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jeudi, 09 juin 2016

Daech : le compte à rebours a commencé…

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Les semaines de Daech sont désormais comptées en Libye. En Irak et en Syrie, ce sera un peu plus long mais il est désormais inévitable que les armées officielles, avec l’aide des puissances internationales, et notamment de la Russie, réussissent à bouter l’État islamique hors de leurs pays respectifs.

La bataille pour reconquérir Falloujah est engagée depuis quelques jours et l’armée irakienne, appuyée par certaines milices chiites et sunnites, après avoir libéré près de 27 villages au total autour de la ville principale, va s’employer à atteindre le centre-ville après des combats d’une rare violence qui les opposent aux djihadistes qui minent tout sur leur passage au cours de leur retraite.

Les pertes sont lourdes des deux côtés, plus d’une centaine de combattants de Daech et presque autant au sein de l’armée irakienne et de ses alliés, qui contrôlent tous les points de sortie de la ville et ne laissent à l’ennemi que le choix de se rendre ou d’accepter la mort.

Le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi a affirmé, lors d’une courte allocution, que le drapeau irakien ne tarderait pas à flotter sur cette ville importante, située à 75 km de la capitale Bagdad, et que Daech ne tarderait pas à être totalement vaincu.

Actuellement, les 50.000 habitants sont pris en otage à l’intérieur de la cité par l’État islamique, qui les utilise comme cibles humaines et cela fait craindre de très nombreuses victimes lors de l’assaut final.

Dès la prise de Falloujah, l’armée irakienne et ses alliés s’emploieront à libérer Mossoul, capitale de l’État islamique, a annoncé le Premier ministre, mais ce sera une bataille très difficile, mais décisive, pour le contrôle total du pays par les forces gouvernementales.

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

Nîmes : la mosquée de la Miséricorde est sauvée

La mosquée de la Miséricorde avait dû fermer ses portes le 30 mai sur ordre de la municipalité de Nîmes. Le maire LR Jean-Paul Fournier avait alors invoqué des raisons de sécurité, estimant que les risques d’effondrement étaient élevés et que la fréquentation en hausse durant le mois de Ramadan faisait courir un risque trop important. 

 Un accord a finalement été trouvé dans la soirée du jeudi 2 juin au cours d’une réunion entre le maire, le préfet Didier Lauga et des représentants de l’Association cultuelle islamique. La mairie accepte de vendre la mosquée de la gare aux fidèles, de mettre en œuvre « les procédures judiciaires nécessaires à cette cession dans le respect des délais réglementaires légaux » et, surtout, de sécuriser la façade du bâtiment pour éviter tout effondrement. 

Pendant la durée des travaux qui doivent démarrer le 6 juin, après évacuation des lieux, les musulmans pourront prier dans la salle des Costières de Nîmes. L’Association cultuelle islamique s’engage en retour à mettre fin à toutes ses procédures judiciaires engagées contre la mairie. Les fidèles devront également racheter les locaux, estimés à 500 000 euros. Environ 100 00 euros ont déjà été collectés et un appel aux dons a été lancé auprès des musulmans du département. 

Source : Saphir news

Que représente le marché du halal en France ?

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« Le goût de l’Orient » chez Auchan, « Toutes les saveurs du ramadan » chez Carrefour, « Spécial Orient » chez Intermarché… Les enseignes de la grande distribution sortent leurs décors des mille et une nuits et profitent du ramadan, qui a commencé lundi 6 juin, pour mettre en avant des produits destinés spécifiquement aux musulmans, et en particulier des aliments estampillés « halal ».

1. Qu’est-ce que le halal ?

Dans la religion musulmane, halal correspond à tout ce qui est licite, permis par opposition au haram, qui est prohibé ou impur. Parmi les interdits majeurs de la religion musulmane figurent la consommation d’alcool, de drogue et de porc sous toutes ses formes, ainsi que « le sang, la bête morte ou celle sur quoi on a invoqué un autre nom que celui de Dieu » (sourate 5 du Coran). Le halal est beaucoup moins restrictif que le casher de la religion juive, qui implique d’autres interdits : crustacés et poissons sans écailles, contact entre lait et viande…

En théorie, donc, le Coran peut accepter comme licite la viande abattue par des « gens du Livre », c’est-à-dire les chrétiens et les juifs. Dans la pratique, les viandes abattues selon le rite casher (en particulier les parties postérieures des ovins, non consommées par les juifs pratiquants) sont considérées comme halal. Selon le rituel musulman (la dhabila), pour être halal, un animal doit être tourné vers la Mecque, égorgé et saigné vivant par un musulman. Cette pratique est réalisée dans des conditions particulières (immobilisation de la bête), par dérogation à la législation française qui préconise l’étourdissement.

S’appliquant à la viande, le halal s’étend ensuite logiquement aux produits élaborés : charcuterie, surgelés, plats préparés, sauces… mais aussi les bonbons, qui ne doivent pas contenir de gélatine de porc.

Le terme halal a ensuite été utilisé pour toutes sortes d’activités : la « finance halal » définit le système de finance islamique qui proscrit la notion d’usure ; le « tourisme halal » garantit aux voyageurs l’absence de nourriture ou de comportement illicite ; la « cosmétique halal » ne contient pas d’alcool… « On pourrait aussi imaginer de l’immobilier halal, avec par exemple un espace de prière orienté vers la Mecque, des alarmes pour les heures de prière, des espaces d’ablution séparés hommes-femmes », explique Mai Lam Nguyen-Conan, consultante en marketing, qui a écrit Le Marché de l’ethnique, un modèle d’intégration ? (Michalon, 2011). Toutefois, hors de l’alimentaire, le marché du halal reste extrêmement marginal en France.

2. Qui consomme des produits halal ?

Tout le monde peut acheter de la nourriture halal mais les clients « cibles » sont bien évidemment les musulmans. Problème : dans un pays où les statistiques ethniques sont interdites, difficile de savoir s’ils sont plutôt 2,1 millions de pratiquants, selon l’enquête trajectoires et origines de l’INED et l’Insee, ou 4 à 5 millions, voire davantage si on inclut toutes les personnes de culture musulmane. La France compte une importante immigration maghrébine, mais aussi de nombreux musulmans originaires d’Afrique subsaharienne, de Turquie ou d’Asie.

Selon un sondage de l’IFOP de 2010, 59 % des musulmans interrogés affirmaient consommer systématiquement de la viande halal, et 28 % occasionnellement. Les pratiquants sont 91 % à consommer halal, mais même les non-pratiquants le font à 44 %.

L’agence de marketing ethnique Solis précise dans son étude Horizons Shoppers 2015 que les consommateurs plébiscitent le halal pour la viande (86 %), les bouillons en cube (43 %), les sauces tomate de type bolognaise (29 %), les plats cuisinés (24 %), les soupes (22 %) et les petits pots pour bébé (8 %)… On trouve même du foie gras halal.

3. Comment sont certifiés les produits halal ?

Comme l’explique l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler dans Comprendre le halal (Edipro, 2010), le marché halal a été inventé par les pays occidentaux, dans les années 1970-1980. Afin d’exporter leurs carcasses dans les pays musulmans, les producteurs de viande (comme le volailler Doux, par exemple) les ont abattues selon le rite halal. Il s’agissait alors d’un marché de « dégagement » pour des produits de faible qualité ou en surproduction. La demande a ensuite émergé en France par le biais des populations immigrées.

Pour simplifier et rentabiliser la chaîne de production, les abattoirs préfèrent abattre de manière rituelle des lots entiers de viande, même si seule une partie sera commercialisée sous l’appellation halal. Au total, 26 % des bêtes en France étaient abattues (en particulier les ovins) selon le rite musulman en 2011, selon le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. Au grand dam des protecteurs des animaux, qui réclament l’obligation de l’étourdissement avant la mise à mort, et de l’extrême droite qui y a trouvé matière à polémique en 2012. L’encadrement des abattages rituels a été renforcé par un décret fin 2011.

Après la création du premier certificateur, AVS, en 1991, des dizaines d’organismes ont émergé dans les années 2000. Les plus importants sont liés aux trois grandes mosquées de Paris, Lyon et Evry. Toutefois, les mosquées n’interviennent directement que pour délivrer des habilitations aux sacrificateurs. Mais les organismes certificateurs eux-mêmes divergent sur les méthodes de contrôle et les pratiques (par exemple, l’autorisation ou non d’un étourdissement préalable). Des polémiques éclatent régulièrement.

En 2011, le groupe Herta avait été accusé de vendre des Knackis halal contenant de l’ADN de porc. Bien qu’un second test ait blanchi le fabricant et son certificateur, le produit a été retiré du marché. D’autre part, le magazine Capital qui vient de faire tester 42 échantillons de viande halal a décelé trois produits contenant du porc.

De nombreux acteurs appellent donc à créer un cahier des charges ou un label unique, comme on en trouve pour les produits « bio » ou les « AOP ».

4. Un marché de 5,5 milliards d’euros ?

En l’absence d’une filière unique, il est très difficile d’évaluer le chiffre d’affaires du halal en France. Ainsi, les abattoirs ne connaissent pas la proportion de viande abattue selon le rituel qui sera réellement commercialisée comme halal. Par ailleurs, l’essentiel des ventes se fait via les boucheries musulmanes et les épiceries de quartier, petites structures indépendantes dont la comptabilité n’est pas centralisée.

L’étude la plus reprise dans les médias a été réalisée par le cabinet Solis, spécialisé dans le marketing « identitaire » à partir de questionnaires déclaratifs. Basée sur l’hypothèse de 5 millions de musulmans en France, elle conclut que le marché s’établissait à 5,5 milliards d’euros en 2010, dont 4,5 milliards en produits alimentaires et 1 milliard en restauration hors domicile (kebab, fast-food, pizzeria).

« Ce n’est pas une étude exhaustive, mais une estimation, précise Abbas Bendali, directeur de Solis. Les musulmans sont jeunes, actifs et surconsommateurs de viande, surtout lors d’événement comme l’Aïd, les naissances, les mariages… Ils achètent à 85 % de la viande, dans des boucheries halal qui, contrairement aux boucheries traditionnelles, résistent très bien et vendent de gros volumes. »

Cette étude a été corroborée par le cabinet Xerfi, qui évoquait, en 2011, un marché de 4 milliards d’euros. Elle est toutefois remise en cause par d’autres observateurs. Pour Mai Lam Nguyen-Conan, le chiffre a été « complètement gonflé ». Jean-Christophe Despres, directeur de l’agence de marketing ethnique Sopi, calcule qu’« à titre d’exemple, la société Zaphir (Isla Délice) réalisait 60 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012, pour une part de marché de 45 %. Certes la réalité se trouve du côté des produits carnés bruts, mais l’opacité des filières ne permet pas de mettre en place une démarche convaincante. Il n’y a pas de marché, côté entreprises, pour mener à bien de telles études en toute rigueur. »

Même dans la grande distribution, le marché est éclaté, entre des marques spécialisées (Isla Délice, leader du secteur, Medina Halal), des géants de l’agroalimentaire qui lancent une gamme halal (Fleury Michon, Nestlé) et des marques de distributeurs (Wassila pour Casino).

Du côté des grandes surfaces, les ventes de produits halal avec code à barres (ce qui exclut la viande fraîche étiquetée différemment) atteignent 205 millions d’euros, selon l’institut Nielsen. Les produits les plus plébiscités sont les charcuteries de volaille (77 millions d’euros), les viandes surgelées (37 millions), les saucisses (16 millions) et les plats cuisinés, loin devant les confiseries (2,8 millions).

Mais si ce marché reste encore « confidentiel » en hyper et supermarchés (0,2 % des produits de grande consommation), il est en croissance continue, selon Nielsen : + 7,3 % entre 2015 et 2016, + 20 % depuis 2013. De quoi aiguiser l’appétit de certains acteurs industriels.

 Anne-Aël Durand

Source : Le Monde

Immigration clandestine: plus de 10000 morts en Méditerranée depuis 2014

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Selon l’Organisation internationale des migrations, 320 migrants sont morts dans le naufrage au large de la Crète vendredi 3 juin. En tout, plus de 10 000 personnes ont péri en Méditerranée depuis 2014, selon l’ONU. L’UE veut lier l’aide à l’Afrique à la lutte contre les migrations.

« Horrible ». Le mot est celui d’un porte-parole du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Le nombre de victimes en Méditerranée ne cesse de croître ces deux dernières années. Elles étaient 3 500 en 2014 et 3 771 en 2015. Depuis janvier, plus de 2 800 décès ont déjà été enregistrés, soit 1 000 de plus par rapport au premier semestre 2015.

En tout, depuis 2014, plus de 10 000 personnes sont mortes en mer en voulant rejoindre l’Europe.

Ces drames ne découragent pourtant pas les candidats à l’exil de tenter des traversées périlleuses. Selon l’Office international des migrations, plus de 206 000 réfugiés et migrants sont arrivés en Europe depuis le début de l’année 2016. Les trois quarts d’entre eux sont passés par le Grèce avant la fin du mois de mars, soit avant la mise en œuvre de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie. Depuis, la route maritime au départ de l’Afrique via la Méditerranée est redevenue tristement sur le devant de l’actualité, avec ses centaines de victimes.

Source : Soninke

La population belge en hausse de 0,5% surtout grâce à l’immigration

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La population légalement enregistrée en Belgique totalisait 11.267.910 habitants au 1er janvier 2016, d’après les chiffres officiels de la DG Statistique. Ce nombre est en hausse de 0,5% par rapport à 2015, un taux de croissance identique à celui de 2014, en raison de l’accroissement de la population immigrée.

Le surplus des naissances par rapport aux décès, qui s’élève à 11.205 individus en 2015, ne représente qu’un cinquième de la croissance démographique. Pour la cinquième année consécutive, le nombre de naissances a diminué l’an dernier alors que le vieillissement de la population entraîne une augmentation des décès.

La hausse de 0,5% de la population belge est due pour quatre cinquièmes au solde migratoire. En 2015, ce solde était positif de 47.682 unités grâce à l’immigration internationale, en progrès. A noter que les demandeurs d’asile dont la requête est en cours de traitement n’ont pas été comptabilisés.

La Région de Bruxelles-Capitale est celle qui contribue le plus à la croissance démographique: +1,1%, contre +0,5% en Région flamande et +0,3% en Wallonie. La capitale se caractérise à la fois par un accroissement naturel élevé et un mouvement migratoire international important. Toutefois, le nombre de Bruxellois qui quittent la capitale pour une autre Région dépasse celui des Wallons et Flamands qui emménagent à Bruxelles.

En Wallonie, les décès ont devancé les naissances en 2015. La croissance de la population y est assurée uniquement par l’immigration internationale et depuis les autres Régions du pays.

Au total, la Belgique compte 51% de femmes pour 49% d’hommes. Avec 6.477.804 habitants au 1er janvier 2016, la Flandre est la Région la plus peuplée. La Wallonie accueille 3.602.216 habitants et Bruxelles 1.187.890.

Lavenir.net

 

Procédure de fermeture d'une mosquée à Liège

Une procédure de fermeture de la mosquée Markaz, quai Saint Léonard à Liège, a été lancée pour des motifs judiciaires.

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Une procédure de fermeture de la mosquée Markaz, quai Saint Léonard à Liège, a été lancée pour des motifs judiciaires. Quatre condamnés pour motifs terroristes auraient fréquenté les lieux. Le Bourgmestre de Liège a été alerté par un courrier du Procureur du Roi.

Source : vivreici.be

A Genève, les liens très étroits de la Grande mosquée avec le djihadisme

L'information semble dépasser l'entendement. A Genève, la Grande mosquée de la ville est aux mains de prédicateurs radicaux délivrant une vision de l'islam des plus rétrogrades.

Deux imams, français, convertis, habitants de l'autre côté de la frontière dans le département de l'Ain y font l'objet d'une surveillance spéciale de la part des services de renseignement qui ont perquisitionné leur domicile en novembre 2015, quelques jours après les attentats de Paris.

Le numéro de téléphone portable de l'un d'eux, un Toulousain, figurerait au moins à sept reprises dans la liste des appels entrants et sortants du téléphone de Mohammed Merah, auteur de la tuerie de Toulouse et Montauban lors de laquelle il avait, au volant de son scooter, abattu sept personnes, dont trois militaires français et trois enfants juifs et un éducateur de l'école juive Ozar Hatorah.

 

Plus que cela, selon une note de la Direction départementale de la police aux frontières de l'Ain, il est soupçonné d'être «l'un des personnages-clés dans l'organisation d'une filière djihadiste».

Interrogé par Le Point et Le Matin dimanche, il a démenti toutes les accusations, affirmant «ne pas avoir le souvenir d'avoir jamais rencontré Mohammed Merah».

Le second a fait ses études en Arabie saoudite, avant de venir travailler pour la Grande Mosquée de Genève en 2008. Interrogé par la télévision suisse pour savoir ce qu'il pensait de la lapidation, il avait préféré répondre «Joker».

Plus grave encore, au printemps 2015, deux jeunes, un Suisse converti et un Tunisien, liés à «un groupe de jeunes radicalisés fréquentant la mosquée du Petit-Saconnex», sont partis en Syrie, explique Le Point.

Interrogée par La Tribune de Genève, la mère du suisse converti a indiqué avoir demandé de l'aide à un imam de la Grande mosquée du Petit-Saconnex. Ce dernier lui a répondu : «ce n'est pas mon problème».

L'Arabie saoudite aux commandes et à la rescousse

La Grande mosquée de Genève est un véritable symbole : il s'agit de la première mosquée construite en Europe en 1978, sous l'impulsion et avec le soutien de la Ligue islamique mondiale.

Cette dernière, fondée à La Mecque en 1962 a pour but de propager l'islam et lutter contre les fausses allégations visant à détruire l'unité des musulmans.

Aussi, ce scandale de la Grande Mosquée du Petit-Saconnex a contraint la Ligue, en bon dirigeant, à faire une petite visite à Genève, histoire de remettre les pendules à l'heure et faire le point sur cette affaire.

Car il s'agit là d'une véritable épine dans le pied de Riyad qui s'applique depuis des années à crier à la diffamation à chaque fois que l'Arabie saoudite est accusée d'entretenir des liens avec le terrorisme islamiste et le djihadisme.

Arrivés dans le plus grand secret, les membres de la Ligue islamique n'ont accepté de répondre à aucun journaliste et ont refusé de s'entretenir avec les fidèles de la mosquée.

«Ces gens descendent dans les palaces, mais ne cherchent même pas à dialoguer avec ceux qui fréquentent la mosquée ! Décidément, rien ne change», a déploré à Le Point Hafid Ouardiri, porte-parole de la Fondation culturelle islamique de l'Entre-Connaissance et ancien porte-parole de la mosquée du Petit-Saconnex d'où il a été licencié en 2007 pour avoir refusé de suivre à la lettre les instructions de Riyad, préférant que plus de pouvoir soit confié à la communauté musulmane locale.

Source : Lesobservateurs.ch

Athènes proteste contre la lecture du Coran dans l'ex-basilique de Sainte-Sophie

La diffusion tout au long du mois de Ramadan d'une émission religieuse dans le musée de Sainte-Sophie, une ancienne basilique, a provoqué la colère d'Athènes. Ankara a fait part de son bon droit et a appelé la Grèce à se focaliser d'abord sur la liberté religieuse de sa minorité turcophone.

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Le Diyanet, la Direction des affaires religieuses de Turquie, la plus haute autorité sunnite du pays, a reçu une autorisation exceptionnelle du ministère de la Culture pour diffuser sur la chaîne publique TRT une émission religieuse tout au long du mois de Ramadan dans le musée de Sainte-Sophie.

C'est donc la seconde fois que le Coran sera psalmodié dans cette ancienne basilique orthodoxe transformée en mosquée par le sultan Mehmed II en 1453 puis en musée par Mustafa Kemal Atatürk en 1934. L'an dernier, l'inauguration d'une exposition sur le Prophète avait débuté par la lecture du livre sacré, une pratique qui n'avait plus cours depuis 85 ans.

Athènes dénonce un manque de respect, Ankara rappelle la condition des musulmans en Grèce

«C'est un lieu d'instruction pour nombre de savants, de lettrés, de grands hommes. Je prie pour qu'Allah étende sa miséricorde à tous nos aînés qui, de la victoire manifeste [la conquête de 1453 dite «feth-i mubin» car annoncée par le Prophète, ndlr] jusqu'au début de ce siècle, se sont prosternés devant le Miséricordieux», adéclaré Mehmet Görmez, le président du Diyanet, lors de l'émission inaugurale.

L'initiative a eu l'heur de déplaire à Athènes qui a dénoncé une «attitude anachronique» et des «obsessions, confinant à la bigotrie, avec des rituels musulmans dans un monument faisant partie de l'héritage culturel mondial qui sont incompréhensibles et qui révèlent un manque de respect pour la réalité».

Le parti grec d'opposition conservateur Nouvelle Démocratie, au pouvoir jusqu'en janvier 2015, a dénoncé une «provocation» et «un manque de respect envers les chrétiens orthodoxes qui se trouvent dans les quatre coins du monde».

Mercredi 8 juin, Ankara a réagi par le biais du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Tanju Bilgiç. «Nous appelons à la raison la Grèce qui n'autorise toujours pas la construction d'une mosquée dans sa capitale, qui s'immisce sans arrêt dans la liberté religieuse de la minorité turque de Thrace occidentale et qui confond l'islamophobie avec la modernité», a-t-il déclaré.

Des polémiques en cascade

En 1967, le pape Paul VI, en visite en Turquie, s’était agenouillé pour une courte prière, un geste considéré comme un affront par les autorités turques de l’époque.

En mars 2014, devant les rumeurs qui couraient sur une annonce imminente de la réouverture du musée de Sainte-Sophie en mosquée, le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée, avait appelé le pouvoir à la retenue, estimant que face à une éventuelle transformation en mosquée, «le monde chrétien se dressera contre cette possibilité». «Si Sainte-Sophie est à nouveau ouverte à la prière, elle doit l'être conformément à son but initial», avait-il ajouté.

L’idée de transformation en lieu de culte avait été réfutée par Tayyip Erdogan en personne. En juin 2014, le Premier ministre, aujourd’hui président de la République, avait lancé : «Remplissons d'abord la mosquée bleue [qui se trouve juste en face de Sainte-Sophie, ndlr] non pas à l'occasion des prières du tarawih [qui s'accomplissent lors du Ramadan, ndlr] ou des fêtes religieuses mais à l'occasion des prières du matin. Après, on verra».

Sami Kiliç

Source : Zaman France

Nice: Une carcasse de sanglier retrouvée devant la mosquée En-Nour

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Le corps ensanglanté de l’animal a été découvert devant le bâtiment. Une carcasse de sanglier gisait ce mercredi matin contre un mur de la mosquée En-Nour, nouveau lieu de culte de l’Ouest de Nice qui doit ouvrir vendredi malgré l’opposition de Christian Estrosi (LR).

Cette mosquée, dont les travaux se sont achevés récemment, est au cœur d’une polémique entre l’association qui la porte et la municipalité de Nice, qui l’accuse de « salafisme » et lui reproche d’avoir été financée par des fonds saoudiens.

Lundi, le tribunal administratif a enjoint la ville de donner son autorisation d’ouverture dans les cinq jours. La juridiction considère notamment que le refus du maire porte « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de culte ». La ville a décidé de se pourvoir en cassation devant le conseil d’Etat, mais ce recours n’est pas suspensif.

«Christian Estrosi qui décide de nous stigmatiser»

«Grâce à Christian Estrosi qui décide de nous stigmatiser, nous sommes victime d'actes islamophobes», a réagi l'institut En-Nour, sur son compte Twitter

Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie et secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM) s’est dit « choqué par ce nouvel acte raciste qui intervient en plein mois de ramadan ».

Le responsable « condamne avec la plus grande vigueur cet acte insultant et provocateur à l’encontre des musulmans français de la ville de Nice ». Il annonce par ailleurs que l'institut En-Nour a déposé plainte contre X.

« Une catastrophe pour le «vivre ensemble» »

Une enquête ouverte pour « violences morales » a été confiée à la Sûreté départementale, indique également Nice-Matin. Sur place dans la matinée, des policiers effectuaient des constatations.

La dépouille de l’animal a été enlevée rapidement mais des traces de sang demeuraient visibles, les responsables de cet acte ayant pris soin d’éviter d’être filmés par la caméra placée devant l’entrée du lieu de culte, selon Razak Fetnan, ancien conseiller municipal proche des dirigeants de la mosquée. « C’est une catastrophe pour le «vivre ensemble». Il s’agit d’un lieu de prière, pas d’un champ de bataille », a-t-il déploré.

Les dirigeants de la mosquée comptent inaugurer leur lieu de culte, qui peut accueillir plus de 800 fidèles, à l’occasion de la grande prière de vendredi.

F.B. avec AFP

Source 20 minutes

Ramadan : «Saint-Denis a sa basilique, son stade, elle aura sa mosquée !»

La grande mosquée de Saint Denis pouvant accueillir 2 500 fidèles ouvrait exceptionnellement ses portes en ce 6 juin, premier jour du mois de Ramadan. 

 Pour cette première prière du Dohr du mois de Ramadan, quelques dizaines de fidèles se sont pressés pour suivre l'imam qui guide l'office sur les tapis étalés à même un sol encore brut. Quelques fils pendouillent toujourd du plafond, le gris du béton apparaît ci et là : les travaux ne sont pas terminés et l'ouverture est encore fragile. «La préfecture nous a donné l'autorisation d'ouvrir pendant le ramadan, mais seulement la salle des hommes, en bas» explique Hakim Rabiha, porte parole de l'association Amal en charge de l'édifice.
 

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Le projet d'une valeur de 7 millions d'euros au total, comprend un bâtiment central et deux bâtiments adjacents aux normes RT 2012, assurant une gestion thermique très performante. Le toit sera végétalisé et le bâtiment doté d'un système de récupération des eaux pluviales. Même l'électricité devrait être alimentée par des panneaux solaires.

«On n'a plus de prétexte pour ne pas aller à la mosquée !»

Nichée au cœur du quartier de la cité Allende, à la frontière nord entre Saint-Denis et Stains et un nouveau quartier en construction, la nouvelle mosquée de Saint-Denis multiplie les communications aux journalistes et a convoqué la presse à plusieurs reprises pour annoncer l'ouverture officielle bien que la mosquée ne sera pas ouverte définitivement avant décembre 2016.

«On en profite avant que ça ferme, avance Karim, 22 ans, habitant du quartier. On espère vraiment que la mosquée sera ouverte en décembre», une réalité qui n'enlève en rien la joie des habitants.

«Attendez, on a une mosquée en bas de chez nous : que demander de plus ?» lance un jeune fidèle en sortant de la prière. En kamis blanc, grand sourire, une petite barbe de jeune homme, il ne cache pas sa joie. «On n'a plus de prétexte pour ne pas aller à la mosquée !» ajoute-t-il, hilare.

«Avant, j'allais à Stains, se souvient Karim. Ça me prenait 10 à 15 minutes. » En effet, la plupart des habitants fréquentaient soit la mosquée de Stains, dans l'autre commune, soit la mosquée Bilal que beaucoup d'habitants ont peur de voir être fermée à cause de l'ouverture du nouveau lieu de culte, ou encore la salle de prière du foyer au premier étage d'un bâtiment adjacent à la nouvelle mosquée.

«Saint-Denis a sa basilique, son stade, elle aura sa mosquée ! »

«Au foyer, les prêches sont parfois en Bambara ou Konianké, se souvient Réda, 34 ans. Moi je ne comprends pas ces dialectes, alors je préfère aller dans la nouvelle mosquée.» Arrivé un peu en retard pour l'heure du Dohr, il trouvera porte clause. Tant pis pour cette fois-ci. «J'ai hâte qu'elle soit ouverte tout le temps et puis elle est belle, c'est une marque de respect de faire un bâtiment aussi beau pour nous.» 

26 mètres de minarets, un dôme visible de la rue... il faut dire que malgré sa sobriété, le bâtiment se pose assez fièrement dans ce quartier en rénovation. «C'est une situation géographique stratégique entre trois quartiers, dont un qui se construit, explique Hakim, le porte parole de l'association Amal. «Saint-Denis a sa basilique, son stade, elle aura sa mosquée !» plaisante-t-il joyeusement.

Le projet a été lancé en 2003, par l'association Amal qui gère déjà la mosquée Bilal, une salle de prière située près du barrage de la ville : «La mère des mosquées de Seine-Saint-Denis », aime à dire Ahmad, le trésorier, rappelant qu'elle est la première structure officielle d'accueil du culte musulman dans le département.

L’association a décidé d’acquérir le terrain de 4 000 m² pour la somme de 666 000 euros. «Il était pour nous hors de question de faire un bail emphytéotique, affirme Hakim. Cela reste une épée de Damoclès sur nos tête : que se passera-t-il dans 99 ans si tout à coup on ne nous renouvelle pas le loyer ? Il faudrait détruire le bâtiment ? Non, être propriétaire nous garanti de la pérennité de ce lieu».

La mosquée de Saint-Denis, un enjeu pour les élections du CFCM ?

La construction de cette grande mosquée pouvant accueillir jusqu'à 2 500 fidèles a démarré en 2007 et la première pierre fut posée à ce moment là.

Les travaux n'ont réellement commencé qu'en 2009. «Nous avons été très bien accompagné par la Mairie, dans le respect des règles de la laïcité, la communauté chrétienne nous a aussi beaucoup soutenu.» conclu le porte parole.

Avec son nombre important de m², la mosquée risque également de devenir un enjeu capital pour les élections du Conseil français du culte musulman (CFCM). Mais à la grande mosquée de Saint-Denis, «on n'y a pas encore réfléchit avoue Hakim. On n'est affilié à aucune tendance, ou courant. On est indépendant ! ».

Source : pages hallal

Sanglier devant la mosquée: l'association En-Nour va porter plainte

Le président de l'association devrait porter plainte contre X dans la journée de mercredi.

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Le président de l'association qui gère la mosquée En-Nour a annoncé sa volonté de déposer plainte après la découverte d'un cadavre de sanglier devant la mosquée de Nice-Ouest.

Anouar Benaouada va porter plainte contre X dans la journée de mercredi.

Une enquête pour "violences morales" a été ouverte et confiée à la Sûreté départementale.

Source : Nice Matin

Les musulmans de Meaux dans leur nouvelle mosquée pour le Ramadan

Le Collectif musulman de Meaux (CMM) a réussi son pari. La nouvelle mosquée, aménagée dans l'ancien magasin Gigastore, dans le quartier de la Verrière, a ouvert juste avant le ramadan, qui a débuté lundi 6 juin.

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Les musulmans de Meaux et des environs bénéficient désormais d’un espace « digne pour la prière », selon les mots de Mohamed Mellouk, président du collectif. Le rez-de-chaussée s’étend sur 1 500 m². Le sous-sol offre une surface de 500 m².

La commission donne son feu vert

Ce n’était pourtant pas gagné. Début mai, la mairie de Meaux n’avait pas encore reçu le dossier ERP (Etablissement recevant du public). La commission technique s’est finalement réunie jeudi 2 juin. Des représentants des sapeurs-pompiers, de la mairie, de la police, de la préfecture et du Département ont visité le site en compagnie des responsables du CMM pendant plus de 4 heures. « Ils ont délibéré et nous ont accordé le droit d’ouvrir au public. Le site répond aux normes de sécurité », explique Mohamed Mellouk.

Fini donc l’entrepôt de la zone industrielle où les fidèles prient depuis la fermeture de la mosquée du quartier Dunant, fin 2014, pour cause de travaux. L’association islamique culturelle et cultuelle de Meaux, qui gère ce lieu de culte, ne va pas renouveler le bail qui s’achève en juin. Tous les musulmans se retrouveront donc à la Verrière au moins jusqu’à la réouverture de l’autre mosquée meldoise, prévue au cours de l’été. « Ca règle déjà les problèmes de stationnement, de nuisances et de sécurité dans la zone industrielle », explique Mohamed Mellouk.

Mohamed Mellouk :

Nous sommes là pour rassurer

Le CMM a engagé le dialogue avec certaines associations de quartier qui avaient exprimé une inquiétude à propos de ce projet de mosquée. « Il y a une peur à cause du contexte actuel. Je peux la comprendre. Nous sommes là pour les rassurer. Il n’y a pas de raison pour que l’on ne puisse pas cohabiter sereinement. Je le répète : nous défendons un islam modéré, vecteur de paix. La diversité doit être une richesse. » Quatre imams vont se relayer pendant le mois de ramadan. Nordine Mamoune, celui de la mosquée du quartier Dunant, en fait partie.

Pour Mohamed Mellouk, l’ouverture de cette salle de prière n’est qu’une première étape. « L’objectif est de créer un centre cultuel mais aussi culturel avec du soutien scolaire, des animations… un lieu de vie pour tout le monde. On a encore beaucoup de boulot. »

Gurvan Abjean

Source : Journal de la Marne

A Sorgues, une pétition pour sauver la mosquée

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Deux mois après la décision du tribunal correctionnel d'Avignon, ordonnant la fermeture de la mosquée à Sorgues, et alors que les membres de l'association La Renaissance culturelle sorguaise ont interjeté appel de ce jugement, une pétition réclamant "un lieu de culte décent dans la ville de Sorgues" a été lancée.

Sur mesopinions.com, un site dédié aux pétitions et sondages en ligne, le président de l'association La Renaissance culturelle sorguaise, Brahim Bouharrada, réclament un lieu de culte pour tous les citoyens de confessions musulmanes. "Après plusieurs années de refus émanant de la mairie (droit de préemption notamment) c'est en 2014 qu'un pas a été franchi avec l'acquisition du bâtiment situé en zone industrielle du Fournalet pour une somme globale de 400 000, ce projet de mosquée est et restera en adéquation avec la commune", peut-on lire. Le président y dénonce toujours l'ambiguïté du maire Thierry Lagneau dans ce dossier. "Il fit la promesse de modifier le PLU (Plan Local d'Urbanisme) afin que les musulmans puissent avoir un lieu de culte honorable et sécuritaire. Aujourd'hui, il récuse la promesse qu'il a tenue (...) !"

"Des gens font la prière dehors par tous les temps"

Les pétitionnaires -- 1354 personnes ont signé ce texte depuis le 22 mai dernier-- réclament enfin la modification du zonage de la parcelle où est situé le bâtiment acquis dans la zone du Fournalet par l'association. Fin avril, l'association avait été condamnée à remettre en état l'entrepôt abritant la mosquée et dans laquelle des salles de classe d'une école coranique et une salle de prière avaient été aménagées. Le tribunal correctionnel avait ordonné la remise en état des lieux sous peine d'astreinte de 100€ par jour.

"Nous sommes 4000 musulmans à Sorgues, dit M. Brahim Bouharrada. Comment peut-on rester dans une mosquée de 50m² ? Des gens font la prière dehors par tous les temps".

Contacté, Thierry Lagneau a précisé "comprendre la démarche. Chacun se bat avec ses armes. Mais pour l'instant, je m'en tiens à la décision de la justice".

M.F.

Source : La Provence