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samedi, 02 avril 2016

Malgré Paris, Cologne, Bruxelles et Charlie, continuons de célébrer la diversité !

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Il y a quelque chose qui cloche en Europe. Peut-être est-ce cet élan de générosité, de solidarité, de compassion, de passion même et de tristesse qui anesthésie les Européens. Sans doute est-ce ce côté « Bisounours » qui répond aux bombes par des câlins gratuits dans la rue, aussi éphémères que symboliques. Ou bien ses traces de craie qui jonchent les pavés bruxellois qui partiront à la première pluie… Toutes ces actions étonnent et détonnent !

À une certaine époque, lorsqu’un pays était attaqué en son sein, la priorité était de détruire la nation qui avait provoqué ce drame. C’est le rôle, d’ailleurs, de l’État de protéger, tant activement que passivement, le peuple qui l’a institué, quitte parfois à attaquer. Aujourd’hui, la réponse de l’État n’existe pas, et la réponse du peuple désemparé ressemble à un acte de reddition. « Ne me frappez plus ! » semblent dire ces débauches de bons sentiments. Loin d’être des actes de résistance, ils sont au contraire des actes d’asservissements. En témoigne le jeune Strasbourgeois qui est allé tendre un drapeau blanc tout en haut de la cathédrale de Strasbourg, dans un esprit de communion avec les victimes de Bruxelles. Quel symbole ! « Nous nous rendons : France, chrétienté et Europe, nous abandonnons ! »

Pauvre peuple, nourri au sein du vivre ensemble, du « padamalgam » et de l’accueil à outrance. Pauvre peuple européen rappelé sans cesse à la colonisation, le fascisme et le nazisme pour justifier sa régénérescence par l’immigration d’autres populations. Bouffi jusqu’à l’apathie, il se réfugie dans les hommages fugaces, les tendresses passagères et retourne « continuer à vivre », « faire la fête », célébrer la diversité et oublier…

Pendant ce temps, des braves se battent au front contre l’État islamique, arme au poing et fusil en bandoulière pendant que les peuples européens (en exclure le groupe de Visegrád et quelques autres), dans leur société de dépressifs si caractéristique, se complaisent dans un martyrologue macabre et funeste, chérissant les causes dont ils déplorent les effets. Ainsi, des millions de musulmans arrivent en Europe et bénéficient de l’accueil des personnes qui pleurent les morts bruxellois, car l’islam n’est, malgré Paris, Cologne, Bruxelles et Charlie, toujours pas ça !

Quand la Grande Guerre a éclaté, il y a 102 ans, des milliers de soldats sont partis, la fleur au fusil, pour protéger la patrie. Ce n’était ni des va-t-en-guerre, ni des barbouzes, mais simplement des enfants d’une nation qui avaient une haute opinion de leur mère. Aujourd’hui, quand la majorité des enfants d’un pays sont des enfants du monde et rejettent leur terre natale remplie de collabos et de fascistes, comment voulez-vous qu’ils se lèvent pour la défendre alors qu’ils la haïssent tant ? Dans un monde où l’individu est roi, comment voulez-vous qu’ils défendent leur mère ?

Oui, il y a définitivement quelque chose qui cloche en Europe !

Henri d'Aramis

Source : Boulevard Voltaire

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