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lundi, 28 mars 2016

Thomas Guénolé et Patrick Kanner découvrent la réalité

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« Il y a aujourd’hui en France, on le sait, une centaine de quartiers qui présentent des similitudes avec ce qui s’est passé à Molenbeek », disait Patrick Kanner, ministre de la Ville, au micro du « Grand Jury » RTL-Europe 1-Le Monde. Un aveu terrible de la part d’un homme qui déclarait en février dernier, à la suite des attentats contre Charlie Hebdo, que « les places » devaient « d’abord aller aux jeunes de banlieue ».

Inlassable promoteur du multiculturalisme et de la discrimination dite « positive », Patrick Kanner est un sociétaliste Terra Nova pur sucre. Si le constat dressé au « Grand Jury », bien que très tardif, est juste, l’idéologie défendue par des personnalités comme Patrick Kanner est la cause de notre malheur. Comme le veut l’adage : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. » Le ministre aura beau se parer des atours du vrai républicain, il n’en restera pas moins le défenseur d’une République à deux vitesses, qui ne pourra qu’aboutir au communautarisme, voire au tribalisme. Cette République à deux vitesses, fière d’accueillir des millions d’individus devenus inassimilables, n’a de la République que le nom. Une République discrimine au sens noble du terme, elle distingue le citoyen de l’étranger et applique la préférence nationale, choses que se refuseront à faire monsieur Kanner et les siens.

Les attentats délient les langues. Jusqu’alors, personne n’osait dire ce que les plus lucides d’entre nous constataient : la France n’est plus une nation unitaire. Aujourd’hui, les mensonges finissent par tomber sous les assauts de la réalité. La semaine dernière, le polémiste Thomas Guénolé tombait des nues sur le plateau de « Ce soir (ou jamais !) ». Confronté à la marxiste tiers-mondiste Houria Bouteldja, Thomas Guénolé découvrait que l’antiracisme institutionnel n’était, depuis l’origine, qu’un racisme anti-occidental mal déguisé. Mouvement issu des thèses marxistes culturelles, développées notamment durant la période de la décolonisation par le philosophe Pierre Bourdieu, le Parti des indigènes de la République est un parti qui ne défend que les minorités ethniques présentes sur le territoire national.

Pourtant, ce parti trouve audience sur la télévision publique, quand des gens comme Zemmour sont renvoyés des ondes d’i>Télé pour des propos de bon sens, actuellement repris de façon opportuniste par une part non négligeable de la classe politique. Tant mieux, cela nous permet de confondre ces gens. Dans son livre, madame Bouteldja écrit : « La blanchité est une forteresse, tout Blanc est bâtisseur de cette forteresse. » Pour elle, tout individu blanc est coupable par la naissance. Je n’ose pas déduire ce qu’elle peut dire en privé… Une chose me paraît néanmoins évidente : les propos haineux de madame Bouteldja sont de nature à conforter certaines populations dans un ressentiment malsain à l’égard de la France, lequel peut conduire à la radicalisation islamiste et au terrorisme.

Patrick Kanner et Thomas Guénolé auront du mal à se remettre de leur gueule de bois : c’est bien cette « extrême droite » qu’ils dénoncent depuis des années qui avait raison. Maintenant, il faudra écouter nos solutions. Il est temps d’en finir avec l’utopie multiculturelle qui est devenue notre cauchemar.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

 

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