Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 01 avril 2016

Molenbeek appelle ses jeunes au calme

56fe0b5335708ea2d41a4bf2.jpg

Les autorités locales craignent un affrontement samedi entre des bandes de jeunes et des manifestants d’extrême-droite.

Depuis que le groupe français d’extrême droite Génération Identitaire a appelé à un rassemblement ce samedi sur la place Communale de Molenbeek afin de protester "contre l’islamisme", la tension est palpable dans la commune. Si le groupe français a finalement appelé jeudi ses partisans à ne pas venir dans la commune bruxelloise, les autorités locales restent le qui-vive. D’après les informations en possession de la police, la venue samedi de militants d’extrême-droite en provenance d’un peu partout en Europe reste possible.

"On ne sait pas combien de personnes sont susceptibles de venir, mais le risque reste important. On vient encore d’avoir une réunion avec les zones de polices concernées (NdlR : les zones Bruxelles-Ouest, Midi et Bruxelles-Ixelles) afin d’empêcher ces gens d’arriver à Molenbeek, s’ils viennent malgré tout", explique la bourgmestre, Françoise Schepmans (MR). "Il y aura un renfort de la police fédérale. Il est possible que je fasse fermer les stations de métro, mais seulement en dernier recours !", ajoute-t-elle.

Le scénario redouté par les autorités locales est que le territoire communal se transforme en champ de bataille pour les militants d’extrême droite et les bandes de jeunes. Après s’être réunie avec ses services le jeudi matin, l’échevine de la Jeunesse et la Prévention, Sarah Turine (Ecolo), a décidé de demander aux familles molenbeekoises de faire en sorte que leurs enfants restent à la maison. "On veut éviter que les jeunes se rassemblent dans la rue et sur la place. On va faire passer le message via les associations et les mosquées. Les jeunes doivent rester chez eux", explique-t-elle.

Reste la possibilité d’un scénario catastrophe pour les autorités molenbeekoises : la mobilisation massive de jeunes habitants d’autres communes. "C’est une crainte. Et on n’a aucune prise pour prévenir ce risque", s’inquiète Sarah Turine.

Julien Thomas

Source : dhnet

Les commentaires sont fermés.