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lundi, 07 mars 2016

Berlin refuse que l'UE endosse la "fermeture" de la route des Balkans

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La chancelière allemande Angela Merkel a exprimé lundi ses réserves sur la "fermeture" de la route migratoire des Balkans, que des dirigeants de l'Union européenne souhaitent entériner à l'issue d'un sommet extraordinaire à Bruxelles.

"Il ne peut s'agir de fermer quoi que ce soit", a souligné lundi Mme Merkel en arrivant à ce sommet, auquel participe Ankara. "Ce qui importe, c'est que l'on trouve une solution durable avec la Turquie", a-t-elle plaidé, prévenant que la réunion bruxelloise pourrait durer de "longues heures".

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s'est également opposé à la formulation retenue dimanche soir dans le projet de déclaration finale du sommet européen, principalement consacré à la coopération avec la Turquie pour endiguer les flux de migrants, selon une source européenne.

"Le flux des migrants irréguliers le long des Balkans occidentaux arrive à son terme. Cette route est désormais fermée", peut-on lire dans un projet du texte, selon une version datant de dimanche soir.

Ce texte semblait ainsi donner l'assentiment des dirigeants européens à un fait accompli après la quasi-fermeture des frontières en Europe centrale et dans les Balkans, empruntée l'an dernier par plus de 850.000 migrants ralliant le nord de l'Europe, décidée unilatéralement par certains pays pour stopper les arrivées.

Du fait de ces restrictions, plus de 30.000 migrants sont aujourd'hui bloqués dans des conditions misérables en Grèce, dont quelque 13.000 à la frontière avec la Macédoine.

"J'ai pris connaissance de ces informations, qu'on spécule sur une fermeture de la route des Balkans. Mais je veux dire qu'à l'heure actuelle il s'agit de spéculations, les négociations, les discussions sont en cours et il faut attendre", avait déclaré de son côté une porte-parole de Mme Merkel, Christiane Wirtz, lors d'un point presse régulier à Berlin.

La même source européenne a affirmé à la mi-journée à l'AFP que le texte des conclusions "a été réécrit" et que la phrase semblant entériner la fermeture de la route des Balkans avait été "barrée".

Lalibre.be

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