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mercredi, 06 juillet 2016

L'insupportable dérive islamophile de la gauche

Une insupportable complaisance envers l'islam envahit la gauche, y compris communiste, que plusieurs faits attestent. Elle tourne ainsi le dos à l'héritage des Lumières comme à celui de Marx qui voulait libérer l'homme de la religion. C'est là une insupportable démission et de l'intelligence et de l'exigence, morale autant que politique, d'émancipation, qu'il est impératif de dénoncer.

 

Je me sens une  nouvelle fois dans l’obligation d’intervenir sur la question de l’islam telle que la gauche, dans sa grande majorité, tend à la méconnaître ou à la masquer en faisant « silence » sur elle, comme Jean Birnbaum l’a justement indiqué dans son ouvrage récent, Un silence religieux, ainsi que dans un débat franc avec moi sur France-Culture il y a quelque temps. Ne pas le faire, ce serait renier d’une manière indigne une de mes convictions les plus profondes.

Ce qui m’y a décidé, c’est un évènement que je trouve proprement scandaleux dont je viens de prendre connaissance : la Jeunesse communiste de Bobigny a invité les musulmans de leur ville à fêter la fin du ramadan avec eux. Entendez bien : fêter la fin du ramadan dans un cadre communiste officiel ! C’est un peu comme si à Lourdes, des militant communistes ou plus largement de gauche invitait les pèlerins à trinquer avec eux ! Ce qui s’est traduit (c’était annoncé pour vendredi dernier) par la manifestation d’une sympathie ouverte, publique et politique, sinon idéologique (je souligne), envers une religion rétrograde, obscurantiste, dogmatique, anti-laïque, haineuse, machiste, homophobe, et hostile  aux incroyants  jusqu’à commander leur meurtre – autant de traits que je n’ai pas inventés, qui sont présents dans sa doctrine originelle (voir mon livre sur l’islam ainsi que celui d’Onfray, malgré quelques propos contestables) et auxquels adhèrent non tous les musulmans, de fait, mais  tout au moins les djihadistes, en fait et en droit, spécialement dans les pays où cette religion domine. Comment ont donc fait ces jeunes militants communistes, voulant il est vrai lutter contre le racisme antimusulman, pour concilier leurs principes inspirés de Marx (critique irréligieuse, égalité homme/femme dans ce cas) avec la fréquentation revendiquée politiquement (j’y insiste à nouveau) de ceux qui les nient ostensiblement ? Au fait, y avait-il des femmes voilées, autorisées donc par leurs maris à y être ? Et si c’était le cas, avait-on conscience du côté des responsables de cette rencontre, de la signification anti-féminine du voile ? C’est bien un intellectuel proche du PCF et fondamentalement anti-raciste qui  pose ces questions !

Elément déclencheur de ce billet, cet événement, local il est vrai, m’a fait venir à l’esprit d’autres éléments plus larges et tout aussi scandaleux, concernant la gauche dans son ensemble et à charge contre elle dans ce dossier. Je rappelle d’abord (j’en ai déjà parlé ici) qu’E. Badinter, féministe et laïque impeccable autant que courageuse, a été attaquée par l’Observatoire de la laïcité présidé par J.-L. Bianco pour avoir critiqué publiquement l’islam sur les points que j’ai dénoncés, dont le port du voile en visant à la fois son sens machiste et sa valeur de signe religieux ostentatoire… au point que trois membres de cet Observatoire ont protesté en démissionnant de leurs fonctions pour désavouer leur président. C’est dire la claire orientation de cet organisme en faveur d’une laïcité molle et minimale, proche du communautarisme, et qui, il faut aussi le savoir, consulte en son sein des courants religieux islamiques extrêmement douteux sans qu’aucun parti politique à gauche s’en émeuve, au contraire ! Même une association comme la Libre Pensée, que je respecte habituellement pour son combat, pacifique et intellectuel, contre l’aliénation religieuse, s’est crue obligée de soutenir la condamnation des propos de Badinter… au nom du droit à la liberté d’expression ! Mais quelle est cette liberté d’expression qu’on revendique et que vaut son droit quand elle consiste à s’en prendre à ceux qui se battent contre  une religion qui la nie et bafoue les droits de la femme ?

Enfin, un autre fait, massif lui, doit être connu de ceux qui n’ont  renoncé ni à l’idéal laïque, ni à sa valeur formatrice, pour l’individu comme pour le vivre-ensemble, à travers l’école et l’éducation à la raison, ni enfin à la moralité en politique. J’ai appris que dans la banlieue parisienne à nouveau (mais cela doit valoir pour bien d’autres banlieues ou villes ouvrières où vivent des population déshéritées et immigrées), on finance à l’aide de l’argent public des associations qui se disent culturelles alors qu’elles ne sont que le prête-nom pour des associations cultuelles musulmanes, lesquelles en profitent pour, par exemple, construire des mosquées où des prêches extrémistes sont souvent proférés. Il est vrai que la même chose se produit, sous diverses ou d’autres formes, dans la sphère d’influence des autres religions, la catholique en particulier ; mais un scandale ne se justifie pas par l’existence d’un autre scandale et, surtout, il se trouve que c’est l’islam qui est en cause ici du fait de son prosélytisme particulièrement actif et dangereux, dans un contexte global lui-même très menaçant. Un analyste aussi réfléchi et avisé, mais aussi critique, que Marcel Gauchet, dans son excellent livre Le malheur français, dénonce cette situation avec beaucoup de lucidité. Car ce qui est en question ici, plus largement, c’est une pratique clientéliste de la politique qui affecte tous les partis, particulièrement à gauche dans ce cas, et qui est proprement immorale : s’accorder les suffrages des musulmans dont on sait qu’ils votent majoritairement à gauche, précisément. N’a-t-on pas vu, sur un plan différent, le NPA faire figurer une musulmane voilée sur une liste électorale au mépris de tout principe laïque ? Il est vrai que l’on peut ajouter à cette motivation très peu digne, celle, plus honorable, de préserver, à un certain niveau tout au moins, la paix sociale et on l’a vu plus haut chez des militants communistes, celle de lutter contre un racisme antimusulman lui aussi menaçant. Mais tout cela se fait en bafouant les valeurs d’impartialité et de liberté constitutives de la République et dont on se réclame en façade. Il y a là une véritable régression de la politique dont Gauchet signale justement qu’elle contribue à son discrédit massif dans la population. C’est ainsi qu’on fait aussi le lit de l’extrême droite, sans le vouloir  bien entendu! Mais la naïveté ou le cynisme, au choix, ne constituent pas des excuses.

Concluons : rien ne saurait justifier de pareilles formes de complaisance à l’égard de l’islam quant on se situe, au minimum, dans le camp du progrès et encore plus quand on est animé par un objectif d’émancipation humaine universelle, qui implique qu’on lutte contre tout ce qui aliène l’homme, religions comprise. Et il convient de le dire et de le redire, malgré beaucoup de médias qui refusent de diffuser ce message  et contre la mode idéologique qui pervertit l’intelligence d’une certaine gauche néo-marxiste : l’islam contient un potentiel totalitaire qui peut à tout moment s’actualiser (et c’est le cas dans les pays musulmans). Comme les autres religions me dira-t-on, ce qui est vrai. Sauf qu’il présente à un degré officiel extrême dans son texte fondateur, le Coran. Et sauf aussi que les deux autres religions du Livre ont dépassé, contraintes et forcées par l’histoire (et non spontanément), leur Moyen-Age où la violence était à la fois professée (voir le Deutéronome dans la Bible) et pratiquée (voir les guerres de religion aussi violentes et barbares que l’islamisme radical actuel), alors que l’islam en est resté à son Moyen-Age, spécialement dans les régimes où il justifie ou incarne directement un pouvoir terriblement oppressif, sinon tyrannique, tant il est vrai que cette religion est d’emblée politique.

Il est donc impératif de réagir idéologiquement (en dehors de toutes les autres actions socio-politiques qui ne perdent en rien leur urgence propre) et de refuser toute islamophilie aveugle, inconsciente, naïve, mystificatrice et auto-mystificatrice. Comme il est indispensable de rester fidèle, au-delà de celui des Lumières, à l’héritage marxien pour qui « la critique de la religion est la condition préliminaire de toute critique » : pour pouvoir critiquer la terre afin de l’améliorer, il faut commencer par dissiper intellectuellement les illusions religieuses qui en voilent les atrocités, voire en commettent d’autres qui leur sont spécifiques. Ce n’est pas là une haine dépassée et pré-marxiste de la religion comme le soutient Pierre Tévianan dans un pamphlet spécieux et  peu subtil intitulé  La haine de la religion, alimentant ainsi une vision compassionnelle des peuples opprimés (ce qu’ils sont, effectivement) qui se croit autorisée à les excuser de leurs croyances délétères et aliénantes sous prétexte qu’ils sont opprimés. C’est au contraire assumer à nouveau un devoir de critique intellectuelle de toutes les formes d’inhumanité liées au phénomène religieux, dans des conditions inédites mais persistantes, même si cela vous expose à des réactions hostiles malhonnêtes et inattendues de la part de vos amis politiques – j’en sais hélas quelque chose ! L’islam est donc lui aussi « un opium du peuple » qui l’enfonce dans sa « détresse réelle » en la lui faisant oublier et il n’y a rien en lui qui soit porteur d’un quelconque facteur d’émancipation ! Refuser de s’engager dans cette tâche de critique que je persiste à qualifier de morale, c’est se faire le complice d’une nouvelle « trahison des clercs (comme disait Benda), d’un nouvel abaissement de la raison dont la gauche, y compris la gauche anti-capitaliste, nous offre l’affligeant et désespérant spectacle. Je ne veux pas en être !

 Yvon Quiniou

 

Post-scriptum : Le gouvernement vient d’accepter de reculer d’un jour l’oral du baccalauréat, en tout cas pour les musulmans, en raison du ramadan. Quelle pitoyable décision, qui vient confirmer tout ce qui précède ! Quelle « soumission » comme dirait hélas Houellebecq !

 

Source : Mediapart

 

 

Les travailleurs de l'UE moins qualifiés - et moins bien payés

L'immigration issue de l'UE a légèrement fléchi en 2015 et au début 2016. Mais le nombre de travailleurs européens peu qualifiés, moins bien payés et plus fragiles sur le marché de l'emploi, augmente. Berne dit disposer des instruments nécessaires pour faire face.



En 2015, le solde migratoire avec l'UE s'est établi à 47'800 personnes, soit un recul d'environ 3000 (-5,6%) par rapport à 2014, révèle le rapport de l'Observatoire sur la libre circulation des personnes entre la Suisse et l'UE, publié mardi par le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).


La baisse s'est accentuée de janvier à mai 2016: 3000 personnes de moins (-23%) que l'an passé à la même période. Ce fléchissement de l'immigration devrait se poursuivre en 2016, une bonne nouvelle vue la crispation actuelle du marché du travail, a indiqué devant les médias le responsable du dossier au SECO, Boris Zürcher.




Moins qualifiés

 


Mais cette immigration a quelque peu changé ces dernières années, relève le rapport. Celle en provenance du sud et de l'est de l'Europe a gagné en importance. Dans le détail, en 2015, 43% des immigrés provenaient d'Europe du Sud, notamment d'Italie (11%) et du Portugal (5%). Le SECO l'explique par la crise économique de 2009 et la crise de l'euro en 2011 qui a plus durement touché ces pays.


Quelque 22% venaient des 10 pays d'Europe de l'Est. L'immigration en provenance d'Allemagne ainsi que d'Europe du Nord et de l'Ouest a elle baissé et ne représente plus qu'un tiers des travailleurs provenant de l'UE et de l'Association européenne de libre-échange (AELE). Elle se montait encore à 70% en 2008.



Moins payés

 


Autre constat: la qualification professionnelle des nouveaux immigrés est en moyenne moins bonne que celle de leurs prédécesseurs (2006-2010).


Première conséquence: leur salaire moyen est aussi globalement plus faible (-5%). Les régions frontalières sont à nouveau montrées du doigt. Dans l'Arc jurassien et au Tessin, on constate que les frontaliers reçoivent des salaires en moyenne inférieurs (-6%) à ceux de la population active résidente. Selon le SECO, "aucun facteur salarial objectif ne saurait l'expliquer".




Désaccords

 


A l'heure où Berne cherche une solution pour mettre en oeuvre l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse qui ne contrevienne pas à l'accord de libre circulation tout en respectant la volonté populaire, les partenaires sociaux, présents à la conférence de presse, ont affiché leur désaccord.


L'Union syndicale suisse (USS) continue de plaider pour un renforcement des mesures d'accompagnement. Et de réclamer des actes concrets en faveur du personnel qualifié, notamment des travailleurs âgés.


"Le taux de chômage des hommes entre 55 et 64 ans a atteint un triste record l'an passé", a rappelé l'économiste en chef de l'USS Daniel Lampart. La pratique de recruter davantage à l'étranger, par exemple chez les informaticiens, est regrettable.


Mais les patrons refusent toutes mesures supplémentaires. S'il admet quelques dérapages, le directeur de l'Union patronale suisse Roland Müller estime en substance que les conséquences négatives de la libre circulation sont avant tout une question de ressenti de la population.




Instruments suffisants

 


L'attractivité constante que la Suisse représente pour les travailleurs frontaliers requiert une attention particulière dans certains cantons, reconnaît aussi le SECO. "Nous allons observer de très près le développement de la situation et poursuivre nos analyses", a dit Boris Zürcher.


"Nous avons les instruments nécessaires, il faut les appliquer, professionnaliser les procédures", a affirmé la patronne du SECO, Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch. Et de citer l'initiative du gouvernement visant à combattre la pénurie de personnel qualifié, et les mesures d'accompagnement.

 

Source : Romandie.com

Royaume-Uni : un festival pour fêter l’Aïd annulé à cause du racisme post-Brexit

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Dans le climat de peur post-Brexit, un festival fêtant la fin du ramadan a dû être annulé.

Une atmosphère de peur

Pour fêter l’Aid, un festival devant réunir environ 2000 personnes a été organisé à Southampton, dans le Sud de l’Angleterre par l’Académie culturelle des bangladais britanniques. Cependant, selon le journal britannique « le Daily Mail », les organisateurs ont préféré tout annuler. En effet, dans le climat de haine qui pane depuis la victoire des pro-Brexit, ceux-ci redoutent une possible manifestation des partisans d’extrême droite. « Nous avons pris en compte la conjoncture politique actuelle du Royaume Uni post-Brexit, notamment la montée des actes racistes, les incidents survenus dans plusieurs villes du pays et la possible manifestation de Pie and Mash Squad (un groupuscule d’extrême droite) », a déclaré Shere Sattar, président de l’Académie culturelle des bangladais britanniques.

Une hostilité grandissante

Le Royaume Uni a toujours été considéré comme l’un des pays les plus ouverts aux différentes cultures et religions. Cependant, depuis que le référendum sur le Brexit, principalement centré sur l’immigration, s’est soldée par un « oui » le 23 juin dernier, la donne a changé. Message anonyme « dehors les Roumains» sur le mur d’une école, chauffeurs de taxi disant à leurs clients étrangers qu’il « est temps de rentrer chez soi », insultes lancées dans la rue : depuis la victoire du Brexit, plus d’une centaine d’incidents à caractère raciste ou xénophobe ont été signalés au Royaume-Uni.

 
Quand de plus en plus d’occidentaux se méfient des étrangers et développent une haine anti-Islam, les musulmans quant à eux ont peur des conséquences de cette islamophobie. Les actes terroristes ont ainsi provoqué une peur générale. Dans ce climat pesant, la cohabitation se fait de plus en plus difficile, atteignant même les pays prônant la multiculturalité et la liberté de culte.

Migrations et économie européenne

 

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L’afflux massif de réfugiés en Europe – plus de 1 million en 2015 – relance le débat sur les effets économiques des migrations. En première approche, l’immigration a deux effets macroéconomiques principaux pour le pays d’accueil : elle augmente la demande de biens et services à court terme (les migrants consomment) et elle augmente l’offre de travail plus ou moins rapidement (les migrants travaillent). La vitesse de montée en charge de l’emploi des migrants est un paramètre crucial. Il dépend des caractéristiques des migrants mais aussi de celles du marché du travail dans le pays d’accueil.

La littérature économique suggère de façon robuste que l’effet des migrations sur les salaires et le chômage dans les pays d’accueil est a priori faible à long terme. La transition à court-moyen terme reflète notamment le degré de flexibilité du marché du travail dans le pays d’accueil. Plus la protection de l’emploi est élevée, plus les salaires sont rigides, plus les barrières à l’entrée sont importantes, moins les immigrés s’intègrent rapidement sur le marché du travail (Jean et Jimenez, 2007). Des réglementations excessives sur les marchés des biens et services constituent aussi des barrières à l’entrée qui brident la capacité des migrants à créer leurs entreprises.

Recettes renforcées. En moyenne dans l’OCDE, l’effet net agrégé de l’immigration sur les finances publiques est plutôt faible. L’afflux de réfugiés tend à augmenter certaines dépenses publiques à court terme, mais il renforce aussi les recettes de cotisations sociales et d’impôts à mesure que les réfugiés occupent un emploi. Selon le FMI, l’épisode des réfugiés de la crise syrienne en 2015 déclencherait à court terme une augmentation des dépenses publiques au maximum de +0,1 % de PIB en 2015 et en 2016. A moyen terme, le niveau du PIB pourrait augmenter de +0,25 % dans l’Union européenne en moyenne – ce qui est assez limité – mais de +0,5 % à +1,1 % en Allemagne, Autriche et Suède. Si l’intégration des réfugiés sur le marché du travail se passe lentement, ces ordres de grandeur pourraient être divisés par 2.

Le flux massif de réfugiés en Europe issus de la crise syrienne présente des caractéristiques particulières. Le niveau moyen de formation des réfugiés syriens semble relativement élevé. En Allemagne, 21 % des réfugiés syriens arrivés en 2014 avaient une éducation supérieure (un chiffre proche de la moyenne européenne). Par ailleurs, les réfugiés sont allés massivement dans les pays où les marchés du travail fonctionnent bien (Allemagne, Suède), ce qui peut faciliter leur intégration. La Suède est connue pour avoir un programme d’intégration des réfugiés assez efficace (quoique long) : cours de langue obligatoire, préparation à l’emploi avec validation des acquis de l’expérience, cours d’histoire de la Suède et sur la société suédoise… La participation n’est pas obligatoire mais elle est financièrement incitée par une aide qui dure dans les six mois du premier emploi.
 
Frédéric Gonand
 

Identitaires et FN, main dans la main contre l’Institut français de civilisation musulmane de Lyon

Lundi, le conseil municipal de Lyon a voté un subvention d’un million d’euro en faveur de l’Institut français de civilisation musulmane (IFCM).
Comme on pouvait s’y attendre, le plus virulent lors des débats a été Christophe Boudot, l’unique conseiller municipal d’opposition FN, soutenu, à l’extérieur par une vingtaine de militants identitaires.

C’est devenu une habitude. Dès qu’il s’agit de monter au créneau contre l’immigration ou l’islam, le FN s’appuie sur les actions des identitaires.
La dernière fois, c’était contre l’ouverture d’un « village d’insertion » pour des Roms à Saint-Genis-les-Ollières, en octobre dernier.

Cette fois-ci, les militants de l’extrême droite radicale s’activent depuis une semaine contre le financement par les collectivités de l’Institut français de civilisation musulmane (IFCM). Messages sur les réseaux sociaux, diffusion de tracts, et, ce lundi soir, un rassemblement devant l’hôtel de ville de Lyon, au moment du conseil municipal.

Un rassemblement auquel, ce lundi soir, avait également convié le FN dans un communiqué tous ceux qui sont  « révoltés par cette utilisation immorale de l’argent public » pour « soutenir Christophe Boudot ».

Dans la rue, ce sont bien les identitaires qui étaient à la manoeuvre.

Ce rassemblement montre encore que, à Lyon, les relations sont toujours au beau fixe entre le parti d’extrême droite et le groupuscule de l’extrême droite radicale. Et ce, malgré la ligne tracée par Marine Le Pen concernant les identitaires : « ni alliance, ni double appartenance » avec les identitaires.

Un argument : le financement par l’Arabie Saoudite et l’Algérie

Identitaires à l’extérieur et Christophe Boudot du FN, à l’intérieur, mettent en avant le même argument : la participation aux côtés des collectivités et des fidèles musulmans de l’Arabie Saoudite et de l’Algérie afin de boucler un budget annoncé à 6,5 millions d’euros. Ces opposants font miroiter une ingérence de ces « puissances étrangères » dans les affaires de la grande mosquée de Lyon dans la cour de laquelle ce centre culturel va être construit (8ème arrondissement).

Cet argument a également été utilisé par la droite. A la Région, Laurent Wauquiez vient de retirer la subvention d’un million d’euro que devait verser la Région. Et à la Ville de Lyon, le chef de l’opposition, Michel Havard, qui n’est pourtant pas dans les petits papiers du président de la Région, a également voté contre la subvention prévue cet institut culturel pour les mêmes raisons.

Les Républicains à l’exception de Nora Berra (abstention) ont voté contre la subvention.

Les conseillers UDI se sont abstenus.

C’est Jérôme Maleski (Socialistes et apparentés) qui a répondu pour la majorité municipale. Cité par le Progrès, il a déclaré :

« Si la Région se retire, le financement propre – et donc la part de pays étrangers – augmentera (…) Nous avons de très bonnes relations diplomatiques et des échanges économiques importants avec ces pays. On trouve surprenants ces financements pour des lieux culturels, mais normal pour certains clubs de foot ! »

 

Source : Rue89lyon

"Garde biterroise" : la justice retoque le coup de com' de Robert Ménard

 

 
Le maire d'extrême-droite de Béziers avait annoncé en décembre la création d'une milice municipale constituée de particuliers pour renforcer la sécurité des habitants. Une initiative retoquée par le tribunal administratif ce mardi 5 juillet.


L'initiative ne restera qu'un énième coup de com' sans lendemain. Le tribunal administratif de Montpellier a annulé ce mardi 5 juillet la délibération municipale qui a institué la "garde biterroise" souhaitée par Robert Ménard. Le maire de Béziers, élu avec le soutien du Front national, avait annoncé en décembre dernier la mise en place dans sa ville d'"une réserve formée de citoyens du cru" qui viendrait "en renfort de la police municipale", en prenant prétexte de l'état d'urgence. "Une première en France", se vantait-il alors.

La surveillance est une mission de police

 A la suite d'un recours de la préfecture de l'Hérault, le juge des référés avait déjà suspendu en janvier l'exécution de cette délibération, au motif que la police administrative est un service public qui ne saurait être délégué à des particuliers. Une argumentation reprise par le tribunal administratif, qui juge que "les tâches de surveillance des bâtiments publics et de la voie publique sont partie intégrante, dans les communes, de la police municipale et doivent être exercées par le maire ou par des agents placés sous son autorité, sous le contrôle du représentant de l'Etat". Par conséquent, "le conseil municipal de Béziers ne pouvait légalement confier à des particuliers les missions de surveillance de la voie publique ou des bâtiments publics".


Le tribunal indique avoir "enjoint en conséquence la commune de Béziers de mettre fin à la mise en place opérationnelle de la 'garde biterroise' et à toute mesure d'information et de publicité la concernant". Robert Ménard va devoir retirer ses fières affiches appelant les volontaires sous les drapeaux. Motif de consolation : ce désaveu judiciaire lui offrira certainement une nouvelle tribune médiatique…
 

Saint-Etienne : encouragez les bouchers « abattage traditionnel »

 

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L’opération de sensibilisation au respect du consommateur et de l’animal initiée par l’association Vigilance Halal, commence à porter ses fruits. A Saint-Etienne, le Boucher – Charcutier – Traiteur, Yvan Deshors est le premier des quelque 300 bouchers de France (liste en cours d’actualisation) à avoir répondu favorablement à l’appel du Dr Alain de Peretti, fondateur et président de Vigilance Halal protection et respect de l’animal et du consommateur.

Dans plusieurs régions de France, des membres de cette structure qui oeuvre pour la fin de l’abattage rituel, partent à la rencontre des bouchers et des traiteurs de qualité  http://vigilancehallal.com

Les Artisans de cette liste http://vigilancehallal.com/wp-content/uploads/2014/12/VH_... se sont engagés à ne commercialiser que de la viande d’animaux abattus de façon conventionnelle, et non rituelle (halal ou casher).

 

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A Saint-Etienne, la Maison Yvan Deshors, 111 rue Bergson (la Grand’rue, entre Carnot et La Terrasse)  arbore l’affichette créée par Vigilance Halal, Viande de tradition française

 Extrait de la lettre adressée aux professionnels de la boucherie de détail

« … Depuis dix ans, un phénomène inquiétant frappe à la porte des abattoirs et s’y introduit massivement : l’abattage rituel musulman «halal». Aujourd’hui, on estime que plus de 60% de la viande produite en France est abattue de cette manière. Un chiffre difficile à établir, tant l’opacité règne sur les circuits de distribution, en particulier dans ces établissements. 

Des voix se sont élevées ces dernières années, dans les médias, dans la presse, pour dénoncer cette pratique invasive du halal, qui prend le consommateur en étau. En effet, un abattage rituel ne garantit pas les normes d’hygiènes d’un abattage classique.
Par ailleurs, il finance des circuits opaques et une partie de la dîme religieuse perçue pour le pratiquer peut tomber dans les mains d’organisations terroristes. 

Cette image de plus en plus dégradée de la filière, mise en relief en novembre par l’affaire de l’abattoir halal d’Alès, a rendu un grand nombre de consommateurs sceptiques quant à la fiabilité des produits de la filière viande. 

Les problèmes d’hygiène et de transparence ne sont pas seuls en cause dans la défiance des clients. 

En novembre dernier sur RTL, Franz-Olivier Giesbert a dénoncé le problème lié à l’envahissement de l’abattage rituel halal. Environ 60% de la viande en France est abattue de cette manière.  

Les images de l’abattoir halal d’Alès ont fortement dégradé l’image de la filière viande auprès des consommateurs. 

Outre ces problématiques de fond, le consommateur est également de plus en plus sensible au bien-être de l’animal. Lors d’un abattage rituel, la gorge est tranchée jusqu’aux vertèbres et la trachées et l’œsophage sont ainsi sectionnés. 

Le cerveau reste irrigué par les artères vertébrales et l’animal reste conscient de longues minutes d’angoisse. Son calvaire peut durer plus d’un quart d’heure. 

Le stress intense provoqué par cette agonie provoque une accumulation de toxines, d’où une baisse de la qualité organoleptique de la viande. Nous savons qu’en tant que professionnels, vous y êtes sensibles… Et les consommateurs aussi. 

À cause de tous ces aspects, nombre de Français ont fait le choix de diminuer fortement leur consommation de viande, voire, pour certains, de l’arrêter. C’est un choix que nous respectons. Chacun est libre de faire comme il l’entend. 

Mais nous ne pensons pas que ce choix soit le bon, ni qu’il soit définitif : la viande est indispensable à l’organisme, pour la plupart des gens en tout cas. Par ailleurs, cette filière est primordiale dans notre pays, fort d’une longue tradition gastronomique dont la réputation va au-delà de nos frontières. 

Voilà pourquoi nous pensons qu’il est indispensable de relancer l’activité de la filière viande. Pour ce faire, une action importante et visible est indispensable. C’est pour cette raison que nous faisons appel à votre volonté et votre courage dès aujourd’hui. 

Nous vous invitons à exiger que votre fournisseur s’engage à vous livrer, durant un mois, de la viande abattue de manière traditionnelle : une affichette sur votre devanture informerait le client de votre participation à cette action forte. 

Ce gage de qualité permettrait de renouer avec la confiance qu’accordaient les Français à cette filière. Elle permettra d’en relancer en partie l’activité dans l’Hexagone. 

Ce changement ne pourra s’opérer qu’avec vous : vous êtes seuls capables de décider de rendre l’avenir de votre profession plus viable. Ce sera à vous, avec votre aide et celle de nos soutiens, de vous engager dans cette voie. 

Nous serons à vos côtés pour mettre en avant cette initiative et valoriser votre engagement dans les médias, sur les réseaux sociaux. Nous disposons d’un grand nombre d’appuis, mais aussi de contacts dans le monde politique, médiatique, scientifique… 

Cette action que nous engageons déboucherait, si elle est suffisamment suivie, par la création d’un label garantissant un abattage traditionnel et des conditions d’élevage correctes. 

Il nous faut, ensemble, nous unir pour permettre à la fiière viande de survivre! Son avenir dépend de nous. 

Je compte sur vous pour vous engager à nos côtés ». 

Docteur Alain De Peretti Vétérinaire, Président de Vigilance Halal

Plusieurs bouchers ont déjà pris l’initiative d’afficher leur refus
de l’abattage rituel. Rejoignez-les !

Jacques Chassaing

Source : Riposte laïque

Fast-food halal : Grand Remplacement ou dynamique de peuplement ?

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Nous vivons une époque formidable ! Une pétition fait le buzz sur Internet pour demander un fast-food halal à Mantes-la-Ville à l’enseigne Burger King…

Première remarque : le halal fait bon ménage avec la « malbouffe » industrielle, il est bon de le rappeler. L’alliance du mercantilisme et de l’obscurantisme est le moteur de la submersion par le halal. Le tout représente un marché juteux et opaque qui alimente, entre autres, les mosquées.

Un scandale récent dans un poulailler industriel travaillant pour les œufs Matines en apportait un élément de preuve supplémentaire, car les œufs Matines ont le label halal ! Les retraits de plus en plus fréquents de lots de viande hachée souillés par Escherichia coli sont également dus au recul de l’hygiène fatalement occasionné par l’abattage par égorgement et sans étourdissement, qui tend à devenir la règle (plus de 60 % selon l’enquête d’Anne de Loisy).

Deuxième remarque : il ne manque pas de restauration rapide halal sur le secteur de Mantes-la-Ville. Il y a un Quick halal à Buchelay, entre autres, à moins de quatre minutes de Mantes. L’enseigne Quick est passée au halal après son rachat par… Burger King pour occuper le créneau. Mais cette pétition est la démonstration de l’attitude systématique et incessante de revendication communautariste. C’est, d’ailleurs, pour cela que nous avons initié notre opération « boucheries traditionnelles », qui constitue en quelque sorte ce que j’appelle une pression de communautarisme « béret-baguette » avec une exigence forte à la fois de qualité et d’éthique.

Troisième remarque : aborder le halal sous le seul point de vue de la souffrance animale est largement insuffisant. On voit bien que le phénomène de submersion est lié à ce que deux journalistes d’Acrimed ont appelé « dynamique de peuplement », terme plus politiquement correct que « Grand Remplacement », et à une poussée islamiste bien notée par Gilles Kepel et Malika Sorel. Le halal est l’introduction, dans nos lois et nos mœurs, de la charia, loi islamique réglementant de façon quelquefois cocasse, souvent tartuffe mais plus généralement tragique, tous les actes de la vie courante.

C’est ce cheval de Troie que nous combattons en l’occurrence. Un restaurant halal n’est en rien comparable à un restaurant mexicain ou chinois, le goût légitime pour l’exotisme ne doit pas nous abuser. On peut fréquenter sans problème un restaurant marocain ou libanais, mais ici, on est dans une autre dimension, et ce n’est pas seulement une question de laïcité….

Alain de Peretti

Source : Boulevard Voltaire

 

L'Arabie saoudite touchée par une vague d'attentats

Trois kamikazes ont fait exploser leurs bombes lundi près de mosquées dans trois villes différentes d’Arabie saoudite. La sainte Médine fait partie de ces villes touchées par une rare vague d’attentats dans le royaume. Quatre personnes chargées de la sécurité ont été tuées, d’après le ministère. 

Une attaque à proximité du consulat des Etats-Unis

Les attaques, qui ont blessé au moins deux policiers, n’ont pas été revendiquées dans l’immédiat, mais leur mode opératoire rappelle celui du groupe jihadiste Daesh qui a revendiqué plusieurs attentats suicide meurtriers dans le royaume depuis plus d’un an.

En début de soirée, une attaque a touché la Mosquée du prophète à Médine, quasi-simultanément c’est à Qatif qu’une attaque similaire a eu lieu. La vague d’attentats a commencé à l’aube à Jeddah où un kamikaze s’est fait exploser près d’une mosquée, qui est située à proximité du consulat des Etats-Unis.

Ces explosions ont eu lieu alors que les fidèles se rassemblent dans les mosquées, à l’occasion des derniers jours du ramadan. 

Source : Boulevard Voltaire

L'Aïd el-Fitr programmé pour mercredi en France

La fin du ramadan sera fêtée mercredi par les musulmans de France, a annoncé le Conseil français du culte musulman (CFCM). L’Aïd el-Fitr est l’une des deux dates les plus solennelles du calendrier musulman avec l’Aïd el-Kébir. Cette année, la célébration tombe le premier jour de rattrapage du bac. 

Les rattrapages différés à jeudi

Cette annonce a été faite à l’issue d’une courte et très symbolique cérémonie de « nuit du doute » à la Grande Mosquée de Paris, convoquée comme chaque année pour déterminer les dates de début et de fin du ramadan sur la base de l’observation du croissant lunaire.

La Maison des examens en Île-de-France avait anticipé la possibilité que l’Aïd tombe mercredi en rappelant la réglementation existante, qui permettra en l’occurrence de différer à jeudi la convocation des candidats au rattrapage du baccalauréat qui célébreront cette fête très suivie par les musulmans, a déclaré son directeur Vincent Goudet à l’AFP. Une décision critiquée par un syndicat de chefs d’établissements mais pour le ministère de l’Education,  la Maison des examens a « appliqué deux circulaires prises par les précédents gouvernements ».

Source : Boulevard Voltaire

 

La cour d’appel de Douai ordonne une médiation à la mosquée d’Armentières

Alors que le bureau qui gère la mosquée d’Armentières avait été légitimé il y a un an par le juge des référés, un nouvel arrêt rendu par la cour d’appel de Douai met en péril l’association. Une médiation vient d’être ordonnée.

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L’idée avait été évoquée il y a un an par le juge des référés. « La seule issue », dans le conflit opposant le bureau de l’Association des Marocains d’Armentières et des environs qui gère la mosquée d’Armentières et un groupe de dissidents, se trouvait dans la médiation. Sauf que depuis, rien ne s’était passé.

Mais les choses vont changer. Alors que le juge des référés n’avait validé l’annulation que d’une assemblée générale sur les trois demandées par Me Ismi et ses clients en juin 2015, la cour d’appel de Douai saisie par M. Benabid et consorts vient d’annuler la validité de deux autres assemblées générales. Celles du 18 janvier 2011 et celle du 16 mars 2014. Et c’est là le bât blesse.

« Ces annulations auraient des effets dévastateurs pour l’association qui n’aurait plus d’organe dirigeant dans la mesure où ceux désignés après adoption des statuts de 2010 l’étaient pour quatre ans et que leur renouvellement en 2014 serait inopérant pour avoir eu lieu en cours d’assemblée annulée », indique l’arrêt rendu le 30 juin.

Pour éviter que cela arrive, la cour a convoqué en septembre les deux parties pour « solliciter leur avis sur une médiation susceptible de permettre, par l’organisation d’élections offrant toutes garanties à chacun, de trouver une issue au litige ».

Une bonne nouvelle pour Me Ismi et ses clients : « Cette décision de justice va permettre de rétablir les choses. » L’avocat compte bien d’ailleurs contacter son confrère de la partie adverse pour « qu’une solution soit trouvée avant la convocation de septembre ». Ce qui est plus surprenant, c’est que cet arrêt est une bonne nouvelle aussi pour Me Pawletta, conseil des membres du bureau. « Nous avons toujours été ouverts à la médiation, contrairement aux opposants qui eux veulent juste mettre le désordre au sein de l’association. » La preuve selon lui : « Me Ismi a toujours demandé la nullité des PV et rien d’autre. Ce n’est pas vraiment constructif. »

Pendant l’été ou en septembre, pour la survie de l’Association des Marocains d’Armentières et des environs, membres du bureau et opposants doivent trouver un terrain d’entente.

Anne-Charlotte Pannier

Source : Lavoix du nord

La mosquée de Médine, deuxième lieu saint de l'Islam, cible de l'Etat islamique?

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Les attentats-suicides survenus lundi en Arabie saoudite rappellent le mode opératoire de l'État islamique. Parmi les cibles visées : la mosquée de Médine, 2e lieu le plus sacré de la religion musulmane après La Mecque, particulièrement fréquentée en cette fin de ramadan.

L'État islamique s'en est-il pris à l'un des lieux les plus sacrés de l'Islam? C'est ce que fait penser l'attaque menée lundi 4 juillet, dans la ville sainte de Médine en Arabie saoudite, chargé de la protection des lieux saints de l'Islam. Un kamikaze s'est fait exploser devant une mosquée faisant quatre morts parmi les agents de sécurité. Dans la journée, ce sont trois attaques qui ont été menées près de mosquées du pays. Même si elles n'ont pas été revendiquées, le mode opératoire rappelle celui de l'État islamique (EI).

Si cette attaque surprend, c'est que se trouve à Médine le deuxième lieu le plus sacré de la religion musulmane après la Kaaba de La Mecque et avant la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. C'est à Médine que se trouve la sépulture du prophète Mahomet. Toute violence y est considérée comme interdite. À deux jours de la fin du ramadan, c'est aussi un lieu très fréquenté par les croyants : ils seraient 2 millions à y être actuellement. "Le fait qu'une attaque a lieu à Médine est susceptible de laisser les musulmans atterrés à travers le monde", analyse Alan Johnston, journaliste spécialiste du Moyen-Orient à la BBC.

Des attaques en lien avec le ramadan

L'attaque a eu lieu lors de la prière du Maghreb, le moment où les musulmans rompent leur jeûne, selon la chaîne d'information saoudienne Al Arabiya. Selon elle, le kamikaze aurait prétendu vouloir "rompre le jeûne" avec les agents de sécurité du site.

Depuis le début du ramadan, le 6 juin, les attaques se sont multipliées dans les pays musulmans. Une vingtaine de personnes sont décédées en Syrie lors de l'attaque d'un lieu saint chiite en banlieue de Damas en Syrie. Plus de 40 personnes ont été tuées à l'aéroport d'Atatürk à Istanbul en Turquie. À Bagdad, ce sont plus de 200 personnes à avoir été victimes d'un attentat à la voiture piégée. A travers le monde, l'Etat islamique n'a jamais hésité à attaquer des lieux de culte chiite, mais une attaque contre un lieu saint vénéré par l'ensemble des musulmans serait relativement inédit.

Pour la très grande majorité des musulmans, le ramadan est un mois de retenue, mais pour les plus de radicaux, il est un mois de conquêtes qui permet d'atteindre plus facilement le statut de "martyr". D'ailleurs, à l'approche du ramadan, le porte-parole de l'État islamique Abou Mohammed al-Adnani avait appelé "les combattants et les partisans du califat en Europe et en Amérique" à se tenir prêt. "Ceci est l'appel qui a probablement réveillé les loups solitaires", suppose la BBC. Ce qui pourrait expliquer la tuerie dans une boîte de nuit gay à Orlando aux États-Unis ou le lendemain l'assassinat d'un commandant de police et de sa compagne à Magnanville.

Aubin Laratte - leJDD.fr

Source : Le Jdd

Autriche: le nouveau scrutin pour le 2d tour de la présidentielle prévu le 2 octobre

Le gouvernement autrichien a confirmé aujourd'hui que le scrutin pour le second tour de la présidentielle se déroulera le 2 octobre prochain. 

Ce matin, le ministre autrichien de l'Intérieur avait proposé cette date pour la tenue du scrutin, après l'annulation du scrutin original pour irrégularités vendredi par la Cour constitutionnelle.

Wolfgang Sobotka avait déclaré à la presse avant le conseil des ministres qu'il soumettrait la proposition au gouvernement et qu'elle devrait être acceptée. 

La Cour constitutionnelle autrichienne a invalidé vendredi pour irrégularités le résultat du second tour de l'élection présidentielle, disputé le 22 mai, et ordonné la tenue d'un nouveau scrutin. Le second tour initial avait vu le candidat du FPÖ (extrême droite) Norbert Hofer échouer de très peu face à l'indépendant Alexander Van der Bellen.

Source : Le Figaro

Un été risqué pour la jungle de Calais

L’État accepte peu à peu de pourvoir à ses obligations d’accueil des réfugiés. Deux enseignants animent une micro-école dans le bidonville depuis un mois. Dans le même temps, la réduction de l’espace vital des réfugiés est source de tension.

Vue de la jungle de Calais le mois dernier. Aujourd’hui, certains migrants renoncent à partir en Grande-Bretagne et demandent asile en France.

Vue de la jungle de Calais le mois dernier. Aujourd’hui, certains migrants renoncent à partir en Grande-Bretagne et demandent asile en France. / Philippe Huguen/AFP

« Les progrès des enfants sont époustouflants ! » Depuis un mois, Constance Calais, accordéon à l’épaule, enseigne dans le bidonville de Calais. La micro-école dite dispositif d’accueil et d’enseignement (DAE) dans le jargon de l’éducation nationale se compose de deux conteneurs dans lesquels deux enseignants accueillent chacun une classe, l’une pour les enfants, l’autre pour les adolescents. « Nous pensions qu’il faudrait aller chercher les enfants un par un, poursuit Constance Calais. Mais ils sont extrêmement motivés et enthousiastes. Il faut les mettre dehors à la fin de la classe ! »

En raison des parcours migratoires familiaux au long cours, beaucoup d’élèves parlent déjà plusieurs langues. « Ils ont un potentiel linguistique fou », s’étonne l’enseignante. Avec les adolescents, Sylvain Bélart doit, lui, composer. « Certains veulent apprendre l’anglais, d’autres le français, je fais les deux et ruse pour augmenter la part de français. »

Le DAE apparaît comme une petite enclave de soleil dans la « new jungle », le bidonville de Calais relégué depuis le printemps 2015 sur le terrain vague, balayé par la pluie et le vent, qui prolonge la zone industrielle par-delà la rocade est de la ville. Un coin de bonheur où 20 à 25 enfants sont quelques heures par jour presque des élèves comme les autres. Un troisième enseignant pourrait rejoindre l’équipe en septembre pour renforcer l’offre.

Des cours assurés par des bénévoles mais aussi des réfugiés

« On se réjouit de l’ouverture – enfin ! – de cette école. Toutefois l’État reste très loin de satisfaire l’obligation de scolarisation des enfants de 6 à 16 ans », tempère François Guennoc, vice-président de l’Auberge des migrants, l’une des principales associations présentes dans le bidonville.

Or d’après le recensement réalisé mi-juin par l’ONG anglaise Help Refugees, 700 enfants vivent dans le bidonville, dont 544 mineurs isolés, sur les plus de 6 000 réfugiés (la préfecture évalue de son côté la population à 4 600 migrants, dont 350 mineurs isolés). Jusqu’à présent ce sont les associations, les bénévoles et les réfugiés eux-mêmes qui ont pourvu cahin-caha – et qui continuent à le faire – aux besoins élémentaires d’apprentissage des enfants et de cours de langue pour les adultes.

Zimako Mel Jones, Nigérian, un des premiers arrivés sur les lieux l’an dernier, a déployé une énorme énergie pour bâtir son « école laïque du chemin des dunes » où interviennent une quarantaine d’enseignants bénévoles. Ses baraquements joliment agencés sont parmi les seuls rescapés, encore debout – avec une église, une mosquée, la « jungle books » librairie-école – sur la zone sud du bidonville rasée par les bulldozers en février et mars derniers. Un jugement du tribunal administratif avait imposé, sur recours des associations, le maintien des lieux de vie.

« La situation devient potentiellement explosive »

« Je ne bougerai pas, je resterai jusqu’au dernier bout de bois si on veut détruire l’école », avertit Zimako devant une troupe de cirque venue faire un spectacle pour les enfants, évoquant la possible destruction de la zone nord. « La réflexion est en cours. Aucune décision n’est prise, affirme le sous-préfet, Vincent Berton. La situation pour l’instant est figée. »

Tellement figée qu’aux entrées du bidonville, les forces de l’ordre fouillent les voitures pour interdire l’entrée de tout matériel de construction depuis la violente rixe entre occupants du bidonville, qui fit une quarantaine de blessés, et l’incendie qui ravagea des cabanes sur 3 500 m2 le 26 mai dernier. Plus de 800 personnes se sont alors retrouvées sans abri.

« C’est le retour des tentes qui protègent mal du vent et de la pluie ! », s’insurge François Guennoc. En raison de l’interdiction de construction de cabanes, quelque 1 200 tentes ont été installées sur la zone brûlée et nettoyée. « Au camp ouvert de Grande-Synthe (près de Dunkerque), la commission de sécurité impose une distance de 5,30 mètres entre deux abris tandis qu’à Calais, le sous-préfet refuse de décongestionner cet espace confiné de tentes. Il y a tellement de concentration et de promiscuité que la situation devient potentiellement explosive. Je crains l’évolution au fil de l’été », s’inquiète Vincent de Coninck, du Secours catholique.

Plus de mille personnes supplémentaires en un mois

Beaucoup renoncent à l’eldorado de la Grande-Bretagne et acceptent de partir pour l’un des 134 centres d’accueil et d’orientation (CAO) répartis sur le territoire français pour y demander l’asile. « 36 personnes sont parties mercredi dernier, nous avons deux à trois départs par semaine, un total de 4 500 personnes parties depuis l’automne dernier », se réjouit Stéphane Duval, directeur du centre d’accueil provisoire (CAP) installé depuis le début de l’année sur le site du bidonville où 1 500 personnes trouvent un lit dans un des conteneurs dortoirs et où 220 femmes et enfants sont accueillis dans la zone famille voisine.

Mais ils sont aussi chaque jour plus nombreux à converger vers Calais, point de mire d’une partie de ceux qui empruntent la route via la Libye et l’Italie. La population du bidonville a augmenté de mille personnes en un mois selon Help Refugees.

« Le Ramadan est l’occasion d’une trêve temporaire », souligne Anneliese Coury, de Médecins sans frontières. « Mais les tensions sont très fortes, les gens prennent de plus en plus de risques pour tenter de passer en Angleterre. Ils sont de plus en plus désespérés. Le manque de place, la frustration de ceux qui n’ont pas d’abri en dur, etc. Tout nourrit les tensions. À la moindre étincelle, tout peut s’enflammer très vite. »

Marie Verdier (à Calais)
 

Suisse : Les Européens viennent moins s'installer chez nous

Franc fort oblige, l'immigration en provenance de l'UE a légèrement fléchi l'an dernier.

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Cette baisse se confirme sur les premiers mois de 2016. Mais le nombre de travailleurs peu qualifiés, moins bien payés et plus touchés par la détérioration du marché du travail, augmente. Berne met en garde sur ce phénomène, notamment dans les régions frontalières.

En 2015, le solde migratoire avec l'UE s'est établi à 47'800 personnes, soit un recul d'environ 3000 par rapport à 2014. La baisse s'est accentuée de janvier à avril 2016: en termes nets, près de 20'000 personnes en provenance de la zone UE ont intégré la population résidente permanente, soit 30% de moins que l'année passée à la même période.

C'est ce que révèle le rapport de l'Observatoire sur la libre circulation des personnes entre la Suisse et l'UE, publié mardi, a indiqué le Secrétariat d'Etat à l'économie.

Le Seco constate un recul de l'immigration plus marqué dans les branches exposées au taux de change. Dans le domaine de la santé et de l'action sociale, l'immigration a toutefois continué de progresser légèrement, précise le rapport.

Moins qualifiés

Mais cette immigration a quelque peu changé ces dernières années, relève le rapport. Celle en provenance du sud et de l'est de l'Europe a gagné en importance. Dans le détail, en 2015, 43% des immigrés provenaient d'Europe du Sud, notamment d'Italie (11%) et du Portugal (5%). Le SECO l'explique par la crise économique de 2009 et la crise de l'euro en 2011 qui a plus durement touché ces pays.

Quelque 22% venaient des 10 pays d'Europe de l'Est. L'immigration en provenance d'Allemagne ainsi que d'Europe du Nord et de l'Ouest a elle baissé et ne représente plus qu'un tiers des travailleurs provenant de l'UE et de l'Association européenne de libre-échange (AELE). Elle se montait encore à 70% en 2008.

Moins payés

Autre constat: la qualification professionnelle des nouveaux immigrés est en moyenne moins bonne que celle de leurs prédécesseurs (2006-2010).

Première conséquence: leur salaire moyen est aussi globalement plus faible (-5%). Les régions frontalières sont à nouveau montrées du doigt. Dans l'Arc jurassien et au Tessin, on constate que les frontaliers reçoivent des salaires en moyenne inférieurs (-6%) à ceux de la population active résidente. Selon le SECO, «aucun facteur salarial objectif ne saurait l'expliquer».

Désaccords

A l'heure où Berne cherche une solution pour mettre en oeuvre l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse qui ne contrevienne pas à l'accord de libre circulation tout en respectant la volonté populaire, les partenaires sociaux, présents à la conférence de presse, ont affiché leur désaccord.

L'Union syndicale suisse (USS) continue de plaider pour un renforcement des mesures d'accompagnement. Et de réclamer des actes concrets en faveur du personnel qualifié, notamment des travailleurs âgés.

«Le taux de chômage des hommes entre 55 et 64 ans a atteint un triste record l'an passé», a rappelé l'économiste en chef de l'USS Daniel Lampart. La pratique de recruter davantage à l'étranger, par exemple chez les informaticiens, est regrettable.

Mais les patrons refusent toutes mesures supplémentaires. S'il admet quelques dérapages, le directeur de l'Union patronale suisse Roland Müller estime en substance que les conséquences négatives de la libre circulation sont avant tout une question de ressenti de la population.

Instruments suffisants

L'attractivité constante que la Suisse représente pour les travailleurs frontaliers requiert une attention particulière dans certains cantons, reconnaît aussi le SECO. «Nous allons observer de très près le développement de la situation et poursuivre nos analyses», a dit Boris Zürcher.

«Nous avons les instruments nécessaires, il faut les appliquer, professionnaliser les procédures», a affirmé la patronne du SECO, Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch. Et de citer l'initiative du gouvernement visant à combattre la pénurie de personnel qualifié, et les mesures d'accompagnement.

Source : Tdg.ch

Suisse : Seul le franc fort ralentit l’immigration

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En 2015, le solde migratoire s’est établi à 71 000 personnes, dont 47 800 pour les pays de l’UE et de l’AELE. Il recule de 3%. Les branches exposées au taux de change sont les plus touchées. La demande de main-d’œuvre étrangère progresse en revanche dans la santé et le social

Sans le franc fort, l’immigration professionnelle aurait poursuivi son ascension en 2015. Mais les branches fortement exposées au taux de change ont engagé moins de personnel à l’étranger. C’est ce qui ressort du douzième rapport de l’Observatoire sur la libre circulation des personnes entre la Suisse et l’UE, publié mardi.

Lire aussi notre éditorial: L’économie face à l’immigration comme David Cameron face au Brexit

Le solde migratoire s’est affiché à 71 000 personnes en 2015, soit 2000 de moins qu’en 2014 (-3%). L'immigration nette en provenance des Etats de l’UE et de l’AELE s’est élevée à 47 800, soit 2800 de moins (3%) que l’année précédente et 20 000 de moins qu'en 2013, année record. La baisse s’est poursuivie durant les premiers mois de 2016. Le rapport fait état d’un solde migratoire européen net de 20 000 personnes, soit 30% de moins qu’au cours de la même période en 2014. «Elle reste cependant à un niveau élevé», commente Boris Zürcher, chef du marché du travail au Secrétariat d'Etat à l'économie (seco).

Le document relève également, mais ce n’est pas une surprise, que les Européens qui viennent en Suisse représentent «dans une large mesure une migration de travail», en l’occurrence à hauteur de 62%. L’accord sur la libre circulation des personnes, qui fait l’objet de vives discussions depuis l’acceptation de l’initiative de l’UDC en 2014, a clairement conditionné cette évolution. Mais cette influence est difficilement quantifiable car «il est tout bonnement impossible de savoir comment l’immigration aurait évolué ces dernières années sans cet accord», confessent les auteurs du rapport.

Davantage de Français

Par origine, on constate en 2015 un recul des immigrés portugais, espagnols et italiens mais une hausse des arrivées de ressortissants français et en provenance des autres pays du nord et de l’ouest du continent.

Le rapport établit un lien net avec l’appréciation du franc par rapport à l’euro. Le recul de l’immigration a été particulièrement marqué dans les branches exposées au taux de change, comme l'industrie d'exportation, les activités manufacturières et le commerce de détail, qui souffre du tourisme d’achat. En revanche, elle a continué de progresser dans les secteurs proches de l'Etat, à savoir la santé, le social ou l'éducation. Dans l’hôtellerie-restauration, «le recul de l’immigration a agi comme tampon et permis de combattre une hausse plus nette du chômage». Cela fait dire à Roland Müller, directeur de l'Union patronale suisse (UPS), que «le marché du travail a été et est toujours en mesure d'absorber l'immigration» et que «l'afflux de main-d'oeuvre répond parfaitement aux lois de l'économie.»

Hausse de l’emploi frontalier

Le rapport observe que l’emploi frontalier a lui aussi continué d’augmenter, notamment à Zurich et dans l’Arc lémanique, alors qu'il s'est stabilisé au Tessin. Or, le taux de chômage reste supérieur à la moyenne nationale dans ces deux dernières régions. Parallèlement, les frontaliers ont connu une hausse de salaire réel de 5,9%. Du jamais vu!

Précédemment, en tenant compte du renchérissement dans leur pays respectif, la progression de leur revenu réel tournait autour de 1,6%. Ce sont surtout les personnes dont le salaire nominal est le plus faible qui en profitent, en particulier au Tessin et dans l’Arc jurassien. Le rapport observe, pour ces régions, «des écarts salariaux non négligeables entre les frontaliers et la population active résidente». Le Seco les estime à 6%.

Ces chiffres vont logiquement influencer la suite du débat sur la mise en oeuvre de l'initiative sur l'immigration. A ce propos, la secrétaire d'Etat Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch rappelle que le peuple suisse a confirmé la libre circulation des personnes en 2005 et en 2009.

Elle en défend le principe: «Les courants migratoires sont étroitement liés aux conditions économiques dans les pays de départ et de destination et fonctionnent en Europe comme un mécanisme de compensation. La libre circulation n'est pas une potion magique, mais elle est très importante pour répondre aux besoins des branches économiques», analyse-t-elle, non sans rappeler que, sans les cotisations payées par les immigrés, l'AVS aurait basculé dans le rouge cinq ans plus tôt.

Bernard Wuthrich

Source : Letemps.ch

Voici comment l’immigration va changer l’Europe sur le reste de ce siècle

(…) L’immigration nette annuelle en Europe devrait augmenter régulièrement selon les niveaux actuels pendant encore 20 ans. Cette année, un peu plus de 1 million d’immigrants arrivera en Europe, selon Eurostat, l’agence statistique de l’UE, ce chiffre atteindra un sommet de près de 1,5 millions en 2036, selon les projections de l’agence.

Si les tendances actuelles se maintiennent, l’immigration vers l’Europe ne se calmera en dessous de son niveau actuel qu’à partir de 2069. Le continent aura vu l’immigration nette de 77 millions de personnes à ce moment-là. Ce chiffre comprend les immigrants vers les 28 membres de l’UE ainsi que l’Islande, la Norvège et la Suisse.

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En 2080, ces migrants et leurs descendants auront augmenté la population de l’UE de 121 millions, par rapport à ce que la population du continent aurait été sans immigration. Le résultat sera une Europe qui est sensiblement plus diversifiée qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Par exemple, le nombre de chrétiens européens devrait diminuer d’environ 18 %, à 454 millions, entre maintenant et le milieu du siècle, selon le Pew Research Center. Le centre prévoit que le nombre des musulmans européens va presque doubler, à environ 71 millions.

En 2080, ces migrants et leurs descendants auront augmenté la population de l’UE de 121 millions, par rapport à ce que la population du continent serait alors sans immigration. Le résultat sera une Europe qui est sensiblement plus diversifiée qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Par exemple, le nombre de chrétiens européens devrait diminuer d’environ 18 pour cent, à 454 millions, entre maintenant et le milieu du siècle, selon le Pew Research Center . Le centre prévoit que le nombre des musulmans européens va presque doubler, à environ 71 millions (…)

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Source : https://www.weforum.org/agenda/2016/07/this-is-how-immigr...

APPEL AUX DONS

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Source : CivilwarinEurope

Migrants. Nous n’avons pas besoin de cette forme de l’immigration, de Thilo Sarrazin

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La migration de masse vers l’UE est un produit maison.

Une réflexion du Dr. Thilo Sarrazin autour du livre Völkerwanderung, de l'auteur Václav Klaus (ex-président tchèque) et Jiří Weigl, coauteur.

Le livre Völkerwanderung  débute par une évaluation historique très importante pour le débat sur la migration. Aujourd’hui, on fait comme si l’immigration était une normalité. Rien n’est plus faux. L’immigration à grande échelle est une exception historique. Après la migration lors de laquelle l’Empire romain fut dissous, il y eut des guerres intestines en Europe et d’autres crises, mais aucune immigration notable provenant de l’extérieur de l’Europe. Celle-ci n’existe que depuis quelques décennies. Elle est une exception et non la règle.

L’immigration et l’asile sont deux choses différentes. Ni les auteurs du livre ni moi ne mettons en cause le moins du monde l’octroi de l’asile. Cependant, il s’agit actuellement d’une immigration de masse motivée en fin de compte par un objectif économique. C’est un tout autre thème.

Cette crise migratoire, ainsi qu’ils la nomment, a été déclenchée par des décisions, ou des non-décisions politiques en Europe – en particulier par la construction manquée de l’espace Schengen. Lorsque l’on renonce à des frontières internes, il faut les remplacer par des frontières externes. D’entrée, cette logique n’a pas été prise en considération  – et fut suivie d’une suspension explicite en 2015. La crise migratoire n’est pas le résultat de problèmes au Moyen-Orient et en Afrique – c’est un problème causés par des politiciens de l’UE.

Le livre Völkerwanderung pose la question légitime suivante : Avons-nous besoin d’une immigration à grande échelle ? On y répond habituellement par la positive en arguant de la prospérité. Ce qui est insensé. La prospérité par l’immigration ne peut se développer que si les migrants proposent des moyens dont les habitants du pays d’accueil ne disposent pas. Sans quoi, les conséquences grèveront la prospérité collective. Nous n’avons pas davantage besoin de l’immigration pour des raisons démographiques. La taille de la population n’est pas essentielle. En revanche les activités, les capacités, les standards d’éducation sont importants. La revendication régulière du besoin de l’immigration pour des objectifs démographiques sous cette forme simplifiée est une stupidité.

Je suis convaincu que l’UE ne pourra fonctionner que par une renonciation à son excès de centralisation – c’est précisément la position de Václav Klaus und Jiří Weigl. Au stade actuel, une autre solution pourrait être la formation d’un ministère de l'Intérieur européen, vers un droit d'asile européen, même si je considère sa réalisation comme assez improbable.

...

Nous ne pouvons pas rester entre deux décisions. Ce serait comparable à la situation d'une personne se lançant par dessus l'abîme, qui désirerait soudainement au milieu du saut, rester pour un temps suspendu dans le vide.

 

Source DER HAUPTSTADTBRIEF 137, Dr. Thilo Sarrazin

 

Völkerwanderung   Wunschdenken, Thilo Sarrazin

Traduction et extraits par Caroline Guckt, LesObservateurs.ch

Source : Lesobservateurs.ch

Malgré le départ du Royaume-Uni, la frontière reste à Calais

Malgré les voix qui s’élèvent en France pour un rétablissement du contrôle aux frontières en Angleterre, il n’y aura pas de retour sur les accords bilatéraux entre la France et la Grande-Bretagne. Paris plaide plutôt pour l’organisation de l’immigration légale entre les deux pays.

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Calais s’impose comme l’un des enjeux incontournables du Brexit, après une campagne largement focalisée sur l’immigration. Mais Paris et Londres ne vont pas se presser de changer les règles existantes en matière de gestion des flux de migrants. Mercredi 29 juin, François Hollande et son ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, se sont employés à calmer les ardeurs de ceux qui veulent notamment revenir sur le traité bilatéral du Touquet entre la France et le Royaume-Uni.

Cet accord de 2003 qui a déplacé la frontière franco-britannique de Douvres à Calais est aujourd’hui dans le viseur de plusieurs responsables de l’opposition. Il est critiqué notamment par le candidat à la primaire à droite Alain Juppé ou par le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand. Quant à la maire LR de Calais, Natacha Bouchart, elle réclame l’installation d’un camp de migrants sur le sol britannique.

« La frontière à Calais est fermée et a vocation à le demeurer »

Formellement, c’est possible : le traité du Touquet prévoit bien une clause de sortie, avec un délai de deux ans. Mais le gouvernement ne l’envisage pas. Cela créerait une « période d’incertitude » et sans doute « une situation d’extrême confusion », et « les conséquences en termes d’attractivité économique de la région seraient, à n’en pas douter, négatives », argumentait Bernard Cazeneuve, fin juin.

En maintenant fermement le signal qu’on ne passe plus à Calais, l’État espère aussi décourager les candidats à l’exil d’emprunter cette route migratoire. « La frontière à Calais est fermée et a vocation à le demeurer », a rappelé le ministre de l’intérieur.

Le gouvernement met encore en avant un argument humanitaire : replacer la frontière à Douvres reviendrait à faire de la Manche une Méditerranée bis, exposant les migrants à toujours plus de risques.

« C’est parce qu’on érige des murs qu’on crée des problèmes »

L’accord du Touquet n’a pas été porté par la gauche. Ce qui a d’ailleurs permis à François Hollande d’ironiser, mercredi 29 juin: « Ceux qui, aujourd’hui, demandent sa suppression sont ceux-là mêmes qui l’ont conclu. » Il n’est qu’une des nombreuses ententes bilatérales passées entre 1986 et 2014 (lire ci-dessous). Il était toutefois intervenu dans un contexte très particulier, où la France était dépassée par la situation à Sangatte.

Le hangar de 25 000 m2 a hébergé jusqu’à 1 600 migrants désireux de rejoindre l’Angleterre. En 2002, la priorité de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, était de le fermer le plus rapidement possible avec la collaboration des Britanniques, qui acceptèrent finalement de prendre en charge les Afghans. « C’était un bon coup sur le court terme, mais un accord extrêmement défavorable sur le long terme », résume Pierre Henry, directeur général de France Terre d’asile.

La fermeture de la frontière en France a eu pour effet de multiplier le nombre de migrants coincés face à l’Angleterre. Aujourd’hui, ils seraient entre 4 500 et 6 000 dans le seul bidonville de Calais, 700 à Grande-Synthe… « C’est parce qu’on érige des murs qu’on crée des problèmes. (…) Il faut que cessent les politiques restrictives en matière d’immigration en Europe », a déclaré jeudi 30 juin le défenseur des droits, Jacques Toubon, favorable à la renégociation du traité du Touquet.

Le règlement de Dublin pose question

Beaucoup d’observateurs ne sont pas convaincus par l’argumentaire de Paris pour justifier le statu quo. Olivier Cahn, maître de conférences en droit privé à Cergy-Pontoise et spécialiste des accords franco-britanniques, ne voit qu’une seule solution plausible : « La coopération en matière de renseignement contre le terrorisme pourrait être dans la balance, alors que la France n’a pas accès à l’espionnage électronique de masse des Anglo-Saxons », suggère-t-il.

Les pactes bilatéraux ne sont pas les seuls à poser question. Il existe aussi des interrogations au sujet du règlement de Dublin sur l’asile. Londres n’en a retenu que les dispositions permettant de refouler les exilés vers les autres pays de l’UE par lesquels ils ont transité. En théorie, rien n’oblige les Anglais à sortir de ce système plutôt arrangeant.

Après tout, la Norvège, la Suisse, ou même l’Islande obéissent à ce règlement sans pour autant appartenir à l’UE. « À la nuance près que ces pays font partie de l’espace Schengen, ce qui n’est pas le cas de la Grande-Bretagne », souligne Matthieu Tardis, de l’Institut français des relations internationales (Ifri).

Appel à respecter le rapprochement familial

Dans l’hypothèse d’une sortie de Dublin, cela ne changerait pas grand-chose non plus, admet toutefois le spécialiste : « Les autorités anglaises pourront toujours reconduire les demandeurs d’asile vers des “pays tiers sûrs” basés sur le continent, à condition toutefois que ces derniers acceptent. »

Plutôt que de revenir sur cet enchevêtrement d’accords internationaux, la France voudrait en conclure d’autres. Pas tant sur la gestion de l’immigration clandestine que sur les voies d’immigration légale. La diplomatie française presse les Britanniques de mettre en œuvre le rapprochement familial déjà prévu par Dublin. Concernant les mineurs isolés, un protocole de prise en charge reste à finaliser. Une mission confiée en début d’année à France Terre d’asile a permis à une cinquantaine d’enfants de rejoindre des proches de l’autre côté de la Manche. Cette dernière devrait être reconduite.

L’exécutif français veut aussi être épaulé financièrement sur l’accueil des migrants. Il s’agit « d’éviter qu’il y ait un certain nombre de camps qui ne sont pas dignes » d’un « grand pays » comme la France, a annoncé François Hollande fin juin.

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30 ans d’accords franco-anglais

1986. Le traité de Cantorbéry fixe un cadre pour un futur contrôle de l’immigration en prévision de la liaison transmanche par le rail.

1991. Le protocole de Sangatte prévoit des contrôles embarqués entre Paris et Londres. Mais les migrants passent à travers. L’Angleterre inflige de lourdes amendes à la SNCF.

1995. Par un « gentleman’s agreement » entre les deux pays, Paris s’engage à récupérer les migrants interceptés par les Britanniques.

1999. Lionel Jospin ouvre Sangatte. Les Britanniques dénoncent une aide au passage.

2000. Le protocole additionnel fixe le contrôle douanier au départ de Paris. En échange, les Britanniques financent les équipements de sécurité dans les gares du Nord de la France.

2002. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, ferme Sangatte avec la collaboration des Britanniques, qui prennent en charge les Afghans.

2003. Traité du Touquet : Londres externalise ses contrôles douaniers en France, y compris dans les ports.

Depuis 2009. Une série d’accords fixent des aides financières de la Grande-Bretagne à la France pour contrôler les frontières (60 millions d’euros versés cette année par Londres, contre 25 millions par la France).

Jean-Baptiste François
 

L’Arabie saoudite touchée par trois attentats suicide

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Trois kamikazes ont fait exploser leurs bombes lundi près de mosquées dans trois villes d’Arabie saoudite, dont la ville sainte de Médine.

L'Arabie saoudite a été touchée lundi par une série coordonnée d'attentant visnat des sites proches de mosquées. rois kamikazes ont fait exploser leurs bombes lundi près de mosquées dans trois villes d'Arabie saoudite, dont la ville sainte de Médine

Ces attaques, qui ont tué au moins quatre agents de sécurité, et interviennent au lendemain de deux attentats sanglants en Irak, à Bagdad, n'ont pas été revendiquées dans l'immédiat, mais leur mode opératoire rappelle celui du groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui a revendiqué plusieurs attentats suicide meurtriers en Arabie saoudite depuis plus d'un an.

En début de soirée, une attaque s'est produite devant la Mosquée du prophète à Médine (ouest), très fréquentée par les fidèles en ces derniers jours du ramadan, le mois de jeûne sacré, selon la chaîne de télévision à capitaux saoudiens Al-Arabiya.

La télévision a montré des images de flammes se dégageant d'un parking proche de la mosquée, avec au moins un corps gisant à proximité. Médine est la deuxième ville sainte de l'islam après La Mecque. Quatre agents de sécurité ont été tués et cinq autres blessés dans cet attentat suicide, a annoncé un porte-parole du ministère saoudien de l'Intérieur dans un communiqué.

Quasi-simultanément dans l'est du royaume, un attentat suicide a été perpétré près d'une mosquée chiite dans la ville de Qatif, a ajouté le porte-parole, ajoutant que des restes humains appartenant à trois personnes avaient été découverts sur les lieux et qu'une enquête était en cours.

La vague d'attentats a commencé à l'aube à Jeddah (ouest) où un kamikaze s'est fait exploser près d'une mosquée qui est située à proximité du consulat des Etats-Unis. Deux agents de sécurité ont été légèrement blessés, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Aucun membre du personnel du consulat n'a été atteint, selon l'ambassade américaine à Ryad.

Le général Mansour al-Turki, porte-parole du ministère, a indiqué dans un communiqué que le kamikaze était un Pakistanais de 30 ans, Abdallah Qalzar Khan, qui vivait depuis 12 ans à Jeddah où il travaillait comme chauffeur.

L'attaque, qui s'est produite le 4 juillet, jour de la fête nationale des Etats-Unis, a eu lieu à 02h15 heure locale lundi (23h15 GMT dimanche) sur le parking de l'hôpital Dr Suleiman Faqeeh, tout proche du consulat. Un homme a attiré l'attention des gardes de sécurité qui se sont approchés de lui. « Il a alors fait détoner sa ceinture explosive sur le parking » et il est décédé, a dit le ministère.

"Attentat manqué"

Le journal en ligne Sabq, proche des autorités saoudiennes, a qualifié ce qui s'est passé à l'aube à Jeddah d' »attentat manqué ». Sur une photo diffusée par le journal, on peut voir une partie de corps humain gisant au sol entre un taxi et la portière ouverte d'une autre voiture, percée de multiples trous dus à des éclats.

L'Arabie saoudite, poids lourd régional, fait partie de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis qui mène la guerre contre l'EI en Irak et en Syrie. Elle dirige en outre depuis mars 2015 une coalition arabo-sunnite qui lutte au Yémen contre les rebelles chiites.

Depuis plus d'un an, les autorités saoudiennes ont multiplié les arrestations d'islamistes radicaux. Elles ont annoncé en 2015 le démantèlement d'un groupe lié à l'EI avec l'interpellation de centaines de suspects, en majorité des Saoudiens.

L'EI a été proclamé comme « ennemi de l'islam » par le grand mufti Abdelaziz Al-Cheikh, la plus haute autorité religieuse sunnite d'Arabie saoudite.

Le groupe jihadiste Al-Qaïda, aujourd'hui rival de l'EI, s'était livré entre 2003 et 2006 à une campagne d'attentats sanglants dans le royaume contre les symboles du pouvoir, les installations militaires et pétrolières et les expatriés occidentaux. Mais ce groupe a été ensuite décimé en Arabie saoudite par une implacable répression.

Source : Les Echos

Islam : Mahomet n’eut jamais qu’un rôle mineur

Le Père Gallez, auteur d'une thèse sur les origines de l’islam, est interrogé dans La Nef. Extrait :

 

"[L]e messianisme politico-religieux qui le caractérise remonte à une secte originellement formée de juifs ex-chrétiens qui ont connu au moins un des apôtres et qui n’ont plus accepté la révélation que ceux-ci répandaient. La question sous-jacente était celle du Royaume de Dieu que Jésus n’a pas pu établir, vu que les chefs du Temple, autour de la famille d’Anne et Caïphe, l’ont fait arrêter et crucifier. Mais Dieu n’a pas pu abandonner son messie : Il l’a enlevé au Ciel en attendant les conditions propices de sa redescente, conditions que cette secte a rêvé de réaliser. Le premier projet politico-religieux universel ou « messianisme » était né, et il a donné naissance à beaucoup d’autres qui, aussi divers soient-ils, prétendront tous instaurer la société idéale sur la terre – jusqu’aux totalitarismes du XXe siècle.

La transmission de ce messianisme aux Arabes ne fut pas une simple contagion religieuse mais le résultat d’un endoctrinement commencé à la fin du VIe siècle – dans la génération avant Mahomet – par les descendants mêmes de cette première secte messianiste, qu’il convient d’appeler « judéo-nazaréenne ». Mahomet n’eut jamais qu’un rôle mineur, à la suite d’un certain Waraqa, comme principal propagandiste auprès des Arabes (chrétiens). Deux sources contemporaines témoignent d’ailleurs de l’essentiel de son message : la redescente imminente de Jésus sur terre. D’où le titre de Le messie et son prophète pour la thèse universitaire, qui est en fait une synthèse de 1100 pages (avec 1659 notes) : toute venue du messie doit être précédée par un prophète qui l’annonce (Malachie 3). Le schéma 1 donne une idée des étapes qui ont abouti à l’islam que l’on connaît, après reformatage de l’héritage judéo-nazaréen sous un habillage arabo-centrique. Le grand secret de l’Islam (93 pages) a rendu accessible ces découvertes qui n’ont pas été contestées. [...]"

Le salon beige