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mardi, 14 juin 2016

Samedi 2 juillet : Dieppe dit "STOP à l'invasion migratoire !"

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Source : Synthèse Nationale

Mosquée de Bordeaux : Les mensonges d’Alain Juppé

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Dans un article publié sur son blog le dimanche 12 juin 2016, Alain Juppé, maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite se plaint des « attaques venimeuses sur les réseaux sociaux », où nombres d’internautes le surnomment « Ali Juppé » ou le «Grand Mufti ». En cause, son soutien actif au projet de grande mosquée à Bordeaux.

Alain Juppé tente de mettre à mal cette réputation qui le dérange (polémique sur le tweet à propos du ramadan) et déclare que cette grande mosquée « n’existe pas et n’existera pas » !

C’est donc un scoop que vient de livrer le maire de Bordeaux, et dont l’imam Tareq Oubrou (photo avec Alain Juppé lors de sa remise de légion d’honneur) aura du mal à se remettre. En effet, soit la position du premier édile vient de changer radicalement, soit celui-ci ment effrontément.

Infos Bordeaux a consacré de nombreux articles à cette affaire, et nous conseillons à nos lecteurs de relire ceux qui y sont consacrés.

Quels éléments sont cependant indispensables à la compréhension de cette affaire. Le 05 août 2015 Médiapart enquêtait sur le sujet : « La construction d’une mosquée de 12 000 m2 reste une question ultrasensible pour les élus (…) S’il s’est, depuis l’origine, favorable au projet de grande mosquée à Bordeaux, porté par un Tareq Oubrou dont il est proche et qu’il estime représenter un islam modéré, Juppé ne souhaite plus s’exprimer sur le sujet ».

En effet, c’est la mairie de Bordeaux qui porte ce dossier depuis plus de 10 ans. Le 21 mars 2005, en conseil municipal, les élus socialistes et UMP votaient déjà le soutien à ce projet.

Depuis, la position n’a jamais variée. Le 10 janvier 2008, Alain Juppé confirmait lors d’un chat sur le journal Le Monde : « Nous sommes en discussion avec la communauté musulmane. Nous avons d’excellentes relations avec ses principaux leaders. J’ai déjà indiqué qu’un terrain leur serait proposé. Ils sont en train d’élaborer leur projet, qui, je l’espère, pourra se réaliser dans les prochaines années».

Alors que les oppositions ne cessaient de grandir au sein de la ville quant à ce projet pharaonique (salle de prière pour 4000 fidèles, 25 salles de classe, bibliothèque, amphithéâtre, salle d’exposition, institut de formation des imams, restaurant … ). Muriel Parcelier, maire adjoint à la Bastide l’avouait en 2012 dans la presse : « Nous avons une volonté ferme d’avancer vers sa réalisation ».

Finalement en septembre 2014, la mairie de Bordeaux annonçait directement dans la presse que la grande mosquée ne verrait pas le jour dans le quartier de la Bastide, mais quai de la Souys, toujours rive-droite.

Alain Juppé déclarait à l’époque au journal Sud-Ouest : « Nous avons pris la décision de déplacer le projet de mosquée sur Garonne Eiffel, sur un site où il n’y a pas de riverains et où des places de parking seront disponibles. Donc il n’y aura plus de problème ».

Enfin, contrairement à ce que répète le maire de Bordeaux, le financement de ce projet sera porté par des fonds étrangers. C’est l’imam de Cenon, Mahmoud Doua, qui le confirmait en mars 2014 au journal Aqui : « L’Azerbaïdjan et le Qatar appuient le Centre Culturel Musulman de Bordeaux ».

Les Bordelais se souviendront de cette phrase prononcée le 12 juin 2016 : « Cette mosquée n’existe pas et n’existera pas ».

Source : Info-Bordeaux

Des salles de prières musulmanes dans des écoles catholiques ?

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Appel à une marche le 25 juin

Des salles de prières musulmanes dans des écoles catholiques ?

Cette idée absurde est en passe de se réaliser en Belgique. Lieven Boeve, directeur général du réseau de l’Enseignement catholique de Flandre (Katholiek Onderwijs Vlaanderen), a proposé d’ouvrir des salles de prières musulmanes dans les écoles catholiques de Flandre. Et l’Archevêque De Kesel a déclaré à la presse que “les Evêques soutiennent complètement les propositions de Lieven Boeve”.

Or cette proposition est en contradiction directe avec la mission d’un enseignement qualifié de catholique qui, comme son nom l’indique, a pour devoir d’instruire les enfants selon la doctrine catholique.

Ouvrir des salles de prières musulmanes dans des écoles catholiques conduira soit à une conquête islamique de certains établissements scolaires dits catholiques mais dont les élèves musulmans sont déjà majoritaires, soit à l’essor du relativisme et du syncrétisme religieux qui servent le plan mondialiste.

Si cette mesure est pour l’instant discutée en Flandre, nul doute qu’elle sera reprise ultérieurement en Belgique francophone, en France et dans le reste de l’Europe car elle correspond à l’attitude générale irresponsable d’une part importante de l’Eglise conciliaire.

Cette nouvelle folie vient confirmer l’utilité des écoles catholiques hors contrat. Mais leur existence en Belgique se révèle extrêmement compliquée. Et en France, elles sont menacées par une proposition de loi déposée par des parlementaires LR ainsi que par un projet de modification par ordonnance de la règlementation en vigueur présenté par le ministre Najat Vallaud-Belkacem.

L’association catholique flamande Pro Familia tente de s’y opposer. Elle organise à Bruxelles, le samedi 25 juin, une “Marche pour l’enseignement catholique” et m’a demandé d’y prendre la parole en français. J’invite tous les Français et les Belges qui le peuvent à me rejoindre à cette marche.

Alain Escada, président de Civitas

Marche pour l’enseignement catholique, samedi 25 juin à 14h, square Frère-Orban à Bruxelles.

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Léo Kersauzie

Source : Mpi

 



Riyad menace l’ONU qui retire l’Arabie saoudite des pays les plus violents avec les enfants

Le secrétaire général de l’ONU l’a déploré lui-même, il a pris la décision de retirer la coalition saoudienne au Yémen d’une liste noire des pays les plus violents avec les enfants suite à des menaces:  «Des enfants qui sont déjà en danger en Palestine, au Sud Soudan, en Syrie, au Yémen et dans beaucoup d’autres lieux tomberont dans le désespoir» en raison de ce retrait, a-t-il dit. Dans cette liste noire sur la persécution des enfants, l’Arabie saoudite figurait aux côtés de l’État islamique, d’Al-Nosra, de Boko Haram, etc.

 

C’est une source diplomatique qui a confié à l’agence Reuters sous anonymat que l’ONU faisait face à «un réel chantage», « à l’intimidation, aux menaces et à la pression» de la part de Riyad .

La source diplomatique a précisé que «des chefs religieux réunis à Riyad » menaçaient d’émettre « une fatwa contre l’ONU en la qualifiant d’antimusulmane ce que signifierait qu’il n’y aurait plus aucun contact avec les membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI), aucune relation, aucune contribution, aucun soutien aux projets ou programmes onusiens». l’Arabie Saoudite est le quatrième plus grand donateur à l’UNRWA à l’organisation, avec environ 100 millions de dollars.

Ces allégations ont été démentis par l’Arabie saoudite. Il faut donc croire que cette inscription sur la liste noire n’est qu’une fantaisie de l’ONU, de même que le retrait, et que c’est Ban Ki Moon qui ment… Les crimes de l’Arabie saoudite au Yemen sont passés sous silence en France, même s’il est davantage connu que ce royaume arabe soutient les islamistes en Syrie notamment, où il livre des armes, dont une partie au moins est achetée à la France. Les liens du pouvoir français avec l’Arabie saoudite sont bien connus, de même que le soutien de François Hollande qui fait livrer des armes aux islamistes. 

Pendant ce temps les islamistes, armés par la Turquie et l’Arabie saoudite qui se fournissent en armes auprès de l’Occident, continuent, également, chaque jour, de bombarder la population civile d’Alep. Ceci alors que par ailleurs les USA  soutiennent une coalition contre le siège de l’État islamique situé à Raqqa dans le nord de la Syrie. Cette double attitude de l’Occident au Moyen-Orient est typique de la politique menée depuis les accords Sykes-Picot, en 1916, qui étaient à l’avantage des anglo-saxons et bientôt de la juadaïsation de la Palestine.

Emilie Defresne

Source : Mpi

Défenseur de la lapidation, Hani Ramadan intervient dans une école à Genève

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Hani Ramadan, frère de Tariq Ramadan et directeur du Centre islamique de Genève avait été licencié en 2002 de son poste d’enseignant dans la ville suisse pour avoir notamment défendu la lapidation. Son licenciement avait été suivi d’une indemnité de départ de 255.000 francs suisses, correspondant à 24 mois du dernier salaire qu’il touchait lorsqu’il était encore employé au Département de l’instruction publique.

Mais plusieurs journaux suisses ont révélé qu’Hani Ramadan serait intervenu ces jours-ci dans une classe pour évoquer l’islamophobie. L’intervention s’est faite au Centre de la transition professionnelle de la Coulouvrenière à Genève, devant des élèves de 16 à 17 ans.

Le porte-parole du Département de l’instruction publique (DIP) a déclaré au journal Temps « que l’enseignante a cru bien faire en invitant Hani Ramadan à s’exprimer sur l’islamophobie en classe« . Et d’ajouter que « l’enseignante a été convoquée par sa direction« . Le journal genevois cite une mère d’élève : « Mon enfant a trouvé l’intervenant fascinant et il a souhaité avoir davantage de professeurs aussi intéressants que lui. Comme nos jeunes sont en recherche d’identité, c’est d’autant plus préoccupant« .

Léo Kersauzie

Source : Mpi

Ramadan : le rappel à la loi du maire de Lorette

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La commune de Lorette (centre-est) suscite depuis hier un inhabituel intérêt médiatique. La raison ? Des panneaux lumineux municipaux qui diffuse différents messages parmi lesquels : «Avis: le Ramadan doit se vivre sans bruit» et «La République doit se vivre à visage découvert».

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Les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire, suivis de près par les journalistes.

Omar Belbouab, président du Conseil théologique musulman de la Loire, affirme que «La communauté musulmane se sent heurtée. Le moyen utilisé par le maire pour faire passer son message est disproportionné».

Pourtant, Gérard Tardy, maire de Lorette, et qui n’est membre d’aucun parti, rappelle que ces deux messages sont de simples rappels de la loi et n’ont donc pas de quoi offenser qui que ce soit.

«Les deux messages que j’ai mis en ligne sur nos journaux lumineux ne sont que de simples rappels de la loi à l’attention de notre population. Il n’y a pas de quoi faire une tempête dans un verre d’eau dans la presse». 

Léo Kersauzie

Source : Mpi

Daniel Cohn-Bendit conseille à François Hollande de souhaiter un bon Ramadan aux musulmans

Daniel Cohn-Bendit, cheville ouvrière du désordre moral reconvertie en promoteur du mondialisme, conseille à François Hollande de souhaiter un bon Ramadan aux musulmans et de prendre exemple sur le communautarisme en vigueur dans le monde anglo-saxon…

Léo Kersauzie

Source : Mpi

«Il Giornale joue avec le feu en diffusant Mein Kampf d'Hitler»

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Le directeur du Centre d'histoire de Sciences Po, Marc Lazar, analyse la décision controversée du quotidien italien, dirigé par Paolo Berlusconi, de diffuser l'ouvrage doctrinal du leader national socialiste.

Depuis que les droits de réédition de Mein Kampf sont tombés dans le domaine public, les polémiques fleurissent dans tous les pays d'Europe. Le dernier touché est l'Italie. Le quotidien Il Giornale, propriété de Paolo Berlusconi, le frère de l'ancien premier Ministre, vient de diffuser l'ouvrage doctrinal d'Adolf Hitler.

Matteo Renzi, l'actuel chef de l'exécutif et les représentants de la communauté juive italienne ont aussitôt dénoncé cette décision en la qualifiant de «scandaleuse et de blessante».

L'historien Marc Lazar, directeur du centre d'histoire de Sciences Po, spécialiste de l'Italie, a accepté de donner son éclairage au Figaro.

LE FIGARO. - Comment interprétez-vous la décision d'Il Giornale de diffuser samedi 11 juin Mein Kampf avec leur édition du week-end?

MARC LAZAR. - Je crois que c'est fondamentalement une action commerciale, une opération de marketing. Elle a incontestablement un objectif: celui de susciter des controverses et en même temps, peut-être, de se faire de l'argent. De ce point de vue, c'est condamnable. Et surtout ce journal joue avec le feu.

Est-ce impossible de publier un texte historique qui propage des idées dangereuses?

Ces idées ont eu des conséquences redoutables en Allemagne et en Europe avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Ce n'est pas un texte anodin. Je ne suis pas contre la réédition de Mein Kampf, mais à condition qu'elle soit soumise à la critique historique. Cette dernière version, d'ailleurs, a été publiée avec le concours d'un historien reconnu du fascisme italien, Francesco Perfetti. Je pense que le modèle est celui qui a été adopté en Allemagne, par l'Institut d'Histoire contemporaine de Munich, le plus grand centre d'histoire du nazisme. Les historiens de ce point de vue ont une responsabilité: livrer un travail rigoureux dans toutes les règles de l'art.

Il Giornale précise qu'il fait cela avec l'objectif avoué de «connaître pour rejeter». On peut le croire, car ce quotidien, qui appartient à Paolo Berlusconi, le frère de l'ancien Premier ministre, ne peut être suspecté de la moindre complaisance avec le nazisme, ou d'être antisémite. Il faut rappeler que Berlusconi, à chaque fois qu'il a été au pouvoir, a toujours adopté une attitude fermement pro-israélienne qui d'ailleurs était en rupture avec la diplomatie traditionnellement pro-arabe de son pays. Ce qui est blâmable dans cette affaire, c'est le mode de diffusion. Ce qui est choquant c'est que l'on offre largement Mein Kampf sans avoir demandé l'avis des lecteurs. ce n'est pas la même chose d'aller acheter son journal et de trouver Mein Kampf que de se décider à aller l'acheter dans une librairie classique ou digitale.

L'histoire du fascisme mussolinien rend-elle plus sensible les Italiens à cette publication?

Depuis que ce livre a été diffusé par Il Giornale, il n'y a pas eu de relation entre la diffusion de Mein Kampf, le nazisme et le fascisme. Les premières réactions sont très politiques. Matteo Renzi a condamné fermement cette publication, tout comme la petite communauté juive italienne. Il faut ajouter que Milan vit actuellement une période de campagne municipale. Le Centre gauche a fait remarquer que Il Giornale était le journal qui soutenait le candidat de la droite modérée, Stefano Parisi. Et, bien sûr, ils ont souligné les liens qui existaient entre Paolo Berlusconi et le Centre droit.

Le point de vue historique est à mon sens plus intéressant. Depuis une quinzaine d'années, les spécialistes ont revisité le point de vue traditionnel sur le fascisme et l'antisémitisme. Auparavant on expliquait que le fascisme n'avait pas été antisémite sauf à partir de 1938, avec les lois promulguées par Mussolini, mais que finalement elle n'avait pas eu beaucoup de conséquences et qu'elles étaient le résultat de la contamination nazie. Les recherches ont montré depuis que cette question était plus compliquée. Les historiens ont mis en évidence une véritable composante endogène à l'antisémitisme du fascisme italien.

L'ouvrage d'Hitler a-t-il gardé son pouvoir d'endoctrinement?

Mein Kampf tombe dans le domaine public à un moment précis où en Europe on constate un retour de mouvements populistes. Certains n'ont rien à voir avec le nazisme mais d'autres, comme en Grèce et en Europe centrale, sont très proches. On a l'impression de revivre un épisode tragique de l'histoire. On sait qu'elle ne se répète pas de la même manière mais il y a un contexte politique aujourd'hui de repli, xénophobe, raciste et antisémite qui accentue encore le malaise.

Bertrand Guyard

Source : Le Figaro

La Côte d'Ivoire promet d'éradiquer l'immigration clandestine

La Côte d'Ivoire est déterminée à éradiquer le phénomène de l'immigration clandestine des jeunes, a relevé dimanche à Abidjan un responsable du ministère ivoirien des Affaires étrangères. Le directeur général des Ivoiriens de l'extérieur au ministère des Affaires étrangères, Issiaka Konaté, a dénoncé, lors d'une conférence les dangers de l'immigration irrégulière, disant que la souffrance des candidats à la migration clandestine est "une réalité tangible". "En plus d'une mort certaine à laquelle les candidats à l'immigration clandestine s'exposent, il y a le risque de se faire emprisonner à l'insu de leurs famille et des autorités de leur pays de même que le fait de se voir voler toutes leurs économies", a-t-il alerté.

Source : Lexpression.dz

Initiative de l’UDC contre les juges étrangers: un coup dans l’eau?

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Le texte du parti de la droite dure, actuellement en phase de récolte des signatures, ne tient pas ses promesses et laisse irrésolues d’importantes questions, prévient une étude publiée ce lundi par le laboratoire d’idées foraus

L’initiative de l’UDC contre les juges étrangers ne résout pas les problèmes auxquels elle prétend répondre, selon une étude du laboratoire d’idées foraus – Forum de politique étrangère, qui doit être rendue publique ce lundi à Berne.

Elle n’apporterait pas de réelle clarification à la mise en œuvre, aujourd’hui déjà problématique, d’initiatives telles que celle contre l’immigration de masse acceptée en février 2014, prévoit l’auteur de l’étude, le constitutionnaliste Guillaume Lammers.

L’UDC, qui a lancé son texte en février 2015, a jusqu’au 10 septembre prochain pour déposer les 100 000 signatures nécessaires. L’initiative représente une rupture complète avec des principes largement acceptés du droit international et inquiète déjà les autorités.

Seule la dénonciation d’un traité peut en délier un Etat

Intitulée «Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l’autodétermination)», elle demande que les initiatives populaires approuvées en votation populaire l’emportent à l’avenir sur le droit international. Au besoin, les traités inconciliables avec le vote sorti des urnes devront être dénoncés.

Pas si simple, détaille Guillaume Lammers. D’abord, il est évident que même si la Constitution prévoit qu’une initiative populaire acceptée par le peuple et les cantons l’emporte sur les accords internationaux, seule la dénonciation en bonne et due forme de ceux-ci peut en délier formellement la Suisse. Par exemple, même si le texte de l’UDC était adopté, les juges de Strasbourg ne pourraient pas en tenir compte pour juger si oui ou non la Suisse respecte la Convention européenne des droits de l’homme.

Il faudrait donc impérativement que Berne la dénonce. Mais l’initiative n’est pas claire sur ce point non plus, dit Guillaume Lammers. En cas de conflit entre une initiative et un traité, les autorités devraient en effet «veiller» à mettre les engagements internationaux en conformité avec la volonté populaire, prévoit le texte, «au besoin en dénonçant les traités concernés».

La volonté populaire difficile à interpréter

Cette clause, avertit l’auteur, ne permettra pas au Conseil fédéral de trancher facilement. Il lui faudra se demander si les citoyens entendaient nécessairement que le traité, s’il ne peut être renégocié exactement dans le sens voulu, devrait être dénoncé. Or il est tout à fait probable qu’une part des électeurs ayant approuvé une initiative n’ont pas souhaité aller jusque-là.

Les «juges étrangers» sont dans le viseur de l’UDC depuis plusieurs années. Le parti critique parfois violemment les juges de la Cour européenne des droits de l’homme et les verdicts qui condamnent la Suisse, en particulier pour l’expulsion de délinquants étrangers.

Avec son initiative d’inspiration souverainiste, la droite dure cherche aussi à influer sur les relations de la Suisse avec l’UE. Bruxelles demande en effet à la Suisse d’accepter des mécanismes institutionnels d’adaptation continue du droit suisse aux normes européennes dans les domaines couverts par des accords bilatéraux.

Les juges de l’UE

Dans ce cadre, l’interprétation des normes européennes devrait être réservée à la Cour de justice de l’UE, cette interprétation s’imposant aux autorités suisses. L’initiative contre les juges étrangers contrecarrerait cet objectif.

Néanmoins, après la défaite le 28 février dernier de l’initiative de «mise en œuvre» pour le renvoi automatique des délinquants étrangers, le parti est tout à coup apparu moins sûr de sa cause sur le thème – très présent dans ce vote –, des juges étrangers et de la primauté de la volonté populaire sur le droit international.

Le nouvel échec de l’UDC sur l’asile, le week-end dernier, a amené plusieurs commentateurs à se demander si le parti allait maintenir son initiative. Sur son blog de L’Hebdo, Johan Rochel, vice-président de foraus, s’est demandé si le parti n’allait tout simplement pas renoncer à déposer son initiative à l’échéance de la date butoir, à la fin de cet été.

Si elle ne croit pas que l’UDC ira jusque-là, Emilia Pasquier, la directrice de foraus, pense que le parti pourrait délaisser son initiative par la suite, pour se rabattre sur les thématiques plus étroitement liées aux relations avec l’UE et aux votations qui pourraient y être liées.

Denis Masmejan

Source : Letemps.ch

Un Saoudien nommé directeur de l'Institut du monde arabe à Paris

 

L'Orient le Jour :

"Un professeur d'université saoudien, Mojeb al-Zahrani, a été nommé directeur de l'Institut du monde arabe (Ima) à Paris, a annoncé samedi l'institution dans un communiqué de presse. Sa nomination, proposée par le Conseil des ambassadeurs arabes à Paris, a été approuvée par le président de l'Ima Jack Lang et son conseil d'administration le 31 mai, indique le communiqué.

De nationalité saoudienne, spécialiste de littérature comparée, M. al-Zahrani dirige actuellement le département des arts libéraux de l'Université al-Yamama, en Arabie Saoudite, après avoir enseigné de nombreuses années à l'Université de Riyad.

L'Ima est une fondation de droit privé dont font notamment partie 18 États de la Ligue arabe parmi lesquels l'Arabie saoudite, le Qatar, l'Égypte ou le Yémen. Sa "vocation est de faire connaître – ou mieux connaître –, aux publics français et européen, l'apport du monde arabe à la civilisation universelle" et de "promouvoir le dialogue entre l'Orient et l'Occident".

Et à part ça, quelqu'un a des nouvelles de "l'islam de France", indépendant, comme chacun sait, des monarchies pétrolières coupeuses de têtes adeptes du wahabbisme pur et dur ?

Source : Le salon Beige

Le voile est le début de la burqa

Benoît Rayski épingle nos politiques "de droite", soudainement (re)devenus très catholiques, mais peu réalistes quant à l'islam. Atlantico :

[...] "Mais il y a chez nous une religion plus jeune, plus dynamique, plus énergique (je refuse d'employer des mots qui fâchent) que d'autres. 

Elle réclame des lieux de culte. De plus en plus grands. De plus en plus nombreux. Elle revendique pour les femmes de son obédience des tenues vestimentaires propres, parait-il, à décourager les convoitises masculines. Elle réclame des repas spécifiques pour les enfants scolarisés. Elle est déjà beaucoup : on la soupçonne de vouloir devenir tout. 

Il s'agit là d'un phénomène totalement dévastateur. Il isole et enferme une partie des habitants de notre pays. Il inquiète et angoisse tous les autres qui se demandent, perdant pied, niés dans leur mémoire, piétinés dans leur histoire où cela va s'arrêter. Et surtout qui va l'arrêter. À droite, on ressent ce désir encore confus. Sarkozy, un intuitif, l'a bien compris. 

L'épiscopat français regarde cette frénésie amoureuse avec circonspection. La République s'est créée et renforcée contre le catholicisme : nos évêques s'en souviennent. Ils ont payé et se tiennent pour cette raison tranquilles, très tranquilles. Ils se trompent. Car ils devraient savoir, eux qui sont si ouverts à l'islam, que plus on est soi-même, plus il est facile d'accepter l'autre. En un mot, il faut des églises fortes pour que les mosquées ne le soient pas trop. 

PS : Quelques mots sur la laïcité qui est brandie à tout bout de champ dans cette affaire. Telle qu'elle se décline, c'est oui au voile et mollement non à la burqa. Foutaises : le voile est le début de la burqa."

Source : le salon beige

Nigéria : une chrétienne assassinée par des musulmans à Kano

 

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Bridget Agbahime, âgée de 74 ans et épouse de Mike Agbahime pasteur de la Deeper Life Bible Church (une dénomination pentecôtiste parmi les plus populaires au Nigéria), était commerçante en articles fabriqués en matière plastique sur le marché de Kofar Wambai à Kano. Jeudi 2 juin dernier, alors qu’elle vaquait à son commerce, un groupe de jeunes musulmans s’est approché de son étal et a commencé à lui chercher querelle. Comme chrétienne, elle n’a pas perdu son calme mais a fini par répondre vertement à ceux qui lui cherchaient noise. Ces derniers ont prétendu qu’elle avait insulté le “prophète” de l’islam et ils se sont mis à la frapper jusqu’à ce mort s’ensuive ! Puis ils se sont rendus au domicile de la victime dans l’intention de faire subir le même sort à son époux lequel y a échappé car la police, prévenue par téléphone, se rendit immédiatement à son domicile, ce qui le sauva. Cinq suspects ont été arrêtés par la police et déférés devant un juge. Ils ont plaidé non coupable mais le juge les a placés en détention provisoire dans l’attente de leur procès. La réprobation est universelle au Nigéria, d’abord de la part des organisations chrétiennes mais aussi de certaines associations musulmanes et jusqu’au président musulman du Nigéria qui a dénoncé l’assassinat et demandé que ses auteurs soient condamnés par la justice.

Source : Christianophobie.fr

Euro 2016 : Gianluigi Buffon, une légende à prendre avec des gants

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Qui mieux que "Gigi" incarne l'âme de la Nazionale ? Considéré comme le meilleur gardien du monde, l'Italien Gianluigi Buffon va disputer son quatrième Euro, à 38 ans. Une histoire débutée il y a bien longtemps, dans sa ville natale de Carrare, en Toscane. Fils de parents lanceurs de poids, l'enfant passe son temps à dribbler "quelques voitures" au milieu d'une rue bordée de platanes. Alors que ses camarades vibrent devant Diego Maradona et Gary Lineker, lors de la Coupe du monde 1990 organisée en Italie, "Gigi" est scotché par le style inimitable du gardien du Cameroun, Thomas N'Kono, au point de donner le même prénom à son premier fils, né en 2007. "Je me suis mis entre trois montants et je n'en suis plus parti, résume-t-il (en italien*). Grâce à mon père, à N'Kono et au titulaire malchanceux de mon club."

Gianluigi Buffon trouve rapidement ses marques. A 13 ans, il est repéré par un observateur de Parme et intègre le club, où il progresse rapidement. Quatre ans plus tard, l'entraîneur de l'équipe première, Nevio Scala, frappe à sa porte, car le gardien n°1, Luca Bucci, est blessé. "Tu te sens de jouer ? Bien sûr, sinon qu'est-ce que je fais ici ?" A 17 ans, le voilà titulaire face au Milan AC, pour son premier match de Serie A, en novembre 1995. Match nul 0-0 ; la carrière du prodige est lancée. "J'ai de belles mains et les doigts longs. C'est un héritage de mon père, a-t-il répondu un jour à La Repubblica." Encore faut-il du tempérament."Je suis devenu gardien par narcissisme [afin d'étouffer] les cris de joie dans la gorge de l'adversaire".

"Je ne savais pas que le nombre 88 était lié au nazisme"

Le gosse est turbulent. En 1997, Il présente un faux diplôme pour valider son inscription à la fac de droit, ce qui lui vaudra une poursuite au pénal. "Tout le monde me voyait comme un fou, un peu déséquilibré." A 18 ans, il se rue vers un virage de supporters et dévoile un tee-shirt flanqué d'une maxime de Benito Mussolini : "Boia chi molla" ("Celui qui abandonne est un bourreau"). A l'époque, il jure en ignorer l'origine : "La phrase correspondait à mon état d'esprit." Rebelote en 2000, quand il choisit de jouer avec un double 8 – comme quatre ballons – au grand dam de la communauté juive. "Je voulais le double zéro, mais ça n'a pas été possible. Et je ne savais pas que "88" était lié au nazisme [la 8e lettre de l'alphabet doublée, "h", signifie "Heil Hitler"]".

Malgré ces casseroles, Gianluigi Buffon rejoint la Juventus en 2001. Mais en décembre 2003, patatras : toujours très marqué par son échec en finale de Ligue des champions quelques mois plutôt face au Milan AC, il sombre dans la dépression. Il continue de jouer mais se retrouve souvent prostré dans son lit, en larmes. Sans énergie, malgré les séances chez le psy. Quelques mois plus tard, dans les rues de Turin, Gianluigi Buffon découvre une affiche pour une exposition du peintre Chagall. Un inconnu le guide au milieu des tableaux, raconte la revue culturelle Serie, dans la galerie d'art moderne de la rue Magenta. C'est un déclic. Gianluigi Buffon fera la visite trois fois dans la même journée. "J'ai commencé à lire, à visiter des expositions, à m'intéresser à l'actualité."

Cette "renaissance personnelle" porte ses fruits. Trois ans plus tard, "Gigi" soulève la Coupe du monde, le 9 juillet 2006 à Berlin (Allemagne). Lors de la fête donnée à Rome, au Cirque Maxime, certains observateurs s'étonnent de la présence d'une petite croix celtique, souvent utilisée par les mouvements d'extrême droite, en bas de la banderole brandie par plusieurs joueurs. Des soupçons, encore et toujours.

La "maladie" du jeu

Autour de la trentaine, Gianluigi Buffon a bien changé. Il achète deux quotidiens par jour – en plus de la Gazzetta dello sport. Au fil des lectures, "Gigi" devient incollable sur les années de plomb et la criminalité italienne. Sans s'interdire la lecture d'un manuel de programmation neurolinguistique. Avec ses premiers salaires, il s'était offert une Porsche jaune, que son père lui avait aussitôt demandé de revendre. Désormais, il ne possède plus de voiture. Pour se rendre de Turin à Milan, le gardien emprunte le train. "Et à la maison, je conduis une Jeep [sponsor du club] prêtée par la Juventus".

Assagi, "Gigi" ? Pas tout à fait. Joueur invétéré, Gianluigi Buffon est dingue de casinos et de jeux de hasard, dont il est parfois l'ambassadeur. Une passion qui excite la curiosité de la presse italienne, depuis le scandale des paris sportifs de 2006, dans lequel son nom est apparu. En 2012, un proche du joueur a qualifié cette passion de "maladie", selon la Gazzetta dello sport, tandis qu'une ex-compagne évoquait des dépenses atteignant deux millions d'euros par an. Interrogé sur ce point, le gardien botte en touche : "C'est un plaisir et un divertissement". Comprenez : pas question d'y renoncer.

"Entre la droite et la gauche, je préfère la droite"

Pour qui roule Gianluigi Buffon ? La question passionne la presse italienne. "Entre la droite et la gauche, je préfère la droite", explique-t-il au Giornale, en 2009. L'année suivante, l'ancien sélectionneur Cesare Prandelli lui prédit un avenir en politique. "Pourquoi pas ?, répond-il un jour au Corriere della sera. Si tout le monde nous tire vers le bas, alors nous sommes tous coupables, moi compris." L'année suivante, le gardien apporte un soutien "inconditionnel et total" à Mario Monti, leader du centre-droit et président du Conseil italien. Aujourd'hui, il vante "la vigueur et le dynamisme" de Matteo Renzi, président du Conseil de centre-gauche, qualifié de "leader courageux". Comprenne qui pourra.

Une chose n'a jamais changé : son amour du drapeau. "Je considère que le patriotisme est une chose importante, explique-t-il sans détour, interrogé par le journal communiste L'Unità. J'apprécie la volonté du président de relancer le sens de l'orgueil national, et de redonner de la valeur à l'hymne et au drapeau. Je ne suis pas un nationaliste stupide, mais tous les autres pays possèdent ce sentiment." Depuis longtemps, ses déclarations sont commentées en ce sens. En mai 2015, par exemple, il rend hommage à Fabrizio Quattrocchi, un employé d'une société de sécurité assassiné en Irak par des islamistes, après les avoir bravés en prononçant : "Je vais vous montrer comment meurt un Italien." Aussitôt, le magazine Oggi publie un édito : "Buffon leader de la droite ?"

A 38 ans, il bat toujours des records d'invincibilité

En attendant, Gianluigi Buffon reste un adversaire respecté, eu égard à son impressionnant palmarès. Les supporters de la Juventus n'ont pas oublié sa fidélité, quand le club a été rétrogradé en deuxième division en 2006, après l'affaire des matchs truqués. En janvier, son absence dans la liste des possibles choix pour le Ballon d'or a heurté la fédération italienne. Laquelle a passé la consigne au gardien et à son sélectionneur, Antonio Conte, de s'abstenir de voter. A 38 ans, "Gigi" vient de réussir l'une des plus belles saisons de sa carrière, parvenant à conserver sa cage inviolée pendant 974 minutes, ce qui représente un nouveau record d'invincibilité en Serie A.

Fabien Magnenou

Source : Francetvinfo

«La Suisse doit envoyer des gardes-frontière à la gare de Milan»

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Une semaine après la défaite de l’UDC sur l’asile, le président national du parti Albert Rösti propose une mesure pour la fermeture des frontières.

Deux votations perdues coup sur coup. Et sur des thèmes chers à l’UDC: le référendum contre la réforme de l’asile dimanche dernier et la mise en œuvre de l’initiative sur l’expulsion des criminels étrangers le 28 février dernier. L’UDC est-il en perte de vitesse? La machine de guerre du premier parti de Suisse est-elle cassée? Albert Rösti, le président national, se veut pourtant combatif et rassurant sur son parti.

Il paraît que vous êtes proche d’Adolf Ogi, vous venez tous les deux de Kandersteg… Il vous a dit quoi après la votation de dimanche dernier?

C’est vrai que nous nous connaissons très bien. Tout le monde sait qu’Adolf Ogi n’est pas toujours content avec la politique du parti. Mais je crois qu’il est assez strict en matière de politique migratoire. Je ne veux pas parler pour lui. Mais j’imagine qu’il va me faire l’une ou l’autre remarque.

Ou alors il vous dirait que deux défaites pour commencer une présidence, c’est une sacrée baffe…

Je ne crois pas. Mais, bon, quand j’ai pris la présidence du parti, je savais que ce ne serait pas une tâche facile. En fait, un nouveau président doit se fixer des buts à long terme. Moi, par exemple, je vise une certaine croissance en Suisse romande. Après, en tant que chef, il faut prendre ses responsabilités et assumer aussi lorsque cela se passe moins bien, même s’il y a beaucoup d’autres facteurs bien plus décisifs que le président de l’UDC dans une votation. L’important pour moi, c’est que je ressens une très grande confiance à l’interne du parti.

Qu’est-ce que vous avez fait de faux?

Aujourd’hui encore, je lancerais le référendum. Mais la grande leçon du vote de ce dimanche c’est que le parti n’a pas réussi à mobiliser suffisamment dans les sections cantonales. Certes, nous avons renoncé à une campagne nationale d’affichage et peut-être que le message sur des points précis, comme les avocats gratuits ou le problème de l’expropriation, était difficile à faire passer. Mais nous avons demandé aux sections cantonales de mener campagne sur le terrain, d’utiliser les champs que les paysans mettent gratuitement à disposition ou d’aller sur les marchés. Les débats auxquels j’ai participé n’ont pas réuni plus de 50 personnes… Là non plus, nous n’avons pas su mobiliser les citoyens.

Vous pourriez faire semblant que cette défaite n’est pas grave…

D’abord, j’aimerais dire que je ne suis pas sûr que l’UDC soit la perdante de cette votation. Premièrement, nous avons obtenu trois grandes promesses de la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga: une accélération des renvois et pas seulement des procédures d’asile, aucune expropriation et une baisse des coûts. Sans le référendum, ces questions n’auraient même pas été débattues. Et puis la loi est prévue pour 24 000 demandes d’asile par année. Nous pourrions rapidement avoir le double, voire encore plus. L’UDC est donc en bonne position. Elle ne sera pas responsable si les choses tournent mal et, si tout se passe bien, elle aura fait son travail en attirant l’attention sur des points précis.

Au fond, cette défaite ne vous sert-elle pas à faire semblant de rester dans l’opposition?

Non! Je rappelle que nous avons déposé 80 demandes pour modifier cette réforme au Parlement, notamment pour réduire l’attractivité de la Suisse pour les réfugiés économiques. Et toutes nos demandes ont été rejetées. Puisque nous n’avons pas été entendus, il était normal de lancer le référendum, ne fût-ce que pour rester crédible, et puis aujourd’hui il n’est pas question d’endosser la responsabilité de cette réforme. Mais cela n’a rien à faire avec l’opposition.

Avec ces deux dernières votations, avouez que la machine de guerre UDC est cassée…

Disons que la machine ne roule pas toute seule. C’est la grande leçon, comme je le disais tout à l’heure, il faut toujours créer la mobilisation. L’UDC a perdu beaucoup plus d’initiatives et de référendums qu’elle n’en a gagné, y compris celle de l’élection du Conseil fédéral par le peuple. Il y a eu deux exceptions: le renvoi des criminels étrangers et l’initiative «Contre l’immigration de masse». Et dans une moindre mesure l’initiative antiminaret issue de milieux proches de l’UDC. C’est comme ça en politique suisse, les instruments populaires servent à corriger le tir. Si on devait mesurer le succès d’un parti aux initiatives qu’il gagne, le PS ne serait plus autorisé à faire de la politique.

Le problème n’est-il pas que tout le monde s’occupe désormais de l’asile? Le PLR s’attaque aux admissions provisoires. Le président du PDC veut accueillir les réfugiés chrétiens. Et le PS, après Simonetta Sommaruga, va proposer ses solutions lundi…

Ce n’est pas un problème, c’est un succès de l’UDC! Un parti politique doit imposer des sujets et trouver des solutions aux problèmes qu’il dénonce. C’est donc une réussite pour nous que tous les autres partis, même si nous n’avons pas tous les mêmes solutions, débattent de l’asile. C’est le même succès que nous avions eu avec les abus dans l’aide sociale. Après, c’est vrai que c’est plus difficile de profiler le parti. Mais je suis sûr que nos électeurs se rendent compte que les autres partis reprennent nos idées avec deux ans de retard. Mais qu’ils sont heureux, comme moi, que des majorités soient désormais possibles.

Mais vous êtes comme les Verts une fois que la sortie du nucléaire a été décidée: sans combat à mener et avec un gros problème d’identité.

Il y a une différence: les Verts n’ont que le thème du nucléaire. Alors que, nous, nous avons trois gros dossiers où il y a encore beaucoup à faire. L’indépendance de la Suisse est une question brûlante avec l’accord institutionnel que veut l’UE et nous devons veiller à l’application stricte de l’initiative du 9 février. Il y a le sujet de la dérégulation qui est important pour l’économie et sur lequel nous travaillons avec les autres partis bourgeois. En matière d’asile, il y a notre proposition de fermer les frontières et pour l’instant, nous sommes seuls, avec des soutiens très mous des autres partis au Parlement.

Fermer les frontières sera donc votre prochain grand combat en matière d’asile?

Oui. Nous espérons trouver une majorité au sein du Conseil fédéral. S’il y a un afflux massif de 60 000 ou 70 000 requérants, je pense que le Conseil fédéral nous écoutera et prendra des mesures. S’il refuse, nous devrons encore nous battre…

… pour mettre un soldat derrière chaque arbre à la frontière tessinoise?

Non. Je sais que la mesure n’est pas si efficace et que la Suisse ne peut pas construire de mur. Nous verrons si l’armée doit être envoyée en renfort. Mais rétablissons déjà des contrôles systématiques aux frontières. C’est une mesure urgente à prendre et le Conseil fédéral a le cadre législatif nécessaire. Ce serait un message fort aux passeurs et aux réfugiés économiques. Je ne parle pas là des réfugiés syriens. Et puis 85% des réfugiés en Suisse arrivent par le train entre Milan et Chiasso. Nous pourrions négocier avec l’Italie pour trouver une solution: des gardes-frontière suisses pourraient monter faire des contrôles dans le train à Milan. Ils pourraient ainsi faire descendre les voyageurs clandestins. C’est désormais le seul moyen de faire réellement respecter l’accord Schengen-Dublin.

 Fabian Muhieddine

Source : lematin.ch

Euro: des hooligans parisiens ont attaqué des supporters turcs près du Parc des Princes

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Des hooligans s'en sont pris à des supporters turcs à proximité du Parc des Princes avant le début du match Turquie-Croatie qui a débuté à 15h, affirme le journal L'Equipe sur son site internet.

La police serait rapidement intervenue pour disperser les individus. Selon le journal le Parisien, des hooligans d'extrême-droite entièrement vêtus de noir s'en seraient pris à des supporters croates. Les CRS (corps spécial de la police nationale) seraient rapidement intervenus et la situation serait à nouveau calme.

Ambiance détendue dans l'ensemble

Hormis cet incident, les supporters des sélections turque et croate qui s'affrontent dimanche à Paris dans un match classé à risque de l'Euro ont rallié le Parc des Princes dans une ambiance détendue, a-t-on appris de sources concordantes.

Loin des affrontements déplorés la veille en marge d'Angleterre-Russie à Marseille, les supporters de la Turquie et de la Croatie ont contribué à mettre une ambiance festive dans ce quartier résidentiel de l'ouest parisien, entre chants, klaxons de voitures, drapeaux au vent et fumigènes, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le tout sous le regard attentif des forces de l'ordre, présentes en très grand nombre : plus de 1.500 policiers et gendarmes mobiles ont été dédiés à la sécurisation du stade, de ses abords et de la fan zone du Champ-de-Mars, sous la Tour Eiffel, selon la préfecture de police. Les consignes de vigilance ont été renforcées après les violences marseillaises.

En outre, 170 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour cette rencontre classée 3 sur une échelle de risque de violences qui compte 4 niveaux.

"Pourquoi y aurait-il des problèmes? Sur une foule de 20.000 fans, il y en aura toujours 5% qui vont foutre le b... Ils n'ont rien à faire là. Ici on répond aux chants de l'équipe adverse, on s'amuse, c'est ça l'Euro", confie Marko Andric, supporter croate venu de Berlin.

Ali Okutucu, supporter turc résidant à Paris, confirme de son côté, en arrivant au stade : "Avec les Croates, il n'y aura pas de problèmes. On est juste deux peuples très fervents". "Par contre j'ai vu quelques hooligans français, crânes rasés et tatoués" à proximité. "Mais ils n'ont pas l'air très nombreux", ajoute-t-il.

Peu avant le coup d'envoi, tout était calme à la fan zone aménagée au pied de la Tour Eiffel, où seules quelques centaines de personnes, dont de nombreux... Suédois, avaient défié un temps maussade, a constaté l'AFP.

Les supporters turcs se sont installés dans les premiers rangs devant l'écran géant, brandissant leur drapeau national frappé d'un croissant, portant quelques maillots de Galatasaray, grand club d'Istanbul, ou fraternisant avec les supporters croates.

Source : dhnet.be

Fusillade d’Orlando : le monde libre en état d’urgence

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Un certain Omar serait l’auteur de la plus meurtrière fusillade aux États-Unis : 50 morts dans une boîte de nuit gay, à Orlando, en Floride.

Les autorités américaines ont déclaré l’état d’urgence et le mobile du terrorisme islamiste est désormais officiel. Les États-Unis viennent d’avoir leur Bataclan, leur 13 novembre.

Et ce n’est pas un cow-boy à la gâchette preste, ce n’est pas un ultra-religieux américain qui a déchaîné le feu meurtrier contre la jeunesse américaine, non. C’est Omar, citoyen américain d’origine afghane et de confession musulmane. Ce que nous vivons depuis Charlie, les États-Unis vont devoir l’affronter.

Mais eux, ils s’y attendent et s’y préparent. En témoigne le succès de Donald Trump à la primaire, qui a raflé la mise du parti républicain en axant sa campagne sur le péril islamiste. Il a gagné, il est en lice contre la candidate de « l’ouverture », du “together”. Donald Trump, lui, a fixé des limites au “together”, au vivre ensemble : on ne peut vivre ensemble avec ceux qui veulent vous détruire et détruire votre civilisation.

En France, le peuple attend de l’opposition un courage et des initiatives politiques comparables, mais il ne voit rien venir : une primaire des Républicains qui, elle, ne suscite aucun enthousiasme, et un Front national incapable de prendre d’assaut cette primaire ou d’offrir une grande alternative crédible, en suscitant les ralliements que Trump, lui, a su conquérir.

Gouverner, c’est prévoir. Et nos gouvernants actuels méritent la défaite que le peuple leur prépare car ils n’ont rien prévu. Mais être dans l’opposition, c’est anticiper. Et notre opposition a beaucoup à apprendre de son homologue américaine. Le compte à rebours a commencé.

Par ailleurs, la France de M. Hollande, censée être en état d’urgence, n’aura guère de conseils à donner au grand frère américain, tant la gestion calamiteuse des affaires, et notamment depuis janvier 2015, n’inspire confiance à personne, ni aux Français, ni au reste du monde.

L’état d’urgence en France ? Manifs, casseurs, heurts de supporters quotidiens, forces de l’ordre épuisées à qui on continue de demander l’impossible pour que la fête continue. Dès novembre 2015, on avait compris : il était hors de question d’annuler la COP21 ; donc l’Euro, six mois après, évidemment qu’on allait maintenir.

Si les mots ont encore un sens, s’il leur reste un peu de courage politique, que MM. Obama et Hollande, présidents sortants pendant encore quelques mois, sortent enfin de leur apathie, de leur angélisme et soient à la hauteur de la guerre qu’on a déclarée au monde libre. On ne peut, d’un côté, faire mine d’en prendre acte en déclarant l’état d’urgence et, de l’autre, continuer à ignorer les racines culturelles du mal : les terroristes islamistes ne sont pas des pousses hors-sol.

Il est des moments dans l’Histoire où Français et Américains se retrouvent soudainement frères et dépositaires des valeurs du monde libre et de la civilisation occidentale : ce fut vrai contre le nazisme et contre le communisme. C’est encore aujourd’hui le cas, dans une guerre de civilisation d’un genre nouveau qui va demander à nos dirigeants, et à nous tous, de regarder clairement ce que nous sommes, ce à quoi nous tenons, d’où nous venons, mais aussi qui sont nos ennemis, quelle idéologie, quelle culture les animent et quels sont les relais et les complaisances qu’ils trouvent dans la nôtre.

C’est par cet examen froidement lucide que la riposte doit commencer. On attend un Roosevelt et un de Gaulle pour mener cette longue guerre.

Pascal Célérier

Source : Boulevard Voltaire

Le sanglier et la mosquée

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De nos jours, sous nos latitudes hexagonales, une paille dans l’œil musulman fait immanquablement s’ébrouer le marécage gauchiste, tandis qu’une poutre dans l’œil chrétien passe inaperçue. Sachant que « les conséquences d’un acte sont incluses dans l’acte lui-même » (Orwell), n’est-ce pas là une forme de négationnisme visant à briser le christianisme, ce rempart culturel gênant la mondialisation aux entournures, quitte à s’acoquiner avec un islam qui s’avérera, à terme, bien plus intransigeant sur la question de son identité ?

Ainsi, dans sa récente déclaration à propos d’une mosquée profanée – restant à déterminer si déposer un sanglier devant ce lieu de culte relève plus de la profanation que de la provocation somme toute inoffensive ! –, Bernard Cazeneuve victimise une fois de plus une religion invasive tandis que cimetières chrétiens et églises sont régulièrement saccagés dans l’indifférence criante de la place Beauvau.

Ainsi, « la détermination du gouvernement à combattre et à sanctionner tous les actes haineux et antireligieux » frappe en réalité aussi sûrement la France chrétienne que le glaive qui, jadis, fit tomber la tête du premier évêque de Paris, saint Denis. Bernard Cazeneuve peut bien affirmer que le principe de laïcité ne vise pas à « pénaliser certains Français en raison de leur religion » (déclaration du samedi 3 octobre 2015 à Strasbourg, aux états généraux du christianisme), la vérité reste accablante : lui et sa formation politique enterrent chaque jour un peu plus le christianisme quand ils adoubent une religion qui, depuis sa naissance dans le désert d’Arabie, n’a eu de cesse de combattre la chrétienté.

Une carcasse de sanglier ébranle donc l’âme sensible des socialistes quand un groupe de rap – Negrescro – peut, en 2012, produire un clip où s’exhibent des armes non factices et un drapeau algérien sur une église de Nice sans les émouvoir outre mesure. A l’époque, Les Inrockuptibles, sigisbée de la gauche, s’étaient d’ailleurs plus focalisés sur le Bloc identitaire, qui avait saisi la justice, que sur cet affront délibéré aux chrétiens : « Une posture qui permet au Bloc de créer régulièrement la polémique, et ainsi de faire entendre sa voix. » Défendre son identité est donc une posture, sauf s’il s’agit de l’islam, vous aurez compris !

Et pendant que le ministre de l’Intérieur et ses comparses assaisonnent la France avec des condiments islamiques, voici quelques faits divers survenus en juin qui auraient dû attirer leur attention médiatique : 25 tombes du cimetière de Neuville (Calvados) vandalisées ; vols en série d’œuvres d’art dans les églises du Doubs ; la chapelle Sainte-Gertrude de Selongey (Côte-d’Or), déjà vandalisée le 11 mars, subit un nouveau vol de dalles en pierre, etc.

Mais il est vrai que la terrible bête déposée devant la mosquée était « un sanglier, monstre énorme et superbe » » (La Fontaine), qui pouvait causer beaucoup de dégâts chez les fidèles d’une religion de paix et d’amour !

Charles Demassieux

Source : Boulevard Voltaire

Crise des migrants en Suède : augmentation de la criminalité. La faute à qui ?

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Au risque de répéter ce qui, pourtant, devrait être le bon sens même, on n’intègre pas sans assimiler, et on n’assimile pas des peuples mais des individus. À ce propos, la crise des migrants nous offre un superbe point de vue sur les aberrations de notre mentalité pénale et criminelle en Europe !

En Suède, un rapport de police vient de sortir, d’après le site Internet Atlantico, montrant une forte croissance des viols et agressions sexuelles, principalement sur des mineures, depuis le début de la crise des migrants. Ce rapport conclut : « La conclusion est que les responsabilités en incombent à la culture nordique de l’alcool. ». Raisonnement fascinant, dont la logique n’échappe à personne. Des personnes qui ne boivent pas d’alcool arrivent dans un pays où l’on peut boire de l’alcool : ils picolent et violent des jeunes filles. Et celui qui est responsable est, bien évidemment, celui qui a mis ce fameux « verre de trop » entre les mains de ce pauvre hère, qui ne se doutait pas tomber sur la pente fatale qui l’emmenait tout droit au crime : la « culture nordique de l’alcool » est donc coupable d’avoir mis le verre dans la main du criminel…

Merveilleux raisonnement de victimisation du criminel, et particulièrement du criminel migrant, sans doute par souci de « padamalgam ». L’on considère que le criminel est criminel parce que la société l’exclut. Il commet le crime parce que la société ne lui a pas donné toutes les chances de réussite. Il est donc la victime de ceux-là mêmes qui le jugent. Cette pensée qui gangrène la justice des droits de l’homme depuis sa création est néfaste pour tous les participants à l’infraction. Pour le criminel lui-même, qui voit la condamnation comme une oppression et une injustice puisque ce n’est pas de sa faute. Pour la victime aussi, qui n’y verra qu’une parodie de justice, la peine du criminel devant lui apporter une paix relative, mais nécessaire. Pour la société civile, enfin, qui est désignée comme coupable.

D’ailleurs, en poussant le raisonnement, la victime perd manifestement son statut de victime et revêt l’habit du coupable (en tant que membre à part entière de la société) au nom de l’accueil, de la tolérance et de l’amour de l’autre.

Les événements qui traversent l’Europe, de Cologne et d’Allemagne aux camps de Grande-Synthe et de Calais en passant par Malmö en Suède, devraient mettre fin à l’angélisme. Visiblement non. Les conclusions de ce rapport de la police suédoise nous le confirment.

Comprenez-bien, jeunes filles : vous avez subi un viol, mais le véritable problème, c’est l’alcool, pas le violeur ! Quel message envoyé aux criminels-migrants : à ce niveau-là, c’est un blanc-seing…

Henri d'Aramis

Source : Boulevard Voltaire