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dimanche, 26 juin 2016

Erdoğan menace l’UE d’un référendum sur l’entrée de la Turquie dans l’Europe !

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On était content des Anglais, qui ne se sont pas laissés intimider par Obama-Merkel, qui ont fait fonctionner leur démocratie normalement et avec honneur, après d’âpres débats il est vrai. Mais n’est-ce pas cela, la démocratie ? Il y aura contamination car d’autres, mécontents de la sclérose bruxelloise, enragés par la corruption qui y règne, comme dans toute dictature, voudront aussi leur référendum ! Nous vivons une époque passionnante.

En revanche, il y en a un dont on n’aurait pas cru qu’il se laisserait contaminer par le très démocratique référendum, c’est bien le sultan du Bosphore, Erdoğan ! Le voilà qui veut faire comme les Anglais et tenir son référendum dont la question est autrement plus épineuse, dangereuse et finalement mortelle pour l’Europe. Car c’est un chantage caractérisé. Il menace de ce référendum si l’Union européenne traîne à accorder des visas pour une libre circulation des Turcs en Europe. Autant dire qu’il se positionne d’autorité dans l’espace Schengen.

Poser la question aux Turcs « Avez-vous envie de faire partie intégrante de l’Union européenne ? » n’a pas le même sens que cette même question posée aux Britanniques.

Ces pauvres Turcs, ceux qui rêvent encore à Atatürk et la laïcité, qui n’en peuvent plus de sa dictature corrompue, tomberont dans le panneau du mirage de la liberté proposée et voteront massivement « oui » pour entrer dans l’Union européenne, dont ils ignorent que c’est aussi une dictature. Plus molle que celle du calife, mais tout de même une dictature technocratique. Il sera ainsi permis à Erdoğan de nous lancer à la figure : « Vous voyez ? Mon peuple a voté et veut faire partie de l’Europe. Désormais que le peuple a voté, vous ne pouvez plus nous refuser. » Il est habile, l’animal.

Ce qu’il ne dira pas, c’est qu’avec tous les millions de Turcs déjà atomisés dans l’Union européenne, lui, qui arrive avec une population approchant les 80 millions, deviendra le dominant en Europe. Et, comme il veut être le calife, le référendum dans son pays fera qu’il le deviendra. Il faut rappeler d’urgence son discours de Cologne de 2010 devant sa communauté qu’il exhortait à ne pas s’assimiler. L’assimilation étant, à ses yeux, un crime contre l’humanité. Il avait imposé le port du voile en Allemagne, alors qu’il était encore interdit en Turquie.

Les cerveaux malades aux manettes de l’Union européenne, dont le leitmotiv est le multikulti, le vivre ensemble et autres bisounourseries, seront servis. C’est ainsi que pourrait se terminer la conquête de l’Europe par l’islam. Démocratiquement. Le rêve de l’Oumma. Une Europe victime de son propre système qu’elle n’aura pas eu la force de préserver. Cela est un scénario possible si Erdoğan organise un référendum. Sans oublier qu’il tirera vers lui l’État islamique, qu’il finance, puisqu’il veut devenir le calife à la place du calife Al-Baghdadi.

Conclusion : les velléités d’Erdoğan à se présenter en démocrate de circonstance démontrent notre faiblesse et sa puissance. Il est déjà maître de notre destin en nous faisant du chantage à l’immigration, nous taxant au passage notre bon argent à hauteur de 6 milliards d’euros…

Hildegard von Hessen am Rhein

Source : Boulevard Voltaire

"Jungle" de Calais : le Brexit aidera-t-il les migrants à gagner le Royaume-Uni ?

Visant à juguler l'immigration clandestine vers le Royaume-Uni, le "traité de Touquet", conclu en 2003, a déplacé côté français le contrôle de la frontière britannique. Mais dans les heures qui ont suivi l'annonce du Brexit, plusieurs responsables politiques français ont appelé à le remettre en cause.

"Le peuple britannique a tranché, je demande au gouvernement français de renégocier les accords du Touquet", a tweeté Xavier Bertrand, président LR de la région Les Hauts de France. De son côté, l'eurodéputée écologiste Karima Delli a  affirmé que "François Hollande doit renvoyer les accords du Touquet aux oubliettes".
Texte bilatéral, conçu pour lutter contre l'immigration illégale, ce traité a été signé en 2003 après la fermeture du camp de Sangatte. Il prévoit bien une clause de sortie, avec un délai de deux ans. Confiant les premiers contrôles d'immigration au pays de départ, ce traité a entraîné de fait un glissement de la frontière britannique dans les ports français.
Un accord "injuste pour la France et pour les migrants"
"A présent que la Grande-Bretagne n'est plus dans l'UE, il n'y a aucune raison que la frontière se trouve encore à Calais", affirme François Gemenne, professeur à Sciences Po, pour qui Londres s'est "défaussé de ses responsabilités" avec cet accord "injuste pour la France et pour les migrants".

"Le paradoxe est que, alors que le Brexit a été majoritairement un vote anti-migration, la Grande-Bretagne pourrait se retrouver à devoir accueillir davantage de migrants demain", note-t-il -- d'autant que Londres ne pourra plus renvoyer les demandeurs d'asile vers le premier pays où ils ont laissé une empreinte, comme le prévoit le règlement européen dit "de Dublin".

"Il faut réfléchir avant de dire n'importe quoi"

L'universitaire met toutefois en garde : le campement de migrants de Calais ne disparaîtra pas avec la dénonciation du Touquet, car "il y a un obstacle physique" avec la mer. La population sur la "Jungle" a ainsi à nouveau augmenté ces dernières semaines, à près de 4.500 personnes, selon la préfète du Pas-de-Calais.

Côté français, on souligne au ministère de l'Intérieur que la position sur le sujet n'a pas changé avec ce référendum. Bernard Cazeneuve avait estimé en mars que dénoncer le traité reviendrait à "envoyer le signal aux passeurs qu'ils sont légitimes à mettre tous les migrants à la frontière pour qu'ils passent" et dans ce cas "demain il n'y en aura plus 6.000 mais 20.000". Les autorités redoutent une multiplication des incidents qui rendrait de toute façon nécessaire le maintien d'un important dispositif de sécurité.

"L'accord du Touquet, c'est : où est la frontière. Si c'est pour la mettre, comme certains le préconisent, de l'autre côté de la Manche, il faudra mettre des bateaux pour sauver des gens qui seront dans l'eau", a pour sa part affirmé le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, pour qui "il faut réfléchir avant de dire n'importe quoi" et "ne pas faire de démagogie".

Source : Tf1

En France et en Europe, l’extrême droite profitera-t-elle du « Brexit » ?

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Olivier Faye, journaliste au Monde spécialiste de l’extrême droite, a répondu à vos questions dans notre suivi en direct, vendredi 24 juin, de la victoire du « Out » au référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne.

  • Question : Le FN n’est-il pas en train de prendre d’énormes risques en citant le Brexit en exemple, avant même de voir les conséquences de ce vote ?

Olivier Faye : La question s’était déjà posée au moment d’un possible « Grexit » (une sortie de la Grèce de l’euro) il y a un an : cette sortie représente-t-elle un saut dans l’inconnu qui risque de décrédibiliser le projet du FN ? Au fil des semaines, les dirigeants du parti avaient plaidé pour une sortie concertée et maîtrisée, car personne ne connaît vraiment les conséquences d’une telle décision. Le Brexit représente le test grandeur nature que le FN attendait pour valider ou non son projet (sortie de l’Union européenne, et a fortiori de l’euro). Marine Le Pen a assuré ce matin qu’il ne fallait pas être impressionné par « l’hystérie des marchés ». Florian Philippot s’est déjà avancé à dire qu’il était « possible » de faire un référendum sur l’UE sans que ce soit « l’apocalypse ». Attendons de voir dans les prochaines semaines, la vérité est que tout le monde avance à tâtons. En tout cas, les propos réitérés de Florian Philippot sur le fait que la France ne serait plus dans l’euro au bout de six mois après une éventuelle victoire de Marine Le Pen en 2017 sont assez mal vécus au sein du parti, où l’on estime que cette prédiction est peu crédible.

  • Peut-on imaginer une campagne présidentielle française focalisée sur la sortie de l’UE, sous l’impulsion d’un FN déjà très bien placé dans les sondages ?

O.F. : Depuis que Marine Le Pen est à la tête du Front national, le parti a fait de l’euroscepticisme un de ses principaux arguments de campagne. C’est dans l’air du temps (on le constate en France au moins depuis le non au référendum de 2005) et cela permet « d’attraper » un grand nombre de sujets : l’immigration, l’économie, le gouffre supposé entre le « peuple » et les « élites », etc. Marine Le Pen est naturellement plus intéressée par les questions économiques et sociales que par les sujets identitaires, même si elle ne dédaigne pas ces derniers. Mais la campagne va avant tout se déterminer en fonction de l’actualité : un éventuel attentat focaliserait une fois encore les débats sur la sécurité. En 2015, le FN voulait axer sa campagne des régionales sur les territoires « oubliés » : la crise des migrants a imposé un autre sujet, qui lui était favorable.

Pour résumer, le FN va tenter d’imposer le rejet de l’UE dans la campagne présidentielle, mais il n’est pas certain qu’il parvienne à fixer l’agenda (même s’il se trouve au centre de chaque campagne depuis 2012).

  • Est-ce que le FN, s’il est élu en 2017, compte organiser un référendum similaire en France ?

O.F. : Marine Le Pen a annoncé avant les résultats du référendum britannique qu’elle comptait organiser un référendum similaire en France en cas de victoire en 2017. A vrai dire, elle plaide depuis 2013 pour consulter les Français sur l’Union européenne – ou l’euro, sa position a parfois varié. Le référendum organisé en cas de victoire du FN aurait lieu six mois après l’élection présidentielle. Entre-temps, l’éventuel gouvernement frontiste aurait tenté de négocier le retour des « souverainetés » françaises (législative, judiciaire, européenne, etc.) auprès des institutions européennes.

  • L’opposition au projet européen est-elle dans L’ADN de la totalité des frontistes ?

O.F. : Officiellement, au Front national, tout le monde défend le principe d’un référendum sur l’Union européenne et le retour de la « souveraineté monétaire » : cet élément de langage qui désigne, en clair, une sortie de la zone euro, a été trouvé en début d’année pour tenter de rassurer sur la volonté du parti de revenir au franc. Mais tout le monde n’est pas d’accord sur les modalités ou sur l’importance à accorder à un tel sujet. Florian Philippot assure que le FN sortira au bout de six mois de l’euro si Marine Le Pen gagne en 2017 ; Marion Maréchal-Le Pen, elle, juge cette prédiction peu crédible et estime que la monnaie unique n’est pas « l’alpha et l’oméga » des problèmes ou des solutions pour la France. Mais le FN dans son ensemble s’est clairement converti à l’euroscepticisme depuis les années 90.

  • Quels sont les points de concordance éventuels entre le UKIP et le FN ?

O.F. : Le UKIP (United Kingdom Independence Party) et le FN portent le même objectif – en clair, disloquer l’Union européenne – mais ils ne sont pas alliés : Nigel Farage, leader du UKIP, lui a préféré Debout la France, de Nicolas Dupont-Aignan. Pourtant, le UKIP utilise lui aussi le rejet de l’immigration comme argument massue (il a notamment publié pendant la campagne du Brexit une affiche figurant une colonne de migrants, comme le FN durant la campagne des régionales en 2015) et a fait du rejet des élites un leitmotiv.

A l’étranger, le Front national garde une image sulfureuse, héritée des années de présidence de Jean-Marie Le Pen. « L’antisémitisme est dans l’ADN [du FN] » avait assuré Nigel Farage en 2014 pour justifier son refus d’une alliance avec Marine Le Pen au lendemain des élections européennes, alors même que le Front national envoyait le plus gros contingent de députés français à Strasbourg. Cette « interdiabolisation », comme l’appellent certains au FN, a néanmoins tendance à s’étioler : l’AfD en Allemagne est ainsi tentée par un rapprochement avec le FN, malgré son image dégradée outre-Rhin.

  • Le Brexit peut-il être l’occasion d’un regroupement des forces et partis d’extrême droite européens pour promouvoir des référendums dans le plus grand nombre de pays de l’UE ?

O.F. : Le Front national et ses alliés (FPÖ autrichien, Ligue du Nord italienne, PVV néerlandais, etc.) se sont retrouvés à Vienne le 17 juin pour un congrès qui avait des airs de meeting de campagne pro-Brexit. Si le FN et ses partenaires, qui sont regroupés depuis un an dans le groupe Europe des nations et des libertés au Parlement européen, partagent une volonté de revenir à une « Europe des nations », ils ne sont pas forcément d’accord sur les modalités. Le FPÖ ne plaide pas pour un référendum dans son pays : l’Autriche, avec sa petite économie, n’y aurait aucun intérêt. L’AfD, qui n’est pas encore formellement l’allié du FN, n’a pas non plus fait état d’une telle volonté (contrairement au PVV, qui l’a dit clairement, ou à la Ligue du Nord, qui l’a laissé entendre). Mais le Brexit apporte clairement du poids au souhait de Marine Le Pen de voir des référendums être organisés dans tous les Etats de l’UE.

  • Dans quelle mesure l’extrême droite européenne va-t-elle bénéficier du « Brexit » à court terme (je pense évidement aux élections de 2017) ? Le divorce du Royaume-Uni de Bruxelles n’est-il pas du pain béni pour le parti de Marine Le Pen et ses alliés ?

O.F. : Le « Brexit » va à l’évidence dans le sens des idées portées par le Front national (FN) et par ses alliés, qui assurent travailler à un retour d’une « Europe des nations », réduite à des coopérations interétatiques. La victoire du « Leave » participe de la vague conservatrice, voire identitaire, que le FN porte, au même titre que le FPÖ en Autriche ou l’AfD en Allemagne. Dans le même temps, cela renforce la dichotomie établie par le FN entre d’un côté le recours à la « vraie » démocratie – le peuple consulté par référendum – et une Union européenne prétendument « totalitaire », comme dit Marine Le Pen, peuplée de technocrates qui travailleraient à l’encontre des « intérêts vitaux » des peuples. Tout ce qui va contre l’UE – ou est perçu comme tel, avec par exemple la victoire du Mouvement 5 étoiles à Rome et à Turin – est utilisé par le FN en vue de l’élection présidentielle de 2017.

Olivier Faye
 


Brexit : la victoire du «Leave» divise la classe politique française

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Les réactions des responsables français ont mis en lumière le clivage entre européistes et eurosceptiques, qui applaudissent ou déplorent le «Leave». Peu de propositions concrètes émergent toutefois.

C'est un véritable tremblement de terre. Malgré plusieurs sondages venus tirer la sonnette d'alarme ces dernières semaines, la victoire du «Leave» au référendum britannique apparaît comme une surprise. En France, la nouvelle a d'ailleurs reçu un accueil mitigé: applaudie par les uns et déplorée par les autres, elle a fait apparaître un clivage clair entre européistes et eurosceptiques. Mais si beaucoup d'élements de langage ont été mis en place, peu de propositions concrètes ont pour l'heure émergé.

«Triste pour le Royaume-Uni. L'Europe continue mais elle doit réagir et retrouver la confiance des peuples. C'est l'urgence», a déploré le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault sur Twitter. Presque les mêmes mots du côté du secrétaire d'État aux Affaires européennes, Harlem Désir: «Triste pour le Royaume-Uni. L'Europe doit se ressaisir et avancer. L'urgence, c'est de rebâtir un projet européen ambitieux, avec les citoyens». La ministre écologiste du Logement, Emmanuelle Cosse, a elle évoqué un réveil amer». «Une mer calme n'a jamais fait un bon marin. Le Brexit appelle l'action», a lancé le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas.

Le président des Républicains Nicolas Sarkozy a pour sa part considéré, lors d'une allocution télévisée, que «ce choix exprime un rejet fort». «La lucidité commande de dire que ce sentiment de rejet est partagé par beaucoup de Français et par beaucoup d'autres européens», a jugé le candidat officieux à la primaire de la droite. Nicolas Sarkozy a demandé qu'une «réunion de chefs d'états et de gouvernements européens prenne la décision d'élaborer un nouveau traité». Il propose de l'articuler autour de cinq propositions: un Schengen 2, la création d'un gouvernement économique européen, l'application plus stricte du principe de subsidiarité, la refonte des compétences de la commission européenne et l'arrêt du processus d'élargissement.

Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a ajouté: «Maintenant que la Grande-Bretagne est sortie de l'Europe, il serait temps que l'Europe sorte de sa torpeur». «J'emprunte “Il faut dans nos temps modernes, avoir l'esprit européen” à Mme De Staël. J'y ajoute: “Et prendre des initiatives, vite”», a de son côté exhorté le patron des députés socialistes, Bruno Le Roux.

La droite y voit une opportunité pour la France

«C'est un choc historique pour la Grande-Bretagne, d'abord, son peuple est souverain, il a fait son choix, à lui maintenant de gérer les défis qu'il va avoir à relever. C'est un choc historique pour nous aussi. Je crois que la plus grosse erreur que nous pourrions faire ce serait de laisse entendre qu'à 27 on va continuer comme avant. (...) Il faut écrire une nouvelle page, un nouveau chapitre de l'Histoire de l'Europe», a quant à lui estimé Alain Juppé, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite, sur Europe 1.

La gauche de la gauche, prompte à brocarder l'Union «néolibérale», s'en remet elle aussi au mantra de la refondation: «Voilà ce qui se passe quand l'Europe est confisquée par les technocrates et les libéraux, écrit sur Twitter l'écologiste Cécile Duflot, plus que jamais l'Europe a besoin de vision, de courage, de valeurs. D'écrire une nouvelle histoire avec un rêve en commun.»

Invité vendredi de France Info, le cofondateur du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon a jugé que l'Europe, dans sa forme actuelle, était «morte, tuée à coups de privilèges pour la caste des eurocrates, de mensonges permanents, de politiques de flexibilité, de loi El Khomri. Tout le monde n'en peut plus.» D'où cette conclusion opportuniste: «La leçon est que l'Union européenne on la change ou on la quitte. L'heure du plan B va sonner. Ma candidature pour l'élection présidentielle est celle de la sortie des traités européens.»

Dans un communiqué, le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent considère que le Brexit est un «nouveau choc révélateur de l'ampleur du désaveu populaire vis-à-vis de l'UE néolibérale». Les eurosceptiques de gauche tiennent par ailleurs à se distinguer de leurs homologues de droite. Le fondateur du Nouveau parti anticapitaliste Olivier Besancenot renvoie ainsi dos à dos souverainistes et libéraux, invitant à «ne pas pleurer avec les dirigeants de l'UE du capital», et à «ne pas rire avec les partisans du repli raciste».

Dès l'aube, plusieurs élus du Front national ont en revanche témoigné leur joie sur les réseaux sociaux. «VICTORY» (sic), a tweeté la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen. Très vite, le vice-président du parti, Florian Philippot, lui a emboîté le pas: «La liberté des peuples finit toujours par gagner! Bravo le Royaume-Uni». «Victoire de la liberté!», a ensuite exulté Marine Le Pen. Idem du côté du président de Debout la France, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui a salué «une grande victoire pour la démocratie».

Dès l'aube, plusieurs élus du Front national ont en revanche témoigné leur joie sur les réseaux sociaux. «VICTORY» (sic), a tweeté la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen. Très vite, le vice-président du parti, Florian Philippot, lui a emboîté le pas: «La liberté des peuples finit toujours par gagner! Bravo le Royaume-Uni». «Victoire de la liberté!», a ensuite exulté Marine Le Pen. Idem du côté du président de Debout la France, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui a salué «une grande victoire pour la démocratie».

Arthur Berdah , Louis Nadau

Source : Le Figaro

 

L'extrême-droite slovaque veut un référendum pour sortir de l'UE

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Un parti slovaque d'extrême droite représenté au parlement a annoncé qu'il allait lancer une collecte de signatures en faveur d'un référendum sur la sortie de la Slovaquie de l'Union européenne, au lendemain du Brexit.

"Il est grand temps que la Slovaquie quitte aussi ce Titanic en train de couler", a déclaré Marian Kotleba, le chef du parti ultranationaliste Notre Slovaquie, sur son profil Facebook.

"Aussi allons-nous commencer dès lundi à réaliser notre promesse électorale - nous allons collecter des signatures en faveur d'un référendum sur la sortie de la Slovaquie de l'UE", a-t-il annoncé.

La Slovaquie va assurer la présidence de l'UE le 1er juillet

La Slovaquie, un pays de 5,4 millions d'habitants qui a rejoint l'UE en 2004 et la zone euro cinq ans plus tard, assumera à compter du 1er juillet la présidence tournante de l'Union européenne.

Lors des élections parlementaires en mars, le parti de M. Kotleba a réalisé une percée remportant 14 sièges sur 150 au parlement national dominé par la centre-gauche au pouvoir.

Marian Kotleba s'était fait connaitre par son discours raciste, particulièrement contre les Roms, et des marches où ses militants sont habillés en uniformes sombres rappelant ceux des fascistes des années 30 ou 40.

Source : La Tribune

Paris: une jeune femme enlevée puis violée dans le Xe arrondissement

Les enquêteurs de la police judiciaire se penchent sur une nouvelle affaire après une plainte déposée par une jeune femme, victime d’un enlèvement puis d’un viol, rapporte Le Parisien

Selon les premiers éléments de l’enquête, la jeune femme d’origine roumaine aurait été approchée mardi dernier près de la gare de l’Est, dans le Xe arrondissement de la capitale, par un homme qui disait vouloir se marier avec elle. 

Aidé par 5 complices, il l’aurait forcée à monter dans une voiture avant de la violer, puis finalement de la laisser repartir. Toujours selon le quotidien, la victime s’est vue prescrire 10 jours d’interruption totale de travail (ITT).

Source : Boulevard Voltaire

Immigration/islamisation : 10 mesures pour notre survie, par Jean-Yves Le Gallou

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Le 17 juin 2016, le Siel, Riposte laïque et Résistance républicaine ont organisé une manifestation d’hommage aux policiers assassinés – et de protestation contre l’islamisation de la France. Nous reproduisons ci-dessous l’intervention de Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia.

Ecoutons Péguy : « Il est difficile de dire ce que l’on voit mais il est encore plus difficile de voir ce que l’on voit. »

Eh bien, voyons ce que l’on voit : de même qu’il y des pommes sous les pommiers, les Africains africanisent et les musulmans islamisent.

Et entre le musulman modéré (ce qui est un oxymore) et le terroriste islamique, il n’y a pas de solution de continuité. Le vivier des terroristes islamiques se trouve dans les banlieues de l’immigration et les prisons de la République.

Alors que faut-il faire ? Nommer les choses, tarir le problème à la source, permettre aux nôtres de se défendre. Voici 10 points pour notre survie en tant que peuple et en tant que civilisation.

  1. Dire les choses, nommer l’ennemi. L’ennemi ce n’est pas le terrorisme, l’ennemi c’est le terrorisme islamiste ; le danger c’est l’islam conquérant.
  2. Appliquons le principe de précaution : arrêtons toute immigration nouvelle, sous quelque prétexte que ce soit, en provenance des pays musulmans
  3. Expulsons les étrangers délinquants à l’issue de leur peine.
  4. Appliquons la déchéance de la nationalité aux binationaux délinquants et aux binationaux radicalisés manifestant leur hostilité aux règles françaises et à la civilisation européenne et expulsons-les.
  5. Et en attendant que ces mesures prennent effet, réarmons les nôtres : moralement, juridiquement et pratiquement.
  6. Réarmons-nous moralement. Retrouvons la fierté de notre héritage et abrogeons les lois liberticides, dites « antiracistes », responsables de l’arrogance conquérante des minorités.
  7. Réarmons-nous judiciairement en rendant à nouveau possible la légitime défense aujourd’hui rendue impraticable par des jurisprudences irresponsables.
  8. Réarmons-nous pratiquement en libéralisant la détention et le port d’armes pour nos compatriotes – en commençant par ceux qui exercent les professions les plus menacées : policiers et gendarmes mais aussi membres de leur famille, les agents de la pénitentiaire et demain les enseignants et les soignants.
  9. Francisons les compagnies privées de sécurité. Il y a quarante ans, il y avait 100 000 policiers et 100 000 gendarmes. L’immigration massive a débouché sur une explosion de la délinquance. Mais il y a toujours 100 000 policiers et 100 000 gendarmes mais, en plus, 200 à 300.000 agents de sécurité privée. Or dans les aéroports, les musées, les centres commerciaux des grandes métropoles, ces agents sont à 80 ou 90 % issus des minorités le plus souvent musulmanes. Arrêtons cette folie ! Rétablissons un minimum d’équilibre en francisant et en européanisant leur recrutement.
  10. Adoptons ces mesures par référendum pour contourner la dictature des médias et des juges.

L’empire romain est mort d’avoir confié la défense de ses frontières extérieures aux Barbares : reprenons le contrôle de notre sécurité et de nos frontières intérieures avant qu’il ne soit trop tard.

Jean-Yves Le Gallou

Texte paru sur le site de Polémia sous le titre
« 10 mesures pour faire face au défi lancé par le djihadiste de Magnanville

Source : Novopress