lundi, 14 mars 2016
Claire Chazal et les bourgeois de Calais
Claire Chazal n’a pas la reconnaissance du ventre : pour elle, « L’art à Calais » 1 n’est pas celui des Calaisiens – qui, en tant que crétins de contribuables, règlent son salaire de France 5 -, mais celui des… migrants !
À 60 ans, Claire Chazal n’aurait-elle pas pu se « contenter » de son confortable licenciement – 2.500.000 euros, selon Télé Star, versés par une entreprise privée, TF1 -, et ne pas éjecter moins célèbre qu’elle, Laurent Goumarre, pour pérorer lors d’une émission modeste à l’audience modeste sur une chaîne modeste !
Pour une si modeste pige : à peine 40.000 euros par mois versés par le… contribuable, puisque celui-ci alimente généreusement France Télévisions, groupe détenu à 100 % par l’État. Tout cela pour apparaître 5 minutes par jour (à 500 euros la minute ! Soit 5 fois plus que son prédécesseur) dans « Entrée libre », une émission d’à peine 20 minutes confiée par son copain Michel Field, cet ancien dirigeant de la Ligue communiste révolutionnaire chargé, depuis décembre, de contrôler l’information sur France Télévisions !
Avait-elle besoin d’une telle émission après le pactole de TF1 ? Il faut croire que oui. D’où sa main dans la poche du contribuable. Alors que, vu sa faible audience – 300.000 fidèles -, peu sont ces contribuables à aimer son émission. N’empêche, de l’argent public permet à Madame d’encenser les migrants qui, pourtant, ne participent en rien aux 400 à 500.000 euros qu’elle va percevoir dans l’année. En revanche, les petits Calaisiens qui ont perdu de 20 à 40 % de leurs revenus à cause des migrants n’ont pas dû apprécier le reportage de Mme Chazal sans aucun mot quant aux dégâts matériels, psychologiques dont ces mêmes migrants sont la cause pour les malheureux Calaisiens.
Certes, qu’ont-ils de « culturel », ces pauvres crétins de contribuables ?
En revanche, quelle immense « culture » a dénichée Claire Chazal chez les migrants et leurs visiteurs, surtout milliardaires, un monde plus proche d’elle que celui des petits Calaisiens… Tel ce Jude Law, bonnet « migrant » dernier cri vissé sur la tête, lisant, la larme à l’œil, les écrits de ses amis… d’un jour !
Et que dire du courage de spécimens « culturels » français soutenant les migrants ! Telle la réalisatrice Catherine Corsini qui, en 2001, fut l’auteur d’un Mohamed, court-métrage d’une œuvre impérissable : « Pas d’histoires ! 12 regards sur le racisme au quotidien », œuvre qui, malgré les critiques dithyrambiques, fit plouf : 4.114 entrées à Paris et 152.220 pour toute la France. Combien cette « œuvre » a-t-elle englouti d’euros venus de nos poches ? Mystère…
Et parmi les autres invités de l’émission sur « L’art à Calais » : la journaliste Marie-Françoise Colombani et le dessinateur Damien Blondeau, auteurs de la BD Bienvenue à Calais, les raisons de la colère. Une BD défendant les Calaisiens ? Que nenni ! Cette BD s’apitoie, bien évidemment, sur les migrants. Là aussi, on ignore avec quels fonds (publics ?) a été réalisée cette BD… Mais, c’est là que se niche « L’art à Calais » de Mme Chazal.
Notes:
1 « Entrée libre », France 5, diffusée le mercredi 9 mars 2016
Jacques Martinez
08:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
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