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dimanche, 19 juin 2016

Encore des attaques contre le site, le compte et la page Facebook de l’abbé Guy Pagès

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Voici un communiqué reçu cette nuit (23 h 55) de l’équipe de Islam & Vérité.

Alors que ce lundi [13 juin] le site a subi une grave attaque informatique qui l’a complétement détruit et fait disparaître des radars pendant quelques heures seulement, et ce grâce au système de récupération des données que nous avons mis en place suite aux précédentes attaques, voilà qu’aujourd’hui [18 juin] c’est au tour de la page Facebook du site et du compte Facebook de l’abbé Pagès d’être bloqués pour un mois… Nous remercions nos amis de leur soutien et de leurs prières.

Si vous voulez assurer l’abbé Guy Pagès de votre sympathie et/ou de vos prières, faites-lui un petit courriel, adressez-le moi ici et je m’empresserai de lui faire suivre…

Source : christianophobie.fr

Mireille Vallette : « L’islam est une religion de conquête que personne ne semble vouloir arrêter »

Le Point posait récemment la question : « Mosquée de Genève, nid de djihadistes ? » Y répondriez-vous positivement ?

Non, mais je peux me tromper. C’est une mosquée construite et financée par l’Arabie saoudite via la Ligue islamique mondiale. Elle propage donc — comme celle des Frères musulmans, d’ailleurs — un islam littéraliste. Et c’est cet islam qui peut être le terreau du djihadisme.

Pourquoi en parle-t-on ?

Après des révélations fracassantes, il y a neuf mois, sur le radicalisme de cette mosquée et le départ en Syrie de deux fidèles, une délégation de la Ligue islamique mondiale conduite par son secrétaire général Al-Turki vient de passer quelques jours au bord du Léman. Le but, suggèrent les médias, était de « faire de l’ordre ». Ce qui est cocasse, c’est que Al-Turki est lui-même le président du conseil de fondation de cette mosquée dans laquelle il vient « mettre de l’ordre » ! Et c’est un adorateur du régime saoudien qu’il cite en modèle.

Deux imams de cette mosquée sont français et fichés S en France… Avez-vous l’impression que les renseignements suisses ou français font suffisamment attention à ce qui s’y passe ?

Non. Cette mosquée a été inaugurée en 1978 par le roi Fahd avec le gratin suisse et local et, depuis, elle vit sa vie sans que personne ne se préoccupe une seconde de savoir ce qui s’y passe. Pourtant, ce n’est pas — et de loin — la première fois qu’elle attire l’attention par son obscurantisme et sa gestion nébuleuse. La communication est très opaque. Jusqu’à nouvel avis, les deux imams, tout fichés qu’ils sont, y officient toujours.

En France, Alain Juppé a affirmé qu’il fallait relire l’islam pour l’adapter et l’intégrer à la République… Vous adhérez ?

Relire, très bien, mais qui va relire ? Lui ? Je ne cesse de dire que ce qui nous empêchera toujours de faire confiance aux musulmans (je parle des pratiquants et des autorités religieuses, les autres ne servent à rien dans ce débat), c’est le refus obstiné, absolu de débattre de leurs textes. Tant qu’ils ne se décideront pas à reconnaître, par exemple, la violence ou la misogynie qu’ils contiennent, ils sont et doivent être suspects et même combattus. Les déclarations à la Juppé sont du bouillon pour les morts.

Ils sont aussi piégés par le statut du Coran censé avoir été dicté par Dieu — alors que de multiples recherches historiques montrent comment il a été « fabriqué ». Comment voulez-vous que ces musulmans imputent à Dieu des erreurs, des injonctions inhumaines ou une violence condamnable ? Et même la nécessité de placer les mots de « l’Omniscient », lorsqu’ils sont trop choquants, dans un contexte ? « L’Omniscient » ne savait donc pas que le contexte allait évoluer ?

Mais personne n’exigera d’eux qu’ils nous disent ce qu’ils enseignent. Les journalistes ne posent pas de questions pointues, et ceux qui ont lu le Coran doivent se compter sur les doigts d’une main. Les médias relaient de beaux discours sur la tolérance, l’amour et la paix. Et l’on s’empresse d’affirmer que les atrocités, les persécutions des minorités, l’asservissement des femmes, ce n’est pas l’islam, sans en avoir la moindre idée.

Qu’attendez-vous des hommes politiques suisses et, plus largement, européens sur cette question ?

J’attends qu’ils se fondent sur nos valeurs afin d’exiger des comportements qui leur soient fidèles, qu’ils cessent d’accepter des revendications bigotes et obscurantistes. J’attends qu’ils surveillent ces mosquées, leurs sites et leurs prêches parce que rien de cela n’est fait ; c’est même légalement interdit. Au-delà de la question des djihadistes, il y a aussi un discours de haine de ce que nous sommes qui est régulièrement tenu dans les mosquées.

Actuellement, la confusion est totale sur l’islam et ses revendications. À Lucerne, un établissement scolaire a ouvert des salles de prière pour ses élèves musulmans. L’émotion a été faible. Notre « Cour suprême » a récemment admis le port du voile à l’école, presque tous les médias s’en sont félicités. Une émission nous avait présenté quatre imams qui occupent des fonctions importantes en Suisse. Sur les quatre, un seul (par ailleurs salafiste qui avait toujours refusé de la condamner) avait accepté de condamner la lapidation. Aucun ne rejetait la polygamie. Cette émission n’a fait aucune vague, contrairement au refus de deux adolescents de serrer la main de leur enseignante, qui a récemment créé un tollé.

Et je ne parle pas d’un élu Vert de Montreux, porte-parole d’une mosquée, qui avait refusé de serrer la main à une journaliste. Le groupe « égalité » des Verts, interrogé sur ce point, n’avait rien trouvé de gênant, puisqu’il était dans sa mosquée…

L’islam est une religion de conquête que personne ne semble vouloir arrêter. La Suisse n’est pas dans la situation effrayante de la France, mais elle marche lentement et sûrement dans la même direction.

Entretien réalisé par Charlotte d’Ornellas

Source : Boulevard Voltaire

 

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

Source : Synthèse Nationale

Bistro Libertés : Martial Bild reçoit Gabrielle Cluzel

Martial Bild et les sociétaires de Bistro Libertés recevront Gabrielle Cluzel, écrivain et journaliste pour Boulevard Voltaire. Ils débattront des attentats terroristes aux Etats-Unis et en France, de l’identité nationale comme possible marqueur de la primaire à droite, du hooliganisme et des derniers soubresauts du féminisme.

Source : Synthèse Nationale

Lettre à un petit orphelin de Magnanville : parce qu’il y en aura d’autres…

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Tu es à l’âge où l’on ne réalise pas. C’est mieux comme ça. 

L’âge où les images s’estompent de la mémoire mais laissent des gouffres émotionnels et des carences affectives sans fin.

Tes parents ont été assassinés chez eux et ce n’est pas un fait divers. C’est le résultat de notre soumission. Pardon.

L’addition est pour toi. L’incurie de 40 ans de politique migratoire, 40 ans d’inconscience collective, de soumission de la France en repentance d’État.

Et aujourd’hui encore, nos politiques ne veulent pas mettre de mots sur ce qui a dévasté ta vie. Tes parents ont été assassinés, parce qu’ils représentaient l’État français, par un islamiste radical qui n’a respecté ni l’uniforme de ton père, ni le sanctuaire de ta maison, ni la femme qu’était ta mère. 

Dégueulant sa haine sur ce qui fonde notre nation.

Larossi Abballa est né en France, il a grandi dans des banlieues subventionnées à coups de millions, il est le transfuge d’une intégration rêvée par nos dirigeants pour répondre à une immigration de masse voulue. 

Et comme ces Français du sol n’ont plus de sang français, notre ministre de l’Éducation nationale, à la double nationalité franco-marocaine, a décidé d’intégrer l’apprentissage de l’arabe, langue du Coran, dès l’âge de 6 ans. Séance d’hypnose collective.

Nous sommes en état d’urgence, mais dans le discours officiel prononcé dans nos commissariats le 15 juin, jamais les mots « islam radical » n’ont été prononcés. 

C’est l’arlésienne des cérémonies d’hommage qui s’enchaînent depuis des mois. Flouter la réalité comme remède contre l’amalgame.
Petites bougies, « Let It Be », chrysanthèmes mais pas d’écho aux « allah Akbar » qui tuent à l’arme blanche les mécréants, rappelant à d’autres plus conscients les méthodes employées lors des « événements » (!) d’Algérie.

Nos politiques ne nomment pas le coupable, ils le protègent donc par omission. Et s’en font les complices. Pardon.

Tu apprendras plus tard que le bourreau de tes parents était connu de la justice et fiché S depuis 2011.

Condamné pour participation à une filière d’acheminent de djihadistes, il a profité de son (court) séjour en prison pour y faire l’apologie du djihadisme. Les services de probation ont pointé « un discours lisse vis-à-vis des faits et une pratique assidue de la religion. »

Sa voisine de palier, interrogée par un média complaisant, le qualifie de « normal » : « Normal : il disait bonjour à mes fils et à mon mari, pas à moi, mais normal. »

Voilà, cher petit Mathieu, ce qu’est aujourd’hui une France normale.

L’assassin de ton père et de ta mère était pressé de nettoyer du kouffar. On dirait du black M.

Anne-Sophie Désir

Source : Boulevard Voltaire

Orlando, Magnanville : après le tragique de répétition, la vérité nue, enfin ?

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Les choses avancent. Les yeux s’ouvrent. Les autruches relèvent la tête, attentat islamiste après attentat islamiste.
 
Les diversions grossières, les écrans de fumée ne tiennent plus que quelques heures avant que la vérité, l’âpre vérité, ne s’installe, simple, froide, impitoyable, dans l’esprit des peuples occidentaux : il y a bien une guerre mondiale menée par l’islamisme contre toutes les valeurs des sociétés occidentales, contre chacun d’entre nous.
 
Le « tragique de répétition » dont parlait Alain Finkielkraut pour cette montée inexorable de la terreur islamiste s’accompagne malheureusement d’un comique de répétition dans les réactions.
 
Des présidents qui ne nomment pas le mal ni l’ennemi : ce fut le cas de MM. Hollande et Valls jusqu’en janvier et novembre 2015. Ce fut le cas du président Obama qui disait à son peuple, quelques heures après la tuerie, ne pas savoir s’il y avait des liens entre l’acte de Omar Mateen et l’État islamique. Il n’avait pas fini de parler que l’État islamique revendiquait l’attentat, et le FBI révélait qu’il avait « suivi » cet individu. Tristement comique, M. Obama. Et discrédité.
 
On pourrait encore citer la nouvelle bourde des tweets de M. Hollande qui, face à l’horreur islamiste, s’empêtre dans la question d’une homosexualité innée ou pas… Tragi-comique, et hors sujet. Discrédité, lui aussi. Une fois de plus.
 
Dans ce triste comique de répétition, il y a toute la communication larmoyante et compassionnelle, les « Je suis Charlie« , les « I Love Orlando », les bougies. Il y a aussi les « fausses routes » (Valérie Toranian) que l’idéologie des autruches tente d’imposer pour faire diversion. Insistance sur le statut de certaines victimes (les homos, les Charlie et leur liberté d’expression) aux dépens d’autres (les chrétiens, les juifs, les policiers, nettement moins « porteurs » en termes d’émotion médiatique façon « tour Eiffel illuminée »).
 
Insistance sur le cas particulier des terroristes : jeune de banlieue, petit délinquant ici, bipolaire là-bas.
 
Tout est fait pour éviter de voir le mal et ses racines, dans les médias et au sommet du pouvoir.
 
Mais dans le peuple, dans toutes les classes de la société, la vérité avance et, désormais, elle se dit, ici et ailleurs.
 
Après tous ces mensonges et tous ces artifices, le roi est nu. Ou plutôt les rois sont nus.
 
Il y a d’abord le visage hideux de l’islamisme, de ses méthodes, de son idéologie, de ses relais multiples au sein du monde musulman, et aussi des complaisances anciennes et actuelles de nos sociétés, de nos gouvernants.
 
Et il y a aussi le visage pitoyable de nos gouvernants, coupables de n’avoir rien prévu avant, coupable de ne pas nous avoir protégés, ni même prévenus, mis en garde, coupables d’avoir ménagé la bête, coupables de ne toujours pas prendre les mesures fortes qui s’imposent, même quand ils sont face à l’horreur.
 
Il en fut de même face au nazisme et au communisme. La vérité sur le mal fut longue à émerger, tant les partisans de l’entente avec eux dans nos sociétés étaient nombreux. Si nombreux, aussi, les gouvernants complices, collaborateurs ou complaisants avec le mal.
 
Avant que, sous la pression des faits – la guerre menée par ces idéologies de terreur – et des peuples, ces gouvernants incapables et coupables soient balayés.
 
Roosevelt, Churchill, de Gaulle furent d’abord des éclaireurs, incompris, sur la vérité du mal, avant que leurs peuples ne leur permettent, certes tardivement, d’être les acteurs du bien.
 
Face à l’islamisme, nous en sommes encore à la première phase. Et les éclaireurs de vérité sont encore loin du pouvoir.

Pascal Célérier

Source : Boulevard Voltaire

Nuit debout Toulouse rompt le jeûne du ramadan par un « couscoussoulet »

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Nuit debout n’est pas un mouvement suspect d’une religiosité extrême. C’est même un euphémisme. Mercredi 8 juin dernier, des militants violents de Nuit debout ont chassé les Veilleurs qui souhaitaient se réunir place de la République à Paris au motif, notamment, que ces derniers se revendiquent pour la plupart comme étant de confession catholique, ou au moins animés d’une foi chrétienne.
 
Ce soir-là, plusieurs personnes avaient été blessées par ces militants, renforcés par la présence des casseurs professionnels appelés « antifas ». Parmi les victimes de ces milices gauchistes, un jeune journaliste de TV Libertés, quelques jeunes femmes ou bien encore Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC. Le syndicaliste a témoigné dans Le Figaro : « Le problème, c’est que ces gens fassent régner la terreur en toute impunité dans la capitale. Ces pratiques relèvent d’un véritable totalitarisme rouge. Et place de la République, on est en train de recréer une cour des Miracles, c’est-à-dire une zone de non-droit en plein Paris. »
 
Pour les sympathisants de Nuit debout, la tentation de la violence est grande. On peut même soupçonner que se soit créée, au sein du mouvement donné à voir aux médias, une minorité dominante inspirée par les méthodes d’Action directe et les théories insurrectionnelles formulées par les anarchistes autonomes. Mediapart le cache à peine, relayant régulièrement les appels de Julien Coupat, des antifas et des « interdits » de manifestations.
 
Chose intéressante, ce même Julien Coupat est aussi l’auteur, avec le Comité Invisible, de deux ouvrages importants de la pensée anarcho-autonome des dernières années : L’insurrection qui vient et À nos amis. Dans L’insurrection qui vient, le Collectif Invisible fantasme sur la jeunesse immigrée du pays, louant les émeutes de 2005. Les auteurs espèrent une convergence des luttes pour détruire le « système ». Au même titre que le Parti des indigènes de la République, l’essentialisme en moins, le Comité Invisible n’est pas loin de penser que les luttes consécutives à la décolonisation ne se sont pas encore achevées.
 
Dans ce contexte, il n’est guère surprenant que la haine antireligieuse de Nuit debout ne soit dirigée qu’à l’encontre de l’Église catholique, vue comme une survivance paternaliste, rétrograde et conservatrice. A contrario, l’islam est vu comme la religion des damnés de la Terre, des éternelles victimes de l’homme occidental, à la manière de ce que pensait le boxeur Cassius Clay, devenu Mohamed Ali (surnom du terroriste Abballa sur Facebook, soit dit en passant).
 
Nuit debout Toulouse a, d’ailleurs, rompu le jeûne du ramadan, le jeudi 16 juin 2016, en investissant le quartier Arnaud-Bernard, connu pour sa forte communauté musulmane et ses rixes entre trafiquants de drogue. Point de cassoulet toulousain pour les participants toulousains de la Nuit debout, mais un couscous. Ou, pour rester dans l’air du temps multiculturel, un « couscoussoulet ». Sous les discours de Nuit debout, les vieux classiques gauchistes sont à peine recyclés : haine de la France, négation de notre identité, amour immodéré de l’« autre » et, in fine, dhimmitude. Un discours porteur à Toulouse, rose à l’extérieur et rouge à l’intérieur.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

Terrorisme : Manuel Valls nous invite au suicide collectif

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À propos de l’assassinat du couple de policiers, au micro de France Inter, Manuel Valls affirme d’une voix grave adaptée à la situation qui est grave : « D’autres innocents vont perdre leur vie. »

Une déclaration qui donne du baume au cœur. Quel battant ! Quel gagneur ! Une telle intuition des drames à venir épate l’auditeur. Peut-être connaît-il l’adresse du prochain attentat ? La date ? L’heure ? Les noms et numéros de téléphone des terroristes ? Il a l’air de savoir. Et puis quels innocents ? Moi ? Ma sœur ? Mon collègue de bureau ? Allez, dites-le-nous. Nous sommes pendus à vos lèvres. « D’autres innocents vont perdre leur vie » est une phrase de djihadiste. Un avertissement qui pourrait être proféré d’Irak par les instances de Daech. Dans la bouche d’un décideur censé mettre un terme aux attaques terroristes, c’est de l’art moderne.

Certains, légèrement plus combatifs, auraient déclaré : « Nous allons tout mettre en œuvre pour que d’autres innocents ne perdent pas la vie. » Pas lui. Manuel le perdant avoue son renoncement. En filigrane, le message est clair : « Nous sommes en guerre et nous allons la perdre. » La défaite est en lui. Et puis il affine sa prédiction grâce au marc de café mis à sa disposition par la rédaction de France Inter : c’est très difficile à dire et on peut m’accuser de rendre la société encore plus anxiogène, mais malheureusement, c’est la réalité, c’est l’affaire d’une génération. En gros, il suffit d’attendre que ça passe. Et il sait combien de temps ça va durer : un risque auquel la France devra faire face pendant au moins 10 ou 20 ans. D’accord. Pour échapper à cette menace, il suffit simplement de partir très loin – au Bhoutan ou sur l’île de Pâques – puis de revenir d’ici 10 ou 20 ans.

Manuel Valls est le Léo Ferré de la politique : « Avec le temps, va, tout s’en va… » Quelques notes de piano pour accompagner ses déclarations seraient les bienvenues… L’absence de musique est le drame de Manuel Valls. Les Français comprendraient mieux. Les Français aiment la poésie. Allez, Manuel, chante ! « Avec le temps, avec le temps, va, tout s’en va… La guerre, les attentats… Le cœur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien. » Les paroles de cette chanson ont été écrites pour lui. Son potentiel pour gagner les primaires de « The Voice » est évident. Un tel talent ne doit pas rester inexploité plus longtemps.

Rien ne viendra perturber l’idéologie des tâcherons de ce « vivre ensemble » niaiseux tout droit sorti des livres de coloriage pour classe de maternelle. Aucun mort, aucun carnage, aucun chaos. Au travers de ces propos pointe un jusqu’auboutisme effrayant. À ce stade, ce n’est plus un gouvernement, c’est une secte ! « Le temps solaire » les habite. L’invitation au suicide est palpable. A l’écoute de ces paroles insensées, l’auditeur de France Inter continue à préparer son café. Puis il part rejoindre son bureau en sifflotant… Après tout, 10 ou 20 ans c’est vite passé… Ne prend pas la pleine mesure de ce qu’il vient d’entendre. Il est déjà mort.

Jany Leroy

Source : Boulevard Voltaire

 

Angoisse : demain, Astérix sera-t-il toujours français ?

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Mort aux clichés du journalisme ! « Il faut que tout change pour que rien ne change », phrase tirée du Guépard de Luchino Visconti, en est un. Mais ce cliché, certes usé jusqu’à la corde, peut encore se révéler pertinent. La preuve par Astérix.

Car Astérix n’est pas seulement le premier satellite français envoyé dans l’espace, en 1965, à l’époque du gaullo-communisme triomphant, mais également une bande dessinée qui, forte de 107 versions différentes, demeure celle ayant été la plus traduite au monde. Astérix, c’est donc l’irréductible petit Gaulois que l’on sait. C’est même une certaine vision de la France, pourrait-on ajouter.

Mais Astérix est-il si français que ça ? Au pinceau, Albert Uderzo, un enfant d’immigrés italiens. Dans les bulles, un juif polonais, René Goscinny, petit-fils de rabbin. Mais attention, pas n’importe quel juif, Goscinny ayant politiquement toujours été plus Zemmour que Minc. Trois de ses oncles sont morts en déportation. Sa famille, même si réfugiée en Argentine, le laisse rejoindre la France, là où il veut faire son devoir de patriote. En 1946, c’est un peu tard. Il n’empêche qu’il sert sous les ordres du maréchal de Lattre de Tassigny, illustrant le journal du 14 1e bataillon d’infanterie alpine. Ses « petits Mickeys », tel qu’on disait alors, font beaucoup rire le maréchal en question, qui le propulse tôt sergent. Pour le reste, René Goscinny apprend le métier à New York, avec Harvey Kurtzman, légendaire fondateur du mythique mensuel Mad, lointain ancêtre de notre Pilote national.

Et l’actualité immédiate ? Celle de sa fille Anne Goscinny qui, veillant d’une main de fer sur l’œuvre de son père, entend remettre les adaptations cinématographique de cette dernière au goût du jour. Ainsi, « Astérix doit plonger dans le XXIe siècle et plaire de la Pagode à Rosny-sous-Bois. Le dernier film (Au service de Sa Majesté) était trop cérébral. Il n’a pas traversé le périphérique. » En ligne de mire, le Mission Cléopâtre d’Alain Chabat, qu’Anne Goscinny cautionne à 200 %, tenant même le dernier représentant de « l’esprit Canal+ » pour « héritier naturel » de son défunt père.

Alors, Astérix en sweat à capuche ? Obélix en rappeur, façon Notorious Big ? Panoramix en dealer de potion magique ? Et Assurancetourix en Christophe Maé ? L’équation s’annonce des plus velues à résoudre.

De son temps, René Goscinny avait toujours su coller au sien : blagues sur les Beatles, clins d’œil appuyés aux célébrités de l’époque : Eddy Merckx, Guy Lux, Lino Ventura, Bernard Blier, Jacques Chirac et autres Pierre Tchernia. Est-il encore possible de perpétuer cet humour référencé ? Nul doute que l’affaire fera débat, mais pourquoi pas ? La blonde Lepénix contre le vilain Attalix ? Le gentil petit Debbouzix contre le grand méchant Dieudonnus ? Et, juste histoire de coller à l’histoire du siècle dernier : l’affreux Mitterrandus dans le rôle du maréchal Francix…

Il n’y a décidément qu’en France que l’on perd – de manière délicieuse, il va de soi – un temps paraît-il précieux. Irréductibles Gaulois que nous sommes…

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire

Musulmans de France, il est temps de montrer quel camp vous avez choisi !

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Chers compatriotes, pourquoi un tel silence médiatique de la part de votre communauté, pourtant première concernée par les événements dramatiques qui frappent la France ? Il est certain que les Français non musulmans méconnaissent les différents courants et les antagonismes qui traversent votre religion. Wahabbisme, salafisme, soufisme sont des catégories bien exotiques pour celui qui, élevé au roman républicain, ne sait déjà plus différencier un protestant d’un catholique. On ne saurait les en blâmer.

S’il existe différents courants au sein de l’islam, c’est au nom d’un certain islam que les « déséquilibrés » nous attaquent. Mais, s’il ne s’agit pas de l’islam véritable, de quel islam s’agit-il ? Et, plus précisément, par quels peuples est-il porté, par quelles nations ? Par quels régimes est-il soutenu ? Toutes ces informations font défaut et vous conviendrez qu’une clarification s’impose. Aussi, je vous demande : qui d’autres que vous, musulmans de France, pourraient fournir cette clarification ?

Vos instances représentatives principales, UOIF et CFCM, ont chacune dénoncé dans un communiqué les derniers crimes commis au nom de l’islam. Mais ce qu’elles ont dénoncé, ce n’est pas l’islamisme, ni le djihadisme, c’est le terrorisme, sans même qu’il soit qualifié d’islamiste. Aussi, en ne dénonçant que le terrorisme, qui n’est qu’un moyen d’action, le CFCM et l’UOIF semblent dénoncer la forme de l’action sans en condamner le fond, à savoir le djihad par les armes.

Voici donc la question lancinante qui vient m’agacer lorsqu’on débat sur les méthodes à employer pour lutter efficacement contre les attaques terroristes islamistes. Comment se fait-il que les représentants de la religion la première mise en cause ne soient pas plus impliqués dans la lutte ? Comment se fait-il que, dans le débat public, personne ne leur demande de clarifier leurs positions ? Et de condamner fermement et ouvertement le djihadisme ? Comment se fait-il que si peu d’espace médiatique soit accordé au dialogue et à la recherche d’une méthode de lutte concertée ?

Amis et compatriotes musulmans, votre silence médiatique n’est ni complice, ni coupable, mais il vous rend ambigus. Or, il est grand temps de lever toute ambiguïté car nous l’avons dit : les Français méconnaissent l’islam et leur patience est à bout. Amis musulmans de France qui n’aspirez qu’à vivre en paix dans la concorde civile, vous devrez toujours vous justifier des crimes commis en votre nom ! Et vous devrez toujours vous en désolidariser ! Car il vous revient d’expliquer à vos compatriotes qu’il existe un islam républicain. Il vous revient de prouver aux Français que l’islam n’est pas cette idéologie totalitaire à laquelle les pseudo-soldats de l’État islamique se raccrochent.

Musulmans de France, il est temps de vous manifester dans les médias ! Car votre silence médiatique est équivoque. La colère gronde. Il est temps de montrer quel camp vous avez choisi !

François Millet

Boulevard Voltaire