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jeudi, 10 mars 2016

Immigration: l’Europe prise à son propre piège

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La manière dont l’Union européenne patauge dans la crise migratoire est aussi pathétique qu’elle était prévisible. La sortie de crise l’est beaucoup moins, elle est même probablement impossible.

La grande responsable de ce véritable drame, c’est Angela Merkel. Encouragée par une vague de bien-pensance et de candeur populaire, elle a créé, sinon délibérément, du moins maladroitement, un appel d’air que personne n’est en mesure de réduire. Car le million d’immigrants arrivés en un temps record en Allemagne vont tenter à tout prix de faire venir, à leur suite, des parents et des amis, c’est humain, et nous ne ferions pas autrement.

Or quoi qu’en pensent les défenseurs inconditionnels des migrants, cette deuxième étape n’est tout simplement pas possible, parce que les populations indigènes, sans doute plus sages que leurs dirigeants, savent que le niveau de saturation est proche et, dans certaines régions, atteint. Ce n’est évidemment pas un rapport mathématique entre population locale et immigrants, mais un sentiment populaire subjectif puissant, contre lequel les plus beaux discours se fracassent inexorablement. Or, on ne peut pas imposer à une population résidente un afflux dont elle ne veut pas, car cela provoque essentiellement deux conséquences inévitables: des attaques contre les immigrants, et la montée de mouvements extrémistes dangereux pour la démocratie.

Que de chemin parcouru entre les appels à immigrer lancés par Angela Merkel, et la réalité du terrain aujourd’hui ! Où sont les 160’000 réfugiés que les pays de l’UE s’étaient engagés à accueillir chez eux ? En France, ils sont… une trentaine ! Et certes, l’accueil des diverses jungles qui déshonorent la France ne fait pas trop envie aux candidats. Jour après jour, on voit des frontières se fermer, des murs s’élever et donc, des drames de plus en plus nombreux survenir.

Aujourd’hui déjà, cet afflux massif d’immigrants musulmans bouscule les sociétés européennes; les débats sur l’islam – le voile, les mosquées, les lieux publics, les hôpitaux, les piscines, les cimetières – sont omniprésents, quotidiens, presque obsessionnels, même en Suisse où nous sommes encore peu touchés, mais où les idéologues musulmans radicaux, du côté de Genève, font un intense travail de propagande. Il faut donc dire stop, ce que tente désespérément l’Union européenne, mais comment résister à un mouvement aussi puissant, tant que la paix ne sera pas revenue en Syrie et en Irak ? Si vous avez la réponse…

Philippe Barraud

Source : Lesobservateurs.ch

 

 

 

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