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samedi, 18 juin 2016

Mali : la missionnaire suisse enlevée en janvier serait toujours vivante

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Je n’avais aucune information sur cette missionnaire suisse enlevée à Tombouctou (Mali) le 7 janvier dernier depuis le 28 du même mois . Le quotidien suisse Le Temps signale aujourd’hui une nouvelle vidéo la mettant en scène mais, et j’ai beaucoup de peine à le dire, cette vidéo ne « prouve » pas que la Béatrice Stockly est toujours en vie, mais qu’elle l’était le 17 mai dernier, c’est-à-dire voici un mois ! Dans cette nouvelle vidéo elle dit, en français, que la vidéo a été tournée le 17 mai et précise qu’elle est aux mains d’AQMI depuis 130 jours (entre le 7 janvier et le 18 mai, nous comptons 132 jours auxquels il faut soustraire celui de son enlèvement et celui du tournage, ce qui nous donne bien 130 jours). Les exigences d’AQMI sont tellement excessives pour libérer cette missionnaire – libération de tous les combattants islamistes d’AQMI détenus au Mali et celle de l’un de ses dirigeants en prison à La Haye dans l’attente d’être jugé par la Cour pénale internationale – qu’on ne peut que rester très circonspect sur les chances de sa libération… Prions donc à ses intentions.

Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a diffusé jeudi [16 juin] une vidéo, prouvant que la missionnaire suisse détenue est en vie, selon le centre américain de surveillance de sites djihadistes SITE. La vidéo diffusée sur Twitter date de mai. Sur les images de deux minutes et 50 secondes, on voit une femme voilée, de type occidental, les yeux clairs et le visage marqué. S’exprimant en français, d’une voix à peine perceptible, elle déclare qu’elle s’appelle Béatrice Stockly. Face à la caméra ou filmée de profil, elle donne la date du mardi 17 mai 2016, précise qu’elle est aux mains d’AQMI depuis 130 jours, avant de remercier sa famille et le gouvernement suisse pour leurs efforts afin de tenter de la faire libérer. La Bâloise précise qu’elle est en bonne santé, mais qu’elle supporte très difficilement la chaleur. AQMI avait revendiqué fin janvier dans une première vidéo l’enlèvement le 7 janvier de cette Suissesse dans le nord-ouest du Mali et avait réclamé pour la relâcher l’élargissement de détenus djihadistes. La Suisse a exigé sa libération « sans conditions ». Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a mis sur pied un groupe de travail qui œuvre de concert dans ce dossier avec l’Office fédéral de la police (Fedpol). La missionnaire, une quadragénaire, protestante convaincue qui ne faisait pas mystère de sa volonté évangélisatrice, avait déjà été retenue en otage en 2012, lorsque la ville de Tombouctou était contrôlée par des groupes djihadistes […]

Source : Le Temps, 17 juin (merci J. F. R. pour ce signalement)

Source : Christianophobie.fr

Un déséquilibré qui voulait "tuer des mécréants" arrêté à Carcassonne

Selon nos informations, un homme de 22 ans a été arrêté lundi soir à la gare de Carcassonne. Armé d’un marteau et d’un opinel, il avait pour projet de partir en Syrie ou de « tuer des mécréants ». Chez lui, la police a retrouvé un pistolet à air comprimé.

Des problèmes psychiatriques

Appréhendé par la DGSI, il a été placé en garde à vue à Toulouse avant d’être transféré mercredi à Levallois-Perret. Souffrant de problèmes psychiatriques, un médecin a jugé son état compatible avec le régime de la garde à vue. Il pourrait être déféré devant un juge. 

Selon l’AFP, le suspect « s’était rendu à Carcassonne en vue de commettre une action violente, visant plus particulièrement des Américains et des Russes », selon une source judiciaire. Une source proche de l’enquête a pour sa part évoqué un projet d’attaque visant des touristes.

Source : Boulevard Voltaire

Donald Trump qualifie la politique d'immigration allemande de "catastrophe"

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Le candidat républicain à la présidence américaine Donald Trump a intensifié ses critiques sur la crise des réfugiés en Europe et qualifié la gestion allemande de "catastrophe". Lors d'un meeting électoral à Atlanta mercredi, Donald Trump a assuré que les Allemands auraient préféré une zone sécurisée en Syrie plutôt qu'autoriser les réfugiés à venir massivement dans le pays.

"C'était une horrible erreur. C'était une terrible erreur", a affirmé Donald Trump. Il a encore déclaré que les Allemands quittaient leur pays en raison de la criminalité en hausse, en allusion aux harcèlements sexuels commis par des réfugiés à Cologne la nuit du Nouvel An et qui avaient capté l'attention des médias internationaux.

Il a mis en doute la performance de la chancelière allemande Angela Merkel lors des prochaines élections.

Donald Trump a enfin clamé à nouveau son opposition à l'entrée de réfugiés aux Etats-Unis et réitéré ses appels cette semaine pour une interdiction de l'immigration musulmane dans un contexte de menace terroriste.

Donald Trump a également visé la Belgique, à laquelle il a fait référence comme "une ville magnifique et un endroit incroyable", affirmant qu'il avait eu "raison" au sujet de la situation dans le pays avant les attaques terroristes l'an passé.

Source : Lalibre.be

À force d’esquiver les faits et la réalité…

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Un policier des Mureaux et sa femme sont assassinés à l’arme blanche, aux cris de « Allah akbar ». C’est ce que j’ai appelé du terrorisme de proximité, basé sur la possibilité, pour un kamikaze, de jaillir d’une foule dans laquelle il se fond. Du terrorisme de proximité à double titre, car l’assaillant connaissait probablement ses victimes, pour avoir eu affaire à la police.

Mais la proximité n’exclut pas l’affiliation. Les attaques au couteau se sont dernièrement multipliées en Israël comme en Allemagne, pays où Daech a explicitement conseillé ce modus operandi (faute de disposer de conglomérats pouvant servir de bases arrière à des opérations plus élaborées).

En Israël, il y eut six attaques au couteau en six jours en octobre 2015. Depuis, le procédé a fait école. Citons, par exemple, pour 2016, un soldat tué et un civil blessé en février, un mort et douze blessés en mars, un soldat et un civil blessés en mai.

En Allemagne, en septembre 2015, un assaillant tente de poignarder une policière. En février 2016, une adolescente de 15 ans tente de poignarder au cou un policier. En mai 2016, un homme profère le fameux cri en « distribuant des coups de couteau autour de lui ». Non loin de là, en janvier 2015, à Metz, un individu tente d’étrangler un policier à mains nues.

Auparavant, on peut citer l’attaque au couteau d’un militaire français à La Défense, en mai 2013. Mais l’égorgement — puisque c’est de cela qu’il s’agit — n’était guère répandu en France. Sauf le cas spectaculaire de décapitation en Isère, en juin 2015, qui rappelait la décapitation d’un militaire en civil, à la machette, en pleine rue de Londres, en 2013. On constate que les victimes sont quasiment toujours des serviteurs de l’ordre.

Le silence sur l’Allemagne s’explique par la concomitance de ces actes terroristes avec la question dite des réfugiés. Les grands journaux français ont, par exemple, quasiment tous censuré la tentative d’assassinat de l’adolescente de 15 ans. Au milieu d’un silence assourdissant, l’évidence même sera confirmée par des médias marocains et suisses : 360.ma, en mars, puis 24heures.ch, en avril, confirment : « L’ado qui avait poignardé un policier est liée à Daech. »

C’est également en février 2016 que deux adolescentes arabes de 14 ans tentaient de tuer un agent de sécurité israélien dans un centre commercial, avec des couteaux de cuisine dissimulés dans leurs sacs d’écolières. En esquivant des faits, ne contribue-t-on pas à leur répétition ?

Marc Crapez

Source : Boulevard Voltaire

Le temps de la lâche soumission est terminé !

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Il a fallu trop longtemps pour que les yeux s’ouvrent sur l’horrible réalité que les politiciens ont voulu cacher au peuple français. Les bons apôtres du « pas d’amalgame » peuvent mesurer aujourd’hui le prix de leur refus de voir les choses en face. C’est désormais trop clair : les fous d’Allah savent s’inspirer du Coran. Que l’on cesse donc de considérer que les franco-djihadistes sont des Français ! Ce sont les produits du droit du sol, régime d’un autre temps, qui fabrique depuis des années des jeunes, nés par hasard sur notre sol et dont un grand nombre cultivent la haine de la France. Ceux-là ont maintenant vingt ans et sont fiers d’être des soldats d’Allah, à défaut d’être des citoyens français.

Le cas de ce pseudo-Français, assassin de deux policiers, capable d’une barbarie animale exceptionnelle, est suffisamment chargé par de multiples contrôles et condamnations pour que sa situation criminelle appelle une législation d’exception. Comme ses monstrueux congénères, il présente toutes les marques du provocateur arrogant, imprégné de haine contre la France. La réaction politique doit être à la mesure de l’outrage commis envers la France et l’humanité.

Il n’est donc plus possible de continuer à faire l’autruche, à faire profil bas et attendre le drame suivant. Le gouvernement ne peut plus se payer le ridicule de défendre l’indéfendable.

Quelques mesures de sauvetage s’imposent sans délai pour enrayer la déflagration de la France menacée à l’intérieur d’elle-même. L’état d’urgence et l’article 16 de la Constitution autorisent les dispositions nécessaires. Les terroristes comme les casseurs, qui ne respectent même pas les hôpitaux, ne craignent ni les menaces ni les hommages commémoratifs. La foudre républicaine doit s’abattre sur la horde bestiale.

En plus de la démission des ministres responsables, les décisions suivantes correspondent à l’appel de la nation en danger :
– Constitution d’un gouvernement provisoire de salut public.
– Dissolution de l’Assemblée nationale pour rétablir une honnête représentation de la nation et permettre les réformes.
– Organisation d’un référendum pour proposer au peuple français les priorités d’une politique conforme à l’intérêt de la patrie.
– Mise en place d’un moratoire de trois ans, avec un contrôle strict aux frontières pour empêcher l’introduction de migrants. Ce délai doit permettre de faire un état des lieux de la population immigrée sur le territoire.
– Suppression du droit du sol afin de ne retenir, pour l’accès à la nationalité française, que la naissance d’enfants issus de parents français, ainsi que la démarche volontaire de naturalisation. Il est urgent d’arrêter le courant continu de pénétration de nationaux contestables et dont le nombre détruit progressivement l’équilibre de la population.
– Appréhender tous les suspects ayant retenu l’attention de la police, notamment signalés par une fiche S, et les assigner à résidence dans des camps d’internement (comme cela avait été fait pour le FLN puis pour l’OAS).
– Application stricte et sans exception de la loi sur la laïcité par l’interdiction immédiate des tenues et attitudes provocatrices dans l’espace public, en publiant les sanctions infligées.
– Mettre l’armée en réserve d’intervention.
– Rappeler aux médias qu’ils sont tenus de respecter la discipline d’information en temps de guerre.

Dans tous les domaines de l’ordre public, force doit rester à la loi. C’est à ce prix que les gouvernants seront jugés : sur leur courage et leur amour de la patrie.

Paul Bernard

Source : Boulevard Voltaire

Ne dites plus « religion d’amour et de paix », mais « qui aime bien châtie bien »

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Pour Omar, citoyen américain de 29 ans, biberonné aux valeurs de l’Oncle Sam et des enseignements d’un père groupie des talibans et activiste politique afghan, pour qui le massacre n’a évidemment « rien à voir avec la religion », la fessée, c’est has been.

Muni de son fusil d’assaut AR-15 et d’un pistolet 9 mm, Omar a admonesté, en pleine période pieuse de ramadan, son châtiment, terme cité à 354 reprises par le prophète de tolérance, une létale branlée au soufre, à une centaine de gais lurons faisant la fiesta dans le sulfureux club Pulse à Orlando.

Omar avait, nous dit-on, acheté son arsenal deux semaines auparavant, selon les us et les coutumes locales, en total respect du deuxième amendement de la Constitution des États-Unis, qui garantit pour tout citoyen américain, fût-il amish, mormon ou musulman, le droit de porter des armes. Pour la loi, Omar était clean, n’étant notamment pas un fugitif, un déficient mental reconnu, déséquilibré, immigré illégal, utilisateur dépendant de substances ou ayant fait l’objet d’une condamnation, par les tribunaux, d’une peine de plus d’un an d’emprisonnement.

Immédiatement, la propagande imputait la faute de cette nouvelle tuerie au plus puissant des lobbies pro-armes et aux défenseurs des armes à feu et à la législation leur en permettant l’acquisition chez l’armurier du coin ou en grande surface. Pourtant, en République apaisée, le contrôle strict des ventes d’armes n’a pas empêché les Omar du terroir, mijotés aux valeurs républicaines, de faire impunément leurs emplettes en armes de guerre et d’en faire un usage adéquat selon les préceptes axiomatiques de la religion de vous savez qui.

Et alors que les dépouilles des Homo festivus étaient encore chaudes, chez nous, un commandant de police et sa femme sont assassinés à coups de couteau dans les Yvelines, par un individu déjà condamné pour radicalisation. Et là, paradoxalement, la Fédération des couteliers de France n’est pas en ligne de mire par les mêmes chiens de garde de la désinformation.

À l’instar des armes à feu, faudrait-il donc, en toute logique, interdire la vente de couteaux pour empêcher les attentats à l’arme blanche commis par des musulmans, prévenir les décapitations, prohiber les carrières pour empêcher les lapidations, les voitures pour les voitures-béliers sur les marchés de Noël ? Faut-il interdire l’existence de la gent féminine pour ne pas éveiller les concupiscences et préserver l’« honneur » ? Faut-il mettre fin au pinard, à la musique et à la charcuterie pour ne pas offenser ?

Et si, en fin de compte, le seul fait de ne pas adhérer aux dogmes de l’islam constituait en soi une légitime et divine raison pour que ses adeptes se sentent systématiquement stigmatisés par notre existence même. Faudrait-il donc, en conséquence, interdire le statut de mécréant pour que ceux-ci soient enfin heureux et sereins partout où ils sont accueillis de par le monde ?

Ou faudrait-il tout simplement interdire les passages sanguinaires contenus dans le Coran ? Et, à défaut, imposer, par principe de précaution, un moratoire sur le Coran et les hadiths ?

Tony Abbott, ancien Premier ministre australien, déclarait que l’Occident doit « être prêt à proclamer la supériorité évidente de notre culture sur une culture qui justifie le fait de tuer des gens au nom de Dieu ». Et de rajouter : « On ne peut pas rester dans le déni au sujet du gigantesque problème au sein de l’islam. »

Posons le bon diagnostic, avant que notre pronostic vital ne soit plus que sérieusement engagé.

Pierre Mylestin

Source : Boulevard Voltaire

Cazeneuve : l’aveu d’impuissance fait froid dans le dos

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Au lendemain de l’assassinat des deux policiers à Magnanville, dans les Yvelines, par le terroriste islamiste Larossi Abballa, la réaction officielle du ministre de l’Intérieur a de quoi inquiéter la population.

En effet, Bernard Cazeneuve s’est exprimé lors d’une conférence de presse largement relayée, en affirmant que la menace terroriste était bien réelle – nous l’avions compris –, que les individus impliqués utilisaient des moyens de communication cryptés et qu’il était impossible de savoir à quel moment les individus susceptibles de passer à l’acte allaient le faire.

En résumé, l’homme chargé de la sécurité des Français a fait en direct un aveu d’impuissance, utilisant une fois de plus le vocable de « résilience », ce terme psychiatrique désignant la faculté d’une personne à surmonter son traumatisme et à vivre avec.

Le message est clair : selon notre exécutif, la France doit passer du « vivre ensemble » au « vivre avec » (la menace terroriste).

Cette hypothèse n’est pas acceptable. D’une part, parce qu’elle balaie d’un revers de la main l’idée selon laquelle on peut agir efficacement contre la menace terroriste, d’autre part parce qu’elle induit que d’autres victimes sont à prévoir, inévitablement, fatalement, et que l’opinion doit s’y préparer calmement.

Il convient, ici, de rappeler la réalité des choses. La mort de Jean-Baptiste Salvaing et de sa compagne Jessica Schneider aurait pu et aurait dû être évitée.

En effet, le nommé Larossi Abballa – condamné, rappelons-le, à trois ans d’emprisonnement en 2013 pour avoir organisé une filière djihadiste entre la France et le Pakistan – était on ne peut plus libre de ses mouvements malgré sa dangerosité avérée et la surveillance dont il était censé faire l’objet. Il y a là deux dysfonctionnements gravissimes qu’il convient de dénoncer : sa remise en liberté précoce et son défaut de surveillance.

Par ailleurs, si Bernard Cazeneuve se refuse obstinément à être comptable de ces graves dysfonctionnements, se réfugiant derrière « l’État de droit » pour justifier l’injustifiable, la problématique des milliers d’individus (environ 4.000, d’après nos services de renseignement) fichés « S » devra tôt ou tard se poser en ces termes : quelles dispositions législatives mettre en œuvre pour les empêcher de nuire ? Car ces « bombes à retardement » ne doivent plus jouir d’une quelconque liberté de mouvement dans notre pays si nous voulons sauver des vies… C’est une question de volonté politique et non « d’État de droit », car il n’y a pas plus précieux que les vies humaines, en particulier lorsqu’ils s’agit de civils innocents.

Par ailleurs, il serait judicieux que Bernard Cazeneuve informe la population sur le nombre d’individus qui foulent notre territoire après avoir séjourné sur des théâtres de guerre dans le cadre du « djihad », y compris ceux qui sont partis via la filière organisée pat Larossi Abballa, et qui sont libres de leurs mouvements. L’opinion en serait stupéfaite.

Enfin, pour lutter efficacement contre le terrorisme, il faut le faire avec des actes et non avec des mots. Une autre politique est possible, il convient plus que jamais de ne pas l’oublier.

Sébastien Jallamion

Source : Boulevard Voltaire

 

Ayrault est ami avec l’Algérie. Que les pieds-noirs aillent se faire voir !

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Il m’avait toujours semblé – mais sans doute étais-je bien naïf – que l’objectif premier d’un ministre des Affaires étrangères était la défense des intérêts de la France et des Français devant les décisions abusives d’un pays étranger !

Or, Jean-Marc Ayrault, devenu ministre des Affaires étrangères par protection et solidarité, doit considérer qu’il y a des Français de seconde zone, pas tout à fait français : les anciens rapatriés d’Algérie de 1962, ceux que l’Algérie actuelle nomme les « anciens pieds-noirs », comme s’ils ne l’étaient plus aujourd’hui.

En effet, voici le titre du quotidien El Watan de ce 16 juin 2016 : « L’État français se désolidarise des pieds-noirs. Le gouvernement français refuse de faire de la réclamation “d’anciens pieds-noirs” de ce qu’ils considèrent comme “leurs biens en Algérie” un casus belli avec le gouvernement algérien. »

Dans sa réponse écrite, adressée au député de droite Élie Aboud (publiée mardi au JO de la République française), Jean-Marc Ayrault estime que l’Algérie et la France ont engagé un dialogue approfondi depuis 2012 et qu’il existe aujourd’hui un esprit d’amitié et d’apaisement que le gouvernement français est attaché à préserver dans sa relation avec l’Algérie.

Il suggère, à ces ressortissants français (les anciens pieds-noirs) « de s’adresser directement aux autorités algériennes pour obtenir d’éventuelles réparations ».

« D’anciens pieds-noirs », donc, ont osé espérer récupérer une partie de leurs biens laissés en Algérie après l’indépendance. Ne savent-ils pas, ces trublions, que les autorités algériennes considèrent ces biens comme autant de biens vacants. Tout dernièrement, le directeur général du Domaine, Mohamed Himour, a indiqué que 250.000 biens vacants, appartenant aux « anciens pieds-noirs », avaient été recensés et qu’ils étaient devenus propriété de l’État algérien. Et que le domaine de l’État ne permet pas aux ressortissants étrangers de posséder des biens immobiliers en Algérie.

Dois-je rappeler à notre ministre des Affaires étrangères, défenseur de nos droits, qu’il était stipulé, dans les fameux « accords d’Évian », « que les droits des Français d’Algérie seraient respectés et qu’aucune mesure de dépossession ne serait prise à leur encontre sans l’action d’une indemnité équitable préalablement fixée » ». Et que ces accords ont été ratifiés par 90,7 % des votants français.

Que Jean-Marc Ayrault se rassure : les « anciens pieds-noirs » n’ont plus rien à espérer d’un gouvernement algérien, quel qu’il soit, mais encore moins à attendre d’être représentés et défendus par le ministre des Affaires étrangères d’un gouvernement français, quel qu’il soit !

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

À victime, victime et dhimmi

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Une étudiante en hypokhâgne de Toulon a été prise à partie dans un bus par une bande de voyoutes reprochant violemment, à coups de crachats, lazzis et bousculades menaçantes, la tenue vestimentaire de cette dernière, jugée « irrespectueuse ».

À Rennes, une lycéenne de 19 ans a été grièvement blessée de trois coups de couteau par un mahométan ayant déclaré obéir à des voix lui enjoignant des meurtres propitiatoires pour le ramadan.

Le 6 juin dernier, à Nice, Ali E., un Tunisien de 32 ans en situation irrégulière, avait frappé une serveuse de bar accusée de servir de l’alcool pendant le ramadan. Il a été condamné, le 15 juin, par le tribunal correctionnel à huit mois d’emprisonnement ferme.

Trois faits divers qui en disent long sur l’état de décrépitude morale, intellectuelle et politique de notre pays livré à des incompétents par un peuple inconscient du mal qu’il se fait en les reconduisant, d’un mandat à l’autre.

La jeune Varoise a décidé de porter son affaire sur les réseaux sociaux sous le très recherché intitulé-manifeste « Bonjour, je suis une salope ». Sur sa page Facebook, elle narre sa triste mésaventure et, surtout, relate la façon dont elle s’est piètrement défendue contre ses agresseurs qui « n’ont visiblement pas apprécié tous les arguments que j’ai sorti (sic) en faveur de l’égalité homme-femme et de la liberté de disposer de son propre corps ». Propos consternants de naïveté, face à des harpies brandissant manifestement l’islam en étendard, en dépit des silences complaisants de la presse « mainstream » refusant de dévoiler leur identité (silence très éloquent, donc).

Notre candide, parfait surgeon de l’école républicaine, laïque et antiraciste, a bêtement récité son catéchisme féministe sans se rendre compte de la désarmante innocuité de sa mièvre rhétorique. « Maintenant, j’ai la très agréable impression d’avoir fait un bond de quelques siècles en arrière […] Nous sommes en 2016 et, malgré ce qu’en disent certains, le combat féministe est bien loin du compte. » Corrigeons. Ici, la naïveté cède le pas à d’autres substantifs que la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ne nous autorise guère à employer. Nous nous bornerons à recommander à cette impétrante de la rue d’Ulm la lecture, entre autres, de La femme au temps des cathédrales de Régine Pernoud et du coruscant Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme de notre consœur Gabrielle Cluzel.

Quant à notre victime bretonne, il n’est pas sûr que justice lui soit rendue, son assaillant ayant, aux dires du procureur de la République, des « antécédents psychiatriques lourds » et ayant déjà effectué « plusieurs séjours en hôpital psychiatrique ». La cause est, dès lors, entendue car, en vertu de l’article 122-1 du Code pénal, « n’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes ». Ce sera donc à la victime de se soigner en avalant ses pilules de PADAMALGAM 500 mg.

Enfin, que dire de notre Tunisien frappeur que le ramadan avait, lui aussi, inspiré, l’amenant à commettre son forfait ? Il ira croupir dans les geôles de Draguignan, aux frais de l’État, sera relâché et ira, derechef, gambader librement et illégalement sur notre sol.

Trois faits divers, parmi des dizaines quotidiens. Dans un climat de permissivité à peu près générale, au nom d’un Code civil religieux d’importation, on s’en prend à nos indigènes, lesquels, ayant tellement biberonné au lait aigre des « valeurs de la République », sont devenus les proies consentantes de prédateurs élevés au rang d’espèces protégées. À victime, victime et dhimmi.

Aristide Leucate

Source : Boulevard Voltaire

Bangladesh : la chasse aux terroristes islamistes est ouverte

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OK, on sait. L’actualité aidant, il est un fait que tous les chrétiens sont des gens très bien, alors que tous les musulmans sont des vilains. Pis : ce sont des barbares – le barbare, c’est toujours l’autre : l’Arabe est né fainéant, le musulman est un fourbe programmé. Pas de chance, les Arabes sont minoritaires dans la galaxie musulmane. Peu importe, les clichés ont la vie rude.

Dialogue de sourds. Barbares ils sont, parce qu’ils voilent leurs femmes. Barbares nous sommes, parce que nous les mettons à poil pour vendre des yaourts et des parfums. Heureusement que demeurent des bastions de délicatesse civilisationnelle tels que le Pulse, club homosexuel de Floride, attaqué par un possible gay musulman qui n’était manifestement pas si « proud » de l’être ; gay, pas musulman.

Évidemment, le terrorisme « islamiste », qu’on nomme un jour et l’autre pas… « Nous sommes en guerre » contre ce dernier, paraît-il, à en croire le gommeux de Matignon. Peu importe que l’on torde le cou des mots. En effet, ce vocable recouvre une réalité juridique relevant du droit international. La guerre, ce sont deux États constitués, arborant capitale, uniforme et drapeau. La guerre, c’est une déclaration en bonne et due forme, avec rappel au bercail d’ambassadeurs respectifs. Faire la « guerre contre le terrorisme », voilà qui relève, d’un point de vue sémantique, de la blague de Carambar. Car, pour lutter contre le terrorisme, ce ne sont pas des avions larguant des bombes à l’aveuglette qu’il faut, mais des services de renseignement : Hubert Védrine et Roland Dumas, un peu spécialistes en la matière, ne disent pas autre chose.

Et qui donne, aujourd’hui, l’exemple ? Le Bangladesh, « petit » pays de 168 millions d’habitants, principalement musulmans. Là, ce sont près de douze mille possibles djihadistes qui ont été arrêtés par un pouvoir lui aussi… musulman, mais qui refuse l’intrusion de dingos se revendiquant d’un islam wahhabite, généralement financé par l’Arabie saoudite. Dans un proche registre, il y a plus d’une dizaine d’années, en Indonésie (premier pays musulman du monde), une troupe de théâtre avait eu l’idée incongrue de monter une pièce dans laquelle le Christ n’était que modérément viril et où la Vierge Marie n’était vertueuse que de loin. Les instances chrétiennes du pays (près de 10 % de la population) n’ont même pas eu le temps d’aller se plaindre auprès des autorités islamiques : dès le lendemain de la première, tout ce joli petit monde fut jugé au matin et pendu l’après-midi, éclairagiste et costumière y compris.

Sanction un peu hâtive, certes, mais aux vertus éminemment dissuasives. Alors, à ceux, souvent catholiques, qui annoncent un choc eschatologique entre Occident chrétien (les gentils) et Orient musulman (les méchants), on ne peut que conseiller les journaux ou la fréquentation des bistrots. Car c’est là qu’un proche ami, Maghrébin d’origine et musulman de confession, se lamenta un jour dans mon giron apostolique et romain. C’était en pleine polémique du Piss Christ et du Golgota picnic.

– Nicolas, les Français sont devenus fous. Chez nous, les musulmans, le mec qui insulte le Christ, on lui coupe les couilles…
– Et s’il s’agit de la Vierge Marie ?
– Malédiction ! La mère d’Issa (prénom du Christ chez les musulmans), les couilles, on les lui coupe. Mais il les bouffe après, et les deux, et en les mâchant lentement !

Au même titre que la réaction des autorités du Bangladesh peut paraître des plus viriles, j’avoue avoir trouvé ce cours de théologie de comptoir, certes un brin énervé, pas totalement insensé. Et pour calmer les esprits, prière de se reporter au fameux concert dédié au Bangladesh. C’était en 1971. L’ex-Beatles George Harrison y chantait « My Sweet Lord ». Pauvre Dieu qui, assis sur le rebord du monde, doit voir tout ça de loin, ce jardin terrestre par lui légué, transformé en monceau de turpitudes par les pauvres hommes que nous sommes…

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire