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dimanche, 24 avril 2016

Pour Libération, l’intégration ne pose pas de problème en Belgique

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Attention, exclusivité Libération du 20 avril 2016 : il n’y a pas de problème musulman en Belgique !

Bien au contraire. Il n’y a pas « ce truc de ghetto qu’il y a en France » et l’intégration est « de plus en plus forte », peut-on lire en titre d’un papier signé de l’envoyée spéciale à Bruxelles, Haydée Sabéran.

Tout le contraire, donc, de ce qu’a déclaré le ministre de l’Intérieur, le « nationaliste flamand Jan Jambon » (cela ne s’invente pas), selon lequel la politique d’intégration des étrangers a échoué.

Las, être nationaliste et s’appeler Jambon… vous n’avez aucune chance contre Libération, malheureux !

La recette du journal ?
1) Se munir de sa boîte à sophismes.
2) Partir du postulat que l’islam n’est jamais coupable de rien en tous temps et en tous lieux, y compris dans les problèmes d’intégration.
3) Corollaire : les musulmans ne peuvent être que parfaitement intégrés, ce qu’ils confirment par ailleurs volontiers et avec empressement dans l’article. Même si certains d’entre eux ont tendance à se désintégrer.
4) Publier le papier le 20 avril.

Exemplaires, donc, ces musulmans posant « par centaines » qui une bougie, qui un bouquet de fleurs place de la Bourse à Bruxelles, au lendemain des attentats.

Et pourquoi ne descendent-ils pas massivement dans la rue ? « Parce que nous sommes en train de conduire des taxis qui ramènent gratuitement la population chez elle, parce que nous sommes en train de soigner les blessés dans les hôpitaux, parce que nous sommes en deuil », explique le metteur en scène Ismaël Saidi, qui s’y connaît donc en cinéma.

« On sait que ça existe, on ne va pas nier l’islamophobie », reconnaît presque à contrecœur, et illustrant ainsi sa grandeur d’âme, Ali, au Pôle jeunesse. Ce qu’Ali, au Pôle jeunesse, ne sait pas – et comment le saurait-il, puisque les sophismes de Libération (et de l’idiotie utile en général) ainsi que sa propre certitude d’appartenir à « la meilleure des communautés » (garanti Coran, 100 % parole de Dieu) le lui dissimulent si soigneusement -, c’est qu’il ne souffre pas d’islamophobie mais de démocratie.

C’est en effet en démocratie que l’on peut clamer publiquement, et sur tous les toits qui vous chantent, son amour ou son aversion pour une religion, ou toutes les religions réunies. Cela s’appelle la liberté d’expression. Nous pensions naïvement qu’Ali avait perçu l’écho des cinq millions de Charlie battant pavé parisien et bêlant cette vérité comme autant de moutons de Panurge, un beau jour de janvier 2015.

Les déclarations de l’archevêque de Mossoul m’inspirent plus que celles de Libération et d’Ali réunies, allez savoir pourquoi, peut-être parce qu’il vit déjà en terre d’islam (propos récents rapportés sur Radio Courtoisie, dimanche 17 avril, Libre Journal de Lumière de l’espérance).

"S’il vous plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux. L’islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas ça rapidement, vous tomberez, victimes d’un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison"

Silvio Molenaar

Source : Boulevard Voltaire

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