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jeudi, 18 janvier 2018

Terres de Mission : Peut-on encore critiquer l’Islam ?

Terre de missions reçoit François Billot de Lochner, président de la Fondation de Service Politique. Il fait un point sur l’un des combats actuels majeurs de la Fondation : le combat contre la pornographie. Une démarche qui l’a amené à porter plainte contre le ministère de l’Education nationale pour incitation à la débauche.

En deuxième partie, l’abbé Paul Aulagnier parle de son dernier livre: « A la fin, mon cœur immaculé triomphera ». Ce livre consiste en une lecture ligne à ligne, et même souvent mot à mot, des principales hymnes mariales du bréviaire romain traditionnel. Avec une attention toute particulière à la poésie de ces œuvres magnifiques, de même qu'à leur admirable densité doctrinale.

Enfin dernière partie, l’abbé Guy Pagès, dont la page Facebook vient, une nouvelle fois, d’être suspendue, discute de la curieuse situation actuelle où, en Occident même, les pouvoirs publics et les grandes sociétés appliquent, d'une certaine façon, la charia, puisqu'ils condamnent toute critique de l'Islam comme une sorte de racisme - condamnant ainsi certains musulmans à demeurer enfermés dans leurs erreurs.

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Jean-Pax Méfret incarne une contre-culture qui a su traverser plusieurs décennies

Excellent article de Jean-Yves Camus sur le concert de Jean-Pax Méfret :

B_1_q_0_p_0"Tous ceux qui étudient la pensée de droite devraient aller assister à un concert de Jean-Pax Méfret. En effet, qui d’autre peut, à 73 ans, remplir deux jours de suite le Casino de Paris (plus de 1500 places), s’apprêter à tourner en province et attirer un public dans lequel les familles et les jeunes sont plus nombreux que ses contemporains ? Qui d’autre peut faire se lever son public à l’unisson pour respecter la Sonnerie aux Morts à la fin d’une chanson (« Le vieux soldat », sous-titré « Respect »), puis faire applaudir les chefs de la Vendée militaire quand il égrène leurs noms en terminant un hymne aux Chouans ? Réponse : personne, mis à part l’ancien journaliste et grand reporter passé par le « Minute » des années 70, puis par « L’Aurore » et le « Figaro-Magazine » et qui a choisi depuis le début des années 70 d’être aussi un chanteur engagé, le « chanteur de l’Occident ».

Tout l’intérêt d’un tour de chant de Jean-Pax Méfret est de permettre une vaste rétrospective des combats qui ont mobilisé sa génération et que d’autres poursuivent : patriotisme éprouvé par la défaite d’Indochine et la perte de l’Algérie, opposition aux valeurs de Mai 68, anticommunisme viscéral, soutien aux chrétiens d’Orient, hier ceux du Liban et aujourd’hui ceux victimes de l’islam radical. Ces engagements pleinement assumés et revendiqués, mis en musique sur le mode d’une chanson de variété de bonne facture et interprétés avec une vraie voix, sont toutefois servis par des chansons plus subtiles qu’un simple répertoire militant. L’homme a du recul, une vraie sensibilité et ne cède jamais aux très rares excès de spectateurs qui veulent davantage d’agressivité (il lance à l’un deux, « ce n’est pas un meeting »), de même qu’il chante son « pays perdu », l’Algérie, avec bien plus de subtilité qu’aurait eu une apologie en bonne et due forme d’une OAS dont il a été proche.

D’extrême-droite, Jean-Pax Méfret ? C’est un peu simpliste. Il entame sa prestation par une chanson sur les chrétiens d’Orient qui reflète une réalité constatée par tous (et propose à la fin une profession de foi catholique, « La Force »). Il continue par un de ses classiques, « Sainte Mère l’Eglise », qui raconte le débarquement allié en Normandie et invite, dans une intervention parlée, à ne jamais oublié l’engagement des américains pour nous libérer du nazisme. Continue par « Veronika », hommage aux allemands de l’est et à leur lutte pour se libérer de la prison qu’étaient le secteur oriental de Berlin en particulier et la RDA en général. Il reprend en fond de scène la photo célèbre du président Kennedy et son « Ich bin ein Berliner ». Il chante les victimes du goulag soviétique et les refuzniks juifs d’URSS. Puis les harkis. Dans le coffret de ses CDs paru en 2015, tout ceci est présenté sous deux intitulés : « années froides », époque de la guerre du même nom et « Nostalgérie ».

MIl existe un troisième volet à son œuvre : l’hommage à l’armée. Méfret a été un baroudeur, un reporter de guerre. Il a côtoyé les « soldats perdus ». Le plus gros succès du concert auquel j’ai assisté s’appelle « Dien Bien Phu » et entraine une partie de l’assistance à reprendre en chœur un célèbre chant légionnaire : « Contre les Viets, contre l’ennemi ». Puis vient « Camerone » aussi consacré à la Légion, puis un titre intitulé « Les oies sauvages », qui n’est pas le chant traditionnel des parachutistes et des légionnaires, mais un hommage aux soldats disparus et par extension, à tous les camarades de combat, y compris politiques, qui ont quitté ce monde. D’autres chansons se rapportent à ce monde militaire que Méfret connait pour avoir suivi leur engagement sur le terrain (un titre a été composé un soir d’OPEX).

Tout ceci, ajouté à une solide détestation de la gauche qui s’exprime entre autres dans « Solidarité » (titre écrit en 1982), tendrait à faire passer Jean-Pax Méfret non seulement pour un chanteur « pas politiquement correct », ce qu’il revendique, mais pour un « réac » façon Philippe Clay, le gaullisme en moins. Ou Michel Sardou première manière, mais le vécu en plus. L’énorme différence est que Méfret incarne une contre-culture qui a su traverser plusieurs décennies et ne se résume pas, loin s’en faut, à une caricature de « fana-mili » bas du front. Indispensable pour comprendre la sensibilité de droite."

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Immigration : comment Le Monde relativise les chiffres

Ou comment manipuler l'opinion en donnant de vrais chiffres. Voici le titre de l'article :

Capture

C'est factuellement vrai : les 2 chiffres sont en hausse.

Mais le chiffre du nombre de titres de séjour est passé de 227 500 en 2016 à 262 000 en 2017, soit une augmentation de 13.7%.

Comparativement, l'augmentation de 10,8% de 27 373 expulsions est donc ridicule et il est proportionnellement en baisse.

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Philippines : saccage de la cathédrale de Marawi par les musulmans

De Marc Fromager, directeur de l'AED :

Marawi2"L’année dernière, la capitale musulmane de 400 000 habitants a été envahie par les djihadistes prétendant être la branche locale de l’État islamique. Ils ont attaqué la cathédrale le 23 mai et kidnappé le curé de la paroisse qui s’est finalement échappé quatre mois plus tard. La ville a été assiégée pendant près de cinq mois puis entièrement détruite. L’accès au centre-ville est toujours interdit, trois mois après la fin de la bataille.

Agenouillé en silence

Ce jeudi 11 janvier 2018, une délégation restreinte comprenant deux directeurs nationaux de l’AED (Philippines et France) a pu entrer dans le périmètre initialement nommé Ground zero et maintenant appelé MAA (zone la plus touchée). La délégation était composée de civils, les premiers à entrer dans la région depuis la guerre, avec une lourde escorte militaire. Parmi la délégation se trouvait l’évêque de Marawi, Mgr Edwin de la Peña, pour qui c’était la première visite à sa cathédrale depuis le 22 mai 2017. En s’approchant de l’église, son cœur s’est brisé. Il s’est agenouillé en silence devant l’autel dévasté. Tout a été endommagé, y compris les statues du Christ et de la Vierge Marie : impacts de balle, meubles liturgiques brûlés…. La résidence de l’évêque, juste en face de la cathédrale et où il vivait depuis 16 ans, a été également totalement détruite. [...]"

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Le pluralisme selon France 24 et FRI : deux invités immigrationnistes dans “Mardi politique”… et c’est tout !

 

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Patriote contre emburkinée : un procureur exemplaire et une Présidente compissant l’islamophobie !

Patriote contre emburkinée : un procureur exemplaire et une Présidente compissant l’islamophobie !

Quelques membres de Résistance républicaine Normandie  avaient fait le déplacement à Rouen hier pour soutenir le patriote accusé par le CCIF d’avoir dit à une emburkinée qu’elle ne respectait pas la loi… Certains avaient même pris une journée de congé dans leur entreprise pour être là. Merci à eux.

http://resistancerepublicaine.eu/2018/01/13/lundi-tous-a-...

Par contre, malgré le brassage médiatique du CCIF, pas un seul musulman présent. Juste un couple qui, voyant qu’ils étaient seuls, sont partis avant même le début des plaidoiries.

Le prévenu, un homme de 70 ans, ancien militaire de carrière habitant dans une commune proche du Havre.

La présidente du tribunal a eu une attitude à mon sens non respectueuse, portant des lunettes très foncées ne laissant pas voir ses yeux elle n’a eu que des propos méprisants  concernant le prévenu. Elle a commencé par lui faire la morale lui indiquant qu’il était présent pour une affaire très grave et que son attitude irresponsable pourrait être considéré comme islamophobe ! Apparemment ce juge ne sait pas que l’islamophobie n’existe pas dans le code pénal et n’est pas un délit… Elle lui a dit qu’il n’avait pas à adresser la parole à cette femme en burqa, qu’il ne faisait pas la loi…

Le prévenu a fait profil bas devant le tribunal, respectant à mon avis les consignes de son avocat afin que la plaidoirie de celui ci soit efficace.

La plaidoirie de la partie civile faite par un avocat qui devait être musulman lui même mandaté par le CCIF à été fondée sur le fait que la pauvre femme aurait subi une agression physique traumatisante ayant entraîné une incapacité de travail de trois jours  et un traumatisme moral tout en indiquant que la tenue de sa cliente n’était certes pas légale mais nécessaire pour ne pas être importunée par des hommes. Il a réclamé pour sa cliente  2000 euros ainsi que 1500 euros pour les frais du CCIF.

Ensuite l’avocat général, une femme, a pris la parole et à recentré le débat sur le fait que la plaignante était en infraction par rapport à la loi concernant sa tenue vestimentaire et que les témoins, sœur et amie,  avaient déposé des témoignages non recevables du fait de leur proximité avec la plaignante. Elle a jugé que le prévenu, ancien militaire respectant les lois a voulu faire respecter la loi au lieu de prévenir les autorités policières  pour qu’ils puissent verbaliser la contrevenante. Elle’a demandé quand même demandé une sanction légère avec sursis.

Puis l’avocat du prévenu à pris la parole et à recentré le débat sur le fait que le prévenu était un homme n’ayant rien sur son casier judiciaire, qu’il avait toujours respecté les lois et qu’il ne supportait pas que des gens n’en fassent pas  autant. Que cette femme avait provoqué et non respecté la loi. Qu’une relaxe était la seule conclusion possible.

Mis  en délibéré le 21 février.

Ce que l’on peut conclure, c’est  que ce malheureux patriote a voulu faire respecter la loi, même de façon grossière et que c’est lui qui est le coupable au final.

Nous avons discuté avec lui à la sortie de l’audience, il nous a confirmé que la police le jour de l’altercation n’a pas fait respecter la loi concernant la tenue vestimentaire de la plaignante et qu’il a reçu de nombreuses menaces après les faits. 

 

Note de Christine Tasin

Il faut répéter ad nauseam que le CCIF est payé par Soros et par les Frères musulmans pour transformer la France en pays musulman.

http://resistancerepublicaine.eu/2018/01/12/samy-debah-fo...

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Pour Bernard Deschamps (PCF), « Allah Ouakbar » n’est pas plus criminogène qu’« Au nom du père » !

Pour Bernard Deschamps (PCF), « Allah Ouakbar » n’est pas plus criminogène qu’« Au nom du père » !

Chez les communistes, on apprécie le mélange. Mélange idéologique (nazisme et communisme, avec le pacte germano-soviétique et les camps de concentration), mélange politique (les Russes s’allient avec les Chinois avant de comprendre qu’ils sont rivaux), mélange historique (on vient du socialisme mais on le rejette quand ça nous arrange), mélange ethno-culturel (un peuple en vaut bien un autre, pourvu qu’ils deviennent tous rouges).

Il est donc logique que les communards attardés poursuivent leur funeste entreprise dans ce 21e siècle en dénonçant la société capitaliste globalisante, tout en pratiquant exactement les amalgames douteux qu’elle génère.

Bernard Deschamps, ancien député PCF du Gard, a lancé le week-end dernier un appel à la déraison historique et philosophique qui ne saurait trancher avec la ligne du parti, laquelle consiste, depuis son existence, à ne pas avoir de ligne, mais à s’adapter aux spasmes émotionnels majoritaires des sociétés que le communisme vise à gangrener.

Dans un discours prononcé, il commence par citer Jaurès en affirmant, tout à fait justement, que la conception de la laïcité du leader socialiste tendait à « permettre à tous ceux qui croient ou ne croient pas de vivre ensemble »  dans un espace commun. Là où le bât blesse, c’est quand l’élu fait le rapprochement avec le scandale que représenterait la suppression des menus de substitution dans les cantines scolaires.

Deschamps nous explique que c’est là une « opposition » au vivre-ensemble qui exclurait une partie des enfants.

Pas de chance pour notre leader Minimo : c’est exactement l’inverse. Le principe de séparation des Eglises et de l’Etat empêche de facto la prise en considération de croyances et donc la mise ne place de menus de substitution basés sur des convictions religieuses.

Ce principe, au contraire d’exclure certains élèves, les confond avec la communauté nationale : chacun est exactement soumis au même régime, quelles que soient ses croyances ou ses origines culturelles.

C’est justement le fait de manger halal ou casher à l’école qui exclut les élèves de leurs camarades, en faisant une communauté à part. Rien n’empêche par ailleurs ces mêmes élèves de manger halal chez eux, même si l’on pourrait souhaiter qu’ils s’assimilent à la culture française plutôt qu’ils continuent à pratiquer des coutumes vieilles de 1500 ans et originaires de pays qui n’ont aucune valeur en commun avec le nôtre.

Mais il y a plus fort encore dans la confusion philosophique : Deschamps nous explique ensuite que « Allah Ouakbar » n’est pas plus criminogène que « Je vous bénis au nom du père, du Fils et du Saint-Esprit. »

Quel talent possèdent ces politiciens : ils savent à merveille nous détourner de la réalité.

Petite mise au point pour ce traître à la nation, même si je doute qu’il fréquente assiduement Résistance Républicaine.

Ce n’est pas « Allah Ouakbar » qui est criminogène. Pas plus que les camions ou les fusils d’assaut. Ce qui tue, ce sont les hommes ou les femmes. Et, dans la France moderne, les auteurs d’attaques contre des innocents au nom de leur religion, ce sont à 100% des musulmans.

Jamais nous n’avons constaté dans notre pays qu’un détraqué commettait un carnage sur une place publique en criant « Au nom du père ». Malheureusement, cela se produit assez régulièrement avec « Allah Ouakbar ».

Le christianisme est une religion qui prône l’amour du prochain et qui s’est répandu par la parole.

L’islam est une religion qui prône la haine des insoumis et qui s’est répandue par la violence.

Le summum est atteint quand Deschamps nous affirme que le voile vaut bien une soutane… Et le bonnet d’âne, personne ne vous l’a imposé, cher Monsieur ?

http://www.fdesouche.com/938463-bernard-deschamps-ancien-...

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Les Français contre-attaquent à coups de boudins et autres fêtes du cochon

Les Français contre-attaquent à coups de boudins et autres fêtes du cochon

Les Français contre- attaquent

Sur les 100 km séparant Valence de Grenoble, nous avons croisé 12 annonces de banquets villageois.

Sur ces 12 banquets, il y a 11 repas à base de viande de porc, comme le montrent les photos des affiches, de quoi faire enrager Saliha Brackhlia et Raphaël Enthoven.

J’ai l’impression que plus les cantines se halalisent, plus les comités des fêtes communaux et autres associations se rattrapent et se défoulent lorsqu’ils composent leurs menus.

Lecteurs de Résistance Républicaine, avez-vous aussi constaté ce phénomène dans vos régions ?

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Suisse: vers un référendum sur l'immigration

Une campagne lancée par l'extrême droite suisse contre l'immigration pourrait déboucher sur l'organisation d'un référendum sur la libre circulation des citoyens de l'UE, le gouvernement ayant autorisé ce mardi au parti UDC de chercher à rallier des soutiens à cette initiative.

L'initiative de l'UDC (Union démocratique du centre), qui vise à donner à la Suisse toute latitude pour accepter ou non des ressortissants de l'UE, fera l'objet d'un référendum s'il recueille au moins 100.000 signatures d'ici juillet 2019.

Cette démarche pourrait compromettre les accords bilatéraux passés avec l'UE, alors que la décision des Vingt-Sept de donner aux Bourses suisses un accès temporaire au marché intérieur du bloc a provoqué le mécontentement de la Suisse. Les accords actuels, en cours de négociation pour être regroupés dans un accord-cadre, garantissent notamment la liberté de circulation des citoyens de l'UE en Suisse.

La présidente de la Confédération helvétique, Doris Leuthard, a expliqué en décembre qu'un référendum sur les relations avec l'UE pourrait être utile. En 2014, les électeurs suisses s'étaient prononcés en faveur de l'instauration de quotas d'immigration. Le Parlement avait finalement adopté en 2016 une loi moins restrictive, donnant priorité à l'emploi aux chômeurs suisses, afin d'éviter de dégrader les relations avec Bruxelles.

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A la Lega, un candidat veut défendre la «race blanche»

ItalieLes déclarations dimanche d'un candidat aux élections du 4 mars sur la défense de la «race blanche» ont provoqué un tollé en début de semaine.

Les déclarations dimanche d'un candidat aux élections du 4 mars sur la défense de la «race blanche» ont provoqué un tollé en début de semaine et mis en lumière le rapprochement toujours plus affirmé de Silvio Berlusconi avec ses alliés d'extrême droite.

Pour Attilio Fontana, candidat à la présidence de la région Lombardie de la Ligue du Nord (LN, extrême droite) avec le soutien de Forza Italia (FI, parti de droite de M. Berlusconi), l'Italie doit «faire des choix» face aux migrants.

 «Nous devons décider si notre ethnie, si notre race blanche, si notre société doit continuer à exister ou si elle doit être supprimée», a-t-il déclaré lors d'un long entretien dimanche à la radio.
 
 
 
 
 

En Autriche : la natalité plutôt que l’immigration

Le gouvernement autrichien dirigé par le néo-conservateur Sebastian Kurz, qui a fait couler beaucoup d’encre en Europe occidentale du fait de son alliance avec le parti d’extrême droite FPÖ, a l’intention de mettre en place, dès le 1er janvier 2019, un bonus familial qui prendra la forme d’une réduction d’impôts pour les familles avec des enfants, dans le but de relancer la natalité.

Comme toute l’Europe centrale, l’Autriche n’échappe pas à un taux de natalité en berne, avec un indice de fécondité de 1,47 en 2015. Si l’Allemagne veut combler sa natalité déficiente par une immigration soutenue, le gouvernement autrichien a, quant à lui, décidé de ne pas avoir recours à ce moyen mais de relancer la natalité de ses nationaux, et ce, conformément à son programme politique pour lequel il a été élu en automne dernier.

L’immigration a été l’un des principaux thèmes de la dernière campagne législative (dont le vainqueur devient chef du gouvernement), campagne dont les partis de droite et d’extrême droite recueillirent près de 60 % des voix avec un programme clairement « anti-migrants », dans une Autriche qui a accueilli bien plus que son quota de migrants au plus fort de la crise de 2016-2017. Plus de 90.000 demandes d’asile acceptées sur la période 2015-2017 pour ce petit pays d’à peine 9 millions d’habitants. Devant l’afflux de réfugiés mais aussi de migrants économiques, le précédent gouvernement avait déjà dû mettre en place une série de freins au droit d’asile et déployer des troupes à ses différentes frontières pour endiguer le phénomène.

Durant les élections, les médias autrichiens avaient largement relayé les différents faits divers relatifs aux réfugiés et migrants, le tout dans un contexte de terrorisme accru. À présent, le nouveau gouvernement a engagé de nouvelles mesures afin que les réfugiés regagnent leurs régions d’origine, en plafonnant leurs aides d’urgence à 520 euros au lieu des 800 auparavant, et compte les rassembler dans des centres spécialisés avec un couvre-feu, mais aussi et surtout en ne faisant rien pour les intégrer, considérant à raison que les réfugiés n’ont pas vocation à demeurer, à présent que Daech est vaincu.

 Les autorités autrichiennes ont donc tout naturellement décidé de relancer la natalité par les allocations, qui prendront ainsi la forme d’un dégrèvement d’impôts de l’ordre de 1.500 euros par enfant de moins de 18 ans, contre 440 euros aujourd’hui, et de 500 euros pour un étudiant post-bac. Concrètement, cette baisse devrait profiter à quelque 700.000 ménages autrichiens, pour un coût total de 1,5 milliard d’euros. Elle représentera une baisse considérable pour de nombreux ménages : une famille avec deux enfants gagnant 2.300 euros par mois se verra ainsi totalement exonérée, et cette même famille avec un revenu de 2.500 euros se verra dégrevée de ses impôts à hauteur de 80 %, et de 55 % pour 3.000 euros.

Cette nouvelle mesure viendra donner une bouffée d’air à de nombreux ménages modestes, à une époque où les dépenses liées aux enfants ont explosé et que les prestations familiales en la matière n’ont pas suivi cette tendance. Qu’on en juge plutôt : selon l’Institut autrichien de recherche économique, le coût d’un enfant à charge était en moyenne de 5.500 euros en 2013, contre 4.400 en 2006, soit 25 % de hausse (les frais de garderie ont, quant à eux, doublé, pour atteindre 3.661 euros par an par enfant), tandis que les prestations familiales n’ont augmenté que de 11 % sur la même période.

Soutenir les familles plutôt que les migrants : le bon sens semble s’être réfugié en Autriche !

Alexandre Coligny

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