samedi, 12 mars 2016
Beaumont-en-Véron : ses paysages, son centre de déradicalisation
Entre Vienne et Loire, entre nature et tradition, Beaumont-en-Véron vous accueille. Les photos qui illustrent le site officiel de la commune sont magnifiquement choisies : le village français traditionnel, bordé de vignobles, dans la douceur du soleil couchant qui donne au tuffeau des façades une couleur belle dorée. On comprend mieux pourquoi les rois de France aimaient la Loire et sa douceur de vivre…
Malheureusement pour elle, cette petite ville de 3.000 âmes a été désignée volontaire pour accueillir un établissement assez spécialisé : un « centre de déradicalisation ». Enfin, le nom officiel de ce machin est centre « réinsertion et citoyenneté ». Bien entendu, le maire de la commune ne semble pas avoir été consulté, à moins qu’il ait, prudemment, décidé de n’en rien dire. Mais la population locale, elle, est très remontée contre cette annonce choc diffusée par la matinale de France Inter jeudi 10 mars. On peut faire confiance à la radio d’État pour diffuser officieusement ce que le gouvernement a décidé.
Pierre N’Gahane, président du groupement d’intérêt public qui va gérer l’ensemble des centres de ce type, déclare : « Il y aura une dizaine de centres “réinsertion et citoyenneté”, certains pour des personnes “volontaires”, d’autres pour des individus sous main de justice. Chacun accueillera 30 individus que nous devrons remettre dans le giron de la République. Il fallait bien que je choisisse un premier endroit. Le site n’est pas arrêté, je suis en prospection. »
Eh oui, il fallait bien qu’il choisisse un endroit. Sur 36.000 communes de France, il n’avait que l’embarras du choix. Pourquoi un village comme celui-ci au lieu d’un centre culturel désaffecté en banlieue parisienne ? Pourquoi pas, non plus, Oudon (Loire-Atlantique), Courtagnon (Marne) ou Beuzeville–la-Grenier (Seine-Maritime) ? Il fallait bien que cela tombe sur quelqu’un, et les Bellimontois n’en reviennent pas. Parce qu’un centre « réinsertion et citoyenneté », c’est un concentré de musulmans intégristes, fanatiques, à qui on va tenter d’expliquer qu’ils ont le droit de croire à toutes les horreurs qui figurent dans le Coran à condition de respecter les valeurs de vous savez quoi.
À qui fera-t-on croire qu’un jeune délinquant, sans formation ni instruction, amateur d’éructations musicales, participera activement aux activités d’un tel centre ? Qu’un salafiste en djellaba, qui croit que la musique le transformera en singe, applaudira au docte énoncé des principes laïcs, publics, gratuits et obligatoires du régime ? Qu’une jeune fille voilée de la tête aux pieds comprendra la charge d’aliénation imposée par ce cercueil vestimentaire ?
À qui fera-t-on avaler que les fous d’Allah seront sensibles à la beauté bucolique du paysage ligérien, à la douceur de vivre de ce pays béni, alors qu’ils ne rêvent que de sang, de massacre et de soumission ? Il faudrait arrêter de nous prendre pour des débiles. D’un côté, la République française continue de clamer urbi et orbi qu’elle ne croit en rien d’autre que ses propres fondements, d’un autre côté, elle imagine benoîtement que des gens qui ne conçoivent même pas l’idée de distinguer spirituel et temporel pourront se réinsérer – comme s’ils avaient déjà été insérés ! – dans la société.
François Teutsch
09:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
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