jeudi, 07 avril 2016
Salafisme : le message ambigu de Manuel Valls
Le salafisme prive le PS de voix décisives pour 2017 ET Manuel Valls, comme d’habitude, en perd ses nerfs.
Selon une étude du corps électoral menée par OpinionWay et Fiducial le 6 mai 2012 pour Le Figaro sur 10 000 votants, 93% des musulmans pratiquants ont glissé un bulletin « François Hollande » dans leur enveloppe. Seuls 7% d’entre eux ont voté pour Nicolas Sarkozy. Ce qui confirmait les recommandations du think Tank Terra Nova, prêt-à-penser du PS tendance : les prolos et les petits-blancs ont abandonné les rivages souriants marxistes pour les sombres côtes couleur bleu-marine-qui-nous-rappellent-les-pires-moments-etc. Il faut envoyer les remplacer par des troupes fraîchement arrivées.
D’où toutes ces Molenbeek français dénoncés, maintenant, par le ministre socialiste de la ville Kanner. Un comble, on est toujours trahis par les siens. La gestion complaisante des populations musulmanes (Jusqu’à Martine qui autorisa la non-mixité dans des piscines lilloises), les pressions pour ne pas déranger les chouffeurs (guetteurs) des cités territoires des djeunes ont abouti aux tirs de loisir en 7,62 kalachnikov qui défraient régulièrement la chronique médiatique parisienne par les cartons regrettables, par exemple, marseillais.
Si le libéral se réjouit de ces volontés forcenées de non-interventions de l’État dans l’exercice du libre-marché, le citoyen s’inquiète de certaines dérives. Ainsi des trekkings organisés dans des pays à risque où, visiblement, les djeunes se laissent aller en ne se rasant plus.
Eh bien, houlà ! Je ne suis pas le seul à m’inquiéter : Manuelito Valls Confetti -non, Galfetti, je confonds toujours- Premier Ministre, vient de déclarer « Le salafisme est en train de gagner la bataille idéologique et culturelle de l’Islam de France ». Hou !
Mais, rassurez-vous les salafistes ne représentent que 1 % des Musulmans de France. Oui, mais ils sont en train de saloper la belle mécanique mise au point pour récupérer le vote communautaire convoité en y agitant pensées et idées – 1 500 volontaires au djihad en Syrie – ce qui n’est pas le fort des socialos, parce que un socialo, ça ne sait pas- mais aussi, à l’autre bout, en confortant les discours du Front qui dénoncent, en gros, la même chose depuis des lustres. Marine Le Pen avait décidé de se faire discrète : ses ennemis politiques tonitruent pour elle. Et les fuites Pampers-Panama ne vont rien arrangé dans la dialectique « tous pourris ».
Le salafisme prive le PS de voix décisives pour 2017 ET Manuelito, comme d’habitude, perd ses nerfs.
Le regard de René Le Honzec.
07:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
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