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samedi, 19 mars 2016

Quatre mois pour arrêter Salah Abdelslam : combien de complices ?

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Salah Abdelslam a été arrêté en l’ambassade de l’État Islamique en Belgique, le quartier de Molenbeek. Véritable laboratoire du multiculturalisme communautaire version belgo-socialiste, l’enclave islamiste de Molenbeek est symbolique de tout ce qui ne va pas en Europe. Molenbeek est le rêve chimiquement pur des fossoyeurs du continent. Antre de salafistes, de djihâdistes et de voyous de droit commun, la commune belge est pourrie de l’intérieur depuis déjà plus d’une décennie. Ils ont été nombreux à lancer l’alerte sous les insultes nourries de toute la bien-pensance d’Outre-Quiévrain. On peut penser à Arthur Van Amerongen, traité comme un paria et psychiatrisé pour avoir prédit que le quartier deviendrait un repère de terroristes. Il n’était pas Nostradamus, juste lucide. Péché capital à notre époque.

L’internationale islamo-racaille s’étend de Molenbeek à Toulouse, en passant par la Seine Saint-Denis, Cologne et Raqqa. Le profil des terroristes est quasiment toujours identique : enfants issus de l’immigration, non assimilés, choyés par des irresponsables, radicalisés au contact des copains du quartier, animés d’une haine totale à notre égard entretenue par la repentance permanente des sociétés occidentales et traînant le plus souvent un lourd passif judiciaire.

Au moment où la France célébrait le funeste quatrième anniversaire des attentats de Merah, un des auteurs des attentats du 13 novembre était arrêté. Tout un symbole. Car oui, l’affaire Merah fut l’un des points de départ du dévoilement médiatique de cette réalité que nos dirigeants refusaient de regarder en face. Certes, les émeutes de 2005 avaient préparé au pire une opinion en dormition, mais il était encore difficile de mesurer l’ampleur inouïe des dégâts. Il n’est maintenant plus permis de douter : la France et l’Europe sont en danger de mort.

Quelles furent les complicités de Salah Abdelslam durant sa cavale ? Un système. Un quartier entier, des quartiers partout en Europe. Molenbeek a protégé le fugitif, le terroriste islamiste, son enfant. Il a fallu un peu plus de quatre mois pour arrêter Salah Abdelslam. Pourquoi tant de temps alors que ce monsieur se cachait dans un quartier surveillé et ciblé depuis le lendemain du 13 novembre ? Incompétence des autorités belges ? Pire, peur de déclencher des émeutes ? Salah Abdelslam a profité de quatre mois de tranquillité, au milieu des siens. L’homme vivait rue des Quatre Vents dans un logement social appartenant à la commune de Molenbeek. Son visage est apparu dans tous les journaux, sur toutes les chaînes de télévision. Et pourtant, personne ne l’a reconnu. Insondable mystère.

Après l’arrestation de Salah Abdelslam, Molenbeek a fait corps derrière son héros martyrisé. Les « jeunes » ont lancé des pierres sur les forces de police en signe de solidarité avec leur grand frère, leur modèle. Le parti socialiste de Molenbeek leur a tout concédé : logements sociaux, emplois municipaux, salles de jeux, possibilité de vivre pleinement selon leur culture d’origine… Rien n’y a fait. Ils en ont haï plus encore la Belgique, cette mère « trop aimante » selon le terme du psychanalyste anglais Winnicott. La Belgique est responsable d’avoir laissé pénétrer sur son sol une immigration de masse, coupable de laxisme judiciaire, coupable de trahsion. On peut dire la même chose à propos de la France. Qui veut faire l’ange, fait la bête. Préparez-vous au pire.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

 

 

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