Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 05 juin 2016

Ils ont le culot d’accabler Benzema !

benzema-1081x660.jpg

Karim Benzema provoque un tollé, y compris à gauche, et bien au-delà de la planète du ballon rond.

Mais qu’a-t-il fait de mal, au juste ? Il a seulement diagnostiqué chez le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, une tendance raciste, influencé qu’il serait par la montée de ce sentiment – que dis-je : de cette maladie honteuse – dans notre pays.

Moi, personnellement, je ne vois pas en quoi Karim a failli en s’exprimant publiquement.

Depuis sa plus tendre enfance, il rencontre des éducateurs, des enseignants, des journalistes, des faiseurs d’opinion, du genre donneurs de leçons du show-biz comme Cantona ou Djamel Debbouze (le dernier se récuse ?), qui ne cessent de lui expliquer que notre pays est raciste, que les Français, entre autres défauts ataviques, sont xénophobes, et même quand ils ne se déclarent pas comme tels, au fond d’eux-mêmes, comme descendants de colonialistes, esclavagistes, ils sont atteints par cette pathologie exclusivement réservée aux Blancs.

Le fait est que de nombreux Français et Européens vivent assez mal un afflux massif d’immigrants dans nos contrées. Ils ne disent pas qu’ils sont inférieurs, ils ne parlent pas de « white power » mais observent que certains apportent avec eux leur cortège de violence et d’insécurité, et que ce sont surtout les plus humbles qui subissent cette nouvelle pression.

Cela suffit à nos instituts de statistiques, relayés par la presse, pour décrire une montée du racisme. Par exemple, si vous répondez à un questionnaire « oui » quand on vous demande « Trouvez-vous qu’il y a trop d’étrangers en France ? », vous entrez dans la colonne des racistes et xénophobes. À ce train-là, et sur ces critères, les chiffres ne peuvent que s’emballer.

Donc, le riche footballeur n’a fait que réciter la leçon qu’on lui a toujours apprise : « Si t’as des problèmes, c’est jamais ta faute, c’est la faute des racistes… »

Et pourtant la gauche hypocrite est gênée. Il est vrai que, depuis les attentats de Paris, on note une méfiance accrue, bien compréhensible, de nos compatriotes à l’égard des nouveaux venus, issus le plus souvent de la mouvance musulmane, lesquels ne semblent pas montrer avec excès une reconnaissance, même discrète, pour notre communauté nationale.

Et puis, il a sauté aux yeux de tous que la déclaration du sportif était un peu déplacée, compte tenu de sa réputation de petit caïd et de maître-chanteur accessoirement, et aussi de la composition pour le moins cosmopolite de l’équipe de France de foot.
L’homme qui refuse obstinément de chanter « La Marseillaise » avant les matchs internationaux a bien affirmé qu’il n’était chez nous que pour le « business ». Son cœur est en Algérie.

Pour ma part, je trouve que cette déclaration vient parfaitement illustrer l’ambiance suffocante dans lequel notre pays est plongé. À force de surenchère de la LICRA, de SOS Racisme et de tous les ténors de l’idéologie victimaire, il fallait bien s’attendre à ce qu’un « naïf », cupide, inculte (et millionnaire) finisse par déraper.

Et si la classe politique ne fait pas chorus derrière l’outrance de Karim, c’est qu’elle est consciente qu’aux yeux de la majorité des Français, la coupe est pleine, et que l’opinion ne suivrait pas. Marine Le Pen recevrait là, en effet, le petit coup de pouce qui pourrait bien faire la différence en 2017.

Voilà un signe prudentiel qui montre bien que nous sommes en campagne électorale.

Olivier Perceval

Source : Boulevard Voltaire

 

 

 

Les commentaires sont fermés.