mercredi, 20 avril 2016
L’Autriche veut fermer ses frontières avec l’Italie
Arrivée du printemps et route des Balkans fermée : deux conditions qui poussent les vagues de migrants vers l’Italie qui devient ainsi la route privilégiée des aspirants au titre de « réfugiés ». Populations en exode qui se déversent, de la péninsule, sur tout le sol européen, par le col du Brenner, un des principaux points de passage avec le voisin autrichien.
L’Autriche tonne : elle construira un mur au Brenner si l’Italie n’adopte pas des mesures pour stopper l’invasion. De toute façon les portes vont se fermer : « Si l’Italie continue à faire passer les migrants et l’Allemagne à contrôler sa frontière comme elle le fait maintenant, nous aurions un sérieux problème » a expliqué le ministre de la défense autrichien, Hanspeter Doskozil, au cours d’une réunion de son parti, le Sphe. Le Tyrol deviendra, a-t-il prophétisé, « une grande salle d’attente. » « En cas de crise, nous devrons fermer les frontières. » a donc précisé le ministre de la défense autrichien, qui ajoute que si le flux de migrants continue et incontrôlé à travers la frontière du Brenner se maintient « nous demanderons à l’Italie de pouvoir contrôler aussi sur son territoire. »
Depuis mardi, du côté autrichien, des travaux pour la construction d’une clôture au Brenner destinée à barrer la route aux clandestins a donc débuté. Pour bien montrer que l’Autriche prend les choses très au sérieux et ne se laissera pas intimider par les réactions hostiles que sa décision de fermer son pays aux nouveaux migrants a suscitées dans le gratin immigrationiste européen.
Le gouvernement italien s’insurge à travers son ministre des Affaires extérieures, Paolo Gentiloni, qui estime que cette décision « serait grave car cela signifie oublier que les problèmes doivent être affronter ensemble et non en érigeant des barrières. » Ce serait « un mauvais signal pour l’Europe ».
L’évêque de Bolzano et Bressanone, au pied du col, Mgr Ivo Muser y a été aussi de son couplet culpabilisant et misérabiliste sur le journal local, Il corriere dell’Alto-Adige : « Ma première préoccupation ne réside pas dans les conséquences négatives sur l’économie et le tourisme, mais va d’abord à ces femmes, ces hommes et ces enfants qui fuient et ont besoin de notre aide », « L’Europe a besoin de solutions communes et non de barrières. Celle-ci n’est pas une vague migratoire de quelques mois, mais un mouvement de masse qui se prolongera des années » pour terminer par un rappel à l’année de la miséricorde, atout magique pour faire accepter aux européens une invasion : « A quoi ça sert de célébrer l’Année de la Miséricorde, si ensuite nous sommes durs de cœur envers notre prochain? »
A quoi ça sert une année de la Miséricorde sans une prise de conscience de tous ces beaux esprits philanthropes et humanitaristes que leur premier prochain sont, non toute la misère du monde, mais avant tout les hommes et les femmes dont ils ont la charge. Et qu’ils sacrifient allègrement, avec dureté de cœur, sur l’autel de l’idéologie cosmopolite et mondialiste à laquelle ils sont soumis !
Francesca de Villasmundo
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