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mercredi, 18 mai 2016

Affaire Black M : Audrey Azoulay, ministre de « l’ordre immoral nauséabond »

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Audrey Azoulay, qui a été nommée ministre de l’ « Inculture » ou de l’« Ordre immoral nauséabond », vient encore de perdre une occasion de se taire à propos de l’annulation du concert de Black M. à Verdun. Dans la presse, elle fustige les élus de tous bords qui ont fait pression pour obtenir cette sage décision. Elle va même jusqu’à invoquer la liberté de création proclamée par l’article 1 de la loi Création et patrimoine pour faire la promotion de l’anti-France.

Le chanteur soutenu par la ministre est connu pour ses textes odieux, n’hésitant pas à traiter la France de « pays kouffar », les Français de « mécréants », sans parler de ses propos antisémites et homophobes appelant à la haine et à la division. Ce dernier devait faire un concert à l’occasion des commémorations des morts de la Première Guerre mondiale, suscitant contre lui une levée de boucliers — aussi bien à droite qu’à gauche — contestée par la ministre, celle-ci n’hésitant pas à utiliser les poncifs éculés de l’assimilation à l’extrême droite (sic) pour qualifier toute réaction de résistance au déshonneur de la France.

Audrey Azoulay n’en est pas à son coup d’essai. Alors qu’elle était conseillère de François Hollande chargée des questions de la culture à l’Élysée, elle soutenait déjà la décision d’Anish Kapoor de maintenir à Versailles les tags racistes et antisémites qui avaient été apposés sur l’installation « Dirty Corner/Vagin de la reine », et elle portait aux nues l’artiste qui souhaitait « mettre le chaos à Versailles » et qui, sur son compte Instagram, diffusait un double doigt d’honneur à la France en compagnie du dissident Chinois Weiwei.

Elle fut désavouée, ainsi que le président de la République, lorsque le tribunal administratif de Versailles eut enjoint l’artiste et Catherine Pégard, présidente du château, de supprimer sans délai les tags antisémites, dans une décision symboliquement rendue le week-end des journées du patrimoine. Selon le tribunal, si l’on doit respecter le droit moral d’un artiste, ce dernier reste — lorsque son œuvre est diffusée au public — soumis au respect de l’ordre public. La création artistique est donc libre, mais elle reste soumise au respect de l’ordre public, et la mémoire des soldats morts pour la France en fait évidemment partie.

Il est donc parfaitement choquant qu’Audrey Azoulay se comporte plus en militante antifrançaise qu’en véritable ministre. Sa réaction démontre son incompétence à assumer une telle mission. Du reste, depuis l’élection de François Hollande, la rue de Valois n’a connu aucun ministre de la Culture digne de ce nom. On se souvient aussi de Fleur Pellerin, incapable de citer le titre d’un ouvrage du Nobel de littérature, le site espagnol Heraldo titrant : « La ministre de l’inculture fait honte à la France », ou avouant dans un reportage diffusé par Canal + sa totale ignorance de l’artiste exposé dans son propre bureau.

Madame Audrey Azoulay s’est, elle aussi, parfaitement déshonorée en soutenant ce chanteur et l’idée même d’un concert festif, confondant fête de la Musique et commémoration du sacrifice de nos aïeuls morts au champ d’honneur.

Il n’est plus acceptable qu’au nom de la liberté de la création soient diffusés, financés et exposés des artistes prônant, au choix, la pédophilie, l’antisémitisme, la cathophobie ou la haine de la France et des Français. La liberté de création ne permet pas tout et la ministre de la Culture doit prendre ses responsabilités. En refusant d’honorer dignement la mémoire de nos morts et en s’indignant de l’annulation de ce concert, elle a montré qu’elle n’était pas digne d’assurer la fonction qu’elle occupe.

Fabien Bouglé

Source : Boulevard Voltaire

 

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