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vendredi, 26 février 2016

Comment lutter contre l’inévitable islamisation de la France ?

 

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Yves-Marie Laulan est essayiste, docteur en science économique. Ses domaines de recherche vont de l’économie à la défense en passant par la démographie. Auteur de nombreux ouvrage, il est également Président de l’Institut de géopolitique des populations.


Qu’est-­ce que l’islamisation ?


C’est le fait que la communauté musulmane aujourd’hui minoritaire avec 7 à 8 millions de personne selon certaines sources, soit autour de 12,5 % de la population, devienne un jour majoritaire ou proche de la majorité. (On constate, à un moindre degré, un phénomène semblable en Grande Bretagne. Ce qui rend encore plus incompréhensible la décision criminogène d’Angéla Merkel d’accueil en masse des immigrés). Par la force des choses, cette situation lui permettrait, à terme, d’imposer à la population d’accueil sa culture, ses mœurs, sa religion, ses lois et ses coutumes. Comme le général de Gaulle l’aurait dit « en la circonstance, la France ne serait plus la France »


C’est un problème purement démographique, une simple question de nombre de personnes, de volume relatif des communautés en présence. Il est compliqué par le fait que la France, conformément à sa tradition, persiste à nier les problèmes désagréables pour ne pas avoir à les affronter, encore moins à les résoudre.
Á titre d’exemple, l’État n’autorise toujours pas la publication de statistiques démographiques jugées, Dieu sait pourquoi, discriminatoires, contrairement aux États­-Unis qui n’hésitent pas à afficher ouvertement le nombre d’Afro­américains, deJuifs, d’Hispaniques etc. etc. qui peuplent le territoire américain


Autre exemple, la suppression « pour des raisons d’économies » des recensements traditionnels remplacés par des « enquêtes » partielles et périodiques , donc par estimations et non par calcul. Il en résulte qu’en matière de connaissance de sa population effective, la France est en plein brouillard. La population de la France est connue à 1 à 2 millions près. C’est beaucoup pour un pays développé.


Les chiffres concernant la présence musulmane en France sont très divers : en 2010, on l’estimait à 7,5 % de la population française pour 4,7 millions de personnes (selon Wikipédia). Plus de 5 ans plus tard, en 2015, ces chiffres devraient sans doute être significativement revus à la hausse et se rapprocher de ceux provenant d’autres sources, soit 7 à 8 millions pour 12,5 % de la population. L’admirable Michelle Tribalat, devenue à force de déconvenues statistiques à l’INED la nouvelle égérie de la démographie « vraie » m’assurait en avoir compté 5 millions, un à un affirmait­-elle. On veut bien la croire.


Car ces chiffres sont abondés par les flux migratoires lesquels tournent autour de 200 000 personnes par an pour l’immigration légale. Entrées auxquelles il faut ajouter l’immigration clandestine (estimée à partir des régularisations), soit entre 30 000 et 50 000 personnes par an. Environ 70 % de ces flux proviennent du Maghreb et d’ Afrique et comportent donc très forte majorité musulmane.


Quels que soient les chiffres, il n’en demeure pas moins que les enquêtes révèlent une forte progression de la pratique du culte, surtout chez les jeunes, ainsi que du nombre et de la fréquentation des mosquées, signe qui ne trompe pas d’un échec significatif de la politique d’intégration. Les attentats enregistrés en 2015 sont également un signal qu’il serait difficile d’ignorer au nom de l’optimisme angélique pratiqué dans les milieux officiels, et aussi les médias, lesquels ne reculent pas toujours devant la tentation de farder la vérité comme ils l’ont longtemps fait, pour la rendre plus compatible avec les exigences de leur conscience. On pense naturellement ici à la presse dite de gauche , depuis le Monde en passant pour le Nouvel Obs dont la pratique de la désinformation systématique dans ce domaine était devenue une seconde nature.


L’islamisation est clairement en marche. Peut­-on renverser le cours des choses ?


Cette situation d’islamisation sournoise n’est nullement hypothétique. Elle commence à faire l’objet d’une certaine prise de conscience dans l’opinion, comme l’illustre la publication depuis quelques années de nombre d’ouvrages d’anticipation plus ou moins prophétiques . On songerait ici, parmi bien d’autres, au roman de Michel Houellebecq « Soumission ». Cela fait près de 40 ans que l’auteur de ces lignes dénonce inlassablement ce danger. Aujourd’hui il est loin d’être seul : René Marchand, Joachim Veliocas, Samuel Laurent, et le célèbre Renaud Camus, et bien d’autres encore. Une bibliothèque n’y suffirait pas pour les citer tous. Le problème est que ces talentueux auteurs se gardent bien de préconiser un remède quelconque au mal qu’ils s’époumonent à dénoncer. C’est l’attitude confortable du « spectateur engagé « de Raymond Aron.
Les mécanismes de ce processus d’islamisation sont bien connus. Elle se produira inévitablement en raison de l’évolution de la croissance démographique relative dans notre pays . Elle met en présence une population d’origine ou d’accueil, « dite de souche », ( de tradition chrétienne ou laïque) ont la fécondité tourne autour de 1,6 enfant par femme (selon calculs de Jacques Dupaquier ) et la fécondité des populations d’origine musulmane ou sous l’influence de l’Islam (arabe ou africaine ) dont la fécondité se situe entre 2,5 et 3,5 enfants par femme pour la communauté d’origine arabe (voire 4,2 pour les Africains).


Car il ne faut pas se faire d’illusion. Le taux de reproduction global fièrement proclamé par l’INED, soit 1,99 enfant par femme, (un taux de 2 enfants par femme, comme il est logique, est le taux de renouvellement de la population à l’identique, sans perte ni accroissement) recouvre deux réalités bien différentes. Le taux de reproduction de la population d’origine, 1,6 comme on vient de le voir, et le taux des immigrés, en majorité musulmans, presque le double, qui vient » la doper »


Cette comparaison permet de penser selon certains calculs, que la population musulmane rejoindra ou dépassera la population d’origine dans un délai de 20 à 30 ans, soit autour de l’an 2040 à 2050. Ce jour­ là le roman d’anticipation de Michel Houellebecq deviendra une réalité. Ce jour­ là la France ne sera plus la France. Les déclarations récurrentes de hauts responsables musulmans, et l’on songerait ici au président Bouteflika, montrent bien que ces personnalités sont bien conscientes que leur forte fécondité est un moyen aisé et sûr d’accéder à la domination politique en l’absence de sang versé ( du moins jusqu’au 13 novembre 2015). Mais ce n’est peut­-être qu’un « galop d’essai ».)


Les pouvoirs publics sont bien conscients de ce phénomène


Mais par la lâcheté caractéristique des responsables politiques, révulsés de peur à l’idée de pouvoir être taxés de « racisme », cette arme incapacitante soigneusement mise au point par la « pensée unique », ils préfèrent se taire, toute honte bue, en attendant l’inévitable « déluge » en espérant, on se sait jamais, passer entre les gouttes de la catastrophe à venir.


Que faire ?


La France a renoncé depuis longtemps à assurer la maîtrise de sa politique démographique. Il faut pourtant impérativement reprendre le contrôle d’un des paramètres les plus importants de la vie nationale, la population et son évolution. Mais, au préalable, il importe de se poser une question de fond à laquelle il faudra bien apporter une réponse laquelle va éclairer la suite du débat.


1- Pourquoi le sort de la France et de sa population devrait-­il être déterminé par les mœurs, la libido, le comportement devant le phénomène de la reproduction de populations d’origine étrangère vivant sur le territoire national ou au Maghreb, en Afrique ou en Syrie?


Si ces populations ne connaissent aucune propension ou aucune capacité à maîtriser leur comportement sexuel, pourquoi la France devrait­-elle en subir les conséquences ? Ne serait-­il pas temps de poser enfin le problème en termes de morale collective, ­ce que l’on refuse à faire depuis 70 ans au nom de la liberté individuelle et des droits de l’homme­, de façon à pouvoir la guider et pourquoi pas, l’orienter?


Si les principes démocratiques adoptés en Occident depuis la dernière guerre l’entraînent inévitablement sur le chemin de disparition par étranglement démographique, ne serait-­il pas concevable de s’interroger enfin sur les moyens de prévenir autant que faire se peut une fin aussi funeste au risque de mettre ces principes en état de « suspension » légitime provisoire, commec’est le cas en temps de guerre (ou d’état d’urgence pour cause de terrorisme).


2- Il est vrai qu’à travers l’histoire, les tentatives du pouvoir de réguler la croissance d’une population n’ont pas toujours été couronnées de succès depuis les lois d’Auguste sous l’Empire romain jusqu’à la singulière politique nataliste d’Hitler dans les années d’avant­-guerre. On dénombre néanmoins quelques exemples de succès relatifs : les pays scandinaves dans les années 90 ou même la politique de l’enfant unique en Chine ou encore la politique nataliste de la République Démocratique Allemande. Le malheur veut que ces politiques soient souvent liées à des gouvernements autoritaires. Les pays démocratiques ont eu moins de chance.


Il conviendrait donc d’introduire enfin le principe de discrimination positive en matière de politique démographique comme cela a été fait depuis longtemps dans d’autres pays, notamment en Chine. Il ne s’agirait nullement de porter atteinte aux droits d’une ou de l’autre des deux communautés de vivre paisiblement et côte à côte sur le territoire national mais simplement de faire en sorte que l’une des deux ne se mette pas en position d’exercer des effets de domination sur l’autre du fait de son expansion démographie supérieure. En d’autres termes, il importe de maintenir un équilibre démographique harmonieux porteur de paix et de sérénité politique et sociétale.


En matière de démographie, il serait donc souhaitable de passer du descriptif au normatif, d’une politique neutre à une politique proactive. A l’heure actuelle, les mesures concernant la famille et la natalité s’appliquent uniformément toutes les catégories de la population, quelle que soient leurs situations spécifiques avec, comme conséquence, que l’on donne trop aux uns et pas assez aux autres. Cela revient trop souvent à administrer des calmants aux déprimés et des excitants aux fébriles. Il convient d’opérer ici une révolution copernicienne en privilégiant un traitement spécifiquement adapté au comportement particulier de chaque catégorie de la population en matière de fécondité. Ayons le courage de changer de paradigme tant qu’il est encore temps.


3- En conséquence , il faut agir sur les deux pinces du crabe, ou si l’on préfère, les deux branches de l’alternative.


On est, en effet ici, en présence de deux évolutions démographiques divergentes, voire contrastées : celle de la population d’origine, les Français dit de souche » ou la population d’accueil, dont la fécondité est insuffisante, et qu’il faut faire remonter, au minimum, au taux de reproduction à l’identique, autour de 2 enfants par femme. Une telle idée apparaîtra certes, dans le contexte culturel actuel, comme une sorte de provocation quasi obscène, un quasi blasphème démographique ( comme le serait par exemple, un appel au meurtre. L’accès au rapport entre les deux sexes sont quasi exclusivement axées sur le plaisir, la jouissance, la libido dans toutes ses diversités et déviances. Même le beau roman de Houellebecq n’échappe pas à cette nécessité. Le succès en librairie y oblige). Mais après tout, tant pis. Il faut savoir ce que l’on veut.


A cela s’oppose la croissance de la population musulmane qu’il serait envisageable de « tempérer » au lieu de pratiquer mollement, comme aujourd’hui, la « politique du chien crevé au fil de l’eau » caractérisée par le laissez faire ou le laisser aller. Elle est nourrie par deux vecteurs, l’immigration en provenance des pays musulmans et le croît naturel résultant d’une fécondité supérieure à la moyenne nationale.


Cette situation recommande l’adoption d’une vigoureuse politique de « discrimination démographique » corrective destinée à rétablir l’équilibre démographique menacé.


Pour ce qui concerne la population d’origine, il importe de restaurer la politique familiale qui a été démantelée, certains diront dévastée, par tous les gouvernements sans exception, de droite comme de gauche en quête d’économies de « bouts de chandelle » faciles pour boucher les trous toujours renaissants du budget de l’État ou de la Sécurité sociale. Les dispositifs sont connus : quotients familiaux, allocations familiales, facilité d’accès au logement. Il est significatif qu’un grand parti de droite qui prétend incarner le renouveau national fasse aveuglément l’impasse sur cette donnée essentielle du destin de la France.

Il conviendrait au surplus d’orchestrer une campagne publique d’information destinée à faire connaître au grand public la situation désastreuse de la famille et les remèdes proposés pour y remédier. La société, au travers des médias, tend à dévaloriser l’image de la mère au profit de la femme amante, chef d’entreprise, femme politique, tout sauf la femme mère. Il faut revaloriser l’image de la femme qui accepte d’être mère, celle qui veut avoir des enfants.


Le contre exemple est incarné par Angela Merkel, femme politique sans enfant, qui ne voit aucun intérêt ni aucun enjeu stratégique dans le drame allemand contemporain : le tragique déficit des naissances en Allemagne lequel date , en fait, de 1945 en Allemagne de l’Ouest (Certains y voient, comme moi­-même, le reflet d’un certain désespoir collectif, le refus de la vie, après l’effondrement de la défaite. C’est le même phénomène au Japon, autre grand vaincu de la dernière guerre).


Elle croit y trouver un remède dans l’introduction massive sur le sol allemand de jeunes musulmans reproducteurs venus du Maghreb et du Moyen­ Orient, comme on organise l’importation massive de bétail pour repeupler un territoire dépeuplé. Ce qui dénote, au passage, un solide mépris de l’homme , sans doute hérité de l’histoire de l’Allemagne nazie ou de la période soviétique en Allemagne de l’Est. Il est à prévoir que l’histoire sanctionnera cruellement cette bévue monumentale dans les années à venir.


Pour conclure, nul doute qu’il faudra tôt ou tard revenir sur certaines dispositions excessivement laxistes de la loi Veil qui, avec la meilleure conscience monde, a savamment organisé le suicide collectif de la France. Ce sont les jeunes femmes françaises qui avortent et les jeunes Musulmanes qui élèvent leurs enfants. Il faut mettre un terme à ce déséquilibre mortifère.


Quant à la population musulmane, il faudra bien entendu l’associer à cette campagne d’information dans la mesure où elle est partie prenante de cette problématique qui conditionne aussi son propre avenir. Nul doute que les meilleurs de ses leaders d’opinion ne comprennent la nécessité de prévenir les désordres démographiques graves à venir


Par ailleurs, il faudra viser à réduire au minimum les flux migratoires dont on sait pertinemment que les deux tiers , sinon les trois quarts provoquent l’entrée massive d’immigrés musulmans sur le territoire national. Le drame des réfugiés venus de Syrie, mais surtout du Maghreb en Allemagne , donc indirectement en France, ne doit nullement dissimuler le fait que sous prétexte d’action humanitaire, la présence musulmane en Europe , et en France, va se trouver puissamment renforcée , avec les conséquences faciles à imaginer, en particulier en matière de sécurité. Si l’on n’y prend garde, les migrants seront le Cheval de Troie de notre société en route vers une islamisation sans retour. C’est dire à quel point le facteur religieux que nos responsables écartent commodément par respect du principe de laïcité doit, au contraire, être pris sérieusement en considération comme une des données essentielles d’une politique d’immigration réaliste. Si l’on se refuse d’accepter l’entrée de terroristes susceptibles de porter atteinte à la sécurité de la population civile, a fortiori est-­il légitime de s’interroger sur les orientations religieuses de migrants susceptibles de le devenir tôt ou tard. Ce que l’on se refuse aveuglément à faire aujourd’hui. (Le maire d’un petit village de France s’est déclaré prêt à accueillir des réfugiés syriens , mais à condition qu’ils ne soient pas musulmans).
Quoi qu’il en soit, que le gouvernement soit de droite ou de gauche , les grands traits de notre politique d’immigration sont restés largement inchangés. L’aveuglement et la lâcheté ne connaissent pas les frontières politiques .Or, comme on l’a vu, l’immigration légale introduit chaque année environ 200 000 personnes, chiffre auquel il faut ajouter l’immigration clandestine, entre 30 000 et 50 000 laquelle tôt ou tard donne lieu à des régulations individuelles de l’ordre de 30 000 à 50 000 selon les années. Autotal , ce sont donc entre 200 000 et 230 000 personnes au moins qui viennent gonfler les chiffres de l’immigration, ce qui représente, sur 5 ans, approximativement entre 800 000 et 1 million d’immigrés supplémentaires, lesquelles votent massivement pour les candidats socialistes à chaque élection, comme le démontre l’analyse du dernier scrutin présidentiel. Il ne faudra pas compter sur François Hollande pour changer le cours des choses.
En d’autres termes, du seul fait de l’immigration,, la communauté musulmane vivant en France progresse d’au moins 20 à 25 % tous les 5 ans. Le remède ici est simple et radical : il importe de supprimer le regroupement familial et l’acquisition de la nationalité par mariage( ou tout au moins la soumettre à des conditions restrictives tout à fait sévères).


Reste la fécondité différentielle des ménages immigrés. Ici le seul levier dont on dispose est celui des aides familiales qui seraient exclusivement réservées aux ménages qui travaillent sous forme de quotient familiaux autorisant la déduction des revenus déclarés. Les allocations familiales seraient totalement supprimées au­-delà de la naissance du deuxième enfant, quitte à autoriserles entreprises à abonder ces aides si elles le souhaitent sur leurs ressources propres. On pourrait aussi permettre aux églises à lever des fonds spécifiques destinés à aider les familles nombreuses chrétiennes, quitte à ce que les communautés musulmanes ou juives fassent de même en faveur de leurs fidèles.


Bien entendu ces dispositions seront forcément dénoncées comme discriminatoires. Ce qui est exact.


Reste à savoir si la non discrimination ne serait pas une politique mortifère entraînant à terme toute forme de politique démographique équilibrée . Il faudra choisir entre la vie dans le courage ou la mort dans le respect de principes mortifères.


Avant qu’il ne soit trop tard.

Yves-Marie Laulan

Source : Metamag

 

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