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mardi, 28 juin 2016

Le Bizness Sanguinolent du Halal & du Casher. Une « Dîme » Payée Au Clergé Musulman ?

« Le goût de l’Orient » chez Auchan, « Toutes les saveurs du ramadan » chez Carrefour, « Spécial Orient » chez Intermarché… La grande distribution a sorti ses décors des mille et une nuits et profite du ramadan, pour mettre en avant des produits destinés spécifiquement aux musulmans, et en particulier des viandes estampillées halal. Le casher a également le vent en poupe à bien moindre échelle cependant. Abattage rituel sous contrôle religieux, generation kebab, les Français carnassiers paient-ils de nouveau la "dîme" au clergé... musulman sans le savoir ?

Les mœurs et restrictions alimentaires religieuses communautaristes connaissent un essor exponentiel depuis les années 70. En ce qui concerne la viande pour le Judaïsme comme pour l’Islam, la mise à mort d'un animal est un acte sacrificiel qui ne peut s’effectuer que sur un animal vivant et conscient. Ce dernier n’est donc pas étourdi avant la saignée. Le cou est coupé en un seul geste avec un long couteau très affûté par un « sacrificateur » qui récite une prière, l'animal devant en principe être mécaniquement immobilisé pendant la saignée les sacrificateurs formés conditions qui ne sont pas toujours respectées loin s'en faut.

Récemment la Une des médias a été consacrée aux scandales des actes de cruauté à l'égard des animaux dans certains abattoirs. Braquer les projecteurs sur les abattoirs permet de revenir sur un problème récurent celui de l'abattage rituel éxigé par la religion juive et la religion musulmane pour que la viande soit certifiée soit casher soit halal.

C'est à la demande des Français juifs, que Michel Debré a accordé une dérogation à la loi de 1964 qui imposait d'étourdir les animaux avant de les saigner. Cette dérogation a bien évidemment été accordée aussi aux musulmans. L'étiquetage des viandes provenant de ces abattages rituels a été demandé à deux reprises en 2010 et en 2011 mais n'a pas été rendu obligatoire "pour ne pas stigmatiser les Musulmans".

Cet étourdissement n'a pas vraiment de fondement religieux chez les Musulmans contrairement aux Juifs. Certaines autorités musulmanes seraient prêtes à accepter des techniques d'étourdissement dites « réversibles » car elles ne tuent pas. L'Australie et la Nouvelle Zélande pratiquent l'étourdissement alors même qu'elles exportent de grandes quantités de viande dans les pays musulmans.

En théorie le Coran peut accepter comme licite la viande abattue par des « gens du Livre », c’est-à-dire les Chrétiens et les Juifs. Dans la pratique selon le rituel musulman (la dhabila), pour être halal, un animal doit être tourné vers la Mecque, égorgé et saigné vivant par un musulman d'où la nécessité d'avoir des sacrificateurs musulmans dans les abattoirs.

Et ce n'est pas gratuit...

Abattage rituel à qui profite la taxe de certification halal ? Une dîme pour le clergé musulman payée par les Français musulmans ou non fans de kebab ?

La quantité de viande casher nécessitant la présence d'un « sacrificateur » assermenté par le Grand Rabbinat pour Paris et les rabbinats régionaux a un coût une taxe en quelque sorte sur l'abattage rituel qui se répercute sur le prix de la viande plus cher. Cette dîme remplit les coffres des autorités rabbiniques. Il y a environ 700 00 Juifs en France et tous ne mangent pas casher. Néanmoins ajoutés aux revenus tirés des autres produits casher ce sont des centaines de millions qui rentrent dans ces coffres exonés d'impôt bien entendu.

Pour le halal les bénéfices sont encore plus grands. Il y a environ 5 à 6 millions de Musulmans en France (chiffres à minima). La tendance est au retour aux pratiques religieuses surtout depuis que les Frères Musulmans et les Salafistes ont pignon sur rue incluse celle de manger halal.

Pour simplifier et rentabiliser la chaîne de production, les abattoirs préfèrent sacrifier au rituel musulman des lots entiers de viande même si seule une partie est commercialisée sous l’appellation halal. Dans un rapport remis en 2005 aux ministres de l’Intérieur et de l’Agriculture le Comité permanent de coordination des inspections (Coperci) à travers une «enquête sur le champ du halal» constatait déjà qu’une part «non négligeable de la viande abattue rituellement était vendue dans le circuit classique, sans mention particulière. La chambre d'agriculture d'île de France avait déclaré que dans cette région 100 % de la viande commercialisée était halal.

L’encadrement des abattages rituels a été renforcé par un décret fin 2011. Selon un décret paru le 28 décembre 2011 l'abattage selon le rite halal ne peut avoir lieu que "sur commande, et non de manière mécanique ou systématique". "Cela doit répondre à une commande spécifique" selon le ministère de l'agriculture.

Mais cette loi est-elle respectée, des contrôles sont-ils effectués ?

Après la création du premier certificateur halal (AVS) en 1991 des dizaines d’organismes ont émergé dans les années 2000. Les plus importants sont liés aux trois grandes mosquées de Paris, Lyon et Evry seules habilitées par le ministère de l’Intérieur à délivrer des cartes de sacrificateurs. Cette délivrance purement administrative n'est assortie d'aucune obligation de formation ou de contrôle.

Les mosquées n’interviennent directement que pour délivrer des habilitations aux sacrificateurs et cela a un coût. Ces habilitations remplissent les coffres des autorités religieuses musulmanes.

Les organismes certificateurs qui servent d'intermédiaires avec les abattoirs divergent sur les méthodes de contrôle et les pratiques (par exemple, l’autorisation ou non d’un étourdissement préalable). Des polémiques éclatent régulièrement en France, l’absence de consensus sur le mode d'abattage profite aux industriels et aux distributeurs, qui ont évidemment tendance à choisir les organismes certificateurs les plus conciliants qui se font remunerer pour la délivrance AVS (halal).

En l'absence de traçabilité – pour ne pas « stigmatiser les Musulmans » - sur le marché de gros de Rungis le client est roi la viande est étiquetée halal ou pas. Avec le développement de l'informatique les carcasses issues de l’abattage rituel porte un code si le boucher demande de la viande halal, le code est inscrit sur la facture si au contraire le client n’en veut pas le code est enlevé.

Ni vu ni connu !

Alors qu’ils n’ont jamais franchi la porte d’une boucherie halal de nombreux consommateurs mangent donc à leur insu de la viande provenant d'animaux égorgés vivants.

La certification est payante. Acheter halal, c'est payer une dime au culte musulman.

Quels montants sont ainsi collectés, par qui ? Quelles filières de l'Islam en profitent ?

Celles qui prêchent aux jeunes musulmans l'obligation d'égorger les « kouffars » les mécréants non musulmans dont des policiers ?

Generation kebab ou comment convertir les jeunes au halal donc à l'Islam sans qu'ils s'en aperçoivent

Le cabinet Solis, spécialisé dans le marketing « identitaire » se basant sur l’hypothèse de 5 millions de musulmans en France (chiffre à minima) a conclu que le marché du halal s’établissait à 5,5 milliards d’euros en 2010, dont 4,5 milliards en produits alimentaires et 1 milliard en restauration hors domicile (kebab, fast-food, pizzeria). Depuis il s'est certainement développé ne serait-ce qu'avec l'engouement des jeunes pour le kebab ce sandwich adulé par les adorateurs de la malbouffe.

le « grec » - c'est ainsi qu'on appelle le kebab – est semble-t-il devenu le sandwich élu par une génération de jeunes français. Ce sandwich qui rivalise avec le Mc Do n'est absolument pas grec. Il est pseudo-turc car inventé a Berlin sous le nom de Döner Kebab... par Kadir Nurman (mort a Berlin en 2013). « Döner Kebab » est une expression turque qui signifie « grillade tournante » .

En décembre 2006, une étude de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait jugé « non conformes » les conditions d’hygiène dans plus de la moitié des restaurants kebab . Lors d'une intervention dans tous les kebabs de St Denis en IDF il y a une dizaine d’années peu ont échappé aux amendes et certains ont du fermer.

« C’est la palme d’or de la malbouffe ,selon le nutritionniste Arnaud ­Cocaul. « Un kebab est deux fois plus calorique qu’un gros hamburger ! »

Apparemment les ados ne se préoccupent pas de la propreté des cuisines, la qualité de la viande ni de la façon dont sont égorgés les animaux ni de la qualité des huiles de friture. Il se vendrait 300 millions de ces sandwichs chaque année en France. Il n’existe pas de statistiques officielles, mais le pays compterait environ 10 000 points de vente.

Si on se penche sur le strict nombre, non répertorié, de kebabs dans certaines rues, villes ou banlieues, il y a là du socio-cu-mafieux lourd. Certains kebabs sont accusés d'être des repaires de Salafistes et autres extrèmistes musulmans.

Dans les banlieues à forte population musulmane  Le kebab, c’est l’endroit où se retrouvent les jeunes du quartier. Ils viennent là parce que c’est ­halal et parce que c’est leur endroit. La certification halal s'affiche obligatoirement par le sigle AVS. La population fréquentant ces kebabs est essentiellement masculine séparation homme femme oblige. Pour draguer ces jeunes préfèrent les Mc Do. Les filles elles n'ont pas le choix elles optent pour le kebab à emporter.

Comme à Berlin, les branchés ­parisiens se sont entichés du kebab pour certains d'entre eux c'est la preuve de la réussite du « multiculturalisme » lien indefectible entre bobos des beaux quartiers et banlieusards musulmans des HLM. Sans le savoir ces branchés sont entrain de s'islamiser de même que tous ces jeunes adeptes du kebab qui pour certains vont militer dans des associations contre la cruauté infligée aux animaux dans les abattoirs.

Les consommateurs de viande sont en droit de savoir comment les animaux ont été abattus et si la viande mise sur le marché est halal. A eux ensuite de choisir d'acheter ou pas d'autant plus que ces abattages religieux ont un coût plus élevé du à la présence de ces sacrificateurs et qu'une dîme est de ce fait versée aux autorités religieuses les agréant. Certaines viandes importées sont moins cheres du fait notamment qu'elles ne sont pas abattues rituellement (halal, casher).

L’équilibre financier du marché de la viande halal et casher repose sur la commercialisation de leurs excédents dans le circuit «classique ». Autrement dit ce sont les consommateurs lambdas qui assurent la rentabilité des abattages rituels casher et halal.

En matière d'étiquetage et de traçabilité ils reste beaucoup à faire notamment pour que les Français consommateurs de viande ne se voient pas imposer de payer la dîme au clergé musulman.

Qui sait à quoi sert cet argent ?

A financer le terrorisme et égorger les Français comme des bêtes dans les l'abattoirs ? 9717102-15664643.jpg

Source : planetenonviolence

 

Halal ou cacher, juifs et musulmans insistent sur l’abatage rituel et refusent l’étourdissement des bêtes

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La viande halal ou cacher, les juifs et les musulmans de France insistent sur l’abattage rituel des bêtes, refusant leur étourdissement préalable, à coup de décharge électrique, utilisé dans les abattoirs français.

Suite à des vidéos diffusées sur les conditions scandaleuses d’abattage des animaux de boucherie en France, une commission d'enquête parlementaire a été lancée, en avril dernier, en vue d’avoir une "vue d'ensemble» de ce qui se passe dans les abattoirs, ½un monde clos qui reste caché, secret».

Un rapport sera publié en septembre contenant des propositions visant à « garantir le respect des règles élémentaires d’hygiène, de sécurité alimentaire et du respect de l’animal».

la commission d’enquête s’est penchée dernièrement sur la question de l'abattage rituel (halal et casher), autorisé de manière dérogatoire en France, qui représente 15 % de la viande disponible, dont 1.6 % pour la viande casher, selon les chiffres donnés en commission d'enquête.

Le marché du halal en France, qui progresse de 10 % par an, pèse déjà 5,5 milliards d'euros. A l'échelle de la planète, le marché du halal est estimé à 450 milliards d'euros, soit près de 16 % de l'agroalimentaire mondial, indique-t-on.

Au cours de son audition, Sophie Nizard, chercheuse en sociologie et en anthropologie du judaïsme, a expliqué que ½dire que l'abattage rituel est source de souffrances et que les autres ne le seraient pas me semble naïf et donc dangereux».

Le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a indiqué qu’il y a un consensus, au sein de la communauté musulmane, qu’il ne faut utiliser d'électronarcose « ni en pré- ni en post-jugulation».

L'électronarcose, un procédé utilisé dans les abattoirs, provoque l'étourdissement des animaux grâce un courant électrique avant qu'ils ne soient tués, une technique refusée par les représentants des communautés musulmanes et juives qui demandent que l'animal soit conscient au moment où il est égorgé.

Pour sa part, le recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, les musulmans ½sont aussi sensibles au bien-être animal», réfutant la stigmatisation de l'abattage rituel. « Est-ce que parce que nous sommes musulmans ou juifs nous sommes des barbares ?», s'est-il emporté.

Il a expliqué que si l'étourdissement venait à être appliqué sur le halal, la viande proviendrait d'autres pays, comme c'est déjà le cas en Suisse.

Pour la religion juive, les rabbins, présents jeudi à l'Assemblée, ont indiqué qu’ils n’étaient pas favorables à l'étourdissement d'une bête pour le casher.

Pour Bruno Fiszon, grand rabbin de Metz et de la Moselle, dire que l'abattage rituel n'est que souffrance pour l'animal « peut s’avérer faux». Cite l'exemple de l'abattage de volailles, il a expliqué dans l'abattage rituel, la volaille est saignée, donc tuée, avant d'être accrochée à la chaîne, alors que dans l'abattage conventionnel, la bête est accrochée « consciente» à la chaîne, tête en bas, avant d'être plongée dans un bain où « le courant n'est pas réparti de manière uniforme».

Le grand rabbin de France Haim Korsia a conclu que « si on ne pouvait pas produire de la viande casher en France nous serions obligés d'aller la chercher ailleurs».

Source : Apz.dz

Jacques Toubon : "L'ouverture des voies légales de l'immigration est la solution"


Jacques Toubon : "L'ouverture des voies légales... par Europe1fr

 

 

Anne Hidalgo, Maire de Paris, est venue partager un iftar à la grande mosquée de Paris

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A l’invitation du Recteur Dalil Boubakeur, Madame Anne Hidalgo, Maire de Paris, est venue, jeudi 23 juin 2016, partager un Iftar (rupture de jeûne) à la Grande Mosquée de Paris en présence de nombreux invités de la communauté musulmane, dont Anouar Kbibech président du RMF et Président du CFCM, Chems-eddine Hafiz  Vice-président du CFCM ; Ahmet Ogras, Président du CCMTF, Hassani Fassassi Président de la FAIACCA ; Aïcha Mokdahi Présidente de la Fondation Essilor ; les délégués régionaux IDF et les présidents d’associations de la Fédération Grande Mosquée de Paris (FGMP), des imams et des personnes de la société civile. Parmi  les autres invités :  Joël Mergui, Président du Consistoire israélite de France; Florence Berthoud Maire du 5e arrondissement de Paris ; le Professeur Bernard Kakovitch ; David Caudil, représentant de  l’Ambassadrice des États-Unis en France ; Prospère Amouyal ; Fadela MEHAL, élue du Conseil de Paris ; Dahmane Abderahmane Président des Démocrates musulmans.

Mme la Maire est venue accompagnée de nombreux élus de Paris et collaborateurs.
Elus : Patrick Klugman, chargé des relations internationales ; Emmanuel Grégoire, Chargé des ressources humaines ; Marie-Christine Lemardeley, en qualité de Conseillère du 5ème arrondissement ; Rémi Féraud, Maire du 10ème ; Catherine Barati-Elbaz, Maire du 12ème ; Jérôme Coumet, Maire du 13ème.


Collaborateurs : Stéphanie Chazalon, future directrice de l’ICI à Paris ; Paul-David Régnier, conseiller en charge des cultes ; Alain Bessaha, chef de cabinet.

Source : Mosquéedeparis

Radio Lesquen : un magnifique gâchis ?

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Latente depuis plusieurs mois, la crise de Radio Courtoisie a éclaté début juin. Onze patrons d’émission de la « Radio de toutes les droites », dirigée d’une main de fer par Henry de Lesquen, ont signé une lettre ouverte appelant le président à la démission, dont Boulevard Voltaire s’est fait l’écho il y a peu. Le 27 juin 2016, c’est Jean-Yves Le Gallou, une figure majeure de la station, qui annonçait la prochaine suspension de sa collaboration, dans un communiqué sobre et concis. C’est un tournant dans la vie de la radio.

Henry de Lesquen a pris la tête de la radio en 2006. Quelques années et plusieurs purges plus tard, en dépit d’une diffusion accrue grâce au satellite et à Internet, il semblait clair aux auditeurs qu’un conflit couvait. En cause, le caractère du président, dont l’inquiétante dérive autocratique transpirait à l’antenne. Ne supportant plus la contradiction, toujours prompt à couper la parole à ses invités, les remettant parfois en place sans ménagement, il a donné à la station une image d’intolérance agressive en contradiction avec l’esprit de son fondateur, Jean Ferré ; chacun des patrons d’émission est, en effet, libre d’inviter qui lui chante. Ou presque. Éric Zemmour, par exemple, y est persona non grata par décision du président Lesquen…

Les 11 signataires de la lettre ouverte du 10 juin dernier reprochaient à l’intéressé des prises de position personnelles incompatibles avec le respect dû à chacun et de nature à mettre l’existence de la radio en danger. Les propos d’Henry de Lesquen sur la « musique nègre », sur la « religion de la Shoah », sur la longévité des survivants des camps de la mort ou sur l’esclavage dépassent, en effet, l’entendement. Loin d’exprimer une opinion discutable mais libre, ils portent atteinte à la dignité de la personne humaine et sont, de ce seul fait, inacceptables. Qu’ils tombent sous le coup de la loi ajoute à l’insulte le risque d’une suspension pure et simple de l’autorisation d’émettre.

Jean-Yves Le Gallou n’est pas n’importe qui à l’antenne. Cet ami de longue date d’Henry de Lesquen, chargé du « bulletin de réinformation » quotidien, a toujours eu sa place dans les programmes de la radio. Qu’il se résigne à suspendre sa collaboration est tout sauf anodin. C’est la marque d’un désaccord suffisamment profond pour faire prévaloir les intérêts de la radio sur la fidélité à son président. Et c’est une décision révélatrice du malaise qui y règne.

Vingt-quatre autres patrons d’émission ont exprimé leur inquiétude. Hormis une poignée d’irréductibles loyalistes, beaucoup s’interrogent en silence. Faut-il conserver une émission, au risque d’être assimilé aux propos délirants du président ? Et que va devenir cette radio, à l’utilité incontestable ? En réalité, à moins d’une assemblée générale aux fins de changement de présidence, voire d’une action judiciaire, Radio Courtoisie pourrait bien devenir, autour d’un noyau de fidèles vieillissants, Radio Lesquen. Pour une brève course à l’abîme qui devrait se terminer par un retrait de ses fréquences. Un magnifique gâchis qui peut encore être évité si les administrateurs prennent conscience de l’urgence, au lieu et place d’un président emmuré dans ses certitudes. Un président qui pourrait bien saborder la radio plutôt que céder sa place.

François Teutsch

Source : Boulevard Voltaire

Sortie de l’Europe : pourquoi Mélenchon ne veut surtout pas d’un référendum ?

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Sur ses affiches, Jean-Luc Mélenchon associe parfois son nom au peuple. Dans ses discours, à la tribune, le pupitre contient souvent cette phrase : une solution, le peuple ! On pouvait donc penser que le président du Parti de gauche, qui paraissait, sur les plateaux de télévision, se réjouir du Brexit, allait en profiter pour demander un référendum, pour que le peuple français décide librement s’il veut rester dans l’Europe, ou en sortir. Or, il ne l’a pas fait, contrairement à Marine Le Pen. Pourquoi ?

La réponse est fort simple. Jean-Luc Mélenchon, qui avait voté « oui » à Maastricht en 1992, a toujours été, parce qu’internationaliste, un fervent partisan de l’Europe. Sa seule différence avec les dirigeants de l’Union européenne, c’est qu’il rêve d’une autre Europe, plus sociale et moins libérale.

Mais il ne veut surtout pas, comme l’ont choisi plus de 17 millions d’électeurs anglais, la sortie de l’Europe, et le retour au souverainisme, pour notre pays la France. Il ne peut reconnaître que, derrière ce vote, il y a une demande identitaire, le refus de l’invasion migratoire et de l’islamisation des pays européens, encouragé par Bruxelles… et lui-même, Jean-Luc Mélenchon. Donc la fin du traité de Schengen et des frontières passoires. Donc le refus d’accueillir, comme l’impose Merkel, avec la complicité de Juncker et d’Erdoğan, des millions de clandestins appelés « migrants », majoritairement hommes seuls, musulmans qui, paraît-il, fuiraient la guerre !

Ceux qui, tel Nigel Farage et l’UKIP, ont impulsé cette campagne, en Grande-Bretagne, sont ses pires adversaires politiques. Il les qualifie, au mieux, de « populistes » et de « xénophobes ». En France, ses militants, alliés aux gauchistes, n’hésitent pas, dès qu’ils le peuvent, à exercer, par la violence, des pressions pour empêcher ce courant de s’exprimer. Même Nicolas Dupont-Aignan avait été éjecté d’un rassemblement de soutien au peuple grec, parce qu’accusé d’être de droite, et souverainiste. Donc forcément facho ! Même au sein du Front de gauche, Mélenchon et ses amis n’ont pas voulu de Jacques Nikonoff, pourtant marxiste, ancien président d’ATTAC, candidat à la présidentielle 2017, qui demandait la sortie de l’Europe et de l’euro, au nom de la souveraineté de la France. Viré !

Mélenchon, pas davantage que Tsípras ou Podemos, ne dérange ceux qui, depuis vendredi, insultent les électeurs anglais, osent demander un nouveau vote, ou, comme Peter Sutherland, haut dirigeant de Goldman Sachs et ancien commissaire européen à la concurrence (naturellement libre et non faussée), qui dit crûment qu’« il va falloir annuler le Brexit d’une façon ou d’une autre ». Tout simplement parce que, internationalistes, ils partagent avec ces dirigeants libéraux la même volonté de détruire les Etats-nations et l’homogénéité de leur peuple. Finalement, derrière leurs divergences sociales, Sutherland et Mélenchon se complètent remarquablement, pour lutter contre leur ennemi commun, les souverainistes.

C’est pourquoi les Français ne doivent surtout pas compter sur le président du Parti de gauche pour demander un référendum sur la sortie de l’Union européenne. Tout simplement parce que le candidat à la présidentielle 2017 veut bien que le peuple soit la solution, mais à condition qu’il vote bien… Et comme, pour le moment, comme il a pu le constater à Hénin-Beaumont, ce peuple français choisit de plus en plus la préférence nationale plutôt que les faux discours sociaux immigrationnistes, Mélenchon ne se battra pas pour lui donner la parole !

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire

 

112.000 policiers mis en danger après un piratage informatique !

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L’information a été révélée par RTL : un ex-employé de la Mutuelle générale de la police basée à Limoges a réussi à obtenir, copier et divulguer les données personnelles de 112.000 policiers (mais aussi de certains de leurs proches).

Cet acte malveillant, qui s’inscrit dans un contexte de menace terroriste avérée, divulgué à une semaine jour pour jour de l’inhumation de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, les deux policiers assassinés par un terroriste islamiste à leur domicile de Magnanville, pose plus que jamais la question de la sécurité des données informatiques.

Il est inconcevable que les personnes en charge de ces données ne puissent considérer qu’elles sont sensibles, et que cette réalité n’a jamais été aussi forte qu’aujourd’hui.

L’exposition et la mise en danger de celles et ceux qui, en plus d’être en charge de la sécurité de nos concitoyens, sont aussi des cibles, est un acte d’une gravité extrême, dont la responsabilité de l’auteur ne doit pas faire oublier celle de ceux qui, par leur incompétence, lui ont permis de passer à l’acte.

Quelles que soient les raisons qui ont motivé cet individu, quelles que soient les mesures rapides qui ont été prises afin de tenter de minimiser les dégâts (le cloud de Google sur lequel ont été rendues publiques les informations s’emploie, pour l’heure, à les effacer), il est urgent de prendre des mesures concrètes et d’en tirer toutes les conséquences afin que cela ne puisse plus se reproduire, bien qu’il soit évident d’affirmer que le mal est fait.

Les RSSI (Responsables de la sécurité des systèmes d’information) doivent avoir les moyens et la formation nécessaires pour protéger efficacement les données sensibles. Cela implique une volonté forte de la part de ceux qui sont en charge de veiller à ces formations et à l’octroi de ces moyens, volonté dont le défaut est aujourd’hui impardonnable.

Ce nouveau scandale, au-delà de la honte qu’il véhicule aux yeux du monde entier, se doit d’être le dernier, s’agissant de la sécurité des fonctionnaires de police dans notre pays.

Sébastien Jallamion

Source : Boulevard Voltaire

 

Après le Brexit, le Nexit ?

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La vague de fond du Brexit n’en finit pas de secouer l’ensemble du continent. Ainsi, aux Pays-Bas, certains commencent à penser de plus en plus sérieusement au Nexit, comprenez les Néerlandais hors d’Europe. Selon les sondages, seuls 47 % des Hollandais seraient pour, mais l’extrême droite, l’extrême gauche, et certaines associations de citoyens se prennent à rêver… Antoine Mouteau est allé prendre la température à Hoek Van Holland, une petite ville de la mer du Nord, directement connectée par bateau à l’Angleterre.

Des décennies de défiance

 
Et au Royaume-Uni, ce sont les partisans du maintien dans l’Union européenne qui se réveillent après un week-end de cauchemar. Plus de 3,2 millions de signatures sur une pétition en faveur d’un nouveau référendum qui a peu de chance de jamais voir le jour… Le Brexit, ultime épisode d’une relation entre le Royaume-Uni et l’Europe qui a toujours été tumultueuse. Comme nous l’explique notre correspondante Marie Billon, l’Histoire avec un grand H a d’ailleurs été largement utilisée dans cette campagne, y compris le fameux discours de Winston Churchill sur les Etats-Unis d’Europe.

 
Gibraltar, pro UE 


Et justement en parlant de petit territoire, et d’histoire. Gibraltar veut faire entendre sa voix ! La petite enclave de 7 km2, britannique depuis 1713 a voté à 96 % pour l’Europe et contre le Brexit. De quoi donner des arguments à Madrid qui réclame régulièrement la fin de la colonisation britannique et demande aujourd’hui une souveraineté partagée. A Madrid,

François Musseau.
 
 
Espagne : le gouvernement introuvable 


L’Espagne qui votait ce week-end, pour la seconde fois, en six mois pour permettre enfin la formation d’un gouvernement.
Contre toute attente, c’est le Parti Populaire de Mariano Rajoy qui arrive en tête avec 134 sièges, mais pas assez pour gouverner seul, il faudra trouver une nouvelle coalition.
L’autre surprise, c’est le relativement mauvais score de Podemos, ou plutôt d’Unidos Podemos une coalition entre l’outsider de la politique et Izquierda Unida, héritière du parti communiste. La formation obtient le même nombre de siège 71, mais avec 1,2 million de voix en moins.


Qu’est-ce qui a pesé dans ce scrutin, c’est ce qu’a expliqué à Catherine Rolland, la sociologue Heloise Nez, auteur de Podemos de l’indignation aux élections

Frédérique Lebel

Source : Rfi

Brexit : la France laissera-t-elle passer les migrants de Calais en Angleterre ?

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Au lendemain du vote pro-Brexit, certains élus français, dont Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, remettent en cause le traité du Touquet qui réglemente l’immigration clandestine vers le Royaume-Uni au départ de la France.

Il ne pouvait pas rêver meilleure opportunité pour plaider sa cause. Au lendemain du vote en faveur du Brexit, Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France (ex Nord-Pas-de-Calais) a de nouveau plaidé pour une remise en cause du traité du Touquet, signé en 2003. "Le peuple britannique a tranché, je demande au gouvernement français de renégocier les accords du Touquet", a écrit vendredi le président de la région sur son compte Twitter.

Le traité du Touquet, né au moment de la fermeture du camp de Sangatte, visait à renforcer la coopération franco-britannique pour juguler l’immigration clandestine. Dans les faits, il permettait surtout à Londres de se délester des contrôles douaniers. Ces derniers ont été confiés au pays de départ, c’est-à-dire à la France, et plus précisément à Calais.

En d’autres termes, selon Xavier Bertrand, ce traité du Touquet a entraîné le glissement de la frontière britannique dans les ports français, obligeant l’Hexagone à gérer l’intense pression migratoire qui s’accumule sur ses côtes du Nord depuis plusieurs années. Résultat, les départements du Nord et du Pas-de-Calais ont vu naître sur leur sol d’immenses campements sauvages regroupant des milliers de clandestins (la jungle de Calais, le camp insalubre de Grande-Synthe…) dont le seul but est de passer outre-Manche.

"Aux oubliettes"

Longtemps fer de lance de l’opposition à ces accords bilatéraux, Xavier Bertrand peut désormais, au lendemain du Brexit, compter sur le soutien de plusieurs élus. À commencer par la maire de Calais, Natacha Bouchart. "Il faut que la frontière reparte en Angleterre", a-t-elle affirmé vendredi. "Les Britanniques ont voulu quitter l’UE. Je le regrette mais je le respecte. Ils doivent en assumer toutes les conséquences économiques et migratoires." La "jungle" de Calais pourrait en conséquence réapparaître dans le sud de l’Angleterre.

Même avis de l'eurodéputée écologiste Karima Delli qui a affirmé sur Twitter que "François Hollande [devait] renvoyer les accords du Touquet aux oubliettes". Le candidat à la primaire de la droite, François Fillon a, lui aussi, dénoncé le traité. "[…] L’accord est rompu, donc on doit remettre en cause les accords du Touquet, bien sûr", a-t-il déclaré sur Europe 1.

Du côté du gouvernement aussi, on regarde d’un mauvais œil ce traité bilatéral. Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie, avait mis Londres en garde contre sa sortie de l’UE, au mois de mars. "Le jour où [la] relation [franco-britannique] sera rompue, les migrants ne seront plus à Calais", avait-il lâché. Même David Cameron, le Premier ministre britannique y avait fait illusion pendant sa campagne anti-Brexit. "[En cas de sortie de l’UE], rien n’empêcherait plus des milliers de personnes de traverser la Manche en une nuit", avait-il déclaré.

"Pas de changements"

Reste que ces déclarations ne sont pour l’heure que des menaces sur le papier. L’exécutif français a été, pour le moment, bien clair. Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a rappelé vendredi après-midi, lors d'un conseil des ministres extraordinaire, que "sur la question de l'immigration [...] la sortie de l'Union européenne de la Grande-Bretagne n'engage[rait] pas de changements en termes de traités".

L’Union européenne – ou le Brexit – n’a rien à voir avec ces accords bilatéraux, plaide-t-on place Beauvau. Pis, les remettre en question reviendrait à "envoyer le signal aux passeurs qu'ils sont légitimes à mettre tous les migrants à la frontière pour qu'ils passent". Dans ce cas, redoute Bernard Cazeneuve, la jungle pourrait tripler de population. "Demain il n'y aurait plus 6 000 mais 20 000" migrants à Calais.

La France craint aussi que déplacer la frontière outre-Manche, à Douvres, inciterait les migrants à traverser ce dangereux bras de mer, au risque de recréer le drame méditerranéen : en 2015, 3 771 migrants ont péri noyés en mer, selon l’Organisation internationale pour les migrations. Pour le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, "il faut donc réfléchir avant de dire n'importe quoi" et "ne pas faire de démagogie". "L'accord du Touquet, c'est : où est la frontière ? Si c'est pour la mettre, comme certains le préconisent, de l'autre côté de la Manche, il faudra mettre des bateaux pour sauver des gens".

Malgré ce recadrage, le sujet est loin d'être enterré. "[Le Brexit] est une réelle menace, assurait en mars, à France 24, Philippe de Bruycker, professeur spécialiste de l’immigration à l’Université libre de Bruxelles. Certes, il n’y a pas de lien automatique d’un point de vue juridique entre le Brexit et le traité du Touquet [...] Mais cet accord, qui constitue un cadeau de la France fait à un partenaire européen, peut-il être maintenu si, justement, le Royaume-Uni n’est plus européen ?"

Source : France24

Ouganda : un gamin brûlé par son père pour s’être converti au christianisme

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Nassif Malagara est un jeune garçon de 9 ans membre d’une famille musulmane habitant le village de Kakira (sous comté de Kisozi, district de Kamuli, à l’est de l’Ouganda). Le 5 juin dernier, et à sa demande, un de ses voisins chrétien l’a emmené assister à un service religieux chrétien dans un village voisin. Après le service, le jeune garçon a dit au pasteur qu’il voulait reconnaître Jésus comme son Sauveur. De retour chez lui, Nassif a refusé de participer à tout culte musulman, de faire le ramadan et de continuer à fréquenter la madrassa de son village. Son père, Abubakar Malagara, 36 ans, et sa belle mère sont devenus furieux en apprenant sa conversion. L’enfant s’est débrouillé pour se nourrir auprès de voisins discrets mais son père l’a surpris en train de s’alimenter le 9 juin. Il a commencé à le frapper à coups de bâton, l’a attaché à un bananier dont les feuilles étaient sèches donc inflammables, et il a mis le feu à l’arbre. L’enfant a été grièvement brûlé sur tout le corps. Ses cris ont alerté des voisins qui sont venus le détacher et ont alerté la police. Le jeune garçon a été conduit à l’hôpital le plus proche mais devra être transféré dans un autre où existe un service pour les brûlés, et son père a été arrêté. Il est inculpé mais laissé en liberté sous caution.

Source : christianophobie.fr