste, elle prévoit dans le programme des prêches de l'imam radical Remy Soekirman, et des parties d'airsoft en tenue de camouflage. Les riverains dénoncent un "camp djihadiste", et s'inquiètent du manque de surveillance des autorités : "Comme leur présence n’a pas provoqué d’incident, comme le calme et la quiétude n’ont pas été troublés, l’affaire en est restée à ce niveau, sans que la police zonale ne s’en occupe" explique le bourgmestre Francis Bairin. En octobre 2015, le Comité permanent de contrôle des services de police (Comité P) dénonçait également l'absence totale de surveillance autour de ce genre d'événements.

Quelques mois après ce rapport, le camp de cette année a donc été surveillé d'un peu plus près cette année : "J’ai été mis au courant vendredi matin par la police qu’un camp se dessinait à Saint-Jacques pour la 3e fois, a expliqué le bourgmestre à Télévesdre. Au niveau de la surveillance et de l’observation, ils ont été pris en charge par la police fédérale et les policiers de la zone Stavelot-Malmedy". Le propriétaire du gîte ne voyait quant à lui aucun problème, estimant qu'il s'agissait de clients "comme les autres". 

Valeurs actuelles

Marseille : rumeurs sur des persécutions contre des religieuses

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Un lecteur de notre Observatoire m’avait signalé, le 24 mai dernier, que les sœurs du monastère des Religieuses Victimes du Sacré-Cœur de Marseille faisaient l’objet d’une persécution de la part de musulmans au point de devoir quitter leur monastère pour aller se réfugier ailleurs. Ce monastère traditionnel qui observe strictement ses constitutions remontant à la fin du XIXe siècle, est situé dans le quartier de La Belle de Mai. J’ai, évidemment, demandé à mon correspondant de m’en dire davantage et j’ai contacté immédiatement le diocèse de Marseille. Le premier ne m’a guère apporté d’éléments probants quant au second il m’a répondu ce qui suit :

Nous sommes très étonnés de l’information qui vous a été donnée car, à notre connaissance, les sœurs n’ont fait l’objet d’aucune menace et elles n’envisagent pas de déménager. Elles ont organisé, le week-end dernier, leur vente annuelle de charité qui s’est très bien passée.

Un site marseillais a confirmé la tenue de ce week-end “portes ouvertes”

Il n’y a donc à ce jour et jusqu’à plus ample informé aucun crédit à apporter à cette rumeur.

Source : christianophobie.fr

La protection de l’euro 2016 vire au casse-tête

Une menace terroriste récurrente, des forces de l’ordre au bord de l’épuisement, des sites difficiles à contrôler : à J-3, portrait du dispositif hors-norme déployé pour protéger le championnat d’Europe de football.

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Huit millions de supporteurs et spectateurs attendus dans dix villes hôtes. Et sans doute près de 100 000 policiers, gendarmes et agents de sécurité privée, soit plus que la capacité du stade de France. C’est un dispositif sécuritaire sans précédent qui va être déployé à partir de vendredi, jour de l’ouverture en France de l’Euro de football.

En période d’état d’urgence, quelques mois après les attentats de novembre à Paris et en pleine contestation sociale, l’événement sera évidemment placé sous haute surveillance. À quoi faut-il s’attendre ? Le climat anxiogène est encore monté en température hier avec la révélation de l’arrestation d’un Français en Ukraine. « Les menaces sont là depuis longtemps, comme celles portée directement sur l’Euro, souligne Alain Bauer, professeur de criminologie aux Arts et métiers. Le 13 novembre, c’est d’abord le Stade de France qui était visé… »

C’est un agent de sécurité privée qui a évité ce jour-là que les kamikazes ne s’introduisent dans les tribunes lors du match France-Allemagne. Ces agents seront 13 000 pour l’Euro, plusieurs milliers recrutés en urgence. Et parmi eux, 82 personnes fichées par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) n’ont pas été accréditées…

« Beaucoup a été fait, l’essentiel de ce qui se fait est ce qui ne se voit pas, précise Alain Bauer. Les services de renseignement font bien leur métier, beaucoup d’opérations de tous les services occidentaux ont été effectuées avec une certaine efficacité préventive. » Autre sujet d’inquiétude : les supporteurs. « On peut craindre aussi des heurts à connotation raciste, note également Jean-Yves Camus, spécialiste des mouvements d’extrême droite, mais l’unité anti-hooligan est préparée à ce genre d’événement. »

Fan-zones, le sujet qui fâche

Mais le problème le plus difficile à gérer sera sans doute les fan zones, où les amateurs de ballon rond pourront voir les matchs sur écran géant. Le préfet de police de Paris avait menacé de fermer celle de la tour Eiffel durant les matchs s’il n’obtenait pas des renforts. Il en a obtenu 3 000 hier. « La fan zone est une aberration absolue avec au minimum des risques au niveau des mouvements de foule, on est très préoccupés », nous racontait hier un officier de police spécialisé dans le maintien de l’ordre. Un souci majeur qui s’ajoute à l’épuisement des forces de l’ordre mobilisées depuis les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher en janvier 2015. « On est sur les rotules, physiquement et opérationnellement », poursuit le policier, « nos politiques n’ont pas pris la mesure de la situation qu’imposait un tel événement dans ce contexte ».

Le Premier ministre Manuel Valls a récemment affirmé que « renoncer aux fan zones, ce serait céder au terrorisme ». Mais ponctuellement, les autorités n’excluent rien.

Xavier Frère

Source : Bien public