samedi, 16 avril 2016
Écraser la dissidence : l’exemple de Pierre Cassen
« Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres », écrivait Orwell dans sa célèbre fable, La Ferme des animaux. Il en est de même pour l’actuel gouvernement socialiste, qui use et abuse de son pouvoir discrétionnaire.
Ainsi, des bandes de casseurs – agglomérat d’antifas et de « jeunes » des banlieues – sèment allègrement la terreur dans la capitale et quelques autres villes de province sans que cela émeuve outre mesure les pouvoirs publics. La réaction est même très molle.
Par contre, alors que tous les services de police et de justice devraient converger vers un seul but – vaincre le terrorisme, depuis son financement par les trafics, les prêches fielleux dans les mosquées salafistes jusqu’aux cellules prêtes à passer à l’acte -, il semblerait que la priorité soit tout autre : écraser la dissidence et ce, par des moyens qui ne sont pas sans rappeler certains régimes autrefois encensés par une bonne partie de la gauche intellectuelle. Souvenons-nous de l’« Ode à Staline » de Paul Éluard – pourtant immense poète -, par exemple !
Cette dissidence dérangeante est incarnée, entre autres, par Riposte laïque, dont le fondateur, Pierre Cassen, vient de subir l’ire des gardiens du temple de la rose, le jour même où François Hollande s’apprêtait à remuer du vide à la télévision.
Qu’a donc fait Pierre Cassen pour être convoqué à la brigade de répression de la délinquance à la personne, suivi d’une perquisition chez lui – avec confiscation de ses ordinateur et téléphone portable – sur ordre du parquet ? Il aurait adressé un tweet jugé injurieux à l’égard d’Anne Hidalgo – une femme très pointilleuse ! – et serait reconnu comme le vrai responsable de Riposte laïque Suisse. Avouez qu’à côté, Salah Abdeslam, c’est de la roupie de sansonnet ! Et pourquoi, au fait, une partie de Riposte laïque se trouve-t-elle en Suisse ? Mais pour éviter les affres d’une censure infatigable, mon capitaine ! Car en France, aujourd’hui, il y a effectivement ce qu’on a le droit de dire et faire – « sous-chiens », pour désigner les Français de souche ; dévaster des églises – et ce que l’on n’a pas le droit de dire et faire : lutter contre un dogme religieux mortifère dont l’histoire nous montre qu’il n’est compatible qu’avec lui-même. Cet interdit justifie qu’une commission rogatoire ait été délivrée à l’encontre de Pierre Cassen, aux avant-postes de la lutte contre les dangers réels de l’islam. Paraphrasant librement Stendhal, je constate que tout est ignoble en fait de résistance patriote aux yeux de nos délicats socialistes !
Pendant ce temps, notre pays est devenu un géant aux pieds d’argile qui s’enfonce dans une vase malodorante composée de mondialisme frénétique, d’invasions barbares et de négation de son passé. Pierre Cassen et beaucoup d’autres tentent, quant à eux, de réveiller les consciences, mais ce n’est pas lorsque nous aurons la tête immergée qu’il faudra réagir : c’est maintenant, comme le changement, le vrai !
Charles Demassieux
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