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mercredi, 15 juin 2016

Dès maintenant, retenez cette date : Le 2 octobre 2016

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Davantage de renseignements ici

Son mari l’a égorgée et a presque décapité sa petite fille de 13 mois: "Noura était un rayon de soleil, toujours souriante"

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Son mari l’a égorgée et a presque décapité sa petite fille de 13 mois : ce que dit le dossier à dix jours du procès.

Quand les enquêteurs lui ont demandé comment il avait égorgé sa femme et quasi décapité sa petite fille de 13 mois Samira, Saad a répondu qu’il avait procédé "comme on égorge un mouton". Et quand il a fallu préciser, Abdullah Saad a dit que cela consiste à "saigner l’animal sans le décapiter, juste pour le sacrifice". À l’autopsie, le légiste de Nivelles a dû indiquer pourtant que la tête de l’enfant ne tenait plus au corps que par des lambeaux de peau et de muscles. Bref, quasi-décollation.

Autant dire qu’elle sera rude, la tâche des avocats Hamid El Abouti et Yannick De Vlaemynck pour éviter la perpétuité au Syrien de 35 ans qui sera jugé dans dix jours par la cour d’assises de Nivelles pour les assassinats de sa femme Noura Horiya, 23 ans, et de leur fille Samira qui, quelques instants plus tôt, jouait par terre avec sa maman, près du séchoir à linge. Le drame, au domicile du couple rue du Bon Bateau à Wavre, date du 17 décembre 2013. On connaît maintenant la vérité. L’atroce, la monstrueuse vérité.

Saad soupçonnait sans preuves sa femme d’infidélité. Tout serait parti d’une discussion où Noura lui aurait demandé si "Dieu pouvait accorder son pardon à une femme adultère". Saad a voulu savoir si elle le trompait ou l’avait trompé. Noura n’a jamais cessé de répondre que non mais, dit-il, "je voyais dans ses yeux qu’elle mentait".

Deux ans et demi d’enquête n’ont pas permis d’identifier un éventuel amant. Abdullah Saad, qui a cherché, n’a trouvé personne. Mais il en était convaincu et convaincu aussi que la petite Samira n’était pas de lui. Au final, on n’a pas trouvé d’amant et l’ADN a prouvé par contre après coup que Samira "était sa fille à 99,99999 %."

Avant d’arriver en Belgique en 2007, Saad fut chauffeur d’officier dans les services syriens d’El Assad. Sur le double égorgement, il explique : "J’ai égorgé Noura du premier coup en la saisissant par les cheveux avec la main gauche tout en passant le couteau (lame courbe de 17 cm) plusieurs fois dans sa gorge. Alors, Samira est venue vers moi. Elle ne pleurait pas. J’ai passé le couteau deux fois dans son cou. Elle a encore fait quelques petits pas puis est tombée".

Deux ans plus tôt, le parquet et l’Office des étrangers s’étaient opposés au mariage. On savait que Saad cherchait "une femme à marier". Sur recours, le couple s’était finalement marié le 28 avril 2012 à Wavre.

Puis Saad a écoulé les bijoux en or du mariage. Sa logique ? "Je l’avais répudiée puisqu’elle était infidèle. Donc je reprenais la dot." Et s’est acheté du whisky, deux canettes de William Lawson : "J’avais entendu dire que ça permettait d’oublier".

Les enquêteurs lui ont parlé des crimes d’honneur. "Ça n’existe pas dans ma région (Syrie). J’ai tué Noura parce que je l’aimais très fort. Je n’ai pas accepté ce qu’elle a fait (quand bien même, mais rappelons que rien n’a été prouvé) . L’honneur n’est pas du tout intervenu dans ma décision de la tuer et de tuer Samira."

Noura portait le voile. Le légiste a émis l’avis que Saad l’a arraché pour "accéder plus facilement à la région cervicale".

Ses proches décrivent Noura comme "un rayon de soleil, toujours souriante". Et Samira : "Elle est née le 7 novembre 2012 à Ottignies. Son entourage était unanimement heureux de l’accueillir. Samira est décrite comme une enfant souriante, dont la courte existence se déroulait sans problème particulier".

Et dire que Saad est cet homme, à ce stade présumé innocent, qui fit la une de l’actualité l’an passé quand la justice a failli le libérer (DH des 7 et 8 mai 2015), à la suite d’un vice de procédure relevé par ses avocats.

Gilbert Dupont

Source : dhnet.net

 

Besançon : un barbecue sur le monument aux morts

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C’est un triste spectacle qui s’offrait ce jeudi matin au pied du monument aux morts des Glacis. « On passe là à pied chaque matin pour se rendre à notre travail. Il y avait eu visiblement des gens qui avaient fait un barbecue sur la pierre du monument aux morts, c’était plein de cendres », rapporte un couple de commerçants de la rue de Belfort.

À 9 h 30 ce matin, deux employés du service propreté de la ville finissaient d’enlever les reliefs sinon d’une soirée en plein air du moins d’une tentative de cuisson d’un gros rouleau de viande kebab. Viande qui avait visiblement commencé à être grillée sur des cartons à moitié consumés, le tout laissé sur place avec un épais parterre de cendres. Outrés et émus tout comme les commerçants qui avaient découvert les détritus abandonnés à proximité des gerbes de fleurs déposées mardi devant lors d’une cérémonie, les deux agents municipaux ont tout enlevé. Reste que le socle du monument est souillé, le nettoyeur à haute pression ne suffira pas à son nettoyage. « Il faudra un sablage pour qu’il retrouve son aspect », souligne un agent.

« C’est scandaleux, je condamne avec la plus grande fermeté ces agissements. J’espère surtout que les caméras de vidéosurveillance nous permettront de retrouver les auteurs. En tout cas, je dépose une plainte », indique Jean-Louis Fousseret.

Si c’est la première fois que la pierre du monument aux morts sert de plancha, le site a déjà attiré des cortèges de mariages dont les participants se prennent en photo sur place. Le parc environnant et la vue sur la ville sont certes fort plaisants mais le site est un lieu de mémoire de recueillement et d’hommage aux morts des guerres.

Y.A.

Source : L'Est républicain

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Trump veut « suspendre l'immigration » de pays ayant un passé de « terrorisme »

Le candidat républicain à la Maison Blanche a proposé ce lundi d’interdire l’entrée aux Etats-Unis des personnes provenant de pays liés, selon lui, à un risque terroriste contre les Etats-Unis ou ses alliés, sans préciser le périmètre ou les conditions exactes de cette suspension. 

« Nous avons autorisé la famille du tueur à venir ici »

« Quand je serai élu, je suspendrai l’immigration en provenance de régions du monde ayant un passé avéré de terrorisme contre les Etats-Unis, l’Europe ou nos alliés, jusqu’à ce que l’on comprenne pleinement comment mettre fin à ces menaces », a-t-il déclaré lors d’un discours à Manchester, dans le New Hampshire, au lendemain de l’attentat d’Orlando qui a fait 49 victimes.

« Nous ne pouvons pas continuer à laisser entrer des milliers et des milliers de personnes dans notre pays, dont beaucoup pensent de la même façon que ce tueur sauvage », a-t-il dit en évoquant le tueur d’Orlando, Omar Mateen, né aux Etats-Unis de parents afghans. « La seule raison pour laquelle ce tueur se trouvait en Amérique est que nous avons autorisé sa famille à venir ici », a-t-il déclaré.

En décembre dernier, après les attentats de Paris et de San Bernardino, Donald Trump avait proposé de fermer temporairement les frontières aux musulmans. Cette sortie avait provoqué un tollé y compris parmi de nombreux membres du parti républicain.

Source : Boulevard Voltaire

Le profil du tueur de Magnanville réveille les demandes d'enfermement préventif à droite

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A chaque attaque, les mêmes réflexes. Passé un temps de compassion de plus en plus court, les critiques visant le "laxisme" du gouvernement se sont mises à pleuvoir après la mort de deux policiers, tués à Magnanville (Yvelines) par un jeune homme de 25 ans se revendiquant de l'Etat islamique.

Larossi Abballa, originaire de Mantes-la-Jolie, avait déjà été jugé et condamné en 2013 à trois ans de prison, dont six mois avec sursis, pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes" en lien avec le Pakistan. Fiché S, le suspect était théoriquement dans les radars des services de renseignement qui n'ont donc pas pu ou su anticiper son geste. Un profil qui a immédiatement réveillé les partisans à droite et à l'extrême droite de mesures d'enfermement préventif visant toutes les personnes présumées proches de l'islamisme radical.

Sur Itélé, le secrétaire général adjoint des Républicains Eric Ciotti a d'emblée ressorti sa proposition d'assigner de manière préventive en centre de rétention tous les individus fichés par les renseignements. "Ces personnes doivent être placées en centres de rétention" au nom d'un "principe de précaution", martèle le député des Alpes Maritimes qui estime à "environ un millier" les personnes identifiées par la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure) présentant "une dangerosité forte".

"La notion de dangerosité terroriste doit entrer dans notre loi pour prévenir les crimes des tueurs du radicalisme islamique", s'est enflammé sur son compte Twitter le député apparenté FN Gilbert Collard, après avoir dénoncé un "gouvernement de lâches incapables".

Egalement partisan d'un enfermement préventif des individus fichés, le président LR de la région Rhône-Alpes-Auvergne Laurent Wauquiez a appelé à l'action, tout comme la députée des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer.

La présidente (LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, également députée des Yvelines, a elle-aussi demandé l'ouverture de ces "centres de rétention" en Ile-de-France."Maintenant, c'est à François Hollande et à Manuel Valls de nous dire ce qu'ils vont faire. Je leur dis que je pense que la riposte contre ces terroristes doit monter d'un cran, là maintenant, tout de suite", a-t-elle déclaré également sur iTÉLÉ, se disant "à la disposition" de l'exécutif.

Pour l'ancien premier ministre François Fillon (LR), "le meurtrier, déjà condamné pour participation à une filière djihadiste, aurait dû être mis hors d’état de nuire". "Les condamnés pour terrorisme doivent faire de la prison ferme, sans aucun sursis ou mise à l’épreuve !", a affirmé dans un communiqué le candidat à la primaire à droite.

Dans un communiqué de presse, le président de Debout la France Nicolas Dupont Aignan affirme de son côté que "le gouvernement et le président de la République portent une importante part de responsabilité dans ce qui est arrivé". Le candidat à la présidentielle réclame, entre autres, "l’assignation à résidence immédiate en territoire éloigné des djihadistes de nationalité française, connus des services de renseignement".

Plus prudent, le président des Républicains Nicolas Sarkozy ne réclame pas de mesures de rétention mais affirme que "notre niveau de vigilance doit être adapté sans délai".

Le Conseil d'Etat opposé à la rétention arbitraire

Après les attentats de novembre 2015, François Hollande avait accepté de soumettre à l'avis du Conseil d'Etat la requête des Républicains visant à créer des centres de rétention censés accueillir des suspects. La haute autorité administrative avait alors écarté cette hypothèse, rappelant que dans un Etat de droit, "toute détention doit être décidée par l’autorité judiciaire ou exercée sous son contrôle".

Le gouvernement avait également envisagé la possibilité d'enfermer dans des centres de rétention uniquement les personnes ayant déjà été condamnées pour des actes de terrorisme. Le Conseil d'Etat n'avait pas totalement exclu ce scénario, tout en posant une condition rendant de fait la mesure inopérante à court terme: seuls les condamnés postérieurement à la publication de la loi pourraient être concernés.

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a indiqué que "plus de cent individus représentant une menace pour la sécurité des Français" ont été "arrêtés depuis le début d'année 2016".

Geoffroy Clavel
 

A Vénissieux, l'extension illégale de la mosquée sera rasée

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Cela fait plus de 20 ans que la mosquée Salam de Vénissieux dispose illégalement d'une extension de 27m2.

Cet été, à l'occasion d'une fermeture pour travaux du lieu de culte des Minguettes, sa démolition sera opérée.

 Au total, 98 000 euros seront dépensés par le propriétaire Alliade et la Ville de Vénissieux pour démolir le site, et mettre aux normes le reste du bâtiment qui comprend deux salles de prière et un local associatif pouvant accueillir jusqu'à 240 personnes.

 La commission de sécurité avait récemment rendu un avis défavorable pour ce site construit en 1974.

 En décembre dernier déjà, la mosquée Bilal avait été rasée pour des raisons de sécurité.

Source : mlyon

Un complot d’extrême droite ? Vraiment ?

Le « coup » du « terroriste d’extrême droite » arrêté en Ukraine me semble un peu cousu de fil blanc. Je sais bien qu’il existe aussi des dingues à droite et il est, bien sûr, possible qu’il s’agisse bien d’un terroriste d’extrême droite.

Mais, d’abord, je suis particulièrement dubitatif sur la notion « d’extrême droite ». En général, quand on parle d’extrême droite, on veut désigner le nazisme qui s’est toujours considéré comme d’extrême gauche – et qui l’était effectivement puisqu’il était révolutionnaire et socialiste.

Ensuite, cet événement arrive fort opportunément et sans que quiconque puisse vérifier quoi que ce soit sur la réalité de l’éventuelle menace. Ni le potentiel « terroriste », ni le groupe au­quel il serait rattaché ne sont connus. Tout juste a-t-on vu circuler un prénom, mais on sait que les médias et la police changent volontiers les prénoms des suspects pour éviter les « amalgames »…

De toute évidence, le pouvoir prépare un vaste coup de filet – ou, au moins, une vaste opération de propagande – contre les milieux de « l’ultra-droite ».

Or, il y a deux solutions. Soit on parle de « l’ultra-droite » pour désigner quelques skinheads. Auquel cas tout ce remue-ménage concerne, au plus, quelques centaines de personnes.

Soit – et je crains que ce soit plutôt ce que les « officines » ont en tête – on « mouille » dans « l’ultra-droite » tous ceux qui sont, disons à la droite d’Alain Juppé (dont je rappelle qu’il est favorable à un gouvernement LR-PS pour « sauver la république » dans l’hypothèse d’un nouveau « 21 avril »…). Cette fois, cela ferait quelques millions de personnes dont pratiquement aucune n’est violente !

Mais, surtout, ce qui est particulièrement choquant, c’est de dénoncer à grands cris un complot d’extrême droite, sur lequel personne n’a la moindre information, alors qu’aujourd’hui même, la gauche radicale tire en toute tranquillité sur les forces de l’ordre.

Pour mémoire, je rappelle que nous sommes sous le régime de l’état d’urgence. Plusieurs manifestations ont été interdites pour cette raison. Mais les manifestations violentes, elles, sont, non seulement tolérées, mais encouragées par plusieurs personnalités et partis de l’actuelle majorité.

Décidément, la gauche se moque du monde. Incapable de faire régner l’ordre, incapable de lutter contre le terrorisme islamique, incapable même de contrôler les milices d’extrême gauche, elle préfère concentrer son action sur de nébuleux complots d’extrême droite…

Source : les 4 vérités

Bruxelles veut vingt millions de migrants légaux en plus des illégaux !

Communiqué de presse de Gilles Lebreton, député français au Parlement européen

L’Union européenne ne tire jamais les leçons de ses échecs. Alors qu’elle subit une véritable submersion migratoire que la pseudo- digue de l’espace Schengen est incapable d’arrêter, elle ne trouve rien de plus pressé que d’organiser une voie d’immigration légale.

Le 7 juin, le commissaire Avramopoulos a en effet présenté à Strasbourg une réforme de la « carte bleue » européenne créée en 2009. Destinée à attirer en Europe les étrangers qualifiés dont les entreprises auraient prétendument besoin, cette « carte bleue » n’a jusqu’à présent guère été utilisée par les Etats. Avramopoulos a donc expliqué qu’il comptait l’améliorer pour inciter les Etats à y recourir davantage.

L’objectif clairement affiché par la Commission de Bruxelles est de compléter l’immigration subie – sans doute pas assez nombreuse à son goût – par une sorte d’immigration choisie. Il s’agit officiellement de remédier ainsi au déficit démographique de l’Allemagne et de quelques autres Etats européens.

Mais curieusement, lors de sa conférence de presse Avramopoulos n’a donné aucun chiffre pour cette nouvelle voie d’immigration. Un journaliste italien lui a alors demandé si la carte bleue était bien destinée à accueillir « vingt millions au moins de migrants ». Un peu gêné, car il aurait manifestement bien voulu noyer le poisson, Avramopoulos a répondu : « Oui (…). L’Europe aura besoin de bras, aura besoin de migrants. D’où cette politique (…). Le chiffre est celui que vous avez cité mais il va peut-être augmenter, qui sait ? »

Il y a tout juste un an, le même Avramopoulos évoquait le chiffre de cinquante millions de migrants. Dans l’intervalle, le Front national en France et le FPO en Autriche ont enregistré des succès électoraux spectaculaires. La Commission a désormais peur de ceux qu’elle appelle les « populistes » et n’ose plus faire preuve de la même arrogance qu’auparavant.

Elle a bien raison d’avoir peur. En 2017, son immigrationnisme fou sera relégué au magasin des antiquités grâce à l’accession de Marine Le Pen à la présidence de la République !

Source : Front National

"Identité", "religion" et "culture" de nouveau en débat à droite

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Paris - "Identité", "religion", ou encore "culture"... A cinq mois de la primaire, ces thématiques resurgissent dans le débat à droite laissant apparaître des divergences.

L'ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a fait la semaine dernière un discours présenté par ses troupes comme "fondateur" dans lequel il défend vigoureusement "l'identité française" et la France "pays chrétien" qui doit être "respectée par ceux qui veulent y vivre".  

Lui qui avait mis en place en 2007 un ministère de l'Immigration mais surtout de "l'Identité nationale", un intitulé très décrié à gauche à l'époque, enfourche de nouveau ce cheval de bataille. Mais certains dans ses rangs ne sont plus sous le charme. 

"On n'est plus en 2007, ni en 2012", a lâché l'ancien patron de l'UMP Jean-François Copé après ce discours. Également candidat à la primaire de la droite, et en froid avec l'ancien chef de l'Etat pour cause d'affaire Bygmalion, il a proposé de rendre obligatoire à l'école "le lever du drapeau, la Marseillaise et l'uniforme".  

Il avait d'ailleurs déjà proposé le port de l'uniforme en 2012 dans son livre "Un manifeste pour une droite décomplexée".  

Alors la primaire à droite passera-t-elle forcément par la case identité nationale '  

"Nicolas Sarkozy pense que la France n'a jamais été autant à droite" et a "un besoin d'expression de valeurs de droite forte", relevait récemment un de ses soutiens. Entre la thématique de l'autorité "au sens large" (sécurité, immigration, identité..) et celle de l'économie, l'ancien chef de l'Etat juge qu'en 2017 "ça se jouera plus sur le premier thème que sur le second". 

Autre sarkozyste qui a pris ses distances, Frédéric Lefebvre, aussi candidat à la candidature, n'est pas du même avis. Il a ainsi reproché au président de LR de "flatter les bas instincts" quand il parle de la France comme "pays chrétien". 

- Surnommé "Ali Juppé" -

Une critique qui semble rejoindre celle du numéro deux du CFCM (Conseil français du culte musulman), Abdallah Zekri, qui trouve que Nicolas Sarkozy va "plus loin que le FN" et "attise le feu".  

"Nous sommes d'abord des laïcs", a lancé pour sa part Valérie Pécresse, proche de Fillon mais qui n'a pas annoncé qui elle soutiendrait pour la primaire des 20 et 27 novembre. 

Nicolas Sarkozy a aussi profité de son discours pour critiquer "les accommodements raisonnables" et "l'identité heureuse" promues par Alain Juppé, favori des sondages dans la course à la primaire. Celui-ci a plusieurs fois fait référence à ce concept québecois "d'accommodements raisonnables" avec les minorités, un concept parfois controversé, qu'il traduit volontiers par "solutions de bon sens" à pratiquer au quotidien. 

Dans un billet de blog publié quatre jours après le discours de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé persiste et dit "refuser d'avoir l'identité malheureuse, frileuse, anxieuse, presque névrotique". "Pour moi, identité ne rime pas avec exclusion ni refus de l'autre. Je veux faire rimer identité avec diversité et unité: respect de notre diversité, affirmation de notre unité", écrit-il.  

Il a aussi redit dimanche soir sur TF1 son souhait d'un pacte avec les responsables musulmans. Et son refus du communautarisme. "De ce point de vue, Nicolas Sarkozy a raison, encore que cela ne résume pas l'ensemble du problème de l'identité aujourd'hui", a-t-il ajouté. 

Protestant à cette occasion contre la "propagande" faite à son encontre sur les réseaux sociaux, notamment par la +fachosphère+ qui le surnomme "Ali Juppé", il a expliqué que cette campagne ne le fera "pas vaciller". "Quand on veut avoir une position un peu équilibrée et qui ne tombe pas dans les extrêmes, immédiatement on est caricaturé", a-t-il regretté. 

Un autre candidat à la primaire, Bruno Le Maire, ne délaisse pas ce terrain lui non plus. Il parle très régulièrement d'un combat pour la "culture" française mais pas de "l'identité" -- l'une "ouvre" et l'autre "enferme" explique-t-il -- et il ne cache pas qu'il n'est pas d'accord avec le concept d'"accommodements raisonnables".

Source : L'Express 

Larossi Abballa avait partagé une vidéo pro Etat Islamique le 12 juin sans être arrêté.

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La page Facebook du meurtrier de Magnanville  est toujours active. On voit qu’il a partagé dimanche la vidéo d’un cheikh salafiste  expliquant, en s’appuyant sur le fondateur du wahhabisme Abdel Wahhab (1703-1792), que les militants de l’Etat Islamique sont de vrais musulmans et qu’il faut les défendre contre l’alliance interdite avec les non musulmans  “polythéistes” de la coalition qui les combattent. Déjà condamné pour participation à une filière terroriste pakistanaise en 2013, ce genre de vidéo sur son profil public, avec son vrai nom, aurait dû pousser la police à une surveillance plus étroite.

Les livres djihadistes de Abdel Wahhab sont présents, outre les librairies musulmanes, jusqu’ à la Fnac comme nous l’avons constaté le 26 avril dernier Fnac Les Halles.

Le groupe Facebook qui a partagé cette vidéo, “Retour au Tawid” compte 19 696 membres et en gagne de nouveaux rapidement à cause de sa promotion par le terroriste Abballa.

Dans une autre publication le groupe “Retour au Tawid” explique qu’il n’est pas autorisé, lorsque deux factions musulmanes se combattent, de s’allier avec des mécréants s’ils sont les plus puissants, une façon de soutenir l’Etat Islamique contre la coalition internationale:

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Dans une autre publication, la page Facebook soutient les djihadistes qui détruisent les statues antiques, représentant un paganisme honni:

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Avec presque 20 000 membres, on comprend que l’Etat Islamique soit loin d’avoir épuisé ses réserves de djihadistes potentiels en France. Facebook censure avec beaucoup plus de diligence les pages nationalistes. La police française devrait aussi s’intéresser aux membres salafistes de ce groupe…

Observatoire de l’islamisation- 14 juin 2016

Source : islamisation.fr

Un commandant américain arrêté pour avoir menacé de tuer des musulmans dans une mosquée

Russell Thomas Langford, un commandant dans la réserve de l’armée américaine a été arrêté pour avoir menacé de tuer des musulmans dans une mosquée.

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L’homme a approché un aumônier musulman, lui montrant une arme à feu et menaçant de faire sauter la mosquée située en Caroline du Nord.

La police a découvert plusieurs armes à feu, et des munitions dans sa voiture.

Source : Fdebranche

Afghanistan : vive inquiétude sur le sort de la militante catholique enlevée

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L’Agence Fides consacre une dépêche aujourd’hui à l’affaire de la militante catholique enlevée à Kaboul dans la nuit du 9 au 10 juin, et que j’ai signalée ici. Les nouvelles ne sont pas rassurantes.

Une profonde préoccupation règne au sein de la société civile suite à l’enlèvement, le 9 juin dans la zone de Qala-e-Fatullah (Kaboul), de Judith D’Souza, 40 ans, militane des droits fondamentaux. Judith D’Souza, ressortissante indienne de religion catholique, travaillait pour l’ONG Aga Khan Foundation à Kaboul en tant que consultant technique depuis juillet 2015 […] Judith D’Souza est originaire de Calcutta et a fréquenté les écoles et universités catholiques. A compter de l’an 2000, elle a travaillé activement aux questions de discrimination sexuelle, de pauvreté et de conservation environnementale avec différentes organisations. Avec la Fondation Aga Khan, Judith D’Souza travaillait à Kaboul à des activités de recherche et de développement de stratégies d’émancipation des femmes. « L’enlèvement de Judith D’Souza démontre non seulement les dangers affrontés par les femmes qui travaillent en Afghanistan, mais également l’échec du gouvernement en ce qui concerne la mise en place d’actions concrètes visant à protéger les femmes menacées » remarque dans un message transmis à Fides l’activiste pour les droits fondamentaux William Gomes. « Nous exprimons notre préoccupation sérieuse pour le sort de Judith D’Souza. Nous croyons que son enlèvement est directement lié à son action pacifique en faveur de la promotion des droits fondamentaux » poursuit-il. La société civile afghane et d’autres ONG internationales, dans une missive envoyée au président de la République islamique d’Afghanistan, Ashraf Ghani, exhortent les autorités civiles à « adopter immédiatement toutes les mesures nécessaires pour sauver Judith D’Souza et garantir son intégrité et sa sécurité physique et psychologique » en lançant « une enquête immédiate, approfondie et impartiale concernant l’enlèvement et en assurant ses responsables à la justice ». Pendant ce temps, en Inde, les communautés catholiques élèvent des prières pour la libération de la jeune femme.

Nous devons joindre nos prières à celles de nos frères indiens.

Source : Agence Fides, 13 juin

Source : Christianophobie.fr