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mercredi, 17 février 2016

Tags sur la mosquée d’Elne : des nationalistes dans le viseur

 

 

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PHOTO/Arnaud Andreu Un matin, les fidèles avaient entre autres découvert sur la façade de l'édifice un tag à caractère islamophobe.

 

 

Un groupuscule d'ultra-droite a révélé que certains de ses militants avaient été interpellés et placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les inscriptions islamophobes de la mosquée d'Elne en novembre 2015.

L’affaire avait été tenue sous silence. Or, quelques éléments viennent de filtrer dans un communiqué du parti nationaliste français section du Roussillon (PNF 66). Les services de gendarmerie auraient lancé une opération la semaine dernière visant des militants des Pyrénées-Orientales de ce groupuscule d’ultra-droite.

Ces derniers étant soupçonnés d’inscriptions xénophobes sur des lieux de culte, gendarmerie, fédération du parti socialiste, véhicules municipaux dans le département, mais également de tags racistes et actes de vandalisme perpétrés fin novembre sur la mosquée d’Elne.

Selon le PNF, le 4 février, à l’aube, six militants ont été interpellés et placés en garde à vue afin d’être interrogés sur ces différents dossiers tandis que des perquisitions étaient menées à leurs domiciles. D’autres personnes, considérées comme proches de cette mouvance, ont également été convoquées et auditionnées. "Nous pensons que nombre de ces inscriptions sont l’œuvre de gamins. À notre connaissance, aucun des suspects n’a pu être confondu", termine le PNF 66 qui appelle à la mobilisation dans "le calme et la sérénité"  mais qui, sur sa page Facebook, affichait très clairement son soutien au collectif "Non à la construction de la grande mosquée d’Elne !". De quoi nourrir quelques soupçons.

Selon nos sources, les investigations se poursuivent dans le cadre d’une information judiciaire qui a été ouverte sur ces faits à connotation xénophobe. Les services de gendarmerie se refusent pour l’heure à tout commentaire. 

 

source

 Lien facebook : non à la mosquée d'Edme

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