Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 25 juin 2016

Brexit, une gifle du pays réel au pays légal

3825927394.jpg

Alain Escada, Président de Civitas

La nouvelle est tombée ce matin : le référendum organisé ce 23 juin au Royaume-Uni a donné gagnante la sortie de ce pays de l’Union Européenne.

C’est une victoire des paysans, des pêcheurs, des artisans, des petits commerçants, des petites entreprises, des ouvriers, des employés, des “sans dents”, des familles, des patriotes et du bon sens.

C’est une défaite des mondialistes, des banksters, des multinationales, de la gauche internationaliste et apatride, des lobbies interlopes, des promoteurs du vice, des forces occultes, de la synarchie, du syncrétisme religieux, des médias du système et de la jet-set décadente et cosmopolite.

CIVITAS félicite les électeurs britanniques pour cette victoire du pays réel sur le pays légal. Une victoire qui fait du bien au moral.

Il faut maintenant espérer que le pays réel ne sera pas spolié de cette victoire par des politiciens corrompus, comme cela fut le cas en France et aux Pays-Bas lors de précédents référendums.

Il faut surtout avoir bien en tête que le système vient de recevoir une gifle mais qu’il n’est pas à terre, loin de là. La propagande va redoubler d’efforts dans les prochaines heures et prendre prétexte du Brexit pour justifier de nouvelles mesures urgentes en faveur du renforcement du mondialisme contre le prétendu “repli sur soi”. Des représentants de la haute finance vagabonde aux tenants de la haine de Dieu, de la Patrie et de la Famille, en passant par les troupeaux de bien-pensants manipulés, tous vont se donner la main pour utiliser ce Brexit à leur profit.

A nous de résister et de préparer la suite !

Source : Synthèse Nationale

Du Brexit au Frexit !

1854376486.jpg

Communiqué de Bruno Gollnisch, Député européen

Brexit : le peuple britannique a démontré ses capacités de résistance à une campagne de pressions sans précèdent, qui jouait sans vergogne de toutes les peurs injustifiées et de prédictions aussi calamiteuses que fantaisistes.

Une majorité inflige aujourd’hui un camouflet sévère et mérité aux Euro-mondialistes qui depuis des années dévoient la coopération européenne, en édifiant méthodiquement la bureaucratie d’un « Super-État », véritable prison des peuples, tout en ouvrant les frontières à tous les flux de personnes, de marchandises et de capitaux, fussent-ils dévastateurs.

Le Front National a été le premier à dénoncer cette évolution et à proposer une autre politique. Puisse-t-il enfin être entendu !

Source : Synthèse Nationale

LA VOIX DU PEUPLE, LA VOIE DE LA LIBERTE

3409391030.3.jpg

Consternation de toutes celles et de tous ceux qui, à un titre ou à un autre, sont partie prenante dans le fonctionnement du Système : le peuple anglais et le peuple gallois ont osé l’impensable. Ils ont osé dire non au Système, dont une des illustrations majeures est l’Union Européenne.

Pourtant tout avait été fait pour les dissuader de ce crime de lèse-majesté, tous les épouvantails avaient été brandis. En vain : avec flegme et bon sens, les « gens d’en bas » ont envoyé « les gens d’en haut » se faire foutre. C’est donc possible et ce premier enseignement du référendum britannique met la panique au sein de l’Etablissement car il démontre la force du populisme.

Un populisme qui dit non à la City et donc au pouvoir du fric, non à Bruxelles et donc à la tyrannie bureaucratique et technocratique prétendant penser et décider à la place du peuple. Non à l’immigration et à la destruction des identités nationales. Et les gens du Système avouent redouter l’onde de choc : les Anglais montrent aux autres peuples d’Europe qu’il est possible de se libérer et de choisir une Europe des peuples et des patries.

Et l’appel à un référendum se répand comme une traînée de poudre de pays à pays. Car il est temps de mettre au pied du mur ceux qui se gargarisent en permanence avec le mot « démocratie » : « Vous êtes démocrates ? Alors donnez la parole au peuple ». Un refus montrerait que les populistes ont raison et qu’ils représentent donc l’avenir.

Décidément le 23 juin 2016 s’inscrit d’ores et déjà comme un grand jour dans l’Histoire du combat pour la liberté et l’identité.

Pierre Vial, Président de Terre et peuple

Source : Synthèse Nationale

QUELLE BELLE MATINEE !

221795639.jpg

Quelle belle matinée qui commence bien ! Sur les ondes (sauf sur Radio Libertés bien sûr) l'ensemble des commentateurs s'étrangle, la haute-finance s'inquiète et... les droites nationales européennes jubilent. Vraiment, pour une fois, les Anglais sont nos amis. Un tel cadeau de si bon matin cela fait longtemps que nous n'en avons pas reçu d'outre-Manche.

Mais ne nous relâchons pas pour autant. Les "démocrates" soumis au mondialisme sont très forts pour retourner à leur avantage une décision populaire qui va à l'encontre de leurs projets. Rappelez-vous avec quelle arrogance ils se sont moqués des résultats du référendum de 2005 en France. On commence déjà à nous expliquer qu'il faudra au moins deux ans pour que la décision du peuple britannique se concrétise. En deux ans, beaucoup de magouilles peuvent avoir lieu...

Quoi qu'il en soit, cette victoire du Brexit démontre elle aussi que le monde est en train de changer. Partout le processus de destruction des nations et des identités voulu par l'hyper-classe affairiste se heurte à la volonté des peuples. Il est temps de réfléchir à une autre Europe...

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Source : Synthèse Nationale

Jean-Marie Le Pen adresse message de félicitations aux Britanniques

3074318838.jpg

COMMUNIQUE DE PRESSE DE JEAN-MARIE LE PEN PRESIDENT D’HONNEUR DU FRONT NATIONAL
DEPUTE FRANÇAIS AU PARLEMENT EUROPEEN

Je félicite le peuple britannique pour son courage et son esprit de résistance face aux incroyables pressions médiatiques et politiques qu’il aura su finalement déjouer : aujourd’hui le BREXIT, demain le FRAXIT !

Une certaine Europe est en déroute : celle des élites mondialisées dont la bureaucratie bruxelloise était le bras armée contre l’âme des nations et des peuples. Le replâtrage n’est désormais plus possible.

Un nouveau rêve européen se lève : celui de l’Europe boréale, si nécessaire aux équilibres et à la paix du Monde.

Sur ce sujet capital, le peuple français doit être consulté sans attendre par la seule voie acceptable, celle du référendum.

Source : Synthèse Nationale

BREXIT : POUR LA SOUVERAINETÉ ET LE DROIT DES PEUPLES À DISPOSER D’EUX-MÊMES

De 245 milliards de dollars, le marché du halal devrait représenter un volume d'affaire de 324 milliards de dollars à l'horizon 2020. Physionomie d'un secteur qui aiguise l'appétit des grands entreprises de l'agroalimentaire.

...Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/45384/marche-mon...
De 245 milliards de dollars, le marché du halal devrait représenter un volume d'affaire de 324 milliards de dollars à l'horizon 2020. Physionomie d'un secteur qui aiguise l'appétit des grands entreprises de l'agroalimentaire.

...Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/45384/marche-mon...

428686027.jpg

A l’issue du vote historique des électeurs du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord qui viennent de décider de quitter l’Union européenne, Le Parti de la France réaffirme son attachement au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et au respect du principe de souveraineté nationale.

Brexit : Pour la souveraineté et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

Certaines réactions d’hystérie politique et médiatique à l’encontre des peuples du Royaume-Uni sont une intolérable ingérence dans les affaires intérieures d’un royaume souverain.

C’est d’ailleurs au nom de ce même principe de souveraineté que les peuples d’Ecosse et d’Irlande du Nord appellent à nouveau aujourd’hui à la sortie du Royaume-Uni au motif qu’ils ont voté non à la sortie de l’Union européenne.

En application de l’article 50 du Traité de Lisbonne, le gouvernement du Royaume-Uni va devoir engager avec les instances européennes le processus de négociation afin de fixer les modalités du retrait ainsi que de leurs relations futures. Ce seront les conditions du divorce qui devront être approuvées par le Parlement européen avant d’être officielles. Tout ne fait que commencer.

Le grand coup de pied dans la fourmilière européenne donné par ce vote de Brexit est l’occasion de ré-ouvrir le nécessaire débat sur les politiques et les institutions européennes qui sont aujourd’hui calamiteuses.

Le Parti de la France rappelle sa volonté de construire une nouvelle Europe des nations souveraines et des peuples libres, une Europe qui défende l’identité et les valeurs européennes et chrétiennes de civilisation, une Europe libérée de la tutelle de l’OTAN, une Europe refusant la Turquie en son sein et établissant un partenariat privilégié, économique, politique et de sécurité avec la Russie.

Si le Royaume-Uni conformément à son histoire et à sa géographie a choisi de couper le lien continental en privilégiant le Commonwealth et l’axe atlantique avec les USA, l’occasion nous est donnée de refondre le projet européen autour de notre bloc continental de civilisation.

Etant aujourd’hui libérés de nos obligations européennes vis-à-vis du Royaume Uni, Le Parti de la France demande au gouvernement français de dénoncer immédiatement le traité du Touquet signé le 4 février 2003 qui transforme de fait Calais en ville frontière de la Grande Bretagne et les douaniers et policiers français en garde-frontières britanniques. Il appartient désormais au gouvernement britannique de gérer sur le territoire britannique le flux des dizaines de milliers de migrants qui souhaitent rejoindre la Grande-Bretagne. Il en va de l’intérêt national français et il serait temps, sur cette question devenue insupportable des migrants, que le gouvernement français défende les intérêts de la France.

Carl Lang

Source : Synthèse Nationale

De 245 milliards de dollars, le marché du halal devrait représenter un volume d'affaire de 324 milliards de dollars à l'horizon 2020. Physionomie d'un secteur qui aiguise l'appétit des grands entreprises de l'agroalimentaire.

...Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/45384/marche-mon...
De 245 milliards de dollars, le marché du halal devrait représenter un volume d'affaire de 324 milliards de dollars à l'horizon 2020. Physionomie d'un secteur qui aiguise l'appétit des grands entreprises de l'agroalimentaire.

...Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/45384/marche-mon...
De 245 milliards de dollars, le marché du halal devrait représenter un volume d'affaire de 324 milliards de dollars à l'horizon 2020. Physionomie d'un secteur qui aiguise l'appétit des grands entreprises de l'agroalimentaire.

...Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/45384/marche-mon...
De 245 milliards de dollars, le marché du halal devrait représenter un volume d'affaire de 324 milliards de dollars à l'horizon 2020. Physionomie d'un secteur qui aiguise l'appétit des grands entreprises de l'agroalimentaire.

...Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/45384/marche-mon...

Brexit : c'est l'immigration qui a fait la différence

 

brexit-immigration.jpg

Dans les derniers jours qui ont précédé le vote des britanniques, certains commentateurs français s'étaient émus de la dernière campagne d'affichage de l'Ukip (United Kingdom Independence Party). Sur ses affiches, l'UKIP affirmait que les écoles britanniques étaient submergées, avec 25 % d'élèves d'origine étrangère. Et nos commentateurs d'affirmer que même le Front national n'aurait jamais osé sortir de telles affiches en France ! La précédente campagne d'affichage de l'UKIP, plus sobre, mais tout aussi explicite, montrait une colonne de migrants barrée des mots "Breaking Point". 

Bien entendu, l'UKIP n'a pas emporté le morceau seul, en faisant campagne sur le danger de l'immigration. Les tabloïds anglais, largement critiqués et conspués de ce côté-ci de la Manche, bien qu'ils dépassent largement le million d'exemplaires vendus tous les jours, n'ont eu de cesse, au cours de ces derniers mois, de traiter sans complexe les conséquences de l'afflux de migrants en Europe et en Grande-Bretagne.  Les images des migrants massés à Calais, et tentant l'impossible pour rejoindre la Grande-Bretagne au péril de leur vie, images largement diffusées sur les chaînes d'inforrmation continue anglaises, ont fait le reste.

Les élections présidentielles autrichiennes avaient annoncé la couleur

Ceux qui n'ont pas vu que le Brexit pouvait arriver, et que le problème de l'immigration en Europe pouvait faire pencher la balance en sa faveur, avaient pourtant été prévenus ! Les élections présidentielles autrichiennes, en mai, avaient largement annoncé la couleur. Comment ? Le chef d'un parti ouvertement xénophobe, eurosceptique, arrivait très largement en tête de l'élection présidentielle d'un petit pays européen, avec 15 points d'avance sur son improbable challenger, un candidat écologiste sans panache ?

Oui, c'était le coup de semonce, et le score serré du second tour, installant finalement le candidat soutenu par l'ensemble de la classe politique autrichienne, unie contre le candidat du FPÖ, a créé un précédent en Europe. Car en effet, si le candidat du FPÖ a fait un tel score au premier (et au second) tour de la présidentielle, c'est parce que... lui aussi à largement fait campagne sur le thème de l'immigration et, plus précisément, sur le problème posé par l'accueil de millions de migrants en quelques mois.

Si les Anglais (contrairement aux Irlandais du Nord et aux Écossais qui, eux, ont voté en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne) ont voté massivement en faveur du Brexit, c'est parce qu'ils ont eu peur. Sachant que l'Allemagne qui, de par sa position centrale en Europe, n'a pas eu d'autre solution que d'accueillir 1,2 million de migrants l'an passé et pourrait en accueillir un million de plus cette année, se retrouvait seule face au problème, abandonnée par ses partenaires européens, les Anglais ont eu peur.  Car ils savent que la Grande-Bretagne est la véritable destination préférée des migrants ! La langue, l'anglais, beaucoup la pratiquent déjà un peu, et elle est bien plus facile à apprendre que l'allemand.. Mais surtout, en Grande-Bretagne, existent déjà des communautés installées de Syriens, Lybiens, Irakiens... Pas en Allemagne. Mais grâce à sa place particulière en Europe, seul État européen avec l'Irlande, protégé par une frontière naturelle quasiment inviolable, à savoir, une mer, la Grande-Bretagne a pu gagner du temps. Sans Calais, sans la Manche, l'Angleterre aurait été submergée, comme l'Allemagne.

Demain, d'autres vont demander à sortir de l'Union Européenne

Pour reprendre l'attaque de cet éditorial, ne nous voilons pas la face une seconde fois : demain, d'autres pays européens vont demander à sortir de l'Union Européenne, pour ne pas être contraints d'accepter que Bruxelles décide à leur place en matière d'immigration et d'accueil. Vous voulez la liste ? D'abord, l'Autriche. Le 6 juillet prochain, la cour constitutionnelle va dire si le second tour de l'élection présidentielle est valide, ou non, sachant que le candidat du FPÖ a formé un recours, arguant d'irrégularités dans le dépouillement, de nature à avoir modifié le résultat du scrutin. Dans un pays où tricher et mentir est culturellement inconcevable, le fait qu'un tel recours ait été déposé démontre ab absurdo qu'il y a effectivement probablement eu des choses pas très catholiques dans certaines circonscriptions, comme par exemple, des bureaux de vote avec 100 % de taux de participation... Si la cour constitutionnelle autrichienne invalide les élections, le résultat de la prochaine élection présidentielle est connu d'avance. À défaut, le FPÖ fera monter la pression, pour que les élections législatives de 2018 soient avancées.

Ensuite, les Pays-Bas. Dans ce pays, les questions d'immigration ne sont pas taboues et la classe politique néerlandaise est majoritairement opposée à l'accueil des migrants. Si Bruxelles n'infléchit pas sa position, la perspective d'un référendum sur la sortie de l'UE y est plus que probable. Enfin... enfin, la liste pourrait être longue. Car le fait qu'un pays, un grand pays, démocratique, ait accepté de poser la question à ses citoyens de son maintien dans l'Europe, et que la réponse "non" l'ait largement emporté, va créer un précédent ! Quel homme politique, quel chef d'État normalement constitué (si c'est possible) peut oser considérer comme illégitime les demandes de référendum sur la sortie de l'UE dans son pays ? 

Désormais, l'avenir de l'Union Européenne dépend de la réponse à une seule question : l'Europe peut-elle continuer à se construire contre les peuples qui la constituent, contre les pays membres qui désaprouvent la politique menée par la Commission Européenne, gouvernement technocratique mais si peu démocratique ?  Si l'Union ne remet pas très rapidement à plat ses institutions par l'élaboration d'un nouveau traité européen, elle risque tout bonnement de disparaître, soit en se disloquant (on parle d'effet domino), soit,en explosant, plus personne n'obéissant du jour au lendemain à Bruxelles.

Jean-Baptiste Giraud

Source : Economir Matin

Pays-Bas : le député Geert Wilders veut un référendum sur un "Nexit"

Geert-Wilders-reclame-un-referendum-sur-l-UE.jpg

Le député d'extrême-droite a réclamé vendredi matin un référendum pour que le Pays-Bas ait sa "propre monnaie" et sa "propre politique d'immigration".

Le député d'extrême droite néerlandais Geert Wilders a réclamé vendredi matin un référendum sur l'UE, après que des résultats provisoires sur le référendum au Royaume-Uni aient donné la victoire au Brexit.

"Notre propre pays". "Les Néerlandais ont le droit à un référendum aussi. Le Parti pour la liberté (PVV, nldr) demande ainsi un référendum sur un Nexit, une sortie néerlandaise de l'UE", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Nous voulons être en charge de notre propre pays, notre propre monnaie, nos propres frontières, et avec notre propre politique d'immigration", a souligné Geert Wilders. "Si je deviens Premier ministre, il y aura un référendum aux Pays-Bas". Le PVV évoque également un récent sondage réalisé par la télévision publique néerlandaise, selon lequel une majorité de Néerlandais souhaitent un référendum et "davantage de Néerlandais sont favorables à sortir de l'UE qu'à y rester".

Rejet d'un accord avec l'Ukraine.Les Pays-Bas, actuellement à la présidence tournante de l'UE, ont tenu en avril un référendum sur l'accord entre l'UE et l'Ukraine. Malgré un faible taux de participation à cette consultation populaire, à peine au-delà du seuil nécessaire à sa validation, plus de 60% des électeurs ont rejeté cet accord d'association qui vise à renforcer le dialogue politique ainsi que les échanges politiques et commerciaux entre l'UE et Kiev. Les eurosceptiques avaient alors salué une "motion de défiance" envers Bruxelles.

Des sondages plutôt favorables au PVV. Les élections aux Pays-Bas sont attendues l'année prochaine, mais depuis l'année dernière, les sondages ont invariablement montré le soutien au PVV dont la popularité croît face à la crise des réfugiés. Bien qu'il ait reculé ces derniers mois, les derniers sondages de mai montrent que le parti de Geert Wilders gagnerait le plus grand nombre de voix, obtenant 31 sièges sur 150, soit plus du double de ses 15 sièges actuels.

Source : Europe 1

La Cour suprême inflige un revers à Barack Obama sur sa réforme de l’immigration

juin_f7bfda2c3fc884ab85e72b577c536699.jpg

Dans la dernière ligne droite de son second mandat, le président américain, Barack Obama, a essuyé, jeudi 23 juin, un sérieux revers dans son programme de réformes. La Cour suprême des Etats-Unis a en effet bloqué son projet sur l’immigration, qui visait à régulariser plus de cinq millions de personnes en situation irrégulière.

Le vote des juges s’est soldé par une stricte égalité (quatre voix pour, quatre contre) qui revient à confirmer deux décisions, l’une du tribunal fédéral de Brownsville (Texas) en 2015, en première instance, et l’autre, en appel, par la cour fédérale de La Nouvelle-Orléans (Louisiane).

La Cour suprême n’a en effet pas pu trancher dans la mesure où son neuvième siège n’a toujours pas été pourvu depuis le décès, en février, du juge conservateur Antonin Scalia, qui aurait, de toute façon, très certainement voté dans le sens d’un blocage.

« Décision frustrante »

Face à l’opposition systématique des républicains au Congrès visant à faire évoluer la législation sur l’immigration, M. Obama avait décidé, en novembre 2014, d’user de ses pouvoirs exécutifs pour faire passer une réforme visant à sortir de l’illégalité des millions de clandestins.

Les immigrants illégaux, présents depuis plus de cinq ans sur le sol américain, sans passé judiciaire et dont les enfants possèdent des documents officiels auraient pu ainsi éviter d’être expulsés et obtenir un permis de travail. Mais pas moins de 26 Etats, le Texas en tête, avaient accusé le président d’abuser de son pouvoir, estimant que seul le Congrès pouvait prendre ce type d’initiative.

Ken Paxton, le procureur général du Texas, s’est félicité jeudi de la décision de la Cour suprême, estimant qu’il s’agit « d’une victoire pour ceux qui croient en la séparation des pouvoirs et en la primauté du droit ».

Le président de la Chambre des représentants, le républicain Paul Ryan, constate avec satisfaction que le passage en force du président est « nul et non avenu », rappelant que « la Constitution est claire : le président n’est pas autorisé à écrire les lois, seul le Congrès le peut ».

De son côté, M. Obama a fait une courte allocution pour exprimer sa déception. « La décision d’aujourd’hui est frustrante pour ceux qui cherchent à faire croître notre économie et à apporter de la rationalité à notre système d’immigration », ajoutant que c’était « navrant pour les millions d’immigrants qui ont fait leur vie ici ».
 
Cette décision risque d’avoir un impact majeur sur la campagne électorale dans laquelle la question de l’immigration joue un rôle central. L’Amérique semble plus que jamais divisée sur le sujet. Le républicain Donald Trump appelle à la construction d’un mur à la frontière mexicaine et à l’expulsion des 11,5 millions d’immigrés clandestins, tandis que la démocrate Hillary Clinton se situe dans la droite ligne de l’actuel président.

Cette dernière a d’ailleurs qualifié la décision de la Cour suprême d’« inacceptable », estimant que les familles avaient besoin « d’un répit face au spectre de l’expulsion ». Mme Clinton a promis que, dans les cent premiers jours de son mandat, si elle était élue, elle proposerait un plan d’immigration qui comprendrait un accès à la citoyenneté.

« Temps de protéger notre pays »

M. Trump, actuellement en voyage en Ecosse, a estimé que la décision de M. Obama était « l’une des plus inconstitutionnelles jamais prises par un président », ajoutant que « cette décision partagée [de la Cour suprême] rend clair ce qui est en jeu en novembre. L’élection et la nomination à venir à la Cour suprême vont décider si, oui ou non, nous avons des frontières et si, par conséquent, nous sommes un pays. Il est temps de protéger notre pays et de le rendre à nouveau sûr. »

De leur côté, les associations militant pour la régularisation affirment vouloir continuer le combat. Pour Rocio Saenz, l’une des dirigeants du syndicat Service Employees International Union, la décision de la Cour suprême ne va qu’inciter les électeurs hispaniques à se mobiliser. « Nous allons aller voter, nous allons manifester et demander des comptes à ceux qui, avec leurs rhétoriques et leurs politiques anti-immigrés, empêchent les familles de se réunir. »

. Obama a fait une courte allocution pour exprimer sa déception. « La décision d’aujourd’hui est frustrante pour ceux qui cherchent à faire croître notre économie et à apporter de la rationalité à notre système d’immigration », ajoutant que c’était « navrant pour les millions d’immigrants qui ont fait leur vie ici ».

Prendre date pour l’avenir

Le président a reconnu que la question serait désormais gelée jusqu’à l’élection de son successeur, le 8 novembre, tout en voulant prendre date pour l’avenir. « Désormais, nous avons le choix sur là où nous allons en tant que pays et sur ce que nous voulons apprendre à nos enfants. »

Stéphane Lauer

Source : Le Monde

Fête de la Musique contre État islamique ?

Manuel Valls est décidément un garçon épatant. Le poil lustré, l’œil vif et la truffe fraîche ; mâchoires serrées sur un menton qu’on pourrait qualifier de presque mussolinien, il ne dédaigne pas non plus jouer aux oracles, que ce soit en matière de philosophie ou de politologie. D’où cette déclaration à l’AFP, à la fois digne du Banquet de Platon et du Manuel des Castors juniors : « La meilleure réponse, “LA” réponse au terrorisme, à la menace en matière de sécurité, c’est la vie. […] C’est la culture, la fête de la Musique, c’est l’Euro avec des stades de football qui sont remplis. »

Dans la dernière édition de Bistrot Libertés dont l’invitée n’était autre que notre camarade Gabrielle Cluzel, Charlotte d’Ornellas, elle aussi collaboratrice de Boulevard Voltaire, assurait, non sans quelque audace, que « la menace de l’État islamique nous renvoyait aussi à notre propre insignifiance ».

Il est un fait que, dans nos sociétés occidentales, on a souvent peur de devenir pauvres ou de mourir ; alors qu’en face, la seule peur qui vaille est celle consistant à voir son âme descendre en enfer. Devant cette transcendance, fût-elle dévoyée, notre « insignifiance » ne pèse guère plus qu’un pot de terre contre un pot de terre. Les idéaux chrétiens ne sont plus, tandis que même la vulgate républicaine donne de sérieux signes d’essoufflement. Le « Je » a depuis longtemps supplanté le « Nous ». Nous ne pensons plus qu’à court terme, dans une immédiateté hédoniste, consumériste, matérialiste. Tout, tout de suite. Parce que « Je » le veux, parce que « Je » le vaux bien, pour paraphraser un fameux slogan de réclame.

Cet univers ne peut générer que frustrations à tous les étages. C’est celui de la femme qu’on ne pourra jamais conquérir, de la voiture qu’on ne pourra jamais s’offrir, du sportif qu’il est impossible d’égaler, d’une vie rêvée qui, immanquablement, se heurte au mur de la réalité. D’un côté, des Français de vieille souche se lamentent sur un pays qu’ils voient partir en quenouille ; de l’autre, ceux de jeunes branches se demandent pourquoi ils n’ont pas accès à cet eldorado tant fantasmé.

Entre les deux, et pour tenter vaille que vaille de maintenir un semblant de cohérence à tout ça, le « Système » offre pain et jeux, fait croire qu’on peut devenir quelqu’un en faisant profession de footballeur, de mannequin ou de vedette de télé-réalité. Il faut être « festif ». Boire des coups en terrasse. Écouter du David Guetta. Ce que rappelle, par ailleurs, Audrey Azoulay, ministre de la Culture : « La musique réussit ce miracle permanent de résonner de façon personnelle tout en nous reliant aux autres. Au Pulse à Orlando, comme au Bataclan l’an passé, la culture, un mode de vie, une passion pour la musique, la liberté, celle de s’aimer autrement. »

Ce « Système », à l’évidence, nous trompe. Mais peut également berner d’autres zozos, ces fameux « terroristes islamistes », tel que tendrait à le laisser penser l’entretien accordé par un ex-amant de Omar Mateen à la chaîne télévisée Univision. Le tueur en masse d’Orlando y est ainsi décrit comme « un homosexuel perturbé, qui buvait beaucoup et qui avait un sentiment de rancune envers la communauté hispanique rencontrée au Pulse ». Et, cerise sur le tarbouche, cette confession : « Omar Mateen était en colère et énervé après qu’un homme avec qui il avait eu des rapports sexuels lui avait annoncé qu’il était infecté par le virus du SIDA. »

Alors oui, notre société est, elle aussi, malade, tout comme certaines autres sociétés musulmanes ; chacune à sa façon. Il est pourtant à craindre, au risque de contredire ce grand penseur qu’est Manuel Valls, que la célébration convulsive de la teuf, de la zicmu et d’un football devenu patriotisme de substitution ne soit pas forcément le remède le plus approprié.

Il aurait été des plus intéressants de savoir ce qu’un Philippe Murray en aurait pensé.

pariscityvision.com-fete-de-la-musique-14.jpg

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire