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jeudi, 12 mai 2016

Être islamiste, c’est avoir une motivation « politique » ou être cinglé !

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Avec France 3, pas de surprise, il y a toujours une part de politiquement correct. Le journal du 12/13 heures du 10 mai n’a pas failli à sa tradition…

Un reportage était consacré à l’attaque, en Allemagne, de voyageurs par un homme armé d’un couteau :

Un mort et trois blessés. Un homme a poignardé, mardi 10 mai à l’aube, des passants dans la gare de Grafing, une petite ville située à une trentaine de kilomètres au sud-est de Munich (Bavière, Allemagne). L’agresseur, un Allemand de 27 ans, a été arrêté. « Il a fait des déclarations sur place qui renvoient à une motivation politique, a priori islamiste », a expliqué le parquet. Des témoins, cités par des médias locaux, racontent en effet que l’agresseur a crié « Allahou akbar » (« Allah est le plus grand »). Mais cette hypothèse n’est pas la seule. Selon le correspondant en Allemagne de France 2, Amaury Guibert, des médias allemands rapportent que l’homme qui a attaqué au couteau des voyageurs en gare de Grafing était suivi en psychiatrie et se droguait.

Il y a deux actes de pure désinformation dans ce reportage…

Le premier : « Une motivation politique, a priori islamiste. » J’ignorais qu’une motivation islamiste relevait du domaine politique, pensant naïvement qu’elle était du domaine du religieux… Pourquoi cette omission ? Car, en évoquant le religieux, ils se trouvaient dans l’obligation de mentionner le mot islam… Or, ce mot est tabou en Europe. Rappelez-vous notre Président bien aimé qui parle, lors des attentats, de terrorisme sans mentionner l’islamisme.

Le deuxième a déjà beaucoup servi dans notre pays pour cacher l’intention confessionnelle : « L’homme était suivi par un psychiatre. » Vous ne pouvez pas avoir oublié l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier, lorsqu’un terroriste islamiste, Yassin Salhi, avait voulu perpétrer le 26 juin 2015 un attentat dans une usine de production de gaz industriel. Ce jour-là, il avait fait monter son employeur dans sa camionnette, l’avait assommé d’un coup de cric puis, après l’avoir étranglé d’une seule main, selon ses dires, il l’avait tranquillement décapité en arrivant à l’usine d’Air Product. Puis, toujours aussi tranquillement, il avait posé la tête de sa victime sur la clôture du bâtiment à coté d’un drapeau de Daech.

Dans ce cas comme dans de nombreux autres, les données psychiatriques furent privilégiées. Le professeur Daniel Zagury, expert psychiatre, exposa : « Son geste est celui d’un timoré, d’un employé solitaire, susceptible et peu assuré, qui a accumulé les tensions et se sent humilié par ses supérieurs… C’est une explosivité émotionnelle qui s’est brutalement manifestée. » Circulez, il n’y a rien à voir ! Six mois plus tard, Yassin se suicidait en prison.

Il sera important d’étudier, dans les prochains jours, comment va évoluer l’affaire en Bavière, mais il ne serait pas étonnant que le « surmenage » de l’agresseur soit, pour le parquet allemand, l’élément déclencheur de ces attaques. Et s’il était impossible de mettre sur le compte de la démence l’acte lui-même, il resterait la solution, pour le gouvernement allemand, de la prise de drogue, un moyen, là aussi, de minimiser son statut de musulman. « Allahou akbar » reviendrait alors à exprimer un mal-être, une addiction à la drogue ou un banal mobile politique.

Merci à France 3 ! Grâce à cette chaîne, je réalise que l’horrible extermination des Arméniens par les Turcs n’était qu’une simple action politique.

J.-P. Fabre Bernadac

Source : Boulevard Voltaire

 

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